20/05/2019
Dominik Nepp est désigné président du FPÖ de Vienne.
Autriche. Vienne. Le vice-maire et vice-gouverneur FPÖ de la municipalité/de l’État de Vienne Dominik Nepp est désigné, en remplacement de Heinz-Christian Strache, président du FPÖ de Vienne.
Dominik Nepp
23:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
La présidente du SPÖ désire forcer le chancelier Kurz à la démission.
Autriche. La dirigeante du parti social-démocrate SPÖ Pamela Rendi-Wagner désire forcer le chancelier social-chrétien (ÖVP) Sebastian Kurz à démissionner. Elle souhaite qu’un cabinet d’experts forme le gouvernement jusqu’aux législatives de septembre 2019.
Pamela Rendi-Wagner
20:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les ministres FPÖ quitteront le gouvernement.
Autriche. Un porte-parole du FPÖ a annoncé, ce lundi soir, à l’agence de presse APA que les ministres FPÖ quitteront le gouvernement.
20:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
Kurz demandera la démission de Kickl.
Autriche. Le chancelier social-chrétien ÖVP Sebastian Kurz a annoncé qu’il demandera au président de la République le départ du ministre de l’Intérieur FPÖ Herbert Kickl, qui n’est pourtant pas impliqué dans l’affaire de la vidéo.
Le FPÖ ayant menacé dans ce cas de quitter le gouvernement, Kurz propose de faire appel à des experts et hauts-fonctionnaires afin d’occuper, jusqu’aux législatives de septembre 2019, les postes gouvernementaux vacants.
19:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Sea Watch, le procureur fait débarquer les migrants. Salvini : je dénonce celui qui a ouvert les ports."
Italie. Revue de presse.
Les frictions entre la Ligue et le M5S à une semaine des élections européennes font les gros titres des médias transalpins : « Migrants : bras-de-fer Salvini-magistrats » - ‘’Le Parquet décide le débarquement du navire Sea Watch’’ (Corriere della Sera), « SOS, gouvernement à la dérive » - ‘’Le ministre Salvini attaque le M5S et les magistrats pour le débarquement des migrants’’ (La Repubblica), « Giorgetti accuse le M5S de faire opposition à la Ligue » - ‘’Entretien du Secrétaire d’Etat déplorant l’enlisement de l’Exécutif depuis une vingtaine de jours’’ (La Stampa), « Migrants, affrontement Salvini-magistrats » - ‘’La sécurité divise le gouvernement’’ (Il Messaggero, Il Mattino), « Revers pour Salvini, les migrants débarquent » - ‘’Le M5S soupçonné par la Ligue’’ (Il Giornale), « Salvini démenti en direct par les juges » - ‘’Le chef léguiste perd la tête : ‘’je porterai plainte contre eux’’ ’’ (Fatto Quotidiano).
Journaux télévisés : Les journaux télévisés se focalisent sur le débarquement des migrants du navire Sea Watch à Lampedusa, avec les réactions des partis de majorité et d’opposition.
RETROSCENA (coulisses) Corriere della Sera F. Sarzanini « La colère du ministre qui voulait résister jusqu’aux élections européennes » : « La stratégie électorale avait été établie depuis longtemps : garder les migrants à bord du Sea Watch le plus possible en vue des élections. Or, hier matin, le Parquet d’Agrigento est intervenu. Du coup, M. Salvini a décidé d’aller à l’attaque, ouvrant un conflit institutionnel avec la magistrature qui risque d’impliquer d’autres pouvoirs de l’Etat et défiant l’allié de gouvernement avec qui les rapports sont tendus comme jamais. Salvini se défoule ‘’Il y a un silence assourdissant de la part de Conte et de Di Maio, alors que d’autres fois ils s’étaient prodigués pour trouver une solution’’. C’est ce qui suffit à faire comprendre que ce qui est en train de se passer sera exploité justement en vue des élections de dimanche prochain. Raison pour laquelle Salvini défie à nouveau les alliés en demandant l’adoption du ‘’décret-sécurité bis’’ en Conseil des ministres ‘’afin de renforcer les instruments du gouvernement pour lutter contre les passeurs’’. Or, Salvini est bien conscient que sa stratégie électorale contre les migrants est devenue une arme émoussée ».
ARTICLE Fatto Quotidiano A. Mantovani et A. Massari « Le magistrat fait débarquer les migrants, le chef de la Ligue démenti à la télévision » : « Le roi est nu et il le découvre en direct télévisé lors de l’émission ‘’Non è l’Arena’’ sur La7. Démenti, Salvini réagit plutôt mal : ‘’je suis en train de le lire avec vous. Ce magistrat est le même qui avait ouvert une enquête contre moi’’. Pour la première fois depuis que Salvini prétend de fermer les ports, un procureur prend l’initiative et débloque une situation qui commençait à devenir difficile : bloqués au large, certains migrants avaient même menacé de se jeter à l’eau. D’où la colère du leader de la Ligue et le bras-de-fer au sein de la majorité ‘’jaune-verte’’. Le ministre de l’Intérieur Salvini s’en est pris contre D. Toninelli, le ministre des Transports du M5S ‘’Si Toninelli veut rouvrir les ports, qu’il l’explique aux Italiens’’. Pour sa part, L. Di Maio a voulu rappeler ‘’la magistrature est indépendante’’. La situation a éclairci un point : en réalité, le ministère de l’Intérieur n’a pas de pouvoir sur les ports ».
ARTICLE, La Stampa, Fabio Albanese : « Sea Watch, le procureur fait débarquer les migrants. Salvini : je dénonce celui qui a ouvert les ports. » : « Le parquet d’Agrigente a ordonné la saisie du bateau de l’ONG Sea Watch 3, et a fait débarquer les 47 migrants à Lampedusa hier soir. Ceci a provoqué l’ire du premier ministre Matteo Salvini : « la défense des frontières doit être une décision politique, expression de la volonté populaire, ou celle des magistrats et des ONG étrangères ? » Cette nouvelle crise provoque de nouvelles tensions entre les magistrats et le Viminal (ministère de l’Intérieur). Pour les membres du ministère, Sea watch 3 est un bateau illégal, hors-la-loi. Salvini pointe du doigt les magistrats, mais également le ministre des Transports 5 étoiles Danilo Toninelli, qui aurait facilité le débarquement. Celui-ci ne se laisse pas faire : « Si Salvini a quelque chose à me dire : qu’il me le dise en face. » »
ENTRETIEN avec Giancarlo Giorgetti, La Stampa : « Conte n’est plus au-dessus des partis, et les 5 étoiles s’opposent à nous. Le gouvernement est arrêté depuis 20 jours. » : « C’est typique de ceux qui arrivent avec force : Salvini a été perçu comme une menace, et les bombes tombent de toutes parts. Il suffit de défier le pouvoir institué, en Italie et en Europe, pour devenir un danger qui doit être stérilisé. On nous attaque sur des thèmes un peu désuets comme l’antifascisme, mais sur des sujets concrets, là il n’y a rien. La campagne électorale a paralysé le gouvernement. Gouverner avec un parti qui a sans cesse les poings fermés n’est pas facile : ils ont des positions, peut-être légitimes, mais trop idéologiques. Le contrat de gouvernement a uni deux forces politiques très différentes. Nous nous allions avec Forza Italia, pour quelques élections régionales, mais cela ne remet pas en question l’alliance gouvernementale avec les 5 étoiles : Salvini est un homme de parole. Parfois peut-être de manière démesurée : il manifeste une loyauté parfois irrationnelle avec les 5 étoiles. Conte n’a pas les préjugés idéologiques des 5 étoiles, mais ce n’est pas une valeur sûre : il est l’expression des 5 étoiles, il leur appartient. Salvini est aujourd’hui l’unique politique en circulation. On peut être pour ou contre Salvini, mais il faut admettre qu’à part lui, c’est le vide pneumatique. C’est le seul à avoir fait quelque chose dans cette phase historique. »
RETROSCENA (coulisses) Il Messaggero M. Conti « Conte bloque le ‘’décret-sécurité bis’’, qui ne sera pas discuté en conseil des ministres » : « La possibilité de ne pas tenir un conseil des Ministres, comme prévu par le règlement pour « de graves divergences » ne devrait être évoquée. Afin d’éviter tout équivoque, le Président du Conseil/avocat G. Conte a convoqué pour ce lundi soir un Conseil des ministres. Sur la table il n’y aura que les nominations et la promesse de commencer la discussion, sans prendre de décision finale, sur les deux décrets sur la sécurité et sur la famille. Deux étendards que les deux vice-présidents du Conseil pourront hisser même s’ils savent qu’aucun des deux ne survivra après le 26 mai. Le rôle de médiateur joué sur l’affaire des migrants du navire Sea Watch est la preuve que le Président du Conseil est en train de travailler pour épauler ses deux adjoints. La disponibilité des églises d’accueillir les migrants a convaincu Di Maio et a fait fermer un œil à Salvini qui toutefois a continué à attaquer publiquement la magistrature. Force est de constater que les querelles entre les deux leaders n’arrêtent pas, malgré ces derniers continuent à dire que même après le 26 mai ‘’le gouvernement va de l’avant’’. Une certitude qui risque de devenir, jour après jour, une sorte de jeu à la courte paille, surtout si les résultats électoraux ne sont pas en ligne avec les objectifs fixés ».
COMMENTAIRE, La Repubblica, I. Diamanti : « Si les indécis décident » : « Dimanche prochain, on votera pour le Parlement européen. Un vote qui a et aura une importance politique nationale. Les sondages ont indiqué des tendances évidentes, la Ligue en tête, même si légèrement en baisse, le M5S distancé mais toujours devant le PD. L’incertitude est devenue l’emblème des électeurs. Les indécis sont plus nombreux, parce que les élections européennes ne suscitent pas le même intérêt que les élections politiques et administratives. En 2014, en Italie, presque 57 % des électeurs a voté et l’incertitude a toujours accompagné le vote européen. Le vote ‘’last minute‘’, lors des élections politiques en 2018, a constitué 10 % des électeurs. C’est-à-dire que plus de quatre millions d’électeurs ont décidé s’ils allaient voter pour qui ils allaient voter la veille ou le jour même des élections, peut-être même pendant le trajet, voire dans l’isoloir. Salvini a quand même annoncé une attitude prudente, après avoir comparé le vote européen à un référendum sur la Ligue, c’est -à dire sur lui-même. Il est difficile de ne pas mentionner le précédent de Renzi, qui avait transformé un référendum constitutionnel en un référendum personnel avec des résultats irréparables. Mais la véritable question est que le match électoral doit encore se jouer et le résultat du vote est encore à décider. Il est donc fort probable que, pour s’emparer des voix du dernier moment, nous assisterons à une campagne du dernier moment, surtout à la télévision, le moyen de communication le plus suivi par les milieux sociaux les plus indécis ».
ARTICLE Fatto Quotidiano F. D’Esposito « Le populisme confessionnel du Capitaine et la tentation de la Démocratie Chrétienne de droite » : « Le meeting de Salvini marque la mutation génétique définitive de ce qui restait de la vieille Ligue. Désormais, il s’agit d’un parti personnel, nationaliste et confessionnel. Le poids que la Ligue s’apprête à avoir lors des élections européennes (environ 30%) pousse le ministre de l’Intérieur à donner une identité précise à son leadership souverainiste, à la tête d’un parti de masse : non pas la vocation libérale de Forza Italia mais une nouvelle Démocratie Chrétienne qui veut tout prendre et qui est située à droite (un mélange d’Angreotti, Gedda et Scelba). C’est par ailleurs ce qu’a analysé le site web anti-Bergoglio ‘’Nuova Bussola Quotidiana’’. D’où la deuxième considération : le virage confessionnel du parti. Hier Salvini a dit ‘’dites à votre curé demain lors de la messe : en Méditerranée il y a moins de morts et que nous sommes en train de sauver des vies’’. C’est le passage qui illumine mieux que tous les autres, l’opération salvinienne, sublimée par les hués contre le Pape à chaque fois que son nom était prononcé : rassembler les minorités catholiques qui s’opposent au pontificat de Bergoglio. Mais c’est un dessein plein d’inconnues : les évêques situés sur les positions de Salvini sont vraiment peu nombreux. Outre le fait que l’utilisation de la religion peut se retordre contre celui qui en fait une instrumentalisation ».
ANALYSE Corriere della Sera N. Urbinati « Le paradoxe d’une Europe au service du nationalisme » : « La kermesse de l’internationale de droite à Milan a tenté de donner une réponse à la question : quel est le modèle d’Europe que les ‘’extrémistes de bon sens’’ veulent proposer contre celui des ‘’extrémistes qui sont à Bruxelles’’. La place du Duomo a offert une parade de campagne électorale, avec des références allant de Chesterton à Thatcher, jusqu’à la journaliste anti-Islam Oriana Fallaci, et des symboles chrétiens, ou plutôt catholiques. La leader du Rassemblement National, M. Le Pen, a présenté un model anti-fédéraliste du Continent, elle a parlé de ‘’coopération volontaire’’ qui refuse toute ‘’coercition’’ exercée par une autorité supranationale ou fédérale. L’ancien radicalisme voulant démanteler l’UE a été abandonné à la suite du Brexit qui a eu un effet dissuasif sur les projets antieuropéens. Quand ils parlent de ‘’coopération volontaire’’ pour une politique de refoulement des migrants, leur idée ressemble beaucoup à une Europe avant Maastricht. Ce qui devrait plaire aussi aux souverainistes de gauche qui s’opposent à une Union de néolibérale. Voici le paradoxe : la droite propose un argumentaire devant séduire les souverainistes de toutes couleurs. D’où l’idée de se présenter comme ‘’extrémistes modérés’’ au nom de plus de démocratie. Avec la coopération volontaire, les citoyens devraient récupérer leur pouvoir décisionnel. Pratiquement, une Europe au service du nationalisme des Etats ».
COMMENTAIRE, La Stampa, Jean Claude Juncker : « Nous allons battre les populistes par les faits » : « Dans quelques jours les citoyens européens participeront aux élections pour le renouvellement du Parlement et de la Commission. Il est indéniable qu’une grande apathie des électeurs caractérise le vote européen. Mais toutes les voix font la différence. Pour battre les populistes il faut les frapper dans leurs points faibles, par les actions et pas par les mots, avec espoir et pas avec peur. Il faut être unis et pas divisés. Nous avons affronté beaucoup de défis très difficiles, mais nous devons faire plus et mieux et lutter pour défendre l’Union tous les jours. Les élections européennes sont une opportunité pour faire entendre notre voix et notre avenir sera entre nos mains ».
ENTRETIEN de Giorgia Meloni, leader de FDI (Fratelli d’Italia) : « ‘’ Un autre chemin est possible. Nous et Matteo, nous avons les voix ’’ » (Corriere della Sera) : « ‘‘ Les électeurs peuvent nous montrer qu’un autre gouvernement est possible. Une alliance entre la Ligue et FDI a les voix necessaires ; c’est le chemin le plus logique et utile pour changer l’Italie. Je ne parle pas de Forza Italia, parce que si je parle d’Europe je sais que FI est dans le PPE et partage donc les équilibres européens. Berlusconi a même nommé Mario Draghi en tant que possible président du Conseil, tandis que pour nous il s’agit du pire scénario possible. Nous sommes au sein du parti Conservateur et nous voulons changer l’Union et lui donner une structure confédérale. Salvini ne peut pas parler d’une chute du gouvernement, même si maintenant il a souligné plusieurs fois que désormais Di Maio et Zingaretti semblent avoir les mêmes programmes et idées sur tout. Je demande aux électeurs italiens de faire sauter la prise ‘’ ».
ARTICLE, La Stampa, Maurizio Tropeano : « La TAV attire 90 entreprises de 16 pays différents. Le M5S et la Ligue ont trois mois pour décider. » : « L’appel d’offres pour les travaux sur la nouvelle ligne Lyon-Turin, expire à partir du 28 mai côté italien. Du côté français, les travaux vont déjà de l’avant. Lors des rencontres de ces dernières semaines, de nombreuses entreprises étrangères (asiatiques, américaines) ont manifesté leur intérêt pour l’acquisition de marchés. A partir du 28 mai, le débat autour de la TAV reviendra au centre des confrontations politiques, et le gouvernement Conte devra prendre une décision rapidement. Le M5S et la Ligue, s’ils poursuivent leur alliance, auront trois mois pour prendre une décision. La France, en revanche, veut aller de l’avant, malgré l’opposition des Verts, de La France insoumise et de Debout la France »
(Traduction : ambassade de France)
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Article de Lionel Baland : Le gouvernement autrichien tombe : machination internationale ?
Autriche. Le gouvernement autrichien tombe : machination internationale ? :
https://www.bvoltaire.fr/le-gouvernement-autrichien-tombe...
13:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
Kickl révèle que les sociaux-chrétiens ont tenté de mettre la main sur son poste.
Autriche. Le ministre FPÖ de l’Intérieur Herbert Kickl révèle sur Facebook que les sociaux-chrétiens de l’ÖVP ont tenté, samedi, de mettre la main sur son ministère et de lui en attribuer un autre. Ayant échoué, ils ont alors décidé de lâcher le gouvernement.
Herbert Kickl
00:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
19/05/2019
Norbert Hofer désigné à l'unanimité du bureau du FPÖ président du parti.
Autriche. Lors de la réunion du bureau politique du FPÖ ce 19 mai 2019, Norbert Hofer a été désigné à l’unanimité président du parti.
De plus, le Bureau du FPÖ a décidé que, si les sociaux-chrétiens de l'ÖVP demandent le départ du ministre de l’Intérieur Herbert Kickl, l’ensemble des membres FPÖ du gouvernement quitteront leur poste.
[Il semble que l’objectif du chancelier Kurz est d’éliminer du poste de ministre de l’Intérieur le très populaire Herbert Kickl qui conduit une politique dure contre l’immigration illégale et la délinquance (et qui n’est pas impliqué dans l’affaire de la vidéo d’Ibiza).]
23:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
Suisse : 63,7% des votants ont accepté de durcir la réglementation en matière d’armes.
Suisse. Ce dimanche 19 mai 2019, 63,7% des votants ont accepté de durcir la réglementation en matière d’armes. La loi sur les armes pourra être adaptée au droit européen et la Suisse rester dans Schengen. L’UDC était opposée à ce durcissement.
(https://www.swissinfo.ch/fre/les-suisses-acceptent-le-dur...)
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Autriche : plusieurs scénarios possibles jusqu'aux élections législatives.
Autriche. Le président Alexander Van der Bellen a discuté avec le Chancelier Sebastian Kurz (ÖVP) de plusieurs scénarios pour le gouvernement jusqu’aux élections législatives. Il rencontrera le président désigné du FPÖ Norbert Hofer et les dirigeants des partis d’opposition.
Le président désigné, suite à la démission de HC Strache, du FPÖ Norbert Hofer
14:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
Alexander Van der Bellen se prononce en faveur d'élections législatives au mois de septembre 2019.
Autriche. Le président de la République Alexander Van der Bellen s’est prononcé ce dimanche 19 mai 2019 en faveur d’élections législatives pour le mois (si possible au début du mois) de septembre 2019.
Alexander Van der Bellen
14:22 | Lien permanent | Commentaires (0)
Débat Rutte-Baudet ce mercredi à Amsterdam.
Pays-Bas. Le débat entre le Premier ministre libéral de droite Mark Rutte (VVD) et le dirigeant du Forum voor Démocratie Thierry Baudet se tiendra le mercredi 22 mai 2019 à Amsterdam et pourra être vu à la télévision au sein de l’émission de Jeroen Pauw, le présentateur du débat.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/05/15/le-...)
13:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Contre les lobbys, les banques et les franc-maçons, nous voulons une Europe des nations libres."
Italie. L'organisation de jeunesse de Frères d'Italie lors d'un cortège du parti à Naples :
"Contre les lobbys, les banques et les franc-maçons, nous voulons une Europe des nations libres."
13:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
Cortège de Frères d'Italie à Naples.
Italie. Cortège de Frères d'Italie ce 19 mai 2019 à Naples.
"Blocus naval"
Giorgia Meloni : "Votez italien"
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Le Forum voor Democratie donné premier, à égalité avec le parti du Premier ministre.
Pays-Bas. Le Forum voor Démocratie de Thierry Baudet est donné premier, au sein du sondage Maurice de Hond de ce 19 mai 2019 en vue des élections européennes, à égalité avec le parti libéral de droite VVD du Premier ministre Mark Rutte, à 15 %. Le PVV de Geert Wilders est donné à 4 %.
13:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
Article du Courrier international sur les détails de l’affaire Strache.
Autriche. Article du Courrier international sur les détails de l’affaire Strache :
https://www.courrierinternational.com/article/enquete-mis...
03:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
18/05/2019
Van der Bellen : "La reconstruction [de la confiance] dans ce cas ne peut se faire qu’avec de nouvelles élections."
Autriche. Le président de la République Alexander Van der Bellen : « La reconstruction [de la confiance] dans ce cas ne peut se faire qu’avec de nouvelles élections » #Strache
Alexander Van der Bellen
22:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le chancelier social-chrétien Sebastian Kurz propose de nouvelles élections.
Autriche. Le chancelier social-chrétien Sebastian Kurz (ÖVP) propose au Président de la République Alexander Van der Bellen l’organisation de nouvelles élections.
Sebastian Kurz
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Article de Lionel Baland sur le meeting européen de la Ligue à Milan.
Italie et UE. À Milan, Matteo Salvini se pose en leader des droites patriotiques européennes :
https://www.bvoltaire.fr/a-milan-matteo-salvini-se-pose-e...
19:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'UDC Ueli Maurer reçu par Donald Trump.
Suisse et États-Unis. Le président de la Confédération suisse et patriote Ueli Maurer (UDC) a rencontré le jeudi 16 mai 2019 à la Maison-Blanche à Washington le président des États-Unis Donald Trump.
18:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
Harald Vilimsky estime que la vidéo piégeant Strache n’a pu qu'être réalisée par des professionnels.
Autriche. Le candidat de tête du FPÖ aux élections européennes Harald Vilimsky estime que la vidéo au sein de laquelle le président du parti HC Strache et Johann Gudenus ont été piégés n’a pu qu'être réalisée par des professionnels disposant d’informations de services secrets.
Harald Vilimsky
17:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
Johann Gudenus démissionne.
Autriche. Le président exécutif du groupe des élus du FPÖ à la Chambre des députés Johann Gudenus démissionne de toutes ses fonctions à la suite de l’affaire de la vidéo l’ayant piégé aux côtés du président du FPÖ et vice-chancelier HC Strache.
Johann Gudenus
13:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
Autriche : le vice-Premier ministre FPÖ Heinz-Christian Strache démissionne.
Autriche. Le vice-Premier ministre FPÖ Heinz-Christian Strache démissionne :
https://www.huffingtonpost.fr/entry/autriche-heinz-christ...
13:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
17/05/2019
Harald Vilimsky estime que l’UE doit rendre certaines compétences qu’elle exerce aux États membres.
Autriche. Le candidat de tête du FPÖ aux élections européennes Harald Vilimsky estime que l’Union Européenne doit rendre certaines compétences qu’elle exerce aux États membres.
20:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Salvini contre les juges et le M5S"
Italie. Revue de presse.
Les enquêtes visant la Ligue (l’arrestation pour corruption du maire de Legnano et les déplacements en avion appartenant à l’Etat de M. Salvini lors de sa campagne électorale) font les gros titres des médias transalpins : « Le gouvernement se dispute sur les arrestations » - ‘’Emplois en échange de voix, le maire de Legnano arrêté’’ (Corriere della Sera), « La Ligue bâtonnée à Legnano » - ‘’Le M5S attaque la Ligue : vous devez chasser les corrompus’’ (La Repubblica), « Spread, le gouvernement isole Salvini » - ‘’Après Di Maio et Conte, Tria aussi prend ses distances du leader de la Ligue’’ (La Stampa), « Arrestations chez la Ligue, querelle au sein du gouvernement » - ‘’Salvini dénonce un complot, Di Maio déplore la corruption chez ses alliés’’ (Il Messaggero), « Salvini contre les juges et le M5S » (Il Mattino), « Ligue, la débâcle de Legnano » - ‘’Le Maire et les conseillers municipaux arrêtés’’ (Avvenire), « Lombardie, un arrestation par jour : la Ligue dans le viseur des juges » (Il Giornale).
Journaux télévisés : Les journaux télévisés se focalisent sur l’enquête pour corruption touchant un maire de la Ligue et sur les réactions politiques au sujet des déclarations de Matteo Salvini sur le dépassement des règles budgétaires européennes.
ENTRETIEN de Luigi Di Maio, Il Fatto Quotidiano, Luca De Carolis : « Si ces enquêtes continuent encore, ce sera un problème sérieux. » : « Le M5S se situe au-delà des polémiques gauche-droite : c’est un parti post-idéologique, qui représente le bon sens et la raison. Comme nous sommes en majorité au Conseil des ministres, nous ferons appliquer des mesures strictes sur la corruption, comme ce fut le cas pour Armando Siri, et pour Edoardo Rixi, s’il est condamné. Sur la politique migratoire, le thème n’est ni de droite, ni de gauche, et maintenant le nœud du problème ne sont plus les débarquements, mais les rapatriements et les placements dans les autres pays de l’UE, et s’allier avec Le Pen ou Orban ne nous aidera pas en ce sens. En ce qui concerne Virginia Raggi (M5S), elle a bien fait d’aller à Casal Bruciato (soutenir une famille de Roms risquant l’expulsion), cependant il y a, en Italie, des tensions sociales qu’il faut prendre en compte : il y a des gens qui attendent une maison depuis 20 ans, nous ne pouvons les donner en priorité à des gens qui sont ici depuis 5 ou 6 ans. Je suis content que Raggi soit allée ensuite rencontrer une dame italienne qui risque l’expulsion’’. »
ANALYSE Sole 24 Ore L. Palmerini « Le Quirinal et l’alarme sur le cas italien à Bruxelles » : « L’impératif est de ne pas intervenir dans la campagne électorale. Toutefois, le silence ne veut pas dire indifférence. Hier, le Président Mattarella a tenu à répéter que ‘’il faut prendre soin de la République’’, soulignant ainsi la priorité de l’intérêt général qui a une grande pertinence avec les ‘’coûts’’ des tensions financières de ces jours-ci. La dialectique à laquelle nous assistons pourrait trouver sa conclusion au lendemain du dépouillage des votes, donnant aux partis de gouvernement un poids différent. Voici aussi la prudence de Mattarella : attendre que ce soient les élections européennes qui déterminent les nouveaux équilibres. Une fois les élections terminées, si cela devait être nécessaire, Mattarella pourrait rappeler aux leaders, la nécessité de rétablir la confiance en abandonnant des comportements sadomasochistes du point de vue financier ».
ARTICLE, La Stampa, A. Barbera : « L’alerte de la Banque d’Italie. “Le “spread” aussi haut est un poids pour la croissance et la famille.” : « Matteo Salvini aura réussi à se mettre tout le monde à dos : d’abord le gouverneur de la Banque d’Italie, Ignazio Visco, qui plaide pour des réformes urgentes après les élections européennes, puis le ministre de l’Economie Giovanni Tria (Indépendant) qui rassure l’Union Européenne : ‘’nous respecterons les objectifs sur la dette prévus dans le Document d’économie et de finances’’, ensuite Conte, Moscovici et le ministre de l’Economie autrichien. C’est surtout Visco qui est très dur : ‘’jusque-là l’effet de la hausse du spread a été limité, mais là il y a l’émergence de signaux de tensions’’. Malgré le démenti de l’Etat-major de la Ligue, les propos de Salvini ont provoqué l’énième séisme politique ».
ARTICLE, La Repubblica, T. Ciriaco, C. Lopapa : « Salvini pense à la crise et cherche le ‘’oui ‘’ des Etats-Unis » : « Matteo Salvini est prêt à la crise. Assiégé par les enquêtes visant la Ligue (l’arrestation pour corruption du maire de Legnano et les déplacements en avion d’Etat de M. Salvini lors de sa campagne électorale), le vice-président du Conseil veut les élections anticipées en septembre, pour poser sa candidature en tant que président du Conseil du « centre droit ». L’indice le plus éloquent, mais l’information est encore confidentielle, est l’organisation de sa première visite à Washington les 8 et 9 juin. Mais la date précise de la rencontre de Salvini avec le vice-président américain Mike Pence, doit encore être confirmée, peut-être dans l’attente des résultats de prochaines élections européennes ».
COULISSES, F. Verderami, Corriere, « Le leader de la Ligue identifie de ‘’puissants ennemis’’ dans les chancelleries européennes » : « Depuis la semaine dernière, nous assistons à une analyse aux contenu presque ésotérique. On a parlé d’un parti qui se sent encerclé, d’un ‘’vieux de la gauche’’ qui ‘’en accord avec Berlin et Bruxelles’’ travaillerait à ‘’diviser Di Maio et Salvini’’ : une action progressive qui ne donnerait pas lieu à une immédiate crise de gouvernement et permettrait la construction graduelle d’un nouveau cadre politique. L’évolution du M5S n’est pas vue par la Ligue comme un simple changement de stratégie de communication et M. Salvini a commencé à indiquer les ‘’étranges convergences avec le PD’’ de L. Di Maio. La thèse du complot a été confirmée par l’opposition de Merkel à de possibles accords avec la Ligue en Europe, et surtout par les déclarations de Moscovici qui, en socialiste, croit en des ‘’solutions créatives’’ entre démocrates et M5S pour que ‘’en Italie aussi’’ puisse se créer un ‘’front commun contre les droites extrémistes’’. C’est le bruit des ‘’ennemis’’ qu’entend Salvini à l’horizon. Il estime être dans le ‘’collimateur’’. ‘’Qui ne dit rien est complice’’ souligne-t-il. Berlusconi, qui a toujours dénoncé le ‘’complot’’ déclare ‘’ce n’était pas juste pour moi, ça ne l’est pas pour lui’’».
ARTICLE Il Mattino F. Lo Dico « La Ligue veut le poste de Toninelli et donner le feu vert à la ligne Lyon-Turin (TAV) » : « Une fois qu’il dépassera le M5S aux élections européennes, la Ligue demandera la tête du ministre des Infrastructures D. Toninelli (M5S). A sa place, ce sera son adjoint Rixi ou un autre de la Ligue. Des sources internes racontent que le ministre est de plus en plus isolé, perché sur une résistance stoïque contre les hommes de la Ligue mais aussi contre les siens. C’est la conséquence d’une ‘’série de gaffes, d’erreurs d’évaluation, de désorganisation et d’incompétence’’ qui ont fini par brûler la confiance des collègues 5 Etoiles. La déchirure plus profonde serait liée à la ligne Lyon-Turin (TAV) : ‘’Di Maio lui avait demandé de produire un document alternatif mais Danilo ne l’a pas fait. Ce n’est pas un hasard si ensuite Conte a décidé de le placer sous tutelle’’. C’est l’analyse coûts-bénéfices qui est dans le viseur : ‘’un imbroglio. Il fallait prouver que la TAV n’était pas nécessaire mais avec l’histoire des taxes sur le carburant, nous avons marqué contre notre propre camp’’. ‘’Nous savons bien comment cela se terminera – dévoile une source interne – Conte débloquera le chantier TAV après les élections européennes, une fois obtenues des conditions de faveur de la part de l’UE et de Macron’’ ».
ARTICLE, Corriere della Sera A. Senesi « Protestations anti-Salvini, affrontement à Naples – A Milan les ‘chantiers’’ des banderoles » : « Un après-midi de tensions a eu lieu à Naples pour le meeting de Salvini. A Milan aussi, les anti-Salvini prépare la protestation avec des draps emplis de slogans en vue du meeting de demain place Duomo avec les autres leaders ».
ARTICLE, Il Fatto quotidiano, Giampiero Calapà : « Salvini en cavale. “A Naples nous ne le voulons pas.” » : “De nombreuses protestations contre Matteo Salvini ont eu lieu dans le sud de l’Italie, à Naples, à Potenza, ou à Foggia. De nombreuses banderoles anti-Ligue ont été affichées lors de ces manifestations, comme « La Ligue égale à la mafia. » Le maire de Naples, Luigi de Magistris, est également très critique : « l’urgence c’est la mafia, pas les migrants. » En effet, le sud de l’Italie se rappelle notamment des paroles très dures de Matteo Salvini, prononcées il y a quelques années : « Sentez cette mauvaise odeur, les napolitains arrivent… ». Par ailleurs, à Milan, des protestations se préparent avec le lancement du mouvement des 49 banderoles, en référence aux 49 millions d’euros de fonds publics, qu’a fait disparaître la Ligue. Salvini parle d’attaques « inégalées depuis 20 ans. »
ENTRETIEN d’Annegret Kramp-Karrenbauer, leader de la CDU : « ‘’ La Ligue nous préoccupe, l’Allemagne sera vigilante ’’ » (La Repubblica) : « Je dois être sincère, la situation italienne, vue de l’extérieur, est difficile à comprendre. Il y a une étrange alliance de gouvernement, entre populistes de droite et de gauche. Et nous sommes préoccupés de l’anti-européisme croissant, même sous la forme du soutien à la Ligue. Nous sommes préoccupés aussi pour la Russie et la Chine, qui n’ont certainement aucun intérêt pour une Europe forte et stable et qui sont en train de tenter d’augmenter leur influence en Italie. La situation en Italie, l’un des pays fondateurs de l’UE et l’un des pays les plus grands et les plus puissants de l’Europe, oblige l’Allemagne à être très vigilante, même si, à la fin, ce sont les citoyens qui vont décider. Et nous devons l’accepter, parce qu’il y a des élections démocratiques. Le débat de dernières années de crise financière et économique a été surtout sur ses origines. Moi, j’ai un grand respect pour tout ce qui a été fait en Grèce, en Espagne ou au Portugal. Ils ont fait beaucoup d’efforts et de sacrifices, mais je reste convaincu que les comptes publics en ordre sont un principe essentiel pour la stabilité financière ‘’ ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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