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29/10/2018

Angela Merkel renonce à briguer sa succession.

Allemagne. Au lendemain de l'échec électoral subit par son parti en Hesse, Angela Merkel renonce à briguer sa succession à la tête de la CDU en décembre 2018 et au poste de chancelier en 2021.

"Les Cinq Étoiles contre La Repubblica."

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Italie. Revue de presse.

Loi de finances/gouvernement/UE : Unes - : « Banques, le plan anti-spread » - ‘’Hypothèse d’utiliser les fonds dormants’’ (Corriere della Sera), « Chantiers, chaos gouvernemental, Conte assume : le Tap sera réalisé » (La Repubblica), « Di Maio cherche le soutien de Salvini : ‘’arrêtons le chantier ou nous imploserons’’ » - ‘’La mairie de Turin s’exprime aujourd’hui sur la ligne Lyon-Turin’’ (La Stampa), « Pacte gouvernemental pour le plan de sauvetage des banques » - ‘’TAP, révolte de la base du M5S, Conte appelle au calme » (Il Messaggero), « Gouvernement, un pacte pour sauver les banques » (Il Mattino).

EDITORIAL, F. Fubini, Corriere, « Les torts de Rome (et les erreurs de Bruxelles) – Les litiges entre Rome et Bruxelles aident les faucons de Berlin à refuser toute concession » : « Il ne fait aucun doute que la loi de finances italienne viole toutes les règles. Il n’est pas nécessaire d’être Commissaire européen pour avoir des doutes sur ce budget. La méthode des critiques de Bruxelles soulève en revanche des questions sur l’environnement qui existe autour de cette crise italienne en Europe. La Commission européenne a choisi d’agir avec une agressivité qui oblige à se demander quel est la sortie imaginée par un homme aussi expert que Juncker. Il a défini comme étant ‘’sans précédent’’ la déviation italienne et c’est statistiquement sans doute vrai mais la France voyage depuis une décennie avec un déficit plus élevé tandis que Berlin et Paris, en 2003, firent sauter le pacte de stabilité. Bruxelles veut aussi accélérer les délais de procédure contre Rome les portant à novembre ou décembre mais elle sanctionnerait ainsi les comptes de 2017, permettant à Salvini et Di Maio de dire que la condamnation touche aussi les comptes du gouvernement PD. La menace de contravention à l’Italie est risible, après que la Commission ait (à juste titre) évité d’en appliquer à la France et l’Espagne. Le résultat des actions de Bruxelles pour le moment est uniquement d’offrir une caisse de résonnance à Salvini et Di Maio et affaiblir les pragmatiques qui, au sein du gouvernement, tentent de travailler à un compromis : de Conte aux secrétaires d’État Buffagni (M5S) ou Giorgetti (Ligue). Les lettres que la Commission à envoyer à la France et l’Espagne sont passées sous silence. Et surtout l’insurrection italienne a ôté la possibilité de toute concession. Tout est bloqué à cause de Di Maio et Salvini. Les attaques de Kurz peuvent tenter de faire oublier qu’il gouverne avec un parti crypto-nazi. Et rien de tel que quelques titres de la presse internationale sur Salvini pour faire oublier l’Autriche. La morale de l’histoire est que l’Italie aurait tout intérêt à jouer le jeu européen sans prétentions absurdes et sans complexe d’infériorité. Au centre et pas en marge. Mais cela aussi, ce sera pour une autre fois ».

ARTICLE La Repubblica V. Nigro « Conférence sur la Libye, le plan onusien prêt, Haftar se rend chez Conte » : « Haftar, chef de l’armée contrôlant la Cyrénaïque, est à Rome pour rencontrer le Président du Conseil G. Conte. Le Frère musulman Khaled al Mishri devrait arriver lui aussi aujourd’hui. Mercredi, ce sera la fois d’Agila Saleh, président du Parlement de Tobrouk, soumis à la volonté militaire d’Haftar mais formellement représentant d’une des institutions désignées par la géométrie des Nations-unies. Pour Rome, les craintes d’un échec de la réunion sicilienne ont diminué. Une source proche des négociations explique ‘’si l’ONU a déjà un plan de prêt, Palerme deviendra alors le lieu où on pourra soutenir avec force les propositions de Salamé’’. Lors de sa rencontre d’hier avec Conte, Haftar a manifesté à nouveau ses doutes sur l’utilité de sa présence à Palerme. Haftar a dit clairement à Conte ne pas avoir confiance en la réunion de Palerme. A Rome, on craint l’absence du général, malgré les pressions de la Russie de Poutine, demandées par Conte. Un fonctionnaire étranger suivant le dossier explique ‘’sans la présence d’au moins al-Sarraj, Haftar, Agila et Mishri, la table de négociation semblerait dégarnie et cela pourrait confirmer une faiblesse de l’Italie dans la gestion du dossier libyen’’ ».

ARTICLE, Il Foglio M. Flammini « Macron a trouvé une brèche au sein de Visegrad où il y a un peu d’européisme » : « Au sein du bloc de Visegrad, il y a des nuances et le Président Macron l’a compris. Il y a l’urgence d’établir des relations. Nous ne pouvons pas nous fâcher avec toute l’Europe orientale avait expliqué un ami de Macron dans la presse française. Le moment est venu pour se montrer plus ouvert au dialogue et laisser les divergences augmenter sein de Visegrad. La République Tchèque et la Slovaquie ont des gouvernements de coalition et surtout, elles ont des positions moins conservatrices. La Slovaquie fait déjà parti de la zone euro et la République Tchèque souhaiterait y adhérer au plus vite. Contrairement à la Hongrie d’Orban, elles sont disponibles à renforcer le dispositif de contrôle des frontières externes avec l’agence européenne Frontex. Macron veut ainsi reconquérir l’Est, pas tout, mais uniquement sa partie moins radicale. Si Orban veut diviser l’Europe, l’intuition de Macron est de briser Visegrad et l’idée n’est pas mauvaise du tout ». 

ARTICLE Il Messaggero A. Campi « Le séisme à Berlin modifiera l’Europe » : « Avec Merkel de plus en plus amoindrie et à un pas de son crépuscule politique et un président français face à une crise de popularité croissante, on se demande quel avenir aura le projet ambitieux de réformes de l’UE. Les deux leaders, qui en étaient les créateurs, devraient en être les garants face aux autres pays européens mais aussi les réalisateurs. Le résultat des élections en Hesse rend plus urgentes ces questions, pour l’Allemagne mais aussi pour l’Europe ». 

ARTICLE, L. Ferrua-I. Lombardo, Stampa, « Torino devient anti ligne à haute vitesse Lyon-Turin, révolte anti-M5S » : « Tap (gazoduc trans-adriatique) oui. Terzo valico(réseau ferroviaire haute vitesse liant Gênes avec Milan, Turin ) oui. Tav (Lyon-Turin) plutôt non. La révision globale des grands chantiers, qui demeure une question fondamentale pour la base du M5S, est au centre d’un bras de fer de moins en moins amical avec la Ligue et vit aujourd’hui une journée importante. Si tout se passe comme prévu, Turin devrait se défiler et votera un ordre du jour pour demander au gouvernement de destiner l’argent de la ligne Turin-Lyon à la viabilité du territoire. La maire de Turin (M5S) a toujours été anti-Tav mais le probable choix du conseil municipal divisera la ville, même si les retombées de seraient pas concrètes mais politiques. Di Maio par ailleurs a répété ces dernières semaines : ‘’Nous trouverons un moyen, mais à la fin la Tav ne se fera pas’’. Tout semble en suspens et la fameuse analyse coûts-bénéfices décidera. Et même Salvini, pour gagner du temps avec les siens, qui insistent eux pour réaliser la TAV, est en train de chercher une formule pour un compromis ».

ARTICLE, Il Messaggero O. Giannino « La LGV Lyon-Turin à nouveau dans le collimateur : le PIB de l’Italie en danger » : « Le ‘’oui’’ au gazoduc TAP après l’impossibilité de fermer l’usine de l’acier Ilva coûte cher au 5 Etoiles. Ils avaient promis à leurs électeurs de l’arrêter. Maintenant, que va-t-il se passer pour les autres grands chantiers nationaux ? Il n’y a pas de mystère sur le fait que ce dossier marque des divergences réelles et profondes entre les deux partis de majorité, la Ligue et le M5S. Que va-t-il se passer si Salvini, en échange, devait céder à son tour sur quelque chose ? Disons-le clairement : le premier candidat à passer au couperet serait la Ligne grande vitesse Lyon-Turin. L’Italie a déjà dépensé 400 millions, qui risqueraient alors d’être brûlés en cas de stop. Outre les 800 millions de fonds européens que l’Italie perdrait. Par ailleurs, Paris et Bruxelles pourraient demander des dédommagements, tout comme les entreprises travaillant en Italie dans ce chantier. La somme s’élèverait alors à 2 milliards. Outre le fait que l’on ne comprend pas comment le PIB italien puisse augmenter dans un pays sans grands chantiers. La Ligne Lyon-Turin pourrait pourtant jouer le rôle de bouc émissaire, la Ligue ayant à cœur d’autres chantiers : ceux des autoroutes semi-montagneuses lombarde et de la région de Vénétie, mais aussi la LGV vers le Nord-Est ».

ENTRETIEN de Paolo Foietta, président de l’Observatoire de la Ligne à grande vitesse Lyon-Turin : « ‘’ Toninelli ? Jamais vu. Il coûtera davantage d’argent de s’arrêter que de terminer les travaux ’’ » (La Repubblica) : « ‘ Je crois que le gouvernement a peur des choses que je pourrais raconter. Ils sont si pleins de préjugés qu’ils n’arrivent même pas à écouter nos raisons, qui provoquent, au sein du gouvernement, une terrible préoccupation. Je fais uniquement ce que ma mission prévoit, j’ai été nommé directement par le Président de la République et je ne reçois plus de réponses de la part du ministère des Infrastructures depuis des mois. Le ministre Toninelli répond par twitter, mais moi, je ne me laisse pas intimider par ces messages qui ont un air des abus de pouvoir. La ligne Lyon – Turin coûtera au pays 2,9 milliards à la place de 4 milliards qu’il faudrait payer en arrêtant les travaux. Si l’on signe des accords et l’on reçoit des subventions liées à une destination précise, il faut les rendre si l’on change d’avis ‘’ ».

ARTICLE, Affari&Finanza de Repubblica A. Ginori « Fincantieri, la paix armée avec Paris » : “Avec le coup d’envoi d’une nouvelle joint-venture entre Fincantieri et Naval Group, nous sommes aux débuts d’une tentative de trêve entre Rome et Paris. Les relations bilatérales, en ce moment, sont difficiles, chargées de soupçons et d’accusations. Macron a voulu tendre la main au gouvernement 5 Etoiles avec le pari risqué d’inviter G. Conte avant même son intronisation au Palais Chigi. C’est ensuite le vice-président Salvini qui a lancé les hostilités. Le dossier chaud est celui des migrants, puis d’autres se sont ajoutés. Le fait que Di Maio se soit mis derrière Salvini contre Macron, a effacé toute illusion de trouver un interlocuteur raisonnable à Rome. L’effet le plus évident des tensions se mesure sur le dossier concernant Fincantieri et Naval Group. Du projet pour le fameux ‘’airbus des mers’’ franco-italien ne reste que la partie la plus consensuelle. Le mariage entre les deux a été reporté à des temps meilleurs. Par ailleurs, le gouvernement Conte n’a pas encore envoyé l’invitation pour le sommet bilatéral traditionnel qui devrait se tenir d’ici la fin de l’année ».

ARTICLE, La Repubblica, R. Cappelli : « Rome, les Cinq Étoiles contre La Repubblica.  La FNSI, (Federazione Nazionale Stampa Italiana) : ‘’ La liberté de presse a été agressée ‘’ » : « Le blog du M5S a informé hier tous ses followers que continuer à acheter le quotidien La Repubblica était équivalent à financer le PD. Selon les Cinq Étoiles, La Repubblica aurait ‘’ décidé de dissiper tout doute sur leur partialité et ainsi sponsoriser, de manière éclatante, une manifestation organisée par un PD nostalgique comme l’est aussi la rédaction du quotidien. Le Mouvement a ajouté que si La Repubblica faisait moins de la politique, elle vendrait surement plus de copies. Enrico Mentana, directeur du JT de la 7, a défini cette attaque ‘’ scandaleuse ‘’, encore plus parce qu’elle est signée par le groupe parlementaire le plus important d’Italie. Le quotidien reçoit le soutien aussi de la Fédération nationale de la presse italienne ainsi que celui de l’Ordre des journalistes ».

ARTICLE, La Repubblica, M. Berlinguer : « RAI, feu vert au partage Ligue-M5S, qui se disputent la répartition de derniers postes-clés » : « L’accord sur les dirigeants de la RAI est attendu pour aujourd’hui, mais Salvini et Di Maio sont en train de se disputer sur les derniers postes-clés de la télévision publique italienne. Ce sont des heures décisives mais, pour la première fois, il y a de l’optimisme au sein de la majorité pour le choix des directeurs des chaînes publiques et des directeurs des journaux télévisés ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Article de Lionel Baland à propos des élections en Hesse.

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Allemagne. Et un nouveau revers électoral pour Angela Merkel :

http://www.bvoltaire.fr/et-un-nouveau-revers-electoral-po...

Élections pour le Parlement de Hesse : percée des écologistes et des patriotes.

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Résultats quasi-définitifs

Allemagne. Hesse. Lors des élections pour le Parlement de Hesse du 28 octobre 2018, les démocrates-chrétiens de la CDU et les sociaux-démocrates du SPD chutent fortement alors que les écologistes ainsi que les patriotes de l’AfD percent. L’AfD entre au Parlement de Hesse et siège désormais au sein des parlements de chacun des 16 États allemands :

http://wahl.tagesschau.de/wahlen/2018-10-28-LT-DE-HE/inde...

Résultats :

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Gains et pertes :

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Sièges :

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CDU : démocrates-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

die Linke : post-communistes

FDP : libéraux

AfD : patriotes

28/10/2018

Hesse : origine des voix qui ont rejoint l'AfD.

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Allemagne. Hesse. Origine des voix qui ont rejoint l'AfD lors des élections pour le Parlement de Hesse du 28 octobre 2018.

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CDU : démocrates-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

die Linke : post-communistes

FDP : libéraux

Nichtwähler : abstentionnistes

Andere : autres

Hesse : les personnes issues de l'immigration ont plus voté pour les patriotes de l'AfD que celles d'origine allemande.

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Allemagne. Hesse. Lors des élections pour le Parlement de Hesse de ce 28 octobre 2018, les personnes issues de l'immigration ont plus voté (14 %) pour les patriotes de l'AfD que celles d'origine allemande (13 %). (source : Infratest dimap)

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CDU : démocrates-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

AfD : patriotes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

Geert Wilders en Lituanie.

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Pays-Bas et Lituanie. Le président du PVV Geert Wilders (Pays-Bas) est ce 28 octobre 2018 à la frontière entre la Lituanie et la Belarus, à Druskininkai.

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La CDU/CSU donnée à seulement 24 %.

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Allemagne. Un sondage Emnid donne la CDU/CSU à 24 % en vue d'élections pour la Chambre des députés. Les écologistes sont donnés à 20 % et les patriotes à 16 %.

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CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

Sonstige : autres

27/10/2018

Jörg Meuthen demande des mesures pour protéger les femmes.

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Allemagne. Le co-président de l’AfD Jörg Meuthen demande, à la suite du viol en groupe commis par des demandeurs d’asile à Fribourg-en-Brisgau, que des mesures urgentes soient prises afin de protéger les femmes : une de ces mesures peut être une interdiction de sortie pour les demandeurs d’asile hors des centres qui les logent :

https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/alsace/...

L'AfD progresse dans les bastions ouvriers de l'Ouest.

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Allemagne. Une étude de la plateforme Internet Wahlkreisprognose.de montre que la CDU [démocrates-chrétiens] domine dans l’Ouest du pays, saut dans les grandes villes où ce sont les écologistes qui arrivent en première position. L’AfD est première dans l’Est du pays, mais avance dans les anciens bastions ouvriers des sociaux-démocrates du SPD dans l’Ouest comme Neckarsulm, Mannheim, Gelsenkirchen ou Duisburg.

Pierre Moscovici dénonce les pratiques du député européen qui a apposé une chaussure sur ses notes.

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Italie et Union Européenne. Le commissaire européen Pierre Moscovici a traité ce vendredi 27 octobre 2018 de « fasciste » le député européen italien de la Ligue qui a apposé une chaussure sur ses notes, promettant de combattre « ces gens-là » jusqu'à son « dernier souffle » :

http://www.lalibre.be/actu/international/pierre-moscovici...

26/10/2018

Land de Berlin : l'AfD donnée à 13 %.

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Allemagne. Ville / Land (=État) de Berlin. Un sondage en vue d'élections pour le Parlement de l'État de Berlin donne l'AfD à 13 %. Les sociaux-démocrates sont en quatrième position et les écologistes premiers. 

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SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens

die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

AfD : patriotes

FDP : libéraux

Sonstige : autres

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/berlin.htm)

Allemagne : l‘électorat social-démocrate disparaît.

Allemagne. Le sociologue Andreas Reckwitz, professeur à l’université de Francfort-sur-Oder, estime que les anciens clivages gauche / droite, sociaux-démocrates / démocrates-chrétiens, progressistes / conservateurs sont dépassés. La nouvelle ligne de séparation se trouve, selon lui, entre les milieux qui montent et ceux qui descendent. Il distingue trois classes : l’ancienne classe moyenne, la nouvelle classe moyenne et la nouvelle classe inférieure.

- La nouvelle classe moyenne : universitaires, citadins, gagnants de la digitalisation et de la mondialisation. Ils votent pour les libéraux du FDP ou les écologistes et pas pour les sociaux-démocrates du SPD.

- L’ancienne classe moyenne : ouvriers qualifiés, travailleurs manuels, femmes et hommes qui avec leur certificat professionnel ont trouvé un emploi stable, ont construit une maison et eu des enfants.

- La nouvelle classe inférieure : femmes ou hommes d’entretien, distributeurs de paquet, manœuvres. Elle a des emplois très manuels et mal payés.

L’ancienne classe moyenne et la nouvelle classe inférieure sont celles au sein desquelles règne de manière plus ou moins avouée la peur du déclassement et de la chute. Les personnes qui en font partie ont des emplois qui sont menacés de disparition ou soumis à la forte concurrence de travailleurs à bon marché. Ces deux classes se sentent menacées par la digitalisation, la globalisation et l’immigration. Le SPD ne répond pas à leurs craintes.

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Anniversaire du retour en 1954 de Trieste à l'Italie.

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Italie. Frères d'Italie fête ce 26 octobre 2018 l'anniversaire du retour de Trieste à l'Italie.

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Cérémonie à l'occasion de la fête nationale autrichienne.

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Autriche. Le vice-chancelier FPÖ Heinz-Christian Strache a pris part ce 26 octobre 2018 à Vienne, aux côtés du président de la République et du chancelier, à la cérémonie organisée à l’occasion de la fête nationale.

(La fête nationale a lieu le 26 octobre, date du Jour de l'adoption en 1955 de la loi sur la neutralité du pays.)

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Troisième : HC Strache. Sixième : le ministre FPÖ de la Défense Mario Kunasek.

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Au milieu : Mario Kunasek et HC Strache

Italie : "Merkel et Juncker favorables à la ligne dure."

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Italie. Revue de presse.

Loi de finances/gouvernement/UE : Unes - : « Budget, l’appel de Draghi » - ‘’Rome, comme le Brexit, parmi les incertitudes européennes’’ (Corriere della Sera), « Alerte de Draghi sur les banques » (La Repubblica, Il Messaggero), « Les banques en péril, la Banque d’Italie s’active » (La Stampa), « Draghi inflexible : protéger les banques en baissant le spread’’ » (Sole 24 Ore), « Spread et budget, Draghi avertit » (Il Mattino), « Italie : le dernier rappel de Draghi » (Avvenire).

EDITORIAL, A. Panebianco, Corriere, « Union et paradoxes – Mais l’Italie est encore avec l’UE » : « Si nous prenons au sérieux ce que nous disent les sondages, nous devons reconnaître l’existence d’un paradoxe apparent et d’une énigme. Il existe, d’un côté, une majorité d’italiens (60% environ) favorable aux institutions européennes et qui veut que l’Italie reste dans l’Union. De l’autre côté, en même temps, une majorité d’italiens (toujours 60%) est pour ce gouvernement, le plus férocement anti-européen de l’histoire de la République. Il s’agit (vraisemblablement) de deux majorités opposées uniquement partiellement. Ces deux majorités pourraient continuer à coexister sans se percuter mais la possibilité d’un affrontement frontal existe, à court terme peut-être, avec court-circuit et tremblements de terre politiques inhérents. Le gouvernement pourrait être trahi d’un excès de sécurité, l’idée d’être invulnérables. Les sondages ne leur sont-ils pas tous favorables ? Le problème des mouvements politiques avec une idéologie et un programme anti-pluraliste est que : soit ils parviennent à supprimer le pluralisme (donnant vie à un régime autoritaire), soit le pluralisme, à un moment donné, se venge et les annihile. Le passage est parfois très rapide. »

ARTICLE La Repubblica C. Tito « Salvini vise à lever d’un cran le bras-de-fer en ne payant pas la sanction européenne » : « Il y aurait un trou dans les traités et les règlements européens : il manquerait une norme pouvant sanctionner de manière coercitive l’État qui ne s’alignerait pas à la procédure d’infraction. Bref, si l’Italie devait refuser d’instituer un fonds ne produisant pas d’intérêts, comme prévu en cas d’infraction, il n’y aurait pas de clause pouvant la sanctionner. C’est une stratégie qui commence à être étudiée au sein de la majorité M5S-Ligue. Les deux partis sont prêts à infliger un coup dur à l’UE avant les élections de mai ».

COULISSE La Stampa F. Bei « L’option des élections en février » : « Tous les directeurs des grandes banques sont en alerte, le budget du gouvernement, quoi qu’en dise Trump, met l’Italie sur la route de collision avec les institutions européennes. Au sein de la majorité, une date commence à circuler comme issue électorale d’une crise qui pourrait devenir politique : février. Par ailleurs, du point de vue des deux leaders qui dirigent l’exécutif, faire sauter le banc pourrait se révéler moins risqué que subir l’humiliation de la mise sous tutelle - que même Berlusconi avait jadis réussi à éviter. Du coup, l’issue électorale contre Bruxelles, avec un budget entretemps congelé en exercice provisoire, pourrait se jouer. Pourquoi ne pas encaisser les 60% d’intention de vote desquels la Ligue et le M5S seraient accrédités ? C’est surtout la Ligue qui serait tentée, puisqu’elle pourrait reconstituer la vieille coalition de centre-droit ».

ARTICLE Il Messaggero M. Conti « Merkel et Juncker favorables à la ligne dure. Tension M5S-Ligue sur les banques » : « La nouvelle faite filtrée par Bruxelles d’un appel entre le président de la Commission Juncker et la Chancelière allemande Merkel confirme qu’une sorte de ‘’cordon sanitaire’’ est en train de s’abattre sur l’Italie. C’est une manière diplomatique de faire comprendre que la Commission a le soutien de l’Allemagne. À ce stade, l’exécutif italien ne trouve pas de soutiens. Entre-temps, Tria s’est rendu hier à Paris où il a rencontré son homologue Le Maire lors d’une soirée de la fédération d’Assurances ».

ENTRETIEN de Sebastian Kurz, Chancelier autrichien, Sole 24 Ore « Le budget italien doit être modifié, l’Italie ne doit pas devenir une nouvelle Grèce » : « ‘’Nous devons apprendre la leçon de la dernière crise financière, notamment de la situation grecque. Adhérer aux règles, surtout quand on parle de stabilité financière de l’UE, est crucial. Cela vaut aussi pour l’Italie. Par conséquent, je soutiens pleinement la décision de la Commission européenne sur le budget italien’’ ».

EDITORIAL, Corriere della Sera, M. Franco « L’ambiguïté du gouvernement entre la Russie et l’Occident » : « La relance des rapports entre l’Italie et la Russie est très voyante. En deux semaines, sont déjà allés à la cour de Poutine trois dirigeants du gouvernement. Il semble que l’exaltation de la Russie se fasse de manière anti-européenne et évoque le ‘’front populiste’’ avec en Occident M. Le Pen à sa tête. Le flirt de la Ligue avec les nations est-européennes du groupe de Visegard a aussi des aspects contradictoires. Le nationalisme, chez certains du moins, est uni à une instinctive hostilité avec la Russie. Et la solidarité ‘’souverainiste’’ disparaît quand il s’agit de rappeler le gouvernement de Rome à la discipline fiscale ou de prendre un quota d’immigrés. L’Italie, après les élections européennes, aura sans doute des partis pro-UE très peu importants. Mais le thème de la position internationale de notre pays se posera. Et entre une Ligue pro-russe et un M5S à la recherche d’ancrages continentaux, la confusion est grande. Il ne suffira sans doute pas que Conte, suivi un peu tardivement par Di Maio et Salvini, réitère la loyauté de l’Italie à l’UE et l’euro, ni même ne suffira le rapport qu’il semble avoir bâti avec Trump. Certaines sorties passent en Italie mais à l’étranger elles accentuent soupçons et méfiance. »

ARTICLE La Stampa F. Schianchi « Haftar à Palerme, la condition pour le succès » : « La semaine passée, les sources libyennes assuraient une probable absence d’Haftar, l’homme fort de la Cyrénaïque, sans lequel tout accord serait vain. Le ministre des Affaires étrangères Moavero assure, en revanche : ‘’il nous a donné différentes confirmations de vouloir y participer’’. Aujourd’hui le Président du Conseil Conte rencontrera à Rome le président reconnu al-Sarraj et le délégué de l’ONU Salamé ».

ARTICLE, Il Messaggero S. Menafra « Gendarmerie, le parquet de Turin ouvre une enquête pour port illégal d’armes de guerre » : « Le bras-de-fer politique et diplomatique semble bien loin de se résoudre. Au climat de tension s’ajoute le choix du Parquet de Turin d’accélérer l’enquête sur l’affaire des dépassements de frontière français à Clavière. Le procureur Spataro explique : ‘’il ne semble pas que les autorités italiennes aient été mises à connaissance des contrôles de prévention de la part de celles françaises’’. Le ministre de l’Intérieur Salvini quant à lui reproche aux autorités françaises ‘’une infraction des lois à plusieurs reprises’’ ».

ARTICLE, La Repubblica P. Griseri « Les chantiers bloqués par les vétos des 5 Etoiles. La France rappelle que sur la LGV Lyon-Turin l’attente est finie » : « Le chef de cabinet d’E. Borne, ministre des Transports française, a répondu à la demande de trêve de son homologue demandant ‘’quelques semaines encore’’ pour définir la position du gouvernement italien sur la réalisation de la ligne. Les Français ont répondu qu’une trêve était possible jusqu’en novembre, l’attente pouvant durer ‘’des semaines mais pas des mois’’ car pour Paris, ‘’l’engagement signé par le Président Macron à Lyon le 27 septembre 2017 est valable’’. Bref, il s’agit d’un ultimatum. Le ministre des transports Toninelli dit vouloir attendre l’évaluation de la commission devant se prononcer sur le rapport bénéfices/coûts. La commission est dirigée par Marco Ponti, qui est ouvertement contre l’œuvre. Le ministre Toninelli n’a jamais rencontré le président du Piémont, ni les dirigeants de Telt, la société italo-française qui a creusé les 6 premiers kilomètres du tunnel de base. La stratégie du ministre 5 Etoiles est de se comporter comme si le chantier n’existait pas. Le long de la péninsule, il y a toute une liste d’œuvres qui sont en attente de réalisation ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Frères d’Italie estime que le projet de loi du gouvernement M5S-Ligue sur la légitime défense na va pas assez loin.

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Italie. Frères d’Italie estime que le projet de loi du gouvernement M5S-Ligue approuvé par le Sénat le 24 octobre 2018 en matière d’autodéfense ne va pas assez loin et en impute la responsabilité au M5S. Frères d’Italie considère également que ce texte laisse trop de marge d’interprétation à la magistrature :

https://www.rtl.be/info/monde/europe/italie-le-senat-elar...

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Ligue : "La légitime défense approuvée au Sénat. Promesse tenue ! #De la parole aux actes."

25/10/2018

Hesse : meeting de fin de campagne de l'AfD.

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Allemagne. Ce 26 octobre 2018, l'AfD tiendra à Wiesbaden en Hesse son meeting de fin de campagne pour les élections du Parlement de Hesse du 28 octobre 2018. Les deux dirigeants de l'AfD, Alexander Gauland et Jörg Meuthen, seront présents.

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Haarlemmermeer : 42 mères avec des enfants ne disposent pas d'une habitation.

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Pays-Bas. Hollande du Nord. Haarlemmermeer. Forza! affirme : « Alors que les demandeurs d’asile reconnus obtiennent une habitation dans les trois mois, 42 mères avec des enfants mineurs se traînent de centre d’accueil en centre d’accueil sans espoir d’amélioration de leur situation. Socialiste n’est pas la même chose que social. »

L'AfD donnée à 16 % en vue des élections européennes.

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Allemagne. Un sondage Insa en vue des élections européennes donne les patriotes de l'AfD à 16 % et les écologistes à 20 %.

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CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

Sonstige : autres

Manfred Haimbuchner désire que l’allemand soit obligatoire dans les cours de récréation des écoles et lors des événements scolaires.

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Autriche. Haute-Autriche. Le vice-gouverneur FPÖ de Haute-Autriche Manfred Haimbuchner désire que l’allemand soit obligatoire dans les cours de récréation des écoles et lors des événements scolaires.

L'allemand aussi dans la cour de l'école.

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Autriche. Le président du FPÖ Heinz-Christian Strache estime que l'allemand doit aussi être la langue qui doit être utilisée par les élèves dans la cour de récréation de l'école et pas seulement dans les classes.

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"L'allemand en tant que langue de pause est une clé importante pour une intégration positive !"

"Tria est de plus en plus nerveux."

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Italie. Revue de presse.

Loi de finances/gouvernement/UE : Unes - : « Tria : avec ce Spread nous ne tiendrons pas longtemps’’ » (Corriere della Sera, Il Messaggero, Il Mattino), « Conte, le Spread peut représenter un problème pour le système » (La Repubblica) , « Conte rappelle à l’ordre la Ligue et le M5S  : ‘’stop aux querelles avec Bruxelles, le Spread me préoccupe’’ » (La Stampa), « Poutine : ‘’prêt à acheter les bons du trésor italiens’’ » (Sole 24 Ore), « Budget, ‘’on va de l’avant’’ mais les retraites pourraient être revues (Avvenire).  

ÉDITORIAL, S. Cassese, Corriere, « L’authentique intérêt national » : « Le gouvernement italien au nom de l’intérêt national, de toute la communauté et non d’une partie de celle-ci, devrait baisser d’un ton et écouter les observations qui arrivent de Bruxelles. Deux aspects sont étudiés, d’une part la procédure et le style ; de l’autre, la substance et les choix sur le budget. Les deux sont distincts mais sont intrinsèquement liés. Les marchés ne sont pas des divinités infernales cachées qui espèrent la faillite d’un État, mais des millions de personnes qui ont fait confiance à la nation à laquelle ils appartiennent et à ses institutions. Si nous sommes pris entre deux évaluations négatives : celles ‘’du haut’’ (l’Europe) et ‘’du bas’’ (petits épargnants, investisseurs italiens), nous en sortirons cassés. Troisième aspect qui devrait nous faire réfléchir : les nombreux arguments de la Commission européenne. Elle a, par exemple, rappelé que nous sommes le deuxième bénéficiaire de fonds structurels européens et du plan d’investissement européen. Elle a noté que l’Italie, en cas de crise, est le pays le plus vulnérable. Enfin, nous Italiens, devrions reconnaître que le bras de fer avec la Commission ne nous apporte rien de bon car nous sommes seuls. Aucun des autres pays européens n’appuie notre volonté têtue de violer les accords souscrits. Le ministre de l’Intérieur qui affirme avoir fermé les frontières à l’immigration, réclame à grands cris la collaboration des autres États pour la redistribution. Il demande à l’UE de se doter de plus de pouvoir pour les y obliger. Or, si la première est une politique ‘’souverainiste’’, la seconde va dans la direction opposée ».

ARTICLE, La Stampa A. Barbera « Le ministre Tria à un pas de démissionner, freiné par Mattarella » : « Dans les palais du pouvoir, on dit que Tria est de plus en plus nerveux. Samedi dernier, après la dégradation de l’Italie par Moody’s, lors du conseil des ministres, après le ‘’non’’ de Di Maio et de Salvini sur la possibilité de revoir le niveau du déficit, avait poussé Tria (Indépendant) à démissionner de manière définitive. Ce n’est que grâce à l’intervention du Chef de l’Etat que le pire a été évité. En difficulté, Tria et le secrétaire d’Etat Giorgetti (Ligue) n’arrivent pas à faire comprendre aux deux leaders la gravité de la situation. Tria et Giorgetti figurent parmi le cercle restreint de ceux qui ont un fil direct avec Draghi. Aujourd’hui se tiendra la conférence de presse mensuelle. Tous se demandent s’il sera tolérant comme à Bali où s’il soulignera le respect des règles ».

ARTICLE, La Repubblica « L’alarme de Conte sur le Spread » : « Le président du Conseil Giuseppe Conte se place exactement au milieu entre le pessimisme du ministre de l’Economie Tria et l’insouciance de Di Maio et de Salvini. Il le dit aux journalistes : ‘’je suis responsable et confiant. Il faut espérer et faire en sorte que le spread puisse baisser. Chacun contribuant pour soi : nous pour notre part et tous pour la leur’’. ‘’Je suis en train de travailler pour qu’il baisse. Baissons tous d’un ton’’ »

ENTRETIEN de Riccardo Fraccaro (M5S), ministre pour les relations avec le Parlement « Le budget restera expansif » (Sole 24 Ore): « La loi de finances ne sera pas modifiée. L’ouverture d’une procédure d’infraction par la Commission européenne serait un acte politique. C’est l’Europe qui doit changer, abandonnant les politiques d’austérité désastreuses et choisir la croissance. Voici notre objectif. L’Italie n’est pas du tout isolée en Europe car la bataille sur la fin de l’austérité est partagée par plusieurs pays membres’’ ».

Visite du Premier minitre Conte à Moscou : ARTICLE, La Stampa P. Mastrolilli « Poutine : ‘’nous sommes prêts à acheter les bons du trésor italiens’’ » : « Le Président du Conseil G. Conte obtient le soutien du chef du Kremlin. Ce dernier ne ferme pas la possibilité que le fonds souverain russe puisse acheter les titres d’État italiens, alourdis par des taux d’intérêts très élevés et assure qu’il enverra un ‘’représentant de haut niveau’’ à la conférence sur la Libye qui se tiendra à Palerme les 12 et 13 novembre. Il ne donne pas de nom, mais ce sera Medvedev. Certains souligneront qu’il aurait fallu envoyer quelqu’un ayant un poids politique majeur, tel le chef de la diplomatie Lavrov. Ceci dit, Medvedev aura la lourde tâche de convaincre Haftar à sortir du joug des Français et à participer aux négociations avec le gouvernement de Tripoli, soutenu par l’Italie ».

EDITORIAL, Sole 24 Ore, F. Tamburini : « Le convive de Pierre entre l’Europe et l’Italie » : « Le fait que Poutine ait dit qu’il ne s’opposerait pas à l’achat de bons du trésor italien par le fonds souverain russe et qu’il souhaitait ne pas se mêler dans la dispute entre Rome et Bruxelles, prouve qu’il y a un match géopolitique qui est en cours. L’enjeu est l’avenir de l’Europe et de l’euro. La crise entre les dirigeants actuels de la Commission européenne et le gouvernement italien favorise la recherche de solutions alternatives pouvant représenter un coup de théâtre sensationnel. Ce n’est pas un hasard si l’Allemagne a préféré garder le silence ces derniers temps. Peut-être parce qu’elle serait la vraie perdante dans le cas où le rêve d’une Europe unie devait tomber en morceaux. Et cela ne déplairait pas aux Etats-Unis ».

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Le Premier ministre italien Giuseppe Conte et le président russe Vladimir Poutine

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ARTICLE, F. Sarzanini, Corriere, « Le blitz de Salvini (ndr : dans le quartier de San Lorenzo, à Rome, où a été assassinée une jeune fille de 16 ans, Désirée Mariottini, dans un immeuble occupé après avoir été droguée et violée) déchaîne la bagarre. Et le duel sur Rome s’ouvre avec le M5S » : « La Maire de Rome (M5S) a dit que le ministre de l’Intérieur ne connaissait pas la ville, tandis que ce dernier a affirmé aux habitants qui réclamaient de l’aide qu’il reviendrait dans le quartier avec un bulldozer. De son côté Di Maio demande plus de pouvoirs pour (le maire M5S) Raggi. »

ARTICLE, La Repubblica « Gentiloni (Parti Démocrate de centre-gauche) à Salvini : ‘’nous finirons par être isolés’’ » : « À l’occasion de la présentation du livre du directeur de La Stampa, M. Molinari, l’ancien président du Conseil Paolo Gentiloni s’adresse à M. Salvini, assis à sa gauche, citant la phrase [grammaticalement incorrecte] l’acteur Vittorio Gasmann ‘’on m’a fait laisser seul’’, et ajoute ‘’avec vous, on risque l’isolement’’. Le leader de la Ligue encaisse, puis répond ‘’rentre chez toi serein, nous sommes beaucoup moins seuls que tu ne le crois. Ils savent que l’Europe sans l’Italie n’existe pas et que l’Italie ne peut pas se passer de l’Europe. Il y a une relation d’utilité réciproque’’. Et sur l’immigration, Gentiloni prévient ‘’un pays, où la haine pousse, cherche des embrouilles’’. Rien à faire, Salvini lui répond ‘’nous ne sommes pas l’armée du salut, mieux vaut être méchant qu’idiot’’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Le maire Démocrates suédois de Hörby contraint de démissionner.

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Suède. Scanie. Hörby. Stefan Borg, le maire Démocrates suédois de cette municipalité où ce parti patriotique a obtenu 35,4 % lors des élections municipales du 9 septembre 2018, a été contraint de démissionner suite au fait qu’un organe de presse ait passé au crible ses anciennes publications sur Internet et ait trouvé parmi celles-ci certaines considérées comme extrémistes. La coalition qui gouverne la municipalité est constituée des Modérés [conservateurs], du Parti des seniors et des Démocrates suédois. Cecilia Bladh in Zito des Démocrates suédois prend sa succession à la tête de la ville.

24/10/2018

Résultats des élections régionales et municipales de 2018 en Pologne.

Pologne. Élection des maires, des conseillers municipaux, des conseillers cantonaux et des conseillers régionaux du 21 octobre 2018.

Informations obtenues d’Olivier Bault :

Lors des élections du 21 octobre 2018, si le parti (ultra-)conservateur PiS a subi plusieurs défaites importantes dans les grandes villes lors du scrutin municipal (avec notamment la victoire des libéraux dès le premier tour à Varsovie, Łódź et Poznań, et des candidats du PiS mal placés pour l'emporter au deuxième tour à Wrocław, Cracovie et Gdańsk), il s'en sort plutôt bien aux régionales.

Le PiS enregistre une forte progression par rapport à 2014. Le PiS, qui ne contrôlait qu’un seul conseil régional, dispose désormais de la majorité absolue dans 6 voïvodies sur seize, contre une pour les libéraux de KO. Au sein des autres, le PiS a une majorité relative dans trois d’entre elles contre six pour KO.

Mais, mis à part en Basse-Silésie où le PiS pourrait s’entendre avec la liste Bezpartyjni Samorządowcy qui n’est liée à aucun parti politique, dans toutes les autres voïvodies où il n’a pas de majorité absolue, une coalition anti-PiS entre les libéraux, le parti agraire PSL et les sociaux-démocrates du SLD post-communiste est l’issue la plus probable, y compris en Silésie où les conseillers régionaux du PiS ne sont qu’à un siège de la majorité absolue.

En revanche en Silésie, les autonomistes/séparatistes du RAŚ (« mouvement pour l’autonomie de la Silésie »), qui participaient depuis deux législatures à une coalition avec la PO et le PSL et qui étaient notamment très actifs dans les institutions régionales liées à la culture et à l’histoire, dans lesquelles ils cherchaient à reproduire la stratégie des indépendantistes catalans dans les années 1980, seront cette fois absents du conseil régional malgré le soutien dont ils bénéficient de la part de la presse locale détenue par des capitaux allemands.

(http://wiadomosci.gazeta.pl/wiadomosci/7,114884,24083987,...)

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Informations obtenues de Michał Kowalczyk : 

Les nationalistes de Ruch Narodowy obtiennent 1,3 % et les eurosceptiques de Kukiz’15 environ 6 %.