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18/05/2020

"Gouvernement dans le chaos. Sans l'élan des Régions, l'Italie n'aurait pas rouvert."

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Italie. Revue de presse.

ARTICLE, La Stampa, P. Russo : « Voici les nouveautés, distance d’un mètre entre les clients des bars et des bars. Possibilité d’aller voir les amis » : « 18 mai : C’est le jour de la grande réouverture pour les magasins, les bars, les restaurants, les établissements balnéaires, les coiffeurs, les esthéticiens, les musées et les bibliothèques […].

EN COULISSES, La Repubblica, A. Cuzzocrea : « Dans la nuit, le dernier bras-de-fer entre les régions et les experts. Conte cède aux pressions du PD » - ‘’Au centre des discussions les directives générales réduisant à un mètre les distances. Zingaretti intervient et débloque l’enlisement. Le ministre Boccia explique : la région qui voit les contagions empirer peut fermer. Mais si les territoires ne le font pas, le gouvernement interviendra’’.

EDITORIAL, Repubblica, I.Diamanti : "Le présidentialisme de Zaia et Bonaccini" [ndr : respectivement présidents des Régions Vénétie et Emilie-Romagne] : « La saison du virus est en train de déterminer des changements profonds, surtout sur le plan politique où est en cours une forte poussée à la personnalisation et, en conséquence à une "présidentialisation". Une "République des présidents" se dessine avec, d'un côté, G. Conte, président du Conseil, de l'autre les présidents des Régions, qui doivent mettre en œuvre les règles établies par le gouvernement pour la phase 2. Parmi ceux-ci, deux d'entre eux ont pris une ampleur significative : Stefano Bonaccini, centre-gauche, président d'Emilie Romagne et de la conférence des régions, et Luca Zaia, Ligue, président de la Vénétie, en première ligne pour marquer les frontières de l'autonomie régionale. Environ 6 électeurs sur 10 (sondage demos de juin 2019) s’étaient d'ailleurs prononcés pour "plus d'autonomie des régions". Zaia sait "rester à sa place" et c'est pour cela qu'il ne prend pas ses distances de Salvini, attendant que les circonstances le favorisent (comme certains espèrent au centre-droit). Il se prépare en attendant aux prochaines régionales, à l'automne, où il est évident qu'il sera réélu (il est plébiscité à 80% - sondage Demos-Gazzettino). La position de Bonaccini aussi semble solide. Il a remporté les élections avec plus de 50% de voix, bien que Salvini se soit exposé personnellement pendant la campagne. Deux tiers des citoyens approuvent ce qu'il fait (Demos - décembre 2019) et 40% des citoyens pensent que l'Emilie-Romagne est mieux administrée que d'autres régions. La Covid n'a pas changé la situation. Elle a au contraire renforcé l'image de Zaia comme celle de Bonaccini. Avec Conte, tous deux, bien que différents, interprètent un rôle de protagonistes ».

ENTRETIEN, Repubblica, de Giorgia Meloni, députée et présidente du parti Fratelli d'Italia : « Gouvernement dans le chaos. Sans l'élan des Régions, l'Italie n'aurait pas rouvert » : « '' Le retard que le gouvernement a montré dans l'organisation de la phase 2 est scandaleux, il aurait fallu au moins une semaine d'avance pour laisser le temps aux entreprises et aux commerçants de s'organiser. Il n'y a plus eu aucun contact entre le gouvernement et les oppositions. Nous manifesterons le 2 juin pour donner la possibilité de s'exprimer aux Italiens, le jour de la Fête de la République, il serait important que tout le centre-droit participe. Q : Quelques minutes après l'annonce de votre initiative pour le 2 juin, Salvini a aussi appelé à une mobilisation pour la même date, il y a une bataille dans le centre-droit... R : Je pense que nous devrions l'organiser ensemble. Je lui ai écrit mais il ne m'a pas encore répondu. Je ne pense pas qu'il ait l'intention de s'isoler. Si nous allions voter aujourd'hui, les Italiens nous confieraient le pays. Je ne crois pas en un gouvernement d'unité nationale. Après l'urgence sanitaire, la crise économique sera longue. Il faut un gouvernement qui soit fort et cohérent, qui dure cinq ans. Nous pouvons très bien aller voter à l'automne. '' »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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