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10/09/2019

Interview du "baron bleu" Norbert van Handel, candidat du FPÖ, par Lionel Baland.

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Autriche. Interview du « baron bleu » Norbert van Handel, candidat sur les listes du FPÖ pour les élections législatives :

http://eurolibertes.com/politique/baron-bleu-candidat-lis...

Le Sénat vote la confiance au gouvernement M5S-Parti Démocrate.

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Italie. Après la Chambre des députés, le Sénat a voté la confiance au gouvernement M5S-Parti Démocrate Conte II.

Norvège : recul du Parti du Progrès lors des élections des conseils de comtés.

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Norvège. Lors des élections des conseils de comtés du lundi 9 septembre 2019, le Parti du Progrès obtient 8,6 %, soit - 1,6 points par rapport à 2015 : https://valgresultat.no/?type=fy&year=2019

Norvège : recul du Parti du Progrès lors des élections municipales.

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Norvège. Lors des élections municipales du lundi 9 septembre 2019, le Parti du Progrès obtient 8,2 %, soit - 1,2 points par rapport à 2015 : https://valgresultat.no/

Herbert Kickl exige que les demandeurs d’asile nettoient eux-mêmes leur hébergement.

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Autriche. L’ancien ministre de l‘Intérieur FPÖ Herbert Kickl déclare que, s’il était toujours à ce poste, il aurait mis son veto au retour d’enfants de combattants de l’État islamique.

De plus, Kickl exige que les demandeurs d’asile nettoient eux-mêmes leur hébergement.

100 ans du Traité de Saint-Germain-en-Laye.

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Italie. Tyrol du Sud/Haut-Adige. Süd-Tiroler Freiheit dénonce, à l’occasion des cent ans du Traité de Saint-Germain-en-Laye qui a séparé le Tyrol en deux, le fait qu’une partie de celui-ci se trouve toujours en Italie.

Vote de confiance obtenu par le gouvernement à la Chambre. Salvini et Meloni dans la rue.

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Italie. Revue de presse.

Le vote de confiance obtenu par le gouvernement Conte II à la Chambre des députés -par 343 voix contre 263- fait les gros titres des médias transalpins. Les médias italiens soulignent le succès de G. Conte avant le vote au Sénat aujourd’hui mais relèvent un « climat de conflit » (Stampa) entre la majorité et l’opposition après les contestations dont a fait l’objet le Président du Conseil au sein de l’hémicycle et les manifestations de l’extrême-droite italienne : « Confiance à Conte, accrochages à la Chambre » - ‘’Le Président du Conseil : réformes et langage approprié. L’opposition réclame les élections. Gentiloni vers les affaires économiques de l’UE’’ (Corriere della Sera), « La colère noire contre le Conte bis » - ‘’Duel entre Conte et la Ligue. Les fascistes manifestent à Rome’’ (La Repubblica), « La Chambre et la rue, défi entre deux Italies » (La Stampa), « Confiance à Conte » - ‘’La réforme des retraites anticipées supprimée d’ici un an’’ (Sole 24 Ore), « Conte redémarre, querelle avec la Ligue » - ‘’Le défi du Président du Conseil : maintenant les réformes’’ (Il Messaggero).

Journaux télévisés : Le vote de confiance obtenu à la Chambre par le gouvernement Conte II et la fermeture du parlement britannique font l’ouverture des JT, ce matin.

Réseaux sociaux Sur Twitter, outre l’habituel hashtag du jour #10settembre (10 septembre, sur des thèmes très variés), à signaler aussi #Senato (#Sénat, en référence au vote de confiance qui a lieu aujourd’hui à la Chambre haute).

 ARTICLE Corriere della Sera D. Martirano « Conte obtient la confiance de la Chambre, aujourd’hui le test du Sénat » : « Trente-huit jours après l’arrêt imposé le 8 août dernier par M. Salvini au gouvernement M5S-Ligue (Conte I), la Chambre a accordé la confiance au gouvernement M5S-PD-LeU (Conte II) qui a vu hier le soutien également, de trois députés de +Europa et d’une partie du groupe mixte. 343 voix pour. 263 contre. Aujourd’hui, réplique au Sénat où la majorité a une marge plus étroite mais devrait toutefois l’emporter. Le climat pourrait être encore plus chaud par rapport à hier, une intervention de Salvini étant prévue (20 minutes) à laquelle suivra la réplique de Conte. Quant au match sur les secrétaires d’Etat, le PD a sa liste déjà prête. Le M5S se prononcera uniquement mercredi. On en reparlera la semaine prochaine ».

ARTICLE La Repubblica A. Cuzzocrea « Les querelles des 5 Etoiles pèseront sur le vote au Sénat » : « Au Sénat, il faudra obtenir 161 voix. A ce stade, Conte peut compter sur 169 sénateurs. Toutefois, la tension demeure haute en raison de la distribution des postes de secrétaires d’Etat. Sur ce point, le match est encore ouvert. A commencer par le Palais Chigi, où le duel entre le président du Conseil Conte et le leader politique du M5S, L. Di Maio est tout sauf terminé. Dimanche, Conte aurait cédé sur Chieppa : impossible de nommer l’actuel secrétaire général du Palais Chigi à la place de Giorgetti. Di Maio fait pression pour y mettre son fidèle R. Fraccaro. Conte a fait tout son possible pour maintenir Chieppa mais ce dernier aurait lui-même renoncé, refusant que la querelle interne des 5 Etoiles se joue sur sa tête

ARTICLE Corriere della Sera A. Cazzullo « Les épreuves de Conte en tant que leader, métamorphose d’un avocat » : « Si 15 mois auparavant Conte s’était défini comme ‘’avocat du peuple’’ mais apparaissait plutôt comme le notaire d’un contrat impossible, hier il s’est présenté comme un leader politique. Sous-estimé aux débuts, il semblait destiné à être mis aux cordes par Salvini et Di Maio. En revanche, c’est lui qui, jouant avec le soutien de Bruxelles, Berlin et Washington, a fini par mettre les deux leaders dans sa poche. Il est logique que le Conte « antisalvinien » est destiné à devenir le point de repère commun des partis qui le soutiennent. Ce que Conte ne dit pas est que le match décisif se jouera en Europe. Il demandera à la nouvelle Commission de la flexibilité et la relance des investissements publics. La meilleure réponse à Salvini ne sera pas la réduction du nombre des parlementaires mais le rebond de l’économie, même celle du Nord qui se sent sous-représenté ».

COMMENTAIRE Sole 24 Ore L. Palmerini « L’abandon du souverainisme qui donne le vent en poupe à Gentiloni » : « Un discours très long, qui pourrait avoir battu plusieurs records, avec une liste articulée des choses à faire, certaines évidentes, d’autres plus proches de la sensibilité des 5 Etoiles, d’autres plus floues. Difficile d’y trouver un noyau politique stable à part celui de l’abandon du souverainisme. En effet, Conte a cherché l’affrontement direct contre Salvini. Il lui a non seulement reproché d’avoir provoqué la crise mais il a aussi marqué la discontinuité de son nouveau gouvernement sur des thématiques européennes. Du coup, l’opposition a exprimé, dans la rue et dans l’Hémicycle, un sentiment qui était surtout de frustration. Et si les affaires économiques vont effectivement à Gentiloni, cela représenterait une victoire du gouvernement Conte II ».

EDITORIAL La Stampa, M. Sorgi « Une dangereuse atmosphère de conflit » : « A la Chambre, tandis que les protestations montaient à l’extérieur, avec Salvini en nage faisant des selfies, Conte a porté un discours de renversement des choses. Sur le front européen, pro-atlantique, mais aussi par l’attention accordée aux inégalités générales de la globalisation, et sur l’immigration, la fiscalité etc. Bien que Conte y ait mis toute son énergie, le programme illustré point par point n’échappe pas àce constat : il s’agit d’une liste de choses à faire. S’il avait mieux précisé ses propositions, il serait apparu plus convaincant. »

ARTICLE Corriere della Sera M. E. Fiaschetti « Conte : ‘’Rome aura un statut de capitale’’ » : « Dans son discours devant la Chambre pour obtenir la confiance, le Président du Conseil a promis un nouvel engagement pour reporter la Capitale au centre de l’agenda politique. ‘’Le statut de la Capitale devrait être revu de manière profonde pour qu’il soit plus adéquat au rôle que la ville a en tant que siège des plus importantes institutions de la République’’. La maire de Rome, V. Raggi (M5S) s’en réjouit publiquement par le biais d’un tweet ».

ARTICLE La Repubblica C. Lopapa « Le blitz de Salvini dans la rue, entre saluts fascistes et têtes rasées » : « Des têtes rasées, tatouages celtiques et drapeau du tricolore. Pas d’étendard de partis politiques mais un slogan à caractères énormes ‘’voleur de souveraineté’’, écrit en style gothique, cher à la droite romaine. Des milliers se rassemblent, des gens communs, des retraités, environ 30 000 selon les organisateurs. Il n’y a pas beaucoup de place devant Montecitorio mais l’effet du siège a été atteint. Salvini se présente. Il ne montre aucun enthousiasme. Il ne voulait pas y participer puis il a changé d’avis à la dernière minute, dans le sillage de Giorgia Meloni. Du jamais vu. Le léghiste embrasse la cheffe de Fratelli d’Italia, l’alliée jamais aimée, qui le salue avec un sarcastique ‘’bienvenu à l’ami Matteo’’. Pour l’ancien ministre de l’Intérieur la traversée du désert ne fait que commencer. Il prend la parole ‘’là-dedans, il y a le régime qui est en train de tomber et qui fait comme Marie Antoinette en France. Saluons la vraie Italie qui est dans la rue’’. On aperçoit le n°2 de la Ligue Giorgetti, qui dit ‘’pauvre Matteo, c’était le seul qui voulait aller de l’avant alors que nous tous lui disions de rompre’’. Les propos de Berlusconi sont plus durs : ‘’dans le passé, on aurait dit que Salvini et Meloni sont en dehors du périmètre institutionnel. Ils devraient être mis à la porte. Celui-là (Salvini) n’est pas en train de travailler pour une nouvelle majorité de centre droit’’ ».

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Matteo Salvini et Giorgia Meloni

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ARTICLE La Repubblica A. D’Argenio « Commission Européenne, Gentiloni vers les affaires économiques » : « Paolo Gentiloni sera commissaire européen aux affaires économiques. Grâce à la force et à l’habilité de l’ancien président du Conseil et du PD, l’Italie endettée entre à Bruxelles dans les bureaux où sont contrôlés les comptes publics des pays de la zone euro. C’est le dernier revers européen à Salvini, qui aurait eu du mal à présenter un candidat léghiste. Dans sa course à obstacles, Gentiloni a obtenu non seulement le soutien des Premiers ministres socialistes Sanchez et Costa mais aussi celui de Macron et de Merkel. Par conséquent, l’opposition féroce de la Hollande, la Finlande, l’Autriche et des pays de Visegrad, les pays partisans de la rigueur, n’ont pas réussi à bloquer Gentiloni. Toutefois, une fois encaissé le succès politique et médiatique, ce ne sera pas facile pour lui : il devra se défendre de l’accusation de favoritisme au moment où il devra juger les comptes italiens ou des autres pays en difficulté sans tomber dans le piège de se montrer plus dur que les durs. Par ailleurs, il devra être en mesure de négocier toutes ses décisions avec le partisan de la rigueur Dombrovskis, qui restera vice-président pour l’euro (poste que Gentiloni aurait renoncé pour avoir celui aux affaires économiques) et qui est par conséquent hiérarchiquement au-dessus de lui. Gentiloni pourra adopter la même tactique de Moscovici : compter sur le soutien de von der Leyen comme le Français avait fait avec Juncker. La Française Goulard obtiendra le poste d’industrie et de défense, pour lancer la coopération chère à Paris ».

ARTICLE Il Messaggero, C. Mangani « Migrants, les ports restent fermés. Le Palais Chigi attend l’Europe » : « D’un côté la négociation avec l’Europe, de l’autre la gestion des flux en Italie. Le gouvernement Conte bis cherche le soutien de Bruxelles. La volonté d’ouverture est là mais concrètement ? Conte veut demander de dépasser Dublin et de retourner à un système de quotas pour une gestion partagée. Il faut, pour éviter que chaque secours en mer ne se transforme en urgence, que les gouvernements européens interviennent en se partageant les devoirs. Ce qui se dit à Bruxelles, c’est que l’hypothèse de recréer la ‘’coalition des états de bonne volonté’’, composée de dix états environ, comme suggéré par le Président Macron, revient sur le tapis. A Bruxelles, Conte verra d’abord Juncker, puis von der Leyen. Le palais Chigi insistera pour l’intensification des corridors humanitaires européens, que Conte a largement cité dans son discours hier. »

EDITORIAL Il Messaggero, A. Ciampi « La douceur ne suffit pas. Le pays a besoin d’une secousse » : « Pour résumer, en écoutant le discours de Conte hier à la Chambre, l’impression est qu’il cultive l’ambition rénovatrice d’E. Macron, qui est son phare idéologique. C’est une évidence surtout quand il parle de saison humaniste qui va s’ouvrir ou de la nécessité de dépasser les vieilles catégories politiques, ou encore, quand il fait de l’œil aux « techno-bureaucraties ». Cependant, il n’a pas la même force de projets que le Président français, et surtout la même légitimité politico-électorale. Le temps pourrait réserver des surprises, surtout si l’opposition devait choisir la voie stérile de la manifestation comme seule stratégie politique. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

09/09/2019

Procès contre Geert Wilders : interventions de haut-fonctionnaires auprès du parquet.

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Pays-Bas. Selon RTLNieuws, des éléments montrent, une nouvelle fois, que des interventions de hauts-fonctionnaires du ministère de la Justice - dont le ministre de l’époque était un libéral de droite (VVD) - ont eu lieu auprès du parquet dans le cadre des poursuites intentées contre le dirigeant du PVV Geert Wilders, à la suite de sa déclaration à propos des Marocains.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/12/02/pro...)

(https://www.yabiladi.com/articles/details/82703/incitatio...)

Nouvelle attaque incendiaire contre un local du FPÖ.

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Autriche. Le local du FPÖ à Feldbach en Styrie a subi une attaque incendiaire le 8 et 9 septembre 2019 à 0h20. Les dégâts se montent à 1.000 euros.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/08/12/bas...)

Norvège : les enfants de migrants plus criminogènes que leurs parents.

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Norvège. Une étude récente conduite par Statistic Norway révèle que les enfants de migrants commentent plus de délits que leurs parents - alors que ceux-ci sont déjà surreprésentés dans la délinquance -, ce qui montre que l’intégration est une chimère.

L’étude indique que les hommes ayant entre 15 et 35 ans nés norvégiens et issus d’une famille somalienne sont 4,6 fois plus à même de commettre un délit violent. Pour ceux d’origine irakienne, il s’agit de 4 fois plus. Le nombre est de 3,2 chez les Norvégiens d’origine marocaine, de 2,8 chez les Norvégiens turcs et de 2,4 chez les Norvégiens pakistanais.

Les patriotes du Parti du Progrès estiment que cela montre que l’intégration ne se réalise pas automatiquement au fil du temps et que le gouvernement doit prendre des mesures appropriées.

"Migrants, le premier test de Conte."

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Italie. Revue de presse.

Le vote de confiance à la Chambre des députés fait les gros titres des médias transalpins. La presse relève les points principaux du programme gouvernemental que G. Conte présentera aux Députés, notamment la question migratoire et la croissance économique : « Migrants, les nouvelles règles » - ‘’Rome négocie avec l’Europe. Ouverture de Paris. Conte : ‘’réformes et croissance’’ (Corrire della Sera), « Conte : ‘’ce sera un gouvernement constituant’’ » (La Repubblica), « Migrants, le premier test de Conte » (La Stampa), « Plan pour les migrants, ouverture de la France » - ‘’Paris offre un axe à l’Italie. Conte devant la Chambre pour la confiance’’ (Il Messaggero), « ‘’Et maintenant silence et au travail’’ » - ‘’Haut-là de Conte aux éventuelles ingérences des ministres’’ (Fatto Quotidiano).

Réseaux sociaux Sur Twitter, outre l’habituel hashtag du jour #9settembre (9 septembre, sur des thèmes très variés), à signaler aussi #PapeeteInPiazza (en référence à la décision de M. Salvini de soutenir la manifestation organisée à Rome par Fratelli d’Italia pour protester contre l’installation du nouveau gouvernement, avec une approche ironique puisque la dernière manifestation publique de Salvini remontait à août dernier, devant un restaurant sur la plage, le Papeete).

ARTICLE La Repubblica A. Greco « Le dégel du patronat Confindustria : non à la flexibilité. Que l’UE finance les chantiers » : « Selon le président de Confindustria, Vincenzo Boccia ‘’la première chose est de ne pas aller à Bruxelles pour demander davantage de déficit. Demandons plutôt des fonds pour un grand plan pour les infrastructures’’. Au Forum Ambrosetti de Cernobbio, Boccia, comme presque tous les invités, a salué le tournant européen du gouvernement Conte 2 »

COMMENTAIRE La Repubblica I. Diamanti « L’antisalvinisme qui relance Salvini » : « Il n’est pas dit que Salvini soit pris de court par la sortie du gouvernement et le passage dans l’opposition. Certes, il aurait préféré des élections anticipées, vu le climat de l’opinion publique. Toutefois, rester au gouvernement lui aurait fait payer un prix plus élevé et aurait également apporté des risques majeurs : le prix que les familles et les entreprises devront affronter pour le coût de la prochaine loi de finances. Maintenant il a les mains libres et il pourra jouer au tribun du peuple contre le pouvoir qui demande des sacrifices aux citoyens. Par ailleurs, l’opposition est ce que Salvini connaît le mieux : il a fait cela même au sein du gouvernement. Cette condition pourrait alimenter un climat qui pourrait le favoriser. La vraie et seule base commune entre les partis du nouveau gouvernement semble l’opposition à Salvini. Or, l’antisalvinisme pourrait provoquer des effets imprévisibles : lui donner de la légitimité et de la visibilité. Bref, les nouveaux alliés ont plutôt intérêt à trouver les bonnes raisons du dialogue et de l’entente, sur le plan économique, social et sur l’Europe. Et se taire sur Salvini ».

ARTICLE Il Messaggero F. Pierantozzi « Migrants, Paris offre à l’Italie un axe dans l’UE » : « Sept mois après le post Facebook du vice-président du Conseil Di Maio du gouvernement Conte 1 pour commenter sa rencontre avec des représentants (et pas les plus modérés) des gilets jaunes, le ‘’vent du changement’’ traverse cette fois-ci vraiment les Alpes mais de l’autre côté. Le ministre des Affaires Etrangères n’a plus l’intention de rencontrer des personnages plus ou moins subversifs mais son homologue français, Le Drian. Sept mois auparavant, ce « vent du changement » avait provoqué le rappel de l’Ambassadeur et la crise la plus grave entre l’Italie et la France depuis l’après-guerre. Maintenant, il devrait apporter des relations « plus constructives » qui ont déjà un pilier : une politique « partagée » sur les migrants. Après les mots d’amitié prononcés à Cernobbio par le ministre de l’Economie Le Maire (« le nouveau gouvernement est une occasion unique pour donner un nouvel élan aux relations franco-italiennes dans le domaine économique et financier »), c’est le chef de la diplomatie française qui prononce des mots de rapprochement : « le nouveau gouvernement semble davantage ouvert à avoir avec la France des relations positives, davantage ouvert à mettre en acte des politiques partagées sur les migrants : nous sommes prêts à en parler. J’ai écrit à Di Maio en exprimant ma disponibilité ». La lettre est déjà arrivée à la Farnesina et Di Maio a déjà exprimé « sa volonté de rencontrer au plus vite » son collègue pour discuter « de manière positive et constructive des défis communs au niveau européen et international ». Le Drian considère comme étant un «un bon signe » la nomination de Gentiloni comme commissaire européen pour l’Italie. Le ministre français considère qu’il s’agit d’une « nouvelle donne » : « nous ne sommes plus dans la phase des insultes. Maintenant nous avons la volonté d’agir ensemble au sein de l’UE ». Il faudra entretemps fixer la date et le lieu de la rencontre entre Le Drian et Di Maio. Le prochain rendez-vous diplomatique devrait être la réunion bilatérale Italie-France. La dernière rencontre date de septembre 2017 à Lyon entre E. Macron et P. Gentiloni. Il fut alors décidé que les deux pays signeraient un traité de coopération, le Traité du Quirinal. Les techniciens des deux pays ont commencé à y travailler mais pour le moment il est resté dans les tiroirs ».

ARTICLE La Repubblica A. Ginori « Paris, détente avec Di Maio, pardonné pour les gilets jaunes » : « Après être venu pour soutenir les gilets jaunes, Luigi Di Maio retournera en France en tant que ministre des Affaires Etrangères. Les contacts bilatéraux avec son homologue français sont déjà là et une rencontre est prévue d’ici là. Le Drian à décider de tendre la main à son collègue, souhaitant « des relations plus constructives ». On tourne la page donc, du moins du côté français où l’intention de collaborer avec le nouvel exécutif est claire. Depuis l’Elysée, la ligne dictée par le Président est la nécessité de renouer les relations avec Rome après une année de crises répétées. Un des premiers effets de cette détente devrait reposer sur un accord pour la répartition des réfugiés qui débarquent en Italie. Macron propose depuis longtemps un « mécanisme de solidarité » afin de soulager le poids des flux vers l’Italie avec la redistribution dans une dizaine de pays européens volontaires. Cette proposition, boycottée par Salvini, pourrait voir le jour puisque Conte a intérêt à calmer un climat d’urgence constante sur les débarquements ».

COULISSES La Stampa, F. Grignetti « La ligne des ports fermés bloquée, l’Italie met ses espoirs dans l’Europe » : « Le nouveau sauvetage, effectué par Ocean Viking, représente le baptême du feu pour le nouveau gouvernement et le nouveau ministre de l’Intérieur, Luciana Lamorgese. Elle se retrouvera sous le feu des polémiques souverainistes dès qu’elle donnera son feu vert au débarquement. M. Salvini l’a promis hier encore : « A Rome nous ferons opposition s’ils tentent de rouvrir les ports ». La vérité est qu’avec son départ du Viminal, la guerre aux ONG et la rhétorique des ports fermés est finie. Et même ses décrets Sécurité devraient mal finir. De très fortes pressions de l’Eglise se font sentir sur Conte et des dirigeants catholiques du gouvernement. Mais même avant toute révision des lois, il semble improbable que Lamorgese (Intérieur), Guerini (Défense), De Micheli (Infrastructures), signent ensemble une interdiction d’entrée d’un navire humanitaire dans les eaux territoriales. Le gouvernement espère que des nouveautés arrivent d’Europe. Les mots du ministre français Le Drian, qui hier a souhaité des « rapports plus constructifs » sont apparus comme un soutien, vu que le nouveau gouvernement italien « apparaît plus déterminé à avoir des relations positives avec la France, plus ouvertes également à mettre en œuvre des politiques migratoires partagées ». C’est l’espoir italien : que sur la gestion de l’immigration un nouveau cours partagé avec les partenaires européens débute ».

COULISSES, La Stampa I. Lombardo « ‘’Miser sur l’Afrique et le Commerce extérieur’’ – Di Maio à la Farnesina ouvre une troisième voie » : « Le nouveau ministre des Affaires étrangères, Di Maio, devra se débarrasser de sa sympathie pour Maduro, de son flirt avec les gilets jaunes, de ses réminiscences pro-russes. Faire oublier ses sorties sur le franc colonial, les légitimations du Hamas que le M5S donna il n’y a pas si longtemps. Et puis il y a la grande question chinoise. Certaines blessures sont déjà en train de se refermer : après la pire crise diplomatique de l’après-guerre avec Paris, son homologue français Jean-Yves Le Drian lui a envoyé une lettre et ils se verront bientôt. Pour compenser sa fragile préparation, il ne craint pas de se mettre dans les mains de collaborateurs comme America ou Rubei (ex porte-parole à la Défense), mais aussi ceux qui l’accueillent à la Farnesina : Di Stefano ou Belloni. »

RETROSCENA (coulisses) Il Messaggero M. Conti et V. Errante « Le dossier italien à Bruxelles : des ports ouverts mais la relocalisation avant le débarquement » : « Il s’agit d’un objectif ambitieux : un accord prévoyant la redistribution des migrants avant le débarquement dans tous les pays de premier abord. En échange, les ports resteront ouverts. Le dossier de Conte est l’énième tentative de modifier le Traité de Dublin. L’intention est d’y inclure non seulement les réfugiés politiques mais aussi les migrants économiques, de manière à partager avec les pays membres également la question épineuse des rapatriements. Outre l’Espagne et la Grèce, d’autres pays pourraient adhérer : la France et l’Allemagne, voire la Pologne et la Suède. Les espoirs de réussite ne sont pas très élevés, malgré le soutien de la France qui semble vouloir soutenir l’initiative italienne. Ces derniers jours plusieurs représentants du gouvernement français ont tendu la main à l’Italie. Mais il faudra aller dans le concret pour en vérifier la solidité ou voir s’il ne s’agit pas du « désir » habituel de la France de constituer, une fois avec l’Espagne, une autre fois avec l’Italie, le front pour contenir Berlin ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Tom Van Grieken se marie.

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Belgique. Flandre. Le président du Vlaams Belang Tom Van Grieken (32 ans) s’est marié avec Félice Palmen (27 ans).

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"Mariage en cercle intime. Tom Van Grieken en coalition pour la vie avec Félice."

L’ambassadeur de Hongrie en Allemagne proteste contre la propagande anti-hongroise de la chaîne de télévision publique allemande ZDF.

Hongrie et Allemagne. L’ambassadeur de Hongrie en Allemagne proteste contre la propagande anti-hongroise de la chaîne de télévision publique allemande ZDF lors de la diffusion d’un programme ce 4 septembre 2019 à propos de la crise des migrants de 2015. L’ambassadeur dénonce les informations fausses diffusées au sein de ce programme à propos de la Hongrie et de son chef de gouvernement Viktor Orban.

(https://vera-lengsfeld.de/2019/09/06/ungarischer-botschaf...)

Ursula Stenzel du FPÖ participe à une marche aux côtés des identitaires.

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Autriche. La participation d‘Ursula Stenzel du FPÖ à une marche aux côtés des identitaires, célébrant l’anniversaire de la fin du siège de Vienne en 1683 par les Ottomans, a entraîné la demande, par le Parti social-chrétien ÖVP, du retrait de cette dame de son poste au sein de l’exécutif de la ville et de l’État de Vienne. [Les postes au sein de ces exécutifs sont attribués proportionnellement aux résultats obtenus lors de l’élection du conseil municipal/Parlement de l’État de Vienne. Le FPÖ, qui n’est pas dans la majorité, dispose de postes au sein de l’exécutif, mais sans attribution(s).]

Ursula Stenzel, qui a pris la parole au cours de ce rassemblement, déclare qu’elle ne savait pas que cette marche était liée aux Identitaires.

Le secrétaire général du FPÖ Harald Vilimsky estime qu’Ursula Stenzel n’est pas proche des identitaires et met en avant le fait qu’elle est de confession juive.

Les sociaux-démocrates du SPÖ, les libéraux de NEOS, les écologistes dissidents de Jetzt et les écologistes des Grünen exigent l’exclusion de Stenzel du FPÖ et son retrait du poste au sein de l’exécutif de la ville et de l’État de Vienne.

Ursula Stenzel est convoquée ce lundi 9 septembre 2019 au FPÖ.

[Ursula Stenzel était autrefois une élus de l’ÖVP.]

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"Libération de Vienne 1683. Défense de l'Europe !"

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Ursula Stenzel

08/09/2019

Geert Wilders : l'UE désire faire du Brexit un exemple afin d'éviter que d'autres pays ne quittent.

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Pays-Bas et Union Européenne. Le dirigeant du PVV Geert Wilders explique, sur la chaîne anglophone CNBC, que l’Union Européenne désire faire un exemple à propos de la sortie du Royaume-Uni afin d’éviter que d’autres pays ne soient tentés de quitter l’Union Européenne.

Pays-Bas : les partis du système en tête de sondage.

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Pays-Bas. Au sein du sondage Maurice de Hond de ce 8 septembre 2019, les trois partis du système (libéral de droite, travailliste et democrate-chrétien) arrivent premiers. Les travaillistes du PvdA sont donnés à + 10 sièges par rapport aux législatives de 2017.

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VVD : libéral de droite

PvdA : travaillistes

CDA : démocrates-chrétiens

FVD : patriotes

Groenlinks : écologistes

PVV : patriotes

D66 : libéral de gauche

SP : gauche de la gauche

Partij voor Dieren : parti pour les animaux

Christen Unie : parti religieux

50Plus : parti des plus de 50 ans

Denk : parti qui défend les Néerlandais d'origine étrangère

SGP : parti chrértien protestant

Autres partis

Matteo Salvini en campagne en Émilie-Romagne.

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Italie. Le dirigeant de la Ligue Matteo Salvini est ce dimanche 8 septembre 2019 en campagne en Émilie-Romagne afin de soutenir la candidate de la Ligue à la présidence de la région Lucia Borgonzoni.

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Lucia Borgonzoni et Matteo Salvini

07/09/2019

Céline Amaudruz de l'UDC en campagne.

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Suisse. Le député UDC Céline Amaudruz en campagne pour les élections législatives du dimanche 20 octobre 2019 :

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Hesse : chaque migrant mineur non-accompagné coûte 8.469 euros par mois.

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Allemagne. L’État de Hesse paye chaque mois 8.469 euros pour chaque migrant mineur non accompagné. Les 1.362 individus concernés ont donc coûté à la Hesse 138 millions d’euros en 2018.

Ce chiffre a été fourni par le gouvernement CDU-Verts de Hesse dont le dirigeant est le CDU Volker Bouffier et le vice-dirigeant est le vert Tarek Al-Wazir en réponse à une question parlementaire (20/367 du 20 mars 2019) du groupe des élus de l’AfD au sein du Parlement de Hesse.

En réponse, fournie par le gouvernement rouge-vert d’Hambourg, à une question de l'AfD au sein du Parlement  d'Hambourg, chaque mineur non-accompagné coûte en moyenne en Allemagne 5.250 euros par mois.

(http://www.buergerschaft-hh.de/parldok/dokument/60922/aer...)

06/09/2019

Petr Bystron de l’AfD dénonce l'intervention d'Angela Merkel dans la formation du gouvernement italien.

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Allemagne. Petr Bystron de l’AfD dénonce le fait qu’Angela Merkel est intervenue, selon les informations mises à jour par le quotidien italien La Republica, dans la formation du nouveau gouvernement italien afin d’éviter que de nouvelles élections, donnant une victoire au dirigeant de la Ligue Matteo Salvini, ne soit organisées.

" Conte-bis, l’Italie change de cap."

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Italie. Revue de presse.

L’investiture du gouvernement M5S-PD, hier, au Quirinal fait les gros titres des médias transalpins. L’ensemble des quotidiens relève les intentions de G. Conte de revoir les relations de l’Italie avec l’UE. La candidature de P. Gentiloni comme Commissaire européen est aussi largement commentée. « Conte : ‘’un nouveau pacte avec l’UE » - ‘’Gentiloni commissaire, premier acte sur les migrants’’ (Corriere della Sera), « Un gouvernement pour faire la paix » - ‘’Stop aux conflictualités. Di Maio : loyaux avec l’Otan et l’UE’’ (La Repubblica), « Conte-bis, l’Italie change de cap » - ‘’Les ministres prêtent serment’’ (La Stampa), « Fisc, 5 dossiers pour le Gouvernement » (Sole 24 Ore), « Conte-bis : migrants et budget » - ‘’Le premier acte du gouvernement sur les migrants : une mesure du Frioul-Vénétie-Julienne contestée’’ (Il Messaggero).

COMMENTAIRE La Repubblica M. Giannini « La chose jaune-rouge » : « A l’instar du bourdon qui défie les lois de la physique, le nouveau gouvernement 5 Etoiles-PD défie celles de la politique. Il ne devrait même pas voler, et pourtant c’est ce qu’il fait, planant sur les détritus d’un pays mis à mal et sur un Salvini désespéré. Il s’agit d’un exécutif inhabituel qui n’est pas né en raison d’une convergence stratégique commune mais plutôt pour une pure convenance tactique : la fuite, partagée par rapport à des élections anticipées. Nous ne nous attendons pas des choses extraordinaires de lui, mais tout simplement une ‘’normalité démocratique’’, pouvant mettre le pays en sécurité de toute tentation d’aventure, qu’il purge le pays des venins et qu’il reconstruise les piliers de la vie civile sur la base d’un agenda limité à affronter les choses urgentes et indispensables ».

EDITORIAL Corriere della Sera A. Cazzullo « Une drôle d’euphorie » : « L’Europe est contre la bête blessée, contre Salvini. Autour de ce gouvernement Conte II, on respire une atmosphère de soulagement, dans laquelle on se félicite réciproquement. Des commentaires positifs viennent de Bruxelles et de Berlin, un ensemble d’institutions se sont félicités de l’ouverture de cette nouvelle ère. Mais le match doit encore être joué et pas seulement parce que les classes productives du Nord la suive avec scepticisme. Le terrain de jeu est l’Europe. La vraie rupture de l’ancienne alliance M5S-Ligue ne s’est pas consommée sur la Ligne grande vitesse Lyon-Turin mais sur la commission dirigée par Von der Leyen : les 5 Etoiles ont voté pour, la Ligue contre. Tandis que le M5S passait des gilets jaunes à Macron, la Ligue passait du côté des faux amis de Visegrad. Mais attention à la croyance que l’Europe est disposée à nous permettre un ultérieur endettement. Si le gouvernement n’arrive pas à remettre le pays en marche, les félicitations de l’Europe, les tweets de Trump ou même une nouvelle loi électorale ne suffiront pas à éviter la tempête ».

EDITORIAL Il Messaggero, C. Nordio, « Démonter la rigueur, un faux pas à éviter » : « Comme premier acte, le Conseil des ministres a décidé d’attaquer une loi régionale du Frioul Vénétie Julienne contenant des dispositions sur les migrants : le motif juridique serait que certaines normes excèdent les compétences statutaires de la Région. Deux considérations : 1. Cette loi n’a pas été faite hier, et le précédent gouvernement aurait découvert seulement maintenant qu’il y a excès d’attributions ? Il est normal d’en douter ; 2. Ces doutes tendent à insinuer qu’au-delà de l’aspect juridique, il s’agisse du premier pas du revirement voulu par le PD avec sa politique de rupture. Le gouvernement ne tient pas compte du fait que la politique migratoire précédente (même avec des erreurs) recueillait l’assentiment de la majorité des Italiens ».

ARTICLE, La Stampa, A. La Mattina « Les doutes du centre droit sur Salvini : ‘’il perdra des voix, une fois sorti du ministère de l’Intérieur’’ » - « Meloni et Forza Italia ne lui reconnaisse pas le leadership : ‘’il a des problèmes internes’’ » : « Berlusconi et Meloni pensent que le léghiste risque de perdre 30% en n’ayant plus la visibilité que lui donnait le ministère de l’Intérieur. La question interne par ailleurs serait déjà ouverte par Giorgetti, même si au sein de la Ligue on minimise.

ENTRETIEN de Nicola Zingaretti, secrétaire du Parti Démocrate, La Repubblica « Il n’est pas possible de gouverner entre ennemis » : « ‘’Ce gouvernement est une expérimentation qui a archivé une mauvaise période pour l’Italie : la saison de la haine, de la fibrillation continue du cadre politique et la recherche de boucs émissaires pour des raisons personnelles. C’est déjà un premier résultat qu’il faut préserver. L’expérience M5S-PD est la preuve qu’il n’est pas possible de gouverner en étant ennemis. Le programme partagé des deux partis est une bonne prémisse pour une confrontation qui ne sera pas de pouvoir mais de contenus. Je ne sais pas s’il s’agit d’un gouvernement de pacification mais sans doute un gouvernement du tournant. Cette naissance a permis déjà d’économiser 5 milliards d’intérêts sur la dette. Si cela continue, cela pourrait en faire 15 en 2020. Je n’ai pas suivi l’accord à tout prix avec le M5S. Nous y sommes arrivés avec nos droits, avec nos contenus. S’agit-il d’un pacte temporaire ou d’une alliance stable, je crois que les deux options sont ouvertes’’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

05/09/2019

Le dirigeant des Démocrates suédois écrit une tribune libre sur l'immigration.

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Suède. Le dirigeant du parti patriotique les Démocrates suédois Jimmie Åkesson a écrit au sein du quotidien Aftonbladet une tribune libre au sein de laquelle il salue la position du parti de centre-droit les Modérés en faveur d’une réduction de l’immigration, tout en mettant en avant le manque d’ambition d’une telle mesure. 

Åkesson désire que l’accueil de migrants soit réduit à zéro tant que la situation posée par l’immigration reste problématique en Suède. De plus, il estime que les clandestins doivent être poussés à quitter le pays.

Manifestation de Frères d'Italie à Rome le 9 septembre 2019 contre le nouveau gouvernement.

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Italie.

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"Au nom du peuple souverain. Tous sur la place Montecitorio avec Giorgia Meloni. Le lundi 9 septembre à 10H30."

"Conte-bis."

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Italie. Revue de presse.

La formation du nouveau gouvernement M5S-PD fait les gros titres des médias transalpins. La presse revient longuement sur la composition de la nouvelle équipe et des profils des nouveaux Ministres. Les observateurs évoquent notamment une volonté du nouvel exécutif de « reconstruire le lien » avec l’UE et de marquer une discontinuité avec le gouvernement précédent : « Coup d’envoi au Conte-bis, voici l’équipe » (Corriere della Sera), « Fusion froide » - ‘’Tensions jusqu’à la fin entre PD et le M5S pour le choix des ministres’’ (La Repubblica), « Conte-bis, pari sur l’Europe » - ‘’Gentiloni probable adjoint de von der Leyen’’ (La Stampa), « Coup d’envoi au Conte-bis, objectif Europe » (Sole 24 Ore), « Conte-bis face au test de l’UE et du budget » (Il Messaggero).

Journaux télévisés : La formation du nouvel exécutif et le bras-de-fer entre B. Johnson et le parlement britannique font l’ouverture des JT, ce matin.

Réseaux sociaux Sur Twitter, outre l’habituel hashtag du jour #5settembre (5 septembre, sur des thèmes très variés), à signaler aussi #Giuramento (‘’serment’’ en référence au rendez-vous institutionnel prévu au Quirinal pour la nomination de G. Conte à la Présidence du Conseil).

EDITORIAL Corriere della Sera A. Polito « La force et la faiblesse d’une alliance » : « Le gouvernement Conte 2 dispose de moins de consensus populaire et de davantage de cohésion politique que le gouvernement Conte I. Les partis qui le composent ne représentent pas la majorité dans le pays. Toutefois, le gouvernement Conte II met ensemble deux partis qui ont des électorats plus proches et compatibles, comme l’ont montré les résultats de la consultation sur la plateforme Rousseau. Le Président du Conseil cesse de faire le notaire et peut enfin faire son travail, sans adjoints. La conséquence est un gouvernement sans leaders politiques : Salvini n’est plus là, Di Maio est amoindri, Zingaretti ne participe pas, Renzi continue à s’échauffer au bord du terrain. La nouvelle formation est donc moins forte mais aussi moins litigieuse. L’intention est celle de durer ».

ANALYSE Sole 24 Ore L. Palmerini « PIB, Nord et sécurité : le défi immédiat avec Salvini » : « Le gouvernement qui prêtera serment aujourd’hui au Quirinal, a en réalité un point unique de programme : l’opposition à Salvini. L’objectif est de contrer le leader léghiste sur les thèmes avec lesquels ce dernier a construit sa popularité. PIB, Nord et sécurité : c’est sur ces terrains que l’exécutif devra faire face. Il y a certains ministres en première ligne sur ce défi. Avant tout R. Gualtieri à l’Economie, qui par son expérience et sa provenance, représente une recette qui est l’antithèse de celle de la Ligue. Beaucoup dépendra de ce qu’il réussira à obtenir de la part de la nouvelle Commission européenne. Et puis il y a la mère de toutes les batailles : celle de la sécurité et de l’immigration. Le choix est tombé sur une technicienne, l’ancien préfet de Milan, Luciana Lamorgese. L’intention évidente est d’éliminer l’emphase politique à une thématique qui a été la scène du leader de la Ligue ».

ARTICLE La Repubblica T. Ciriaco et A. Cuzzocrea « Première dispute Conte-Di Maio sur le rôle de Fraccaro » : « Pendant 140 minutes L. Di Maio a menacé de faire précipiter l’Italie dans une nouvelle crise de gouvernement. Conte venait de lui expliquer qu’il ne pouvait pas accepter R. Fraccaro comme Secrétaire d’Etat à la Présidence du Conseil, quelqu’un qui est le protégé de l’association Casaleggio, la sentinelle choisie pour contrôler le groupe M5S à la Chambre. Conte préfèrerait travailler avec l’actuel secrétaire général au Palais Chigi, R. Chieppa. Mais Di Maio est catégorique ‘’c’est lui ou on met fin à tout’’. Une menace disproportionnée qui prouve le bras-de-fer pour leadership du M5S et son avenir. Cela est inacceptable pour Conte comme pour le PD. Entretemps Mattarella attend Conte au Quirinal. La dispute est sérieuse. La vérité est que le rejet de la part de Conte de Di Maio à la vice-présidence du Conseil est une blessure qui brule encore. Même la carte du compromis, Spadafora (un proche de Di Maio) n’est pas acceptée. A la fin, Conte se rend, mais il est furieux. Il a fait en sorte que Chieppa soit lui aussi Secrétaire d’Etat, délégué à plusieurs dossiers, les plus délicats, pour amoindrir le rôle de Fraccaro ».

ARTICLE La Repubblica S. Messina « Des gilets jaunes au Venezuela, la diplomatie sans filet de Di Maio » : « C’est le mauvais homme au mauvais endroit. Difficile de trouver un autre homme politique avec le même palmarès de gaffes, de faux pas et d’incidents diplomatiques dont peut se vanter le nouveau chef de la diplomatie. Une liste embarrassante qui sera pourtant insérée dans les dossiers préparatoires des Grands de ce monde avec lesquels Di Maio devra s’assoir à la même table pour négocier. Difficile d’évoquer un simple lapsus pour l’incident diplomatique de février dernier où lui et Di Battista se sont rendus dans un petit village français pour rencontrer Christophe Chalençon, le leader le plus extrémiste des gilets jaunes. C’est quand ce dernier a dit : ‘’nous sommes prêts au putsch et à la guerre civile’’ que Di Maio a dû comprendre qu’il avait fait un impair. Macron avait rappelé l’ambassadeur, un geste sans précédents depuis le début de la Deuxième Guerre mondiale, et Mattarella avait dû dissiper les nuages noirs de tempête entre les deux pays. A Bruxelles, à Paris et à Berlin (où sa nomination à la tête de la Farnesina a été accueillie par un silence significatif) Di Maio s’est fait connaitre pour avoir fait sauter la déclaration des 28 pays européens en soutien à Juan Guaidò comme président à intérim du Venezuela. Ce n’est donc pas rassurant de savoir que la politique étrangère italienne est confiée à celui qui a rompu avec Macron, mis en colère Trump et flirté avec les Chinois, les Russes et les Vénézuéliens. Il y a l’espoir sur le fait qu’il a déjà fait toutes les gaffes. Difficile de faire pire ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

L'AfD arrive première au total des voix des élections au Brandebourg et en Saxe.

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Allemagne. Brandebourg et Saxe ensemble. L'AfD arrive en première place, si les voix obtenues par les partis lors des élections au Brandebourg et en Saxe de ce 1 septembre 2019 sont totalisées  [scrutin proportionnel de listes] :

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AfD : patriotes

CDU : démocrates-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

BVB/TW : électeurs libres