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24/04/2019

Flandre : la N-VA donnée en recul et le Vlaams Belang en remontée.

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Belgique. Flandre. Au sein d’un sondage réalisé pour la VRT, le Standaard, la RTBF et La Libre en vue des élections législatives de mai 2019, la N-VA reste le premier parti de Flandre, avec 27,9% des intentions de vote. L'autre parti nationaliste flamand, le Vlaams Belang, obtient 9,3 %. Une partie des électeurs de la N-VA venus du Vlaams Belang retournent vers ce dernier. Les écolos percent et les 3 partis du système (Open Vld, CD&V et SP.A) reculent fortement.

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N-VA : nationalistes flamands

CD&V: démocrates-chrétiens

Groen : écologistes

Open Vld : libéraux

SP.A : socialistes

Vlaams Belang : nationalistes flamands

PvdA : post-communistes

 

[En Wallonie, le patriotes sont quasi-inexistants. Un parti conservateur désirant limiter l'immigration, le Parti Populaire, est donné à 3,5 % et un parti libéral désirant limiter l'immigration, la Liste Destexhe, est donné à 1 %. Les 3 partis du système (socialistes, démocrates-chrétiens et libéraux) sont donnés en fort recul et les écologistes en forte progression.]

"Gouvernement en jeu sur le décret pour "Sauver Rome""

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Italie. Revue de presse.

Décret croissance, tensions au sein du gouvernement : « Bagarre au sein du gouvernement sur le décret pour ‘’ Sauver-Rome ‘’ » (Corriere della Sera), « C’est officiel : le gouvernement est coupé en deux  » (La Repubblica), « Gouvernement en jeu sur le décret pour ‘’ Sauver Rome ‘’ » (La Stampa), « Décret pour ‘’ Sauver-Rome ‘’, bagarre au sein du gouvernement » (Il Messaggero, Il Mattino), « Décret croissance, dernier affrontement sur le décret pour ‘’ Sauver-Rome ‘’ » (Sole 24 ore).

Journaux télévisés : Le Conseil des ministres d’hier soir avec les tensions au sein du gouvernement sur le décret croissance et la modification du décret pour « sauver Rome » fait l’ouverture des JT.

RETROSCENA (Coulisses), La Repubblica, T. Ciriaco « Les cris de Conte et la colère de la Ligue » : « Le président du Conseil Conte est livide et furieux : Matteo Salvini vient de déclarer aux journalistes que le décret pour ‘’ Sauver-Rome ‘’ n’existe plus. Conte, qui avait participé à une réunion à trois, avec Salvini et Giancarlo Giorgetti, bras-droit du ministre de l’Intérieur, avait accepté la modification du décret pour ‘’ Sauver-Rome ‘’ imposé par la Ligue, en expliquant que c’était probablement le seul moyen de sauver le décret croissance et d’éviter une crise avant les élections européennes. Mais, après l’annonce aux journalistes, le président du Conseil a bloqué Matteo Salvini en lui demandant des explications, imaginant l’effet dévastateur de cette attitude. A partir de ce moment, le Conseil des Ministres s’est déroulé dans un climat de menaces et d’insultes, pour terminer par une affirmation de Matteo Salvini : ‘’ Il est inutile de continuer après les élections européennes ‘’ ».

COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli « Echanges dans le style guerre froide » : « Dans des conditions normales, le gouvernement Ligue-M5S serait déjà désintégré depuis longtemps. Mais il reste vivant en attente des élections européennes. Il est déjà arrivé qu’une alliance politique épuisée ait entraîné la démission du président du Conseil, mais cette fois-ci la rupture verticale au sein de la majorité est congelée en attendant des temps meilleurs. D’autant plus qu’une véritable alliance n’a jamais existé et nous assistons donc aujourd’hui à une guerre sans aucune issue, parce que les deux alliés-rivaux ont décidé d’attendre jusqu’aux résultats des élections du 26 mai. Notre dignité est en jeu et le pays est désormais suspendu entre la farce et le drame ».

COMMENTAIRE, Sole 24 Ore, L. Palmerini « Pour le Quirinal (présidence de la République), trois dossiers sous surveillance spéciale » : « Trois dossiers sont à l’examen du Quirinal qui a été atteint, hier, par les tensions au sein du gouvernement. Le M5S avait divulgué la nouvelle d’une intervention possible du Président de la République Mattarella sur l’affaire de la [possible] démission de Siri, secrétaire d’Etat aux Transports, suite à une enquête pour corruption, mais le Quirinal a rapidement démenti, en soulignant que les dossiers suivis très scrupuleusement par le Président Mattarella sont essentiellement trois : le décret croissance, la loi sur la légitime défense et les nouvelles nominations à la direction de la Banca d’Italia ».

COULISSES, Corriere della Sera, M. Cremonesi « ‘’Matteo, attention !’’, Conte éclate après le ‘’coup de force’’. La colère de la Ligue envers son ‘’allié’’ » : « Giuseppe Conte a rappelé à Matteo Salvini que le conseil était ‘’un organe collégial, grâce auquel, les décisions peuvent être prises ensemble, avant d’être communiquées ‘’. Hier, les ministres se sont réunis et un accord a enfin été trouvé à minuit. Il y avait une opposition forte de cinq personnes contre cinq, pendant cette interminable réunion. Luigi Di Maio ne s’est pas présenté à la réunion et ce n’était pas le seul absent du mouvement Cinq Etoiles. En effet, les ministres Lezzi, Trenta et Bonisoli manquaient également à l’appel. Si le ‘’sauvetage de Rome’’ a été abordé, il a été surnommé ‘’Sauvetage de la maire, Raggi’’. En quittant le Palazzo Chigi, Matteo Salvini affirme que son rapport avec le Mouvement Cinq Etoiles est ‘’bon’’ et il se veut rassurant en ajoutant n’avoir ‘’ni le temps, ni la volonté de se battre avec qui que ce soit’’. En réalité, l’alliance « jaune-verte » est de plus en plus mise en difficulté, malgré les propos rassurants de Salvini ».

LETTRE de Silvio Berlusconi, ancien président du Conseil italien, Corriere della Sera, « Les pauvres et les libéraux ensemble avec les souverainistes éclairés » : « Nous attendons tous avec impatience le 25 avril, la Fête de notre liberté et de notre démocratie. Cette fête nous éclaire sur l’actualité et nous rappelle, qu’aujourd’hui encore, notre liberté est menacée. Nous avons besoin, aujourd’hui encore, d’une nouvelle alliance pour défendre notre liberté.  Nous nous isolons dangereusement du reste de l’Europe. Ainsi, j’appelle les Italiens à être vigilants à l’approche de ces élections européennes. Nous devons tous reconstruire le sentiment d’unité entre les italiens, pas au non d’un souverainisme national anachronique, mais pour jouer un rôle décisif, dans la construction d’une nouvelle Europe. Une nouvelle Europe capable d’un vrai « souverainisme » européen. Nous devons participer à la reconstruction de l’Europe, nous, qui avons bien connu ces dernières années, la bureaucratie intéressée de Bruxelles ».

ARTICLE, F. Paci, La Stampa, « Moavero : la ligne sur la Libye ne change pas. Les civils qui quittent Tripoli sont 35 mille » : « Si l’appel téléphonique de Trump au général Haftar n’a pas aidé la politique italienne en Libye, l’offensive diplomatique de Rome continue dans la même direction : arriver à une solution politique de la crise. Ce matin, donc, une réunion entre le ministre des Affaires Etrangères Moavero Milanesi et l’envoyé spécial de l’ONU en Libye Ghassan Salamé aura lieu à la Farnesina, pour souligner que tous les acteurs régionaux se dirigent dans la même direction, aussi dans le traditionnel sommet des directeurs politiques ‘’3 + 3 ‘’ (France, Grande Bretagne, Etats-Unis, Italie, Emirats Arabes et Egypte) organisé aujourd’hui à Rome. Sur le plan diplomatique, le rôle de Salamé a été donc un peu redimensionné, et l’espoir est qu’il puisse réorganiser le sommet de l’ONU de Ghadamès. La situation reste très difficile, la guerre continue et 35 mille personnes sont prêtes à quitter Tripoli ».

COMMENTAIRE, F. Fubini, Corriere della Sera, « La dette est plus élevée que prévu et l’Europe prépare de nouveaux examens » : « Entre tous les pays européens, c’est de la Grèce que la situation économique italienne est désormais la plus proche. C’est une nouvelle position pour l’Italie qui devient, petit à petit, le gouvernement le plus fragile d’Europe sur le plan économique. En effet, c’est ici que les taux d’intérêt sont les plus élevés. Eurostat, le bureau statistique européen, a certifié hier que la dette publique, l’année dernière a augmenté, plus que prévu, et représente 132.2 % du Pib italien. Et cette mauvaise nouvelle pourrait avoir des conséquences concrètes : en juin, la Commission Européenne fera de nouveau un examen puisque les efforts sur les revenus de 2018 n’ont pas été maintenus. L’année dernière, le gouvernement de Paolo Gentiloni avait évité de peu cette procédure en promettant d’abaisser de 0.3% le déficit « structurel ». Si la trêve obtenue par le président du Conseil, Conte, en décembre tient encore entre l’Italie et Bruxelles, après les élections du 26 mai, l’Europe compte bien se concentrer sur le cas italien, en demandant des comptes aux élus. L’instabilité du gouvernement M5S-Ligue déteint sur la gestion financière du pays ». 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

23/04/2019

Berlin : affiches de l'AfD sur une remorque.

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Allemagne. Berlin. Affiches de l'AfD sur une remorque :

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"Cette image fait partie de la série de l’AfD : apprendre de l’histoire d’Europe. Afin que l'Europe ne devienne pas l'Eurabie ! Les Européens votent AfD !"

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/04/12/afi...)

Ukraine : Volodymyr Zelensky est élu président.

Ukraine. Lors du deuxième tour des élections présidentielles ce 21 avril 2019, le candidat anti-système Volodymyr Zelensky obtient 73,22 % et est élus président. Petro Porochenko obtient 24,45 % [Il est premier parmi les Ukrainiens vivant à l'étranger.].

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/04/10/le-...)

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"Foreign électoral district" = district électoral étranger

Giorgia Meloni souhaite un bon anniversaire à la Vespa.

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Italie. La dirigeante de Frères d’Italie Giorgia Meloni souhaite un bon anniversaire à la Vespa, née le 23 avril 1946.

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"Ligue-M5S affrontement sans fin"

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Italie. Revue de presse.

Décret croissance, tensions au sein du gouvernement : « Décret croissance : pas de fonds à Rome » (Corriere della Sera), « Gouvernement paralysé par les querelles » (La Repubblica), « Décret croissance réduit de moitié, les fonds ne sont pas suffisants. Défi final sur le décret pour ‘’ Sauvez- Rome ‘’ » (Il Messaggero, Il Mattino), « Décret croissance en jeu, Ligue-M5S affrontement sans fin » (Sole 24 Ore).

RETROSCENA (Coulisses), La Repubblica, T. Ciriaco « Di Maio veut la démission de Siri : ‘’ On ne plaisante pas avec la mafia ‘’. La Ligue menace la rupture » : « Le décret croissance sera présenté cet après-midi au Conseil des Ministres et Di Maio a communiqué que, même si Matteo Salvini a déclaré que selon lui le décret pour ‘’Sauver-Rome ‘’ n’existe même pas, il le présentera au Conseil. Dans ce spectacle quotidien d’affrontements et d’injures, la coalition gouvernementale s’est détériorée de manière définitive. Luigi di Maio a affirmé que si la Ligue votait contre ce décret, ce serait l’ouverture officielle de la crise de gouvernement.  En outre, le leader du Mouvement a demandé la démission de Siri, secrétaire d’Etat aux Transports, suite à une enquête pour corruption.  Quant à Salvini, sa grande préoccupation est celle de ‘’ faire démissionner la maire de Rome Raggi ’’ ».

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Cremonesi « Les soutiens du vice- président du Conseil : cette phase est irrationnelle et Salvini peut devenir imprévisible » : « Les désaccords au sein du gouvernement sont comme ‘’des disputes entre une femme et son mari’’. L’hypothèse qui circule est que le M5S s’attendait à ‘’beaucoup plus du revenu de citoyenneté. Ils nous parlaient alors d’une croissance de 6%’’.  Seul une guerre personnelle menée contre Salvini peut compenser ce maigre score. Résultat : personne ne devrait aller au Palais Chigi [siège du Premier ministre] ce soir pour le rencontrer sur le thème du décret Croissance. Il faut dire que la genèse du décret sur la croissance est restée inaccessible.  Approuvé le 4 avril dernier ‘’sous réserve de’’, il revient ce soir à 18h sur la table du gouvernement. Mais le problème de l’alliance Ligue-M5S, qui pourrait ne plus durer longtemps, demeure ».

ARTICLE, Corriere della Sera, A. Trocino, « Gouvernement : le dernier duel pour sauver Rome. Salvini : aide à toutes les communes ou aucune » : « A l’ordre du jour du Conseil des ministres : le décret croissance approuvé le 4 avril dernier ‘’sous réserve’’. Les victimes des banques seront aussi évoquées. La Ligue et les Cinq Etoiles se rencontrent aussi aujourd’hui pour parler du décret sur Rome. Enfin, Salvini veut aussi proposer de nouveau le service militaire obligatoire, alors qu’il avait déjà eu un stop directement de la part du Ministère de la Défense. Mais c’est sur le sujet de Rome que les tensions se cristallisent. Les Cinq Etoiles sont déjà prêtes à intervenir, en élargissant l’ ‘’ombre’’ protectrice à d’autres communes, en permettant de renégocier les taux d’intérêt des emprunts. Pour le M5S, ce serait une ‘’opération à coût zéro pour consentir aux romains de ne plus payer les intérêts sur une dette vieille de 20 ans’’. Mais Salvini n’a pas encore l’air prêt à y consentir ni à parler du programme pour ‘’sauver Rome’’. La vieille idée de Salvini d’installer de nouveau le service militaire obligatoire et d’inscrire cela dans la lutte anti-terroriste, a été immédiatement rejetée par le Ministère de la Défense, tenu par les Cinq Etoiles ».

ARTICLE, La Repubblica, S. Buzzanca « Pâques avec la mitraillette de Salvini dans le collimateur de PD et M5S » : « Luca Morisi, responsable de la communication de la Ligue et de Salvini sur les réseaux sociaux est au cœur d’une polémique après la publication sur Facebook d’une photo datant de 2018 du leader de la Ligue avec une mitraillette, symbolisant les ‘’armes’’ que la Ligue pourrait utiliser contre ses détracteurs. Cette photo de Salvini, ainsi que le message de Morisi, ont été l’objet d’une levée de boucliers du PD et du M5S, qui ont demandé au ministre de l’Intérieur de licencier son collaborateur. Mais Salvini n’est pas d’accord et a affirmé que désormais les polémiques sont inconsistantes ».

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La photo datant de 2018

UNE-ARTICLE, P. Mastrolilli, Stampa, « Les estimations faites par les services secrets. Le gouvernement Conte pourrait devoir faire face à l’urgence humanitaire avant les élections » - « ‘’Cent mille personnes prêtes à partir’’, le risque exode depuis le front libyen » : « Le nombre de migrants positionnés le long des côtes libyennes arrive à environ cent mille, prêts à embarquer pour l’Italie dès qu’ils recevront le signal de le faire. Si l’offensive lancée par Haftar contre Tripoli devait se transformer en une guerre reconnue officiellement par l’ONU, le statut légal de ces personnes changerait, et pour le gouvernement Italien il deviendrait impossible de refuser de les aider. A la veille du vote européen, le scénario potentiel de personnes fuyant la guerre, fait croître plus encore l’attention de l’Italie sur ce qui est train de se produire entre Haftar et Sarraj, qui a eu la semaine dernière un appel de Trump, deux jours avant celui de Conte. Ils se sont reparlés hier pour expliquer la stratégie et le sens de la reconnaissance offert par le chef de la Maison blanche à Haftar. Sur le plan tactique le général s’est exposé, mais de son défi dépend désormaius aussi le destin des migrants avec les pieds dans l’eau ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

22/04/2019

HC et Philippa Strache souhaitent un merveilleux lundi de Pâques.

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Autriche. Le président du FPÖ et vice-chancelier Heinz-Christian Strache et sa femme Philippa souhaitent un merveilleux lundi de Pâques. 

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21/04/2019

Steve Bannon invité par un député AfD.

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Allemagne et États-Unis. Steve Bannon, l’ancien stratège du président des États-Unis Donald Trump, est invité, par un député de l’AfD, à tenir un discours sur le thème « campagne électorale à succès » lors d’une conférence au sein de la Chambre des députés.

Des élus écologistes s’opposent à cette invitation et estiment qu’un discours portant sur la manière de faire campagne n’a rien à faire à la Chambre des députés et que l’organisation de cette conférence ne doit pas être financée avec de l’argent public.

L'AfD donnée premier parti à l'Est.

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Allemagne. Un sondage Emnid donne, en vue d’élections législatives, l’AfD premier parti à l’Est et quatrième à l’Ouest.

Dans l’ensemble du pays, l’AfD est donnée à 13 %. L’Union (démocrates-chrétiens de la CDU d’Angela Merkel et sociaux-chrétiens bavarois de la CSU) est donnée à son plus bas niveau de l’année, à 28 %. L’AfD est donnée à 13 %.

Dans l’Est [autrefois communiste] du pays, l’AfD est donnée - quelques mois avant les élections régionales en Saxe, Thuringe et Brandebourg - à 23 %, alors que la CDU y est donnée à 22 %.

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(Allemagne, Est [autrefois communiste], Ouest) (entre parenthèses, les changements par rapport au sondage précédent)

AfD : patriotes

FDP : libéraux

CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

Grüne : écologistes

SPD : sociaux-démocrates

die Linke : post-communistes

Sonstige : autres

20/04/2019

Joyeuses Pâques des Démocrates suédois.

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Suède. Démocrates suédois :

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"Joyeuses Pâques !"

"Nous ne faisons pas d'accord avec le Parti Démocrate ou avec le M5S."

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Italie. Frères d'Italie :

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"Nous ne faisons pas d'accord avec le Parti Démocrate ou avec le M5S. Votez italien."

Siv Jensen opposée au quasi-monopole des géants techonologiques.

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Norvège. Le ministre des Finances Madame Siv Jensen (Parti du Progrès) estime que les géants technologiques tirent de gros profits de leur situation quasi-monopolistique et appelle à une coopération internationale plus large afin de mettre fin à ces monopoles. Siv Jensen dénonce également le fait que ces entreprises ne payent quasi pas de taxes.

18 % des électeurs du M5S et 33 % de ceux de Forza Italia (législatives 2018) désirent voter Ligue aux européennes.

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Italie. Un sondage IPSOS montre que 87 % des personnes qui ont voté pour la Ligue lors des élections législatives du 4 mars 2018, 33 % de celles qui ont voté pour Forza Italia de Silvio Berlusconi, 18 % de celles qui ont voté pour le M5S et 7 % de celles qui ont voté pour le Parti Démocrate [centre-gauche] désirent voter pour la Ligue lors des élections européennes de 2019.

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La Ligue donnée à 36,9 % !

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Italie. Un sondage IPSOS donne la Ligue à 36,9 % et Frères d’Italie à 4,6 % en vue des élections européennes. Le M5S et donné à 22,3 %.

Forza Italia de Silvio Berlusconi et donné à 8,7 % et le Parti Démocrate [centre-gauche] à 18,7 %.

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19/04/2019

Antonello Iannarilli rejoint Frères d'Italie.

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Italie. Frères d’Italie poursuit sa stratégie visant à capter des responsables politiques de centre-droit. Antonello Iannarilli, ancien député et membre de Forza Italia, rejoint Frères d’Italie. Antonello Iannarilli est actif politiquement dans le Latium [région qui inclut la ville de Rome].

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Antonello Iannarilli et Giorgia Meloni

Autriche : les habitations sociales seront attribuées en priorité aux Autrichiens.

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Autriche. Le gouvernement réunissant les sociaux-chrétiens de l’ÖVP et les patriotes du FPÖ s’est mis d’accord : une loi sera votée au Parlement afin que les habitations sociales soient attribuées en priorité absolue aux citoyens autrichiens. 

Au sein du Land (État) de Vienne, les sociaux-démocrates du SPÖ, qui gouvernent en coalition avec les écologistes, ont la main sur la répartition de ces habitations et y traitent les Autrichiens en tant que citoyens de seconde classe par rapport aux étrangers (ces derniers votant souvent pour le SPÖ). Cette future loi coupera donc l’herbe sous les pieds du SPÖ de Vienne.

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Vienne "la rouge" compte de nombreuses habitations sociales.

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"Avec le changement de législation du FPÖ, les habitations subventionnées seront attribuées en priorité aux Autrichiens. Le FPÖ agit !"

Arnoud van Doorn désire qu’une partie de la plage de La Haye devienne halal.

Pays-Bas. La Haye (Den Haag). Un conseiller municipal islamiste, Arnoud van Doorn, désire qu’une partie de la plage de La Haye devienne halal.

[Arnoud van Doorn était autrefois membre du PVV de Geert Wilders et est de nos jours devenu élu islamiste.]

Belgique : la N-VA désire obtenir le poste de Premier ministre.

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Belgique. Le parti nationaliste flamand N-VA, arrivé premier lors des législatives de 2014, n’avait pas occupé le poste de Premier ministre et l’avait laissé au parti libéral francophone MR. Cette fois, la N-VA estime que si elle est une nouvelle fois le premier parti du pays, elle devra diriger le gouvernement. L’ancien vice-Premi r ministre N-VA Jan Jambon est candidat à cette fonction :

« En 2014, vu notre image du côté francophone, il était impensable que la N-VA dirige le gouvernement. La situation a profondément changé. Les gens en Wallonie comprennent qui nous sommes. Ils savent que la N-VA est un parti responsable et capable de gérer le pays. Par conséquent, nous pouvons désormais nous en tenir à cette position : si la N-VA reste le plus grand parti après les élections, elle doit obtenir le poste de Premier ministre. Nous ne voulons plus commettre la même erreur qu’en 2014. »

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Jan Jambon

"Siri et Raggi, les enquêtes qui font trembler le gouvernement"

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Italie. Revue de presse.

Les tensions entre le M5S et la Ligue suite à l’enquête pour corruption visant le secrétaire d'Etat aux Transports Armando Siri (Ligue) font les gros titres des médias transalpins : « Le gouvernement vacille sous les enquêtes » (Corriere della Sera), « Pots-de-vin et coup bas » (La Repubblica), « Siri sous enquête pour corruption, le M5S demande sa démission, la Ligue prête aux élections anticipées » (La Stampa), « Les affaires Siri et Raggi secouent le gouvernement » (Sole 24 Ore), « Siri sous enquête, le gouvernement en morceaux » (Il Messaggero), « Siri et Raggi, les enquêtes qui font trembler le gouvernement » (Il Mattino), « Rome et majorité hors contrôle » (Avvenire), « Salvini, Siri et les acolytes en Sicile » (Fatto Quotidiano).

Journaux télévisés : Ils ouvrent sur l’enquête pour corruption visant le secrétaire d’Etat aux Transports A. Siri (Ligue) et sur l’adoption du décret de loi devant débloquer les grands chantiers.

Réseaux sociaux : Ils traitent principalement des frictions entre les deux partis de majorité après l’enquête pour corruption visant le secrétaire d’Etat aux Transports A. Siri (Ligue) et les écoutes téléphoniques visant la maire (M5S) de Rome.

ARTICLE, Il Fatto quotidiano, M. Lillo « Le tweet et le pressing pour la nomination. Le cas Siri et le cas Salvini » : « L’enquête pour corruption du Secrétaire d’Etat Armando Siri implique la responsabilité politique de Matteo Salvini. Siri est accusé d’avoir mis à disposition de son ami, Paolo Arata, sa fonction politique de sénateur et de Secrétaire d’Etat chargé des infrastructures en échange d’une promesse ou d’un don. Salvini pouvait ignorer le présumé pot-de-vin, mais il devait connaître l’activité entrepreneuriale de l’homme à qui il avait confié la rédaction du programme de la Ligue sur le plan énergétique. Trois tweets du vice-Président du Conseil ont lancé cette polémique qui risque de coûter cher à Salvini, même si la situation reste viable pour le ministre de l’Intérieur. Après l’arrestation de Nicastri, Paolo Arata a changé de registre et désormais lui aussi s’indigne. Pour les enquêteurs, il a trouvé des interlocuteurs à l’étranger. Et d’après eux, Arata serait allé demander aux régions d’intercéder en sa faveur.  Apparemment, Siri ne se présentait pas comme un membre de la Ligue, mais comme un ancien homme politique de Forza Italia, intéressé par les affaires de développement énergétique en Sicile. Voici pourquoi l’affaire Siri est cruciale pour Salvini : cela révèle ce qu’il se passe en coulisses au gouvernement. Si on peut observer les changements et les différences entre Milan et la Sicile, entre la Ligue et Forza Italia entre les années 1994 et 2019, les choses restent toujours les mêmes. Armando Siri est accusé d’avoir abusé de son pouvoir pour faire passer des nouvelles règles, lui permettant de s’enrichir.  Le véritable problème, n’est pas cette somme d’argent de 30 000 euros. Le véritable problème est que la Ligue de Salvini est une véritable passoire dans laquelle, les intérêts privés s’engouffrent et passent avant les intérêts publics. Ce n’est pas à Siri à répondre de cela, mais au ministre de l’intérieur : Matteo Salvini »

ARTICLE, La Stampa, I. Lombardo « Nous avons des preuves contre le sous-secrétaire. La Ligue :  je vote "près" » : « Dans ce spectacle quotidien d’affrontements et d’injures, la coalition jaune-verte s’est détériorée de manière définitive. Alors que la fin de l’expérience de coalition entre les Cinq Etoiles et la Ligue approche, Luigi di Maio affirme avoir des preuves contre le leader de la Ligue. Il est prêt à aller les exposer devant les magistrats et au Président du Conseil. En effet, Siri aurait profité de son influence pour faire passer l’amendement auquel Paolo Arata tenait. Ce dernier est un ex-député de Forza Italia impliqué dans l’enquête. Le sous-secrétaire aurait essayé de faire adopter cet amendement par tous les moyens. Cet amendement serait arrivé au ministère du Développement économique grâce aux signatures de quelques sénateurs de la Ligue, et parmi eux le chef de groupe, Salvatore Romeo mais pas Siri. Finalement, c’est Vito Cozzoli, le chef de cabinet qui aurait reçu l’amendement. Puis, le sous-secrétaire chargé de la délégation sur l’énergie, David Crispa aurait pris le relais. Et c’est là que l’amendement aurait été rejeté. Si Di Maio confirme que les « Cinq Etoiles » ont donné un avis négatif sur cet amendement, ils rappellent l’activisme de Siri, des autres, et des multiples amendements que la Ligue aurait encouragés afin d’obtenir une règle qui leur été favorable. Ainsi, ce processus un peu forcé, aurait bloqué l’intervention de Riccardo Fraccaro, ministre Cinq Etoile des Rapports, et celle du parlement. Le gouvernement suffoque dans tous ces conflits. Quant à Salvini, lui, il est davantage préoccupé par « faire démissionner Raggi, qui laisse Rome devenir une porcherie. »

COMMENTAIRE La Repubblica M. Giannini « Les rois sont nus, tout comme l’Italie » : « Le problème est avant tout politique. Depuis des semaines, Salvini et Di Maio ne dirigent pas deux partis unis dans une coalition mais deux factions en bataille permanente. L’exécutif tourne en rond. Le pays est bloqué et tout retombe rapidement sur l’économie. Les deux leaders crucifient le ministre de l’Economie pour ne pas voir, ni dire la vérité à leur ‘’public’’, à un mois des élections européennes. En pleine campagne électorale, la simple « opération vérité » de Tria (Indépendant) devient un scandale, une insubordination, un sabotage. Ils n’ont pas le courage de dire aux Italiens qu’il n’y a plus un euro à dépenser ; qu’en automne, il faudra bien que quelqu’un paie l’énorme facture, que jusqu’aux élections européennes, tout sera bloqué. Mais la vraie question est la suivante : l’Italie peut-elle se permettre d’attendre l’échéance du 26 mai dans ce climat de fin de règne ? ».

COMMENTAIRE Sole 24 Ore L. Palmerini « Salvini et Di Maio proches du point de non-retour » : « Les deux leaders n’avaient jamais été aussi proches du point de rupture. Le terrain de l’affrontement est celui des enquêtes judiciaires : un aspect sur lequel les 5 Etoiles ne peuvent pas se permettre de rétropédaler, surtout en campagne électorale. C’est un jeu au massacre et personne ne sait qui restera debout après cette série de coups. C’est un dilemme qui touche surtout Salvini. L’histoire nous dit qu’il est difficile de garder un consensus. Le leader de la Ligue a bénéficié d’une vague miraculeuse avec l’affaiblissement du M5S, le déclin de Berlusconi et l’absence, pendant un an, du PD. Jusque-là, il a pratiquement marqué sans gardien de but, parlant de migration comme problème principal des Italiens. Mais cela va-t-il durer longtemps ? Avec l’affaire Siri, la tentation de provoquer une crise gouvernementale est forte. Selon le calendrier, cela permettrait d’aller aux élections anticipées fin juin. Attendre les élections européennes serait trop difficile, car on irait après l’été, en pleine présentation de la loi de finances ».

COULISSES Il Messaggero A. Gentili « Salvini : ils veulent la crise, mais j’attends les Européennes » - « Giorgetti (Ligue) aurait appelé Berlusconi : ‘’nous sommes à un pas, tout s’écroule’’ – La stratégie de Di Maio : rompre pour éviter le flop électoral » : « Salvini reste calme ‘’car on n’ouvre pas une crise sur une affaire judiciaire dans laquelle est impliquée l’un des nôtres’’. Stratégie et prudence donc. Ce qui n’est pas le cas de Giorgetti qui aurait bien volontiers évité le mariage avec le M5S. S’il a appelé Berlusconi pour l’avertir de l’imminence de la crise, deux obstacles se dressent : Salvini ne veut pas d’un gouvernement avec lui ; Ligue, Forza Italia, Frères d'Italie ne suffisent pas. Il faudrait un bon peloton de transfuges du M5S pour un nouvel exécutif. Le soupçon est fort au sein de la Ligue : c’est Di Maio qui cherche la crise, avant les Européennes parce que ‘’s’il reste avec la Ligue, il perd des voix’’, alors que s’il se présente en tant qu’adversaire il pourrait résoudre les problèmes du M5S qui a hissé les drapeaux de la gauche sur tous les thèmes depuis quelques semaines ».

RETROSCENA La Repubblica C. Tito « Salvini, furieux, affronte Conte ‘’vous voulez tout faire sauter’’ » : « Au conseil des ministres ‘’itinérant’’ de Reggio Calabria, Salvini s’adresse à Conte d’un ton froid, le visage noir : ‘’Sachez que Siri ne démissionnera pas.’’. Conte réagit ‘’Attention, nous sommes en train de parler de corruption, comment peux-tu croire qu’il n’y aura pas de conséquences ?’’. Le ministre le bloque ‘’Mais de quoi on parle ? Avec cette attitude on bloque le pays uniquement pour des élections européennes. Dites-le si vous voulez tout faire sauter, avouez-le’’. C’est une journée à très haute tension pour le gouvernement jaune-vert, avec une dispute presque publique, une scène semblable à un couple de séparés sous le même toit, à un pas du divorce mais apeurés à l’idée d’assumer les responsabilités. Le Secrétaire d’Etat Giorgetti le dit à Conte ‘’Sans la compétence de Siri, on risque quelques soucis pour le dossier Alitalia’’. Le soir, Salvini relance un vieux cheval de bataille du centre-droit : la réforme de la justice. Un peu comme un avertissement, un peu comme une menace, face à ce qu’il considère une offensive des magistrats. Dans cette longue journée, le contrat de gouvernement ressemble à une feuille froissée, sans valeur. Parmi les bancs du Sénat et de la Chambre, plus personne ne veut parier sur la longévité du gouvernement ».

ENTRETIEN, Armando Siri, secrétaire d’Etat aux Infrastructures, « J’apprends à mes dépens ce qu’est la politique. Toninelli (M5S) a cassé un rapport humain » (Il Messaggero): « Le théoricien de la flat tax de la Ligue, le conseiller économique le plus écouté de Salvini, en grande tension avec Toninelli, ne s’attendait pas à finir dans la tempête judiciaire. ‘’Je suis halluciné et amer mais j’ai aussi confiance dans le fait de pouvoir démontrer mon innocence ».

ARTICLE La Repubblica F. Salvatore et M. E. Vincenzi « Raggi hors de contrôle » : « Dans les écoutes remises aux magistrats par l’ancien chef de l’AMA, l’entreprise à participation publique gérant les déchets romains, il est possible d’entendre les pressions de la maire Virginia Raggi. Des pressions fortes et continues, mais qui nous parlent aussi d’une Maire aux prises avec une ville qu’elle reconnait être ‘’hors de contrôle’’. Des problèmes qui ne sont pas affrontés, reportés voire oubliés. Raggi demande à l’AD d’AMA de ne pas compter les 18 millions de crédits que l’entreprise a à l’égard de la commune : ‘’je ne peux pas demander aux Romains de payer plus de taxes sur les déchets avec ce spectacle dégoûtant dans les rues. Sinon ils mettront la ville à feu et à sang, ce sera pire que les gilets jaunes’’ ».

ARTICLE, C. Mangani, Messaggero, « Tripoli rompt avec la France. Conte : ‘’risque humanitaire’’- “ déjà 18 mille personnes déplacées’’ – Salvini : les terroristes sont prêts à venir ici. Sarraj : ‘’Paris soutient Haftar’’ »: « La controffensive de Sarraj est diplomatique et militaire. Il attaque sur plusieurs fronts l’avancée d’Haftar. Hier, pour la première fois, il envoyé à la France un message très dur : ‘’toute relation avec la partie française’ dans le domaine de la sécurité sera rompue’’ a annoncé le ministre de l’Intérieur libyen, accusant la France de fomenter la guerre. En France, la décision d’interrompre entraînements et échanges d’informations a déplu. Des sources de l’Elysée ont rappelé que ‘’en diverses occasions le soutien a été exprimé au gouvernement légitime de Sarraj et à la médiation de l’ONU pour une solution politique inclusive’’. Isoler Haftar est cependant difficile étant donné ses soutiens (la Russie par exemple). »

ARTICLE Sole 24 Ore G. Trovati « La Ligue et le M5S disent oui au DEF, stop à la TVA » : « L’avis favorable du gouvernement à la résolution de la majorité marque l’accord de la Ligue et du M5S qui reporte de fait le « derby » entre la hausse de la TVA et les ‘’mesures alternatives’’ au moment de l’adoption de la loi de finances. Le premier engagement du gouvernement est le ‘’verrouillage’’ des comptes publics demandé par le ministre de l’Economie G. Tria. A la Chambre des Députés, le titulaire du Trésor encaisse ainsi le bon résultat. Une autre nouvelle réconforte Tria : les prévisions de croissance de la Banque d’Italie qui table sur un petit sursaut à hauteur de 0,1% pour le T1 de 2019 ».

ENTRETIEN de Frans Timmermanns, candidat du Parti Socialiste Européen « Plus de salaire et taxes pour les multinationales » (La Repubblica): « ‘’Quand je vois Salvini avec un T-shirt de Poutine, je ne sais pas ce qui se passe dans sa tête. Il fait de la propagande pour quelqu’un qui veut une Europe faible. Il parle de défense de souveraineté, mais de cette manière, il la lui offre ! Il est inadmissible que les hommes politiques italiens cachent les efforts que nous avons faits pour la flexibilité des comptes publics. Je proposerai un fonds social européen pouvant permettre aux gouvernements de pays en crise d’éviter l’austérité. Je crois que les pays du Nord ont fini par comprendre que le partage des risques est un parapluie pour tous, car si un pays est visé par les marchés, tous les citoyens européens y perdent’’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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Armando Siri (Ligue)

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Virginia Raggi (M5S)

18/04/2019

3 voitures de promotion de l’AfD brûlées.

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Allemagne. Rhénanie du Nord-Westphalie. Essen. 3 voitures de promotion de l’AfD ont été brûlées dans la nuit du 17 au 18 avril 2019.

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Le Parti du Peuple danois souhaite de bonnes Pâques.

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Danemark. Le Parti du Peuple danois souhaite de bonnes Pâques.

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Le 18 mai 2019, grand meeting de la Ligue à Milan.

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Italie. Une semaine avant les élections européennes, la Ligue de Matteo Salvini organise un meeting à Milan en présence de dirigeants d'autres partis patriotiques d'Europe.

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"Les Italiens d'abord. Le bon sens en Europe. Milan. Place de la Cathédrale. Le samedi 18 mai à 16h30."

Tajana et Johann Gudenus attendent un fils.

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Autriche. Le président exécutif du groupe des élus du FPÖ au sein de la Chambre des députés Johann Gudenus sera bientôt le père d’un troisième enfant, qui sera le deuxième avec sa femme Tajana (née Tajcic). Ce sera un fils. Avec Tajana, il a déjà une fille dénommée Anastasia.

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Tajana et Johann Gudenus

Nigel Farage : "Il est temps de se battre à nouveau."

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Royaume-Uni. Nigel Farage :

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"Je ne me suis pas battu durant toute ma carrière pour abandonner maintenant. Il est temps de se battre à nouveau. Changer la politique pour de bon."

"Le gouvernement vers des augmentations sélectives."

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Italie. Revue de presse.

Les questions économiques font les gros titres des médias transalpins : « Querelle sur la hausse de la TVA » - ‘’Tria (Indépendant) : nécessaire en absence d’autres mesures’’ (Corriere della Sera), « Ligue et M5S contre Tria : nous empêcherons la hausse de la TVA » (La Repubblica), « L’augmentation de la TVA secoue le gouvernement » (Sole 24 Ore), « Augmentation de la TVA, défi au sein du gouvernement » (Il Messaggero), « Tria confirme l’augmentation de la TVA, révolte au sein du gouvernement » (Avvenire).

Journaux télévisés : Ils ouvrent sur la Libye et sur la probable hausse de la TVA.

Réseaux sociaux : Ils traitent principalement de l’enquête pour corruption visant le secrétaire d’Etat aux Transports A. Siri (Ligue).

ARTICLE Corriere della Sera F. Fubini « Pour le Trésor il ne s’agit que de campagne électorale, les décisions seront prises après les élections européennes » : « Dans le document économique et financier (Def), à la page 104, on peut lire les évaluations des conséquences d’une augmentation des impôts indirects, soit la TVA et les accises. C’est comme si le ministre de l’Economie avait illuminé l’horizon, alors que la politique est dominée par les polémiques au jour le jour et par la perspective des élections européennes qui se tiendront dans un mois. Dans le Def, il y a l’hypothèse d’un déplafonnement de la dette, en absence de hausse de la TVA, à des niveaux insoutenables. En coulisses, le ministre n’hésite pas à reconnaitre que, pendant tout ce mois, une discussion réelle sur le prochain budget sera impossible ‘’on ne pourra en parler qu’après les élections européennes’’, observe-t-il avec un calme apparent ».

RETROSCENA (Coulisses), La Stampa, A. Barbera : « Le gouvernement vers des augmentations sélectives. La crainte du ministère de l’Economie pour la notation des agences » : « L’hypothèse d’une possible hausse de la TVA a été évoquée par le ministre de l’Economie Giovanni Tria afin d’éviter un endettement public trop élevé et une procédure d’infraction de la part de la Commission européenne. Aujourd’hui, le DEF sera présenté à la Chambre et ce document soulignera le défi au sein du gouvernement qui, d’un côté, voudrait ne pas adopter cette augmentation mais, de l’autre, il devra considérer les comptes publics et, en l’absence d’autres mesures, la confirmer comme nécessaire ».

ANALYSE Il Messaggero P. Balduzzi « Voie obligée, ils font juste semblant de se disputer » : « C’était la stratégie de Quinto Fabio Massimo : temporiser, attendre que l’ennemi s’use. Salvini et Di Maio l’ont compris, mais au lieu de prendre un ennemi extérieur commun, ils se cherchent mutuellement, bloquant la propagande de l’allié par des vétos. Evidemment, c’est le pays qui est la victime de cette attente infinie. Dernier exemple : sur la TVA, qui devrait augmenter, à moins que, dit Tria, on ne trouve une alternative. Laquelle ? Et l’on voit à quel point l’indécision de ceux qui temporisent bloque le pays : où en sont les décrets ‘’croissance’’ et ceux sensés débloquer les chantiers ? La lutte contre l’évasion fiscale serait importante mais cela signifie remettre en cause des intérêts importants, au Nord et au Sud. Une stratégie qui demande force et décision, impossible pour ceux qui temporisent en attendant de nouvelles élections ou des boucs émissaires sur qui rejeter ses propres échecs ».

COMMENTAIRE La Repubblica S. Folli « La tentation des élections anticipées » : « Théoriquement, ils ont raison : ils pourraient trouver ces 23 milliards sans augmenter la TVA par le biais de mesures alternatives, soit l’augmentation du déficit. Puis, si l’on introduit aussi le thème de la ‘’flat tax’’, le déficit s’envolera à des niveaux incompatibles avec n’importe quelle règle européenne. Du coup, si l’Europe reste celle d’aujourd’hui, avec les mêmes équilibres, il n’y a pas moyen de concilier le réalisme (dont Tria est le représentant) avec la rhétorique électorale de Salvini et Di Maio. Si par le passé, les deux ont toujours trouvé une façon de se réconcilier sur des points qui les divisaient, cette fois-ci c’est différent. Salvini est de plus en plus intransigeant sur la question des ports fermés et Di Maio n’a aucun intérêt à apparaître faible. Et la querelle entre Salvini et la ministre de la Défense Trenta est réelle et révèle une fracture croissance avec les 5 Etoiles, notamment sur la gestion des réfugiés. Certes, l’Europe peut changer après le 26 mai, mais il est fortement improbable que cela se fasse en harmonie avec les souhaits de Salvini. Même s’il remporte un bon score aux élections du 26 mai, il ne sera toujours pas influent. En revanche, il devra transférer les voix électorales du Parlement européen au Parlement national. Pour sortir de cette situation, il n’y a que deux solutions : d’un côté un remaniement gouvernemental d’envergure. De l’autre, plus logiquement, les élections anticipées ».

COULISSES Il Messaggero M. Conti « Majorité en crise, Conte irrité avec Salvini » - « Salvini déserte la réunion sur la justice. Conte essaie de renouer » - « Les deux partis se disputent de plus en plus.  Le décret croissance risque de nouveau d’être incapable de produire dans les délais requis les décrets promis et de faire une réunion sur la justice au palais Chigi : la majorité M5S et Ligue n’existe simplement plus. Mort présumée en attendant le 26 mai. La tension monte pour le manque de mesures sur le tourisme demandées par la Ligue. En effet, hier Salvini a déserté la réunion sur la justice et a été ‘’remercié’’ par le stop subi par le ministre Centinaio sur un paquet de mesures liées au tourisme. »

ARTICLE Il Messaggero C. Mangani « Haftar bombarde Tripoli. Conte à Trump : ‘’interviens’’ » : « L’entretien entre Conte et Trump pourrait aussi représenter un test de fidélité envers notre gouvernement, un peu en froid avec Washington à cause des accords avec la Chine. La possibilité serait qu’en échange d’une aide en Libye, l’Italie envoie des soldats en Syrie, pour remplacer les 2.000 (environ) hommes américains. En attendant que les ‘’puissants’’ ne trouvent un accord, à Tripoli et dans ses environs, les morts s’accumulent : le nombre est monté à environ 200 victimes et 816 blessés ».

ARTICLE, La Stampa, I. Lombardo, F. Paci : « Libye, Conte demande de l’aide à Trump. ‘’ Mais l’Italie doit reconnaître Guaidò » : « Le président du Conseil Giuseppe Conte a appelé le président américain pour demander de l’aide sur la question de la crise libyenne et Trump a répondu en le rassurant mais en demandant à l’Italie de reconnaître la légitimité de Guaidò. En effet, la Maison Blanche n’avait pas du tout apprécié la position du gouvernement Ligue-M5S, qui n’avait pas accepté, contrairement à l’UE et à l’OTAN, de soutenir Guaidò et elle a donc saisi l’occasion de souligner à Conte que le fait d’être ‘’ alliés ‘’ sur la Libye impliquait aussi des choix consensuels sur le Venezuela. Voilà l’accord potentiel entre le Palais Chigi et la Maison Blanche, par une triangulation singulière entre Rome, Tripoli et Washington, un échange dans lequel un fort soutien américain dans le bras de fer libyen entre les gouvernements italien et français pourrait être le résultat d’un détachement décisif italien de Maduro. L’équipe de Conte a raconté une conversation sincère dans laquelle l’ami américain aurait affirmé que la ligne italienne est la ligne américaine et qu’il aurait étudié l’initiative italienne dans le but d’une rencontre, dans une semaine, pour établir une feuille de route commune. En réalité, même maintenant, le fait que Washington n’est pas revenu sur sa décision de retirer ses troupes, évoque l’intention de Trump de garder ses distances d’un problème qu’il considère comme uniquement européen ».

COMMENTAIRE Sole 24 Ore L. Palmerini « La querelle Salvini-Trenta et l’attention du Quirinal » : « Mattarella serait en train de suivre attentivement l’affaire entre Salvini et l’Etat-major de la Défense. Il aura sans doute été averti de la note et de son contenu. C’est la partie ‘’les forces armées sont un instrument technique opérationnel au service du pays et dont toute activité est par conséquent accomplie en suivant les indications politiques et selon la ligne hiérarchique prévue’’ qui est en cause. Surtout parce que cette note donne des ‘’ordres’’ sur le cas spécifique du navire ONG « Mare Jonio », ce qui suppose un rapport hiérarchique qui n’est pas avec l’Intérieur. Par ailleurs la ministre de la Défense Trenta (M5S) a démenti tout éclaircissement avec Salvini. Les attaques de ce dernier contre la ville de Rome et la maire V. Raggi sont perçues comme des signaux d’intolérance qui ne sont pas liés uniquement à la campagne électorale européenne. Les tensions au sein de la droite, notamment de Forza Italia apportent un énième indice du comte au rebours sur le gouvernement. »

ARTICLE, La Repubblica C. Vecchio « Salvini, blitz à Pérouse entre selfies et protestations » : « Face à quelques 500 personnes, Matteo Salvini présente sa candidate, la sénatrice Donatella Tesei. Après 24h de la démission de la présidente de la région C. Marini à la suite de l’enquête sur les faux concours régionaux pour la Santé publique en Ombrie, le leader de la Ligue suit son instinct de prédateur. Pourtant, on dirait qu’il n’a pas faim. La scène durera dix minutes, les photos avec le public quarante. Ensuite, des jeunes d’un centre social l’appellent ‘’Salvini, on t’attend au tribunal’’. Les partisans de la ligue s’énervent et attaquent à leur tour ‘’communistes bâtards’’. Les jeunes chantent alors ‘’nous sommes tous des clandestins’’. Salvini rétorque à chaque accusation ‘’toi, tu mérites le service militaire obligatoire. Si tu aimes les immigrés, tu les paies de ta poche. Vous avez le portefeuille plein, si les partisans étaient encore en vie ils vous hueraient’’. Les gens semblent un peu déçus par le climat qu’est en train de prendre le comice. Les contestateurs n’en démordent pas. Salvini perd sa patience ‘’Vous m’avez agacé, je resterai ici tant que je n’ai pas fini les dernières photos’’. Il finira le meeting hué ».

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ARTICLE, Il fatto quotidiano, L. De Carolis et P. Zanca « Virginia Raggi : « Salvini et les pouvoirs des préfets ? C’est seulement écrit en principe » : « La dernière rencontre entre la maire de Rome et le ministre de l’Intérieur fait avancer les choses et a le goût d’une télénovela. Hier, Batman et Wonder Woman se sont rencontrés sur le thème de la sécurité urbaine en discutant le fait que les préfets pourraient se substituer aux « maires distraits ». La maire répond aussi à nos questions sur notre forum. Lorsqu’on lui demande pourquoi Salvini s’attaque à Rome à longueur de journée, Raggi répond que depuis toujours, lors des campagnes électorales, Rome devient le terrain d’affrontement mais pour elle, « transformer sa ville en un champ de bataille est une perspective peu intéressante ».  Lorsqu’on lui demande son avis sur le fait de donner plus de pouvoir aux préfets, elle affirme qu’elle-même « s’est beaucoup appuyée sur le préfet, Basilone et a beaucoup travaillé avec lui, comme si cela était un modèle de gestion. » Elle n’est pas inquiète mais confiante quant à la venue d’un nouveau préfet, puis qu’elle « croit au dialogue et à la collaboration ».  D’après Raggi, « les préfets pouvaient déjà agir et intervenir dans certaines situations face au maire ». Ainsi, pour elle, pour améliorer la sécurité urbaine, il faut avant tout « financer davantage » les infrastructures de sécurité et « ouvrir de nouveaux commissariats ». Elle rappelle que les Romains préfèrent avoir « plus d’agents de police présent que de la paperasse en plus. »  Si on demande à Raggi s’il ne faut pas plus écouter les romains directement et les faire parler plus, elle répond que sur Facebook, les autorités municipales racontent simplement, directement et franchement leurs actions. Lors de cet entretien, les liens entre Atac et la commune ont été mentionnés, ainsi que les problèmes bloquant actuellement plusieurs arrêts du centre historique. La maire de Rome a également évoqué ses rapports avec les Cinq Etoiles, à l’échelle nationale, dans le cadre des élections européennes. En effet, en vue des élections européennes, le parti a viré à gauche, après s’être fait écraser par la Ligue au sujet de l’immigration. Raggi rappelle que le mouvement peut évoluer, en fonction de l’actualité et n’a pas d’avis figé. De plus, l’immigration « monopolisait l’actualité à ce moment ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)