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18/05/2018

"Le contrat est fixé, le président du Conseil pas encore."

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Italie. Revue de presse.

Gouvernement-Consultations au Quirinal – Unes : « Les coûts du pacte M5S-Ligue » - ‘’65 milliards pour les nouvelles mesures. Macron attaque’’ (Corriere della Sera), « Ligue-M5S vers la ligne d’arrivée, Poutine s’en réjouit, l’UE s’inquiète » (La Repubblica), « Salvini impose le programme mais laisse la présidence au M5S » - ‘’La LGV Lyon-Turin dans le programme, flat tax confirmée’’ (La Stampa), « Le plan du gouvernement fragilise les banques » (Sole 24 Ore), « Contrat, polémiques sur la LGV et BMPS, le Sud abandonné » (Il Messaggero) – ‘’Le projet LGV doit être revu. Macron : je vois des partis paradoxaux’’ (Il Messaggero), « Le Sud oublié devient une affaire » - ‘’Bras de fer Salvini-Di Maio. Macron perplexe’’ (Il Mattino).

ARTICLE, La Repubblica, A. Cuzzocrea : « Le contrat est fixé, le président du Conseil pas encore. Maintenant Salvini redevient pessimiste, Poutine et Casapound espèrent » : « Les négociations pour former un gouvernement entre le M5S et la Ligue continuent. Di Maio affirme que le contrat est prêt, Salvini réplique qu’ils sont encore en train d’y travailler. Les deux leaders seraient parvenus à un accord mais peinent encore à désigner le président du Conseil. La Ligue reçoit le soutien de Nigel Farage, Poutine et Casapound (mouvement italien d’extrême droite) mais Matteo Salvini redevient pessimiste et souligne qu’il faut absolument arriver à une situation claire d’ici lundi sinon le président Mattarella prendra une décision. Il y a encore pas mal de points à régler, comme le revenu de citoyenneté et la situation du Mezzogiorno. Le M5S semble avoir perdu sur la LGV Lyon-Turin, pour laquelle la fermeture des travaux n’est plus prévue. Le programme prévoit de façon beaucoup plus générique à rediscuter entièrement le projet dans l’application de l’accord entre Italie et France ».

COMMENTAIRE, La Repubblica, D. Bellasio : « Si l’Italie se condamne à l’insignifiance » : « La politique étrangère d’un gouvernement européen qui suscite des applaudissements russes et des doutes français, commence avec un problème plutôt qu’avec quelques solutions. Si en outre le gouvernement est celui d’un Etat qui fait partie de l’Otan, le problème s’étend aux relations avec les Etats-Unis et l’Occident. Et si enfin, on parle de l’Italie, le problème devient encore plus grave : on considèrera l’Italie comme étant perdue et elle sera reléguée à l’insignifiance. Simple, triste et préoccupant. Quelques paragraphes du contrat sur la « Coordination politique avec l’Europe » ne suffiront pas à rassurer les alliés, comme les préoccupations exprimées au sommet de Sofia d’hier le démontrent. Le programme de la Ligue et du M5S semble mettre en discussion l’intégralité de l’Europe : si l’Europe va dans une direction, l’Italie va dans l’autre. Elle veut aussi réévaluer toutes les décisions stratégiques de l’UE relatives à la défense commune. Le contrat demande l’arrêt immédiat des sanctions  à la Russie et a reçu les applaudissements de Moscou. Mais au-delà des applaudissements, le destin des Italiens dépend-il plus de Moscou ou de Bruxelles ? Un gouvernement Cinq Etoiles-Ligue aurait-il vraiment l’espoir et l’audace de traiter Moscou en en tant ‘’ qu’interlocuteur stratégique dans les résolutions des crises régionales au Moyen-Orient (Syrie, Libye, Yémen) ‘’ sans avoir l’Union européenne à ses côtés ? ».

ARTICLE Corriere della Sera I. Caizzi « Macron voit ‘’des partis paradoxaux’’ et a confiance en Mattarella » : « Le Président français, tout en avançant des doutes sur les attitudes ‘’paradoxales’’, a montré sa disponibilité sur un éventuel gouvernement entre le M5S et la Ligue. Il s’est dit rassuré par la confiance à l’égard des valeurs de l’Europe assurées par le chef de l’Etat Sergio Mattarella. L’Italie s’est ainsi invitée à la réunion des chefs d’Etats et de gouvernements à Sofia. C’est le président du Conseil sortant Gentiloni qui le confirme en révélant ‘’les préoccupations’’ exprimées par plusieurs leaders européens. Macron ne s’est pas exprimé sur les programmes car il ne connaît pas ‘’les positions d’un gouvernement qui n’est pas encore formé’’. Il a signalé une ‘’partie d’incertitude’’ dans le contexte politique italien mais qui sera contrebalancée par le Président Mattarella. En exprimant un jugement positif sur Gentiloni, il a indiqué que ‘’la France fera ce qu’elle a toujours fait avec nos voisins, partenaires et amis, car notre histoire et nos peuples vont au-delà de la réalité politique du moment’’ ».

ARTICLE La Stampa L. Martinelli « Macron : ‘’une alliance entre partis paradoxaux’’ » : « Emmanuel macron a pris le taureau par les cornes à l’égard du nouveau tandem M5s-Ligue et a exprimé ses craintes ‘’il faut accepter ce que les peuples décident. Je ne connais pas les positions du nouveau gouvernement italien. Ce que je vois à ce stade ce sont des partis hétérogènes et paradoxaux qui pourraient s’allier sur un projet’’. Le seul point d’espoir, Sergio Mattarella : ‘‘Le Président a indiqué que le gouvernement devra travailler avec l’Union, sera lié à une stratégie européenne et que cela est donc pour lui un critère pour la constitution de l’exécutif’’. Les observateurs depuis Paris (notamment le Journal Le Monde) considèrent la nouvelle alliance M5S-Ligue comme un danger pour l’Europe des lumières et une entrave à la politique de relance de l’Europe d’E. Macron, qui se trouve à devoir affronter une résistance grandissante d’A. Merkel et de sa Grande Coalition. D’un côté les Italiens voudront moins d’austérité. De l’autre, les Allemands en voudront davantage. Au milieu se trouve Macron, serré entre l’étau ».

ARTICLE La Stampa A. Mondo « L’affaire LGV Lyon-Turin embarrasse les 5 Etoiles » - ‘’Après les critiques de l’Europe, le stop au chantier a été mis de côté’’ : « Dans l’ébauche finale du contrat ne figure que ‘’l’engagement à rediscuter’’ l’accord entre l’Italie et la France. Deux visions donc bien différentes en quelques heures sur la ligne Lyon-Turin. C’est l’un des points où l’entente M5S-Ligue est la plus difficile. La députée 5 Etoiles Castelli dément tout pas en arrière. La Ligue s’en réjouit. Matteo Salvini coupe court : ‘’nous ne créons pas un gouvernement pour démonter ou nuire à des œuvres mais sur la LGV Lyon-Turin, une réflexion est aussi en cours de l’autre côté des Alpes’’. Sur la même longueur d’onde il y a Forza Italia. La candidate Forza Italia à la Région Piémont pour 2019, Claudia Porchietto, explique  que ‘’bloquer le chantier Lyon-Turin serait un cas de suicide assisté pour le Piémont’’ ».

ARTICLE La Stampa M. Tropeano « L’adieu à la LGV nous coûterait 2 milliards »: « Facile à dire mais dur à fair : le choix politique de rompre les relations avec la France et l’Union Européenne pourrait être réalisé de manière légitime uniquement via une ‘’négociation’’ et donc ‘’sous forme consensuelle favorisant une nouvelle entente qui puisse définir la fin des travaux et certifie le remboursement des fonds alloués par Bruxelles et par le Gouvernement de Paris’’. Voilà ce qu’explique Vittorio Barosio, expert de droit administratif à l’Université de Turin. Car un éventuel arrêt des travaux pourrait se traduire également en un préjudice financier vis-à-vis des comptes publics italiens ».

ARTICLE Il Messaggero A. Gentili « La Ligue évite l’arrêt des travaux voulu par les 5 Etoiles » : « Selon l’ébauche du ‘’contrat de gouvernement’’ revu hier par Salvini et Di Maio, la ligne Grande Vitesse Lyon-Turin est sauve. Mais, comme cela se passe dans tout compromis, la Ligue dit l’avoir remporté et le M5S (qui est contre ce chantier) aussi. Ce qui est certain, c’est que le troisième col Gênes-Rotterdam est en doute, tout comme la LGV Naples-Bari et celle Orte-Civitavecchia initialement prévue dans le plan ‘’connecter l’Italie’’ à hauteur de 125 milliards ».

ARTICLE Corriere della Sera F. Massaro « Le contrat fait s’écrouler la BMPS (Banque Monte dei Paschi di Siena): -8,8% » : « La Ligue viserait à transformer la banque de Sienne en banque publique. 29 mots et deux phrases dans le projet de programme gouvernemental auront suffi pour faire perdre à BMPS environ 250 millions d’euros à la Bourse. C’est ensuite le responsable économique de la Ligue, Claudio Borghi, qui ajoute  ‘’il faut abandonner l’idée de faire des profits en vendant BMPS à n’importe qui et la garder plutôt comme patrimoine de l’Italie’’. D’où les critiques de Padoan ‘’c’est un fait très grave qui met en danger l’investissement effectué par des ressources publiques, impliquant les épargnants italiens que l’on voudrait sauvegarder à paroles’’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

17/05/2018

Hesse : l'AfD donnée à 11 %.

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Allemagne. Hesse. Un sondage INSA pour les élections pour le Parlement du Land de Hesse d'octobre 2018 donne l'AfD [qui ne siège pas au sein de cette assemblée] à 11 %

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CDU : démocrates-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

die Linke : post-communistes

FDP : libéraux

AfD : patriotes

Sonstige : autres

Matteo Salvini en meeting électoral à Aoste.

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Italie. Le dirigeant de la Ligue Matteo Salvini en meeting électoral à Aoste :

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/05/14/la-...)

Italie : la question de savoir qui sera Premier ministre sera résolue dans les prochains jours.

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Italie. La question de savoir qui sera le Premier ministre du gouvernement M5S-Ligue sera résolue dans les prochains jours. Le contrat de gouvernement sera prêt ce soir.

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Autriche : classes séparées pour les enfants étrangers qui ne maîtrisent pas la langue allemande.

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Autriche. Sous l’impulsion du gouvernement regroupant les sociaux-chrétiens de l’ÖVP et les patriotes du FPÖ, la Chambre des députés a voté ce 17 mai 2018 la mise en place de classes séparées pour les enfants étrangers qui ne maîtrisent pas ou pas suffisamment la langue allemande.

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Di Maio espère que le contrat de gouvernement sera terminé ce soir.

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Italie. Une réunion a eu lieu ce 17 mai 2018 matin entre les dirigeants du M5S et de la Ligue. Le dirigeant du M5S Luigi Di Maio a déclaré en début d'après-midi qu'il espère que le contrat de gouvernement sera terminé ce soir. Le dirigeant de la Ligue Matteo Salvini a quitté Rome et se rend à Aoste à un meeting de son parti.

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Bavière : l'AfD donnée au même niveau que le SPD.

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Allemagne. Bavière. Un sondage GMS en vue des élections d'octobre 2018 pour le Parlement de Bavière donne l'AfD au même niveau que les sociaux-démocrates du SPD.

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CSU : sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

Freie Wähler : électeurs libres

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

AfD : patriotes

Sonstige : autres

Le FPÖ Norbert Steger élu à la tête du Conseil d’administration de l'ORF.

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Autriche. Le FPÖ Norbert Steger, ancien président du parti, est élu à la tête du Conseil d'administration de la radio-télévision publique ORF.

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Norbert Steger

"Le gouvernement naîtra."

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Italie. Revue de presse.

Gouvernement-Consultations au Quirinal – Unes : « Salvini-Di Maio, voici le pacte » - ‘’Les traités européens devront être rediscutés’’ (Corriere della Sera), « Gouvernement, voici le contrat » - ‘’Négociations sur un président du Conseil 5 Etoiles’’ (La Repubblica), « Entente Ligue-M5S sur le contrat ; Draghi craint la spéculation » (La Stampa), « Les marchés rejettent le plan anti-UE » (Sole 24 Ore), « Salvini-Di Maio, voici le contrat : changement des traités UE, arrêt des sanctions contre la Russie, aides pour les « No Vax ». La bourse perd 2.3 %» (Il Messaggero), « Contrat, tournant sur l’euro et le déficit » (Il Mattino).

ARTICLE La Repubblica A. Cuzzocrea « Voici le ‘’contrat’’ en 29 points. Di Maio : le gouvernement naîtra » : « Le point évoquant la sortie de l’euro a été supprimé mais la demande de révision des traités européens est maintenue, avec une phrase ambigüe sur le ‘’retour à l’esprit de l’époque qui a précédé Maastricht’’. Quarante pages, 29 points, y compris la flat tax, le revenu de citoyenneté, la fin des sanctions contre la Russie, la révision de la réforme sur les retraites, mais aussi – surprise – la LGV Turin-Lyon, la loi sur l’obligation des vaccins, la possibilité d’adopter des budgets en déficit et le durcissement des lois contre les migrants. Le contrat de programme pour un gouvernement M5S-Ligue a été conclu par les sherpas et revu par les leaders pour une dernière relecture ».

ARTICLE, La Repubblica C. Lopapa « Feu vert de la Ligue pour un président du Conseil 5 Etoiles » : « Dans les négociations sans fin entre les leaders des deux partis, des noms commencent à circuler : Salvini à l’Intérieur, le diplomate Massolo aux Affaires étrangères, Bonafede (M5S) à la Justice, Giorgetti (Ligue) Secrétaire d’Etat. La Ligue donne son feu vert pour que le Palais Chigi aille à un homme du M5S mais pas à Di Maio, alors que ce dernier y croit toujours ».

ARTICLE, La Repubblica R. Petrini « Le contrat effraie les marchés, le spread dépasse les 150 points et la Bourse s’effondre » : « Même si mardi les ‘’jaunes-verts’’ avaient dit que la sortie de l’euro n’était pas prévue, le contenu du contrat de programme demeure perturbant, notamment la demande d’annulation de la dette via les bons du Trésor détenus par la BCE ainsi que l’idée de modifier les Traités en introduisant une clause de sortie de l’euro. Selon des études, la réintroduction de l’ancienne devise nationale verrait une dévalorisation de la Lire à hauteur de 30% ».

ARTICLE, Corriere della Sera : « Avertissement américain sur Moscou, Otan et Iran » : « Nous pensons que les sanctions sont en train de fonctionner et nous voulons être en mesure de continuer à les imposer ‘’ a déclaré hier, lors d’une rencontre organisée par l’Institut des Affaires Internationales, l’Ambassadeur des Etats-Unis à Rome, Lewis M. Eisenberg, à propos des mesure adoptées contre la Russie. Il ne s’est pas prononcé directement sur la formation du prochain gouvernement italien, mais il a quand même rappelé que l’Italie devra maintenir ses engagement sur les sanctions contre Moscou, sur les dépenses pour la défense, comme promis au sein de l’Otan et considérer que, si les Etats-Unis adoptaient de nouvelles mesures économiques plus lourdes contre l’Iran, les entreprises italiennes ne devraient pas croire pouvoir continuer à travailler avec Téhéran comme si de rien n’était ».

ARTICLE, Corriere della Sera, D. Martirano : « Le stop aux sanctions contre la Russie, mais pour l’Europe et la flat tax, on négocie encore » : « La dernière "ébauche" du programme de gouvernement entre la Ligue et le M5S, qui pourrait être soumise à la signature devant un notaire, est sortie hier à 19 h. Beaucoup de différences avec le premier texte de mardi mais aussi beaucoup de confirmations. Il y a encore 11 chapitres qui doivent être soumis à une évaluation finale de deux leaders : les relations avec l’UE, l’euro et la politique monétaire, la renégociation des traités, les dépenses en déficit, l’immigration, la ligne à grande vitesse Lyon-Turin, la flat tax. Dans le programme, les Etats-Unis demeurent des « alliés privilégiés » mais on demande l’arrêt immédiat des sanctions contre la Russie. L’absence la plus remarquable est celle qui concerne un passage qui évoquait la possibilité de demander à la BCE d’annuler 250 milliards d’euros de dette italienne. Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne, se dit préoccupé et craint maintenant la spéculation ».

RETROSCENA (Coulisses), Corriere della Sera, F. Verderami : « Dans la négociation, apparaît maintenant le poste de commissaire UE » : « Quand le Président de la République a reçu les deux délégations de la Ligue et du M5S, au Quirinal, il a précisé aux deux leaders que pour la présidence du Conseil il fallait choisir une personnalité capable de ‘’ tutoyer Merkel et Macron ‘’. Le message de Mattarella était clair : ses préoccupations ne sont pas du tout liées aux traits de caractère du futur président du Conseil mais plutôt à ses capacités à affronter les problèmes du pays et de se confronter, sur les dossiers les plus difficiles, au niveau européen et international. Plus que l’accord sur le programme, il s’agit maintenant de trouver un nom à proposer. Les noms proposés par les « grillinis » pourraient ne pas correspondre aux attentes de Mattarella. La Ligue a tenté de jouer la carte Giorgetti qui possède un CV reconnu. DI Maio a répondu en proposant, en compensation, une série de ministères importants mais surtout la garantie de pouvoir choisir le futur Commissaire européen. Ce serait la première fois qu’un représentant du front souverainiste entre à Bruxelles, dans la « salle des commandes ». Compléter l’axe entre Rome et Bruxelles pourrait changer les équilibres dans l’Union et même dans la géographie politique interne ».

RETROSCENA (coulisses), La Stampa A. Barbera « Les craintes de Draghi, des agences de notation à la spéculation » : « L’hypothèse que les agences de notation puissent revoir leur jugement sur l’Italie préoccupe la BCE. De toutes les propositions du programme ‘’jaune-vert’’, celles qui risquent de porter atteinte à l’Italie sont surtout les promesses non réalisables. Un peu comme cela s’est passé en Grèce lors de la première victoire de Syriza. Avec le revenu de citoyenneté, la loi des retraites et la flat tax, il y en a assez pour pulvériser les comptes italiens et leurs crédibilités aux yeux des investisseurs. Comme le disait Sartre, ‘’la confiance se gagne en gouttes mais se perd en litres’’. Que Salvini et Di Maio s’en souviennent ».

COMMENTAIRE, La Repubblica Roberto Perotti, économiste et professeur à l’Université Bocconi de Milan « L’économie de Fantasyland » : « Les véritables raisons de la préoccupation de ces derniers jours s’expliquent davantage par les doutes sur la compétence des deux partis que par le contenu du programme : la flat tax et la proposition d’annulation de la dette à hauteur de 250 Mds. La première proposition, venant de la Ligue, coûterait 66 Mds, soit 4% du PIB. La seconde préoccupe surtout parce que quelqu’un a pu sérieusement y penser : c’est la preuve que plusieurs personnes assises à la table des négociations vivent au pays des merveilles ».

ARTICLE Il Messaggero E. Pucci « Berlusconi rassure le PPE : ‘’je serai le rempart face aux M5S et aux léghistes’’ » : « A la réunion du PPE à Sophia, le ‘’Cavaliere’’ a préféré revêtir sa veste de garant des comptes publics italiens et de porte-parole des craintes des chefs européens face à l’impasse italienne qui préoccupe les marchés. Berlusconi a dit ‘’Ils sont en train de s’afficher comme des amateurs. Les points du contrat M5S-Ligue sont délirants. L’Europe est en train de nous aider, il y a la volonté d’aider l’Italie à sortir de l’impasse’’. Même s’il ne le dit pas ouvertement, Berlusconi mise sur l’échec du gouvernement ‘’jaune-vert’’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

16/05/2018

La réunion Di Maio-Salvini est terminée.

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Italie. La rencontre en tête à tête entre les dirigeants du M5S et de la Ligue Luigi Di Maio et Matteo Salvini a duré plus de trois heures. Elle est terminée.

Les négociateurs M5S-Ligue ont terminé leur travail.

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Italie. Les négociateurs M5S-Ligue ont terminé leur travail. Celui-ci est transmis aux dirigeants des deux partis Luigi Di Maio et Matteo Salvini afin qu’ils discutent des points qui doivent encore être résolus.

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Italie : nouvelle rencontre Di Maio-Salvini prévue de soir.

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Italie. Une nouvelle rencontre doit avoir lieu ce mercredi 16 mai 2018 au soir entre les dirigeants du M5S et de la Ligue Luigi Di Maio et Matteo Salvini.

"Di Maio et Salvini unis contre l’UE."

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Italie. Revue de presse.

Gouvernement-Consultations au Quirinal – Unes : « Un projet de programme effraie les marchés » - ‘’Di Maio et Salvini optimistes, hypothèse d’un tandem au Palais Chigi’’ (Corriere della Sera), « Di Maio et Salvini unis contre l’UE » - ‘’ Hypothèse d’un relais entre les deux’’(La Repubblica), « L’Italie effraie l’UE et Wall Street, tempête sur le contrat Ligue-M5S » (La Stampa), « Ligue-M5S, coup d’éponge sur la dette » (Sole 24 Ore), « Un projet anti-UE » - ‘’Dernière ligne droite pour les deux leaders, la sortie de l’euro démentie’’ (Il Messaggero), « Sortie de l’euro, mystère du pacte » - ‘’Le projet aurait été abandonné’’ (Il Mattino).

EDITORIAL La Repubblica A. Bonanni « La patience de Bruxelles est à bout » : « Détruire l’Italie pour nuire à l’Europe : voici en gros le contrat de gouvernement entre la Ligue et les 5 Etoiles. Il faut espérer que le désaccord sur le nom du président du Conseil porte également sur le fond et les décisions qui emporteront des conséquences importantes. Il est probable que ce programme est arrivé à Bruxelles si trois commissaires ont ressenti hier le besoin de rompre le silence en mettant en garde l’Italie sur le fait que « les règles européennes doivent être respectées par tous ». L’Union nous prévient : si le gouvernement populiste italien pense lancer une croisade pour modifier les règles communautaires, il se trouvera complètement isolé. Avec une dette stratosphérique, une économie pas très compétitive, une croissance asphyxiée, l’Italie est depuis longtemps le grand malade de l’euro. Si au lieu de résoudre la situation, elle décidait d’abandonner le groupe pour aller mourir toute seule comme le font les éléphants, quelqu’un en Europe essuiera peut-être une larme pour la fin peu glorieuse d’un pays qui a été celui d’Einaudi, De Gasperi et Spinelli. Mais il est certain que personne ne tentera de l’arrêter ».

ARTICLE La Stampa S. Stefanini « La confiance est retirée : l’Europe demande aux populistes de la mériter » : « Une question traverse l’Europe depuis le 4 mars : il s’agit de savoir comment l’Italie sera gouvernée plutôt que par qui. La confiance doit se mériter auprès des capitales et des marchés, pas auprès de l’électorat. Qu’elle le veuille ou non, l’Italie est en train de devenir le premier laboratoire d’un gouvernement populiste. Contrairement à certains pays de l’Est, l’Italie est un pays-clé : dans l’Otan et la Méditerranée. Le prochain sommet européen s’annonce crucial et nul ne sait si l’Italie sera ou non à bord, si elle voudra être co-pilote ou co-équipier ou encore si on doit se préparer à une opposition du troisième pays de l’UE. Les déclarations des commissaires Avramopoulos et Katainen proviennent d’un Grec et d’un Finlandais : il ne faudra donc pas s’en prendre à une prétendue conspiration franco-allemande. Salvini doit y voir un appel aux responsabilités ».

ARTICLE, Corriere della Sera, A. Trocino : « Le « projet de programme » est un cas : la BCE doit annuler 250 milliards de dette » : « Le « projet de programme » entre la Ligue et le M5S, publié hier soir par le Huffington Post, aurait déjà été modifié. Mais le texte de cet accord, signé le 14 mai à 9 h 30, représente un document très important pour comprendre les points qui serviraient de base pour un nouveau gouvernement entre  Di Maio et Salvini. Ce projet prévoyait, entre autre, une sortie de l’euro. L’UE, préoccupée, a déjà envoyé un avertissement très clair et dur à l’Italie sur les migrants, les comptes publics et le pacte de stabilité. Ce document comprend également la possibilité de formation d’un comité de conciliation qui pourrait régler les différends au sein du gouvernement. La sortie de l’euro a été démentie, les deux leaders continuent leurs discussions et sont optimistes, ils considèrent aussi l’hypothèse d’un tandem au Palais Chigi ».

ARTICLE La Repubblica, A. Ginori « Bruno Le Maire : ‘’Personne ne spécule sur l’Italie mais désormais l’Union a peu de temps pour faire les réformes’’ » : « Bruno Le Maire, l’homme politique ayant le plus de poids dans l’exécutif de Macron, s’exprime en avouant que l’incertitude italienne tombe au pire moment pour l’Europe. Pour la France, ne pas pouvoir compter sur l’Italie comme allié traditionnel face à l’Allemagne est un problème. Les négociations à Rome sont suivies de près. Une source de l’Elysée nous explique ‘’la fenêtre pour faire quelques pas en avant en Europe se fera à partir de maintenant jusqu’à l’automne’’. Sur les détails du programme Ligue-M5S, un collaborateur du Président Macron nous confie ‘’nous vérifierons si les engagements européens seront intégrés’’ et déclare ‘’il est difficile de comprendre ce qui est vraiment en train de se passer en Italie, tout est si nouveau’’ ».

COMMENTAIRE La Repubblica P. Ignazi « La stratégie de sortie que le M5S n’a pas » : « Dans la confrontation Ligue-M5S, le premier parti se trouve en position privilégiée pour deux raisons. D’une part la Ligue est un parti plus ‘’ancien’’ qui a toujours été ‘’de lutte et de gouvernement’’. De l’autre, Salvini peut toujours faire sauter les négociations et retourner dans sa coalition de centre droit en position de leader. Les 5 Etoiles, en revanche, mettent en danger leur image. Ils n’ont ni partenaires ni alliés. La condition de leur ‘’isolement parfait’’ se retourne contre eux quand on voit les résultats des élections administratives où ils arrivent rarement au second tour ».

ARTICLE, La Stampa, A. La Mattina : « Maintenant Berlusconi tente Salvini : ‘’ Sors du piège et retournons au vote ‘’ » : « Silvio Berlusconi a été réhabilité et peut donc, à nouveau, se présenter à de nouvelles élections. L’ancien président du Conseil est en mission à Sofia, pour participer au sommet du PPE où il indiquera aux chef d’Etat et de gouvernement UE ainsi qu’au président du Conseil européen Tusk et au président du Parlement européen Tajani, ne pas être d’accord avec les positions anti-européennes de Salvini et Di Maio, qui sont en train de tenter de former un gouvernement populiste et antisystème, unique en Europe. Berlusconi n’a plus peur des élections anticipées, il est convaincu que sa candidature pourra récupérer des voix et il s‘est adressé directement à Salvini pour lui conseiller de sortir du piège du M5S et de se présenter à de nouvelles élections en automne, qui pourraient permettre à la coalition de droite d’avoir une majorité de plus de 40 % pour gouverner ».

ENTRETIEN, Il Mattino, Sandro Gozi, secrétaire d’Etat délégué sortant aux Affaires Européennes « Ils ont ôté leur masque, ce sera la banqueroute » : « ‘’Dans leur ‘’contrat’’ de gouvernement, la Ligue et le M5S ont jeté le masque et nous montrent ce qu’ils sont vraiment : des irresponsables voulant conduire l’Italie au massacre et à la banqueroute avec des choix clairement antieuropéens allant même contre les intérêts des Italiens. La réaction de l’Union n’est pas une interférence. Nous faisons partie d’une communauté et les partenaires nous rappellent les objectifs communs. Le revenu de citoyenneté et l’adieu à la réforme des retraites sont des choix incompatibles avec la permanence au sein de l’Union européenne’’ ».

ENTRETIEN, Il Mattino, Mara Carfagna, Forza Italia, vice-présidente de la Chambre des Députés « J’apprécie les efforts de Salvini mais les 5 Etoiles sont des amateurs » : « ‘’Forza Italia regarde avec attention et préoccupation cette négociation sans fin. Au Palais Chigi il faut un homme d’autorité. Cela ne peut pas être une marionnette ou un simple exécutant comme le veut le Mouvement 5 Etoiles. Forza Italia est un parti responsable, nous n’avons pas peur d’élections anticipées’’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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Les négociateurs espèrent terminer l'accord de gouvernement ce mercredi 16 mai 2018

Christian Hafenecker devient [deuxième] secrétaire général du FPÖ.

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Autriche. Le député FPÖ Christian Hafenecker succède à Marlene Svazek au poste de [deuxième] secrétaire général du FPÖ. Marlene Svazek avait annoncé après son élection au Parlement du Land de Salzbourg vouloir se concentrer sur son nouveau mandat.

Alors que le premier secrétaire général du FPÖ Harald Vilimsky s’occupe en priorité des médias, Christian Hafenecker sera actif dans le domaine du développement et de l’amélioration des structures de communication internes au parti.

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Christian Hafenecker, le président du FPÖ HC Strache, Harald Vilimsky

Kristian Thulesen Dahl et Jimmie Åkesson.

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Suède et Danemark. Le président du Parti du Peuple danois Kristian Thulesen Dahl s’est rendu à Malmö en Suède où il a visité en compagnie du président des Démocrates suédois Jimmie Åkesson une zone à problèmes où vivent de nombreux immigrés.

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Kristian Thulesen Dahl et Jimmie Åkesson

Prix Pim Fortuyn 2018.

Pays-Bas. Le Prix Pim Fortuyn 2018 est attribué à l’écrivain et journaliste Theodor Holman.

15/05/2018

Un sondage SWG donne pour la première fois la Ligue à plus de 25 %.

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Italie. Un sondage SWG donne pour la première fois la Ligue à plus de 25 %.

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M5S : anti-système

Ligue : patriotes

Parti Démocrate : centre-gauche

Forza Italia : centre-droit

Frères d'Italie : patriotes

Libres et égaux : gauche / gauche de la gauche

Les points sur lesquels le M5S et la Ligue divergent représentent moins de 5 % du total.

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Italie. Les points sur lesquels le M5S et la Ligue - qui poursuivent les négociations afin d’établir le contrat de gouvernement - divergent représentent moins de 5 % du total. Parmi les points de divergence : la révision des traités européens et le coût des politiques envisagées.

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Les discussions techniques M5S-Ligue se poursuivent.

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Italie. Les discussions techniques en vue de finaliser le contrat de gouvernement entre le M5S et la Ligue se poursuivent.

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L'AfD a introduit une plainte devant la Cour constitutionelle contre Angela Merkel.

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Allemagne. L’AfD a introduit ce 14 avril 2018 une plainte devant la Cour constitutionnelle contre la Chancelière CDU Angela Merkel pour l’ouverture des frontières qu’elle a réalisée en 2015.

Erika Steinbach rend une décoration.

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Allemagne. Erika Steinbach, la présidente de la Fondation Desiderius-Erasmus proche de l’AfD, a envoyé une lettre au ministre président CSU de Bavière Markus Söder afin de lui indiquer qu’elle rend la décoration qui lui avait été accordée par l’ancien ministre-président de Bavière CSU Horst Seehofer. La raison de cet acte est le fait que la CSU a insulté l’AfD dans le cadre de la campagne pour les élections du Parlement de Bavière.

"Ligue et M5S demandent plus de temps."

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Italie. Revue de presse.

Gouvernement-Consultations au Quirinal – Unes : « Coup de frein de Salvini sur l’accord » - ‘’Doutes sur le candidat à la présidence du Conseil du M5S’’ (Corriere della Sera), « Di Maio et Salvini, le grand bluff » - ‘’Pas de candidat au Palais Chigi, querelles sur le programme’’ (La Repubblica), « Ligue et M5S, crise de nerfs sur le président du Conseil » (La Stampa), « Le gouvernement aux prolongations » - ‘’Ligue et M5S demandent plus de temps’’ (Sole 24 Ore), « Faute d’accord, le gouvernement s’éloigne » (Il Messaggero), «  Le gouvernement trébuche sur le président du Conseil » (Il Mattino).

EDITORIAL Corriere della Sera M. Franco « Que le peuple ne soit pas un alibi » : « Nous nous approchons désormais de cette limite au-delà de laquelle le rendez-vous avec l’histoire risque de se transformer en un imbroglio et en une farce. Le fait de confier le ‘’contrat’’ en gestation à l’approbation, par consultation en ligne, de la base du Mouvement 5 Etoiles, laisse assez perplexe. Il n’est pas possible de demander au Président de la République une ouverture de crédit prolongée pour que les résultats atteints risquent d’être démentis par un ‘’vote populaire’’ virtuel et bien peu transparent. La même chose vaut pour la Ligue, qui envisage d’organiser une ‘’consultation parmi les citoyens’’ avec des stands dans les rues les 19 et 20 mai. Tout cela a l’air d’expédients pour ne pas assumer les responsabilités d’une entente qui vacille ».

ANALYSE Sole 24 Ore L. Palmerini « Mattarella ne donne pas d’alibis aux leaders : oui à un délai prolongé et pas de véto sur le candidat » : « C’est peut-être cela le sens du choix de Sergio Mattarella d’accepter un nouveau report demandé par les partis à la fin d’une journée qui a offert un nouveau coup de théâtre. Du moment où la priorité du Quirinal est celle de donner à l’Italie un gouvernement politique, Mattarella laissera tout l’espace possible aux deux leaders (Salvini et Di Maio) pour arriver à un résultat. Mais si cela devait se traduire en un échec, alors l’hypothèse d’un exécutif technique reviendrait sur la table avec la perspective d’élections anticipées en été ou à l’automne ».

ARTICLE, La Repubblica, T. Ciriaco : « Au Quirinal sans solutions, l’accord M5S-Ligue vacille » : « Le M5S et la Ligue sont parvenus à un accord mais peinent à désigner un chef pour leur gouvernement. Di Maio et Salvini ont été reçus hier par le Président de la République et ils n’ont pas eu le courage d’insister sur les noms de potentiels Présidents du Conseil, tellement ils étaient improbables. Il faudra encore attendre. Les deux leaders ont demandé quelques jours de plus, étant donné que les difficultés persistent et pour tenter d’éviter un échec cuisant. Le moment est dramatique, l’accord entre le Mouvement et la Ligue pourrait vaciller. Mattarella a accordé une autre semaine ».

ARTICLE, M. Deaglio, La Stampa, « La vitalité des entreprises dans une Italie où la politique semble immobile » : « Le monde politique, à la différence de celui des affaires, a de grandes difficultés à trouver des accords pour programmer l’avenir. Une nouvelle vitalité entrepreneuriale, même si elle apparaît encore faible, est l’un des signaux positifs, peu nombreux, que l’Italie envoie au monde ce printemps. »

COMMENTAIRE, La Repubblica, F. Giugliano : « Combien coûte la solidarité » : « Il y a une raison qui a sans doute conduit le M5S et la Ligue à un pas du gouvernement du pays : la sensation diffuse, même parmi ceux qui n’ont pas voté les deux partis populistes, que l’Italie a été laissée toute seule face à la crise économique et à la migration. L’Union européenne aurait donc failli dans ce principe de solidarité qui devrait être à la base de son pacte fondateur. En conséquence, les électeurs s’en sont remis à des partis qui veulent essayer de transformer radicalement l’Union, voire l’abandonner. Il est évident que dans l’Union beaucoup de « réalisations concrètes » manquent encore et même Jean Claude Juncker, président de la Commission UE, lors d’un discours à Florence, a rappelé que les Etats membres ne veulent pas adopter les propositions de Bruxelles pour une juste répartition des réfugiés. Il est donc juste de se battre pour une plus grande solidarité en Europe, mais il faut aussi rappeler que le soutien de l’Union à ses Etats en difficulté a quand même un prix, y compris pour notre pays ». 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

14/05/2018

La Ligue en campagne au Val d'Aoste.

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Italie. Val d’Aoste. La Ligue est en campagne électorale pour les élections du 20 mai 2018 en vue de renouveler le Conseil régional.

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"Idée, cœur, courage."

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Le sigle utilisé par la Ligue pour ce scrutin.

Il existe encore des divergences à aplanir entre le M5S et la Ligue.

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Italie. Il existe encore des divergences à aplanir entre le M5S et la Ligue en vue de former un gouvernement. De plus, les deux partis désirent consulter leurs bases respectives avant de former le gouvernement.

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Le président de la République reçoit la délégation de la Ligue.

Le M5S demande au président quelques jours supplémentaires.

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Italie. Le M5S a demandé au président de la République quelques jours supplémentaires afin de former un gouvernement avec la Ligue.