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06/03/2019

L'Obs attaque Matteo Salvini.

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France et Italie. L'Obs attaque Matteo Salvini :

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"Gouvernement en danger sur la Tav / Revenu, le feu vert dans le chaos."

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Italie. Revue de presse.

Presse écrite : Le revenu de citoyenneté : la presse souligne notamment les risques de « chaos » que pourrait susciter sa mise en œuvre prévue aujourd’hui : « Revenu, dispute avec les Régions » (Corriere della Sera), « Revenu de citoyenneté, tout est prêt pour le feu vert, ou presque » (La Repubblica), « Revenu, feu vert pour l’assignation » (Il Fatto Quotidiano), « Revenu, la carte uniquement pour les courses » (Il Messaggero), « Revenu, le feu vert dans le chaos » (Il Mattino), « Revenu, aujourd’hui le feu vert. Risque chaos » (Sole 24 Ore), « Revenu, feu vert dans le chaos total » (Il Giornale).

La ligne Lyon-Turin (TAV) : la presse souligne notamment les tensions au sein du gouvernement : « Tav, Salvini insiste : il faut la faire. Toninelli démissionne mais Conte le retient » (La Stampa), « Le gouvernement suspendu à un fil » (Il Fatto quotidiano), « Salvini : sur la TAV il faut décider immédiatement. M5S part en vrille » (Il Mattino), « TAV : le règlement de compte, négociations à outrance » (Sole 24 Ore), « Tav, Toninelli viré » (Il Giornale).

Journaux télévisés : Ils traitent principalement du revenu de citoyenneté, dont les demandes pourront être déposées à partir d’aujourd’hui, et des tensions au sein du gouvernement sur la ligne Lyon-Turin, rendant compte de la réunion qui s’est déroulée hier.

Parti Démocrate/élection du nouveau leader Nicola Zingaretti. ENTRETIEN de Graziano Delrio, chef de groupe PD à la Chambre : « Je suis avec le secrétaire, les gens nous ont demandé l’unité et nous ne pouvons pas les trahir » (La Repubblica) : « ‘’ Il faut aider Zingaretti, tout le monde doit le faire. Il y a eu une grande participation populaire, elle a demandé au PD l’unité et je suis sûr que Zingaretti gardera le parti uni. J’ai beaucoup apprécié son action sur la ligne Lyon-Turin. Le PD doit trouver sa force et ses idées au sein de la société, pour faire une grande alliance avec la société. Il doit être l’outil d’une large coalition de la gauche jusqu’aux modérés. Je partage les positions de Zingaretti sur l’alliance avec le M5S. Maintenant nous devons récupérer les électeurs déçus ».

Ligne ferroviaire Lyon-Turin (TAV). ARTICLE, La Repubblica, C. Lopapa : « TAV, médiation de Conte mais le non de Di Maio reste. Salvini : ‘’ Il faut décider aujourd’hui ‘’ » : « Lors de la rencontre entre Conte, le M5S, la Ligue et Toninelli d’hier, il y a eu un engagement précis pour éviter la crise sur l’affaire de la ligne ferroviaire Lyon-Turin (Tav).  Di Maio a confirmé son « non », parce que le M5S ne peut pas céder à la Ligue. Le leader de la Ligue, Salvini, a répliqué, de la manière la plus ferme, qu’il faut réaliser ce projet, parce que cela ne doit pas être un gouvernement qui dit seulement non. La seule solution pour le M5S pourrait être une proposition de loi pour modifier le Traité italo-français qui prévoit la réalisation de travaux, mais cette proposition serait rejetée par toutes les autres forces politiques.  Cela permettrait à Di Maio de pouvoir lever le drapeau blanc, mais après avoir lutté. Le dernier offre de la Ligue est une réduction ultérieure du projet ainsi qu’une modification de la ligne, mais Di Maio et Toninelli restent aussi opposés à la mini-Tav ».

COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli : « Pas seulement sur la TAV, l’alliance est terminée mais elle doit durer » : « L’aventure du M5S au gouvernement semble désormais une torture quotidienne, pour Di Maio et Toninelli, mais surtout pour les Italiens qui assistent choqués au psychodrame quotidien. Presque tout tourne autour de la ligne ferroviaire Lyon-Turin (Tav), une question métaphysique où l’on peut trouver toutes les incohérences d’une alliance entre la Ligue et le M5S, qui s’est épuisé en moins d’un an. Il y a eu beaucoup d’ironie sur les mots mal articulés du président Conte, auquel une médiation est demandée, qui a murmuré quelque chose à propos d’une rencontre pour arriver à une décision d’ici vendredi. Une décision qui ne peut être qu’une mortification dramatique du jeune Di Maio.  Maintenant, la sensation est que Di Maio et les leaders du Mouvement, abandonnés même par Grillo, sont dans une impasse, sans une possibilité de fuite. Il y a bien une solution mais qui signifierait la fin du gouvernement. En théorie, ils affirment être prêts à renoncer à tout, mais rester au sein du gouvernement, même dans une impasse, leur permettrait de gérer le revenu de citoyenneté, un risque mais aussi une opportunité, et continuer d’exercer un pouvoir auquel il est très difficile de renoncer. La TAV est le signal qu’une tempête est en train de s’approcher, avec la correction inévitable de la loi de finances, surtout après les résultats de prochaines élections européennes de mai. Il est difficile de croire que Salvini, favori dans les sondages, acceptera de se faire épuiser par les Cinq Etoiles. Un budget lourd n’est pas compatible avec un cadre faible et la politique, comme le Président de la République Mattarella l’a rappelé, a besoin de sérieux et de travail. Elle ne peut pas être le résultat de choix approximatifs et de ‘’j’ai entendu dire que’’».

ARTICLE, Il Messaggero, M. Conti : « TAV, la rencontre est un flop, M5S et Ligue distants. Conte : on décide vendredi » : « Le président du Conseil Conte a déclaré que la question sur la ligne Lyon-Turin (Tav) allait trouver son dénouement, suite à la rencontre d’hier entre la Ligue, le M5S et le ministre des Transports Toninelli. Mais le gouvernement est bloqué et les négociations vont continuer à partir d’aujourd’hui. Conte a confirmé que la décision sera prise d’ici vendredi prochain et Salvini, très favorable, a insisté pour la réalisation du projet. Au Sénat, Parti Démocrate et Forza Italia ont déposé une motion de défiance contre Toninelli, qui sera votée le 21 mars ».

ARTICLE, Il Messaggero, F. Lo Dico : « M5S, les dissidents en révolte. Et Di Maio est assiégé » : « L’humeur du leader du M5S n’est certainement pas la meilleure en ce moment difficile, où il y a beaucoup de décisions à prendre au sein du gouvernement, à partir de la ligne ferroviaire Lyon-Turin (Tav) jusqu’à la défense légitime et l’autonomie régionale. Les dissidents de la gauche du Mouvement lui demandent de ne pas céder à la Ligue et Di Maio est entre deux feux : maintenir le gouvernement et faire face à l’offensive du Parti Démocrate, fort de la victoire de Zingaretti ».

COULISSES, A. La Mattina-I. Lombardo, Stampa, « Gouvernement en danger sur la Tav. Conte protège Toninelli. Salvini insiste : ‘’elle doit être faite’’ » : « La première action de Luca Zingaretti, élu secrétaire du Parti Démocrate, de visiter la Tav, et de se déclarer clairement en faveur du chantier, a rendu Salvini très tendu et c’est ainsi qu’il est arrivé à la réunion, hier soir. D’humeur noire, et le regard fatigué de celui qui ne dort pas, il a confessé ‘’ne plus en pouvoir’’ des turbulences du M5S. Être contre le Nord est inacceptable pour Salvini, qui voit le PD redevenir compétitif justement dans le Piémont, où l’on vote le 26 mai, jour des élections européennes. Avant d’entrer au Palais Chigi, il appelle Conte pour clarifier ses intentions : ‘’on ne peut pas tergiverser, reporter, gagner du temps : la TAV doit se faire, il n’y a pas d’autre alternative’’. Le président du Conseil sait que cette ligne dure ne laisse pas de champ aux alliés. Même lui, personnellement, est pour la TAV, mais il voudrait un accord, éviter une rupture. En substance, il est avec Salvini et le dit à Toninelli qui dit ‘’si c’est ainsi, je démissionne’’. Conte sait que la situation deviendrait invivable et le rappelle pour lui dire de rester. Le danger est là, mais le court-circuit a été évité. Certains, dont la Ligue (et comme le craint Conte), pensent que le M5S pourrait se diviser, au point de laisser une partie d’entre eux au gouvernement et une autre partie aux manifestations anti-Tav avec B. Grillo. »

ARTICLE, A. Trocino, Corriere, « Tav : Salvini corrige Conte, décider tout de suite » - « Mais les 5 étoiles visent le renforcement de la ligne historique Turin-Lyon : contacts en cours avec l’UE » : « ‘’Nous déciderons vendredi’’ dit Conte, ce à quoi Salvini réplique ‘’je m’attends à une décision aujourd’hui’’. Selon des sources du M5S une solution pourrait s’entrevoir : le parti pousse pour une ‘’révision intégrale’’ du traité avec la France, comme prévu dans le contrat, renonçant au tunnel et visant au renforcement de la ligne historique. Le lancement des appels d’offre lundi ne serait ainsi pas compromis. Conte, selon ces sources, travaillerait à cette hypothèse et des contacts avec Bruxelles serait en cours depuis des jours, et le président du Conseil attendrait le « OK » à la modification du traité. Une perspective qui ne tient pas compte de la Ligue. Les positions apparaissent inconciliables. La solution de renforcer la ligne historique ne serait pas incompatible avec ceux qui imaginent qu’à la fin on décide sans décider. Donner le feu vert aux appels d’offres, disant qu’ils peuvent être annulés, et renégocier avec la France et l’Europe. Solution fumeuse qui a pour qualité de faire passer les Européennes et de permettre à la Ligue et au M5S de chanter victoire. Puis les électeurs feront comprendre, aux urnes, qui des deux partis ils ont cru ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

05/03/2019

Allemagne : 50 % des jeunes de 16 à 25 ans estiment qu’il n’est plus possible d’exprimer en public certaines opinions.

Allemagne. Un sondage Forsa - réalisé en ligne auprès de 1.006 personnes âgées de 16 à 25 ans - montre que 50 % de ces jeunes estiment qu’il n’est plus possible d’exprimer en public certaines opinions à propos de l’immigration ou de l’islam sans être « estampillé » d’« extrême-droite ».

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De plus, ¼ de ces jeunes estiment que la plupart des médias n’informent pas honnêtement à propos du parti patriotique AfD.

Tommy Robinson et Dries Van Langenhove à Anvers.

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Belgique (Flandre) et Royaume-Uni. Le Vlaams Belang d'Anvers (Antwerpen) reçoit le samedi 16 mars 2019 l'étoile montante du nationalisme flamand Dries Van Langenhove et le militant anti-islamisation britannique Tommy Robinson. 

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"Meeting pour la liberté d'expression"

Jörg Meuthen à propos de Macron.

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Allemagne.

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Le co-dirigeant de l'AfD Jörg Meuthen déclare : "Macron doit d'abord résoudre les problèmes de la France avant de se mettre en scène en tant que sauveur de l'Europe."

Vote des estoniens vivant à l’étranger lors des législatives.

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Estonie. Les nationaux-conservateurs de l’EKRE (Parti populaire conservateur d'Estonie) - opposés à l'immigration de masse, favorables à une réduction de la fiscalité et eurosceptiques - obtiennent, auprès des Estoniens vivant à l’étranger, 43,7 % lors des élections législatives de ce 3 mars 2019.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/03/04/est...)

"La compétition à gauche change les plans de Salvini."

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Italie. Revue de presse.

Presse écrite : L’élection de N. Zingaretti à la tête du Parti démocrate [centre-gauche] fait les gros titres des médias transalpins. La presse reprend notamment les différentes déclarations du nouveau chef du PD en faveur de la ligne Lyon-Turin, contre les autonomies, ses critiques de la Ligue : « TAV, le PD attaque le M5S » - ‘’Zingaretti : c’est un crime de ne pas la faire. Motion de défiance sur le ministre Toninelli’’ (Corriere della Sera), « Zingaretti : voici mon PD pour gouverner » - ‘’Oui à la TAV, non aux autonomies régionales, pas de combines avec le M5S’’ (La Repubblica), « Zingaretti : Salvini fait couler le Nord » - ‘’La ligue fait du mal à l’économie’’ (La Stampa), « TAV, Zingaretti défie Di Maio » - ‘’Le M5S plie : le Parlement en décidera’’ (Il Messaggero), « TAV, aujourd’hui une réunion décisive » (Il Giornale), « Zingaretti commence par la TAV » - ‘’Le M5S défie le PD sur le salaire de base’’ (Avvenire).

La tribune du Président de la République fait la Une du Corriere della Sera. Elle est également reprise par les agences de presse et les journaux télévisés :  « Macron : défendons l’Europe : frontières, une police commune’’ » (Corriere della Sera), « Macron : nouvelle Renaissance européenne » (ANSA), « Macron, l’UE est en danger, revoir Schengen » (Rai news), « Macron, ‘’les accords de Schengen doivent être revus’’ (TGCOM)

Le revenu de citoyenneté est aussi repris en titre. La presse souligne les difficultés pratiques de sa mise en place : « Revenu, bras-de-fer sur les délais de l’assignation » (Sole 24 Ore), « Revenu, le paiement reporté en mai » (Il Messaggero et Il Mattino).

ARTICLE, La Repubblica S. Folli « Les premiers pas dans le défi au M5S » : « N. Zingaretti a décidé son parcours de nouveau leader du PD par une compétition immédiate avec les 5 Étoiles. Il s’est rendu à Turin pour rencontrer le président de la Région Chiamparino (PD) et parler ainsi de la liaison Lyon-Turin, une occasion pour affirmer l’importance du chantier. Par ailleurs, selon les derniers sondages, il n’y aurait que deux points d’écart entre les démocrates et les 5 Étoiles. La situation a sensiblement changé en peu de temps. Le PD, outre le contenu de son programme, devra dissiper le brouillard des alliances. En cas de chute du gouvernement, le PD prendra le parti d’élections anticipées : ce serait l’occasion de saisir le M5S au moment où il est le plus faible depuis un an. C’est la seule carte en main pour Zingaretti. Surtout après les élections européennes où l’on prévoit le succès de la Ligue mais aussi la défaite du M5S.

EDITORIAL Il Messaggero, M. Ajello« La compétition à gauche change les plans de Salvini » : « L’élection de Zingaretti, nouveau secrétaire du PD et nouveau acteur politique dans l’arène nationale, change de manière quasi-brutale – même si l’adjectif n’est pas adapté au caractère de Zingaretti – les plans de Salvini. Ce dernier avait établi le format suivant pour l’avenir de la politique italienne : à Di Maio de faire le plein à gauche, à lui de représenter la droite. On ne sait pas si l’expérience de Zingaretti en tant que chef du PD sera ou non un succès et s’il parviendra à pacifier son parti mais il représente, au moins, une alternative au bipolarisme tel que vu par Salvini. La variable Zingaretti, actuel président du Latium, pourrait se révéler l’énième preuve de l’imprévisibilité de la politique italienne ».

RETROSCENA (Coulisses), Corriere della Sera, M. Cremonesi, A. Trocino : « Conte prend le dossier, Di Maio veut la trêve : ‘’ Matteo doit faire un pas ‘’ » : « Il est difficile que le Palais Chigi puisse mettre fin à l’affaire de la ligne Lyon-Turin ce matin et pourtant quelque chose devra sortir de cette rencontre entre le président du Conseil Conte et ses deux vice-présidents, Salvini et Di Maio. Conte a décidé de faire un pas en avant et de prendre en main la gestion du dossier, en essayant de concilier les différentes positions. Le M5S sait qu’il a peu de cartes à jouer pour bloquer les travaux de la Tav sans un recul de Salvini. Di Maio est en train d’insister auprès de la Ligue pour lui faire accepter un profil bas, en soulignant que le Mouvement a de nombreuses fois aidé Salvini jusqu’à présent et que maintenant il s’attend à ce qu’il fasse un pas en arrière. Salvini est arrivé à la rencontre très calme et déterminé et le but du président du Conseil Conte est de trouver une synthèse, même provisoire, qui permettra aux deux vice-présidents de se déclarer gagnants. Néanmoins, les premières actions de Zingaretti, nouveau secrétaire du PD, qui s’est rendu à Turin, à côté de Sergio Chiamparino, pour lancer le défi sur la liaison ferroviaire Lyon-Turin ‘’symbole national des divergences au sein du gouvernement ‘’ accroissent la nervosité de la Ligue. Un casus belli pourrait concerner le ministre des Transports Toninelli, dont la gestion de l’affaire tav a été considérée désastreuse par les leaders politiques ».

COULISSES Messaggero, M. Conti « Tav, pour débloquer l’impasse nouveau vote au Parlement » : « La solution pour trouver une solution sur la TAV serait la suivante : un vote au Parlement pour bloquer la ligne Lyon-Turin en annulant l’accord avec Paris. Perdre le vote. Et sauver à la fois la Tav et la face. La ligne serait sauvée par un vote transversal vu que la Ligue, le PD en passant par FI, sont pour. »

À propos de la tribune du président de la République Emmanuel Macron dans le Corriere della Sera : ARTICLE La Repubblica, A. Ginori, « Macron : ‘’revoir Schengen’’ » : « Comme avec l’entretien chez Fabio Fazio dimanche soir, Macron décide de parler aux citoyens. Le leader français met sur table certaines des propositions innovantes par exemple la création d’une agence pour la protection des démocraties, l’interdiction de financements étrangers aux partis politiques et de nouvelles règles pour empêcher des discours de haine et de violence sur le Web. Il est clair que Macron s’oppose à la galaxie des nationalistes ».

COULISSES, G. De Marchis, Repubblica, « Salvini convoque Salini (AD de la Rai) au rapport, les mains de la Ligue sur le plan Rai » : « C’était rencontre totalement inhabituelle : hier après-midi Salvini a parlé avec F. Salini. A la veille de l’adoption du plan industriel de la Rai, un chef de parti entre dans les affaires de la télévision publique. Le Président de la Rai, M. Foa, est de la Ligue, cela aurait été à lui de mener bataille pour amender le plan, le modifier. L’interlocuteur de Salini est censé être le ministre Tria.  Mais les règle n’ont pas arrêté Salvini. Il a demandé et obtenu la rencontre pour ‘’comprendre mieux l’évolution du service public’’. Une forme de pression inédite, sous cette forme du moins. L’ambiance est claire : hier le journal TV de Rai 2 à 13h30, du souverainiste G. Sangiuliano, a attaqué l’entretien du Président Macron par Fabio Fazio, avec des mots durs : ‘’le présentateur approuve, ne réagit pas, et nous reviennent en mémoire de vrais entretiens aux chefs d’Etat : Fallacci à Khomeini, et Mina à Fidel Castro, six heures durant. Le conseiller Rossi en rajoute : ‘’la rencontre avec Macron est un acte de narcissisme idéologique, d’arrogance, de quelqu’un de très riche, en utilisant la tribune du service public télévisé’’. Le présentateur de Che tempo che fa choisit de ne pas répondre à ces polémiques. Mais ce sont des pierres qui s’ajoutent au mur qui sépare son émission du gouvernement M5S-Ligue, et qui l’éloigne de la Rai ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Estonie : le premier parti au sein des diverses parties du pays.

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Estonie. Le premier parti au sein des diverses parties du pays lors des élections législatives du 3 mars 2019 (Les nationaux-conservateurs de l’EKRE (Parti populaire conservateur d'Estonie), opposés à l'immigration de masse, favorables à une réduction de la fiscalité et eurosceptiques sont représentés en gris et en noir.) :

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/03/04/est...)

04/03/2019

Le casse-pieds gauchiste Tobias Bezler reçoit un prix de 10.000 euros de la ville de Munich.

Allemagne. Bavière. Munich. Le casse-pieds gauchiste Tobias Bezler, qui passe son temps à prendre des photos lors des manifestations patriotiques, nationalistes et ultranationalistes, afin de ficher les participants à ces rassemblements, reçoit un prix de 10.000 euros attribué une fois tous les trois ans par la ville de Munich à un « journaliste ».

Tobias Bezler utilise le pseudonyme de Robert Andreasch pour conduire ses actions de propagande sur les réseaux sociaux.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2012/10/24/le-...)

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Meeting du Forum voor Democratie à Rotterdam.

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Pays-Bas. Le Forum voor Democratie a tenu ce 4 mars 2019, à Rotterdam, son premier rassemblement électoral de la campagne pour les élections provinciales du 20 mars 2019.

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Thierry Baudet parle

"Pas d'augmentation de la facture énergétique : en finir avec l'accord sur le climat"

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Pays-Bas. 

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"Pas d'augmentation de la facture énergétique : en finir avec l'accord sur le climat. Votez le 20 mars pour le PVV."

Estonie : percée des nationaux-conservateurs lors des législatives.

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Estonie. Les nationaux-conservateurs de l’EKRE (Parti populaire conservateur d'Estonie), opposés à l'immigration de masse et favorables à une réduction de la fiscalités, arrivent en troisième position lors des élections législatives de ce 3 mars 2019 avec 17,8 % (soit + 9,7 points) et passent de 7 à 19 sièges. 

(https://rk2019.valimised.ee/en/election-result/election-r...)

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"Contre l'immigration de masse !"

"Primaires du PD, victoire de Zingaretti."

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Italie. Revue de presse.

Presse écrite : Les élections aux primaires du Parti démocrate [centre-gauche] font les gros titres des médias transalpins. La presse souligne la large participation (environ 1,5 million d’électeurs) et la nette victoire du président de la région du Latium, Nicola Zingaretti, avec 70% des voix : « Primaires du PD, victoire de Zingaretti » ‘’Une victoire claire’’ (Corriere della Sera), « Le PD retrouve son peuple, Zingaretti est le nouveau leader » (La Repubblica), « Des primaires-boom qui relancent le PD » - ‘’1,8 millions d’électeurs, Zingaretti (70%) l’emporte’’ (La Stampa), « Le séisme Zingaretti : ‘’je changerai le PD’’ » (Il Messaggero), « PD, victoire de Zingaretti » - ‘’La foule aux stands, 1,8 millions de participants’’ (Il Mattino), « Le PD va à Zingaretti » (Il Giornale). 

Journaux télévisés : Ils traitent principalement des primaires du Parti Démocrate et de l’entretien du Président de la République E. Macron à Che tempo che fa. 

ARTICLE, Nicola Zingaretti, vainqueur des primaires du Parti démocrate, Messaggero, « Ma première action : ‘’visiter les chantiers de la Tav dès que possible’’ » - « Ceux qui ont été déçus reviennent, je ne serais pas chef mais leader d’une communauté ». 

Entretien du Président de la République à l’émission Che tempo che fa (RaiUno). ARTICLE La Repubblica A. Ginori « La main tendue de Macron à l’Italie : ‘’l’amitié entre nous existera toujours’’ » : « Le leader français a utilisé l’espace de l’émission Che tempo che fa pour s’adresser directement à l’Italie, là où le sentiment anti-français avait été exploité ces derniers mois par le gouvernement M5S-Ligue. Le ton est conciliant. Les ‘’péripéties’’ ne sont pas importantes, commente Macron en rappelant la médiation du Président Mattarella dans la crise diplomatique. C’est une longue déclaration d’amour à l’Italie. ‘’Les malentendus sont pour moi secondaires. Il n’y a pas d’aventure européenne s’il n’y a pas une entente entre nos deux pays’’. Si la crise diplomatique est révolue, le débat politique est, quant à lui, loin d’être terminé. Macron a lancé la campagne pour les élections européennes, qui se jouera essentiellement entre les progressistes et les nationalistes. Le leader français a préparé le terrain. Etant donné que son objectif était d’ériger un mur contre les nationalistes, il n’est pas sûr que les tensions politiques entre l’Italie et la France soient vraiment derrière nous ». 

ARTICLE La Stampa G. Galeazzi et L. Martinelli « Macron tend la main aux Italiens ‘’nous surmonterons ensemble les obstacles’’ » : « E. Macron promet qu’il se battra contre les nationalismes ‘’qui nous reportent en arrière’’, il explique son amour pour la culture italienne, il joue sur les sentiments en s’adressant aux Italiens. Depuis quelques temps le Président de la République est revenu sur l’ancienne approche, confiant même une certaine empathie personnelle. Souriant et tranquille, il a voulu renouer les liens avec l’Italie, après la récente crise diplomatique. Ces problèmes vus comme des ‘’péripéties’’ car ‘’en réalité il y a cet amour, cette fascination entre nous qui est plus fort que tout’’. Il affronte aussi le sujet de la ligne Lyon-Turin ‘’elle est importante, nous nous sommes engagés à la faire’’. Si avec l’Allemagne, Macron doit assurer ‘’un maximum d’entente avec les Allemands’’, en même temps ‘’le dialogue avec l’Italie est essentiel, l’Europe ne peut pas aller de l’avant sans l’Italie’’. Il n’a pas parlé des gouvernants italiens. Il s’est directement adressé au peuple italien. Il a reconnu que l’Europe ‘’n’a pas su reconnaitre que l’Italie ne pouvait pas supporter toute seule le fardeau de l’immigration’’. La main tendue à Rome, donc ». 

ARTICLE La Repubblica M. Cremonesi « Salvini préfère le match de foot mais la Ligue reconnait ‘’on dialogue’’ » : « C’est un ami de Salvini qui explique la situation ‘’Macron chez Fazio ? Ce soir il y a le match Juventus-Naples...’’. Ce qui veut dire que cela ne suscite pas l’agitation. Il est vrai qu’une partie de la politique souverainiste s’est insurgée contre l’entretien du Président Macron réalisé par Fazio. Mais pas Salvini. Sur l’affaire il a été très attentif à ne pas dire un mot. Un représentant de la Ligue, A. Bagnai, sur les plateaux de ‘’Otto e Mezzo’’ (La7) a utilisé des tons calmes sur les relations avec la France ‘’Macron et Moscovici ont employé eux-aussi des tons très durs contre nous mais il ne faut pas tomber dans le piège. Hors des téléobjectifs, le dialogue avec la France va de l’avant’’. Un proche de Salvini, A. Morelli, a reconnu à Fazio ‘’un grand coup’’ journalistique. Ce sont surtout les représentants du parti de droite Fratelli d’Italia qui se sont insurgés contre cet entretien ».

ENTRETIEN de Viktor Orban, Premier ministre de Hongrie : « ‘’ Ils n’arriveront pas à me chasser des populaires. Salvini ? Il est sans stratégie ’’ » (La Repubblica) : « ‘ Nous faisons partie du PPE et nous y resterons. La politique n’est pas une compétition de beauté et le résultat de prochaines élections européennes est très important : l’enjeu est la politique migratoire. Il y a deux problèmes en Europe centrale : le Brexit et les migrations et ils sont liés à Juncker. Manfred Weber doit indiquer les changements dont nous avons besoin ‘’ ». 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

03/03/2019

L'AfD donnée à 14,5 %.

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Allemagne. Un sondage INSA donne l'AfD à 14,5 %.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/insa.htm)

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CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

Sonstige : autres

Geert Wilders et Thierry Baudet opposés au retour d'un djihadiste.

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Pays-Bas. Yago samen, un combattant djihadiste - qui dispose de la nationalité néerlandaise - parti combattre en Syrie, désire rentrer aux Pays-Bas avec sa femme Shamima Begum, qui a vu sa nationalité britannique lu être retirée, et leur enfant.

Le dirigeant du PVV Geert Wilders et celui du Forum voor Democratie Thierry Baudet s’opposent à ce retour.

Dačić, Gudenus et Gulyás au bal de l'Opéra à Vienne.

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Autriche, Serbie et Hongrie. Le vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur socialiste (Parti socialiste de Serbie) serbe Ivica Dačić, le chef de file des élus du FPÖ à la Chambre des députés Johann Gudenus (Autriche) et le Ministre hongrois démocrate-chrétien (Fidesz) directeur de cabinet du Premier ministre Gergely Gulyás au bal de Opéra à Vienne le 28 février 2019.

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02/03/2019

Giorgia Meloni prend la parole peu de temps après le discours de Donald Trump.

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États-Unis et Italie. La dirigeante de Frères d’Italie Giorgia Meloni prend la parole à la CPAC2019 - le grand rendez-vous républicain - à Washington, peu de temps après le discours du président des États-Unis Donald Trump.

(https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=2427512650816...)

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Giorgia Meloni à la tribune du CPAC2019

Giorgia Meloni écoute le discours du président des États-Unis.

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États-Unis et Italie. La dirigeante de Frères d’Italie Giorgia Meloni, invitée à prendre la parole à la CPAC2019 - le grand rendez-vous républicain - à Washington, écoute ce 2 mars 2019 le discours du président Donald Trump :

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1156176/etats-unis-d...

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Herbert Kickl transforme les centres de prise en charge des réfugiés de Traiskirchen et Thalham en centres d’expulsion.

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Autriche. Le ministre de l’Intérieur patriote Herbert Kickl (FPÖ) transforme les centres de premier accueil pour réfugiés de Traiskirchen et Thalham en centres de sortie [du territoire]..

De plus, l’entreprise ORS contrôle, à partir de maintenant, la présence des demandeurs d’asile au sein de ces lieux, où ils sont désormais tenus de rester entre 22 h et 6 h du matin. Différentes sanctions sont prévues pour les récalcitrants.

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"Ministère fédéral de l'Intérieur. Centre de sortie [du territoire]."

Réunion du BZÖ de Feldkirchenn à propos du décès de Jörg Haider.

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Autriche. Carinthie. Le BZÖ de Feldkirchenn organise le 29 mars 2019 une réunion sur le Thème « Jörg Haider – Suicide, meurtre, accident ou attentat ».

(https://www.facebook.com/bzoe.kaernten.og.feldkirchen/pho...)

01/03/2019

L'AfD opposée à la construction d’une mosquée à Schwerin.

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Allemagne. Mecklembourg-Poméranie occidentale. Des élus de l‘AfD ont déposé les signatures nécessaires afin d’obtenir l’organisation d’une consultation du peuple à propos de la construction d’une mosquée à Schwerin. 

[4.000 signatures sont nécessaires]

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Le château de Schwerin

Le mercredi des Cendres de l'AfD se tiendra à Osterhofen.

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Allemagne.

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"Mercredi des Cendres politique de l'AfD à Osterhofen. Programme de divertissement et musique."

"Le carrefour le plus difficile pour Di Maio : s’il cède, le M5S implose."

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Italie. Revue de presse.

Presse écrite : La liaison ferroviaire Lyon-Turin (TAV) fait les gros titres des médias transalpins. La presse souligne notamment la possibilité d’un accord a minima entre les deux partis de majorité sur un projet moins coûteux : « La stratégie de Conte sur la TAV » - ‘’Le Président du Conseil travaille à un compromis : oui au chantier mais réduit. Pressions sur Di Maio’’ (Corriere della Sera), « Le Gouvernement prépare une mini-TAV » - ‘’Nouvelle analyse pour réduire les coûts’’ (La Repubblica), « TAV, la Ligue menace un référendum » (Il Messaggero), « TAV, les deux bluffs du référendum et de la deuxième analyse » (Il Fatto Quotidiano), « Le troc : la TAV en échange de l’autonomie » (Il Giornale), « TAV et autonomie, Conte cherche une troisième issue » (Avvenire).

ARTICLE, Corriere della Sera M. Galluzzo « La TAV simplifiée par Conte » « ’On ne peut pas bloquer un projet tel que celui de la TAV, mais il est sans doute possible de la soumettre à une révision et je m’en en chargerai personnellement’’. Ce serait donc la position de Conte, discutée ces derniers jours avec ses alliés et son équipe du Palais Chigi. Un projet plus simple, avec un milliard d’économies et moins de gares sur la partie italienne. Un double compromis à offrir aux deux partis de majorité, Ligue et M5S : 1) Conte prendrait en main le dossier et se donnerait 6 mois pour rediscuter les détails avec la France et les communautés locales. 2) Feu vert au lancement par Telt des appels d’offre, prévu pour le 11 mars, évitant ainsi de perdre les 300 millions de financements européens. C’est donc le compromis que le gouvernement serait en train de décider. Cela devrait aussi éviter un référendum invoqué par le président de la Région Piémont, S. Chiamparino, pouvant coïncider avec les élections européennes ».

ARTICLE, La Repubblica, A. Cuzzocrea, P. Griseri : « Liaison ferroviaire Lyon-Turin (TAV), le nouveau rapport réduit de moitié les désavantages. Feu vert aux appels d’offre, Cinq Etoiles divisés » : « La deuxième analyse sur les coûts-bénéfices de la liaison ferroviaire Lyon-Turin (TAV) a réduit de moitié les dépenses de l’Italie : de 7 à 3,5 milliards d’euros. Ainsi une nouvelle stratégie du gouvernement a été définie pour sortir de l’impasse sur cette question très délicate et pour donner rapidement le feu vert aux appels d’offre sans perdre le financement de 300 millions de l’Union européenne. Cette opération est très risquée, surtout pour le M5S. C’était précisément Giuseppe Conte qui a demandé un supplément d’analyse à la commission d’étude du projet et il rencontrera enfin le Président français Emmanuel Macron dans les prochaines semaines. Une autre source du Mouvement a révélé que la seule possibilité pour rester une force de gouvernement est de dire oui à la ‘’mini-TAV’’. A Turin, Marco Ponti, le directeur de la commission, a confirmé que le gouvernement a demandé une analyse supplémentaire pour considérer uniquement les coûts et les bénéfices pour l’Italie. Mais à la fin, une décision politique sera nécessaire et cette décision pourrait conduire Luigi Di Maio à une rupture décisive avec les ‘’ conservateurs ‘’ du Mouvement : dire oui à la mini-Tav, qui n’est pas du tout mini, au nom de la croissance économique, des relations avec le Nord et les entreprises et de la gouvernabilité ».

COMMENTAIRE Corriere della Sera M. Franco « La pression sur le M5S pour qu’il accepte un compromis » « L’hypothèse que le Président du Conseil G. Conte puisse faire sa proposition sur une liaison Lyon-Turin ‘’amoindrie’’ devrait permettre au leader 5 Etoiles L. Di Maio de se tirer d’une situation difficile, lui qui est déjà en difficulté au sein de son Mouvement. En échange, Di Maio pourrait obtenir le report de certaines réformes chères à la Ligue : celle sur les autonomies et celle sur la légitime défense. Entretemps, lors de la réunion des sommets du M5S, on est arrivé à la conclusion que les attaques contre la France (d’abord sur le Franc ‘’colonial’’ africain, ensuite la rencontre avec les ‘’gilets jaunes’’) ont été un faux pas ».

RETROSCENA La Stampa F. Capurso « Le carrefour le plus difficile pour Di Maio : s’il cède, le M5S implose » : « Le leader 5 Etoiles L. Di Maio voudrait un Mouvement plus modéré et plus proche des voix du Nord. Il risque toutefois la scission interne. Le sénateur Airola a déjà menacé de ‘’quitter immédiatement le Mouvement’’ et de garder avec lui le symbole du parti. L’implosion du Mouvement aurait des conséquences immédiates sur les équilibres au Sénat. Les rebelles 5 Étoiles seraient remplacés par les voix de Fratelli d’Italia, disposés à soutenir l’exécutif en échange d’un ministère. Mais alors le gouvernement se déplacerait plus à droite. La voie de Di Maio est très étroite, en pente ascendante, et le risque de tomber est très élevé. Difficile de penser qu’il est disposé à risquer. Surtout si c’est Grillo qui fait pression par derrière ».

ENTRETIEN de Silvio Berlusconi, ancien président du Conseil, FI, La Stampa, « Le leader de Forza Italia et candidat aux élections européennes : « La Ligue doit retourner dans le centre-droit ou elle en paiera le prix aux urnes » - « En Europe une alliance entre le Parti populaire européen et les souverainistes. Mais Salvini adoucit le M5S » : « ‘’En Sardaigne aussi, le centre-droit a été confirmé comme la majorité naturelle pour les électeurs italiens. Le M5S est en chute libre, et maintenant dans une crise irréversible : ceux qui ont voté pour eux ont réalisé leur incapacité. Pas seulement sur la TAV, nos infrastructures sont bloquées. Veulent-ils la démocratie directe ? Qu'ils écoutent les citoyens. Avec ce gouvernement, la loi de finances bis et l’impôt sur la fortune deviendront une réalité. Nous sommes la lanterne rouge de l'Europe’’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

28/02/2019

Le Forum voor Démocratie et Debout la France désirent rejoindre l’Alliance des Conservateurs et réformistes européens (ACRE).

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Union Européenne. Divers partis ont signé, en présence du président du Forum voor Democratie Thierry Baudet (Pays-Bas) et du dirigeant de Debout la France Nicolas Dupont-Aignan, ce 28 février 2019, à Paris, une déclaration afin de former après les élections européennes de 2019 un grand groupe eurosceptique :

(https://www.boursorama.com/bourse/actualites/europeennes-...)

"Grillo à Di Maio : tu dois dire non à la TAV sinon nous te torpillons."

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Italie. Revue de presse.

Presse écrite : Les tensions au sein du gouvernement font toujours les gros titres des médias transalpins. La presse évoque notamment les vétos croisés entre la Ligue et le M5S, divisés sur les autonomies régionales et le chantier de la liaison Lyon-Turin (TAV) : « Salvini aux 5 Étoiles : maintenant l’autonomie » (Corriere della Sera), « Grillo à Di Maio : tu dois dire non à la TAV sinon nous te torpillons’’ (La Stampa), « Autonomie, déchirure Salvini-M5S » - ‘’Réunion nocturne entre Conte et les deux vice-présidents du Conseil, Salvini menace de tout bloquer si l’autonomie ne devait pas passer’’ (Il Messaggero).

Repubblica propose un entretien du vice-président du Conseil L. Di Maio (M5S), ce dernier expliquant sa position sur les autonomies et le chantier Lyon-Turin : « Je ne couperai pas l’Italie en deux » - ‘’Feu vert à tous les chantiers sauf la TAV’’. Le leader 5 Étoiles explique : ‘’ je ne parlerai pas de TAV tant qu’il n’y aura pas un accord dans la majorité’’ (La Repubblica).

Journaux télévisés : Ils traitent principalement de la réunion de Giuseppe Conte avec ses deux vice-présidents, Salvini et Di Maio, et de l’alarme lancée par la Commission européenne sur le budget italien.

ENTRETIEN de Luigi Di Maio, vice-président du Conseil, ministre du travail et chef de file du M5S (La Repubblica) « ‘’Pour les communes et les régions, nous sommes bloqués à un modèle de base que je veux modifier car je suis fatigué de perdre les élections locales. Je ne me serai pas candidat à la prochaine législature. Je donnerai ma contribution en restant aux côtés du Mouvement. Nous soutenons les autonomies mais pas un accord visant à couper en deux l’Italie. Nous l’avons dit clairement au ministre pour les affaires régionales : il faudra une entente préalable en Conseil des ministres, ensuite le Président du Conseil commencera une négociation avec les trois régions impliquées et ensuite cette entente sera discutée au Parlement. Là, les deux présidents décideront si le texte est amendable ou pas. Qu’une chose soit claire : nous sommes au gouvernement car il existe un contrat. Toutefois, nous restons alternatifs à la Ligue. Quand Salvini fait les choses bien, je le défends. Mais quand il attaque les juges, non, il faut toujours respecter les institutions de l’État. L’alliance avec la Ligue aux élections européennes ? En Europe, nous ne rejoindrons jamais un groupe qui, outre le fait d’être de droite, englobe des pays qui ont prôné plus d’austérité. Les critiques de Bruxelles ? Les comptes publics sont en bonne santé. Nous savions qu’il y avait avant tout une urgence sociale. Nous avons commencé par les plus faibles. Nous savons aussi que dans les prochains mois nous passerons à une nouvelle phase, celle d’un grand plan pour la croissance pour que l’Italie devienne la première force manufacturière d’Europe. La TAV ? Je ne parlerai pas de cela tant que nous ne trouverons pas un accord au sein de la majorité’’ ».

ARTICLE La Repubblica C. Lopapa « L’ultimatum de Salvini : stop aux tergiversations’’ » : « Fort du résultat électoral, Salvini a imposé à l’allié ses requêtes sur les autonomies, ces dernières étant l’objectif incontournable pour la Ligue. Di Maio aurait donné sa disponibilité à revoir le dossier pour surmonter les obstacles en matière fiscale. Toutefois, il n’y aurait encore rien de concret sur ce point. Sur la ligne Lyon-Turin (TAV), Salvini ne veut pas perdre les fonds UE et demande une entente sur la mini-TAV. Or, Di Maio craint la réaction de Grillo et Di Battista, qui l’attaqueraient alors publiquement sur les réseaux sociaux ».

ARTICLE Il Messaggero M. Conti « Conte à Salvini et à Di Maio : il faut maintenant débloquer la TAV et les chantiers » : « Une réunion à l’heure du dîner au Palais Chigi, hier soir, dont le menu était la recherche de ressources afin de tenter de redémarrer. Entretemps, le ministre de l’Economie G. Tria (Indépendant) prépare son voyage à Paris de demain pour rencontrer son homologue français B. Le Maire. Conte s’est présenté avec un texte prévoyant un décret, le ‘’débloque-chantiers’’ qui anticiperait la réforme du code des appels d’offre publics et qui pourrait être voté ce jeudi soir en Conseil des ministres. Une course aux chantiers et aux investissements qui est une sorte de prise d’acte, en ligne avec Bruxelles, des effets limités qu’auront les deux réformes-phare du M5S et de la Ligue (retraites et revenu citoyen). Reporter en mai la ligne Lyon-Turin tout en faisant démarrer les appels d’offre de Telt serait le verre à moitié plein que le M5S pourra revendiquer dans sa partie vide et que la Ligue pourra revendiquer dans sa partie pleine ».

COMMENTAIRE Sole 24 Ore L. Palmerini « Le double jeu de Salvini avec Di Maio et le Palais Chigi » : « Si d’un côté Salvini tend la main à Di Maio en redimensionnant le drame des résultats aux élections en Sardaigne, de l’autre il impose son agenda à Conte et à son allié. Ses déclarations sur une proposition élaborée par la Ligue pour le décret ‘’débloque-chantiers’’ qui aurait été remise au Palais Chigi pour avoir une réponse ‘’d’ici ce soir’’ montre bien que c’est Salvini qui met le pied sur l’accélérateur du gouvernement ».

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco : « Le Mouvement battu harcèle le leader de la Ligue » : « Le M5S tente de décharger les tensions internes sur Matteo Salvini, comme s’il était coupable des défaites électorales du Mouvement au niveau local. Maintenant, au sein du Mouvement, Salvini est considéré un allié difficile et donc l’attaquer est un moyen de récupérer des positions. Ainsi, pendant que le respect formel du « contrat de gouvernement » est confirmé, les traces de la tension, qu’aux élections européennes de mai est destinée à durer, se multiplient au sein de la majorité. Et, dans les modes un peu rudes avec lesquels le M5S s’adresse à Salvini, se devine la tentative d’en réduire le rôle et les marges d’action. Di Maio sait très bien que s’il veut retrouver une certaine crédibilité, il doit être moins ‘’subordonné’’. Le vice-président du Conseil du M5S tente de ne pas considérer les sondages et souligne le poids parlementaire réel sur lequel les Cinq Etoiles peuvent compter. Cela ressemble à une stratégie de résistance pour calmer ceux qui, au sein du Mouvement, demandent de ne pas céder au programme de Salvini. La tension reste élevée et révèle les escarmouches d’une majorité en souci et d’un M5S nerveux ».

ARTICLE Il Messaggero A. Bas. « TVA, le dossier dans les mains du gouvernement » : « Tria dément le tout mais, en vue de la prochaine loi de finances, le dossier sur les retouches pour la TVA, un point en plus ou des augmentations sélectives, est bel et bien à l’étude au Palais Chigi. L’hypothèse, faire passer la TVA de 22 à 23%, permettant des recettes à hauteur de 4,5 milliards dans les caisses du Trésor. Autrement, une solution plus amère : une TVA à 25% mais avec un coin fiscal moins lourd pour les entreprises et les travailleurs. Les intéressés pourraient demander la déduction des factures, ce qui pousserait aussi à éviter les prestations ‘’au noir’’ ».

RETROSCENA (coulisses), La Stampa, I. Lombardo « Le veto de Grillo et Di Battista : « S’il dit oui, défiance contre Di Maio » - « Le pragmatisme du leader du M5S sur la grande vitesse : « Le ‘’non’’ nous fera perdre des votes au Nord ». Mais le garant du Mouvement est prêt à discréditer en cas de feu vert aux travaux » : « La question a été abordée. Et Di Maio était sincère : « Dire non nous fait perdre les votes du Nord. Nous devons tous en être conscients, avant de dire notre dernier mot ». Mais le dernier mot est le premier, comme l'a rappelé Beppe Grillo. Celui-ci est catégorique : « Cela n'a rien à voir avec le consensus, nous ne pouvons pas céder à cela ». Ainsi, comme Di Battista, il serait prêt à publier un post juste après un éventuel accord du M5S sur les travaux ».

RETROSCENA (coulisses), La Stampa, A. Barbera « J’ai signé la caution sous chantage allemand ». Tria accuse, puis retire ses propos, coup de froid en Europe » : « L’Italie aurait accepté les règles de « sauvetage interne » des banques « sous chantage de l’Allemagne », qui s’est déclarée prête à dénoncer « un système bancaire proche de la faillite ». Hier, a eu lieu à Rome la Commission des Finances du Sénat. Peut-être dans une tentative d'ajuster le tir après l'affrontement avec le M5S, peut-être dans l'espoir d'éviter la colère des épargnants à qui ont été promis des remboursements qui ne viendront pas, le ministre de l'Économie Giovanni Tria se remet dans le rôle souverainiste et, cinq ans après la signature des nouvelles règles sur l’Union bancaire, lance une accusation sans précédent ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)