05/05/2020
Tom Van Grieken demande une taxe sur les produits chinois, si ce pays ne coopère pas.
Belgique. Le président du Vlaams Belang Tom Van Grieken désire qu’une taxe corona frappe les produits chinois, si la Chine refuse de fournir des informations sur ce qui s’est passé en Chine.
19:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Agréable fête de la Libération"
Pays-Bas. Le 5 mai, la libération du pays est fêtée.
"Agréable fête de la Libération"
19:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
Jour de la Libération.
Pays-Bas. Le 5 mai, la libération du pays est fêtée.
"Fêtez la Liberté"
19:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le dirigeant du FPÖ de Vienne Dominik Nepp parle du "virus des demandeurs d’asile".
Autriche. Vienne. Le dirigeant du FPÖ de Vienne Dominik Nepp parle du « virus des demandeurs d’asile » :
https://autriche-matin.at/2020/05/05/virus-des-demandeurs...
Dominik Nepp
14:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Les villes se repeuplent mais sans chaos."
Italie. Revue de presse.
La ''phase 2'', et notamment le bilan du premier jour de réouverture de l'Italie après un confinement de deux mois fait les gros titres des médias italiens : « L'Italie redémarre sans chaos » - " Circulation, bus à moitié vides, parcs ouverts. Les malades sous la barre des 10 000 '' (Corriere della Sera), « L'Italie en masque redémarre avec un peu de peur » (La Repubblica), « Phase 2, chaos sur les tests et l'application » (Sole 24 Ore), « L'Italie rouvre, peu de sanctions » - '' L'Intérieur choisit la souplesse dans les contrôles'' (Il Messaggero), « Virus, l'Italie rouvre doucement » - ''Les villes se repeuplent mais sans chaos'' (Il Mattino), « L'Italie rouvre sans chaos mais pas l'économie » (Il Giornale).
Les critiques du Pentagone sur les aides de la part de la Chine et de la Russie à l'Italie sont rapportées par le quotidien turinois « Conte : ''Je ne change pas de politique étrangère''» - ''Le Président du Conseil répond aux alarmes du Pentagone'' (La Stampa).
ARTICLE, Corriere della Sera, F. Caccia : « Phase 2 : un début ordonné, les enfants dans les parcs et peu de queues » : « La phase 2 a commencée sans confusion, un peu plus de circulation dans les villes mais pas d'assaut sur les bus ni les trains. Presque 5 millions d'Italiens sont retournés au travail, les parcs ont été rouverts et les chiffres de la contagion et des malades ont descendu en dessous de 100 000. Le soulagement et la colère sont les deux côtés d'un nouveau début, les familles ont pu se promener et se rencontrer après deux mois. Mais il y a aussi la colère de tous ceux qui n'ont pas pu rouvrir : les bars, les restaurants, les coiffeurs, les établissements balnéaires, qui voient leur saison de travail encore loin et difficile, et toutes les activités qui sont encore en attente. Donc, les réactions de joie pour la reprise des activités se sont mêlées à l'inquiétude de tous ceux qui n'ont pas pu rouvrir et qui attendent le 18 mai ou le 1er juin pour voir si la contagion reste sous contrôle. Partout le silence est terminé, c'est l'euphorie du redémarrage et la circulation des voitures et quelques embouteillages ont fait comprendre que nous sommes un peu plus libres. Mais hier, la découverte la plus belle a été le sens de responsabilité montré par tous les citoyens qui ont eu beaucoup de patience, ont porté des masques et des gants et ont respecté, le maximum possible, les mesures de distanciation sociale et d'attention parce que le virus est encore là et il faut le craindre ».
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Giovanni Rezza, Institut Supérieur de la Santé : « Nous prenons des risques et immédiatement les zones rouges si les cas augmentent » : « Nous devons considérer la phase 2 comme une expérimentation et la réouverture doit absolument être progressive. Notre préoccupation est de donner des règles pour la reprise de toutes les activités mais il faut faire attention aux mesures de distanciation sociale qui pourraient provoquer un retour au confinement. La crise sanitaire n'est pas du tout terminée et nous sommes toujours dans une situation sérieuse d'épidémie. Nous attendons après deux mois d'un confinement très dur, pas comparable à celui de la France et de l'Espagne, beaucoup plus souples. Nous prenons nos risques mais nous sommes prêts à créer immédiatement d'autres zones rouges si la contagion et les cas devaient augmenter ».
COMMENTAIRE, La Stampa, M. Zatterin: « L’obligation d'agir vite » : « Si le décret d'avril devient le décret de mai, cela veut dire qu'il y a un problème. Mais, si finalement, le décret sera ‘'de juin'’, ça ne serait pas si surprenant. Il y a 55 milliards sur la table, la sagesse imposerait de les semer dans un terrain où puissent fleurir les emplois et non pas dans le marécage où les partis vont chercher les votes. Le virus a fait sauter toutes les contraintes budgétaires, le gouvernement s'est trouvé une dot digne des mille et une nuits. C'est une occasion d'or qui ne devrait pas être gâchée, car il n'y en aura pas d’autre. L'action du gouvernement devrait être un plan d’ensemble équilibré entre protection des travailleurs, soutien à la formation, mesures de garanties et de sûreté pour les entreprises. Ça ira, comme toujours. Mais le risque qu'on puisse revenir tellement en arrière, au point de n’être jamais allé de l'avant, semble une certitude plus qu'une interrogation légitime. »
RETROSCENA, Il Messaggero, A. Conti : « L’économie inquiète le Quirinal et l’hypothèse d’un gouvernement de cohésion ressurgit » : « Mattarella observe le coup d’envoi de la phase 2 : la crainte est que le retour des contagions ne freine le redémarrage économique. L’économie de l’après-virus doit ainsi saisir, selon Mattarella, les opportunités qu’offrent les moments de crise. L’actuelle majorité le saura-t-elle ? Cela demeure la principale inconnue. Il est difficile d’exclure apriori la composition de nouvelles majorités au Parlement. La crise économique qui est prévue en automne risque d’avoir des conséquences dévastatrices surtout dans les zones les plus frappées par le virus (Lombardie et Vénétie) et pourrait ainsi transformer cette cohésion nationale en une solution politiquement plus unie, en une majorité en mesure d’assimiler les préoccupations de Mattarella et de planifier une stratégie de développement innovant en mesure de remettre le pays debout. Si cela devait se concrétiser, le Président ne pourrait qu’en prendre acte. Et les élections anticipées, grande menace de cette législature, disparaitraient ».
ARTICLE, La Stampa, F. Grignetti, I. Lombardo : « Bonafede (M5S) rattrapé par l'affaire Di Matteo. " Moi, lié aux chefs de la mafia ? Infamant " » : « Le ministre de la Justice Bonafede est plein d'amertume, vexé et préoccupé par les prochains développements. Il n'arrive pas du tout à comprendre l'attaque de Nino Di Matteo. Ce magistrat anti-mafia, icône du M5S, a frappé le ministre, en direct à la télé en quelques phrases critiques, déclarant qu'il avait été choisi par le ministre en tant que directeur des prisons ou des affaires criminelles au ministère mais que le ministre avait changé d'avis 24 heures après, selon lui en raison de pressions inavouables, à la suite des réactions de grands chefs mafieux. Bonafede s'est défendu des accusations du magistrat mais cette affaire risque d'être un grave scandale et d'embarrasser le Palais Chigi ».
ENTRETIEN La Stampa, de Giuseppe Conte, Président du Conseil : « ‘’L’Italie ne change pas de politique étrangère, les alliés étaient au courant des aides russes’’ » : « Si l’entretien d’hier de Mark Esper était un avertissement à ne pas donner d’espace aux Russes et aux Chinois, notre gouvernement affronte cela avec un calme olympique. ‘’L’Italie, dans un moment de grande nécessité, a demandé et reçu de l’aide par plusieurs pays. Parmi ceux-là, il y a eu aussi la Chine et la Russie. Nous avons géré ces aides avec la plus grande transparence envers l’opinion publique et nos alliés. Ce que je peux dire est que parmi ces aides reçues, pour lesquelles nous avons remercié publiquement chacun, j’aime citer le mémorandum de soutien à l’Italie signé par le Président Trump à hauteur de 100 millions de dollars que Trump lui-même m’a nnoncé lors d’un entretien téléphonique particulièrement chaleureux. Je ne veux pas m’attarder sur la supposée géopolitique de l’aide et je peux confirmer que notre ligne en politique étrangère aujourd’hui est identique à celle d’hier’’. Mais l’entretien d’Esper n’était pas ambigu et deux messages sont passés : tout d’abord, l’administration américaine n’a pas apprécié la récupération en matière de propagande que les Russes ont fait de leur aide humanitaire en Italie. Sur ce point, il y a du nouveau : le 10 mai, sauf coups de théâtre, la mission russe quittera l’Italie. Deuxièmement, attention de ne pas sous-estimer l’enjeu stratégique du nouveau réseau de communication 5G, à ne pas confier aux sociétés chinoise comme Huawei ».
ENTRETIEN, Repubblica, de Lorenzo Guerini, ministre de la Défense : « L'UE et l'Otan sont nos piliers. Transparence sur l'origine du virus » : « '’La pandémie soulève aussi des thématiques géopolitiques. Le partage et la circulation des informations sont essentiels afin que le monde puisse réagir contre la pandémie. Nous dialoguons avec tout le monde, mais les piliers de notre sûreté sont l'Otan et l'Union européenne. Au cours de l'urgence sanitaire la communauté internationale (UE, Usa, Chine, Russie et d'autre pays) a aidé l'Italie mais cela ne change pas notre cadre de référence international. Nous remercions tous pour les aides, mais cela n'a rien à voir avec les piliers de notre positionnement. La défense de nos industries et de nos infrastructures est essentielle, c'est pourquoi le gouvernement a renforcé le golden power. Sur le 5G notre sûreté est plus importante que les critères économiques. L'Italie continuera de maintenir le contrôle de ses ports, qui sont stratégiques.’' »
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Raffaele Volpi (Ligue), président de la Commission parlementaire pour la sécurité de la République (Copasir, qui assure le contrôle parlementaire des services de renseignement) : « ‘’L’Italie doit choisir, c’est le pacte avec les Etats-Unis qui est en jeu » : « ‘’Le gouvernement est en retard, il doit rapidement faire un choix stratégique de politique internationale. Nous ne pouvons pas compromettre nos relations avec les Américains. Il ne fait pas de doute que les Chinois et les Russes, surtout les Chinois, diffusent de fausses nouvelles et ils sont clairement en train d’exploiter cette crise pour tenter de s’emparer des avoirs stratégiques de chaque pays. Les Chinois font des affaires, pas la guerre, ils ont une stratégie précise. Sur les accords de ‘’la route de la Soie’’, selon certaines études, il semblerait que l’Italie donne plus qu’elle ne reçoit et cela aussi est un risque. Nous devons choisir de quel côté être, nous ne pouvons pas rester entre deux superpuissances. Il faut planifier une stratégie. Sur les préoccupations du Pentagone, je crois que cela doit être une préoccupation de toute l’Italie. Sur Huawei, le message américain est un conseil et nous, nous avons présenté un rapport très clair où nous disions de laisser tomber cette société. Nous ne pouvons pas révéler des données sensibles mais croyez le Copasir. Le rapport a été voté par tous les partis politiques. Le gouvernement a renforcé le Golden Power’’ »
COMMENTAIRE, La Stampa, G. Riotta « Si l’enjeu est l’Occident » : « Giuseppe Conte, même dans les jours compliqués de l’après-urgence du Covid-19, ferait bien à réfléchir sur le message politique formidable qui lui ont fait parvenir la Maison Blanche et le Pentagone. Les tons d’Esper sont déterminés par deux contextes différents : la rivalité croissante entre Washington et Pékin. La Chine, pour cacher, même en partie, sa débâcle initiale, a lancé une campagne humanitaire globale accompagnée d’une désinformation diffuse, irritant encore plus les Etats-Unis. Et Esper prévient l’Italie sur un deuxième enjeu, le 5G : si nous ne changeons pas de cap par rapport à celui malheureux de l’ancien exécutif M5S-Ligue, nous nous isolerons de nos alliés, du G7 à l’Otan, dans la défense et le commerce. C’est maintenant à Conte de prononcer le mot clé : l’Italie veut rester en Occident ou pas ? Les temps de l’équilibrisme entre le Conte I et le Conte II sont révolus et l’Italie doit réaffirmer, sans d’autres hésitations, vouloir rester parmi les démocraties que, à l’aube de la guerre froide, nos pères ont décidé de rejoindre ».
COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli « La droite se divise sur le problème de la Russie » : « Malgré la conviction de Conte sur la solidité de sa majorité, la Phase 2 représente une inconnue pour le gouvernement. A partir d’aujourd’hui la donne change. Le cadre économique se détériore avec des retombées sociales préoccupantes. Si la majorité ne se divise pas, c’est en raison de l’absence d’alternative possible. C’est la seule carte dont dispose le Président du Conseil mais ce n’est pas une assurance vie. Pendant des mois, avant la crise du Coronavirus, on se divisait entre ceux qui prônaient des élections anticipées et ceux qui s’y refusaient par crainte de remettre le pouvoir entre les mains de Salvini. Or, dans tous les sondages, le dirigeant de la Ligue perd des points, il semble avoir perdu de sa superbe et il est devancé par la popularité médiatique de l’homme du moment, le Vénitien Zaia. Certes, la Ligue a déçu son électorat du Nord et Berlusconi a regagné de l’espace au centre de la scène grâce à sa position européenne. Et puis il y a Giorgia Meloni avec sa popularité grandissante qui vient d’une approche vue comme concrète et non-idéologique avec laquelle elle affronte tout problème. Mais le rocher sur lequel Salvini peut échouer demeure celui des relations jamais éclaircies avec la Russie de Poutine. Sur cela, le secrétaire de la Ligue pourrait échouer de manière définitive. Les Etats-Unis ont confiance en Berlusconi et Meloni. Ils ont beaucoup moins de confiance en Salvini. Voici la contradiction de la droite ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
Italie : les deux partis patriotiques sont donnés ensemble à 42,2 %.
Italie. Les deux partis patriotiques (Ligue et Frères d'Italie) sont donnés ensemble à 42,2 %.
Ligue : patriotes
Parti Démocrate : centre-gauche
M5S : anti-système
Frères d'Italie : patriotes
Forza Italia : conservateurs
01:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
04/05/2020
UDC : le gouvernement doit lever le droit d'urgence.
Suisse. Communiqué de l’UDC, premier parti du pays :
Avec l'ouverture aujourd'hui de la session parlementaire extraordinaire, le Conseil fédéral doit lever le droit d'urgence. Parallèlement, il doit, dans la perspective d'une éventuelle deuxième vague de la pandémie, accélérer la mise en place d'un dispositif de prévention des crises, ce qui a été manifestement négligé jusqu'ici. Le groupe UDC exige en outre du gouvernement qu'il procure au pays le matériel de protection nécessaire à un coût plus avantageux. Il combat avec détermination toutes les propositions qui visent à augmenter les aides financières à fonds perdu ou qui contraignent les propriétaires à renoncer au loyer.
15:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le FvD dénonce le fait que les Pays-Bas sont le premier contributeur net de l'UE.
Pays-Bas. Le Forum voor Democratie dénonce le fait que les Pays-Bas sont, depuis 2002, le premier contributeur net de l'Union Européenne, avec 284 euros par habitant par an.
15:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Le début de la ''phase 2''"
Italie. Revue de presse.
Le début de la ''phase 2'', avec le retour au travail d'environ quatre millions de personnes et l'appel à la prudence de la part du gouvernement font les gros titres des médias italiens : « L'heure de responsabilité » - " 4 millions de travailleurs, Conte demande de la prudence. Les contagions au plus bas '' (Corriere della Sera), « Les experts : si le virus revient, nous refermerons tout » (La Repubblica), « Lamorgese : ''voici les règles pour redémarrer''» - ''La ministre de l'Intérieur lance un appel à la responsabilité'' (La Stampa), « L'Italie rouvre mais les Italiens interrompent le paiement des prêts » (Sole 24 Ore), « L'Italie à l'épreuve » - '' Conte : cohabitation avec le virus'' (Il Messaggero), « Allez-y doucement » - '' L'Intérieur : des contrôles flexibles mais ne gaspillons pas nos sacrifices'' (Il Mattino), « Nord-Sud : un exode qui fait peur" (Il Fatto Quotidiano), « Les impôts aussi redémarrent » - '' Berlusconi propose un pacte fiscal'' (Il Giornale).
Les déclarations du secrétaire d’État américain M. Pompeo selon lequel il existerait "de nombreuses preuves de la fuite du virus d'un laboratoire de Wuhan" sont également rapportées par tous les médias.
ENTRETIEN, La Stampa de dimanche, de Giuseppe Conte, Président du Conseil : « La majorité est solide » : « ‘’Nous entrons dans la phase 2 de l’urgence. Ceci n’est pas le hasard mais le fruit d’un grand effort collectif que nous avons fait ensemble. Cette nouvelle phase nous a coûté des sacrifices énormes et c’est pour cela qu’il ne faut pas la considérer comme un retour à la normale. Nous devons continuer à respecter les règles de distance physique. Evitons certains gestes par distraction. Le virus est toujours parmi nous, nous sommes encore en pleine pandémie. Nous devons être fiers d’avoir respecté l’équilibre constitutionnel en prenant les décrets en conseil des ministres (Dpcm) qui ont servi à introduire, pendant une période limitée, des mesures de limitation selon les critères de contingence, de proportionnalité et de rapidité, dans le cadre d’un état d’urgence national déclaré pour une période de six mois et dans le respect du cadre de règles défini par les décrets-lois, qui sont des instruments comparables aux lois mais qui sont soumis au contrôle du Parlement, comme prévu par la Constitution. Nous avons toujours fait nos choix sur la base d’évidences scientifiques. Le nouveau décret demande un grand engagement de la part de toute l’équipe gouvernementale. Avec la ministre Catalfo nous sommes en train de prévoir un renouvellement de l’assurance chômage automatique et du bonus de 600 € que nous rendrons plus consistant. Dans le nouveau décret nous adopterons un mécanisme encore plus accéléré. Certains versement se feront sur la base de données déjà enregistrées et seront ainsi allouées avec un simple « clic » sur les systèmes informatiques. Quant au Décret Liquidité, je solliciterai personnellement les dirigeants des banques pour qu’ils contrôlent les institutions charger d’appliquer les normes du décret. Pour ce qui concerne le MES, nous analyserons les textes définitifs et nous évaluerons ensemble au Parlement. Le Recovery Fund est notre objectif stratégique et nous avons posé comme condition qu’il soit immédiatement opérationnel’’ ».
ARTICLE, Corriere della Sera M. Galluzzo: « L’appel de Conte : ‘’C’est l’heure de la responsabilité’’ » : « Un appel aux Italiens, un appel qui tente de responsabiliser tous les citoyens, considérant le fait que le gouvernement est en train de faire un pas en arrière et que commence une phase ou ce sera le comportement de chacun qui fera la différence. Giuseppe Conte en parlant au Corriere dit que ‘’c’est à nous de décider si cette réouverture sera définitive. Si nous voulons éviter de douloureux pas en arrière, il faut plus que jamais de la collaboration, le sens des responsabilités, le respect des règles de la part de tous. Ce n’est pas une phase moins compliquée par rapport à la première. Jusque-là, la réponse de la population a été très efficace et je suis sûr qu’elle continuera ainsi. Nous serons tous appelés à un surplus d’attention. Nous devons miser sur principes d’auto-tutelle et de responsabilité. C’est une nouvelle phase qui commence, celle de la cohabitation avec le virus’’. Bref, le destin de notre pays est entre les mains de chacun de nous ».
ENTRETIEN, La Stampa, de Luciana Lamorgese, ministre de l'Intérieur : « " C'est une phase délicate et il faut davantage de sécurité. Voici les règles pour repartir ’’ » : « " L'urgence n'est pas terminée, c'est l'heure de la responsabilité parce que 4 millions de travailleurs vont recommencer aujourd'hui et il faut davantage de prudence et de sécurité. Nous ferons des contrôles ciblés mais flexibles puisque nous ne devons pas gaspiller nos sacrifices, mais il faut considérer les situations différentes et je lance un appel à tous les citoyens pour ce qui concerne l'auto contrôle et la distance entre les personnes. La phase 2 est très délicate et nous devons continuer de sauvegarder la santé publique, donc pas de rassemblements et il faut respecter les règles, mais l'exigence de sécurité sanitaire doit s'adapter obligatoirement aux rythmes de la relance économique et de la reprise de la vie quotidienne " ».
ENTRETIEN, Repubblica, de Walter Ricciardi (OMS) : « '’Ce n'est pas fini. Si la contamination augmente, dans deux semaines nous devrons tout fermer à nouveau’' » : « '' Le virus est en train de se spécialiser, contrairement au Sars, il se répand à travers les asymptomatiques, ceux qui ont seulement quelques symptômes, les cas avérés et aussi ceux qui sont guéris. Le tracement des contacts avec l’application, les tests et les « tampons » sont des instruments importants, tant que nous ne renforcerons pas ces aspects nous devons être tous encore plus responsables. Nous avons des indicateurs qui nous permettent de prendre des mesures pour corriger le tir en cas de retour de l'épidémie, avec des fermetures automatiques. Certaines régions sont encore en plein dans la phase 1. Les quinze prochains jours seront décisifs. Nous avons besoin d'un changement culturel fort, permanent. Nous devrons nous habituer à nous comporter différemment. Le masque n'est pas un talisman, il ne suffit pas de le porter pour bien se protéger. En tant que scientifiques nous sommes toujours contraints de dire la vérité. ''»
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Antonio Tajani, vice-président de Forza Italia : « ' Nous collaborons pour le bien de l'Italie. Mais Forza Italia dit non aux jeu de pouvoir' » : « '' Il n'y a aucune possibilité que nous brisions la coalition de centre droit pour entrer dans un gouvernement de gauche. Si la majorité était en crise, ce serait le Quirinal qui interviendrait. Pour nous les élections sont la principale perspective, si d'autres solutions sont nécessaires nous les considérerons, en nous appuyant sur l'unité du centre-droit. Renzi est en train de jouer pour faire monter la donne dans la majorité, ces jeux ne nous intéressent pas ''. »
ENTRETIEN, Huffington Post de dimanche, de Luigi Di Maio, ministre des Affaires Etrangères : « Q. Monsieur le Ministre, vous avez été très critiqué pour les aides reçues de la Chine et la Russie. R. J’ai été critiqué car des aides sanitaires ont sauvé des vies ? Et bien alors j’espère être critiqué tous les jours (il rit). Nous avons activé notre corps diplomatique et lancé un appel à tous les pays. Plusieurs gouvernements ont répondu et nous ont envoyé des aides sanitaires. Nous avons trouvé un grand nombre d’amis car l’Italie, tout d’abord, est un pays ami. Pas de changement d’alliance ou de ligne possible sur la base des aides. Nous sommes solidement dans l’Otan et dans l’Union Européenne. Mais je remercie la Chine comme d’autres pays pour leur amitié. Sans les aides de l’étranger nous n’aurions jamais pu nous en sortir. Nous dialoguons avec nos partenaires et nous sommes certains de nos alliés.’’ »
ENTRETIEN, La Stampa, de Mark Esper, secrétaire à la Défense des Etats-Unis : « 5G, industrie et aides, la Chine et la Russie exploitent le virus pour avoir plus de pouvoir en Italie’’ » : « Russie et Chine sont en train de profiter d’une situation unique pour faire avancer leurs intérêts. Il faut se rendre compte que certains peuvent profiter et utiliser la pandémie, et les défis économiques qui en suivent, comme une ouverture pour investir en industries et infrastructures cruciales, qui peuvent avoir des effets, à long terme, sur la sécurité. Les adversaires potentiels tenteront presque sûrement d’exploiter cette situation pour avancer leurs intérêts et semer des divisions dans l’Alliance et en Europe. Avec nos alliés de l’Otan, nous ferons des pas importants pour assurer que la crise sanitaire ne devienne une crise de sécurité. J’ai sollicité à plusieurs reprises la Russie et la Chine à être transparents avec l’information dans cette crise. Je leur rappelle que leurs donations à d’autres pays doivent être de qualité et sans conditions. La Russie a fourni de l’assistance sanitaire à l’Italie mais puis elle a tenté de l’utiliser pour semer la discorde entre Rome et ses alliés avec une campagne de désinformation. Nous avons confiance sur le fait que les institutions de la sécurité italienne soient vigilantes tant que le contingent russe restera sur votre territoire. La dépendance des fournisseurs chinois sur le 5G pourrait rendre nos partenaires particulièrement vulnérables face à des interruptions, des manipulations et de l’espionnage. Nous encourageons nos partenaires et nos compagnies technologiques à développer des solutions alternatives au 5G’’ »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
14:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
Hollande du Nord : le Forum voor Democratie désire rendre le référendum provincial plus attractif
Pays-Bas. Province de Hollande du Nord. Le Forum voor Democratie désire rendre le référendum provincial plus attractif en rendant sa réalisation plus facile (moins de signatures, récolte digitale de signatures possible, …). Celui-ci existe dans cette province depuis 1995 mais n’a jamais été utilisé par la population. Son résultat ne lie pas l’exécutif.
14:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
03/05/2020
Le PVV de Geert Wilders donné deuxième parti des Pays-Bas.
Pays-Bas. Alors que le PVV de Geert Wilders est donné à 18 sièges sur 150 au sein du sondage Maurice de Hond de ce 3 mai 2020, le Forum voor Democratie de Thierry Baudet chute à 10 sièges.
(TK2017 = élections législatives de 2017)
VVD : libéral de droite
PVV : patriotes
PvdA : travaillistes
CDA : démocrates-chrétiens
Groenlinks : écologistes
FVD : patriotes
D66 : libéral de gauche
SP : gauche de la gauche
Christen Unie : parti religieux
50Plus : parti des plus de 50 ans
Christen Unie : parti religieux
Partij voor Dieren : parti pour les animaux
SGP : parti chrértien protestant
Denk : parti qui défend les Néerlandais d'origine étrangère
Autres partis
15:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'UDC demande la levée immédiate de l'état d'urgence.
Suisse. L'UDC demande la levée immédiate de l'état d'urgence, au vu des dégâts que celui-ci cause à l'économie du pays.
14:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
02/05/2020
Brandebourg : les nationalistes de l'AfD pourraient encore être surveillés.
Allemagne. Le dirigeant de l’Office brandebourgeois de protection de la Constitution estime que si les adeptes de l’aile nationaliste de l’AfD se réunissent et se mettent en réseau, son organisme continuera à surveiller cette partie de l’AfD.
00:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'aile nationaliste de l'AfD accusée d'être toujours influente.
Allemagne. Le dirigeant de l’Office brandebourgeois de protection de la Constitution et le dirigeant de l’Office de Thuringe de protection de la Constitution estiment que l’autodissolution de l’aile nationaliste de l’AfD par ses dirigeants Björn Höcke et Andreas Kalbitz n’est qu’une apparence et que cette dernière a toujours une forte influence au sein du parti.
00:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
01/05/2020
L’aile nationaliste de l’AfD a formalisé son autodissolution : son site Internet n’est plus en ligne.
Allemagne. L’aile nationaliste de l’AfD a formalisé son autodissolution : son site Internet n’est plus en ligne.
23:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
Chilion Snoek rejoint GO.
Pays-Bas. Province d'Overijssel. Le conseiller provincial Chilion Snoek quitte le Forum voor Democratie pour passer à GO, car il considère que le Forum voor Democratie suit un cours trop radical. [Go est dirigé par Henk Otten, qui autrefois était un des dirigeants du Forum voor Democratie.]
19:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'UDC pour la réouverture des commerces et de la gastronomie mais pas des frontières.
Suisse. L’UDC se félicite de l’assouplissement du confinement des commerces et de la gastronomie mais critique la décision d’ouverture, à partir du 11 mai 2010, des frontières pour faire entrer de la main-d'œuvre étrangère alors qu'il y a des dizaines de milliers de chômeurs en Suisse. Selon le parti, la décision d'accélérer le traitement des demandes de permis de travail en provenance de l'UE et de l'AELE est indéfendable.
00:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
30/04/2020
Heinz-Christian Strache désire devenir maire de Vienne.
Autriche. L’ancien président du FPÖ et ex-vice-Premier ministre Heinz-Christian Strache a indiqué ce 30 avril 2020 désirer devenir maire de Vienne. Les élections municipales doivent avoir lieu à Vienne à l’automne 2020. Le 15 mai 2020, Strache présentera son mouvement de citoyens sous sa forme définitive.
HC Strache. DAÖ (Die Allianz für Österreich – L' Alliance pour l’Autriche)
16:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
"L'Allemagne a besoin maintenant de prendre la voie du retour à la normalité."
Allemagne. Le co-président de l'AfD Jörg Meuthen désire que le pays revienne à la normalité.
"L'Allemagne a besoin maintenant de prendre la voie du retour à la normalité."
13:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
"La Ligue occupe le Parlement et provoque le mécontentement de ses alliés."
Italie. Revue de presse.
L'adoption du décret en conseil des ministres prévoyant la phase 2 fait les gros titres des médias italiens. Ce sont notamment les détails sur l'application ''Immuni'' et les critiques des régions demandant plus d'autonomie qui sont repris : « Voici l'application contre les contagions » - " Le décret adopté, les régions de droite attaquent le gouvernement '' (Corriere della Sera), « Phase 2, la révolte du sud » - '' Campanie, Abruzzes et Sicile veulent fermer leurs frontières au nord'' (La Repubblica), , « Bus et métro, risque chaos pour la Phase 2 » (Sole 24 Ore), « Déplacements, dispute entre régions » - '' Boccia : réouvertures sur la base des contagions'' (Il Messaggero), « Campanie : contrôles sur les déplacements » - '' De Luca craint l'exode du nord'' (Il Mattino), « Les régions baissent la tête '' - ''Le dernier mot reste au gouvernement'' (Il Fatto Quotidiano), « 231 lois et pas d'aides » - ''Le gouvernement orienté à faire marche arrière face aux régions'' (Il Giornale).
La situation économique internationale est également commentée : « Virus, une pluie de milliards grâce à la Fed et à la BCE » (La Stampa).
Les JT ouvrent sur le Coronavirus et notamment sur l’adoption du décret sur la traçabilité, sur l’information de G. Conte au Parlement sur la phase 2 et sur les modalités qui règleront le baccalauréat 2020.
Sur Twitter, l’hashtag #OccupazioneParlamento (en référence à l’annonce de la Ligue de vouloir occuper à outrance le Sénat et la Chambre des Députés pour protester contre la gestion de la crise du gouvernement Conte) domine.
ANALYSE, Corriere della Sera, M. Breda : « L'inquiétude de Mattarella face aux manœuvres déstabilisatrices qui se multiplient » : « La présence de Sergio Mattarella est évidente et ce serait à lui de démêler une éventuelle crise de laquelle un nouveau gouvernement " de santé publique " naîtrait. On se demande aussi comment il se comporterait si la majorité jaune-rouge devait tomber à cause des tensions externes et internes, à qui il pourrait confier le rôle de timonier, avec quel programme et quels alliés. Le moment est très délicat et le climat politique de guerre préoccupe le président de la République mais il ne se laisse pas du tout conditionner par les luttes de « tous contre tous », parce que celui qui ouvrait une crise sans la perspective de former une nouvelle majorité prendrait une responsabilité énorme. L'Italie vit un cauchemar social, politique et économique et, d'après Mattarella, un scénario pareil devrait plutôt inspirer le bon sens à tout acteur politique ».
COMMENTAIRE, La Stampa, M. Sorgi : « Trop de turbulences en vue pour le président du Conseil » : « Conte revient aujourd'hui au Sénat pour une information sur la phase 2. Seront discutés aussi le décret sur la justice, qui contient des normes plus restrictives sur la libération des mafieux et la contestée App de traçage 'Immuni', qui a été modifiée suite aux réserves exprimées en particulier sur la protection des données personnelles. Il n'est pas certain que cela sera suffisant. Le président du Conseil se présente aux Chambres après une période au cours de laquelle la confrontation entre gouvernement et Parlement a été suspendue, suite à une utilisation excessive de l'instrument des DPCM (Décret du Président du Conseil des Ministres), qui en cas d'urgence ne prévoit pas un vote des députés et des sénateurs. Cette inactivité forcée, ou impossibilité d'intervenir sur les choix du gouvernement, a provoqué un durcissement des oppositions, surtout de Salvini et Meloni, qui encouragent la protestation populaire. Et a créé une grogne croissante dans les groupes parlementaires, des divisions ouvertes au M5S et des turbulences au PD. »
ARTICLE, La Stampa, F. Grignetti, I. Lombardo : « Un filtre avec les régions. Conte veut réglementer les choix des gouverneurs » : « Avec les présidents de région la situation risque de déraper. Le centre droit fait appel au président Mattarella, demandant d’avoir les mains libres sur les réouvertures et que leurs prérogatives soient reconnues. Le gouvernement demande de la cohérence et de respecter les mesures nationales et menace des recours en justice si les Régions avançaient en solitaire avec des ordonnances régionales. Pour éviter de nouveaux duels, le gouvernement imagine un « filtre » préliminaire aux normes des gouverneurs, surtout dans le cas de réouverture anticipée, en une sorte d'interlocution informelle préliminaire. Le Ministre des régions Boccia a expliqué : ‘'si elles ne sont pas cohérentes avec le plan du gouvernement, j'enverrais une lettre, puis je ferais un recours au tribunal’’. »
ARTICLE, Il Giornale S. Cottone « La Ligue occupe le Parlement et provoque le mécontentement de ses alliés » : « Deux interventions unitaires à la Chambre, sur le DEF et sur les libertés constitutionnelles, et une réunion de tous les présidents des régions de centre-droit pour une stratégie commune à soumettre au gouvernement pour la réouverture et la reprise. Mais la recherche de cohésion du centre-droit se brise immédiatement car la Ligue tente de récupérer le consensus et la visibilité perdue avec une sorte d’occupation du Parlement (un piquet jour et nuit). Forza Italia prend ses distances. Fratelli d’Italia, plus prudente, parle d’ ‘’initiative non concertée’’ ».
REPORTAGE, La Stampa, A. Zafesova : « Pétrole, popularité et Covid. La tempête parfaite qui fait trembler le tsar Poutine » : « Après la crise économique et celle des retraites qui a fait perdre à Poutine bonne partie de sa popularité, l'épidémie ouvre le troisième front de la crise russe et le président a de plus en plus de mal à contrôler le pays. L'épidémie a dévoilé les limites du système hérité du socialisme soviétique. À Moscou, les hôpitaux sont à l’avant-garde mais dans le reste du pays c'est un carnage parmi les médecins. Le bras-de-fer contre l'Arabie Saoudite a fait s’effondrer le prix du pétrole. Poutine a admis que, avec 100 000 cas et 972 décès officiels, 'tout manque' tandis que le pic est encore loin. Le confinement n'a pas été déclaré, seulement des jours d’arrêt de travail, jusqu'au 11 mai, payés par les entreprises. Pour la première fois, depuis vingt ans, Poutine n'a pas centralisé le pouvoir, mais a laissé la gestion de la crise aux gouverneurs et aux maires. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
29/04/2020
Belgique : 12 % des détenus relâchés à cause de la crise du coronavirus.
Belgique. Le parti nationaliste flamand Vlaams Belang dénonce le fait que 12 % des détenus ont été relâchés à cause de la crise du coronavirus.
16:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le FPÖ demande le retour à la vraie normalité.
Autriche. Le FPÖ demande le retour à la vraie normalité. Le parti estime que les mesures du gouvernement regroupant les conservateurs de l’ÖVP et les écologistes ont coûté d’innombrables emplois et ont modifié de nombreuses existences.
16:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Fitch revoit à la baisse le classement de l'Italie."
Italie. Revue de presse.
Le débat autour de la ''phase 2'' fait toujours les gros titres des médias italiens. Ce sont surtout les propos du Président du Conseil G. Conte sur les risques d'une réouverture sans prudence qui sont repris ainsi que la décision de l'agence de notation Fitch de dégrader l'Italie à -BBB : « Conte : risque élevé, il faut de la prudence » - " Il n'est pas possible de faire davantage. Le Pape exhorte à suivre les règles '' (Corriere della Sera), « Virus, Conte assiégé » - '' Bras-de-fer sur la réouverture, le PD fait pression '' (La Repubblica), « Fitch revoit à la baisse le classement de l'Italie » - ''' Le Spread pourrait s'envoler'' (La Stampa), « Phase 2, les règles pour éviter les risques » (Sole 24 Ore), « Réouvertures, les régions surveillées » - '' Les chiffres du 4 mai seront décisifs'' (Il Messaggero), « Le Milan-Naples affiche complet » - '' Le 4 mai ce sera la fuite du Nord'' (Il Mattino), « Le jour noir des ennemis de Conte '' - ''Le Pape contredit les évêques. Macron fait marche-arrière'' (Il Fatto Quotidiano), « Le discours de Conte met en colère les commerçants » (Il Giornale).
L'inauguration du dernier tronçon du nouveau pont de Gênes est également citée avecphotographie en Une : « Gênes retrouve son pont » - "Un modèle pour l'Italie’’ (Corriere della Sera).
Les JT ouvrent sur le Coronavirus et notamment sur le débat autour de la constitutionnalité des nouvelles règles de la ''phase 2'', sur la prudence de Paris et de Berlin sur la réouverture et sur le déplacement du Président du Conseil dans le nord du pays à l’occasion de la pause du dernier pilier du pont de Gênes.
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco : « Avec la phase 2, pour le gouvernement le risque d'usure augmente » : « Une gradualité est nécessaire pour éviter un retour du Coronavirus mais la volonté de redémarrer est aussi très forte, tout comme la demande d'indications claires de la part du gouvernement. Sinon s’accroît le risque d'offrir des armes à la droite radicale qui accuse le palais Chigi d'utiliser le virus pour empêcher le retour à la normalité. Et celui de caresser les rêves de crise, en soufflant sur le feu du mécontentement, et en espérant en un soutien de Renzi, pour l'instant inexistant. Le problème est comment redémarrer en sécurité. Soutenir qu'en ce moment on ne peut faire mieux et en même temps demander aux banques de faire un effort 'pour la liquidité des entreprises', provoque une situation instable. Conte fait comprendre que sans une intervention rapide, une dynamique de « darwinisme » économique pourrait s’accélérer, qui pourrait tuer des milliers d'entreprises et faire monter la colère sociale. D'ailleurs, la tentation d'exciter les classes plus faibles apparait déjà dans les oppositions. Une dérive de 'rue' dangereuse si elle devait être instrumentalisée. Matteo Salvini est décidé à antagoniser le conflit, même si les sondages le punissent. Mais le mécontentement est présent. Même dans la majorité on demande au gouvernement de changer de cap. Il ne s'agit pas de manœuvre de déstabilisation mais de la prise de conscience qu'une attitude incertaine et nerveuse dans la phase 2 condamnerait le gouvernement à une usure dangereuse : pour le pays et pour Conte. Ce ne serait pas la première fois que la popularité d'un président se consume rapidement, face à des promesses et des annonces, qui ne sont pas suivies dans les faits. »
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Marta Cartabia, présidente de la Cour Constitutionnelle : « " Les voies pour sortir de la crise dans la Constitution. De possibles limitations des droits mais proportionnées et à terme ’’ » : « " Il faut être constructif dans le débat institutionnel, parce que la voie pour sortir de la crise est dans la Constitution et la rigueur demandée en ce grave moment est nécessaire pour faire repartir le pays. Les limitations des droits des personnes seront proportionnées et limitées temporellement. Nous pourrons assouplir des restrictions de droits dans les situations où il faudra soutenir la relance économique " ».
RETROSCENA (Coulisses), La Repubblica, A. Cuzzocrea : « Le président du Conseil et le plan B pour échapper aux critiques et rouvrir dès le 18 mai » : « Oui à la rigueur mais aussi à la possibilité de revoir les décisions sur les réouvertures si les conditions le permettront. Conte a reçu beaucoup de critiques sur la phase 2 et, au sein du gouvernement, le PD souhaite pouvoir rouvrir les bars, les restaurants et les coiffeurs déjà le 18 mai dans les zones les moins touchées. Giuseppe Conte ne veut pas se compromettre mais il serait prêt à envisager cette hypothèse si les données de la contagion après les réouvertures du 4 mai sont encourageantes. Maintenant, la ligne officielle est celle de la prudence, la date du 4 mai est déjà un test sévère pour le pays et les deux semaines jusqu'au 17 mai seront une répétition générale ».
ARTICLE, Corriere della Sera, F. Savelli : « Le dossier qui freine le gouvernement : ''Avec un redémarrage total, potentiellement 151 000 personnes en soins intensifs » : « La relation du Comité technique et scientifique avec plus de 100 scénarios différents à partir du 4 mai a eu l'effet d’un choc avec la réalité pour tous ceux qui au Palais Chigi avaient imaginé pouvoir rendre moins strictes les mesures restrictives. Le scénario d'une réouverture totale du pays donne des frissons : 151 000 personnes hospitalisées en soins intensifs au mois de mai (430 000 d'ici à la fin de l'année), avec un pic prévu au 8 juin. Les écoles et la restauration sont considérés comme les secteurs qui entraînent inévitablement une hausse de la contamination. C'est pourquoi les experts suggèrent des réouvertures progressives, et leurs effets doivent être vérifiés après 14 jours. »
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Vittorio Colao, responsable de la Task force pour la phase 2 : « Une réouverture progressive pour tester le système. L'application d'ici mai ou bien elle ne sera pas utile. Je ne ferai pas de politique » : « C'est l'occasion pour relancer tout le système du pays, il faut repartir par vagues et être prêts à fermer de petites zones si la contagion repart. Presque 5 millions d'Italiens recommenceront à travailler le 4 mai prochain, il faut donc adopter des règles différentes pour chaque région et il faudra respecter les trois conditions qui doivent être respectées pour pouvoir rouvrir : vérifier le déroulement de l'épidémie, la résistance du système hospitalier, la disponibilité des masques et du matériel de protection ».
ENTRETIEN, La Stampa, de Matteo Salvini, chef de la Ligue : « Ce gouvernement est esclave des syndicats. L'Europe doit être dédommagée par la Chine » : « Notre patience est finie. Nous revendiquons la liberté de culte, d'étudier, d’entreprise et de mouvement. Nous proposons un plan de reconstruction au gouvernement : il faut supprimer le code des marchés et la bureaucratie. Il faut rouvrir les églises. La BCE doit pouvoir imprimer de la monnaie et acheter des titres sans limite. Macron a écouté les experts et s'est ensuite comporté comme doit le faire un homme politique : en prenant des choix nets et ses responsabilités devant le Parlement et non pas à la télévision. Vous n'imaginez pas à quel point cela me contrarie donner raison aux cousins français. La phase 2 suspend la démocratie. »
ARTICLE, Stampa, L. Martinelli-F. Olivo-W. Rauhe / "Contagions et morts maintenant font peur à l'Europe. Paris et Berlin reviennent à la "phase 1"" - "En Allemagne le virus est en croissance, le Premier ministre français freine sur les écoles. En Espagne, reprise en quatre étapes" : "La course à la réouverture devient plus lente en Europe. Hier, ça a été la journée du coup de frein. En France, les écoles rouvriront avec de nombreuses limitations. L'Allemagne craint un indice croissant de contagion, et l'Espagne ne reviendra à sa "nouvelle normalité" pas avant fin juin. Le Premier ministre français a annoncé la phase 2 le 11 mai, mais il a fait preuve de prudence sur les écoles par rapport au Président Macron : réouverture progressive des écoles et présences sur base volontaire."
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'AfD exige la fin du lock down.
Allemagne. Le groupe des élus de l’AfD au sein de la Chambre des députés a exigé ce 28 avril 2020 la fin du lock down dû au coronavirus, car les conséquences économiques et sociales sont dramatiques et leurs conséquences imprévisibles.
13:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
28/04/2020
"Le temps presse pour Salvini et Meloni."
Italie. Revue de presse.
Le débat autour de la ''phase 2'' évoquée dimanche par le Président du Conseil fait les gros titres des médias italiens. La perplexités des commerçants, des présidents des régions et de la conférence des évêques italiens est reprise : « Phase 2, protestations et corrections » - " Les régions font pression pour la réouverture, Conte promet des modifications '' (Corriere della Sera), « Messe, marche arrière de Conte » - '' Les offices religieux reprendront en mai, mais masques obligatoires '' (La Repubblica), « Conte '''On m'attaque mais je referais tout'' » - ''Conte : je ne peux pas suivre l'opinion publique, il faut de la prudence'' (La Stampa), « La Banque d'Italie : Les entreprises ont besoin de fonds » (Sole 24 Ore), « Régions : le gouvernement prêt à s'opposer à des mesures risquées » (Il Messaggero), « De Luca : trop de gens dans la rue » (Il Mattino), « L'ISS prévient : si on rouvre tout, on risque l'implosion '' (Il Fatto Quotidiano), « Le discours de Conte met en colère les commerçants » (Il Giornale).
Les JT ouvrent sur le Coronavirus et notamment sur le débat autour des nouvelles règles de la ''phase 2'', sur le déplacement du Président du Conseil dans le Nord du pays et sur la pose du dernier pilier du pont de Gênes après la catastrophe de 2018.
Sur Twitter, le hashtag #Torniamoliberi (#redevenonslibres, en référence à l'initiative du journaliste et ancien parlementaire Daniele Capezzone qui lance un appel contre les mesures restrictives de la phase 2 ) domine.
ENTRETIEN, La Stampa, de Giuseppe Conte, Président du Conseil « Je n’ai pas de regrets, nous risquons une contagion exponentielle » : « Si je devais revenir en arrière, je ferais tout de la même façon. Je n’ai pas de regrets. J’ai une grande responsabilité envers le pays. Je ne peux pas me permettre de suivre les sentiments de l’opinion publique, dont je comprends les émotions. La courbe de contagion doit être contrôlée de toutes les manières. C’est pourquoi je suis tout à fait convaincu qu’il vaut mieux procéder sur la base d’un plan bien organisé pour minimiser au maximum le risque d’une rechute qui serait fatale. La boussole qui guide l’action et les choix du gouvernement sont les évaluations qui doivent continuer à avoir une base scientifique. C’est mon devoir de m’en tenir à celle-ci. Si un seul patient, le fameux patient un, a réussi à faire exploser un foyer et à déclencher une contagion telle qu’elle nous oblige à fermer toute l’Italie, pouvez-vous imaginer ce qui pourrait arriver avec 100.000 cas positifs ? L’indice de contagion « R0 » est en dessous de 1. S’il revenait à 2, cela signifierait en peu de temps 200.000 contaminés, puis 400.000, puis 800.000, puis 1,6 million et ainsi de suite. La courbe deviendrait exponentielle. Avec le taux de mortalité qu’il y a, ce serait impardonnable. On se précipiterait dans une situation bien pire et peut-être irréversible. En ce qui concerne les usines et les entreprises, nous avons ouvert à l’industrie et cela signifie 4 millions et demi de travailleurs qui vont se déplacer dans le pays. Aux citoyens nous avons voulu relâcher un peu la bride, pour répondre aux attentes, mais en évitant un sentiment de liberté totale et de transformer la liberté retrouvée en un diffuseur de la contagion entre les familles et les amis. C’est aussi pour cette raison que nous avons maintenu l’auto-certification, avec des motivations spécifiques. Nous continuerons par étapes, prêts à des corrections si nous voyons la courbe se relever. Nous utiliserons de nouvelles zones rouges si nécessaire. Avec la CEI, la Conférence des évêques d’Italie, nous travaillerons pour convenir d’un protocole spécifique de sécurité, afin de garantir à tous les citoyens qui participeront à des célébrations liturgiques des conditions de protection maximale. Ceci aussi pour protéger les prêtres contre le risque que se répande la contagion parmi les fidèles’’ »
ENTRETIEN, La Repubblica, de Matteo Renzi, ancien président du Conseil et fondateur d’Italia Viva « De cette manière le gouvernement piétine la Constitution » : « ‘’Le dernier décret du Conseil des ministres est un scandale constitutionnel. Nous ne pouvons pas piétiner les droits de la Constitution. Transformons donc ce texte en décret-loi et mettons-le au vote du Parlement. Je veux avoir la possibilité de pouvoir le modifier, avec aussi l’apport du PD. Le retour à la normale est trop lent, ils ne se rendent pas compte qu’en automne il y aura une hémorragie d’emplois. Suivre les experts est une erreur politique, car l’homme politique est en train de déléguer au comité scientifique un choix qui relève du politique : prendre en considération des risques. Et puis, si l’Ombrie et le Haut-Adige n’ont pas de contaminations, ils ne peuvent pas avoir les mêmes restrictions que dans la province de Piacenza. La sortie d’Italia Viva du gouvernement ? La priorité est de faire ressortir les gens. A ce stade, le gouvernement en charge est celui-ci. Nous verrons ensuite’’ »
EDITORIAL, Repubblica, S. Folli, « Le temps presse pour Salvini et Meloni » : « Après le test télévisé de dimanche, l'opinion que G. Conte est en train de devenir le bouc émissaire d'un potentiel désastre se diffuse. Deux questions se posent. 1. La crise s'ouvrira-t-elle de manière traditionnelle, quand l'ensemble des protagonistes est dépassé par des circonstances exceptionnelles, et gérée en tant que telle ? 2. Si la crise restait entre les mains du pouvoir actuel, quelqu'un est-t-il prêt à gérer une situation si dramatique ? Au sein de la majorité le PD, poussé par Renzi, commence à se rendre compte que le status quo n'est pas viable. Les 5 étoiles (M5S) ont du mal déjà à se reconnaître totalement dans le pacte avec le PD et les derniers sondages, où il remonte un peu, ne le pousse pas vers l'élargissement des alliances. A droite, il est clair que le vieil équilibre est en train de changer. L'union Salvini-Meloni- Berlusconi ne semblait pas destinée à durer. Et la réalité est allée plus vite que les prévisions. Berlusconi n'avait pas de motif d'oublier son appartenance au PPE de Merkel et il a remis ce qui reste de Forza Italia dans une zone semi-gouvernementale, en s'appuyant sur le fameux ''oui'' au fatidique MES. Ce n'est pas un soutien à Conte : s'il s'effondre, Forza Italia est prêt pour la suite. Salvini vit, lui, une phase très incertaine et le thème va au-delà des ambitions de Zaia et de Giorgetti. C'est le projet d'une Ligue nationale sur le modèle "lepéniste" français qui ne marche pas. Ou bien qui n'a eu de succès que sur un thème : la peur des immigrés. Aujourd’hui, Salvini semble à court d'arguments. Fratelli d'Italia monte et ce n'est pas étonnant : Giorgia Meloni tient une position dure, eurosceptique, mais elle n'exclut pas la confrontation. Elle semble avoir des cartes à jouer meilleures que Salvini à ce stade ».
SONDAGE Sole 24 Ore R. D’Alimonte « Seuls 42% des Italiens croient dans l’UE » : « Depuis des années, la relation entre les Italiens et l’Europe est difficile. La pandémie risque de rendre cela encore plus problématique. Ce n’est pas un hasard si 70% des parlementaires appartiennent à des partis eurosceptiques ou ouvertement anti-européens. Parmi les principaux partis, seul le Parti Démocrate représente une majorité des électeurs pro-européens. Forza Italia tente de répondre mais se trouve dans une coalition qui est sur des positions opposées. Le sondage Winpool pour le Sole montre que le terrain est fertile : les thématiques comme l’austérité ou la sensation d’une absence de solidarité sont encore sensibles. 42% des Italiens ne croient pas dans l’Europe. Quant à la possibilité d’une utilisation du MES pour contrer les contrecoups économiques du virus, 62% des Italiens est défavorable ; 38% estiment qu’il faut l’utiliser. Pour ce qui est la côte de popularité des hommes politiques, le président de la région de Vénétie, Zaia, devance tous avec 46% des intentions, suivi de Conte (35%), Mattarella (32%) Meloni (28%), Salvini (19%), Fontana (17%), Berlusconi (11%), Zingaretti (9%) et Di Maio (7%) ».
ARTICLE, Corriere della Sera, M. Rebotti : « '' MES, le désaccord des 5 étoiles s’étend’’. La sirène de Meloni sur les députés critiques » : « Le 24 avril non seulement 7 députés ont voté le document contre le MES présenté par Fratelli d'Italia, mais 11 autres n'ont pas participé au vote au lieu de voter contre et une autre s'est abstenue. Des contacts entre le groupe parlementaire de Giorgia Meloni et des députés du M5S seraient en cours, mais rien n'a été conclu pour l'instant. Dans les territoires quelque chose se passe aussi : l'ancienne chef de groupe M5S à la commune de Florence est passée dans les rangs de Meloni et les Meet-up, les groupes territoriaux qui ont donné origine au M5S, voient diminuer les activistes depuis que Di Maio n'est pas le chef du mouvement ; les Meet-Up sont passés de 544 à la fin janvier à 497 aujourd'hui. »
ARTICLE/ENQUETE, La Repubblica, G. Di Feo : « Le plan russe pour rester en Italie » : « L'Italie est en train de rouvrir et beaucoup, au sein du gouvernement, commencent à espérer que la brigade chimique russe, envoyée par Moscou suiteà la demande d'aide de Giuseppe Conte à Poutine, terminera bientôt sa mission. La générosité de la Russie a été remarquable mais, après un mois, la présence de cette mission au sein de l'OTAN, à moins de 50 km de la base américaine qui garde les bombes atomiques, est en train de créer des mécontentements de plus en plus forts parmi nos alliés. En revanche, le Kremlin propose une phase 2 parce que, comme confirmé par l'ambassade russe à Rome, plusieurs régions italiennes ont demandé la possible assistance dans cette phase délicate de lutte contre le coronavirus. Il est évident que la perspective de prolonger la mission est très appréciée par Moscou et l'activité des militaires russes en Italie est devenue l'objet de propagande, surtout par la chaîne en ligne Sputnik, très proche de Poutine et le site du ministère de la Défense russe présente tous les jours les succès de cette mission. L'ambassade russe en Italie insiste sur un point : toutes les régions, les villes et les associations qui se sont adressées à nous pour de l'assistance doivent formaliser leurs demandes auprès du gouvernement parce que la décision éventuelle de soutien à une région, qui pourrait impliquer la participation de militaires russes présents en Lombardie, pourra être prise uniquement après une demande formelle ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
14:32 | Lien permanent | Commentaires (0)