07/07/2020
"Le décret pour faire repartir le pays adopté."
Italie. Revue de presse.
L’adoption du décret simplification dans la nuit en Conseil des ministres est très commentée : « Marchés et règles, la dernière bataille du gouvernement - Ok au plan de réformes pour l’Union européenne » (Corriere della Sera), « Gouvernement : le décret pour faire repartir le pays adopté » (Repubblica), « Administration publique, la grande fuite : plus de retraités que d’employés – Liste de 50 infrastructures prioritaires. Covid, procédures rapides pour hôpitaux et écoles » (La Stampa, Sole 24 Ore).
ARTICLE, La Repubblica, A. Cuzzocrea, « La carte que Conte doit jouer dans l’UE. Des réformes jamais faites, c’est une révolution » : « Aujourd’hui débute la tournée de Giuseppe Conte dans les capitales européennes. Dix jours pendant lesquels il devra montrer à l’Europe que l’Italie est prête pour repartir, entreprenant en premier lieu toutes les réformes nécessaires pour accélérer les processus décisionnels et intercepter les investissements. Les premières rencontres, respectivement avec le premier Ministre portugais, Antonio Costa, et le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, devraient permettre à Conte d’obtenir leur soutien pour les négociations sur le Fonds de relance et l’accès au Fonds de sauvetage. L’étape de La Haye constituera la véritable épreuve pour le président qui devra faire changer d’avis son homologue hollandais, Mark Rutte, de ses réticences à l’égard de l’Italie : Conte devra alors le convaincre de la stabilité du pays, démontrée par la récente adoption du décret Simplification et, en même temps, il devra donner l’impression que son gouvernement dispose d’une majorité solide, même si les suspicions de sa substitution ou d’un prochain remaniement n’ont pas été
ENTRETIEN, La Repubblica, de Fabio Massimo Castaldo, vice-président du Parlement européen M5S : « "Le non au MES demeure, les garanties ne sont pas suffisantes et l'UE pourrait changer d'avis" » : « " Le M5S est contraire au MES et l'Italie ne doit pas le demander. Il n'y a pas de nouveautés en ce moment pouvant nous faire réévaluer ce mécanisme et les doutes sur le système de contrôle prévu après-programme demeurent. Les dépenses sanitaires ne peuvent pas être utilisées à des fins électorales. Les règles sont déjà écrites, rien ne pourra faire changer notre position. Nous avons remarqué que l'Espagne, le Portugal et la Grèce n'ont pas activé le MES. Il n'y a pas de méfiance à l'égard de l'UE mais j'exprime une position majoritaire au sein du M5S puisque l'UE a fait une déclaration d'intention qui n'a aucune valeur juridique ou contraignante et elle pourrait changer d'avis à l'avenir " ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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