01/07/2020
"Si Conte se présente les mains vides au sommet européen."
Italie. Revue de presse.
Sur Twitter, l’hashtag #Italexit domine (en référence à l’annonce de la création d’un nouveau parti par le sénateur M5S Paragone et l’article de presse qui en a suivi du député léghiste Borghi proposant un retour à la Lire).
RETROSCENA (Coulisses), La Stampa, P. Colonnello : « La défense du « Cavaliere » mélange les deux jugements " » : « Les charges semblent lourdes : 1) un jugement civil d'il y a six mois du Tribunal de Milan semble démentir le jugement pénal par lequel Silvio Berlusconi avait été condamné, en août 2013, à quatre ans de prison pour fraude fiscale 2) un enregistrement audio où le « Cavaliere », parlant avec le juge Amedeo Franco, tombé dans les mains d’un "véritable peloton d'exécution" actionné par le même président de cette section, le juge Antonio Esposito et d’autres pouvoirs plus élevés. Ces derniers actes font partie d'un dossier qui s'ajoute au recours que les avocats de Berlusconi ont présenté à la Cour Européenne des Droits de l'Homme. Mais l'action en défense de Berlusconi mélange les deux jugements car elle se réfère à différentes périodes de la condamnation pénale et présente plusieurs faiblesses, dont "l'écoute téléphonique" du juge, qui est décédé il y a un an et qui ne pourra pas confirmer le contenu de cette confidence qui avait été enregistrée par le téléphone portable de Berlusconi en présence d'autres personnes ».
COMMENTAIRE, Sole 24 Ore, L. Palmerini « Si Conte se présente les mains vides au sommet européen » : « Pour le Président du Conseil vivoter est devenue une tactique nécessaire et indispensable pour gérer les fissures au sein du M5S (désormais ouvertement mal digérée par le secrétaire démocrate Zingaretti). Or, cela représente un frein dans les négociations qu’il est en train de faire à Bruxelles. Le Chef de l’Etat l’a exhorté à une ‘’concrétisation’’, ce qui veut dire que l’impasse est en train de devenir un obstacle dans les négociations européennes dont dépend notre reprise économique. Si l’Europe a été la marraine du Conte II, elle ne fera pas pour autant des remises quand il s’agira de décider sur les ressources de transferts ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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