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18/04/2019

L'AfD donnée à 13 %.

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Allemagne. Un sondage Infratest donne l'AfD à 13 % en vue d'elections législatives.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/dimap.htm)

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CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

Sonstige : autres

Meeting de Vox à Grenade.

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Espagne. Andalousie. Grenade. Meeting de Vox ce 17 avril 2019 :

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Le dirigeant de Vox Santiago Abascal

17/04/2019

Un million de Hongrois ethniques ont récupéré la nationalité.

Hongrie et Serbie (Voïvodine). Le Premier ministre hongrois Viktor Orban (Fidesz) a rendu visite en Voïvodine au un millionième citoyen qui a obtenu la nationalité hongroise parmi les Hongrois vivant dans des pays situés à côté de la Hongrie et à la famille de celui-ci.

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Estonie : feu vert du Parlement pour un gouvernement avec les nationalistes.

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Estonie. Le Premier ministre sortant du parti de centre-gauche dénommé Parti du centre Jüri Ratas a obtenu ce 17 avril 2019 le feu vert du Parlement, avec 55 voix sur 99, afin de former un gouvernement avec les conservateurs d’Isamaa et les nationalistes de l’EKRE. Les 3 partis disposent ensemble de 56 voix sur 101.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/04/07/est...)

" Di Maio derrière la colère des généraux : cette fois Matteo (Salvini) doit être freiné"

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Italie. Revue de presse.

L’appel du Président Mattarella pour relancer la croissance et débloquer les grands chantiers est largement repris : « Mattarella, l’avertissement sur la croissance » - ‘’Le Quirinal convoque Conte : débloquez les décrets pour la croissance et les chantiers’’ (La Stampa), « Tête à tête Mattarella-Conte » (Sole 24 Ore), « Chaos décrets, l’avertissement du Quirinal » - ‘’Mattarella déplore trop de modifications aux décrets et demande une relecture en Conseil des ministres’’ (Il Messaggero), « Chantiers et croissance, l’avertissement du Quirinal » (Il Mattino).

ARTICLE, Corriere della Sera F. Sarzanini « L’Etat-Major ‘’des ingérences inacceptables, nous ne prenons pas d’ordres du ministère de l’Intérieur’’ » : « La directive de Matteo Salvini pour empêcher les navires avec les migrants à bord, d’entrer dans les eaux nationales a été adressée aussi à l’Etat-Major de la Défense, à la Marine et aux Garde-côtes. Cela a suffi pour déclencher la colère des généraux qui évoquent ‘’une ingérence sans précédent’’, un acte ‘’gravissime’’, une ‘’intimidation’’ car ‘’nous ne dépendons pas de l’Intérieur’’. C’est une prise de position qui trouve le soutien du Palais Chigi. Conte lui-même serait gêné par les actions répétées de Salvini. De véritable ‘’déchirures’’ fait-on remarquer, alors que ‘’quand il s’agit de résoudre les problèmes et de demander à l’Europe de prendre en charge les réfugiés, c’est nous qui devons le faire’’. Déjà en juin dernier, l’Amiral Giovanni Pettorino, commandant de la Garde-côtière, avait répondu à Salvini ‘’nous avons toujours répondu aux appels au secours, nous le faisons toujours et le ferons toujours. C’est une obligation juridique, mais aussi morale. Nous n’avons jamais laissé quelqu’un en mer’’ ».

COULISSES Il Messaggero, M. Conti, « Di Maio derrière la colère des généraux : cette fois Matteo (Salvini) doit être freiné » - « Le chef M5S depuis Abou Dhabi avertit Trenta : stop aux intrusions. Inquiétude du Quirinal » - « Salvini : je ne suis pas du tout inquiet, c’est la loi qui m’autorise à donner des ordres à la Marine » : « Un véritable affrontement institutionnel s’est ouvert entre l’Intérieur et la Défense. La circulaire de Salvini, où il ‘’intime’’ des directives aux forces de l’ordre, mais aussi aux chefs d’Etat-major de la Défense et de la Marine, où il ordonne de fait de laisser hors des eaux territoriales italiennes, le bateau de l’ONG ‘’Mare Jonio’’. Di Maio exprime l’agacement de la Défense. ‘’Une ligne rouge a été dépassée’’. Ce qui filtre de l’Etat-major de la Défense est que ‘’Salvini a commis une véritable ingérence qui viole tout principe et protocole’’, ‘’nous répondons au ministre de la Défense et au chef de l’Etat’’. Ce thème a été, laisse-t-on filtrer, au centre de la rencontre Conte-Mattarella. L’affrontement est cependant destiné à se poursuivre ».

ARTICLE, La Stampa, U. Magri, « Non aux faux décrets, l’ultimatum de Mattarella » : « La superficialité avec laquelle le gouvernement annonce les décrets sans les promulguer et le fait que la situation soit bloquée depuis des semaines, a fait l’objet d’une clarification entre Mattarella et Conte. Si les deux hommes se sont entretenus, officiellement sur la situation générale et l’actualité de la Lybie, d’autres sources soutiennent que les deux hommes ont échangé sur d’autres sujets. Le chef de l’Etat a soulevé un problème de bienséance institutionnelle. Il a demandé à Giuseppe Conte ce que sont devenues certaines mesures lancées par le Conseil des Ministres et dont on a perdu trace. En particulier, deux mesures : une considérée comme la « fin des chantiers bloqués » et une autre qui devait relancer la « croissance ». La mauvaise habitude de repousser les décrets en prétendant que tout va bien est une vieille habitude. Du temps de Renzi, il était devenu normal de prendre une vie entière pour adopter un décret. Ces lenteurs viennent directement contredire le critère de « nécessité et d’urgence ». De plus, le gouvernement aurait pu faire passer des projets de lois auxquels personne n’aurait pu s’opposer. C’est ce que le Président a fait savoir à Conte, lui signalant ainsi qu’il s’agissait bien d’une déformation de la procédure prévue par la Constitution »

COULISSES, M. Conti, Messaggero, « Mattarella : ‘’trop de modifications’’. Et Conte : je suis sur le dos des vice-présidents mais… » - « Doutes exprimés par le Quirinal sur les délais et les articles insérés peu à peu. Le Président du Conseil est d’accord et ferait tout ce qu’il faut mais Salvini en déjà en train de préparer un « décret-sécurité bis ». Le gouvernement semble avoir perdu et retrouvé les textes tant de fois qu’un nouveau passage en Conseil des ministres est nécessaire pour les décrets (pour débloquer les chantiers, pour la croissance …). Mattarella est totalement déconcerté par ces changements dont il n’a lu que des textes préparatoires. Conte, en le rencontrant hier au Quirinal lui a expliqué qu’il est ‘’sur le dos’’ de Salvini et Di Maio et a promis une solution rapide au moins pour le décret ‘’débloque-chantiers’’. La suspension des travaux au Parlement, en vue des élections européennes, risque de laisser les textes en suspend jusqu’à mi-juin ».

ARTICLE, Il fatto quotidiano, L. De Carolis « Contre Matteo, le bon à rien. La tactique des 5 Etoiles pour les urnes » : « Matteo Salvini fait peu ou rien : « il ne travaille pas ». C’est cette critique qui rythme la campagne des 5 Etoiles, en vue des élections européennes, preuve du corps à corps entre les deux partis et leurs deux leaders. En effet, le Mouvement s’exprime beaucoup sur l’environnement autour des urnes en s’intéressant de près aux députés européens sortant. Désormais Luigi Di Maio, toujours plus autocrate, pense et travaille conjointement avec son cercle restreint. Par exemple, il s’investit pour reprendre du poids et de l’espace à la RAI.  Le véritable objectif que s’est fixé Di Maio est d’obtenir 25% mais il déclare : « l’important sera de dépasser les 20% ». Le Mouvement affirme que « les sondages confirment que cette stratégie fonctionne ».  Mais le véritable leitmotiv est de démontrer que toutes les mesures du gouvernement prises ont été mises en place par les 5 Etoiles. Pendant ce temps, « Salvini fait seulement de la propagande ». Ce n’est pas un hasard que le verbe « travailler » soit au cœur de la campagne de Luigi Di Maio. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Norvège : investissements du fonds souverain.

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Norvège. Le fonds souverain pourra désormais investir dans des fermes éoliennes et des centrales solaires, sans que celles-ci soient cotées en Bourse. Le ministre des Finances du Parti du Progrès Madame Siv Jensen précise que ces investissements « seront soumis aux mêmes exigences de rentabilité et de transparence que les autres ». Les investissements pour l’environnement et le climat ne pourront pas dépasser les 2 % de la valeur totale du fonds.

16/04/2019

Les (vrais) Finlandais sont prêts à participer au futur gouvernement.

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Finlande. Le président des (vrais) Finlandais Jussi Halla-aho déclare que son parti est prêt à entrer dans un gouvernement, mais pas à n’importe quel prix. Lors de la campagne électorale, le parti avait prôné le fait de ramener le nombre de demandeurs d’asile à quasi zéro.

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La secrétaire générale du parti Riikka Slunga-Poutsalo et le président du parti Jussi Halla-aho

Nouvelle enquête contre Matteo Salvini pour séquestration de migrants.

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Italie. Revue de presse.

Journaux télévisés : Ils ouvrent sur l’incendie de la Cathédrale de Notre-Dame et sur la Libye, notamment les visites à Rome du vice-Président libyen Maitig et de celui qatarien Al Thani.

ENTRETIEN de Fayez Al Sarraj, président du Gouvernement d’accord national de Libye : « ‘’ De la Libye 800 mille réfugiés sur le point de partir pour l’Italie ’’ » (Corriere della Sera).

COULISSES Il Messaggero M. Conti « L’affrontement sur les ports plus fort, gouvernement de nouveau sous enquête. Le Quirinal exaspéré : ‘’plus de sérieux’’ » - « Le ministre de l’Intérieur sous enquête avec Conte, Di Maio et Toninelli pour la Sea Watch » - « M5S : accueillir ceux qui échappent à la guerre est un devoir. La Ligue met le holà : ‘’ce ne sont pas des réfugiés’’ » : « L’affrontement au sein de la majorité amplifie les difficultés rencontrées par l’Italie sur l’échiquier international, après avoir fait des erreurs sur les ‘’amitiés’’, les ‘’sponsors’’ et les choix (cf la dernière en date sur le copyright) qui ont isolé le pays. Le film sur le Diciotti pourrait se répéter mais cette fois, le vote au Parlement se passerait après les élections européennes. Les politiques migratoires reviennent donc au centre du débat politique, et se mêlent à la question libyenne et transforment le travail de Moavero et Conte en ‘’mission impossible’’. Une spirale d’improvisation qui ne peut que susciter perplexité au Quirinal et à Sergio Mattarella. »

ARTICLE Il Mattino V. Errante « Les magistrats sur ‘’Sea watch’’ : un grave acte politique. Le Viminal : stop aux ONG dans les eaux italiennes » : « Salvini a annoncé la directive visant à interdire aux navires de s’approcher des rives sur Facebook : ‘’nous travaillons à une directive pour empêcher l’entrée, non seulement dans les ports, mais aussi dans eaux territoriales italiennes’’, ajoutant : ‘’comme au théâtre on va avec un billet, on entre dans un pays si on a le droit de le faire. Je peux être mis 132 fois sous enquête vous ne me ferez pas changer d’avis’’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

15/04/2019

Lancement de la campagne électorale du FPÖ le 26 avril 2019.

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Autriche. Le meeting de lancement de la campagne électorale du FPÖ aura lieu le 26 avril 2019 à Vienne en présence du candidat de tête Harald Vilimsky et du président du parti Heinz-Christian Strache.

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" Salvini-Raggi, affrontement sur Rome"

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Italie. Revue de presse.

Les échanges entre M. Salvini et la maire de Rome V. Raggi (M5S) sur la dégradation de la ville font les gros titres des médias : « Salvini veut Rome » - ‘’Deux jours d’attaques contre la maire Raggi’’ (La Repubblica), « Salvini-Raggi, polémiques sur Rome » (Il Messaggero).

La Libye fait également la Une avec l’entretien de L. Di Maio au Corriere della Sera : « La fermeture des ports ne peut qu’être occasionnelle » - ‘’Baissons de ton, la crise libyenne est une affaire sérieuse’’ (Corriere della Sera).

Réseaux sociaux : Ils traitent principalement de la décision du leader de la Ligue M. Salvini de ne pas aller sur les plateaux télévisés du journaliste F. Fazio, considéré comme étant hostile à son parti.

ANALYSE, M. Ajello, Il Messaggero, « Compétition M5S-Ligue sur la dépouille de la Capitale » : « Aucune capitale occidentale ne semble dans l’état de Rome. Et l’incapacité du pouvoir rend le cadre de plus en plus dégradant. Il est inutile de répéter la liste de la dégradation. Pour Matteo Salvini, il est donc facile de dénoncer, indigné, que Rome est invivable et il n’est pas besoin d’être pro-Ligue pour le savoir. Le jugement sur l’administration revient aux citoyens et dès qu’ils en auront l’occasion ils l’exprimeront. En disant « non » à des fonds supplémentaires pour Rome, on dirait qu’une caresse est faite à un certain « Nord » anti-Rome. Mais surtout, ce « non » salviniste entre dans la bataille (également de nature électorale) pour l’autonomie. Refuser de l’argent à Rome est un peu une entrée de ce qu’il pourrait se passer dans un régime d’autonomie spéciale : vider les ressources et les pouvoirs en portant préjudice à la capitale. Salvini frappe le M5S sur son point faible, la Capitale, cherchant à obtenir qu’ils s’adoucissent sur l’autonomie. »

ARTICLE, Corriere della Sera, M. E. Fiaschetti : « Salvini attaque encore Raggi (et Zingaretti) » : « La question romaine fait son entrée dans le programme de Matteo Salvini, à la fin de la première conférence de la Ligue à Rome : une attaque contre la maire de Rome Virginia Raggi ainsi qu’à la dégradation et à la saleté de la Capitale. Salvini a parlé d’une ville dans le chaos et du problème des déchets, en faisant de la polémique avec la maire et en affirmant ‘’ qu’il ne faut pas être savant pour enlever les ordures et vider les poubelles ‘’. Il a attaqué aussi Nicole Zingaretti, président de la Région et secrétaire du PD, en déclarant qu’au cours des huit dernières années 8-9 hôpitaux ont été fermés. Virginia Raggi, énervée, a réagi durement, en répondant à Salvini qu’il veut s’emparer de Rome et donc qu’il parle seulement pour faire campagne ».

ENTRETIEN de Viriginia Raggi, maire de Rome, « Salvini-Raggi, affrontement sur Rome. ‘’Nous n’en pouvons plus de ses déclarations, il fait de la politique sur le dos des Romains’’ » (Il Messaggero- « Il faut des réponses concrètes pour la ville, l’Etat doit être davantage présent, sinon nous nous retrouvons avec Casapound » - « Les points de référence de Salvini dans la capitale sont ceux-là même qui l’ont gouvernée » : « Quand je rencontre le ministre de l’Intérieur ou que je lui parle, il se montre disponible. Coopérer est aussi dans son intérêt. Les escarmouches font partie du jeu politique et médiatique. Je préfère me concentrer sur le travail à faire pour la ville. Je veux penser à la ville et à un dialogue sain avec le ministre de l’Intérieur. Il est frappant de voir que de nombreux contacts locaux de la Ligue aient été par le passé proches du centre droit qui a gouverné la ville avec les résultats qu’on a vu. »

ARTICLE, La Reppublica, C. Lopapa « Le defi de Rome : le vice-premier ministre, à la conquête de la ville, tente de faire tomber les 5 Etoiles » « C’est seulement le début de cette campagne romaine ouverte dans le cadre de celle européenne. Jusqu’à présent, il n’y a pas de demande de démission officielle. La maire de Rome s’est montrée « dans l’incapacité » de gouverner sa ville, aux yeux des membres de la Ligue, et aux yeux de leur chef. Aussi, nombreux sont ceux qui pensent que « ce serait mieux pour tous les Romains » qu’elle quitte sa fonction. Ce n’est pas une bataille personnelle contre Virginia Raggi, mais plutôt contre les plus faibles élus du mouvement des 5 Etoiles. Evoquer la succession à Rome n’est plus un tabou. La maire de Rome s’est retrouvée très seule face aux scandales qui ont frappé son administration et aucun membre du M5S ne s’est précipité pour la défendre. Pour Salvini, la voie est libre et il compte bien en profiter. Dans la capitale, il devra rivaliser avec Giorgia Meloni, le leader de Fratelli d’Italia. Un gouvernement Ligue-Fratelli d’Italia est envisageable pour mettre définitivement fin à l’alliance « jaune-verte ». Bien sûr, Meloni comme successeur de Raggi ne serait pas l’idéal pour Salvini. Le chef de la Ligue préférerait pouvoir convaincre l’actuelle ministre de la Fonction Publique, Giulia Bongiorno (Ligue), considérée comme la meilleure candidate pour gouverner la commune de Rome. Mais pour l’intéressée, cela « ne rentre pas dans mes projets’’».

ARTICLE, La Stampa, F. Capurso, A. La Mattina « Des tensions entre les membres de la Ligue : l’erreur de Fratelli d’Italia de ne pas s’être allié avec Kaczynski. Et Salvini qui les snobe : « Ils nous utilisent pour dépasser les 4% » » « Matteo Salvini n’a pas l’intention de travailler au-delà de l’actuelle majorité. Il passe déjà ses journées à essayer de gouverner en trouvant un consensus avec le M5S, tout en restant sourd face à leurs demandes.  Aussi, il n’envisage pas une coalition avec Giorgia Meloni, dans le cas d’élections politiques anticipées après les européennes. Le but de cette alliance pour le chef de la Ligue serait de « récupérer seulement quelques voix. » Pour Salvini, c’est avant tout une tactique électorale, et pas des plus sincères. Meloni a avoué avoir déjà rencontré Salvini pour discuter d’une éventuelle alliance. Elle a marqué son territoire pour imaginer de futurs exécutifs pour survivre et dépasser la barre des 4% pour présenter une liste de représentants européens. Salvini et Meloni n’ont pas manqué de se battre sur la question des rapports avec les Polonais de Jaroslaw Kaczynski. Salvini lui-même s’était rendu à Varsovie pour convaincre l’homme fort de la droite ultra-conservatrice de déployer ensemble un mouvement commun, souverainiste et conservateur. Finalement, Kaczynski a refusé. Beaucoup de choses ont irrité Salvini. Mardi dernier, il a eu un discours tranchant et sévère lorsqu’il devait se prononcer sur les Fratelli d’Italia : « Ils cherchent toujours à nous mettre en difficulté ». C’est par-dessus tout, le sujet des migrants qui les divise. Depuis peu, la famille est aussi au cœur des affrontements. »

Entretien de Luigi Di Maio, vice-président du Conseil et leader du Mouvement 5 Etoiles « Fermer les ports n’est qu’une mesure occasionnelle, ne jouons pas les machos sur la Libye » (Corriere della Sera) : « ‘’Il y a une crise en cours. Le gouvernement est en train de la suivre jour après jour, l’objectif étant la sécurité de notre pays, de la région, des entreprises italiennes et de nos soldats. Ce qui est en train de se passer n’est pas un jeu, ce n’est pas un « Risiko » où on s’amuse à jouer au plus fort. Les mots ont un poids. Nous devons faire un travail d’équipe. La Libye ne peut pas être traitée comme un thème de campagne électorale. La Libye est un intérêt stratégique de l’Italie. La France est un pays ami avec qui nous parlons franchement et duquel j’attends de la cohérence et un comportement correct. Je dis non aux ingérences, l’objectif de tous est un processus de réconciliation nationale qui soit avant tout inclusif et fait par les Libyens. Les erreurs du passé ne seront pas répétées. Fermer un port est une mesure occasionnelle. Elle s’est révélée efficace quand nous avons dû secouer l’UE. Cela marche maintenant, mais face à une intensification de la crise, cela ne serait pas suffisant. A mon partenaire Salvini je lui dirais : il serait utile s’il arrivait à convaincre Orban et ses alliés en Europe d’accepter les quotas des migrants qui arrivent en Italie. Car l’Italie est la frontière Sud de l’Europe. Il est facile de jouer les souverainistes avec les frontières de l’Italie’’».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Les (vrais) Finlandais arrivent deuxième lors des législatives.

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Finlande. Les patriotes du parti les (vrais) Finlandais arrivent deuxième avec 17,5 % (soit - 0,2 % par rapport à 2015), juste derrière les sociaux-démocrates, lors des élections législatives de ce 14 avril 2019. Ils décrochent 39 sièges de député sur 200 (soit + 1 par rapport à 2015). La Réforme bleue obtient 1 %.

[La Réforme bleu est constituée de ceux qui sont restés dans le gouvernement alors que les (vrais) Finlandais l'avaient quitté.]

(https://tulospalvelu.vaalit.fi/EKV-2019/en/tulos_kokomaa....)

14/04/2019

Congrès programmatique de Frères d'Italie à Turin.

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Italie. Frères d’Italie a tenu ce 13 et 14 avril 2019 à Turin un congrès programmatique.

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"En Europe, pour tout changer"

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Giorgia Meloni

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Le président de la Ligurie Giovanni Toti (Forza Italia), la dirigeante de Frères d’Italie Giorgia Meloni et le président de la région des Abruzzes (Frères d'Italie) Marco Marsilio

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/04/03/con...)

13/04/2019

"Afin que Bruxelles ne devienne pas Babylone !"

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Allemagne. Affiche de l’AfD de Berlin en vue des élections européennes de 2019 :

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"Cette image fait partie de la série de l’AfD : apprendre de l’histoire d’Europe. Afin que Bruxelles ne devienne pas Babylone ! Les Européens votent AfD !"

"Stopper les coupeurs de têtes à la frontière !"

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Allemagne. Affiche de l’AfD de Berlin en vue des élections européennes de 2019 :

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"Cette image fait partie de la série de l’AfD : apprendre de l’histoire d’Europe. Stopper les coupeurs de têtes à la frontière ! Les Européens votent AfD !"

Bus de campagne de Nigel Farage.

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Royaume-Uni. Bus de campagne de Nigel Farage :

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Nigel Farage

Sme Rodina désire se joindre à l'EAPN.

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Slovaquie et Union Européenne. Le parti patriote-conservateur et anti-immigration SME-Rodina désire rejoindre le groupe EAPN proposé ce lundi 8 avril 2019 à Milan par Matteo Salvini.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/04/08/con...)

"Plutôt le diesel que les déconnades écologistes. Les Européens votent AfD !"

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Allemagne. Affiche de l’AfD de Berlin en vue des élections européennes de 2019 :

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"Cette image fait partie de la série de l’AfD : apprendre de l’histoire d’Europe. Plutôt le diesel que les déconnades écologistes. Les Européens votent AfD !"

12/04/2019

"Afin que l'Europe ne devienne pas l'Eurabie !"

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Allemagne. Affiche de l'AfD de Berlin : 

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"Cette image fait partie de la série de l’AfD : apprendre de l’histoire d’Europe. Afin que l'Europe ne devienne pas l'Eurabie ! Les Européens votent AfD !"

Nigel Farage sera candidat sur les listes du Brexit Party lors des élections européennes.

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Royaume-Uni et Union Européenne. Nigel Farage sera candidat sur les listes du Brexit Party lors des élections européennes de 2019.

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"La roulette russe du budget"

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Italie. Revue de presse.

La situation économique italienne fait toujours les gros titres des médias transalpins : « Le coût du travail plus lourd » - ‘’On gagne de moins en moins’’ (Corriere della Sera), « Comptes publics, dépenses à  hauteur de 133 milliards » - ‘’Les inquiétudes du Quirinal » (La Stampa), « La dépense sur les intérêts sur la dette publique et les nouvelles retraites font exploser la dette » - ‘’Fortes craintes du Quirinal’’ (Sole 24 Ore), « Tria : il est nécessaire de couper l’impôt sur les revenus » - ‘’Entretien du ministre qui prévoit un sursaut économique à la mi-2019’’ (Il Messaggero, Il Mattino), « Impôts record sur les salaires » (Il Giornale).

La Libye est également en Une de la presse transalpine : « La guerre en Libye, la marque de Paris » - ‘’Le fils d’Haftar en France pour avoir le feu vert de l’attaque. L’Elysée dément’’ (La Repubblica), « Libye, Salvini intervient contre Macron » (La Stampa), « Le siège de Tripoli rallume les tensions entre l’Italie et la France » - ‘’Salvini attaque Paris pour son soutien à Haftar’’ (Il Messaggero).

ENTRETIEN, Giovanni Tria, ministre de l’Economie, « Avec le décret pour débloquer les chantiers, 87 milliards à investir » (Il Messaggero): « ‘’En entrant dans le fond des chiffres, la perspective change : prenons par exemple les corrections du FMI par rapport aux prévisions de croissance indiquées en octobre 2019 : nous sommes à moins 0,6% pour la zone euro, pour l’Italie -0,9% et pour l’Allemagne -1,1%. Et si nous comparons ces chiffres à la correction relative à 2020, vous verrez que la situation est encore moins critique pour l’Italie : face à une coupe supplémentaire de 0,2% pour la zone euro et l’Allemagne mais aucune correction pour l’Italie. Je répète qu’aucune loi de finances corrective ne sera nécessaire. Au pire des ajustements quantitatifs, sans modifier cependant la structure de la loi. Avec le document économique et financier (Def) approuvé par le gouvernement, nous sommes en mesure de satisfaire pleinement nos engagements avec Bruxelles Je n’exclus pas une amélioration du déficit structurel, même s’il était de 0,1%. Je n’ai pas de craintes relatives à la vérification sur la dette que l’UE fera après les européennes. Avec le Def, les nouvelles mesures et l’ajustement du déficit structurel, nous réussirons l’examen cette fois encore’’ ».

RETROSCENA, La Repubblica C. Tito « Le contre-document de la Ligue et du M5S pour isoler Tria (Indépendant) » : « La majorité semble avoir allumé une bombe à retardement prête à exploser dans quelques jours : le moment ou le DEF sera voté en même temps à la Chambre et au Sénat, quand la coalition M5S-Ligue mettra le ministre de l’Economie au pied du mur avec un véritable contre-document. Un acte prévoyant les mesures qui n’ont pas été prévues par Tria. L’exécutif s’engagera à agir sur des lignes sur lesquelles Tria s’était opposé : une clause empêchant l’augmentation de la TVA, la référence claire à la flat tax avec un détail sur les taux (voulu par la Ligue) et une orientation en faveur du quotient familial (voulue par le M5S). Les deux partis ne veulent pas se faire de cadeaux mais ce choix ne fera qu’ouvrir à nouveau ‘’l’affaire Tria’’. La majorité s’apprête à démentir la politique économique du ministre Tria ».

ANALYSE Sole 24 Ore L. Palmerini « Salvini et Di Maio coincés entre le DEF et la campagne électorale » : « Il y a une dichotomie entre les rassurances des deux leaders Salvini et Di Maio sur les comptes publics et ce que dit le DEF, qui reconnait à la page 81 que la hausse de la dette est entièrement de la responsabilité du gouvernement. Une sorte de confession sur le fait que la hausse du spread n’est pas la conséquence de la volonté des ‘’pouvoirs forts’’ mais des raisons politiques internes. Il y a un écart entre ce qui se dit et ce qui est rédigé dans le Document économique et financier : après les élections du 26 mai il y aura forcément une position qui l’emportera sur l’autre ».

COMMENTAIRE, La Stampa, F. Bei : « La roulette russe du budget » : « Le DEF adopté par le gouvernement italien est à double tranchant, d’un côté il montre un sourire et de l’autre un sourire sarcastique. Le bon côté est le côté rassurant du ministre de l’Economie Tria, qui a présenté une prévision de croissance plus réaliste : 0,2%. Toujours trop, selon les analyses économiques des centres d’études  et des institutions internationales. Le problème est que ce réalisme s’accompagne d’un pari politique très lourd, qui constitue l’autre côté du document. Hier, Carlo Cottarelli a analysé le DEF en soulignant que le problème principal concernait 2020, parce que le déficit prévu à 2,1 % suppose la hausse de la TVA, sans laquelle la dette atteindrait 3,4 %. C’est une vérité incontestable. Le président du Conseil ne précise pas les mesures éventuelles pour faire baisser le déficit, il reste d’une imprécision très préoccupante, il parle d’une « spending review », d’une révision des « tax expenditures » et d’une lutte à l’évasion fiscale, mesures déjà exploitées par les gouvernements précédents qui n’ont jamais donné de résultats. La logique impose une seule conclusion possible : Di Maio et Salvini ont décidé sur le papier et en grand secret de sortir des paramètres européens, ils tiennent pour acquis d’arriver à trouver les couvertures financières et sont prêts à dépasser 3 % de déficit. Les deux vice-présidents du Conseil sont convaincus que la prochaine Commission européenne, suite aux élections du 26 mai, sera le résultat d’un compromis entre les pro-européens et les antisystèmes et qu’elle devra donc accepter ce fait accompli. Une roulette russe très dangereuse qui ne tient pas compte d’un élément : les marchés qui pourraient déchaîner une tempête spéculative sur la dette souveraine ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

11/04/2019

Le Jobbik en campagne à Londres aux côtés de deux partis hongrois du centre.

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Royaume-Uni et Hongrie. Le Jobbik en campagne à Londres au Royaume-Uni, auprès des Hongrois qui travaillent et vivent dans ce pays, aux côtés d’autres partis d’opposition : Momentum Mozgalom [centre] et LMP [écologiste – centre] :

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Troisième depuis la gauche : le chef de file des élus du Jobbik à la Chambre des députés Márton Gyöngyösi

(https://visegradpost.com/fr/2019/03/24/jobbik-breve-histo...)

Gerold Otten n'est pas élu vice-président de la Chambre des députés.

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Allemagne. Après l’échec, à plusieurs reprises, de deux candidats de l’AfD lors de l’élection au poste de vice-président de la Chambre des députés, le parti a décidé de proposer, s’il le faut jusque la fin de la législature, chaque semaine un candidat à ce poste. Aujourd’hui, Gerold Otten a obtenu 210 voix. 393 députés ont voté contre et 31 se sont abstenus.

La co-dirigeante du groupe des élus de l’AfD au Parlement Alice Weidel écrit sur Twitter que les autres groupes parlementaires continuent d’empêcher l’AfD d’obtenir le poste auquel elle a démocratiquement droit.

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Gerold Otten

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Les (vrais) Finlandais donnés à 16 % et la Réforme bleue à 1 %.

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Finlande. Un sondage Taloustutkimus donne les (vrais) Finlandais à 16 % et la Réforme Bleue à 1 % en vue des élections législatives du 14 avril 2019.

L’EKRE désire rejoindre l’EAPN.

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Estonie et Union Européenne. L’EKRE a décidé que ses élus rejoindront, à l’issue des élections européennes, le groupe lancé le 8 avril à Milan.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/04/10/le-...)

"Conte reconnaît : l’Italie plus fragile mais pas d’austérité"

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Italie. Revue de presse.

La situation économique italienne fait toujours les gros titres des médias transalpins : « Conte reconnaît : l’Italie plus fragile mais pas d’austérité » - ‘’La flat tax reportée après l’été, tension entre les deux vice-présidents du Conseil’’ (La Stampa), « Chasse aux 47 milliards en raison de la dette et de la croissance » - ‘’Selon le DEF, 18 mlds viendront de la vente d’immeubles publics’’ (Sole 24 Ore), « Chasse aux couvertures pour éviter la hausse de la TVA » (Il Messaggero, Il Mattino), « Le gouvernement en fuite » - ‘’Personne n’assume la responsabilité d’un DEF désastreux’’ (Il Giornale), « Le DEF découvre 73 mlds d’évasion fiscale  mais coupe 13,5 Mds aux ministères » (Fatto Quotidiano).

ARTICLE, La Repubblica, T. Ciriaco « Le défi de Conte à l’UE : ‘’pas d’austérité, il faut moins de pression fiscale » « La maison brûle mais la seule concession de Conte est la suivante ‘’nous sommes en train d’affronter un cadre économique compliqué’’. Il ne répond même pas à la question d’une possible procédure d’infraction de la part de l’UE. Il sait que l’Italie est « l’observée spéciale », et il ajoute que ‘’ce serait une erreur de se lancer dans une logique d’austérité qui provoquerait des conséquences encore plus lourdes. L’Italie est en train de montrer au cours du 1er trimestre une performance prometteuse. Nous devons poursuivre une politique qui, dans un contexte de viabilité financière, prévoit des facilitations, des simplifications, des mesures en soutien des entreprises et de l’emploi. Nous travaillons comme une équipe. Les discussions pour revendiquer des ajustements de sièges n’ont pas eu lieu et je doute qu’elles l’auront à l’avenir. Nous allons de l’avant ». Conte demeure optimiste ».

ARTICLE, Il Sole 24 ore, B.  Fiammeri, M. Perrone « Conte et les vice-présidents du Conseil : « aucun impôt sur la richesse, la TVA n’augmentera pas » : « A peine arrivé à Bruxelles pour le sommet européen, Conte confirme finalement que « la TVA n’augmentera pas et il n’y aura aucun impôt sur la richesse ». Le Président du Conseil italien ne reconnait pas l’existence de tensions dans son cabinet et qualifie la réunion de mercredi d’ « extrêmement tranquille ». D’après lui, le Document économique et financier atteste que la croissance dépasse les 0.2%, même s’il reste prudent avec cette estimation. Le Président du Conseil se dit sûr que les prochaines interventions du gouvernement sont décisives notamment pour « Les investissements et les simplifications ». En effet, pour Salvini et Di Maio l’objectif principal est de tranquilliser les Italiens, à l’approche du 26 mai. Ce qui reste encore en suspens sont les 23 milliards qui serviraient à désamorcer la clause de sauvegarde. Conte fait confiance aux résultats de la « spending review ». Mais l’allusion à la « phase deux » n’a pas seulement des conséquences économiques mais pourrait être aussi accompagnée d’un remaniement ministériel. »

ARTICLE Il Messaggero A. Gentili « TVA, guerre à l’usure, Giorgetti (Ligue) n’exclut pas l’hypothèse » - « Il se range du côté de Tria (Indépendant) : pas de flat tax sans augmentation de l’impôt sur la consommation » - « Afin de reporter la décision à après les élections, Di Maio et Salvini parlent de spending review » : « Sans augmentation de la TVA (pour la bloquer il faudrait 23 milliards), pas de flat tax.  Giorgetti s’est rangé aux côtés de Tria, en douceur, dans son style : ‘’nous verrons avec la loi de finances si la flat tax se fera avec l’augmentation de la TVA’’. Les fonds sont à sec, tous les gouvernements (depuis Ciampi) se sont maintenus avec les coupes dans les dépenses publiques. La preuve : le gouvernement espère récupérer à peine 6 milliards, et en trois ans, grâce à la spending review. De là, le réalisme de Giorgetti (et Tria) qui n’exclut pas une augmentation de la TVA».

ARTICLE, La Repubblica A. D’Argenio « La proposition de Bruxelles à May pour une prorogation jusqu’au 31 octobre » : « L’Italie souffre à nouveau de l’isolement du gouvernement M5S-Ligue : le Premier ministre belge C. Michel organise un pré-sommet avec les grands pays européens auquel Conte n’a pas été invité. Notre diplomatie proteste depuis des jours, mais la liste des invités demeure inchangée. Une fois la pré-réunion terminée, Michel parlera d’un ‘’malentendu’’. Côté Brexit, le Président français insiste et revient sur la date du 30 juin : une façon de pousser les Britanniques à trouver enfin une solution et de donner un message à son électorat : le poing de fer contre les populistes, les souverainistes et les eurosceptiques. Le dîner des leaders, avec May qui attend le résultat dans une pièce à côté, devient interminable. Les négociations sont dures. Vers minuit, le tournant : une proposition de Brexit à Halloween. Cela éviterait, donnant raison à Macron, d’avoir un représentant britannique dans la nouvelle Commission européenne qui prendra ses fonctions justement le 31 octobre. Cela permettrait de ne pas avoir à la table le Premier ministre, les ministres et les parlementaires du Royaume-Uni quand il faudra voter le nouveau budget 2021-2027 sur lequel Londres, prochain concurrent de l’UE, pourrait se mettre de travers et nuire à l’Union. » ARTICLE Fatto Quotidiano « Molinari : Seul le Parlement peut s’exprimer sur la TAV » : « Le chef de groupe de la Ligue, Riccardo Molinari, sur les plateaux de Tagadà de La7 a dit que ‘’pour arrêter la TAV la seule solution serait un vote parlementaire. Le gouvernement ne peut pas le faire car il irait contre un traité international voté au Parlement. Je crois que Conte veut uniquement tranquilliser une partie de l’électorat du M5S, celle la plus radicale. Je doute que l’on puisse bloquer la TAV’’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)