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09/06/2018

L'AfD donnée deuxième parti de Bavière.

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Allemagne. Bavière. Quatre mois avant les élections pour le Parlement de Bavière, un sondage publié ce 8 juin 2018 au sein de l’organe de presse Augsburger Allgemeinen donne le parti patriotique AfD à 13,5 %, juste devant les sociaux-démocrates du SPD donnés à 13,4 %. Les sociaux-chrétiens de la CSU sont donnés seulement à 41,1 % et ne pourraient donc plus gouverner seuls la Bavière.

08/06/2018

Laszlo Toroczkai est exclu du Jobbik.

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Hongrie. Laszlo Toroczkai, maire d’Asotthalom, est exclu du Jobbik, à la suite du fait qu’il a créé une plateforme en vue de ramener le parti vers ses racines.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/05/24/la-...)

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Laszlo Toroczkai est exclu du Jobbik

Autriche : expulsion d'imams et fermeture de mosquées.

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Autriche. Le gouvernement, réunissant les sociaux-chrétiens de l’ÖVP et les patriotes du FPÖ, a décidé, afin de lutter contre « l’islam politique », d’expulser plusieurs imams financés par l’étranger et de fermer sept mosquées.

"58 % des Italiens donnent leur confiance au gouvernement."

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Italie. Revue de presse.

Gouvernement M5S-Ligue/TVA et réforme du fisc – Unes : « ‘’Evasion fiscale, il faudra des preuves’’ » : ‘’Di Maio annonce que le fisc devra désormais prouver la fraude fiscale’’ (Corriere della Sera), « Di Maio attaque sur le fisc : ‘’j’arrêterai l’augmentation de la TVA, les entreprises ne seront plus esclaves’’ » (La Stampa), « Di Maio : non à l’augmentation de la TVA » (Sole 24 Ore), « ‘’Fisc, il faut invertir l’ordre de la preuve de fraude’’ » (Il Messaggero), « TVA et impôts, voici les nouveautés » (Il Mattino), « Flat tax en 3 ans » - ‘’Prodi : ‘’c’est un gouvernement de droite’’ (La Repubblica). 

ARTICLE, Corriere della Sera, A. Ducci : « Di Maio promet : la TVA n’augmentera pas : ‘’ Inverser la charge de la preuve en cas de fraude fiscale ‘’ » :« Un message clair avec une promesse : la TVA n’augmentera pas. Luigi Di Maio, nouveau ministre du Développement économique, a participé à l’assemblée de la fédération des commerçants démentant l’augmentation de la TVA. Il a aussi annoncé de nouvelles modalités de contrôle du fisc en ce qui concerne la responsabilité de la charge de la preuve en matière de fraude fiscale : il appartiendra dorénavant a l’administration de prouver l’existence de la fraude. » 

ENTRETIEN d’Alessio Rossi, président des jeunes de la Confindustria : « ‘’ La flat tax ne sert pas. Mieux vaut simplifier les impôts ‘’ » (La Stampa) :« ‘‘ Nous voulons lancer un appel au nouveau gouvernement : entamons un dialogue, vous devez nous écouter. Il faut travailler ensemble, nous avons des affinités générationnelles. La Flat tax ne sert pas, mieux  vaut simplifier les impôts, mais il ne faut pas mettre en danger les comptes publics du pays. Et il faut faire la ligne grande vitesse et le troisième col ‘’ ». 

SONDAGES Il Messaggero A. Calitri « 58% des Italiens donnent leur confiance au gouvernement » : « Selon un sondage SWG, la majorité des Italiens approuve le gouvernement Conte. 42% des sondés sont contre. Des 58% favorables, 46% se disent ‘’assez confiants’’, 12% ‘’très confiants’’. Quant à la question : ‘’auriez-vous préféré des élections anticipées ou la formation de ce gouvernement, 69% se disent satisfaits par la naissance d’un gouvernement politique. Quant aux intentions de voix, la formation de l’exécutif galvanise les deux principaux partis : Le M5S séduit 30,9% des sondés ; la Ligue 27,2% ». 

ENTRETIEN de Romano Prodi, ancien président du Conseil italien et ancien président de la Commission Européenne « Un gouvernement de droite basé sur des idées inconciliables » : « Nous assistons à une grave crise des partis historiques. Face à la Chine et aux Etats-Unis, si l’Europe n’unit pas ses idées, elle partira en morceaux. Je ne veux pas faire l’anti-Italien, mais quel autre pays a un dicton du genre : « France ou Espagne, pourvu que l’on bouffe » ?  Je crois encore en Macron, mais si la France pense pouvoir diriger la politique étrangère, et si l’Allemagne lui répond ‘’alors moi je dirige l’économie’’, alors l’Europe est finie’’ ». 

ARTICLE La Repubblica C. Lopapa « Salvini, entrevue avec l’ambassadeur russe » : « Vingt minutes d’entretien privé avec l’ambassadeur russe en Italie, Sergei Razov, à l’occasion de la réception pour le jour de l’indépendance Russe. A la sortie, Salvini ne fait pas de mystères sur le contenu de la rencontre : « un possible véto sur les sanctions, il faut qu’on y réfléchisse. Quelque chose bouge en Europe et nous, nous avons les idées bien claires ». Moscou y croit. D’ailleurs, le leader de la Ligue insiste ‘’ces sanctions ne servent à rien’’. Quant aux pressions de l’Otan, Salvini réplique : « J’aimerais que les organismes internationaux, auxquels nous contribuons économiquement, pouvaient défendre la sécurité italienne et européenne, par exemple en Méditerranée : la seule et unique agression que nous subissons  est celle de la Méditerranée, je ne vois aucune agression de la part de la Russie».

ENTRETIEN de Marco Minniti, ancien ministre de l’Intérieur du gouvernement Gentiloni « Sur les migrants, un bond vers l’inconnu : Salvini nous livre aux pays qui veulent les laisser en Italie’’ » (La Repubblica): « ‘’Si nous faisons échouer la réforme de Dublin, nous deviendrons le ‘’hot spot’’ de toute l’Europe, comme le souhaitent d’ailleurs les pays de Visegrad. L’attaque verbale contre la Tunisie représente une énorme et nuisible ‘’fake news’’. Les populistes prêchent pour ‘’zéro immigration’’, tout en sachant que cela n’est pas réalisable. L’annonce de 500 000 rapatriements par Salvini ? Ce sera comme en 2001 lors du gouvernement Berlusconi : on a fini par faire une énorme régularisation de 600 000 irréguliers’’ ».

ARTICLE, La Stampa, F. Schianchi, A. La Mattina : « Ligue et M5S en équilibre entre envie de Russie et loyauté vis-à-vis des Etats-Unis » : « La majorité de la Ligue et du M5S est certaine de la nécessité de revoir les sanctions contre la Russie. C’est une question vitale pour eux. Il s’agit d’une importance électorale fondamentale, puisque beaucoup de petites et moyennes entreprises, qui sont dans leur électorat, ont subi un tort du fait de ces sanctions. L’objectif des deux partis leaders du nouveau gouvernement est de rester en équilibre entre l’alliance de l’OTAN et Moscou et protéger le « Made in Italy ».

ARTICLE Sole 24 Ore G. Pelosi « Otan, Stoltenberg en Italie pour avoir des assurances » : « Le Secrétaire Général de l’Otan se rendra dimanche en Italie pour rencontrer la nouvelle ministre de la Défense Trenta, et le ministre des Affaires Etrangères Moavero Milanesi. Lundi, ce sera au tour du Président du Conseil Conte, de retour du G7. Stoltenberg tentera surtout de comprendre ce à qu’il faut s’attendre de la part du nouveau exécutif M5S-Ligue alors que l’Italie revêt un rôle stratégique pour le fonctionnement de l’Alliance Atlantique. Le ministre de l’Intérieur Salvini, prévient ‘’ l’Italie honore et honorera ses engagements mais pour tout ce que nous avons donné, il est temps, je pense, que l’on reçoive. C’est une question de solidarité’’ ».

COMMENTAIRE Il Messaggero N. Latorre « La mission au Niger comme repart contre les débarquements » : « D’ici le 30 septembre, les missions militaires italiennes à l’étranger devront être refinancées pour 3 mois. D’ici le 31 décembre, il faudra prévoir le financement pour l’année 2019 et la proposer au Parlement. Les missions italiennes dans le monde ont contribué à agrandir le prestige international de l’Italie et de nos forces armées. Dans le contrat de gouvernement on évoque le concept d’ ‘’intérêt national’’. Plusieurs missions seront reconduites. Reste à comprendre si celle au Niger le sera. Il faut rappeler les déclarations critiques de certains représentants du gouvernement nigérien face à la présence italienne, ensuite démenties, qui ont provoqué le sentiment que la présence de nos soldats n’était pas particulièrement appréciée par les Français. Or, la mission avait été décidée avec les alliés européens et donc avec la France. Il est vraiment important de savoir quelles décisions seront prises, afin de comprendre la stratégie de politique étrangère et de défense du nouveau gouvernement ».

ARTICLE La Repubblica C. Tito « Conte au banc d’essai du G7 et le risque d’un rôle secondaire » : « Le scepticisme de nos 6 alliés historiques envers l’Italie a augmenté pendant ces dernières 48 heures pour la position bienveillante à l’égard de la Russie manifestée lors des discours du Président du Conseil devant les Chambres. Il y a aussi le silence italien sur la guerre commerciale imposée par les Etats-Unis et l’absence de débat sur l’Iran : les grands ont du mal à décrypter la ligne du gouvernement M5S-Ligue. Que pense Conte sur ces thèmes ? Le renvoi au fameux ‘’contrat’’ M5S-Ligue ne marche pas. Ce n’est peut-être pas un hasard si le président Conte est parti au Canada avec les dossiers préparés par l’équipe de son prédécesseur Gentiloni. Et la conseillère diplomatique est encore la même, Maria Angela Zappia ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

La Norvège interdit le port de la burqa et du niqab dans les écoles.

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Norvège. Le Parlement a voté l’interdiction du port de la burqa et du niqab dans les écoles, tant pour les professeurs que pour les élèves. Le Parti du Progrès se félicite de cette décision.

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Danemark. La semaine dernière, le Parlement a interdit le port de la burqa et du niqab dans l’espace public, sous peine d’amende. Le Parti du Peuple danois, qui a voté en faveur de cette interdiction, désirait aller plus loin et établir la possibilité de peines de prison. Le Parlement a rejeté une telle possibilité.

07/06/2018

"Une campagne permanente de 11 mois."

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Italie. Revue de presse.

Italie/Otan/sanctions contre la Russie – Unes : « Russie, l’Otan freine l’Italie » - (Corriere della Sera), « Italie-Russie, le stop de l’Otan » - « Russie, l’Otan prévient l’Italie » - ‘’l’Alliance Atlantique : ‘’les sanctions doivent rester’’ (La Stampa).

EDITORIAL, S. Stefanini, Stampa, « Le danger de rester isolés » : « Sur la politique étrangère, les déclarations de Giuseppe Conte ne font pas un pli. Qui ne voudrait pas être chez soi en Europe, avoir la protection de l’OTAN, maintenir une relation privilégiée avec les Etats -Unis et cultiver son amitié avec la Russie ? La confiance étant obtenue, il devra maintenant penser à réaliser l’ensemble de ces objectifs. Bruxelles, Washington et Moscou seront attentifs aux actes. Le nœud le plus difficile est celui de la Russie. Des interlocuteurs russes récemment rencontrés à Riga disaient que l’Italie est importante, mais pas assez pour changer toutes les cartes sur la table. Poutine, fatigué d’attendre Trump, pense à de rapprocher de l’UE, il l’a confirmé en Autriche. L’Italie peut l’y aider, à une condition : qu’elle reste forte, et non pas isolée, dans l’UE et l’OTAN ».

SONDAGES La Repubblica I. Diamanti « Poutine réunifie la droite mais 1 italien sur 2 choisit Merkel » : « Trump se révèle être le moins apprécié par les Italiens : seul 23% (-4%) l’apprécient. En revanche, la côte de popularité de Poutine augmente 39% (+4%), tout comme celle de la Chancelière Merkel qui monte à 51% (+4%). Toutefois, si nous considérons les sondés selon leur parti d’appartenance, les valeurs sont différentes. Parmi les électeurs de gauche, la popularité de Merkel (et donc de l’Europe) est écrasante : 80%. Les électeurs de la Ligue sont plutôt pro-Poutine (53%). Chez les 5 Etoiles, la côte de popularité de Merkel est la plus élevée (55%)».

ENTRETIEN de Manfred Weber, leader du Parti Populaire Européen « Que Conte réfléchisse bien. Sur la Russie, il risque de briser l’Union Européenne » (La Repubblica): « ‘’J’espère que l’Italie réfléchira bien sur la position qu’elle devra assumer sur les sanctions contre la Russie : l’Europe se diviserait et deviendrait ainsi plus faible. La proposition de l’Italie mérite d’être évaluée, mais il faut décider tous ensemble. Salvini peut compter sur notre soutien quand il parle de mieux contrôler les frontières extérieures. Mais il doit dire à Orbàn que l’Italie a le droit de demander de la solidarité et que les pays de Visegrad doivent aider les pays du Sud’’ ».

Gouvernement Conte/Confiance de la Chambre des Députés – Unes : « Conte : plus de fermeté avec l’UE sur la dette » : ‘’Nous négocierons de nouvelles politiques de croissance avec une baisse de la dette’’ (Sole 24 Ore), « Confiance à Conte, le plan sur la dette » - ‘’Conte : ‘’plus résolus vis-à-vis de l’Europe’’ (Il Messaggero). ‘’Salvini défend la flat tax’’ (La Repubblica), ‘’Conte obtient la confiance’’ (Corriere della Sera).

ARTICLE La Stampa U. Magri « Confiance de la Chambre, entre gaffes et applaudissements » : « Le gouvernement Ligue-M5S de Giuseppe Conte a obtenu la confiance à la Chambre des Députés avec 350 voix pour, 236 voix contre et 35 abstentions, après une discussion assez agitée. Le président de la Chambre Fico a dû intervenir plusieurs fois pour rétablir le calme. Conte n’a rien dit de vraiment nouveau, évoquant le revenu de citoyenneté et la ‘’flat tax’’. Il a fait une gaffe en parlant du frère du Président, Piersanti Mattarella (victime de la mafia), en tant que ‘’conjoint tué’’ ».

COULISSES, F. Martini, Stampa, « Pacte Salvini-Di Maio, les réformes les plus coûteuses après les élections européennes de 2019 » : « Au cours des premiers années, les réformes promises les plus en vues ne seront pas mises en œuvre : revenu de citoyenneté, flat tax, réforme des retraites. Le coût en serait trop élevé. Maroni, qui connaît bien Salvini même s’il n’est pas d’accord avec lui, estime que ‘’la lune de miel durera jusqu’aux élections européennes, Salvini visant la fermeture de la page berlusconienne et la mise en place d’un système bipolaire avec le M5S. Le pacte Di Maio-Salvini se fait plus clair : une campagne permanente de 11 mois, sans réformes coûteuses et avec l’objectif d’ « avaler » le PD et Forza Italia ».

RETROSCENA (Coulisses) La Repubblica P. Griseri  « Sur la Ligne LGV Lyon-Turin, les 5 Etoiles devront se désister » : « Le nouveau ministre des Infrastructures, Toninelli, craint les questions sur la Ligne Lyon-Turin, transformée par Beppe Grillo en une sorte de Fort Alamo du « non » a priori. Une situation difficile pour un ministre 5 Etoiles qui se trouve face à une œuvre déjà entamée, 21 km de galeries préparatoires, des milliards déjà dépensés et surtout un traité international et une loi à démonter. En réalité, la ligne sera réalisée, avec toutefois des modifications symboliques. Les responsables français et italiens de la construction de la ligne demanderont dans les prochains jours une rencontre avec le Ministre. Il y a aussi un simple calcul politique nous qui conduit au ‘’oui’’ : pour approuver une loi contre la LGV Lyon-Turin, il faudrait l’appui des sénateurs de la Ligue : 10 sénateurs dont 6 sont piémontais, et favorables au chantier ». 

ARTICLE La Repubblica R. Rho « La Ligue et le M5S se disputent sur d’autres chantiers » : « Plusieurs chantiers élaborés depuis des années, pour la plupart financés et en partie réalisés, sont en attente des fonds (publics) pour être achevés. Ces ouvrages sont fortement attendus par le monde productif du nord et soutenus par les administrations locales de centre-droit. Or ils sont bloqués par les élus locaux 5 Etoiles. Maintenant que les deux partis gouvernent ensemble, les infrastructures représentent un terrain glissant pour leur lune de miel ».

ENTRETIEN, Danilo Toninelli, ministre des Infrastructures et des Transports « Je dois comprendre si le jeu en vaudra la chandelle, je pense à l’environnement, pas à l’argent » (La Stampa): « Conformément au contrat de gouvernement, une étude de soutenabilité sera effectuée sur la ligne Lyon-Turin. Il existe des critères environnementaux et sociaux dont il faut tenir compte, en plus des critères économiques. Dans tous les cas, nous nous en tiendrons à l’accord conclu avec la France ».

ARTICLE Sole 24 Ore R. Es. « Réforme de la zone euro : Paris demande plus d’efforts de la part de Berlin » : « La France est modérément satisfaite par les propositions d’A. Merkel sur la réforme de la zone euro : elle veut davantage. Les sources de l’Elysée, citées par Reuters, font savoir que l’ambition du Président Macron reste élevée et que la réponse détaillée de la Chancelière dans son entretien au FAZ n’est pas pleinement satisfaisante. Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire se rendra vendredi à Berlin pour dévoiler les projets français. E. Macron veut un véritable budget de la zone euro. Même sur l’achèvement de l’Union bancaire, les Français ne sont pas satisfaits. Berlin ne propose qu’un parachute financier ».

ARTICLE, Corriere della Sera, F. Fubini : « Les « intérêts » de Merkel sur le Fonds monétaire UE et la proposition (risquée) que l’Italie peut bloquer » : « Presque au même moment et à 1 500 km de distance, Giuseppe Conte et Angela Merkel ont parlé « d’intérêts ». Le président du Conseil italien a présenté la ligne que son gouvernement suivra à Bruxelles. Il a souligné que dans la situation actuelle, les intérêts de l’Italie coïncident avec les intérêts généraux de l’Europe. En revanche, Angela Merkel a parlé du climat anti-allemand qui s’insinue dans la majorité de gouvernement en Italie et elle a ajouté que les intérêts allemands ne coïncident pas toujours avec ceux de l’Europe. En outre, elle a présenté deux propositions pour le prochain sommet, qui confirment que les intérêts de l’Allemagne et de l’Italie ne coïncident pas nécessairement. La première est une version réduite de l’idée d’Emmanuel Macron concernant un budget commun pour les investissements de la zone euro. L’autre coïncide plus avec les intérêts allemands qu’italiens : la transformation du mécanisme européen de stabilité qui devrait devenir un Fonds monétaire européen ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

06/06/2018

Interview de Marco Tarchi par TV Libertés à propos du nouveau gouvernement italien.

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Italie. TV Libertés consacre le début de son JT au gouvernement italien et a interviewé à ce propos le politologue Marco Tarchi.


Ana Brnabić prendra part à la réunion du groupe Bilderberg.

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Serbie. Le Premier ministre Madame Ana Brnabić (indépendante, à la tête d’un gouvernement de coalition au sein duquel le parti patriotique SNS est celui qui a le plus de poids) prendra part en juin 2018 à la réunion du groupe Bilderberg à Turin.

"Conte : "Nous sommes populistes.""

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Italie. Revue de presse.

Formation du Gouvernement M5S-Ligue  – Unes : « Confiance à Conte : ‘’nous sommes populistes’’ » - ‘’Conte ouvre à Moscou sur les sanctions, annonce une coupe aux retraites d’or’’ (Corriere della Sera), « Conte : ‘’la Russie est notre ami’’. Ligne dure sur les migrants » - ‘’Le Président du Conseil obtient la confiance : 171 voix, 25 abstenus, 117 voix contre’’ (La Repubblica), « Conte : ‘’nous sommes populistes mais pas racistes’’. Ouverture à Moscou » (La Stampa), « Première confiance à Conte » - ‘’ Sur l’euro, le Spread ne pardonne pas’’ (Sole 24 Ore), « ‘’Nous, populistes, écoutons les gens’’ » - ‘’Conte annonce : stop au business des migrants, aux retraites d’or et aux sanctions contre la Russie’’ (Il Messaggero).  

EDITORIAL, Corriere della Sera, A. Cazzullo : « Promesses et réalité » : « Giuseppe Conte s’est décrit lui-même comme l’exécuteur du ‘’contrat’’, ce nouveau Graal de la politique signé par ses mentors, Di Maio et Salvini. Or ce contrat, tel qu’il a été écrit, est impossible à réaliser : il n’y a pas la couverture financière pour le revenu citoyen, la ‘’flat tax’’ et l’abaissement de l’âge de la retraite. La popularité du gouvernement ne peut pas être un alibi pour renoncer à exercer son esprit critique. Au contraire. Conte, dans son discours, a galvanisé les siens mais n’a pas donné les garanties attendues par un grand pays industriel comme l’Italie. Conte n’a pas dit si la ligne LGV Turin-Lyon se fera ou pas, si le sauvetage d’Alitalia se fera par une vente ou, encore une fois, grâce aux contribuables. Un gouvernement sera jugé sur les faits, pas sur ses déclarations du premier jour. Les Italiens ont de grandes attentes. Berlin, les marchés internationaux, le monde global (comme le G7 imminent) ne seront pas bienveillants. Le changement annoncé hier devra s’en souvenir ».

EDITORIAL, La Repubblica, Mario Calabresi : « Si les comptes ne tombent pas justes » : « Le discours du nouveau président du Conseil est le point d’arrivée d’un parcours de rupture avec l’esprit et les pratiques politiques existantes. Ainsi Giuseppe Conte nous montre les désirs et les besoins qui se fondent sur le contrat du gouvernement, dans lequel malheureusement, trois points fondamentaux sont totalement absents : les délais de réalisation, les financements et les priorités. Comment peut-on réduire les impôts et en même temps augmenter les dépenses sanitaires, sociales, sur la sécurité, les retraites ? Chacun d’entre nous souhaiterait des investissements plus importants dans les domaines de la santé, des retraites, de la recherche et de l’emploi pour les jeunes, mais réaliser tout cela n’est pas facile. Les slogans de Conte, que la gauche avait coupablement abandonnés depuis trop longtemps, touchent profondément mais, pour satisfaire les besoins des citoyens, il faudra faire les comptes avec la réalité. A ce moment-là, peut-être, les nouveaux dirigeants comprendront que leurs prédécesseurs n’étaient pas tous insensibles ou de mauvaise foi. Les solutions simples et immédiates n’existent pas. Elles n’ont jamais existé».

COMMENTAIRE Sole 24 Ore L. Palmerini « La longue liste que le Président du Conseil n’a pas pu synthétiser » : « Plusieurs doutes subsistent au sujet du Président du Conseil qui s’est présenté comme un ‘’garant’’ mais qui a davantage été perçu comme le porte-voix de deux partis. Reste à savoir comment Conte parviendra à gérer les rapports de force entre Di Maio et Salvini. Toutes ces questions reviendront au moment où il faudra adopter une ligne de négociation avec Bruxelles dans les discussions économiques, la négociation sur la flexibilité et l’austérité ».

ENTRETIEN de Riccardo Fraccaro (M5S) ministre pour les rapports avec le Parlement « Le peuple décidera sur les mêmes thématique que le Parlement » (Corriere della Sera) : « ‘’On pense que le M5S veut remplacer la démocrsatie représentative par la démocratie directe. En réalité, nous voulons l’intégrer. Nous voulons qu’il y ait plus d’instruments de participation pour les citoyens (lois d’initiative populaire). Nous avons écrit dans le contrat de gouvernement nos objectifs : lois d’initiative populaire, référendum abrogatifs et d’initiative populaire sans quorum. La plateforme Rousseau ? Elle est utilisée pour gérer nos activités internes. Nous ne voulons absolument pas l’importer dans l’Etat même si davantage de numérisation serait utile’’ ».

COMMENTAIRE, Corriere della Sera F. Venturini « Le mauvais allié : la Hongrie d’Orban » : « Hier nous avons applaudi Conte quand il a dit au Sénat ‘’l’Europe est la maison de tous, l’Italie veut la rendre plus forte et plus juste’’. Or, la veille, le ministre de l’Intérieur Salvini avait annoncé, au terme d’un appel téléphonique avec Budapest, être prêt à ‘’collaborer avec Viktor Orbàn pour changer les règles de cette Union Européenne’’. Parler de ‘’maison’’ Europe et s’allier avec le groupe de Visegrad qui, depuis longtemps, repousse les valeurs de solidarité soutenues par Bruxelles (notamment sur les migrants), ce n’est vraiment pas la même chose. La mémoire des Italiens semble être courte : L’Italie est un pays fondateur de l’Europe. Sauf erreur, nous sommes un pays démocratique, bien différent des régimes autoritaires de Budapest et de Varsovie, qui sont d’ailleurs placés sous procédure à Bruxelles. Mettre en chantier cette alliance paradoxale et inutile ne peut que nuire à l’Italie ».

COMMENTAIRE, La Repubblica, D. Bellasio : « Les pêchés de Moscou » : « La Russie est un grand pays, avec une histoire importante et une culture profonde, comme le montrent les citations littéraires faites par le Président français Macron il y a quelques jours  et par Giuseppe Conte hier. Mais il faut dire aussi ce que la Russie est devenue aujourd’hui : un pays qui est intervenu militairement dans un pays souverain, dans lequel les journalistes qui dérangent sont tués, dans lequel la liberté de presse est limitée et où les élections ont un vainqueur déjà connu à l’avance. Quand l’Italie devient plus un problème qu’une solution, elle compte moins. Quand elle est de plus en plus seule parmi les alliés, elle souffre davantage. Quand les partis comme la Ligue et le M5S prennent exemple ou veulent avoir comme alliés la Russie, le Hongrie ou la Pologne, ils montrent bien quelle est leur idée de la démocratie ».   

ENTRETIEN de Danilo Toninelli, ministre des Transports et des Infrastructures : « ‘’ Je ne veux pas remettre tout à zéro, les infrastructures sont un volant pour l’économie ‘’ » (Sole 24 Ore) : « ‘‘ Tous les travaux (comme la ligne grande vitesse et le troisième col) seront soumis à une évaluation attentive du rapport coût-bénéfice, en vérifiant la durabilité environnementale et économique. Si l’Italie veut innover, elle doit améliorer ses infrastructures et mieux relier les différentes zones du pays. Il faut simplifier les procédures du Cipe (Comité Interministériel Programmation Economique). ‘’ ».

EDITORIAL, M. Zatterin, Stampa, « La double voie de Macron. Rôle central pour Rome dans la réforme de l’Europe » : « Pour modeler ‘’sa’’ nouvelle Europe, Emmanuel Macron a découvert qu’il a besoin de l’Italie autant que de l’Allemagne. Le schéma sur lequel l’Elysée raisonne suppose un accord avec le gouvernement italien pour permettre la mise en place de la flexibilité et la solidarité que le Président estime nécessaires au sein de l’UE. Des sources révèlent que l’Elysée a poussé un soupir de soulagement à la fin du ballet du Quirinal et trouvé la liste des ministres plus rassurante que prévue. Certes, l’équipe de Macron trouve ‘’extrêmes’’ certaines positions du gouvernement Conte – comme la position sur les banques et le ‘’bail-in’’ -, mais l’impression est que certaines lignes peuvent s’assouplir. De là, la double voie : Macron définira avec Merkel les lignes générales du projet de réforme de la zone euro et cherchera une alliance parallèle avec l’Italie et l’Espagne pour donner ce qui manque à l’union, une ampleur politique et une malléabilité économique qui rendent plus évidents les bénéfices à rester unis. Macron en parlera avec Conte au G7 canadien. Puis il est possible qu’il y ait une rencontre bilatérale à Rome où il doit voir le Pape et devenir sans doute chanoine de Saint-Jean de Latran. La date serait le 26 juin, 48 heures avant le Conseil européen. » 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Les habits d'Alexander Gauland ont été volés.

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Allemagne. Le co-président du groupe des députés de l’AfD Alexander Gauland s’est vu voler ses habits, alors qu’il se baignait dans un lac, par un individu qui lui a crié des propos politiquement hostiles. Il a été contraint de retourner en maillot de bain chez lui. La police criminelle enquête.

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05/06/2018

Kurz et Strache reçoivent Poutine.

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Autriche et Russie. Le chancelier conservateur autrichien Sebastian Kurz et le vice-chancelier patriote HC Strache ont reçu le président russe Vladimir Poutine.

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HC Strache, Vladimir Poutine et Sebastian Kurz

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HC Strache et Vladimir Poutine

Leefbaar Rotterdam placé hors des négociations pour la formation d'un exécutif.

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Pays-Bas. Rotterdam. Leefbaar Rotterdam, arrivé premier lors des élections municipales du 21 mars 2018, est désormais mis hors-jeu par d’autres partis lors des négociations pour la formation de l’exécutif de la ville. Les libéraux de droite du VVD, les libéraux de gauche de D66, les écologistes de GroenLinks, les travaillistes du PvdA, les démocrates-chrétiens du CDA et les partis religieux ChristenUnie-SGP négocient ensemble la formation d’un exécutif.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/03/23/lee...)

Matteo Salvini : "Avec Orban je changerai l’UE."

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Italie. Revue de presse.

Formation du Gouvernement M5S-Ligue  – Unes : « Réfugiés, frictions avec la Tunisie » - ‘’L’ambassadeur italien à Tunis convoqué’’ (Corriere della Sera), « Migrants, la Tunisie attaque Salvini » - « Migrants, la déchirure italienne en Europe » - ‘’Salvini s’allie avec les pays de l’Est : ‘’avec Orban nous modifierons l’UE’’ (La Stampa), « Salvini : ‘’Avec Orban je changerai l’UE’’ » - ‘’Couac diplomatique avec Tunis’’ (Il Messaggero), « Migrants, le plan de Salvini » - ‘’Coupe à l’accueil pour financer les ententes avec le Niger et les autres pays africains’’ (Il Mattino) « Flat tax : les entreprises en 2019, les familles en deux étapes » (Sole 24 Ore), ‘’La ‘’Flat tax’’ est déjà reportée en 2020’’ (La Repubblica). 

ARTICLE, La Repubblica, G. De Marchis : « Vote de confiance : le discours de Conte pour juguler la domination de la Ligue : ‘’L’Europe est notre maison’’. » : « La mission du Président du Conseil désigné, Giuseppe Conte, sera celle de rééquilibrer les forces entre les alliés. Les retraites et le revenu de citoyenneté viendront avant la réforme des impôts et la mise en place de la ‘’Flat tax’’. ‘’L’emploi, les jeunes, le Sud pour ‘’donner du contenu à l’article 1 de la Constitution’’. Conte confirmera également que ‘’L’Europe est notre maison’’, tout en soulignant qu’il faudra toutefois ‘’une Europe qui soit plus proche des citoyens’’. Parmi les points du programme, la prison ferme pour les délits d’évasion fiscale. Conte a reçu l’appel téléphonique du nouveau Premier ministre espagnol, Sanchez, dans la perspective d’un axe pour réduire le poids de l’Allemagne »

ARTICLE La Stampa  F. Martini  « Les débuts de Conte : ‘’En Europe avec fierté’’ » : « Le discours de Giuseppe Conte devant les Chambres a été vu et revu par la ‘’régie’’ 5 Etoiles et ‘’légiste’’. Parmi les mots-clés : le ‘’changement’’, qui se retrouve dans différents points du ‘’contrat’’. La nouveauté : l’Europe, qui doit être ‘’libérée’’ de toute signification ‘’préjudiciable’’. ‘’L’Europe est notre maison’’, et son gouvernement s’y rendra ‘’la tête haute’’ mais il faudra tourner définitivement la page pour que ‘’l’Europe soit vraiment plus proche des citoyens’’. Parmi les points qui seront évoqués : les jeunes, le revenu citoyen, les retraites, la simplification, la lutte contre la bureaucratie, des appels d’offre publics transparents ».

ENTRETIEN de Riccardo Fraccaro (M5S) ministre pour les rapports avec le Parlement « ‘’Nous avons hérité de 400 lois inutiles. Maintenant simplification et priorité à l’emploi’’ » (Sole 24 Ore): « ‘’ Avec le gouvernement du changement, les thèmes concrets sont au centre de l’action politique. Le président du Conseil obtiendra la confiance sur la base d’un contrat où notre programme [M5S, ndt.] est fidèlement reporté. Les élus pourront donner leur confiance à un gouvernement qui a identifié des solutions efficaces pour la croissance économique, l’emploi, la fiscalité et la simplification bureaucratique. Priorité donc à des mesures pour les citoyens et les entreprises’’ ».

ARTICLE, La Stampa  M. Bresolin « L’Italie trouve de nouveaux alliés auprès des pays de l’Est, ‘’stop à la réforme de Dublin’’ » : « D’un côté de la table il y aura l’Allemagne, la France et les gouvernements du Nord de l’Europe. De l’autre l’Italie et les pays du Sud avec le quartet de Visegrad. Une alliance inédite poussée par un objectif commun : déchirer la proposition de réforme de Dublin préparée par la présidence bulgare. Le document sera discuté au Conseil des Affaires intérieures au Luxembourg. Salvini sera absent en raison de la confiance au Parlement. Toutefois, le message venant de Rome est celui de la résistance. En l’absence d’un accord, la balle passera dans les mains de Tusk qui demandera aux leaders de trouver une issue au Conseil européen de fin juin. Sans un accord, le système actuel resterait en vigueur ».

ARTICLE, C. Mangani, Messaggero, « Pacte Salvini-Orban : de nouvelles règles. L’hypothèse de la fermeture des ports » : « Au Luxembourg, aujourd’hui, rencontre des ministres de l’Intérieur sur le règlement de Dublin. Rome votera non. Le nouveau règlement nous nuit plus, rendant impossible la relocalisation. La véritable position du Conseil sera connue les 28 et 29 juin, quand se tiendra un sommet à Bruxelles pour discuter de la réforme de l’Eurozone et des migrations, de la situation en Libye et de l’accord sur le nucléaire. En attendant de voir comment évolueront les choses, le Ministre Salvini semble avoir baissé d’un ton. Lors d’une rencontre au ministère de l’Intérieur avec les directeurs des départements il a déclaré : ‘’il y a une très bonne équipe, nous ne démonterons pas le travail de mon prédécesseur’’. »

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Cremonesi : « Tunis : surpris par les mots de Salvini » : « La Tunisie a exprimé hier, à l’Ambassadeur italien Lorenzo Fanara, « son plus grand étonnement » pour les déclarations du ministre de l’Intérieur Matteo Salvini lors de son voyage en Sicile. Salvini avait qualifié de « taulards » tous les migrants en provenance de Tunisie, créant une tension diplomatique qui a poussé les autorités tunisiennes à convoquer l’Ambassadeur italien. Le ministre de l’Intérieur se rendra aujourd’hui au Sénat pour le vote de confiance et donc il ne participera pas au Conseil des Affaires Intérieures de Luxembourg. Il a ajouté que la réunion européenne se terminera sans succès, parce qu’il n’y a pas une majorité et qu’il sera tout à fait contraire à la réforme du Traité de Dublin, qui ne servirait qu’à charger l’Italie de davantage de migrants ».

ENTRETIEN d’Emma Bonino, ancienne ministre des affaires étrangères et cheffe du parti + Europa « Sur l’euro et les migrants, le plan 5 Etoiles-Ligue est éversif » (La Repubblica): « ‘’Les refoulements collectifs des immigrés proposés par Salvini sont impossibles et illégaux. Le slogan ‘’tous chez eux’’ est l’une des choses les plus saugrenues. Les dérives anti-européennes ne pourront pas retenues par le ministre des affaires étrangères Enzo Moavero Milanesi : ce sera Conte qui se rendra aux sommets européens et internationaux et ce sera Salvini qui ira aux réunions des ministres de l’Intérieur, qui porteront sur l’immigration’’ ».

ENTRETIEN de Moez Sinaoui, ambassadeur de Tunisie en Italie « ‘’Des mots inappropriés mais la coopération va de l’avant » (La Repubblica): « ‘’Ma réaction et celle des autorités tunisiennes est celle de la stupeur. J’ai exprimé cela à la Farnesina [Quai d’Orsay italien, ndt.]. Je sais que mon homologue italien à Tunis a été reçu pour des éclaircissements. C’est un chapitre terminé. Ce qui nous unis est plus important que la polémique’’ ».

ENTRETIEN, Lorenzo Fanara, ambassadeur d’Italie en Tunisie, Il Messaggero « Nous travaillons à une rencontre en juin pour renforcer l’accord entre les deux gouvernements » : « L’incident, ou plutôt la question, a été vite clarifiée lors de ma rencontre au ministère tunisien des Affaires étrangères.  Par ailleurs, même si certaines agences de presse ont traduit de manière inappropriée, il s’agissait d’une invitation cordiale et non d’une convocation. Les paroles du ministre (de l’Intérieur, Salvini) n’ont pas été comprises ».

ARTICLE, Corriere della Sera, L. Salvia : « Gouvernement, l’affaire de la flat tax éclate : ‘’ D’abord les entreprises, les familles en 2020 ‘’ » :«L’économiste et sénateur de la Ligue Alberto Bagnai a déclenché la polémique sur la flat tax. Il ne s’agit pas d’une réforme simple et Bagnai, interviewé à l’émission Agorà sur Rai Tre, a précisé qu’il existe un accord pour appliquer la flat tax d’abord aux entreprises, en 2019, et puis aux familles, en 2020. Pour les entreprises, le parcours sera plus simple, vu que la flat tax existe déjà. Le secrétaire du PD, Maurizio Martina, parle d’une ‘’ plaisanterie ‘’ parce que la réduction des impôts pour les entreprises avait été déjà adoptée par le gouvernement Renzi ».

ENCADRE/PHOTO, « Le rendez-vous du G7. Macron : solution avec Conte » : « ‘’Notre souhait est de continuer à travailler avec l’Italie’’ sur la question des migrants. ‘’Aucun pays ne peut trouver une solution seule et s’isoler’’ a dit Macron, précisant qu’il en parlerait avec Conte au Canada ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

04/06/2018

Le Fidesz rompt ses relations avec le CDA.

Hongrie et Pays-Bas. Le Fidesz du Premier ministre hongrois Viktor Orbán rompt toutes ses relations avec le parti démocrate-chrétien néerlandais CDA, alors que les deux formations politiques siègent ensemble au sein du Parlement européen. Le Fidesz reproche au CDA ses prises de positions contre le Fidesz et les qualifie de mensonges. Il demande des excuses et ne parlera plus avec le CDA tant que celles-ci ne seront pas fournies.

Belgique : 3/4 des personnes âgées ne sont pas en mesure de payer la facture de la maison de repos.

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Belgique. Le Vlaams Belang dénonce le fait que 3/4 des personnes âgées ne sont pas en mesure de payer la facture de la maison de repos.

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"La Flandre de nouveau à nous."

Matteo Salvini : "’Nous ne sommes pas le camp de réfugiés de l’Europe."

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Italie. Revue de presse.

Formation du Gouvernement M5S-Ligue  – Unes : « Migrants, Salvini accuse » - ‘’Nous ne sommes pas le camp de réfugiés de l’Europe’’ (Corriere della Sera), « Migrants-UE, Salvini déchaîné » - ‘’Soros : c’est un gouvernement lié à Moscou’’ (La Repubblica), « Migrants, le plan de Salvini. Merkel avoue ‘’Italie abandonnée à elle-même’’ » (Il Messaggero, Il Mattino).

 

ARTICLE, La Repubblica, E. Lauria : « Tunisie, massacre en mer mais Salvini attaque : ‘’ Ils nous envoient des bagnards ‘’ » : « Le nouveau ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini, s’est rendu en mission en Sicile, a Pozzallo, où, au centre d’accueil des migrants, il a affirmé, lors de sa première prise de parole, le cap anti migrants de Rome. Il a déclaré que les migrants ne seront plus les bienvenus et que la belle vie pour les clandestins est finie. Il a aussi lancé un défi à l’UE : ‘’ L’Italie ne doit plus rester seule, l’Europe doit maintenant passer à l’action ‘’ ».

COMMENTAIRE, La Repubblica, E. Stancanelli : « La force des mots simples » : « Salvini crie depuis toujours, c’est sa caractéristique ‘’politique ‘’. Il a tellement crié, que l’entendre crier à nouveau contre les migrants n’est pas une nouvelle. Mais maintenant, il crie d’une autre position, il est ministre de l’Intérieur et nous, nous ne sommes pas les utilisateurs de sa page Facebook, nous ne sommes pas de spectateurs de ses performances à la télévision. Nous sommes les citoyens d’un pays qui lui a confié une des fonctions politiques les plus importantes, il est un ministre de notre gouvernement, il travaille pour nous. Position à partir de laquelle ses mots ont, ou au moins devraient avoir, des conséquences beaucoup plus sérieuses qu’une bagarre sur les réseaux sociaux ».    

ANALYSE, La Repubblica, A. Bonanni « Ces  soupçons sur l’axe russe » : « Le milliardaire américain George Soros a  posé publiquement la question sur les véritables relations entre la Ligue de Matteo Salvini et le Kremlin de Poutine.  Est-ce que l’admiration du nouveau ministre de l’Intérieur pour le leader russe est tout simplement le fruit de la fascination que l’homme fort exerce inéluctablement sur un esprit de droite ou bien existe-t-il un lien organique et peut-être financier entre Moscou et le parti qui pourrait devenir sa ‘’ longa manus ‘’ en Europe ? Salvini  a rapidement nié avoir pris de l’argent de la Russie et on espère qu’il ne sera pas démenti. Parce que, déjà au sein de l’OTAN et de l’UE, la création d’un possible cordon sanitaire pour éviter que des informations sensibles n’arrivent jusqu’au gouvernement italien, réputé trop perméable à l’égard de Moscou,  est en train de prendre corps ».

ARTICLE, La Stampa, A. de Matteo, «Di Maio : ‘’nous devons mettre en place le revenu mais aussi la retraite de citoyenneté’’ » : « Di Maio affirme que la Ligue l’a compris : ce n’est pas de l’assistanat. Il prévoit l’abolition de la loi Fornero pour les retraites et du Jobs act et souhaite que les ‘’centres pour l’emploi démarrent vite’’ ».

ARTICLE, La Stampa, F. Capurso/R. Giovannini, «’’Quote 100’’, un modèle bancaire à l’étude. Ressources pour les personnes mises en chômage technique à la charge des entreprises » : « Le défi est plus complexe que prévu : Di Maio souhaite revoir la loi Fornero sur les retraites après la coupure estivale. Au cœur de ce travail, la ‘’quote 100’’ et les 41 années de travail pour obtenir la retraite avec l’hypothèse d’avoir recours au fonds de solidarité. »

ENTRETIEN de Matteo Renzi, ancien président du Conseil et ancien secrétaire du Parti Démocrate « Ma nouvelle vie de maître de conférences » : « ‘J’irai aux Etats-Unis à l’occasion de l’anniversaire de la mort de Bob Kennedy et ensuite en Afrique du Sud pour l’anniversaire de la naissance de Mandela. Le PD est désormais dans les mains de Martina. Je suis juste intervenu pour bloquer une entente avec le M5S. Dans l’immédiat, je donnerai des conférences à l’étranger’’ ».

EDITORIAL, Il Mattino de samedi, Alessandro Barbano : « Le courage des modérés » : « ‘’Chers lecteurs, je suis en train d’écrire mon dernier articler en tant que directeur de Il Mattino ‘’. L’Italie est en train de vivre une difficile période de crise qui coïncide avec l’imposition d’une rhétorique qui a vidé de sens les mots sur lesquels le pacte civil, entre citoyens et institutions, se fonde. Cela a pour effet d’affaiblir le transfert du savoir et du pouvoir, d’annuler la valeur symbolique de l’autorité ainsi que de réduire à néant les formes de la démocratie en établissant un analphabétisme qui nous montre une Italie pire que ce qu’elle n’est dans la réalité. Cela signifie aussi que plus les mots sont forts et moins ils valent : la politique est réduite à un Babel de mots insignifiants. Nous assistons à un contrat entre deux radicalismes et nous ressentons donc l’urgence d’une pédagogie capable d’éduquer à nouveau la société. C’est en ce moment précis que l’on aperçoit le manque d’une pensée modérée capable de convaincre les citoyens, avec la même efficacité que le populisme, que la démocratie est non seulement utile mais aussi belle. Le Mattino a ces dernières années cultivé la méthode du doute et de la confrontation avec la conviction que la contradiction est une l’énergie du meilleur journalisme. Le nouveau directeur est un homme bien. Il a toutes les qualités pour surmonter le défi qu’il a devant lui. Je lui souhaite d’avoir du courage ».

ARTICLE, Corriere della Sera de dimanche, M. Nava « La main tendue de Macron » : « Emmanuel Macron avait exprimé son respect et son soutien à Giuseppe Conte, le jour après la première tentative, échouée, de former un gouvernement 5 Etoiles-Ligue. L’attitude n’a pas changé maintenant que le gouvernement naît dans un cadre plus rassurant pour les marchés, avec des ministres qui, du moins officiellement, ne prêchent pas en faveur de déchirements avec Bruxelles. Une position qui va à l’encontre de celles des médias transalpins, qui sont le reflet de positions assez sommaires à l’égard du ‘’premier gouvernement populiste de l’Europe occidentale’’ (Les Echos). Cette main tendue n’est pas uniquement un geste de sympathie envers un pays que Macron aime de manière sincère. C’est la conscience pragmatique sur la façon dont vont les choses en Europe et en France. Le président français risque de ne pas trouver d’alliés pour son grand dessin européen, la relation avec l’Allemagne n’étant plus suffisante pour faire avancer l’Europe. D’où la nécessité de maintenir des relations bilatérales avec Rome. Des canaux de dialogue ont été ouverts avec le M5S : l’exigence d’une Europe davantage proche des citoyens est partagée »

RETROSCENA (Coulisses) La Stampa de dimanche O. Lombardo « La tentation française qui divise la coalition jaune-verte » : « Les textos ont un gré de confidence que les appels téléphoniques n’ont pas. Hier, le président du Conseil G. Conte a reçu un appel de la part de la Chancelière Merkel. Il a aussi eu un échange de textos avec le président Macron. Un échange qui a été rapide et amical. En effet, le Français a été le premier à l’avoir appelé, avant que tout ne se gâte avec l’histoire de Savona et la demande maladroite d’impeachment de Di Maio. Macron est pressé et a besoin d’un ami en Europe : Conte. Une source du M5S proche de Conte explique : ‘’la réunion bilatérale la plus attendue sera celle qui aura bientôt lieu avec le Président français’’. Cela parce que cette réunion pourrait dé-diaboliser au niveau international les 5 Etoiles et les libérer du label ‘’populistes’’. Les 5 Etoiles sont ainsi ‘’disposés à collaborer avec le Président français pour un agenda vraiment européen en mesure de relancer une intégration affaiblie par des années d’égoïsmes’’. Mais à une condition : ‘’qu’il s’agisse d’une Europe des peuples et de justice sociale. Que l’Italie ne soit pas prise en remorque par la France ou l’Allemagne’’ a souligné F. Castaldo, vice-président du Parlement européen. Paradoxalement, en ce moment c’est le nouveau ministre pour les affaires européennes, Paolo Savona (indiqué par la Ligue), qui pousse Conte à soutenir Macron et ses projets lors du prochain Conseil européen du 28 juin pour affaiblir le pouvoir de l’Allemagne. Somme toute, le Français veut les mêmes choses que le gouvernement italien : plus d’intégration, plus de flexibilité sur les investissements et rediscuter le plafond à hauteur de 3%. Mais si Salvini devait réaliser sa politique migratoire à l’instar de la Hongrie ou de la Pologne, Conte se verrait dans une position d’embarras vis-à-vis de l’ami français ». 

ARTICLE, Corriere della Sera P. Valentino « Merkel : sur les débarquements l’Italie a été délaissée » : « Deux nouveautés peuvent être soulignées dans l’entretien de la Chancelière dans le FAZ : un ton respectueux envers le nouveau gouvernement italien, avec lequel elle entend ‘’travailler au lieu de spéculer sur ses déclarations’’ pour trouver des solutions aux urgences les plus graves. Deuxièmement, Merkel offre à Macron la réponse la plus détaillée à ses propositions pour la réforme de l’UE. D’une part ‘’chaque pays de la zone euro a un devoir de solidarité quand la stabilité de la devise est en danger’’ avec une ligne rouge infranchissable ‘’la solidarité entre Européens ne devra jamais conduire à une union des transferts mais doit aider les autres à s’aider tout seuls’’. Soit, aucune amnistie sur la dette ou suspension des règles. Quant à la proposition de Macron de transformer le MES en un Fonds monétaire européen, Merkel souligne que celui-ci devra alors être placé sous un contrôle intergouvernemental, soit des parlements nationaux. Sur les migrants, reconnaissant le fait que l’Italie ait été abandonnée à soi-même, Merkel prône pour un système d’asile et pour une police de frontière commune, ainsi que pour une Agence pour les réfugiés »./.

EDITORIAL, Romano Prodi, ancien président du Conseil italien, Messaggero, « L’équilibre à trouver pour notre politique étrangère » : « Le programme commun Ligue-M5S en politique étrangère n’est pas simple car il allie une fidélité affirmée à l’alliance atlantique avec une ouverture totale à la Russie, considérée comme un partenaire économique et commercial  envers lequel il faudrait supprimer les sanctions existantes. La Russie est également considérée comme un allié potentiel de l’OTAN et de l’Union européenne pour combattre le terrorisme islamique et pour gérer les flux migratoires en Méditerranée. Dans la situation actuelle, il s’agit plus d’un désir que d’un dessein politique possible. L’accord de gouvernement ne parle pas de politique méditerranéenne alors que notre rôle y est vital. La France a décidé d’organiser une conférence pour la Libye, profitant de la crise interne italienne, et cette conférence a marginalisé notre rôle. Le problème fondamental de notre politique étrangère est là : si nous n’avons pas une politique en Europe, nous ne pouvons pas en avoir une à l’extérieur ».

ARTICLE, G. Longo, Stampa, « Missions à l’étranger, le gouvernement étudie le retrait graduel de l’Afghanistan » : « Pas tout de suite et pas sans accord préalable avec les pays alliés de l’Otan, mais l’objectif est un retrait progressif des troupes italiennes de l’Afghanistan. Les délais et les modalités sont encore à l’étude mais l’accord entre la Ligue et les 5 étoiles le prévoit. La ministre de la Défense, Elisabetta Trenta, aurait également des doutes sur le Niger où se trouvent 500 militaires italiens pour lutter contre le trafic d’êtres humains et le terrorisme islamique. Elle a précisé que s’il est « important de travailler aux côtés de nos alliés’’, ‘’chaque cas doit être étudié’’. Au centre de la lutte contre le terrorisme elle a indiqué la cyber sécurité ». 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Législatives 2018 en Slovénie.

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Slovénie. Lors des élections législatives de ce 3 juin 2018, le Parti démocrate slovène (SDS), dont le dirigeant est proche du Premier ministre hongrois Viktor Orbán, obtient 24,96 % et 25 députés sur 90 après avoir conduit une campagne anti-immigration. Le parti patriotique SNS décroche 4,2 % et 4 députés.

(http://volitve.gov.si/dz2018/#/rezultati)

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Bled

03/06/2018

Geert Wilders se rendra à Londres.

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Pays-Bas et Royaume-Uni. Geert Wilders se rendra au cours des prochains jours à Londres afin de participer à une manifestation en vue de réclamer la libération de l’activiste anti-islamisation Tommy Robinson.

Matteo Salvini en Sicile.

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Italie. Le dirigeant de la Ligue, vice-Premier ministre et ministre de l'Intérieur Matteo Salvini est ce 3 juin 2018 en tournée en Sicile.

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à Catane

Matteo Salvini : "Le bon temps pour les clandestins est fini : préparez-vous à faire vos valises."

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Italie. Le dirigeant de la Ligue, vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur Matteo Salvini a déclaré ce 2 juin au soir lors d’un meeting : « Le bon temps pour les clandestins est fini : préparez-vous à faire vos valises. »

02/06/2018

Frères d'Italie organise une consultation en faveur de l'instauration de l'élection directe du président de la République.

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Italie. Frères d’Italie invite les citoyens à venir signer un peu partout à travers le pays ce 2 et 3 juin 2018 en faveur de l'instauration de l'élection directe du président de la République. [Cette récolte de signatures n'a pas de conséquences légales.]

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Thuringe : l'AfD donnée à 18 %.

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Allemagne. Un sondage en vue des élections pour le Parlement de Thuringe en 2019 donne l'AfD à 18 %. [En 2014, l'AfD avait obtenu 10,6 %.]

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CDU : démocrates-chrétiens

die Linke : post-communistes

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

Sonstige : autres

La Ligue organise une consultation en faveur de l'instauration de l'élection directe du président de la République.

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Italie. La Ligue invite les citoyens à venir signer un peu partout à travers le pays ce 2 et 3 juin 2018 en faveur de l'instauration de l'élection directe du président de la République. [Cette récolte de signatures n'a pas de conséquences légales.]

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Eric Stauffer désire se lancer dans l’industrie pharmaceutique.

Suisse. L’ancienne figure de proue du MCG puis de Genève en marche Eric Stauffer veut se lancer dans l’industrie pharmaceutique :

https://www.letemps.ch/suisse/eric-stauffer-veut-se-lance...

Ana Roch réélue à la tête du MCG.

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Suisse. Canton de Genève. La présidente sortante du MCG Ana Roch a été réélue ce 29 mai 2018.

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Ana Roch

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2016/05/03/eri...)