12/07/2018
Filip Dewinter se rendra à Londres malgré l'absence de Geert Wilders.
Belgique et Royaume-Uni. L’homme fort du Vlaams Belang Filip Dewinter se rendra, malgré l’absence de Geert Wilders, ce samedi 14 juillet 2018 à Londres afin de prendre la parole lors de la manifestation en vue de réclamer la libération de Tommy Robinson,
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/07/11/gee...)
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11/07/2018
Les Pays-Bas suppriment la consultation populaire.
Pays-Bas. Après la Chambre des députés, le Sénat a voté – ce 10 juillet 2018 – la suppression de la consultation populaire [ou référendum consultatif (= dont le résultat ne lie pas l’exécutif)]. Le PVV a voté contre la suppression.
[Forum voor Democratie ne dispose pas de sénateurs. Ce parti est favorable à la démocratie directe.]
23:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
Horst Seehofer présente son plan anti-migrants.
Allemagne. Le ministre de l’Intérieur CSU Horst Seehofer a présenté ce mardi 10 juillet 2018 son plan anti-migrants, en tant que plan du ministre de l’Intérieur.
23:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
Geert Wilders ne pourra pas prendre part au rassemblement à Londres.
Pays-Bas et Royaume-Uni. Le président du PVV Geert Wilders (Pays-Bas) ne pourra pas prendre part au rassemblement à Londres ce 14 juillet 2018 en vue de réclamer la libération de Tommy Robinson, car les autorités britanniques ne veulent pas assurer sa sécurité et ne veulent pas fournir à la police néerlandaise les permis de port d’armes.
23:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
Giorgia Meloni à propos des pauvres et des migrants.
Italie. La dirigeante de Frères d’Italie Giorgia Meloni estime que le Parlement doit prendre soin des 5 millions d’Italiens pauvres et pas des migrants.
22:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
L’Autriche veut proscrire toute demande d’asile sur le territoire de l’Union européenne.
Autriche. Le gouvernement souhaite qu’il ne soit plus possible de déposer une demande d’asile sur le sol européen :
https://www.lemonde.fr/europe/article/2018/07/10/l-autric...
12:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Migrants, un navire Italien divise le gouvernement."
Italie. Revue de presse.
Migrants/UE : Unes : « Migrants, un navire Italien divise le gouvernement » - ‘’Toninelli : l’équipage était en danger. Salvini : je n’autorise aucun port’’ (Il Messaggero), « La garde-côtière sauve 67 migrants, divisions au sein du gouvernement » (La Stampa).
RETROSCENA La Stampa A. La Mattina « Salvini fourbit ses armes en vue de la réunion en Autriche : ‘’nous sommes souverainistes mais chacun chez soi’’ » : « Le climat était très tendu au sein du gouvernement à la veille de la rencontre des ministres de l’Intérieur de l’UE à Innsbruck. La division, cette fois-ci, n’est pas des moindres. Le Palais Chigi veut minimiser les frictions entre ministres, notamment entre Salvini et Toninelli (M5S). Toutefois, les divergences sur l’affaire du navire Diciotti demeurent. Elles ne sont pas seulement liées au rôle joué par les acteurs. Toninelli n’aurait pas su convaincre Salvini sur la nécessité d’intervenir pour maintenir l’ordre public (l’équipage ayant été menacé de mort par certains rescapés). Mais le fait que le ministère de l’Intérieur n’ait indiqué aucun port, montre bien la position de Salvini. A la Ligue, on dit que Toninelli aurait cédé à la ligne souple du président de la Chambre Fico (M5S). Le président du Conseil Conte rencontrera aujourd’hui Salvini avant le départ de ce dernier pour Innsbruck. Conte invitera Salvini à se concentrer sur le sommet en Autriche, où le ministre de l’Intérieur s’apprêtera à repousser la proposition de l’Allemand Seehofer et de l’Autrichien Kurz de relocaliser en Italie les migrants enregistrés sur notre territoire ».
RETROSCENA Il Messaggero A. Gentili « Conte soutient Trenta et Toninelli » : « A l’instar d’un arbitre, Giuseppe Conte a dû calmer Danilo Toninelli (Transports) (M5S) et Elisabetta Trenta (Défense) (M5S). ‘’Il est temps d’arrêter ces proclamations, le sauvetage en mer est une chose sérieuse’’ a expliqué Toninelli, responsable des infrastructures et par conséquent du corps de garde-côtes. ‘’Il y en a une tous les jours’’, réplique Trenta. Conte a reçu un appel téléphonique furieux de Salvini ‘’je n’indiquerai aucun port, que Toninelli le fasse et qu’il s’assume la responsabilité’’. Le président du Conseil a ensuite dicté un communiqué assurant ‘’qu’il n’y a aucune friction au sein du gouvernement’’. Le plan italien est en tout cas clair : l’Italie n’acceptera jamais la création de ‘’centres fermés’’ financés et gérés par l’Union si d’autres Etats européens ‘’de bonne volonté’’, n’en font pas davantage. ‘’Nous ne pouvons pas devenir un énorme camp de réfugiés’’, dit-on au Palais Chigi. Si ce principe passe, Salvini pourrait alors donner son feu vert à la question des ‘’mouvements secondaires’’. Or, sur ce point le ministre Salvini ne veut même pas en entendre parler. Bref, un accord à Innsbruck est pratiquement improbable. Suite à une demande française, Salvini rencontrera en tête-à-tête son homologue Collomb. ‘’Un signal important de Paris, qui jusque-là, nous a fait la guerre’’ explique-t-on au Palais Chigi. Il est probable que la solution autrichienne finira par s’imposer : la création de centres de rapatriement dans des pays tiers disposés à les accueillir »
RETROSCENA (Coulisses), Corriere della Sera, F. Sarzanini : « Menaces à bord, SOS, e-mails : ainsi les ministres se divisent sur le rôle des vedettes » : « Ce sont les communications entre le navire Vos Thalassa et la garde-côtière italienne qui racontent tout ce qui s’est passé, en soulignant les divergences entre le ministre de l’Intérieur Matteo Salvini et celui des Infrastructures Danilo Toninelli. L’alarme était partie du navire Vos Thalassa, qui demandait de sauver les 67 migrants et l’équipage et le ministre Toninelli a décidé de porter secours au navire italien en difficulté. Salvini, au contraire, a plaidé pour une ligne dure et n’a autorisé aucun port, parce que le navire Vos Thalassa avait anticipé les vedettes libyennes, déjà alertées ».
Sommet de l’Otan : Unes : « Trump débarque dans une Europe divisée » - ‘’Le sommet sur les migrants montre la dérive populiste. Savona envisage la possibilité de sortir de l’euro’’ (La Repubblica).
ARTICLE, Il Mattino, V. Di Giacomo, « OTAN, la pression de l’Italie, ʺDes fonds pour le hub de Naplesʺ » : « En vue du sommet de l’Otan, le Ministre des Affaires Étrangères Moavero souligne «que ʺl’Italie demandera plus d’efforts sur le Sud et sur la Méditerranée, et dans cette direction, nous attendons que le centre de Naples soit renforcéʺ. Pour l’instant la structure ne dispose pas des ressources suffisantes pour atteindre sa pleine capacité. La proposition : il faut que ce centre ʺreprésente une véritable ressource stratégique pour lutter contre le terrorisme et le trafic des êtres humains dans la Méditerranéeʺ »
ENTRETIEN d’Angelo Tofalo, Sous-secrétaire à la Défense : « Urgence Méditerranée, le Sud est décisif » Il Mattino : « ʺLe centre de l’Otan à Naples est fondamental, son renforcement confirmerait le Sud de l’Italie comme un point de référence opératif de l’Alliance atlantiqueʺ, ainsi s’exprime le Sous-secrétaire à la Défense Tofalo. Frictions entre Salvini et la Ministre de la Défense Trenta (M5S) sur la mission européenne EunavforMed : ʺLe gouvernement est soudé et travaille à la question migratoire en suivant des lignes d’action communesʺ. Europe: ʺla crise des migrants concerne tout le monde et aucune nation ne peut y échapperʺ. Possibles direction des opérations: ʺil ne suffit pas de se concentrer sur la Libye et sur l’Italie, le problème doit être approché sous un angle bien plus ample. Il y à l’Afrique et l’Europeʺ »
RETROSCENA La Stampa R. Giovannini « Di Maio et la Banque Mondiale ‘’une équipe pour aider les pauvres’’ » : « Hier, le vice-président du Conseil Luigi Di Maio (M5S) a rencontré A. Barnerji, directeur général pour les pays de l’UE de la BM. Une rencontre qui a soulevé doute et curiosité. En réalité, tout naît d’une convention signée du temps du gouvernement Gentiloni pour entamer un travail d’élaboration et de recherche de thèmes de la lutte contre la pauvreté et en faveur de l’inclusion sociale. Il s’agissait d’une sorte de consultation pour réaliser le ‘’revenu d’inclusion’’ (Rei). Or le ‘’contrat de gouvernement Ligue-M5S parle de ‘’revenu citoyen’’, sorte d’hybride entre le Rei et une traditionnelle allocation de chômage. Une opération très coûteuse qui nécessite de ressources nationales mais aussi européennes. Surtout il aurait besoin d’un mécanisme sophistiqué administratif et bureaucratique inexistant à ce stade. Selon des sources du M5S, la BM pourrait donner une contribution de compétence et de support. Tria aurait annoncé une commission pour évaluer les temps et les étapes ».
ENTRETIEN d’Antonio Tajani, président du Parlement européen : « ‘’ La Ligue doit changer la politique économique. Mais ce gouvernement ne durera pas ’’ » (Corriere della Sera) : « ‘‘ Notre pression a déjà obligé la Ligue à réfléchir sur quelques modifications sur le ‘’ décret dignité ‘’, qui était complètement faux, c’est une grande victoire de Forza Italia. Le gouvernement est déjà en train de vaciller, il ne durera pas. Pour notre parti, il existe encore un espace important à occuper, il y a beaucoup d’électeurs qui demandent d’autres choses que celles que ce gouvernement est en train de montrer. Nous demandons à la Ligue de continuer la politique de centre droit, nous savons tous qu’il n’est pas possible d’adopter la flat tax, le revenu citoyen, la réforme de la loi Fornero sur les retraites sans dépasser 3 % du PIB».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Salvini : “Soros veut remplir l’Europe de migrants parce qu’il aime les esclaves.”
Italie. Matteo Salvini à propos de George Soros :
https://www.valeursactuelles.com/monde/salvini-soros-veut...
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Salvini : "Non au retour des réfugiés venant d’Allemagne et d’Autriche."
Italie. Revue de presse.
Migrants/UE : Unes « Conte : migrants, de nouvelles règles en mer » - ‘’Les missions militaires doivent être revues’’ (La Stampa), « Salvini : ‘’je bloquerai le retour des migrants (venant d’Allemagne et d’Autriche)’’ » (Il Messaggero).
ENTRETIEN de Matteo Salvini, vice-président du Conseil et ministre de l’Intérieur « Non au retour des réfugiés venant d’Allemagne et d’Autriche » (Il Messaggero): « Lors de la réunion avec Conte, Di Maio et Tria, nous n’avons pas uniquement parlé des migrants, mais aussi de sécurité et du budget. La ligne sur les migrants est commune : il y aura bientôt une rencontre technique et je rencontrerai demain Conte pour peaufiner le document que nous porterons à Innsbruck. La ligne est de bloquer, avec tous les moyens, le trafic d’êtres humains. Nous avons commencé avec les ONG. Le prochain passage inévitable sera celui de redéfinir les contours des missions militaires internationales, qui ne peuvent pas recueillir et décharger tout et tous en Italie. J’ai lu qu’à Bruxelles on est en train de revoir les règles de l’opération ‘’Sophia’’. C’est bien. A Innsbruck je rencontrerai mes homologues : l’Allemand, l’Autrichien, le Français, le Suisse... on verra. Cette centralité italienne retrouvée me rassure. Nous nous rencontrerons pour trouver un point d’accord. Ce qui est sûr, c’est que l’hypothèse de faire revenir en Italie ceux qui sont allés à l’étranger ne figure pas. C’est la dernière des choses. Si les Allemands et les Autrichiens, au lieu de penser uniquement à nous renvoyer les migrants, nous aidaient à fermer les frontières extérieures, cela serait un pas en avant. J’irai à Innsbruck avec un document détaillé : 130 000 demandes d’asile à évaluer, 300 000 demandes de citoyenneté en attente, 164 000 réfugiés présumés dans des hôtels. Bref, nous avons fait plus que les autres. Maintenant ça suffit. C’est le tour des autres. Oui, j’irai à Moscou voir la finale de football et rencontrer mon homologue russe, c’est dans mes droits, non ? J’ai de l’estime pour Poutine pour ce qu’il a fait pour son peuple. A Innsbruck il y aura un dialogue serein sur le thème de l’immigration. Il n’y a pas de chiffres, d’obligations ou de limites infranchissables’’ »
EDITORIAL La Repubblica E. Mauro « La peur d’avoir peur » : « Quand Salvini a menacé de fermer les ports italiens à la flottille européenne, irrité du débarquement de 106 migrants sauvés, peut-être qu’il ne savait pas qu’il s’agissait d’une opération militaire de 15 Etats, dirigée par un amiral italien, sur une demande précise de l’Italie. Ou peut-être qu’il le savait mais qu’il ait décidé de l’ignorer, car il se trouve dans une dimension où la réalité compte moins que la perception. Salvini veut porter cette question à la table des ministres de l’Intérieur européens. Inutilement, car comme la ministre de la Defense Trenta le lui a rappelé, il n’a pas de compétence en matière. Mais quelle importance ? Sur le plan médiatique, le message que l’Italie vit sous la menace du duo migration-sécurité est bel et bien passé ».
EDITORIAL, Il Messaggero, G. Gaiani : « Les mains liées de la flotte UE sur la route libyenne» : « L’annonce du ministre de l’Intérieur Matteo Salvini sur les nouvelles règles en mer ainsi que sur les missions militaires a provoqué quelques contrariétés au sein du gouvernement, surtout au ministère de la Défense qui a rappelé qu’Eunavfor Med est une opération militaire gérée par les ministères des Affaires Etrangères et de la Défense. Les diatribes auraient pu être évitées si l’annonce de fermer les ports aussi aux migrants embarqués sur les navires militaires était arrivé de la part de Palais Chigi plutôt que du Viminal. Mais le fait d’avoir quatre ministères impliqués dans les différentes opérations entre la Libye et la Sicile n’aide pas (il y a aussi celui des Infrastructures, dont le Garde-Côte dépend».
ARTICLE Sole 24 Ore G. Pelosi « La Libye d’accord pour des centres-migrants mais pas aux ‘’hotspots’’ » « Le ministre des Affaires Etrangères, Enzo Moavero Milanesi, a synthétisé sa rencontre avec les autorités libyennes : il n’y a pas une opposition de principe de la Libye à la création de centres d’accueil et de triage pour les migrants à condition qu’il ne s’agisse pas de véritables ‘’hotspots’’, qu’ils soient financés par l’Italie et par l’UE et que l’on procède rapidement aux rapatriements volontaires pour les migrants économiques. Lors de leur rencontre, l’envoyé spécial onusien Salamé et Moavero ont condamné la décision du général Haftar de s’approprier des centres pétroliers de l’Est en les enlevant des mains de la société nationale NOC. Le gouvernement italien, explique Moavero, donne la priorité au travail pour que l’on arrive à une Libye stabilisée, sure et unie ».
Réforme du travail : Unes « Travail, le gouvernement se divise » - ‘’Bras-de-fer Di Maio-Salvini sur les chèques-emploi’’ (Corriere della Sera), « Appels d’offres pour les travaux publics, stop aux contrôles anti-corruption » - ‘’Retour au modèle Berlusconi, plus de place pour les privés’’ (La Repubblica),
RETROSCENA (Coulisses), La Stampa, U. Magri : « Salvini se rend au Quirinal et promet à Mattarella : ‘’ Je vais baisser de ton ‘’ » : « Il est difficile de trouver deux caractères aussi éloignés l’un de l’autre. Et pourtant hier, entre Sergio Mattarella et Matteo Salvini, la rencontre a été l’occasion d’une écoute réciproque dans un climat de grande courtoisie. De la part de la Ligue, on souligne le désir de normaliser les relations avec le Quirinal. Le Président de la République, pour la première fois a offert à Salvini quelques conseils paternels que le ministre de l’Intérieur a accueilli de bon gré et il a aussi promis de modérer son ton pour l’avenir. Cette entrevue s’est déroulée dans un climat constructif et le thème le plus important a été l’immigration ».
ARTICLE, La Repubblica, C.Lopapa et U.Rosso : « Mattarella à Salvini : « Il faut changer de ton » - Stop à un autre navire » : « Rencontre entre Matteo Salvini et le Président de la République Sergio Mattarella qui rappelle qu’ ʺun ministre de l’intérieur ne devrait pas monter le ton, mais au contraire essayer d’atténuer les polémiquesʺ. Rapports avec la France: le ministre de l’Intérieur conteste les politiques de l’Elysée qu’il définit comme constituant ʺun problème pour l’Italieʺ, à Innsbruck il y aura une rencontre bilatérale avec le collègue français.
COMMENTAIRE, La Repubblica, S.Folli : « Mouvement 5 Étoiles-Ligues du Nord: la première phase est finie» :« Il existe une différence entre la propagande immédiate, qui fonctionne dans les talk-shows, et l’action de gouvernement, dont les résultats ne sont pas immédiats et demandent un effort de médiation. La complexité des problèmes impose davantage de réalisme au gouvernement. Notamment en matière migratoire, Salvini a dû comprendre la différence entre la fermeture des ports aux ONG et la mission européenne dans la méditerranée, confiée aux marines militaires pour laquelle il ne suffit pas de monter le ton, compte tenu des accords internationaux précis en place qui ne sont pas modifiables instantanément ».
ARTICLE, Il Messaggero, E. Pucci : « Berlusconi tenté par la rentrée au Sénat » : « Silvio Berlusconi est tenté à nouveau de poser sa candidature au Sénat, après avoir été réhabilité par le Tribunal de Milan. La voie n’est pas du tout facile, il faut avoir un bon profil ainsi que la possibilité d’un siège laissé disponible par l’éventuelle élection d’un sénateur de Forza Italia au CSM le 19 juillet prochain. Le président du Parlement européen Antonio Tajani est en train d’insister sur la possibilité de sa candidature aux élections européennes de 2019 ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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09/07/2018
L'AfD donnée deuxième parti d'Allemagne.
Allemagne. Un sondage INSA donne le parti patriotique AfD deuxième parti d'Allemagne à 17,5 % devant les sociaux-démocrates du SPD donnés à 17 % :
http://www.wahlrecht.de/umfragen/insa.htm
CDU : démocrates-chrétiens
CSU : sociaux-chrétiens [bavarois]
SPD : sociaux-démocrates
AfD : patriotes
FDP : libéraux
die Linke : post-communistes
Grüne : écologistes
Sonstige : autres
19:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les Démocrates suédois surreprésentés chez les hommes.
Suède. Un sondage Sifo, qui donne les Démocrates suédois à 19 %, indique que chez les femmes le parti est à 12 % et chez les hommes à 25 %.
Selon les classes d’âge (hommes et femmes) :
18 à 23 ans : 14 %
24 à 29 ans : 19 %
30 à 49 ans : 21 %
50 à 64 ans : 20 %
Plus de 65 ans : 17 %
Selon le niveau d’étude (hommes et femmes) :
enseignement primaire : 23 %
enseignement secondaire : 27 %
enseignement supérieur : 10 %
18:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Polémique Grillo-Di Maio."
Italie. Revue de presse.
Migrants/UE : Unes « Salvini : ‘’stop aux navires militaires’’. Querelle avec la Défense » (Corriere della Sera, La Repubblica, Il Messaggero, Il Mattino), “Le mur de Vienne : demandes d’asile uniquement avant d’entrer en Europe” – ‘’La proposition de Vienne au sommet d’Innsbruck’’ (La Stampa).
ARTICLE Corriere della Sera F. Sarzanini « Le match sur Tripoli, la ministre Trenta ne veut pas perdre le commandement italien » : « Le niveau d’irritation de la ministre de la Défense est assez élevé. Car « l’accord fou » dénoncé par ses collègues Salvini et Toninelli est en réalité la mission militaire internationale ‘’Sophia’’, dont l’Italie a le commandement, confié à l’Amiral Credendino. Elle a été mise en place trois ans plus tôt en Europe et tous les Etats y adhèrent, exception faite du Danemark et de la Slovaquie. Jusque-là, elle a arrêté 150 passeurs et détruit 550 navires. Au moment de l’adoption, l’Italie avait mis comme condition l’obtention du commandement car il s’agit d’une opération stratégique pour le contrôle de la Méditerranée, mais aussi parce qu’elle permet de négocier au sein de l’ONU et de l’OTAN. Par conséquent, il s’agit d’un rôle de prestige que l’on pourrait perdre, si Conte décidait de ne pas renouveler la participation italienne, comme annoncé par le ministre Salvini».
ARTICLE La Stampa L. Tortello « Le plan de Vienne : réduire à zéro les demandes d’asile en Europe » : « Présidence tournante de l’Union depuis 9 jours, l’Autriche pousse pour promouvoir une ligne dure sur la gestion de la crise des migrants avec des frontières extérieures verrouillées afin de bloquer tout débarquement ou arrivée non contrôlés. Si le plan de neuf pages proposé par Vienne la semaine dernière devait passer, toute demande d’asile dans nos pays serait impossible. Une révolution radicale, en contravention avec la convention de Genève. Les pays membres devraient alors pouvoir choisir combien de personnes accueillir. D’où la création de ‘’hotspots’’ à l’extérieur du territoire de l’Union. Or, plusieurs Etats africains se sont refusés à abriter des centres pour migrants ».
RETROSCENA (Coulisses), La Repubblica, T. Mastrobuoni : « Seehofer tente Kurz : un pacte anti-Italie sur les frontières » : « Lors de la récente réunion avec Kurz, le ministre de l’Intérieur allemand Seehofer aurait proposé au gouvernement autrichien de fermer complètement les frontières avec l’Italie, pour mettre le gouvernement Conte en difficulté si Matteo Salvini, à la prochaine rencontre des ministres de l’Intérieur au somme d’Innsbruck, devait confirmer son indisponibilité à un accord bilatéral avec Berlin pour récupérer une partie des réfugiés enregistrés en Italie. Des discussions sont également en cours avec la France de Macron pour un accord qui prévoit un échange de réfugiés, comme déjà établi avec l’Espagne et la Grèce. En attendant, un « scoop » en forme de bombe arrive de l’Autriche : le gouvernement, dans le cadre du semestre de sa présidence du Conseil européen, a préparé une proposition catastrophique : les demandes d’asile seraient uniquement possibles avant d’entrer en Europe, en déléguant les compétences aux centres d’accueil des pays limitrophes ».
ARTICLE, Il Messaggero, M.Conti, « Difficile de démonter les accord avec les partenaires européens, sommet du conseil des ministres en vue du conseil des ministres de l’Intérieur à Innsbruck. » : « Divergence entre le ministre de l’Intérieur Salvini et la ministre de la Défense Elisabetta Trenta sur la Task Force EUNAVFOR Med del’Opération Sophia. L’intention de mettre en question l’opération européenne à Innsbruck suscite une friction entre Salvini et Trenta. Salvini voudrait interdire l’accès aux ports Italiens aux navires de la mission Sophia qui auraient à leurs bords des migrants. Or l’opération « est guidée par l’Italie et elle a comme but principal non pas le sauvetage en mer, mais plutôt l’investigation de tout ce qui se passe dans la Méditerranée, en matière du trafic de migrants ou d’armes et de terrorisme ». Modifier l’accord ʺparce qu’il récolte des migrants en mer lorsqu’ils il se trouve sur le chemin de navires en difficultéʺ risque d’être peu productif et institutionnellement compliqué : il ʺreprésente un premier embryon de défense commune européenne et il faudrait un accord au Conseil européen entre les chefs d’État et du gouvernementʺ. »
ARTICLE « Polémique Grillo-Di Maio : ‘’Tu es en train de mettre de l’eau dans nos valeurs’’ » : « C’est ce qu’a dit Beppe Grillo à l’hôtel Forum de Rome, assis avec son favori Luigi Di Maio. Or, le fils a décidé de ne plus écouter le père. Il revendique ses victoires. On frôle la dispute et du coup les deux décident de ne pas rendre publique la rencontre. Le fondateur du M5S craint l’hégémonie de la Ligue et cherche maintenant le soutien de Fico (courant de gauche) et de la maire de Rome Raggi. Le bras-de-fer est en train de se faire dans le moment le plus délicat de la vie du M5S, divisé entre ses origines et le gouvernement du pays. Entre père et fils ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
14:22 | Lien permanent | Commentaires (0)
Bavière : l'AfD donnée à 14 %. La CSU chute.
Allemagne. Bavière. Un sondage Forsa en vue des élections pour le Parlement du Land de Bavière donne le parti patriotique AfD à 14 %. La CSU chute à 38 % :
http://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/bayern.htm
CSU : sociaux-chrétiens
SPD : sociaux-démocrates
Freie Wähler : électeurs libres
Grüne : écologistes
FDP : libéraux
die Linke : post-communistes
AfD : patriotes
Sonstige : autres
11:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
08/07/2018
L'AfD donnée à 17 %
Allemagne. Un sondage Emnid donne le parti patriotique AfD deuxième parti d'Allemagne à 17 % à égalité avec les sociaux-démocrates du SPD.
CDU : démocrates-chrétiens
CSU : sociaux-chrétiens [bavarois]
SPD : sociaux-démocrates
AfD : patriotes
FDP : libéraux
die Linke : post-communistes
Grüne : écologistes
Sonstige : autres
Un sondage Forsa donne des résultats quasi-similaires :
12:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le bureau anti-discrimination de la ville de Rotterdam attaque Geert Wilders.
Pays-Bas. Le bureau anti-discrimination de la ville de Rotterdam (Radar) désire voir poursuivi le président du PVV Geert Wilders pour un clip électoral qui a été diffusé le 15 mars 2018 lors de la campagne pour les élections municipales. La vidéo établit un lien entre, d’une part, l’islam et, d’autre part, la discrimination, la violence, la terreur, la haine des femmes avant de conclure, en lettres de sang, que l’islam est mortel.
Leefbaar Rotterdam demande à l’exécutif de la ville de Rotterdam de ne plus subventionner Radar.
12:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
Silvio Berlusconi pourrait se présenter aux élections européennes.
Italie. Le président du Parlement européen Antonio Tajani (Forza Italia) a déclaré que le dirigeant de son parti Silvio Berlusconi pourrait se présenter aux élections européennes de 2019.
11:57 | Lien permanent | Commentaires (0)
07/07/2018
Norbert Hofer favorable à la suppression du changement d’heure.
Autriche. Le ministre FPÖ des infrastructures Norbert Hofer est favorable à la suppression du changement d’heure.
18:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
Tom Van Grieken conduira la liste de son parti au sein de la province d’Anvers lors des provinciales.
Belgique. Le président du Vlaams Belang Tom Van Grieken conduira la liste de son parti au sein de la province d’Anvers lors des élections provinciales d’octobre 2018.
17:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
Un sondage Sentio donne les Démocrates suédois à 26 %.
Suède. Un sondage Sentio donne les Démocrates suédois à 26 %, en première place devant les sociaux-démocrates donnés à 21 %.
00:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Salvini : trop d’immigrés, ligne dure."
Italie. Revue de presse.
Migrants/Politique intérieure : Unes « Tour de vis sur les demandes d’asile » - ‘’Le ministre de l’Intérieur écrit aux préfets’’ (Corriere della Sera), « Salvini : trop d’immigrés, ligne dure » (La Repubblica), « Migrants, Salvini ordonne : pas de permis humanitaires » (La Stampa), « L’étau sur le droit d’asile et plus de fonds pour les rapatriements » (Il Messaggero), « Le tour de vis de l’Intérieur » (Il Mattino).
ARTICLE La Repubblica T. Ciriaco et F. Tonacci « ‘’Moins de permis humanitaires, même aux mères, aux enfants et aux malades’’ » : « La note de l’Intérieur adressée aux préfets demande plus de rigueur dans l’examen des demandes d’asile et souhaite réduire les temps d’évaluation. Le taux de 25% de demandes acceptées doit baisser. 42 millions destinés à l’accueil seront transférés aux rapatriements. Le directeur du Conseil Italien pour les Réfugiés, Mario Morcone, observe qu’il est ‘’contreproductif pour l’Italie de réduire la protection humanitaire : il y aura plus d’irréguliers sans possibilité d’intégration. Et nous ne pourrons pas les rapatrier réellement car nous n’avons pas d’accords avec les pays de départ’’ ».
Enquête sur la Ligue Unes « Accueil froid du Quirinal » ‘’Aucune rencontre avec Mattarella’’ (La Repubblica), « Le ministre 5 Etoiles freine Salvini : respectons les sentences » (Corriere della Sera), « Mattarella prévient : pas d’attaque contre la magistrature » (La Stampa).
ARTICLE, Sole 24 Ore, L. Palmerini: « Les conditions du Quirinal : aucune attaque aux magistrats » : « Aucun commentaire et pas encore de réponse de la part du Quirinal suite à la demande de Matteo Salvini de rencontrer le Président Mattarella. Il faudra voir comment le ministre de l’Intérieur motive sa demande d’entrevue. Continuer à attaquer les magistrats et vouloir en discuter avec le chef de l’Etat est une chose. Demander une confrontation sur les questions politiques plus générales qui concerneraient les conséquences de la décision touchant les ressources financières de la Ligue en est une autre : c’est seulement dans ce cas qu’une rencontre pourrait être acceptée. Mais rien n’est décidé contrairement à ce que certaines sources de la Ligue ont laissé entendre ».
ARTICLE, La Stampa M. Sorgi « Les frictions silencieuses au sein du gouvernement augmentent » : « Les divergences entre les deux partis de la majorité se multiplient. La dernière, la réaction très dure de Salvini face à la sentence ayant imposé le gel des fonds de la Ligue et la requête d’une rencontre urgente avec le Chef de l’Etat pour examiner les effets de la décision des juges. Le ministre 5 Etoiles de la justice, Bonafede, rappelle que les sentences doivent être respectées. Mais ne n’est pas le seul point de friction. Il y a aussi l’ingérence de Salvini sur les vaccins, qui n’a guère été appréciée par la ministre de la Santé Grillo (M5S). La campagne de propagande permanente de Salvini est en train de mettre à dure épreuve la résistance nerveuse du M5S ».
ARTICLE, La Stampa F. Grignetti. « Salvini encaisse le soutien libyen, avec Maitig un défi lancé à la France » - ‘’Le vice-président du Conseil et le leader des milices de Misrata attaquent l’Union Européenne sur les fonds et l’embargo contre les armes. Le léghiste contre Macron : ‘’contrairement à d’autres, nous n’interférons pas sur Tripoli’’ : « Salvini utilise des mots anciens et martiaux pour présenter l’accord cordial trouvé avec l’homme fort du gouvernent de Tripoli : ‘‘un axe stratégique entre l’Italie et la Libye’’. Maitig ajoute : ‘’il y avait un plan d’aides que l’UE nous avait promis en 2009, à hauteur de 380 millions. Ce programme ne décolle pas alors qu’il serait fondamental pour contrer les flux d’immigration clandestine’’. Salvini explique ‘’j’irai à la réunion d’Innsbruck pour mettre la Libye au premier point de l’agenda’’. Maitig déplore l’embargo européen : ‘’c’est paradoxal qu’ils nous empêchent d’acheter les moyens nécessaires, puis ils nous accusent de faire peu [face aux flux migratoires]’’. La méfiance envers les actions de la France dans ce cadre est forte : ‘’Ce n’est pas à nous de fixer la date des élections à Tripoli’’, explique Salvini. Et toujours en mode anti-français, l'Italien et le Libyen affichent une fermeture absolue à l’égard du général Haftar, qui devient pour le ministre de l’Intérieur italien ‘’cet homme qui dialogue avec d’autres pays et qui soustrait d’importantes ressources de pétrole aux autorités libyennes reconnues au niveau international’’ ».
ARTICLE : M. Ventura, Il Messaggero : « Des armes au Libyens contre les passeurs en Méditerranée, Rome veut la fin de l’embargo » : « Visite à Rome de Ahmed Maitig : la volonté Italienne de lever l’embargo sur les armes pour la Lybie et de coopérer avec « les autorités légitimes libyenne » de Fayyez Al-Serraj à Tripoli, plutôt qu’avec le Général Haftar, soutenu par la France. La Ministre de la Défense Trenta souhaite cependant rencontrer ‘’dans les semaines à venir’’ Haftar et entretenir le dialogue établi par Minniti, prédécesseur de Salvini aux Affaires Intérieures. D’après les accords, le gouvernement Italien va aussi fournir à Tripoli ‘’12 embarcations pour le sauvetage en mer et on travaille pour en fournir 17 de plus, mais c’est un effort considérable’’, d’après Toninelli (Ministre des Transports et Infrastructures). »
ARTICLE, Sole 24 Ore, M. Ludovico : « Plan italien : oui aux retours en échange d’aides et de garanties » : « L’Italie acceptera de reprendre une partie des migrants arrivés en Allemagne mais Berlin devra donner en échange un soutien concret pour faire face à l’engagement italien en Méditerranée. Le ministère de l’Intérieur est en train de travailler sur les dossiers de l’immigration en vue de la prochaine réunion des ministres de la Justice à Innsbruck des 27 pays membres, dont la rencontre informelle de Matteo Salvini avec son homologue allemand Seehofer est un préliminaire stratégique. Rome pourrait donc être disposée à accepter le retour d’une partie des ‘’mouvements secondaires ‘’ mais devra obtenir des garanties concrètes de l’Allemagne et de l’Autriche. Matteo Salvini a rencontré hier au ministère de l’Intérieur le vice-président libyen Ahmed Maitig. Le ministre des Affaires Etrangères Moavero Milanesi est attendu à Tripoli. »
ARTICLE, T. Matrobuoni, La Repubblica, « Le mur de Vienne et le pacte de Berlin » : « Conférence de presse Kurz, Seehofer à Vienne : Kurz déclare ‘’ nous sommes d’accord sur le fait que l’Allemagne ne prendra aucune initiative défavorisant l’Autriche’’. Ainsi, l’intention Allemande de repousser vers la frontière autrichienne tout demandeur d’asile enregistré dans d’autres pays reste à négocier. Kurtz et Seehofer parlent aussi de ‘’fermeture de la Méditerranée’’, à négocier lors de la rencontre informelle des ministres à Innsbruck. En Allemagne, le Spd accepte le compromis Cdu-Csu, et il y a accord sur des modifications des « centres de transit », désormais des « centres de transfert » inscrits dans le cadre du Règlement de Dublin. »
COMMENTAIRE La Stampa M. Platero « Otan, une entente possible entre Conte et Trump sur les fonds » : « L’Italie pourrait difficilement soutenir un 1% du PIB supplémentaire pour satisfaire la demande américaine de porter à 2% la contribution à l’Otan. Pour ce faire, l’Italie devrait dépasser le plafond des 3% du PIB. En réalité, il existerait un mécanisme européen permettant aux pays membres de demander une exception : ‘’les investissements avec un impact mesurable sur la croissance économique’’. Pour l’Italie il s’agirait d’une occasion unique : relancer la croissance, mise à mal, en augmentant les investissements dans des secteurs-clé de l’économie réelle sans aller contre les règles européennes. Si l’Italie devait guider cette initiative, nous montrerions un leadership européen, chose dont nous avons vraiment besoin, et nous pourrions ouvrir un canal privilégié avec l’administration Trump ».
ARTICLE, A. Bassi, Il Messaggero : « Le plan de Tria, une réduction des dépenses à hauteur de 33 milliards » : « Comme il l’a annoncé au Parlement, le Ministre de l’Economie, Giovanni Tria à intention de ‘’geler’’ les dépenses primaires courantes. Il s’agit de bloquer pendant les 3 ans à venir, les déversements de l’administration publique, hors intérêts sur la dette publique (s’élevant à 727,7 milliards d’euros). L’intention du Ministre semble claire : ‘’il faut entièrement bloquer les dépenses courantes, laissant ainsi de la place pour les dépenses d’investissement, jusqu’à présent pénalisées par les politiques budgétaires’’ ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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05/07/2018
"Sentence sur le gel des fonds de la Ligue. Salvini : "Une attaque contre la démocratie"."
Italie. Revue de presse.
Travail/Réformes sociales/Politique intérieure : Unes « La stratégie de Salvini devient un cas » - ‘’La Ligue demande une rencontre au Quirinal. Le Conseil Supérieur de la Magistrature déplore le ton utilisé’’ (Corriere della Sera), « La Ligue, contre les juges, demande une rencontre au Quirinal » - ‘’Sentence sur le gel des fonds du parti, Salvini : ‘’une attaque contre la démocratie’’ (Il Messaggero), « Retour des chèques-emploi, bras-de-fer Ligue M5S sur l’Inps » (La Repubblica), « Les entreprises du Nord lancent l’alarme » - ‘’Craintes sur les investissements et l’emploi’’ (Sole 24 Ore), « Réforme du travail, le coût pour le Sud » (Il Mattino).
EDITORIAL Il Messaggero M. Gervasoni « Les deux gouvernements parallèles qui cohabitent sous Conte » : « Deux exécutifs parallèles agissent, chacun avec son programme sur lequel l’autre semble ne pas vouloir intervenir. Et s’ils le font, c’est en se bornant à des escarmouches verbales dans le respect du jeu de rôles. Ils peuvent continuer ainsi sans que des drames n’explosent. Mais jusqu’à quand ? Nous ne le savons pas. Un beau jour, ces deux têtes du même gouvernement devront bien se rencontrer ou se heurter. Car une tête affiche ‘’revenu citoyen’’ et l’autre ‘’flat tax’’. Deux réformes incompatibles et surtout sans couverture ».
ARTICLE, La Repubblica A. Cuzzocrea et C. Lopapa « La Ligue veut démonter le décret dignité et obtient les chèques-emploi » : « Un premier décret et voici immédiatement un bras-de-fer. Le ‘’Décret dignité’’ conçu et voulu par Luigi Di Maio n’a même pas le temps d’être promulgué par le Chef de l’Etat que la Ligue est déjà en train de le démonter. Salvini annonce ‘’des modifications au Parlement’’. Le négociateur sera le secrétaire d’Etat à la Présidence du Conseil, Giancarlo Giorgetti (Ligue), qui a déjà obtenu par le M5S la réintroduction des chèques-emploi ».
ARTICLE, A. Friedman, La Stampa, « Le acrobaties du Ministre Tria » : « Le Ministre du Trésor Giovanni Tria se trouvait dans une position très compliquée lors de son audition parlementaire du 3 Juillet. Tel un équilibriste devant mesurer chaque pas, toute déclaration nécessite une grande attention en matière de forme et de contenu afin de ne pas inquiéter les investisseurs - comme le lui a rappelé son prédécesseur Padoan. Tria se trouve de plus pris entre les inquiétudes des marchés, la demande de Di Maio d’approuver au plus tôt le revenu de citoyenneté et celle de Salvini d’introduire la Flat Tax à partir de 2018. Malgré le refus de ces demandes par Tria, les propositions inquiètent déjà les investisseurs. Au cours de l’audition, le ministre a donc essayé de se montrer raisonnable et prudent par rapport à la tenue des comptes publics. Il a mis en valeur l’importance pour le nouvel exécutif de réduire la dette publique et de tenir sous contrôle le spread. Cela était en vue de rassurer les marchés, mais l’absence d’une explication de la politique fiscale du nouveau gouvernement ou des méthodes de financement de la Flat Tax, pourraient être problématiques »
ENTRETIEN, La Stampa, « Luigi Di Maio : Avec nous l’Europe doit changer. Je veux que le système fiscal et d’aide social soit le même pour tous » : « Luigi di Maio défend le Décret Dignité, le présentant comme une mesure qui soutient les PME. Pour lui, les organisations représentant les grandes industries ‘’savent que le gouvernement est au travail pour réduire les bureaucraties et pour alléger leurs fiches de paie’’. Di Maio souligne que ‘’ si par populiste, Giorgetti (Secrétaire d’Etat) entend que l’objectif est de protéger les personnes; alors le décret est sûrement populiste et il place les travailleurs au centre de l’attention’’. Pour Di Maio « Boeri n’est pas l’ ‘’extraterrestre’’ » (ndr : dont parle Salvini), mais qu’en considération du « taux de chômage de plus de 30% pour les jeunes italiens, il est difficile de soutenir l’idée que la migration est nécessaire au marché du travail ». « L’Inps doit faire l’Inps et qu’elle laisse au gouvernement les affaires politiques ». Sur l’Europe : ‘’ je ne fais pas de comparaisons mais paradoxalement avec Angela Merkel nous avons des objectifs en commun et une relation plus simple par rapport à celle que nous avons, par exemple, avec Emmanuel Macron ». « Contrairement à la France et à l’Allemagne, nous avons un gouvernement soutenu par plus de 60% de ses citoyens ». Sur l’horizon 2019 : ‘’ Nous verrons bien. Pour l’instant nous entretenons d’excellents rapports avec la Ligue du Nord’'. »
ARTICLE Il Sole 24 Ore, C. Trucci, « OSDE : l’Italie devrait préserver le Jobs Act, efficace en matière de précarité » : "À Paris, lors de son intervention àl’Employment Outlook 2018, Stefano Scarpetta, le Chef de la direction pour l’occupation, le travail et les affaires sociales de l’OCDE, a mis en évidence des perplexités par rapport aux propositions du ‘’Décret de Dignité’’. Il a aussi souligné que le Jobs Act représentait déjà une réforme structurelle du marché du travail importante, complexe et qui n’étant toujours pas entièrement mise en place. Plutôt que « d’ouvrir un nouveau chantier », il vaudrait mieux évaluer le Jobs Act. Un autre changement ne ferait qu’accroître le contexte d’incertitude et un cadre législatif instable est un signal d’alarme pour les investisseurs. Miguel Angel Gurria, directeur de l’OCDE, a rajouté qu’ « il est juste de combattre le travail précaire, mais il faut se méfier de l’introduction de systèmes rigides, tels que ceux en place avant le Jobs Act ». Il vaudrait mieux se concentrer sur l’augmentation de la productivité en Italie, « le seul moyen pour maintenir une augmentation des salaires sur de moyen et long terme ».
ARTICLE, Il Messaggero « Boeri : les migrants sauvent les retraites. Bras-de-fer avec Salvini » : « Le président de l’Inps se défend des critiques du leader de la Ligue : ‘’les chiffres parlent clair : le système ne tient pas’’. Ce sont des thématiques qu’il a toujours avancées. Mais qui se présentent particulièrement sensibles en cette phase de démarrage du gouvernement M5S-Ligue. Salvini l’invite à ‘’ne pas faire de la politique’’ ».
ARTICLE, La Repubblica F. Manacorda « Si la réalité devient l’ennemi » : « Matteo Salvini attaque Tito Boeri, le président de l’Inps (institut de prévoyance sociale) car ce dernier parle avec des chiffres à l’appui. Et les faits sont dangereux pour ceux qui utilisent la mystification comme technique de domination. La question des retraites est une question avant tout démographique. »
ARTICLE, Corriere della Sera D. Martirano « ‘’Attaque à la démocratie’’, Salvini veut aller au Quirinal. Tension avec le CSM et les magistrats » : « Après une journée passée en défense, la cabine de pilotage de la Ligue se lance et parle de rencontre urgente avec le Président de la République car la sentence de la Cassation de rembourser 49 millions d’euros constituerait ‘’une attaque gravissime à la démocratie’’. Si Mattarella ne fait pas de commentaires depuis sa visite officielle en Estonie, le président du Conseil Supérieur de la Magistrature déplore pour sa part ‘’de ton inacceptable’’ ».
ARTICLE, Il Messaggero E. Pucci « La voie d’issue de la Ligue : nouveau parti et nouveau nom » : « La voie d’issue trouvée par les ténors du parti serait celle d’un nouveau sujet politique, avec un nouveau congrès. Un secrétaire avoue ‘’maintenant nous n’avons plus d’alternative’’ car ‘’du moment que l’on divorce, pourquoi les responsabilités [la requête de la justice de récupérer les 49 millions d’euros] devraient retomber encore sur nous ? La vérité : l’enquête judiciaire a semé la panique dans tout l’Etat-major de la Ligue. La nouvelle mission est d’empêcher toute possibilité pour la magistrature de bloquer les comptes courants de la Ligue. Le parti risque la paralysie, en vue notamment des élections européennes de 2019 ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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04/07/2018
"Migrants, la tension monte pour le Brenner."
Italie. Revue de presse.
Travail/Réformes sociales/Politique intérieure : Unes « Les entreprises et le monde du football contre le décret » (Corriere della Sera), « Travail, les entreprises attaquent. Di Maio se défend : contre les abus » (La Stampa), « Décret travail, le ‘’non’’ des entreprises » (Sole 24 Ore), « Querelle sur le décret : les emplois en danger » - ‘’Confindustria s’oppose. Le monde du foot critique l’étau sur les jeux de hasard’’ (Il Messaggero, Il Mattino), « Duel sur le travail » (Avvenire).
EDITORIAL du directeur Guido Gentili « Plongeon dans le passé plutôt que changement » (Sole 24 Ore) : « Si le premier acte (par décret) du ‘’gouvernement du changement’’ se caractérise par un plongeon dans le passé, cela signifie que trop de choses, même politiques, ne tournent pas rond. Au point que le président du Conseil Conte a dû se dépêcher de préciser que ‘’bien entendu, le gouvernement n’est pas contre le monde entrepreneurial’’. Et pourquoi l’autre vice-président, Savini, qui est aussi le leader de la ligue, a-t-il déserté le Conseil des ministres qui a adopté le décret ? Ces mesures provoqueront certainement plus de contentieux que d’emplois ».
ENTRETIEN de Giancarlo Giorgetti (Ligue), Secrétaire d’état du gouvernement, « ‘’Les mesures du décret ne sont ni de droite ni de gauche. Elles sont populistes’’ » (Corriere della Sera): « ‘’Nous avons adopté un décret qui répond à une sensibilité de plus en plus répandue. Les règles et les impositions de la globalisation ne sont plus acceptées par les personnes. Dire que ce sont des normes de gauche serait réducteur. Les normes contre la délocalisation veulent défendre les intérêts nationaux, ce qui pourrait être vu comme un plan de droite. Disons donc qu’il s’agit d’un paquet populiste, et si ce terme ne plaît pas à certains, tant pis’’ »
Migrants/Autriche : Unes « ‘’Nous fermerons le Brenner’’ » (Corriere della Sera), « Le danger venant de Vienne, l’Italie hors de Schengen » (La Repubblica), « Menaces croisées entre l’Italie et l’Autriche » (La Stampa), « Migrants, la tension monte pour le Brenner » (Avvenire).
ARTICLE, La Repubblica, A. D’Argenio: « Vienne pousse l’Italie hors de Schengen » : « Vienne a annoncé que l’Autriche fermera sa frontière avec l’Italie. L’effet domino déclenché par les populistes européens est donc capable de mettre à genoux Schengen et d’ébranler l’Union. Matteo Salvini, leader de la Ligue, a réagi selon un scénario souverain : ‘’ Je suis prêt à remettre les contrôles au Brenner parce que ceux qui veulent rentrer en Italie sont plus nombreux que ceux qui veulent partir en Autriche ‘’. La semaine dernière, le président du Conseil Conte avait dit qu’il était prêt à un accord avec Merkel sur les mouvements secondaires s’il avait obtenu ce qu’il demandait au sommet UE d’il y a cinq jours. Dès son retour en Italie, il a renié l’engagement, en mettant en difficulté la Chancelière par rapport à son gouvernement et en l’obligeant à déclencher la réaction en chaîne des frontières. Le Président de la République Sergio Mattarella, en mission en Lettonie, a déclaré que le phénomène migratoire est énorme et qu’aucun pays ne peut l’affronter seul ».
ARTICLE, La Repubblica, T. Ciriaco, C. Lopapa : « Salvini vise à la rupture UE. Conte, préoccupé, est en train de négocier » : « Le Brenner scellé, les marchandises enlisées dans l’entonnoir du Brenner et l’export vers l’Allemagne étouffé : la menace autrichienne de bloquer Schengen a fait vaciller l’équilibre du Palais Chigi et inquiète le président du Conseil italien Conte. Les nouvelles de Vienne ont mis le gouvernement italien au pied du mur et Conte ne peut pas faire grand-chose, après avoir accepté le compromis au rabais du Conseil UE de Bruxelles et avoir permis à Salvini d’élever la voix. Le ministre de l’Intérieur affirme que l’Italie aussi pourra fermer ses frontières, en provoquant la paralysie de Schengen. ‘’ On risque un désastre colossal pour toutes les entreprises italiennes ’’ affirme l’ancien ministre des transports Delrio. La stratégie de Salvini est claire : il est en train de jouer en faveur du groupe de Visegrád et il apparaît toujours plus conditionné par le vent favorable à Poutine qui vient de l’Est. Le ministre d l’Intérieur italien a aussi parlé à son homologue allemand Seehofer pour organiser un sommet bilatéral le 11 juillet, mais pour le moment la véritable urgence à affronter est celle de la fermeture du Brenner. Le président du Conseil Conte est en contact constant avec le ministre des Affaires Etrangères Moavero Milanesi, en mission avec Mattarella en Lettonie, qui affirme depuis longtemps que fermer les frontières signifierait détruire l’Union européenne ».
ARTICLE, Sole 24 Ore G. Pelosi « L’entente qui sauve Merkel met en difficulté l’Autriche et l’Italie » : « Vienne menace de fermer ses frontières méridionales après le compromis entre Cdu et Csu sur les centres de transit. Un compromis qui est en train de mettre à dure épreuve la relation entre les Etats membres de l’Union. L’Autriche a demandé d’urgence des explications à Berlin. Un appel téléphonique entre les ministres de l’Intérieur Salvini et Seehofer a eu lieu pour trouver des solutions bilatérales. Les deux se rencontreront le 11 juillet à Innsbruck. Combien des 60 000 migrants arrivés en Allemagne depuis l’Italie seront finalement acceptés par le gouvernement de Rome ? Ce n’est pas clair. Pour sa part, Berlin aidera l’Italie à combler l’écart pour atteindre la somme entière du Trust Fund Africa ».
ARTICLE, Il Messaggero, C. Mangani, « Le plan pour les centres de rapatriement : 6 nouvelles structures ont été identifiées » : « Malgré sa position ferme, face à l’idée que l’Italie accueille des migrants renvoyés par l’Allemagne ou l’Autriche, Matteo Salvini est dans une course contre le temps : celle pour prévoir des lieux où relocaliser ces demandeurs d’asile que des états de l’UE pourraient renvoyer vers l’Italie. Six nouvelles structures, qui pourraient devenir des Centres de Rapatriement (Cpr) sur le territoire Italien, ont été identifiées. Elles s’ajoutent aux 5 structures existantes, avec une capacité totale de 600 personnes. Jusqu’à présent les gouverneurs des régions dans lesquelles les centres devraient voir le jour avait été réticents à l’idée. Le Ministre Salvini est optimiste vu que maintenant, au moins les administrations dirigées par la Ligue du Nord accepteront les propositions. Le travail continu pour mener à bout ces projets ainsi que pour renforcer les structures existantes et pour localiser d’autres centres à travers le territoire. »
ARTICLE, Sole 24 Ore L. Palmerini « ‘’Oui à des centres pour les migrants en Afrique’’ » : « Le président Mattarella a voulu rassurer les pays baltiques sur la Russie. Lors de sa première étape en Lettonie avec le Ministre Moavero, Mattarella a assuré que Rome respectera ses engagements à l’égard de l’Otan. L’axe de la politique étrangère italienne n’a donc pas changé. Dans les colloques d’hier avec le président et le premier ministre lettons, il a été question de faire le point sur le récent Conseil européen. Mattarella a parlé de ‘’résultats encourageants malgré les divergences car le thème de l’immigration a été vu en clé européenne’’. Le Chef de l’Etat italien a rappelé ‘’le rôle de l’Afrique est très important et il faut organiser des camps gérés avec l’ONU pour les demandeurs d’asile par le biais desquels marginaliser les passeurs et ouvrir des canaux légaux d’arrivée’’ ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
23:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
Angela Merkel défend le compromis avec la CSU.
Allemagne. Angela Merkel défend le compromis avec la CSU :
https://www.lematin.ch/monde/Attaquee-Merkel-defend-le-co...
23:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
03/07/2018
"La nouvelle Ligue s’enracine à Rome."
Italie. Revue de presse.
Travail/Réformes sociales/politique intérieure : Unes « L’étau se resserre sur les entreprises et les contrats » - ‘’Di Maio : nous démontons le ‘’Jobs act’’ (Corriere della Sera), « L’étau sur les CDD » - ‘’Coup d’envoi au ‘’décret dignité’’ (La Repubblica, Il Messaggero), « Licenciements, des maxi-dédommagements » (Sole 24 Ore).
EDITORIAL, Il Messaggero O. Giannino « Un coup porté au marché du travail, et sans contremesures » : « Retour vers l’idéologie du passé : celle que nous avons eu du mal à laisser derrière nous. C’est l’aspect dont est imbibé la partie la plus significative du soi-disant ‘’décret dignité’’ proposé au Conseil des ministres par le vice-président et ministre du Travail Di Maio. Les données Istat prouvent qu’il ne faut pas donner au Jobs Act la responsabilité négative que le gouvernement actuel est en train lui attribuer. Nous sommes très proches du record d’emploi de 2008. D’ailleurs, il n’y a pas eu une seule entreprise italienne qui soit restée silencieuse : elles ont toutes fait noter que les mesures présentées ne font qu’entraver la croissance de l’emploi. Rester sourd aux voix de l’économie nationale entière n’est pas une preuve de cohérence politique. Cela souligne uniquement la dimension de l’erreur ».
COMMENTAIRE : La Stampa, M. Sorgi, « Marche arrière sur le travail pour le gouvernement jaune et vert » : « Le Décret Dignité approuvé hier soir par le conseil des Ministres représente le début d’un renversement des politiques sur le travail mises en place par les gouvernements de Renzi et Gentiloni. Au nom de la lutte contre la précarité, le décret réduit les marges de flexibilité qui avaient été fixées par le Jobs Act. Les mesures du décret, contestées par les représentants des anciens gouvernements, avaient aussi fait l’objet de réserves de la part de Confindustria, le Patronat italien. »
ARTICLE : Corriere della Sera, M. Franco « Un gouvernement qui accentue les difficultés Européennes »: « Même si un mois est un délai court pour juger de l’action d’un gouvernement, il est possible d’exprimer des impressions. En général, on remarque l’importance de la rupture avec le passé. En ce qui concerne la Ligue du Nord, on peut observer une satisfaction face à l’augmentation du soutien des Italiens, dû en parti au discours ferme contre les migrants. Quant à Di Maio, il est dans une situation complexe, pris entre Salvini et la mauvaise humeur au sein de son propre parti. Il se voit donc forcé de relancer ‘’son’’ agenda. La proposition du Décret Dignité s’insère dans cette optique : elle rappelle en effet les promesses électorales de protection des travailleurs précaires et du développement d’un réseau de protection sociale. »
SONDAGES Il Messaggero E. Risso « Premiers remous au sein du M5S, 28% des électeurs sont déçus » : « D’après un sondage SWG, 28% des électeurs 5 Etoiles sont dans le doute. De ces derniers, 11% seraient prêts à abandonner le navire pour passer à un autre parti. 2% de ces derniers serait disposé à revenir au PD, 9% seraient prêt à monter sur le char de Salvini. 7% pourraient choisir l’abstention et 10% sont indécis si confirmer ou pas leur choix ».
ARTICLE, La Repubblica, C. Lopapa : « La nouvelle Ligue s’enracine à Rome » : « Matteo Salvini est en train de préparer le dernier tournant interne, en plus du lancement de l’Internationale populiste en Europe. Il s’agit de la suppression des ‘’ régions nations ‘’ dans le statut de la Ligue, qui maintient son quartier général rue Bellerio à Milan».
ARTICLE, La Repubblica, T. Mastrobuoni : « Accord sur les migrants : Merkel sauve son gouvernement mais crée des problèmes à l’Italie » : « Après d’intenses négociations, la chancelière Angela Merkel et son ministre de l'Intérieur Horst Seehofer ont trouvé un accord sur la politique migratoire allemande. Merkel est parvenue à un bon compromis, qui a sauvé son gouvernement, avec son ministre de l'Intérieur Horst Seehofer (CSU). Dans le but d’empêcher l'immigration illégale entre l'Autriche et l'Allemagne, l’accord prévoit des mesures pour la création de ‘’ centres de transit ‘’ pour les demandeurs d’asile ainsi que les rapatriements dans les pays de première arrivée, où les migrants sont déjà enregistrés, si des accords existent déjà avec les gouvernements respectifs. Ainsi, l’Allemagne garantit le principe de libre circulation au sein de l’Union, tout en permettant de prendre des ‘’ mesures nationales ‘’ pour limiter les arrivées des migrants et pour pouvoir éventuellement les refouler aux frontières sud avec l’Autriche. Il est évident que le difficile accord qui a évité une crise de gouvernement est une très mauvaise nouvelle pour les pays, comme l’Italie, qui ont catégoriquement refusé - jusqu’à présent du moins - de conclure des accords avec Angela Merkel ».
COMMENTAIRE, La Repubblica S. Folli « Qui commande, de Pontida à Berlin » : « L’homologue allemand de Salvini, Seehofer, pourrait être l’homme qui parviendra à mettre fin à la longue saison d’Angela Merkel. Ou bien devenir l’un de ceux, nombreux, qui ont défié la Chancelière en finissant par se nuire à eux-mêmes. Ce qui est certain, c’est que le match européen se joue en Allemagne, certainement pas dans les prairies de Pontida (nord). L’Italie jaune-verte aime pourtant revendiquer le rôle de détonateur dans l’ajustement des équilibres à l’intérieur de l’Union. Il serait illusoire de croire ou faire croire aux militants que ce qui est en train de se passer en Allemagne ait été provoqué par l’Italie. L’ami italien de Seehofer, Salvini, lui a donné tout son soutien. Toutefois, la suite des événements ne dépendent pas du leader de la Ligue. Et même si le front nationaliste devait l’emporter en mai 2019, il ne faut pas que le roi de Pontida puisse penser qu’il en deviendra le chef. Il y a toujours l’Allemagne, et l’Italie lui est toujours subalterne ».
ARTICLE, Sole 24 Ore M. Ludovico « Libye, feu vert à 12 patrouilleurs, les premières livraisons en août » : « L’Italie concentre son action en Libye. D’ici quelques jours, le ministre des Affaires étrangères Moavero se rendra à Tripoli. L’enjeu politique – national et international – est plus important qu’il n’apparaît. Parmi les priorités absolues du gouvernement Conte, il y a la lutte contre les flux de migrants illégaux. Ainsi, le conseil des ministres a adopté un décret de loi prévoyant la remise au gouvernement d’al-Sarraj, à titre gratuit, de 10 patrouilleurs de 10 mètres ‘’classe 500’’ appartenant au corps de garde-côtes et de 2 navires de 27 mètres ‘’Classe Corrubia’’ de la brigade des finances. Hier, une commission conjointe Italie-Libye pour la lutte contre l’immigration illégale s’est réunie à Tripoli, présidée par l’ambassadeur italien Perrone. Parmi les libyens : des représentants ministériels, les commandants du corps de garde-côtes et de la Marine. L’ambassadeur Perrone souligne : ‘’les Libyens misent sur l’Italie et nous considèrent comme des référents centraux, voire les seuls’’. Le problème politique reste crucial : reste à voir si les Libyens ont l’intention de ne pas céder aux pressions continues de la France et s’ils considèreront en revanche l’Italie comme interlocuteur privilégié dans la reconstruction institutionnelle, sociale et économique, du pays».
ARTICLE, Il Messaggero C. Mangani « Des navires aux Libyens pour patrouiller mais sans l’entente avec les tribus ni Haftar » : « Garabulli, Zuara : des lieux que Tripoli ne contrôle pas et où les passeurs d’êtres humains font des accords avec les autorités locales. Voici la vraie difficulté du plan de Salvini : il ne suffit pas de négocier avec le Président Sarraj pour bloquer les départs. Lors des rencontres passées entre l’Intérieur et les maires et les chefs tribus, un engagement européen avait été mis sur la table afin de réaliser une série de projets et de requalification du territoire. Des projets qui maintenant ont difficulté à démarrer. C’est l’argent que cette partie de la Libye s’attend à recevoir au plus tôt. Sinon, des navires chargés de désespérés continueront à voyager et les morts en mer augmenteront. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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L'AfD choisit la Fondation Desiderius-Erasmus.
Allemagne. La Fondation Desiderius-Erasmus, dirigée par l’ancien député de l’aile nationaliste de la CDU Erika Steinbach, sera la fondation proche de l’AfD. Elle bénéficiera ainsi de moyens financiers en provenance de l’État. La décision a été prise lors du congrès de l’AfD qui s’est tenu le 30 juin et 1 juillet 2018 à Augsbourg.
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