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12/05/2019

Protéger le système social !

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Allemagne. État de Brême. Élections du 26 mai 2019 pour le Parlement de l’État de Brême.

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"Protéger le système social ! De l'argent pour les retraites, plutôt que pour les clandestins ! Ose Brême !"

L'AfD critique l'éventuelle mise en place de zones sans couteaux.

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Allemagne. Le parti patriotique AfD et le parti libéral FDP critiquent la possible mise en place de zones d’interdiction du port du couteau. [La longueur autorisée de la lame pourrait aussi être réduite, hors de ces zones, des 12 cm autorisés actuellement à 6 cm.]

Le député de l’AfD Stephan Brandner estime que cette mesure ne dissuadera pas les délinquants de porter un couteau et ajoute qu’avant 2015 [année de l’ouverture des frontières par la chancelière Angela Merkel], l’Allemagne n’avait pas ce problème.

La famille Strache.

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Autriche. Le président du FPÖ et vice-chancelier Heinz-Christian Strache et sa femme Philippa, leur fils Hendrik et le chien Linda.

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Le chien Linda

11/05/2019

Le Forum voor Democratie donné à 24 % chez les LGBT et le PVV à 5 %.

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Pays-Bas. Un sondage réalisé par le site homosexuel Gaysite.nl montre que 24 % des homosexuels, lesbiennes, bi-sexuels et transsexuels voteront pour le Forum voor Démocratie de Thierry Baudet et 5 % pour le PVV de Geert Wilders lors des élections européennes [Thierry Baudet et Geert Wilders ne sont pas homosexuels] :

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Forum voor Democratie : patriotes

PvdA : travaillistes

abstention

écologistes

D66 : libéraux de gauche

VVD : libéraux de droite

PVV : patriotes

SP : gauche radicale

50 + : parti des plus de 50 ans

Christen Unie : protestants

SGP : protestants

CDA : démocrates-chrétiens

Partij voor de Dieren : parti pour les animaux

Denk : parti qui défend les Néerlandais d'origine étrangère

Affiche de Pia Kjærsgaard.

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Danemark. La président du Parlement Pia Kjærsgaard (Parti du Peuple danois) et Kim Hammer (Parti du Peuple danois) :

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Affiches de Kristian Thulesen-Dahl.

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Danemark. Mise en place d'affiches du président du Parti du Peuple danois Kristian Thulesen-Dahl.

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Marine Le Pen sera le 14 mai 2019 en Estonie.

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Estonie, France, Danemark, Finlande, Union Européenne. La dirigeante du Rassemblement National Marine Le Pen prendra part le mardi 14 mai 2019 à un meeting à Tallin en Estonie aux côtés du représentant de l'EKRE (Estonie) Jaak Madison, de celui des (vrais) Finlandais Olli Kotro et de celui du Parti du Peuple danois Anders Vistisen.

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Jaak Madison, Olli Kotro, Anders Vistisen, Marine Le Pen

La procédure d'exclusion de l'écrivain Thilo Sarrazin a du plomb dans l’aile.

Allemagne. Le plan de la direction du SPD (sociaux-démocrates) visant à exclure du parti l’écrivain à succès Thilo Sarrazin a du plomb dans l’aile. En effet, la commission d’arbitrage de la section du SPD de la circonscription du quartier de Charlottenburg-Wilmersdorf à Berlin, où la procédure est en cours, estime que la direction du parti n’explique pas précisément en quoi la parution de l’ouvrage porte atteinte au SPD et demande à la direction du SPD de compléter sa plainte. Pourtant la direction du parti avait fait préparer un dossier par une commission ad-hoc.

Dans le passé, deux tentatives d’exclusion de Thilo Sarrazin du SPD ont échoué.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/12/09/cer...)

Bade-Wurtemberg : l'AfD donnée à 12 %.

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Allemagne. Bade-Wurtemberg. Un sondage en vue d’élections pour le Parlement du Bade-Wurtemberg donne l’AfD à  12 % (contre 15,1 % lors des d’élections pour le Parlement du Bade-Wurtemberg de 2016).

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/baden-wuerttem...)

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Grüne : écologistes

CDU : démocrates-chrétiens

AfD : patriotes

SPD : sociaux-démocrates

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

Freie Wähler : électeurs libres

Sonstige : autres

10/05/2019

Province d'Anvers : les deux partis nationalistes flamands donnés ensemble à 50 %.

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Belgique. Flandre. Un sondage Ipsos dans la province d’Anvers, en vue des élections législatives et régionales du 26 mai 2019, montre que le parti nationaliste flamand N-VA y est donné à 33,9 % et le parti nationaliste flamand Vlaams Belang y est donné à 15,8 %.

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N-VA : nationalistes flamands

Vlaams Belang : nationalistes flamands

Groen : écologistes

CD&V : démocrates-chrétiens

Sp.a : socialistes

OpenVld : libéraux

PvdA : gauche radicale

Andere : autres

Élections européennes : l’AfD donnée à 13 %.

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Allemagne. Un sondage INSA donne l'AfD à 13 %.

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CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

die Linke : post-communistes

AfD : patriotes

FDP : libéraux

FW : électeurs libres

pirates

animal

Le parti [satirique]

Sonst. : autres

"Conte en soutien des 5 Etoiles pour les élections européennes énerve Salvini."

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Italie. Revue de presse.

Les prochaines élections européennes font les gros titres de la presse écrite. Les commentateurs soulignent les tensions entre les deux partis au gouvernement et font état de sondages qui marquent  un « coup d’arrêt » de la Ligue : « Sondages, à un mois des élections la Ligue perd 6% des intentions, le M5S à +2,6%, le PD à +1,8%’’ (Corriere della Sera), « Surprise, Salvini perd des voix » - ‘’La Ligue perd encore 2 pts, le M5S toujours en perte, le PD juste derrière’’ (La Repubblica), « Le M5S identifie l’ennemi : ‘’Que la Ligue s’occupe plutôt des dealers à Naples’’ (La Stampa), « Elections européennes, les souverainistes premiers en Italie mais pas à Strasbourg » (Sole 24 Ore), « L’étau sur les cannabis-shop, le gouvernement divisé » - ‘’Bras-de-fer Salvini-Di Maio sur le cannabis et les migrants’’ (Il Messaggero), « La Ligue premier parti mais en perte de vitesse » (Il Mattino).

Journaux télévisés : Les journaux télévisés se focalisent sur le sauvetage de migrants par un navire de la Marine italienne et les rappels du ministre de l’Intérieur Salvini sur les ‘’ports fermés’’.

SONDAGE Sole 24 Ore R. D’Alimonte « Europe et souverainistes, le vrai match se jouera après les élections » : « Le dernier sondage Winpoll, avant le black-out, nous aide à éclaircir la situation sur les élections. La première donnée est que la Ligue, qui a dépassé le M5S depuis l’été dernier, maintient cette tendance. L’autre point est que les deux partis au gouvernement, à eux deux, dépassent 50% des intentions de vote. Il n’y a que la distribution des voix qui a changé. Selon Winpoll, la Ligue est t à 33,8%, le M5S à 22,7%, le PD à 22,1%, Forza Italia à 7,8%, Fratelli d’Italia à 5,8%. Suivent les autres partis. La thématique des relations avec l’Union européenne est absente du débat politique et de la campagne électorale. Pourtant, c’est le point que les partis au gouvernement devront affronter dans les prochains mois. Dans le prochain Parlement Européen il y aura une large majorité pro-européenne. Pour confirmer la prochaine Commission il ne faudra donc pas l’apport des souverainistes ni de ceux de la nouvelle alliance de Salvini. Bref, la solution des problèmes italiens ne passe pas par le résultat de ces élections. Enfin, 59% des sondés ne croient pas à la possibilité d’élections anticipées en Italie ».

SONDAGE, Corriere della Sera, N. Pagnoncelli : « La Ligue perd 6 points : maintenant elle est à 30.9%. Le M5S retrouve des forces, le PD également » : « La confrontation entre Salvini et Di Maio s’est renforcée ces dernières semaines en vue des élections européennes. Salvini a utilisé une communication encore plus directe, avec un déplacement net à droite. Di Maio, quant à lui, a fait front sur de nombreux sujets et a obtenu mercredi la démission du sous-secrétaire Armando Siri. Cette dernière affaire a pesé sur l’opinion publique comme le montrent les derniers sondages : en un mois, la Ligue est passée de 37% d’intentions de vote à 31%. En outre, la croissance de manifestations profascistes (commémorations de Predappio, banderoles pro-Mussolini des supporters de la Lazio de Rome, les éditions AltaForte au Salon du Livre de Turin…), a pu refroidir la composante modérée de l’électorat leghiste. Au contraire, le Mouvement 5 étoiles retrouve des forces et se positionne aujourd’hui autour de 25%, grâce à une ligne propre et distincte par rapport à celle de la Ligue : sur le thème de la corruption, des prises de position antifascistes à l’occasion du 25 avril, ou sur le cannabis. Par ailleurs, le M5S récupère de nombreux abstentionnistes qui étaient refroidis. Le PD retrouve également des couleurs, dépassant les 20%, grâce à l’impulsion de son nouveau secrétaire, Zingaretti, qui renoue avec un électorat déçu. Forza Italia se situe autour de 8%, en attendant de voir les effets des affaires de corruption en Lombardie qui touchent ce parti. Enfin, parmi les partis qui dépassent les 4% (niveau qui permet à un parti de siéger au Parlement européen), nous retrouvons le parti d’extrême-droite Fratelli d’Italia, qui récupère des voix déçues de la Ligue et progresse avec 6%. Les autres formations, trop faibles dans les sondages, ne semblent pas avoir la possibilité d’entrer dans la course pour les européennes. Le taux de participation estimé se situe autour de 58% (niveau équivalent aux européennes de 2014). Le profil des participants évolue lentement : plus de diplômés appartenant à la classe moyenne, plus de femmes et de jeunes, et une orientation générale se positionnant davantage vers la droite. »

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SONDAGE Il Messaggero D. Pirone « La Ligue devant mais freine, le PD talonne le M5S » : « D’après les derniers sondages SWG, trois indications seraient claires. 1/. La Ligue demeure le premier parti même s’il est en baisse, à un poil au-dessus des 30% des intentions de voix, avec le M5S et le PD coude-à-coude autour de 22%. 2/. Les souverainistes ne feront pas d’exploit en Europe et n’atteindront pas la majorité même en s’alliant avec le PPE. 3/. La gauche donne des signes de vie et la participation de la Grande-Bretagne, où les Labours sont favoris, pourrait faire obtenir au PSE 150 élus, voire plus. Les souverainistes devraient obtenir 72 députés, soit le double par rapport à maintenant, grâce à l’apport des voix de la France et de l’Italie. Quant aux 5 Etoiles, ils auront du mal à obtenir la formation d’un groupe à moins d’une alliance avec les élus de Farage ».

ARTICLE Il Messaggero M. Conti « Conte en soutien des 5 Etoiles pour les élections européennes énerve Salvini » : « Puisque Salvini ne veut pas s’allier avec Berlusconi et que Di Maio ne veut pas s’allier avec le PD, il ne reste plus aux deux partis de majorité que de faire semblant de se disputer tous les jours sur des thématiques, parfois ridicules, dans le but que la Ligue ne gagne pas trop et que le M5S ne soit pas dépassé par le PD. Bref, sauf coup de théâtre, rien ne se passera après le 26 mai. Le Président du Conseil, Giuseppe Conte, est en train de bloquer les initiatives de la Ligue, notamment celles sur l’autonomie régionale et sur la loi contre le cannabis. La tentative est de faire en sorte de limiter la perte de voix du M5S. Les derniers sondages montrent cependant que la Ligue perd des voix et que c’est le PD qui en profite ».

ARTICLE, Corriere della Sera, Fiorenza Sarzanini : “Trenta (M5S) : une bataille quotidienne. Le Ministère de l’intérieur doit arrêter d’attaquer les militaires.” : « « Pour Salvini tous les prétextes sont bons pour m’attaquer », indique la ministre de la Défense Elisabetta Trenta, après l’annonce de Salvini de « fermer les portes » aux navires militaires venant en aide aux migrants. En effet, la Marine militaire a porté secours à 36 migrants au large de la Lybie, une occasion pour Salvini de rappeler son discours anti-migrants, d’autant qu’il souhaite mettre en place une directive qui oblige les militaires à patrouiller pour bloquer les ONG venant en aide aux migrants. Trenta, la ministre, parle d’une ingérence grave « ce n’est pas au Ministre de l’Intérieur de nous donner des ordres. » En outre, le soutien de Salvini au général Paolo Riccò, soumis à une enquête par le parquet militaire pour abus d’autorité et pour avoir abandonné la Fête de la Libération après les attaques de l’ANPI (Association nationale des partisans d’Italie), fait des émules dans le camp militaire. Dans les prochaines heures, le navire de la Marine arrivera dans les eaux italiennes, et à la Défense on craint un nouveau « cas Diciotti », avec un navire militaire qui n’obtient pas le droit d’entrée dans le port. »

ARTICLE, Il Messaggero, S. Canettieri : « L’étrange flirt entre Virginia Raggi et le PD » : “ La stratégie menée par la maire de Rome V. Raggi (M5S) semble plaire aux démocrates. C’est l’adjoint de la Maire, L. Bergamo qui le dit clairement ‘’en ce moment, la seule manière d’obtenir un consensus est d’aller dans le terrain de la gauche : les voix qu’il faut se disputer se trouvent là. L’aspect social et culturel doivent être notre tremplin’’. Maintenant, il est un peu tôt pour dire si cela représente un prélude à une alliance avec le PD. Force est de constater, toutefois, que les affinités entre le M5S et le PD sont bien là : ils passent par les valeurs de la résistance jusqu’à l’évacuation du siège de CasaPound, en glissant sur l’utilisation du cannabis, les critiques au décret sécurité, jusqu’au salaire minimum et à la visite de la Maire dans la banlieue de Casal Bruciato pour l’accueil d’une famille de Roms attributaires d’une maison populaire. ‘’Virginia défie les fascistes’’, dit-on au Capitole. Une décision appréciée aussi par le secrétaire démocrate N. Zingaretti qui a exprimé sa solidarité envers la Maire, contestée par des représentants du mouvement de CasaPound à Casal Bruciato. Les convergences entre le M5S et le PD passent, pour l’instant, uniquement par la Capitale ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

09/05/2019

La Ligue donnée à 43 % dans le Nord-Est et à 25 % dans le Sud.

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Italie. Les intentions de  vote pour les cinq circonscriptions électorales pour les élections européennes (sondage Noto) :

(Ligue, M5S, Forza Italia de Silvio Berlusconi, Parti Démocrate [centre-gauche])

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Matteo Salvini à Osimo.

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Italie. Le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et dirigeant de la Ligue Matteo Salvini était ce 9 mai 2019 à Osimo, dans la région des Marches.

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Les Marches

"Mes amis sont étrangers."

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Allemagne. Publicité utilisée par un cadre de l'AfD de Berlin :

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"Mes amis sont étrangers" : Matteo Salvini (Ligue-Italie), Heinz-Christian Strache (AfD-Allemagne) et Viktor Orban (Fidesz-Hongrie).

L’éditeur qui publie le livre-interview de Matteo Salvini fait polémique au salon du livre de Turin.

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Italie. La région Piémont et la ville de Turin ont porté plainte ce 9 mai 2019 contre Francesco Polacchi, patron de la maison d'édition AltaForte présente au Salon du livre de Turin (source : Belga) :

https://www.actualitte.com/article/culture-arts-lettres/t...

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Salon international du livre de Turin

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/05/07/sor...)

"La journée de Conte : chasser Siri et aussi sauver le gouvernement."

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Italie. Revue de presse.

La révocation, en Conseil des ministres, du secrétaire d’Etat A. Siri (Ligue) fait les gros titres des médias transalpins. Les commentateurs évoquent la « première défaite » de M. Salvini ainsi qu’un ‘’coup de froid’’ entre les deux vice-Présidents du Conseil : « Siri torpillé, la Ligue ne rompt pas » - ‘’Conte signe le décret de révocation’’ (Corriere della Sera), « Siri, le M5S l’emporte, Salvini lance d’autres batailles » - ‘’Je fermerai tous les ‘’cannabis-shop’’. Les 5 Etoiles : un faux débat’’ (La Stampa), « Siri parti, la crise est reportée » - ‘’Conte torpille le secrétaire d’Etat. Le M5S exulte, Salvini ouvre de nouveaux fronts : liaison Lyon-Turin (TAV) et flat tax’’ (Il Messaggero), « Conte torpille Siri. Di Maio et Salvini ne se parlent plus » (Il Mattino), « Le gouvernement écarte Siri et va de l’avant » (Avvenire), « Terminus, le gouvernement s’arrête ici » (Il Giornale).

La présence de l’éditeur Altaforte au Salon du Livre de Turin fait également les gros titres : « L’éditeur de CasaPound privé du Salon du Livre » - ‘’Ouverture d’une enquête pour apologie du fascisme’’ (Corriere della Sera), « Placé sous enquête, l’éditeur écarté du Salon » (La Repubblica), « Le Salon du Livre ferme la porte à CasaPound » (La Stampa).

Journaux télévisés : Les journaux télévisés se focalisent sur l’éviction du secrétaire d’Etat A. Siri. La crise vénézuélienne et la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine sont également largement reprises.

EDITORIAL, La Repubblica, E. Mauro : « L’affaire Siri et le gouvernement des deux Italies » : « La force invisible qui préserve l’unité du gouvernement l’a finalement emporté. Même l’affaire Siri a été résolue et le président du Conseil Conte a pu obtenir hier, par le Conseil des ministres, la révocation, du secrétaire d’Etat A. Siri (Ligue) pour des soupçons de corruption. Mais l’envergure de cet affrontement ne s’arrête pas ici et inaugure une phase inédite dans la longue histoire républicaine, où les deux partis de la majorité qui dirigent le pays sont, en réalité, les principaux adversaires l’un de l’autre. Cela ne pouvait pas finir autrement. Di Maio était en train de chuter dans les sondages, tout comme son autorité au sein de son parti du fait de la soumission involontaire mais évidente du Mouvement aux agissements de la Ligue. Il y avait donc la nécessité, pour le M5S, de reprendre l’initiative et récupérer un profil identitaire. Di Maio l’a cherché en dehors du gouvernement, d’abord en devenant soudainement anti-fasciste, à l’occasion du 25 avril, pour prendre ses distances vis-à-vis de l’indifférence manifestée par le leader de la Ligue vis-à-vis de la fête de la Libération. Puis, il a vu, dans l’affaire Siri, la possibilité de récupérer deux thèmes qui font partie de l’histoire de son Mouvement, la légalité et la transparence, et surtout l’occasion de mettre au pied du mur Salvini, qui était dans une situation de difficulté évidente, par le scandale de son secrétaire d’Etat, surtout sur un terrain politiquement sensible en période de campagne électorale. Salvini, avec ce gros problème, pouvait tout simplement menacer, et il l’a fait. Mais il s’est trompé dans ses calculs, en préférant se retrancher avec Siri dans une résistance impossible plutôt que jouer à l’avance la carte de la sauvegarde des institutions, en demandant la démission immédiate de Siri, en attendant que les faits soient vérifiés.  Ainsi, il est devenu la cible immobile de la campagne du Mouvement, en perdant l’initiative et en défendant une position de plus en plus indéfendable. Un nouveau système de corruption en Calabre et en Lombardie a augmenté le seuil d’attention et de réaction de l’opinion publique et le ministre de l’Intérieur est devenu prisonnier d’une défense qui n’est jamais devenue convaincante et effective. Le résultat est la dégradation de Siri, qui sort du gouvernement pour des raisons d’opportunité politique. Salvini annonce la réponse de la Ligue : flat tax pour les familles, autonomie, réforme de la justice, chantiers, développement et infrastructures et il prévient que, dorénavant, il n’acceptera plus les polémiques, les discussions et les reports. On va arriver donc à une phase « d’étincelles gouvernementales », où nous aurons deux partis qui parlent à deux Italies différentes avec deux leaders séparés dans la maison et avec deux programmes différents, qui s’affrontent en se poussant, dans une logique de conflit latent permanent, sans jamais fusionner dans une vision de gouvernement faite ensemble. Cette divergence, qui maintient deux populismes dans le but final de secouer le système, a un objectif évident de droite sur lequel les deux forces du gouvernement convergent avec des chemins distincts et qui est le ciment invisible capable d’unir, pour le moment, les alliés-ennemis. Dans ce cadre d’instabilité programmée et armée, le président du Conseil Conte est inévitablement la seule référence de l’ensemble et il en est conscient, vu qu’il a imposé la solution pour l’affaire Siri, en aidant Di Maio mais en rappelant à Salvini qu’il l’avait défendu dans l’affaire Diciotti.  Pour conduire le gouvernement hors de la crise Siri, il a fallu tout simplement un peu d’autorité ; pour conduire le pays hors de sa longue crise, il faut surtout de la responsabilité, que l’exécutif n’a pas montré jusqu’à maintenant. Hier, peut-être, un président du Conseil est-il né. Pour les hommes d’Etat, nous attendons encore ».

COMMENTAIRE, Sole 24 Ore, L. Palmerini : « Les évaluations de Salvini pour une déchirure définitive » : « Il ne pouvait y avoir de vote au Conseil des ministres. Avec réalisme politique, Salvini a encaissé le coup au sujet de Siri, acceptant de regagner dans les rangs après des mois où il apparaissait comme l’actionnaire principal du gouvernement. Cette affaire discipline l’image de Salvini jusqu’au 26 mai. A partir de cette date, ce sera une autre histoire. L’évaluation de Salvini ne concernera pas uniquement les voix que remportera la Ligue, mais aussi les résultats des autres partis : ceux du M5S et du PD calculés ensemble et ceux du centre-droit dans la formule présentée il y a un an. Pour appeler les Italiens aux élections anticipées, Salvini aura besoin de la certitude mathématique d’une majorité. Cela ne sera pas un geste dicté par le hasard, plutôt un geste bien calculé, en analysant tous les risques. Les réflexions concerneront aussi les résultats électoraux en Europe, le poids des pro-européens, les scores des alliés de Salvini. Hier, au sein de Forza Italia, on parlait encore de bruits évoquant le fait que Salvini serait prêt à la rupture : après le 26 mai il trouverait un prétexte sur un point crucial pour la Ligue ».

ARTICLE, Corriere della Sera, A. Trocino : “Le grand froid entre les deux alliés. Le Premier ministre : ici est en jeu la confiance de mon gouvernement. » : « Lors du Conseil des ministres d’hier, Giuseppe Conte a fait part de sa volonté de révoquer Armando Siri, mettant en avant le nécessaire maintien d’unité politique d’un gouvernement dont il est le responsable. Siri a agi « par intérêt personnel et non pour l’intérêt général, je ne peux plus lui faire confiance » a indiqué Conte, montrant ainsi une grande fermeté. D’autre part, le gel entre Di Maio et Salvini est total : ils ne se parlent plus depuis des semaines, ni en privé, ni à la télévision. Cependant, Conte a réussi à obtenir un vote de confiance de la part de son gouvernement, à l’unanimité. Il remporte une nouvelle victoire, tout comme Di Miao, pendant que Salvini a déjà trouvé son nouveau bouc émissaire : « Raggi est sous enquête depuis des années et elle continue d’être maire, pourquoi ? ».

ARTICLE, Il Messaggero, M. Conti : « Salvini perd le round. Gouvernement paralysé. La Ligue : restons-en là. » : « La Ligue cherche à minimiser la défaite concernant l’affaire Siri : « c’est une petite chose, un Secrétaire d’Etat en plus ou en moins, l’Italie va de l’avant. » Cependant, sur la drogue ou la TAV, sur les autonomies ou la flat-tax, Salvini se dit prêt à faire tomber le gouvernement et à engager un nouveau défi avec le Mouvement 5 étoiles. Les semaines de campagne en vue des européennes ont profondément augmenté les tensions entre les deux vice-premiers ministres, et le retour à un rapport humain après les élections sera très difficile. D’autant plus que la guerre touche également le Parlement. A la chambre des députés, le Mouvement 5 étoiles portera rapidement un « décret de croissance », et au Palais Madame, les conflits autour de la TAV (ligne Lyon-Turin) font des émules entre la Ligue et les 5 étoiles. »

ARTICLE, Il Fatto quotidiano, L. De Carolis : « La journée de Conte : chasser Siri et aussi sauver le gouvernement » : « Giuseppe Conte a gagné. Le Conseil des ministres d’hier aurait pu dégénérer. Finalement, tout se serait bien déroulé. La réunion s’est alignée sur la volonté du président du Conseil. Depuis hier, le Président Conte s’est affirmé comme le chef du gouvernement, l’homme fort. Un Président qui est fort dans sondages représente un problème pour Salvini comme pour Di Maio. Lui seul peut trancher et trouver un consensus entre les deux partis opposés. Aussi, Conte a-t-il expliqué aux ministres la raison pour laquelle Siri devait démissionner : un véritable « discours politique ».

ENTRETIEN de Giovanni Tria (Indépendant), ministre de l’Economie, Il Sole 24 Ore: « On ne réduit pas les impôts avec le déficit » : « Au lendemain des prévisions de l’Union Européenne, le ministre de l’Economie invite à ne pas ‘’dramatiser la confrontation’’ avec les institutions européennes, car elles seraient ‘’en ligne avec celles du Document Economique et Financier’’. ‘’L’année passée on parlait d’un dépassement du déficit du plafond des 3% mais cela n’a jamais été vraiment remis en discussion. Par ailleurs, pour financer des réformes structurelles il faut des couvertures qui soient structurelles. Le déficit ne peut couvrir que des investissements ou des exigences temporaires. Sur les rappels de la dette, nous répondrons que parmi les facteurs importants il y a avant tout la crise économique. Une loi de finances rectificative ? Je ne crois pas qu’il y aura une demande d’ajustements. La vraie discussion aura lieu en automne. Il y a une volonté de rediscuter non pas de l’Europe mais des règles qui ont jusque-là motivé sa politique économique. Entre augmentation de la TVA et les coupes aux dépenses, je préfère la deuxième solution. Mais il s’agit là d’un choix politique qui doit être pris’’ »

ARTICLE, Corriere della Sera, F. Giambertone « 3 jeunes sur 4 iront voter : « Contrairement aux clichés, les jeunes italiens sont intéressés par les élections européennes : 75% d’entre eux affirment qu’ils iront voter alors que la moyenne européenne est à 65%. Une génération qui veut être protagoniste. Selon un sondage Viacom, les jeunes européens ont une vision globalement positive de l’Union Européenne : 60% estiment qu’elle est partie vitale pour maintenir la paix et les relations avec les autres pays membres. Toujours selon ce sondage, les sujets les plus sensibles pour les jeunes sont : l’environnement (52%), la situation économique (50%) et l’immigration (44%) ».

ARTICLE, Il Messaggero, S. Canettieri : « Froid au Mouvement 5 étoiles. Le Viminal (Ministère de l’Intérieur de Matteo Salvini), rigide sur les nomades » : « La visite de la maire de Rome Virginia Raggi à une famille Rom fait polémique : de nombreux manifestants fascistes du groupe CasaPound ont protesté contre l’octroi d’une maison à la famille. Et le chef du Mouvement 5 étoiles Di Maio ne soutient pas la maire, expliquant que le jour du Conseil des ministres autour de l’affaire Siri, cette visite n’était pas judicieuse, démontre un manque de suivi des affaires politiques de la part de la maire, et obscurcit « la victoire Siri ». Di Maio a fait passer par ailleurs un autre message : Raggi doit s’occuper d’abord des romains, et ensuite des Roms : « cette fois, elle s’est vraiment trompée », en effet il ne souhaite pas que la Ligue représente à elle seule le courant défendant : « les italiens d’abord ». Les hauts secrétaires 5 étoiles soupçonnent, par ailleurs, Raggi de s’être rapprochée de Zingaretti, le nouveau secrétaire du PD. Salvini quant à lui se réjouit que Di Maio prenne position contre Virginia Raggi, et projette de lancer un vaste plan d’identification concernant les camps de Roms. ».

ENTRETIENT de Alberto Bonisoli (M5S), ministre des Biens culturel, La Stampa,  E.Minucci : « Je crois en la ville de Turin, si cette dernière est choisie, alors c’est le bon choix. » : «La municipalité de Turin et la région Piémont ont eu raison de dénoncer ceux qui faisaient l’apologie du fascisme au bureau du Procureur. Le Salon de Turin est le rendez-vous littéraire le plus important, elle dépasse tout, elle a les anticorps nécessaires. Les défections annoncées par certains survivants de l’Holocauste ? Tout en respectant la sensibilité de tous, à mon sens, la bonne attitude serait celle d’aller toujours au Salon pour combattre vis-à-vis ces personnes [l’éditeur Altaforte, ndt.] pour leur dire que leurs idées sont profondément erronées. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

08/05/2019

Le Forum voor Democratie crée quatre commissions.

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Pays-Bas. Le Forum voor Democratie de Thierry Baudet met en place quatre commissions afin d’organiser son futur développement. Ces commissions soutiendront la direction du parti. Les commissions ont chacune un objectif :

1/ le développement des idées du parti

2/ le recrutement de nouveaux cadres

3/ coordonner les activités dans les provinces

4/ la récolte de fonds auprès des donateurs

Munich : débat avec des représentants de quatre partis patriotiques.

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Allemagne, Italie, Autriche, Belgique (Flandre). Le 6 mai 2019, à l‘initiative du candidat de l’AfD (Allemagne) aux élections européennes Markus Buchheit, un débat a eu lieu à Munich en Bavière en présence de Franz Obermayr (FPÖ-Autriche), de Marco Tirapelle (Ligue-Italie) et de Dominiek Lootens (Vlaams Belang-Belgique (Flandre)).

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Franz Obermayr (FPÖ), Markus Buchheit (AfD), Marco Tirapelle (Ligue) et Dominiek Lootens (Vlaams Belang)

"UE : Italie, croissance au minimum, et déficit à 3.5% du PIB en 2020."

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Italie. Revue de presse.

L’arrestation en Lombardie, de plusieurs dizaines personnes dont des responsables politiques de la droite (Forza Italia) accusés notamment d'association de malfaiteurs, fait la Une des médias italiens :  « Lombardie : pots de vin et arrestation » (Corriere della sera), « Corruption : assaut du M5S contre la Ligue » (la Stampa), « Pots de vin et mafia : la méthode milanaise » (Il Messaggero).

La Repubblica titre quant à elle sur l’affaire Siri dans la perspective de la réunion du conseil des Ministres d’aujourd’hui qui doit traiter de la question de son éventuelle démission : « Le jour du Jugement » (La Repubblica)

Il Sole 24 Ore titre sur les conséquences du déficit sur le budget italien : « Effet du déficit : la prochaine manœuvre porte sur 35 milliards d’euros » (Il Sole 24 Ore).

COMMENTAIRE, La Stampa, M. Sorgi : « Salvini, désormais faible maintenant qu’il faut assumer la vérité » : « Le raz-de-marée d’enquêtes sur la corruption a poussé hier Di Maio et Conte à élever la voix contre Salvini, à la veille de la démission de Siri du gouvernement. Les « Cinq Etoiles » veulent éviter un bras de fer au sein du Conseil des Ministres tandis que Siri affirme qu’il va poser lui-même sa démission afin de ne pas augmenter les tensions au sein de l’alliance gouvernementale jaune-verte. Le président du Conseil, doit tenir ferme face aux tensions croissantes au sein de l’alliance gouvernementale, en vue de l’échéance électorale des européennes. Cela rend la position de Salvini plus difficile : à l’intérieur de son propre parti, les incompréhensions prennent de plus en plus de place face à une alliance qui semble indéfendable, de jour en jour »

ARTICLE, Il Mattino, A. Gentili : « Le plafond des 3%, Di Maio freine Salvini mais la grande guerre se joue autour de la TVA » : «La balle de match se jouera en automne quand il faudra écrire la loi de finances. Associée aux élections européennes du 26 mai, à l’échéance de la Commission européenne le bilan est très lourd pour le gouvernement jaune-vert. L’Italie, d’après les estimations de Bruxelles, bat des records négatifs : c’est le pays européen qui a la plus faible croissance du PIB, qui fait le moins d’investissements, qui crée le moins d’emplois, qui a le plus de dettes. Si Salvini est confiant et attend « une nouvelle Europe sans austérité », Di Maio et Conte sont plus méfiants. Et à la question, où et comment allez-vous trouver les ressources pour ne pas faire augmenter la TVA sans augmenter le déficit du PIB ?  La réponse est empruntée à la campagne anti-Ligue et anti-Siri des derniers jours : « les ressources seront trouvées grâce à la lutte contre l’évasion fiscale et la corruption. A cela, il faut ajouter une nouvelle coupe des dépenses et du gaspillage de l’administration publique. »

ARTICLE, La Repubblica, Sandro De Riccardis et Luca De Vito : “Forza Italia et des réseaux mafieux unis par des pots-de-vin : « ils mangent tous » » : « Les rencontres avaient lieu à « la cantine des pauvres » : le restaurant « Da Berti », à Milan, à deux pas du siège de la Région Lombardie, mais elles n’étaient pas frugales, plusieurs membres de Forza Italia ont été arrêtés. L’enquête a débouché sur la découverte d’un vaste système, qui a porté à l’arrestation de 28 personnes, dont, Pietro Tattarella, conseiller communal à Milan et candidat Forza Italia aux européennes, et Fabio Altitonante, sous-secrétaire FI à la Région, un entrepreneur de collecte des déchets, lié à la ‘Ndrangheta, la mafia calabraise, a également été arrêté. Plus de 100 personnes sont sous enquêtes, toutes soupçonnées de corruption. Les juges évoquent une renaissance du « Milano da bere », période sulfureuse des années 80, qui déboucha sur le scandale Tangentopoli. De nombreuses entreprises dont l’Amsa, l’entreprise de collecte des déchets de Milan, sont soupçonnées de verser des pots-de-vin pour gagner les appels d’offres et percevoir des marchés publics. »

ARTICLE, Corriere della Sera, Maria Teresa Meli : “Zingaretti et le Mouvement 5 étoiles : il se divisera bientôt, le PD se tient prêt.» : « Le nouvel ouvrage de Zingaretti, un recueil d’écrits et de discours, s’intitule Piazza grande (Feltrinelli). Il y explique notamment son souhait de rassembler tous les déçus, en particulier ceux du Mouvement 5 étoiles. Il critique l’approche de Renzi, et son rejet du Mouvement, il prône au contraire un plus grand dialogue et ne remet pas en cause des initiatives venant des 5 étoiles, comme le revenu de citoyenneté. Il souhaite également utiliser la fiscalité, notamment sur les grandes entreprises, et les revenus élevés, pour mettre en place une meilleure redistribution des richesses. » 

ARTICLE, Il Sole 24 Ore, Beda Romano : « UE : Italie, croissance au minimum, et déficit à 3.5% du PIB en 2020. » : « Dans ses prévisions économiques de printemps, la Commission européenne prévoit une augmentation du déficit italien pour 2020, bien au-delà des limites fixées par l’UE, ainsi qu’une augmentation du chômage dû à l’introduction du revenu de citoyenneté. La dette risque également d’augmenter en 2020 (prévision de 135% du PIB), quant à la croissance, elle serait de 0.1%, ce qui place l’Italie au fond du classement par rapport aux autres pays européens. La Commission, alarmée face à un tel constat, devrait envoyer rapidement une demande de clarification des comptes publics au gouvernement Conte, avec la menace d’une mise en place d’une procédure pour déficit excessif. La Commission propose par ailleurs au gouvernement d’augmenter la TVA pour assainir les comptes publics. Cependant, les choix de Bruxelles seront marqués par la période électorale, le renouvellement de ses membres et les pressions nationales »

ARTICLE, La Stampa, M. Rosa Tomasello « Le président de CasaPound veut expulser les populations Roms : « Nous voulons les voir tous pendus » : « C’est une nouvelle guerre contre les pauvres qui est lancée dans la périphérie romaine. Les locataires de ces quartiers hurlent « Dehors, dehors ! Ils doivent partir ! ». De nouvelles tensions sont apparues et ont poussé la foule jusqu’à un camp où vivaient des gens du voyage. Cet excès de violence a été alimenté et organisé par CasaPound, une nouvelle fois. La mairie a l’intention de faire avancer les choses et de s’investir davantage dans ce quartier « ghettoïsé ». La présidente du « Municipio IV », Roberta Della Casa et la conseillère municipale pour le logement, Rosalba Castiglione, se sont rendues sur place après les violences et émeutes.

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Matteo Salvini à Pavie.

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Italie. Le dirigeant de la Ligue, vice-Premier ministre et ministre de l'Intérieur Matteo Salvini ce 7 mai 2019 à Pavie :

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Matteo Salvini parle

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07/05/2019

L'ambassadeur US reçu par HC Strache.

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Autriche et États-Unis. L’ambassadeur des États-Unis a rendu visite ce 7 mai 2019 au vice-chancelier FPÖ Heinz-Christian Strache. Parmi les thèmes abordés par les deux hommes figure une possible future visite de HC Strache aux États-Unis.

Sortie d'un ouvrage en italien sur Matteo Salvini.

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Italie. Les éditions Altaforte publient un ouvrage-interview du vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et dirigeant de la Ligue Matteo Salvini et intitulé « Je suis Matteo Salvini ». Cette maison d’édition est proche de CasaPound. L’ouvrage est signé par la journaliste Chiara Giannini. La présence de cette maison d’édition au salon du livre de Turin provoque des remous :

https://www.lequotidien.lu/culture/un-editeur-neofasciste...

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Chiara Giannini

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L'ouvrage

"Environ 30% des Italiens décident s’ils vont voter et pour qui ils vont voter dans les quinze jours précédents le vote."

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Italie. Revue de presse.

L’affaire de l’enquête sur le Secrétaire d’Etat de la Ligue A. Siri fait toujours les gros titres des médias transalpins dans la perspective du Conseil des ministres de mercredi qui devrait traiter de la question de son éventuelle démission : « Preuve de force sur l’affaire Siri, duel Ligue-M5S » (Corriere della Sera), « Siri, le jour du jugement prévu pour mercredi » (La Repubblica), « Siri, nouvelle enquête sur des achats d’immeubles douteux » (Il Messaggero), « Le Parquet de Milan enquête sur Siri » (Fatto Quotidiano).

COMMENTAIRE, Sole 24 Ore, L. Palmerini « Di Maio et Salvini et le risque d’un détachement de la réalité » : « S’il est vrai que les deux alliés de gouvernement ont décidé de se livrer bataille pour se partager le bassin d’électorat, il n’est pas dit que le résultat soit celui attendu. L’effet collatéral pourrait être celui d’un détachement de la réalité. Encore hier, le M5S et la Ligue se livraient bataille sur l’affaire Siri, donnant l’idée d’une majorité autoréférentielle qui se focalise uniquement sur la compétition électorale, oubliant ce qui est en train de se passer. Comme cela avait été fait avant eux par Renzi, Di Maio et Salvini ne s’intéressent qu’à leurs intérêts et leurs étendards alors que des évènements graves se déroulent dans le pays. Comme le drame de la petite Noemi blessée à Naples par un projectile de la Camorra. On assiste à un bras-de-fer qui a lieu alors que certaines mesures-clé tournent à vide : par exemple le décret ‘’débloque-chantiers’’. Sans un accord sur les chantiers à débloquer et quels commissaires à nommer, ces normes risquent la paralysie ».

RETROSCENA (Coulisses), Corriere della Sera, E. Buzzi : « Les soupçons du leader 5 Etoiles : Matteo veut la rupture, après les élections avec la droite » : « Une double ombre s’installe : celle du Conseil des ministres de demain, qui pourrait marquer un véritable tournant dans l’histoire de l’exécutif Ligue-M5S et celui – parallèle – des soupçons. Luigi Di Maio et les Cinq Etoiles sont en train de se convaincre que la position de Salvini et de la Ligue sur l’affaire Siri s’explique par des motivations qui vont au-delà de la question personnelle du Secrétaire d’Etat. Selon le Mouvement, le plan de Matteo Salvini est de faire tomber le gouvernement et de revenir avec Silvio Berlusconi, pour réorganiser des élections avec le « vieux centre droit », après une parenthèse technique pour la prochaine Loi de Finances ».

ARTICLE, Il Messaggero, A. Bassi et A. Gentili « Coupes des dépenses et réductions, le gouvernement prévoit déjà l’année 2020 » « J. Katainen, le vice-président de la Commission européenne, a utilisé des paroles prudentes en ce qui concerne Rome. En effet, la situation des comptes italiens ne s’est pas « nécessairement aggravée » d’après lui. La récession tant redoutée ne s’est pas encore réalisée, et elle ne se réalisera sans doute pas, selon les prévisions actuelles de Bruxelles. Si le gouvernement actuel réussit à résister aux crises qui secouent le Palazzo Chigi, au lendemain du vote du 26 mai, il sera alors l’heure du bilan. Pour le moment, l’heure est aux divisions : Salvini proclame l’efficacité qu’aurait immédiatement la flat tax tandis que Di Maio répète qu’il est contre cette taxe qui va servir exclusivement aux « riches ». C’est le schéma opposé sur le salaire minimum : Di Maio et les Cinq Etoiles s’empressent de faire passer cette décision de gouvernement tandis que les membres de la Ligue font obstacle. Mais les résultats électoraux nous indiqueront si c’est ce gouvernement qui décidera de la manœuvre économique à effectuer pour l’année prochaine. »

COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli : « Et en Europe, Salvini isolé par ses amis » : « A moins de trois semaines des élections européennes, le véritable nœud qui peut troubler le sommeil de Salvini est celui décrit par Tonia Mastrobuoni samedi dans La Repubblica, et souligné hier par La Stampa, à savoir l’entretien du Chancelier autrichien Kurz. Ni les populaires autrichiens, ni la CSU, alliée historique d’Angela Merkel, n’ont intérêt à soutenir l’Italien, qui est porteur de requêtes totalement déstabilisatrices pour ceux qui, au contraire, défendent l’équilibre politique dont le PPE constitue depuis des années l’épine dorsale. Les derniers mois, Salvini avait tenté une approche avec les Autrichiens et les Bavarois, en tant que ministre de l’Intérieur, mais les résultats avaient été négatifs. Cela a été un coup bas très dur pour le leader de la Ligue qui espérait construire une alternative à l’Europe franco-allemande, espoir qui n’a trouvé aucun allié. Pire encore, Kurz et les autres ont confirmé qu’il n’existe, au sein de la droite qui compte en Europe, aucune compréhension envers l’Italie endettée et stagnante. Et on en comprend la raison : les partis conservateurs du centre et du Nord de l’Europe ont des électeurs qui n’ont aucune intention de prendre en compte les problèmes des Italiens. En définitive, le cadre européen est hostile à la Ligue, même plus que prévu et le résultat électoral de Salvini aura une valeur nationale mais il sera sans influence à Bruxelles et à Strasbourg. C’est le facteur de faiblesse le plus important que Salvini doit affronter une sorte de cordon sanitaire que ses opposants européens, ainsi que certains de ses amis potentiels, ont étendu autour de lui. Salvini n’a pas beaucoup de choix : pour défendre le Secrétaire d’Etat Siri, il doit accorder un espace croissant aux Cinq Etoiles dans la campagne électorale. Laisser Siri démissionner avant que Conte ne le vire est maintenant la solution la moins chère en terme politique. C’est une défaite mais pas encore une débâcle ».

ARTICLE, La Stampa, A La Mattina : Salvini au chancelier autrichien : “Vous ne pouvez pas donner de leçons à l’Italie.” : « Le gouvernement italien n’a pas beaucoup d’amis à Bruxelles et dans les capitales européennes lorsqu’il faut parler de comptes publics et de politique migratoire. Le chancelier autrichien Kurz a mis en avant la rigueur que la nouvelle Commission devra mettre en place après les élections européennes. Il demandera plus de sanctions envers ceux qui ne respectent pas les règles sur la dette publique, ou permettent aux migrants d’aller d’un pays à l’autre. Encore de la rigueur et de l’austérité pour l’Italie, l’empêchant de faire ses propres choix, alors qu’en automne arrive l’élaboration de la loi de finances pour 2020. Mais Salvini le répète : l’Italie ne prendra de leçons de personne, pas plus du Fpö autrichien, de son ami Heinz-Christian Strache, avec lequel il forme un groupe de souverainistes au Parlement européen. Concernant les propos de Kurz, il souligne qu’il est membre du PPE, tout comme Merkel, et qu’il n’est donc pas son allié. Salvini souligne que les Etats membres de l’UE doivent être libres de leurs choix budgétaires, et de leur politique fiscale, et que l’Italie a par le passé trop donné pour d’autres Etats membres. Il souhaite que le PPE se dirige vers la droite, et trouve une alliance avec les souverainistes, comme en atteste sa récente rencontre avec Orban, membre du PPE. Les propos de Kurz gênent également les 5 étoiles qui les considèrent comme une ingérence et demandent des excuses aux italiens »

ENTRETIEN d’Alessandra Ghisleri, directrice d’Euromedia Research, Il Messaggero « Un électeur jaune-vert sur quatre est désorienté par la guerre entre les leaders. » « Les électeurs de la Ligue et des Cinq Etoiles ne cessent de faire cette demande : pourquoi les leaders ne vont pas dans la direction qu’ils avaient indiqué au début. Je serai probablement surprise des résultats des élections. En effet, environ 30% des Italiens décident s’ils vont voter et pour qui ils vont voter dans les quinze jours précédents le vote. Quant à l’influence de l’affaire Siri sur les électeurs, cela dépendra de l’évolution des évènements et du timing par rapport aux élections. En tous cas, les Italiens sont toujours très sévères face aux cas de corruption au sein du gouvernement, que cela soit vrai ou présumé. La force de ces deux partis est d’avoir donné une solution aux demandes des gens et d’avoir identifié un ennemi commun pour les électeurs. Mais ce mécanisme n’est pas facilement durable, après les élections ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Un restaurant discrimine la direction de l’AfD en l’accusant de discriminer.

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Allemagne. Les dirigeants de l’AfD, qui désiraient manger ce 6 mai 2019 au sein du restaurant Bocca di Bacco à Berlin, se sont vus refuser la réservation par la direction de l’établissement car, selon celle-ci, l’AfD « discrimine et discrédite ».

Les dirigeants de l’AfD devant prendre part à ce repas étaient le co-dirigeant du parti Jörg Meuthen, la co-dirigeante du groupe des élus de l’AfD à la Chambre des députés Alice Weidel, le co-dirigeant du parti et co-dirigeant du groupe des élus de l’AfD à la Chambre des députés Alexander Gauland et le dirigeant exécutif du groupe des élus à la Chambre des députés Bernd Baumann.

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