13/01/2020
"La vérification de la majorité se fera fin janvier."
Italie. Revue de presse.
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Giuseppe Conte, Président du Conseil « La vérification de la majorité se fera fin janvier » : « ‘’L’efficacité et la crédibilité de l’Italie en politique étrangère ne sont pas en discussion et sur la Libye nous sommes en première ligne. Nous parlons avec tous non pas par ambiguïté mais parce que nous alimentons le dialogue en rappelant à tous notre position, transparente, claire et politiquement imbattable : la guerre éloigne la prospérité et le bien-être du peuple libyen. Si elle est alimentée par des acteurs externes, elle risque même de s’éloigner de la perspective de l’unité et de l’autonomie de la Libye. Nous devons tous travailler à une solution politique en nous préparant à la conférence de Berlin. Nous devons profiter de ce cessez-le-feu pour arrêter l’option militaire. Mes appels et mes déplacements s’expliquent par l’importance de cette trêve afin de favoriser le processus politique. L’Italie continuera à avoir une importance centrale, nous sommes en train de travailler pour renforcer le rôle de l’Union Européenne. Nous réaliserons une grande réforme de l’impôt sur le revenu et nous accélérerons le plan des investissements en créant une synergie plus intense entre le secteur public et le secteur privé. Nous nous attendons beaucoup de la lutte contre l’évasion fiscale. Pour ce faire, nous avons investi 3 Mds d’euros pour les paiements électroniques. L’affaire du navire Gregoretti ? Toute décision concernant le débarquement a été gérée par le ministre de l’Intérieur de l’époque [Matteo Salvini] qui l’a même revendiquée, comme l’attestent les déclarations publiques de l’époque. Mes positions sont toutes documentées et il n’est pas dans mes habitudes de me soustraire à mes responsabilités. Si je devais répondre de la décision spécifique relative au débarquement d’un de nos navires dans un de nos ports, je ne peux pas affirmer avoir été impliqué si cela n’était pas le cas ».
ARTICLE, Repubblica, A. Ziniti : « Décrets Salvini, des changements moindres et seulement après le vote en Émilie » : « Lamorgese prépare une révision « soft » qui se limite à réduire le montant des amendes aux ONG et certaines sanctions. Il faudra attendre les élections en Émilie-Romagne pour que le gouvernement aborde la question des décrets « sécurité ». Et au Viminal, non sans une irritation sur le fond, on essaye de s’arranger comme on peut. L’ambition de la Ministre Lamorgese est une intervention législative qui pourra repenser profondément les réductions des moyens financiers pour l’accueil mis en place par Salvini même si on ne prévoit pas le rétablissement du permis de séjour humanitaire. Le texte des modifications est prêt depuis deux mois mais la réunion politique entre les chefs de délégations du gouvernement, nécessaire pour trouver un accord, n’a jamais eu lieu. Même si tous se disent d’accord pour suivre la voie indiquée par le Président Mattarella : en revenant aux montants originels des amendes pour les ONG qui désobéissent (de 1.000 à 10.000 euros), en insérant une claire indication sur les typologies de navires et en rétablissant le critère de la récidive pour la saisie. »
ARTICLE Corriere della Sera A. Trocino « M5S, la tension monte sur le leadership de Di Maio » : « A ce stade, la situation est encore plutôt fluide et tous reconnaissent qu’il y a un problème. Il ne semble pas pour autant que L. Di Maio veuille démissionner dans l’immédiat. Il pourrait cependant le faire si les Etats généraux du M5S devaient se transformer en un congrès avec plusieurs motions. Selon un récent sondage (18-19 décembre) de l’Institut Ipsos, le M5S serait à 17,7% d’intentions de vote ».
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Giorgia Meloni, secrétaire de Fratelli d’Italia « Le centre droit doit faire les barricades contre le mode de scrutin proportionnel » : « ‘’Si la droite s’impose aux élections régionales en Emilie-Romagne, nous demanderons la minute d’après la démission du gouvernement. Sans vouloir donner de conseil au Président de la République, quand il y a un écart trop grand entre ce que les gens veulent et ce que fait la politique, la dissolution des chambres est un instrument juste. Proposer à nouveau le mode de scrutin proportionnel est scandaleux. La majorité souhaite une gouvernabilité impossible éternelle afin de pouvoir être au centre de tout, contre la volonté des citoyens. J’espère que la droite ne bougera pas en ordre dispersé mais agira avec une proposition unitaire pour un mécanisme majoritaire’’ »
(Traduction : ambassade de France)
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