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29/09/2018

Les Démocrates suédois appellent à la reconnaissance de Jérusalem en tant que capitale d’Israël.

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Suède. Les Démocrates suédois appellent à la reconnaissance de Jérusalem en tant que capitale d’Israël. Une motion en ce sens à été introduite au Parlement par un représentant du parti.

L'AfD donnée à 16 %.

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Allemagne. Un sondage donne l'AfD à 16 %.

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CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

Sonstige : autres

28/09/2018

"Italie : le gouvernement ouvre les vannes budgétaires."

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Italie. Le gouvernement ouvre les vannes budgétaires :

http://www.leparisien.fr/international/italie-le-gouverne...

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Le vice-Premier ministre du M5S Luigi Di Maio 

"Douze heures de négociation puis la capitulation du professeur Tria."

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Italie. Revue de presse.

Budget/gouvernement : Unes « Déficit plus élevé pendant trois ans » - ‘’Le gouvernement décide pour 2,4%, Tria (Indépendant) doit capituler’’ (Corriere della Sera), « Salvini et Di Maio l’emportent. Mattarella à Tria : ‘’tu ne dois pas démissionner’’ » (La Repubblica), « Budget, Salvini et Di Maio plient Tria » (La Stampa), « Budget, déficit à 2,4%, Tria reste » (Sole 24 Ore), « Déficit à 2,4%, Tria accepte » (Il Messaggero), « Plus de déficit pour le revenu et les retraites » (Il Mattino), « La capitulation de Tria » (Il Giornale).

EDITORIAL, M. Zatterin, Stampa, « Le danger de violer les règles » : « Pour « changer l’Italie », il a été nécessaire de déchirer les accords conclus entre le gouvernement Conte et ses partenaires européens et en particulier l’engagement de réduire le déficit en le stabilisant à 0,8%  du PIB pris il y a trois mois, et la possibilité offerte par la Commission il y a deux semaines, de passer à 1,6%. L’invitation à ne pas dépasser le seuil de 2%, point de non-retour pour les bonnes relations entre Rome et les autres capitales n’a pas été retenue. Après le décret Salvini, voici la manœuvre Di Maio : les deux vice-présidents du Conseil se sont partagé le « gâteau médiatique ». Ils ont isolé Tria : ils l’ont défié comme s’il s’agissait d’un de ces bureaucrates qu’ils détestent. Et ils ont même obligé le Quirinal à accepter ce qui a fini par apparaître comme un moindre mal. Difficile de croire que la Commission ne nous punira pas pour avoir violé ouvertement les règles, mais ce n’est pas cela que nous devons craindre. L’Italie ne peut pas se permettre une course contre la hausse des taux. Surtout ayant depuis vingt ans ou presque un PIB sous la moyenne européenne. La ‘’nouvelle Italie’’ est davantage seule et menacée. Ils diront que c’est ‘’le peuple qui l’a voulu’’ mais ce sera une maigre consolation si ça va mal. Et le peuple niera l’avoir voulu»

EDITORIAL, Repubblica, F. Manacorda, « Une gifle à l’Europe » : « Le défi à l’Europe est lancé, l’impact sur l’Italie et ses épargnants est une réalité. La protection que le ministre Tria avait réussi à mettre en place finit en morceaux. La moral suasion du Quirinal n’a pas servi à grand-chose. On nous expliquera maintenant que le « budget du peuple » pour utiliser la rhétorique qui plaît à Di Maio, est aussi la condamnation définitive de la dictature de ces techniciens ‘’politisés’’ qui selon l’imaginaire jaune-vert remplissent les couloirs des ministères. Le drapeau des 5 étoiles est plein de ces certitudes, reprises lors d’un direct facebook impressionnant de Di Maio qui porte la démocratie directe dans une nouvelle dimension. Mais qui paiera l’addition ? ‘’Nous avons montré que l’argent est là’’ crie-t-il, oui mais l’argent est dans les mains de qui doit acheter notre dette publique et depuis hier il est plus à trouver. L’addition du spread qui court, nous la paierons nous. »

ANALYSE Sole 24 Ore D. Pesole « Il est légitime d’augmenter le déficit mais uniquement pour la croissance » : « On serait tenté de se demander si tout cela servira à l’Italie. Le problème ne viendra pas de Bruxelles, même si la demande d’une réécriture du budget ne serait pas un bon signal. C’est surtout la réaction des marchés qu’il faudra considérer. La condition pour mériter la confiance des marchés et de Bruxelles est une coupe des dépenses effective, structurelle et d’une taille pouvant financer de manière permanente la réduction du coin fiscal. Il faudrait alors une véritable ‘’spending review’’ ».

ARTICLE, Repubblica, A. D’Argenio, « Et Bruxelles prépare le rejet de la loi de finances » : « Le 16 octobre, Dombrovskis et Moscovici signeront la lettre qu’ils ne s’attendaient pas à signer, à quelques mois de la fin de leur mandat : ils intimeront au gouvernement Conte de modifier la loi de finances en deux semaines, ou ils seront contraints de la rejeter. Et à Bruxelles, on explique que le parallèle avec la France de Macron, utilisé par la Ligue et le M5S contre Tria, ne tient pas la route : les 2,8% annoncés par Paris comprennent une réduction structurelle du déficit de 0,3%. S’ils continuent ainsi, Salvini et Di Maio pourront se targuer d’être le premier gouvernement européen depuis la naissance de l’euro avec une loi de finances rejetée préventivement et qui finit sous procédure avec un déficit sous les 3%. Avec ses meilleures salutations aux marchés.»

COULISSES, Repubblica, T. Ciriaco-C. Lopapa, « Le Quirinal stoppe la démission de Tria, et le ministre accepte : ‘’je reste par esprit patriotique’’» : «  L’otage déclaré du chantage politique de Di Maio ? Giovanni Tria. Le Quirinal a essayé de favoriser un accord à 2%. Il craint maintenant que le déficit au-delà de ce seuil serve uniquement à payer le spread. »

EDITORIAL, Corriere della Sera P. Mieli « Un parti à deux têtes » : « Le manque d’une autre majorité politique au Parlement offre à Salvini l’opportunité de bouger de manière autonome, en proposant des objectifs atteignables mais sans dépenses excessives. Cela lui offre par ailleurs un consensus virtuel (celui des sondages). Vice-versa, le M5S se voit contraint d’avancer des requêtes économiques de plus en plus coûteuses et de s’opposer au parti des ‘’comptes en règle’’ dont l’étoile polaire est G. Tria. Il est clair qu’en cas de crise politique, le parti des deux coalitions (centre droit et 5 Etoiles), la Ligue aura une position avantageuse »

COULISSES Corriere della Sera E. Marro « Douze heures de négociation puis la capitulation du professeur Tria » : « C’est l’axe qui s’est imposé, à la fin. Tandis qu’au Palais Chigi Conte et Tria examinaient des différentes hypothèses, les déclarations publiques des deux vice-présidents du Conseil, Di Maio-Salvini, arrivaient sur un dépassement du seuil des 2%. Le conseil des ministres a commencé à 21 heures. Tria, le ‘’ministre technicien’’, s’est trouvé dans l’étau des deux poids lourds politiques du gouvernement : Di Maio et Salvini. On lui a pratiquement imposé de jouer le rôle de notaire. Par ailleurs, Di Maio avait défini Conte, le Président du Conseil, de simple ‘’exécutant’’. Depuis hier, le budget est devenu une affaire politique ». 

Déplacement de M. Salvini à Tunis : ARTICLE Il Messaggero C. Mangani « Salvini fait pression sur Tunis sur les rapatriements : « La prochaine étape sera le Niger. Pour l’instant, le ministre de l’Intérieur n’arrive à obtenir qu’une simple promesse de la part de la Tunisie au sujet des rapatriements et des expulsions ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

La CDU et le CSU sont les partis préférés des personnes issues de l’immigration.

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Allemagne. Une étude montre que la CDU et le CSU sont désormais les partis préférés des personnes issues de l’immigration, alors qu’en 2016 ces personnes se tournaient avant tout vers les partis de gauche.

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CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

die Linke : post-communistes

AfD : patriotes

FDP : libéraux

Andere : autres

Un autre sondage donne l'AfD à 18 %.

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Allemagne. Un sondage GMS donne l'AfD à 18 %.

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CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

Sonstige : autres

27/09/2018

Marcello Foa nommé à la tête de la RAI.

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Italie. Marcello Foa est nommé à la tête de la RAI : 

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2018/09/26/97002-2018092...

"Un clash avec l’UE s’annonce."

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Italie. Revue de presse.

Budget/gouvernement : Unes « Budget, le défi à Tria (Indépendant) sur le déficit » - Le M5S fait pression pour arriver à 2,4%. Tria devant un carrefour’’ (Corriere della Sera), « Tria assiégé. Di Maio : ‘’je veux un déficit à 2,4%, que les technocrates s’en aillent’’ » (La Repubblica), « Budget, pas d’entente. Tria en doute » (La Stampa), « Déficit, Tria assiégé » (Sole 24 Ore), « M5S-Ligue d’accord sur le 2,4%. Tria ‘’je garderai les comptes en ordre’’ » (Il Messaggero, Il Mattino).

EDITORIAL, La Stampa, M. Sorgi, « Les vérités qui dérangent sur les comptes » : « Un accord sur la loi de finances devrait être trouvé, malgré les scénettes tragi-comiques. D’abord, Tria a dit une vérité dont Salvini et Di Maio devront tenir compte : la question n’est pas d’autoriser une ou deux ou trois décimales de plus à un déficit fixé initialement à 0,9% qui pourrait maintenant doubler, voire plus, se rapprochant des 2% et risquant d’être hors contrôle. Mais, dans ce cas, les promesses électorales de Ligue et Cinq étoiles (flat tax, quota 100 pour les retraites et réforme de la loi Fornero, revenu de citoyenneté) ne seraient pas réalisées. Il s’agit maintenant de comprendre si l’accord entre les deux vice-présidents du Conseil est solide, avec Di Maio qui menace de tout faire sauter et Salvini, c’est surprenant, qui utilise un ton plus conciliant et qui dit être prêt à lutter avec lui jusqu’à la fin. Le changement est assez incompréhensible. La pleine solidarité de Salvini à Di Maio trouve, on le sait, une résistance chez son bras-droit Giorgetti qui a déjà protesté pour la gestion confuse et le retard inadmissible du décret sur Gênes de Conte et Toninelli. Leur rapport fait penser à celui de Gianni Letta avec Silvio Berlusconi : il était le seul à pouvoir le contredire librement, sachant qu’à la fin il devait s’adapter à ses décisions. Entre Di Maio et Giorgetti, nous verrons qui suivra Salvini. »

ARTICLE Corriere della Sera F. Fubini « Un clash avec l’UE s’annonce » : « La Ligue accepte (pour le moment) la vision de la réalité du M5S d’une rupture, après des années de contrôle graduel des comptes publics. Cela était peut-être inévitable car les leaders du M5S ne voient devant eux que le fantôme de la défaite aux élections européennes et la fin de leurs carrières. Hier lorsque s’est diffusée la nouvelle d’un accord qui pourrait encore plus alourdir la dette publique, les marchés ont réagi brusquement. En 20 minutes, les bons du Trésor se sont écroulés et les taux d’intérêts sont montés en flèche. La Commission serait disposée à discuter sur un déficit un peu en dessous de 2 %. Mais elle n’aura devant elle que la voie, inévitable, du rejet de la loi de finances en cas d’objectif d’un déficit à hauteur de 2,4% du PIB. Outre le déficit, il y a aussi la méthode avec laquelle a été écrit le budget, en insultant et en menaçant les experts du ministère de l’Economie. Cela rend le déclassement de la dette italienne pratiquement certain. L’Italie, les yeux fermés, risque de retomber dans les sables mouvants qu’elle connaît trop bien ».

ARTICLE, T. Ciriaco-C. Lopapa, Repubblica, « Di Maio : déficit à 2,4% ou le ministre Tria s’en ira, mais la médiation sur 2% est en cours » :« « Tria, dans tous les cas, veut livrer bataille et ne pas signer un document qui risquerait de faire sauter les comptes du gouvernement. Conte atterrit depuis New York sur ce champ de mines. Pour le M5S, si l’Economie ne va pas au-delà de 2,4 ou 2,5% de deficit, son parti ne votera pas la loi de finances. C’est la surprise au quartier général légiste. La Ligue pense que ‘’le seul qui pourrait prendre la place de Tria est Giorgetti’’. Le ministre de l’Economie lui reste dans la tranchée et n’exclut plus rien. »

ARTICLE Sole 24 Ore B. Romano « L’UE : ‘’une entente uniquement si la dette et le déficit structurel baissent’’ » : « Dans le passé récent, l’exécutif communautaire a trouvé des compromis avec l’Italie. Le problème est qu’à quelques mois des prochaines élections européennes, elle ne voudra pas se montrer trop accommodante avec Rome par crainte de renforcer indirectement les partis les plus extrémistes en Europe du Nord »

ENTRETIEN de Davide Casaleggio, Président de Casaleggio et partenaires gérant la plateforme ‘’Rousseau’’ du M5S, Corriere della Sera « Il faut investir pour la croissance pour ne pas disparaître » : « ‘’Le revenu citoyen est urgent et il ne s’agit pas d’assistanat. Le déficit ? Je suis un entrepreneur et je sais qu’il y a des moments où il faut investir pour ne pas disparaitre. Je pense que l’Italie se trouve dans cette situation. Il est important de comprendre ce qui se passera et prendre des mesures de prévention et de développement. Les divergences entre le M5S et la Ligue ? Il y a un contrat de gouvernement auquel les deux sont liés. Je suis sûr qu’ils le suivront’’ ». 

ARTICLE Sole 24 Ore R. Barlaam « Conte à l’Iran : l’Italie aussi veut sauver l’accord » : « Le Président du Conseil italien G. Conte a prononcé son premier discours à la 73e Assemblée générale des Nations Unies. A cette occasion, il a eu deux bilatérales avec Rohani et Al-Sissi. L’Iran est un marché important pour les entreprises italiennes. L’Italie a donc réaffirmé les relations commerciales avec Téhéran. Rome soutient l’accord sur le nucléaire et croit dans la voie du dialogue. Sur ce point, l’Italie est alignée avec l’Europe. Sur le dossier Libye, Conte a obtenu le soutien de l’Egypte d’al-Sissi, un acteur influent dans la région et indispensable. La proposition italienne, soutenue par Le Caire, se heurte en quelque sorte avec la ligne française qui, depuis le temps de Kadhafi, joue un match solitaire, se défiant de l’Europe et des autres partenaires, pour penser aux intérêts économiques de ses entreprises pétrolières, d’infrastructures et de défense’’ ».

ARTICLE, La Repubblica, A. Zampaglione : « Conte : ‘’ L’Italie laissée seule sur les migrants, l’ONU doit être proche des personnes » : « ‘’ Depuis des années l’Italie, souvent seule, a évité la mort de dizaines de milliers de personnes en Méditerranée ‘’ a rappelé le président du Conseil Giuseppe Conte, en participant pour la première fois à l’Assemblée Générale de l’ONU à New York. La migration est l’un des thèmes les plus importants de son premier discours (en italien) : d’un côté il essaye d’écarter tout soupçon de la communauté internationale sur le tournant du gouvernement M5S-Ligue et de l’autre il revendique les mérites de l’action italienne. Pour ce qui concerne les flux migratoires, il souligne l’exigence de passer de la logique de l’assistanat à une perspective de responsabilité et de collaboration, comme celle que l’Italie est en train de promouvoir en Afrique. Un engagement qui contraste avec les accusations du Haut- Commissaire pour les droits de l’homme de l’ONU, Michelle Bachelet, sur les non-conformités italiennes présumées sur les migrants. Même le ministre des Affaires Etrangères, Enzo Moavero Milanesi, a affirmé hier, à New York, que ces accusations sont infondées ».

ARTICLE, La Stampa, C. Bertini « Un manifeste pour refonder l’UE, le front contre les souverainistes est né » - « La Stampa publie en avant-première l’appel signé par Renzi et d’autres leaders progressistes à huit mois du vote européen : ‘’L’Union est suffoquée par les populistes, il est temps de la relancer’’ ». /APPEL, Stampa, (texte complet sur le site Internet du jounal) C. Castaner, M. Renzi, J. Muscat, A. Rivera, G. Verhostadt, O. Chastel, D. Ciolos et A. Pechtold, « En réformant les Traités, nous l’emporterons sur des Salvini et autres Orban : « A huit mois des élections européennes, nous lançons cet appel : nous proposons de refonder l’Europe pour finalement répondre aux attentes des citoyens et pour rejoindre les promesses des pères fondateurs. Il ne s’agit pas seulement de dépasser, une fois pour toutes, les divisions qui ont porté à l’impasse actuelle ; il s’agit de répéter avec force que tous les Orban, Le Pen, Salvini d’Europe ne savent rien faire d’autre qu’incriminer l’Union, sans se mettre d’accord sur une réponse unique. Notre projet de refondation est clair. Nous revendiquons les valeurs fondatrices de paix, liberté, prospérité et solidarité. Huit mois, c’est le délai que nous nous donnons pour le réveil de l’Europe ».

ENTRETIEN de Marcello FOA, président de la RAI, Il Messaggero « Ce sera une RAI peu politisée » : « ‘’Ce sera une RAI peu politisée et très professionnelle. Maintenant, il faut de la méritocratie. Je ne regarderai pas l’appartenance politique des journalistes. Le vrai défi de l’entreprise est de récupérer le retard sur le web. Dans d’autres pays, par exemple en France, quand tu cherches une information, c’est la télévision publique qui te la donne. Ici en Italie, avec la Rai, ce n’est pas le cas’’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Matteo Salvini à Tunis.

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Italie et Tunisie. Le ministre de l’Intérieur italien Matteo Salvini rencontre ce 27 septembre 2018 à Tunis son homologue tunisien afin de développer une collaboration maximale entre les deux pays dans le domaine de l’immigration, de la sécurité, de la lutte contre le terrorisme et du développement économique.

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Matteo Salvini et le ministre tunisien de l'Intérieur

26/09/2018

Le chef de file des élus de la CDU au sein du Parlement de Saxe n’exclut pas une coalition avec l’AfD.

Allemagne. Saxe. Le nouveau chef de file des élus de la CDU au sein du Parlement de Saxe Christian Hartmann n’exclut pas une coalition avec l’AfD à l’issue des élections pour le Parlement de Saxe de septembre 2019.

Erlangen : un élu expulsé du groupe CSU car favorable à une coalition avec l'AfD.

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Allemagne. Bavière. Erlangen. Le groupe des élus de la CSU au sein du Conseil municipal a décidé d’expulser le conseiller municipal Stefan Rohmer car celui-ci a proposé de réfléchir à la formation d’une coalition CDU-AfD au niveau de la Bavière, à l'issue des élections du 14 octobre 2018 pour le Parlement de Bavière.

Bavière : la CSU donnée à 34 % et l'AfD à 14 %.

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Allemagne. Bavière. Un sondage INSA en vue des élections du 14 octobre 2018 pour le Parlement de Bavière donne la CSU à 34 % et l'AfD à 14 %.

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CSU : sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

Freie Wähler : électeurs libres

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

AfD : patriotes

Sonstige : autres

Bientôt les 10 ans du décès de Jörg Haider.

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Autriche. TVLibertés (France) prépare un reportage à l'occasion des dix ans du décès de Jörg Haider, en se basant sur l'ouvrage que j'ai réalisé et qui a été publié en 2012 Jörg Haider, le phénix. Le livre est toujours disponible.

Jörg Haider, le phénix.jpg

(https://editions-cimes.fr/home/17-jorg-haider-le-phenix-l...)

(https://www.amazon.fr/J%C3%B6rg-Haider-Ph%C3%A9nix-politi...)

"Di Maio menace : sans le revenu citoyen je ne voterai pas la loi de finances."

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Italie. Revue de presse.

Gênes/gouvernement : Unes « Gênes, tension sur le décret » - ‘’Le Palais Chigi rassure, le Trésor prend son temps’’ (Corriere della Sera), « Gênes, le scandale du décret, duel final M5S-Trésor » (La Repubblica), « Stop au décret sur le pont, M5S contre le Trésor sur les couvertures » (La Stampa), « Gênes, bataille sur le pont, les fonds débloqués » (Sole 24 Ore), « Le pont sans fonds, chaos sur le décret » (Il Messaggero), « Pont et revenu de citoyenneté, la chasse aux couvertures » (Il Mattino).

ARTICLE La Stampa A. Barbera « Le décret pour Gênes enlisé, la colère de Conte et de Di Maio » : « Certaines indiscrétions du ministère de l’Economie parlent d’un texte dans lequel les chiffres relatifs à la couverture budgétaire ont été laissés en blanc. L’irritation des 5 Etoiles fait suite à la fuite des informations dans la presse. A la fin, le Palais Chigi a trouvé « une solution » en supprimant du texte toutes les parties ne concernant pas directement le pont ».

ARTICLE Corriere della Sera A. Trocino « Di Maio menace : sans le revenu citoyen je ne voterai pas la loi de finances » : « La tension reste élevée sur le budget car Di Maio prévient ‘’il ne faut pas parler uniquement de déficit mais penser à la croissance’’. La tentation des 5 Etoiles est de dépasser le seuil de déficit imposé par le ministre de l’Economie Tria. Alors que même le ministre des Affaires européennes Savona explique qu’une comparaison avec la France est déplacée « notre point faible est la dette publique ». Pourtant Di Maio annonce sur le plateau télévisé de Porta a Porta ‘’à la mi-mars, les centres pour l’emploi seront lancés et le revenu citoyen sera versé. Nous abolirons la pauvreté’’ ».

ARTICLE, La Repubblica, A. Ginori : « Aquarius, la France nie le port. Mais Macron : crise à cause de l’Italie » : « La nervosité est manifeste à l’Elysée, en ce jour où les collaborateurs de Macron sont en train d’organiser une rencontre pour parler de l’engagement de la France en Europe. L’attention est capturée pour la énième fois par l’Aquarius, navire humanitaire de SOS Méditerranée et Médecins sans frontières (MSF), auquel le président français a nié le port de Marseille et a souligné que le navire devait accoster au port ‘’ le plus sûr ‘’. Encore une fois Paris a coordonné une task force de pays disposés à accueillir les réfugiés (France, Allemagne, Espagne et Portugal). L’Aquarius a donc accosté à Malte. Ces dernières heures, Paris a contacté l’Italie pour essayer de trouver une solution aussi avec l’Italie pour la relocalisation des migrants, mais Toutes les hypothèses ont été bloquées par Rome. L’Elysée a déclaré : ‘’ Monsieur Salvini ne peut pas toujours dire non. L’Italie s’est plainte pendant des années d’avoir été laissée seule, mais maintenant elle refuse la proposition du mécanisme de relocalisation et viole les lois humanitaires de la mer ‘’ ».

ARTICLE Corriere della Sera S. Montefiori « Macron accuse, ‘’Migrants, crise entre l’Europe et l’Italie’’. Conte : ‘’il n’est pas l’UE’’ » : « Les propos du président français E. Macron devant les journalistes de New York après l’AGNU ont représenté le nouvel épisode avec Rome qui dure depuis des mois et qui ne semble pas diminuer. Toujours depuis New York, G. Conte réplique ‘’il parle pour la France, pas pour l’UE’’. Sur l’Aquarius, la ‘’solution européenne’’ souhaitée par la France a enfin été trouvée et prévoit que ses migrants soient relocalisés dans 4 pays : France, Allemagne, Portugal et Espagne ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

"Nos appartements pour nos familles du Tyrol du Sud !"

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Italie. Tyrol du Sud / Haut-Adige.

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"Nos appartements pour nos familles du Tyrol du Sud ! Élections pour le Parlement du Land le 21 octobre 2018."

Une délégation autrichienne à l'ONU.

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Autriche et États-Unis. Le chancelier social-chrétien Sebastian Kurz, le président de la République Alexander Van der Bellen et le ministre (désigné par le FPÖ en tant que personnalité indépendante) des Affaires étrangères Karin Kneissel, ont rencontré, ce 25 septembre 2018 à New-York, le secrétaire général des Nations unies António Guterres.

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Alexander Van der Bellen, Karin Kneissel, António Guterres, Sebastian Kurz

Le centre-droit et les Démocrates suédois votent la démission du Premier ministre.

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Suède. La coalition de centre-droit et les Démocrates suédois ont voté la démission du Premier ministre social-démocrate.

Quatre députés européens quittent le LKR.

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Allemagne. Les députés européens Hans-Olaf Henkel, Bernd Kölmel, Ulrike Trebesius et Joachim Starbatty ont annoncé leur départ du LKR. Bernd Lucke, ancien président de l’AfD, reste par conséquent le seul député européen du parti.

[LKR est une scisson de l’AfD]

Défaite d’un proche d’Angela Merkel lors de l’élection du chef de file des députés CDU/CSU.

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Allemagne. Le président du groupe des élus de la CDU/CSU à la Chambre des députés Volker Kauder a été vaincu par Ralph Brinkhaus, qui lui succède à ce poste. Brinkhaus a obtenu 125 voix et Kauder 112 voix. 2 députés se sont abstenus. Kauder est un proche de Merkel. Le dirigeant de la CSU Horst Seehofer soutenait Kauder :

http://www.lefigaro.fr/international/2018/09/25/01003-201...

"La sécurité pour nos femmes et nos filles !"

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Allemagne. Affiche de l'AfD.

Hesse :

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"Combattre la criminalité ! La sécurité pour nos femmes et nos filles !"

Bavière :

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"Combattre la criminalité ! La sécurité pour nos femmes et nos filles !"

25/09/2018

"Migrants, la ligne dure de Salvini."

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Italie. Revue de presse.

Migrants : Unes « Sécurité, l’examen du Quirinal » (Corriere della Sera), « Migrants, la ligne dure de Salvini, l’Europe et les évêques inquiets » (La Repubblica), « L’étau se resserre sur les asiles, davantage d’expulsions » ‘’La sécurité selon Salvini’’ (La Stampa), « Retouches au décret sur les migrants » - ‘’Dernières négociations pour éviter les critiques du Quirinal’’ (Il Messaggero).

ENTRETIEN d’Alfonso Bonafede, ministre de la Justice, Corriere della Sera « Le décret maintenant est équilibré. J’ai voulu éviter les expulsions automatiques » : « ‘’Il n’y a pas de bras-de-fer entre moi et mon collègue Salvini. Il n’y a eu qu’une discussion gouvernementale normale. Nous avons introduit la suspension du processus pour l’asile politique après une condamnation. J’ai voulu éviter les expulsions immédiates. Faire condamner les responsables signifie s’assurer de la présence des accusés sur le territoire italien’’ ».

COMMENTAIRE, La Repubblica, C. Bonini : « Nier les droits en augmentant les clandestins » : « Le ministre de l’Intérieur Matteo Salvini a créé un décret sécurité qui fait d’un manifeste idéologique la règle. Pour faire adopter ce décret, il a dû vider de toute complexité un événement capital, aux implications géopolitiques continentales, tels que les flux migratoires, en présentant une urgence qui n’existe pas (les débarquements) comme une menace pour la sécurité nationale, une menace qui puisse lui permettre d’adopter une législation urgente en étouffant tout débat parlementaire. Le ministre joue, en s’appuyant sur l’analphabétisme et la grossièreté civile qui lui sont propres, avec les principes fondamentaux des droits de l’homme tels que le droit d’asile, la présomption d’innocence, la protection humanitaire, la citoyenneté et il a transformé tous ces droits en « attributs » pour les  hommes ‘’ à la peau noire ‘’ et donc, par conséquent, révocables. Il n’est pas difficile de parier que ce décret, sous cette forme, passera difficilement l’examen du Quirinal ainsi que de la Cour Constitutionnelle ».

Budget/Italie-France : Unes : « La France hausse le déficit, Di Maio part à l’attaque » : ‘’Le vice-président du Conseil : nous en ferons autant’’ (Il Mattino), « Moins d’impôts, plus de dette, Di Maio : faisons comme Macron’’ » (Corriere della Sera, Il Messaggero), « Une paix fiscale par décret » (Sole 24 Ore).

ANALYSE Corriere della Sera E. Marro « Dette et danger Spread : Rome peut-elle se permettre de suivre Paris ? » : « Le ministre Tria avait déjà répondu de manière négative à la possibilité d’augmenter le déficit. Car si ce dernier augmente, la dette augmentera aussi. Les marchés demanderont alors des intérêts plus élevés selon la perception du risque par les agences. La différence entre nous et nos cousins transalpins est là : la France bénéficie d’une notation élevée (Aa2 pour Moody’s), l’Italie non (Baa2). Il s’agit de six marches en-dessous de la France. C’est peut-être trop, mais c’est ainsi. Par ailleurs, le spread entre la France et l’Allemagne s’élève à 32 points. Celui entre l’Italie et l’Allemagne à 243 points ».

ARTICLE Corriere della Sera A. Ducci « En France un déficit à 2,8%. Di Maio veut en faire autant » : « La décision de Macron offre à Di Maio un rempart pour la stratégie des jours à venir, quand se posera la question de savoir si on décidera garder le déficit à hauteur de 1,6% ou on l’augmentera en s’approchant des 2%. Le ministre du développement économique Di Maio évoque un ‘’budget du peuple’’, qui ‘’aide les derniers et fait la guerre aux puissants’’ ».

ARTICLE Sole 24 Ore R. Sorrentino et M. Perrone « France, déficit à hauteur de 2,8% et 19 milliards de dégrèvement fiscal aux entreprises » : « L’annonce de Paris a immédiatement été reprise par le vice-président du Conseil Di Maio ‘’nous sommes un pays souverain comme la France. L’argent est là et nous pouvons enfin les dépenser en faveur des citoyens. En Italie comme en France’’. Bref, les dogmes européens peuvent être surmontés. Toutefois, les 5 Etoiles ne parlent pas des différences avec nos cousins transalpins : tout d’abord les dimensions de la dette publique par rapport au PIB. Ce n’est pas la première fois que le M5S salue la politique économique du président français : il l’avait fait il y a dix jours, pour le revenu universel d’activité. Une harmonie qui pourrait être utile en vue du positionnement en Europe après les élections de 2019 ».

ARTICLE Sole 24 Ore L. Palmerini « Les nœuds sur la table du Quirinal » : « Le choix de Macron de porter la France à un déficit à hauteur de 2,8% a donné un argumentaire politique en plus aux deux partis de majorité pour tenter l’affront au ministre de l’Economie Tria. Surmonter les colonnes d’Hercule est devenu non seulement une nécessité en terme de ressources mais un slogan politique contre la ‘’technocratie’’ qui nie les promesses sur lesquelles Salvini et Di Maio ont remporté les élections. Et qui pousse Tria vers des négociations plus tendues avec l’Europe ».

ARTICLE, Il Messaggero, L. Cifoni : « Macron, réduction fiscale et déficit à 2,8 %. Di Maio : ‘’ Il faut le copier ‘’ » : « La France réduit les impôts de presque 25 milliards et hausse le déficit 2018 à 2,8 %. Luigi Di Maio demande tout de suite la même flexibilité. Mais il existe des différences entre les deux économies, notamment la dette publique. En Italie, la dette dépasse les 130 % alors que la dette publique française n’atteint pas 100 %. Le rapport dette/PIB en France pour 2019 sera de 98,6 % pendant que le rapport déficit/PIB est de 1,9 %. Par ailleurs, il faut souligner que les agences de notations ont davantage confiance dans l’économie française, ce qui se traduit notamment par un spread très bas (32 points pour la France, alors qu’il est de presque 300 points pour l’Italie) ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

24/09/2018

L'UKIP désire représenter les gens ordinaires.

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Royaume-Uni. L’UKIP a célébré ce samedi 22 et ce dimanche 23 septembre 2018 son 25ème anniversaire à Birmingham. Le dirigeant de l’UKIP Gerard Batten a déclaré qu’il désire voir son parti être populiste dans le vrai sens du terme, c’est-à-dire représenter les gens ordinaires. Il a dénoncé le fait que le Premier ministre conservateur britannique et l’establishment n’ont pas, selon lui, l’intention d’implémenter complètement le Brexit.

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"Gerard Batten, dirigeant du parti"

Élections régionales en Russie.

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Russie. Lors de l’élection directe des dirigeants de régions qui s'est déroulée en septembre 2018, le parti Russie Unie, qui gouverne le pays, a emporté la majorité des postes. Cependant, dans la région de Khabarovsk (Extrême orient) et dans celle de Vladimir, les candidats du parti ultranationaliste Parti libéral-démocrate de Russie de Vladimir Jirinovski ont gagné. 

(Un scrutin doit encore se dérouler dans deux régions, une au sein de laquelle le résultat a été annulé et l’autre au sein de laquelle un candidat s’est désisté).

Les trois axes fondamentaux de la campagne de l’ADR pour les élections législatives de 2018.

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Luxembourg. Les trois axes fondamentaux de la campagne de l’ADR pour les élections législatives du 14 octobre 2018 sont : la croissance (L’ADR estime que parmi les grandes entreprises, seules celles amenant un plus au pays doivent être autorisées à s’implanter.), le logement et la langue luxembourgeoise.

Le Conseil des ministres adopte le décret Salvini sur la sécurité et l'immigration.

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Italie. Le Conseil des ministres a adopté ce 24 septembre 2018 un décret-loi instaurant le tour de vis sur la sécurité et contre l'immigration prôné par le ministre de l'Intérieur Matteo Salvini (Ligue) :

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/09/24/97001-201809...

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"Le 24 septembre, le décret Salvini sur la sécurité et l'immigration a été adopté. De la parole aux faits. D'abord les Italiens."