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17/07/2020

Matteo Salvini poursuit ses rencontres avec les citoyens.

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Italie. 

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16/07/2020

Le Fidesz donné à 52 % et le Jobbik à 7 %.

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Hongrie. Un sondage Závecz, réalisé du 13 au 15 juillet 2020, donne le Fidesz du Premier ministre Viktor Orban à 52 % et le Jobbik à 7%.

Yvan Perrin acquitté.

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Suisse. Yvan Perrin de l'UDC acquitté alors qu'il était poursuivi pour ne pas avoir effacé des commentaires sur Facebook :

https://www.rtn.ch/Scripts/Index.aspx?id=5051904&fbcl...

"Autostrade, Conte fait plier les 5 Etoiles."

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Italie. Revue de presse.

La décision du groupe Atlantia (famille Benetton) de céder sa part dans Autostrade per l’Italia (Aspi), évitant ainsi la révocation des concessions pour l’exploitation des autoroutes fait les gros titres des médias. Les observateurs relèvent l’entrée de l’Etat dans Autostrade par le biais de la Caisse de Dépôts et de Prêts (CDP). Les oppositions dénoncent, pour leur part, le ‘’cadeau’’ du Gouvernement au groupe Atlantia, qui évite la révocation des concessions et qui a vu son action grimper (+25%) à la Bourse de Milan : « Autostrade, le tournant et les doutes » - Benetton promet le pas en arrière, satisfaction de Conte, doutes de Di Maio’’ (Corriere della Sera), « Autostrade, le contrôle passe à la CDP » (La Repubblica), «  Autostrade, De Micheli : ‘’aucune expropriation pour les Benetton’’ »  (La Stampa, Sole 24 Ore), « Autostrade, Conte fait plier les 5 Etoiles » - ‘’ Conte satisfait, les « grillini » mécontents’’ (Il Messaggero, Il Mattino), « Pas d’expropriation » - ‘’L’Etat paiera cher les parts de Benetton’’ (Il Giornale).

ARTICLE, La Repubblica, G. Pons : « Autostrade, le contrôle passe à la CDP qui met quatre milliards » : « L’accord entre le gouvernement Conte et les dirigeants d’Autostrade per l’Italia (Aspi) et Atlantia est enfin conclu. Le gouvernement a donc rejeté l’idée de la révocation des concessions pour l’exploitation des autoroutes et a décidé d’accepter l'offre de dédommagement de 3,4 milliards pour l'effondrement du pont Morandi et la possibilité pour la CDP de devenir un actionnaire de référenceCDP, de propriété publique, aura 33% d'augmentation de capital et la famille Benetton a promis un pas en arrière et descendra au quota de 10 % dans Autostrade. L’accord prévoit aussi une réduction des péages autoroutiers de 5 %. Dans le plan élaboré par le gouvernement, il y aura 14,5 milliards d'investissements et 7 milliards pour l'entretien. La Bourse de Milan a bien accueilli cette décision et a vu les actions du groupe Atlantia grimper à + 25 % ».

ENTRETIEN, Corriere della SeraL. Salvia, de Luigi Di Maio, ministre des Affaires étrangères : « Résultat très positif. J’exclus que le gouvernement puisse tomber. Maintenant il faut baisser les péages » : « Je suis très satisfait du résultat atteint sur l’accord Autostrade. L’Etat a fait l’Etat, il a travaillé pour défendre l’intérêt commun. Maintenant il faut baisser les tarifs autoroutiers et les péages, améliorer notre système d’infrastructures. Avoir menacé la révocation a permis sans doute d’obtenir dans la négociation les conditions pour atteindre le point final : exclure la famille Benetton d’Autostrade. J’exclus qu’un résultat satisfaisant, tel l’accord sur Autostrade, puisse être une raison pour faire tomber le gouvernement ».

ENTRETIEN, La Repubblica, d’Alfonso Bonafede, ministre de la Justice : « "Maintenant le gouvernement est plus uni, aucun remaniement n'est nécessaire" » : «" Les Italiens peuvent être fiers d'un gouvernement qui a atteint un résultat objectivement historique et tout le monde a compris que l'exécutif ne travaille que pour l'intérêt public. Notre but n'était pas la révocation mais plutôt d'amener la famille Benetton à accepter nos conditions. L’Etat entre dans Autostrade par le biais de la Caisse de Dépôts et de Prêts (CDP) qui deviendra l’actionnaire de référence. Nous transformons ainsi ASPI en une société publique avec l'État comme partenaire public important. Le gouvernement est uni et compact et a été capable de prendre des décisions très difficiles à un moment très délicat de la crise du coronavirus. Il est normal qu'il y ait des positions contradictoires et des divergences ; nous sommes unis et nous trouvons toujours une synthèse qui n'est jamais un compromis au rabais ‘’».

EDITORIAL, Corriere della Sera, M. Franco : « Le risque de statisme » : « La question est épineuse mais inévitable : c’est l’Etat ou le statisme qui l’a emporté ? Les réactions de triomphe des 5 Etoiles cachent l’insatisfaction pour le pourcentage de participation qui reste encore dans les mains de la famille Benetton et pour la révocation des concessions évitée sur laquelle ils comptaient. Le Président du Conseil a répondu en disant vouloir voir la substance et en qualifiant tout le reste de ‘’slogans’’, ce qui est un message adressé surtout à l’intérieur du M5S. Quant au ‘’tournant historique’’ évoqué par le Palais Chigi, il est facile d’y voir le soulagement d’avoir clôturé l’un des dossiers que le gouvernement laisse trainer depuis des mois. Reste à savoir s’il s’agit là d’une volonté systématique de récupérer les industries en perte, (une sorte d’assistanat destiné à se heurter aux règles européennes), ou d’une exception qui n’ouvrira pas les portes au statisme ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

15/07/2020

Beatrix von Storch de l’AfD a couvert une partie d'un monument dédié à Karl Marx.

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Allemagne. Beatrix von Storch de l’AfD a couvert une partie du monument dédié à Karl Marx situé à Berlin sur la Strausberger Platz, afin de mettre en avant, en cette époque au cours de laquelle des éléments de gauche s’en prennent aux monuments, le fait que l’icône de la gauche Karl Marx était raciste et antisémite.

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"Autostrade, bras-de-fer au sein du gouvernement."

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Italie. Revue de presse.

L’entente dans la nuit en Conseil des ministres sur les concessions d’exploitation des autoroutes fait les gros titres des médias. Les observateurs relèvent un plan prévoyant la sortie graduelle du groupe Benetton et l’entrée de la Caisse de Dépôts et de Prêts (CDP), qui ouvrirait la voie à une participation de l’Etat. « Autostrade, l’Etat s’invite » (La Repubblica), « Autostrade sera une compagnie publique » - ‘’Entrée de la CDP et les Benetton en minorité » (La Stampa), « Autostrade, bras-de-fer au sein du gouvernement » - ‘’Gualtieri tente la médiation’’ (Corriere della Sera), « Autostrade, la dernière proposition du gouvernement : entrée de la DCP dans le capital » (Sole 24 Ore), « Autostrade, nationalisation et sortie des Benetton d’ici un an » (Il Messaggero).

RETROSCENA (coulisses), La Repubblica, M. Sorgi : « Di Maio défie Conte : ‘’il voulait tout faire sauter’’ » : « Des coupes et des coups de canifs, pour le gouvernement jaune-rouge. A l’Ambassade de France en Italie, hier après-midi, l’on fêtait la prise de la Bastille. Conte marchait lentement d’un salon à l’autre de l’Ambassade. Roberto Gualtieri se repose, épuisé et un peu décoiffé. Plus loin, il y a Luigi Di Maio, Paola De Micheli, Maria Elena Boschi. Ils se sont disputés, tous contre tous, pendant une journée entière. Pendant que le soleil se couche sur le Palais, Conte discute aimablement avec Boschi et Gualtieri : les mêmes avec qui il s’était accroché sur l’imbroglio d’Autostrade, semblent avoir fait la paix. Pas Di Maio. Il dit en privé ‘’l’accord sur les Benetton était déjà conclu, puis Conte a tout changé parce que, assure-t-il avec les siens, il serait en train de faire une campagne électorale au sein du M5S. Entretemps les 5 Etoiles veulent la tête de la ministre des Transports De Micheli (PD) après la lettre qu’elle a adressée à Conte pour le prévenir des coûts exorbitant en cas de révocation de la concession à Atlantia ».

IL RETROSCENA (Coulisses), La Stampa, J. Iacoboni, « Contacts avec le président du Conseil. Ainsi Letta organise les nouveaux responsables » : « Ce sont des jours décisifs pour la majorité qui soutient le président du Conseil, impliqué dans les discussions sur les dossiers Autostrade et le MES. En vertu des rumeurs d’un possible remaniement de gouvernement, Forza Italia essaie d’emprunter la voie de la médiation avec les représentants de la majorité : pas directement à travers son leader, Silvio Berlusconi, mais grâce à Gianni Letta, son bras droit, qui a déjà eu différentes occasions d’échanger directement avec le président Conte et le ministre des Affaires étrangères Luigi Di Maio ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

14/07/2020

"Les mesures du gouvernement à l'époque du coronavirus."

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Italie.

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"Les mesures du gouvernement à l'époque du coronavirus. Italiens : distanciation sociale, 2 mois de lockdown, obligation du port du masque, amendes élevées pour les contrevenants. Clandestins : ports ouverts pour tous, aussi pour les positifs au virus et des milliers de débarquements en quelques mois ! Trouver la différence !"

L’AfD dénonce la transformation de Sainte-Sophie en mosquée.

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Allemagne et Turquie. L’AfD (Allemagne) dénonce la transformation de Sainte-Sophie (Turquie) en mosquée.

Le FPÖ dénonce la transformation de Sainte-Sophie en mosquée.

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Autriche et Turquie. Le FPÖ (Autriche) dénonce la transformation de Sainte-Sophie (Turquie) en mosquée.

"Conte-Merkel, des petits pas."

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Italie. Revue de presse.

La visite du Président du Conseil G. Conte à Berlin en vue du Conseil Européen des 17 et 18 juillet fait les gros titres des médias italiens. Les observateurs relèvent dans l’ensemble la ‘’distance’’ de vision entre G. Conte et A. Merkel sur les aides européennes : « Conte-Merkel, la distance demeure » - ‘’La Chancelière fait pression pour une entente, Conte ne veut pas céder’’ (Corriere della Sera), « Conte-Merkel, des petits pas » - ‘’Pas d’entente au rabais, peu de marges pour négocier’’ (La Stampa), « Conte-Merkel, fumée grise » (La Repubblica).

L’ouverture des JT est consacrée au Conseil des ministres devant décider sur les concessions du groupe Autostrade pour la reconstruction du pont de Gênes, au déplacement d’hier du Président du Conseil à Berlin en vue du Conseil Européen, à la célébration italo-slovène en honneur des victimes des « Foibe » (ravins) pendant la Seconde Guerre Mondiale, et au décret ministériel sur les nouvelles mesures de prévention face à la pandémie.

COMMENTAIRE, La Stampa, M. Sorgi : « Sondages anti Benetton, aucune crise pour le gouvernement » : « La question des concessions pour la reconstruction du Pont de Gênes, deux ans après son effondrement, est toujours en discussion. Le Conseil des ministres devra décider cette semaine si les reconduire ou pas. Hier soir, les bookmakers de la politique ont parié sur deux choses : il n'y aura aucune crise de gouvernement sur le dossier Autostrade et, au moins pour aujourd'hui, il n'y aura non plus de révocation des concessions à la famille Benetton. Le président du Conseil Conte, quant à lui, a quand même adopté une position beaucoup plus dure à l'égard de Benetton, poussé aussi par le M5S. Si cela ne tenait qu'à lui, la décision serait déjà prise : Benetton dehors de Autostrade et l'Etat à sa place ».

ARTICLE, Il Messaggero, C. Mangani « L’Intérieur craint des contaminations pour les débarquements fantômes » : « C’est la ministre Lamorgese, de retour de Trieste où elle a tenu une visioconférence avec ses collègues d’Allemagne, de France, d’Espagne, de Malte, de Libye, de Tunisie Algérie, Maroc et Mauritanie et en présence des Commissaires Européens Johansson et Vàrhely, qui a lancé l’alarme. Les flux des petites barques avec des migrants à bord sont hors de contrôle ‘’non pas des ONG, facilement contrôlables. Il a été important d’avoir eu une interlocution avec la Tunisie et la Libye, qui sont les pays d’où proviennent en grande partie ces migrants’’ a-t-elle expliqué. Ce n’est pas tant les risques de terrorisme mais plutôt celui des contagions du virus qui préoccupe. Le gouvernement tente la voie de nouveaux accords avec la Tunisie. Jeudi prochain, Lamorgese se rendra à Tripoli pour rencontrer son homologue : seront traités les dossiers tels les migrants, la menace terroriste et les accords qui devront être revus. Tunis renchérit cependant le prix pour arrêter les départs. Aujourd’hui le président de la Chambre des représentants de Tobrouk, Aguila Saleh, se rendra à Rome pour rencontrer le président de la Chambre R. Fico et le ministre des Affaires Etrangères L. Di Maio »

ARTICLE, La Stampa, I. Lombardo, « Conte : ‘’Pas de compromis au rabais. Isolés, nous ? Nous sommes 23 contre 4’’ » : « Au cours de leur rencontre d’hier au château Meseberg, la Chancelière allemande Angela Merkel a averti Giuseppe Conte que les résistances des pays « frugaux » (Pays-Bas, Autriche, Suède et Danemark) pourraient être immuables et que l’Italie devra se préparer à céder sur quelques points à la table des négociations sur le Fonds de relance au Conseil européen de la semaine prochaine. Conte s’est montré résolu à poursuivre sur sa ligne dure, conscient que l’Italie n’est pas isolée mais unie à d’autres 22 pays contre les 4 réticents. A ce propos, il est contraire à la recherche d’un accord unanime des 27 qui ouvrirait la voie à un compromis au rabais. Quant aux modalités de distribution du fonds, il ne dissimule pas son désaccord à l’égard de la proposition du président Charles Michel prévoyant que les derniers 30% des financements soient liés à la croissance du PIB des Etats et il définit une « folie » les conditionnalités qui pourraient être imposées par la négociation et qui rendraient l’entente inutile ».

RETROSCENA (Coulisses), Il Messaggero, M. Conti : « La question des réformes demeure. Le front du Nord menace de bloquer Palais Chigi » : « La mission européenne de Giuseppe Conte s'est terminée à Berlin, où le président du Conseil a rencontré Angela Merkel pour lui demander d'utiliser les fonds non pas de manière arbitraire mais discrétionnaire. La distance de vision entre Giuseppe Conte et Angela Merkel sur les aides européennes reste et la Chancelière ne lâche pas. Elle fait pression pour une entente même si Conte ne veut pas céder et il y a peu de marges pour négocier. La proposition du président du Conseil européen, Charles Michel, prévoit de lier étroitement les ressources du Fonds de Relance aux réformes et de laisser au Conseil européen la tâche d'évaluer les plans de réforme de chaque pays qui veulent accéder au Fonds. Donc, ce ne sera pas la Commission européenne qui donnera le feu vert mais ce seront les gouvernements. L'Italie devrait donc rendre compte des réformes que la Commission réclame à plusieurs reprises dans ses recommandations annuelles : marché du travail, justice, retraites, numérique. Tout cela pourrait faciliter l'accès au MES tandis que celui au Recovery Fund serait, peut-être, un peu plus compliqué en raison des limites imposées par Angela Merkel. Mais, quelques jours avant le prochain Conseil européen des 17 et 18 juillet, ces limites pourraient convaincre le front du Nord de conclure l'accord dans le mois ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

13/07/2020

Le Bild ne conduira pas d'interview de politiciens de l'AfD.

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Allemagne. L’AfD critique fortement la décision du rédacteur en Chef du quotidien à grande diffusion Bild, Julian Reichelt, de ne pas conduire des interviews de politiciens de l’AfD. Celui-ci a déclaré : « Une interview avec l’AfD n’aura pas lieu chez nous. Aussi durant la campagne pour les législatives de 2021, l’AfD sera tenue hors de la télévision du média Springer (qui édite le Bild). »

Reichelt critique également la Rundfunk Berlin-Brandenburg (média télévisuel de service public) qui a réalisé l’interview du numéro deux de l'aile nationaliste de l’AfD Andreas Kalbitz.

L’AfD estime que la presse, pourtant largement subsidiée avec l'argent du contribuable, ne joue pas son rôle de quatrième pouvoir contrôlant l’exécutif et le législatif.

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En octobre 2019, alors que l’UDC s'est à peu près maintenue chez les électeurs plus âgés, son score est passé de 29 à 19 % chez les jeunes.

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Suisse. Les grands partis politiques ont de la peine à séduire les jeunes, montre une enquête menée par l'institut Fors après les élections fédérales d'octobre 2019. Le Parti socialiste et l'UDC ont ainsi surtout perdu des plumes du côté des électeurs de moins de 35 ans.

(https://www.rts.ch/info/suisse/11465413-ps-et-udc-en-tete-les-grands-partis-politiques-peinent-a-seduire-les-jeunes.html)

Pologne : le président conservateur sortant Andrzej Duda est réélu.

Pologne. Le président conservateur sortant Andrzej Duda est réélu pour un nouveau mandat de cinq ans à la tête du pays. Il a obtenu 51,21% des votes, contre 48,79% pour son rival pro-européen et libéral, le maire de Varsovie Rafal Trzaskowski.

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Andrzej Duda

Giorgia Meloni : "Berlusconi ne se séparera pas de nous."

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Italie. Revue de presse.

La question des concessions pour la reconstruction du nouveau pont de Gênes, et notamment la décision du Président du Conseil G. Conte de ne pas reconduire celle d’Autostrade (famille Benetton) fait les gros titres des médias italiens : « Autostrade, la révocation probable » - ‘’Ligne dure de Conte’’ (La Repubblica), « Conte : stop aux Benetton » - ‘’Le Président du Conseil demandera à Atlantia de sortir de la société’’ (La Stampa), « Conte : Les Benetton se moquent de nous’’ » (Fatto Quotidiano).

L’urgence sanitaire, avec d’une part l’hypothèse du gouvernement de prolonger l’état d’urgence jusqu’en octobre et d’autre part la présence de migrants positifs au Coronavirus sur un navire au large de la Calabre, est aussi largement commentée : « Alerte contamination depuis l’étranger » - ‘’Tensions pour l’arrivée de migrants positifs’’ (Corriere della Sera), « Pic des migrants positifs » - ‘’Hypothèse hospitalisation à Rome. Etat d’urgence jusqu’en octobre’’ (Il Messaggero), « Nouvelles mesures restrictives pour les vols, état d’urgence jusqu’en octobre » (Il Mattino).

ARTICLE, La Stampa, F. Capurso « Conte ‘’que les Benetton sortent d’Autostrade’’» : « G. Conté est décidé à révoquer les concessions à Autostrade per l’Italia : ‘’ils n’ont pas encore compris que ce gouvernement n’acceptera pas de sacrifier le bien public sur l’autel de leurs intérêts privés. Ils ont bénéficié de conditions bien trop favorables, cela suffit’’. Le dernier mot sera prononcé mardi au Palais Chigi. Un changement de cap après 24 heures de fortes pressions venant du M5S et qui laisse à la famille Benetton une seule issue : céder toutes leurs participations dans Aspi avec des modalités qui se sont pas trop pénalisantes du point de vue financier, peine la révocation des concessions. La tension au sein de la majorité est très élevée. Les alliés du PD et d’Italia Viva sont en train de tenter de convaincre le Président du Conseil de revenir sur ses pas mais ils trouvent un mur devant eux. Les démocrates espèrent que derrière cette ligne dure de Conte se cache une tentative d’obtenir une négociation davantage favorable. Selon les analystes, le coût d’un changement de contrôle au sein d’Autostrade pourrait coûter entre les 5 et 8 milliards. Un éventuel groupement d’actionnaires entre CDP, Unipol, Generali, Poste Vita et un fonds international pourrait intervenir et éviter toute insinuation de nationalisation ». 

ENTRETIEN, La Stampa, de Giorgia Meloni, leader de Fratelli d’Italia : « " Aucune magouille et aucun gouvernement avec le M5S. Berlusconi ne se séparera pas de nous ’’» : « " Nous sommes prêts à dialoguer avec Conte mais pas pour des réformes à long terme, il faut sortir rapidement de la crise économique, après l'épidémie du coronavirus, et relancer l'économie pour faire repartir les familles, les entreprises, les investissements et défendre l'emploi. Une fois l'urgence sanitaire passée, il faudra aller voter au plus vite. Si ce gouvernement devait échouer, le Président de la République ne prendrait certainement pas la responsabilité d'en former un sans élections. J'ai parlé à Silvio Berlusconi, après les déclarations de Prodi sur une possible collaboration de Forza Italia avec le gouvernement, et il avait l'air amusé. Il n'y aura aucune magouille et aucun gouvernement avec le M5S, la seule solution demeure celle des élections pouvant donner une vision claire et des réponses courageuses à la crise. Je ne vois pas de nécessité de prolonger l'état d'urgence, les raisons semblent être plutôt politiques, afin de disposer d'une liberté d'action prolongée. Il ne faut pas demander le MES parce qu'il y a la conditionnalité et l'Europe ne nous offre rien. En ce qui concerne le dossier Autostrade, j'ai toujours été favorable à la révocation mais, en deux ans, rien ne s'est passé " ».

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Galluzzo: « Etat d’urgence, hypothèse 31 octobre » : « L'état d'urgence pourrait être prolongé par le gouvernement jusqu'au 31 octobre. Le président du Conseil Conte souligne que cette hypothèse est nécessaire non pas pour avoir les pleins pouvoirs mais pour être prêts face à une nouvelle vague du virus. Conte souligne que les polémiques sont inutiles : il ne s'agit pas de renforcer sa popularité mais de travailler sur un projet politique important et de garder la courbe épidémiologique sous contrôle. Notre système sanitaire national peut affronter la saison à venir avec une relative tranquillité. Le Conseil des ministres et le Parlement discuteront d'ici fin juillet afin de prendre la meilleure décision possible pour les citoyens sur la prolongation de l'état d'urgence ».

ARTICLE, Corriere della Sera, F. Sarzanini « Le plan de l’Intérieur : réquisition de navires et de casernes pour isoler les contaminés et assurer la quarantaine » : « Des navires et des casernes seront utilisés pour isoler les migrants irréguliers arrivant en Italie. Le gouvernement mettra à disposition de la Région Calabre un immeuble séquestré à la mafia pour faire face à l’urgence de ces dernières heures. Ceux qui seront positifs au tampon seront en revanche isolés. Les lieux choisis pour ce faire seront présidés par les forces de l’ordre afin d’éviter le mécontentement des habitants, qui est exploité par des formations politiques. Les experts ont signalé qu’après le bloc des vols provenant de pays à risque contagion, les organisations criminelles ont accéléré les débarquements, promettant la possibilité d’un transfert dans d’autres pays européens. Aujourd’hui se tiendra à Trieste une réunion internationale avec les ministres de l’Intérieur des pays africains. A cette occasion, la ministre Lamorgese demandera la collaboration de l’UE en soulignant le risque de devoir contraster des milliers de débarquements cet été ».

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Jole Santelli, présidente de la Région Calabre : « " Il faut immédiatement bloquer les navires en mer, je crains l'effondrement du tourisme ’’» : « " Je demande des réponses au gouvernement parce qu'il y a une alerte contamination depuis l’étranger et un pic de migrants positifs. Il faut immédiatement bloquer les navires en mer et prévoir une quarantaine pour tous ceux qui arrivent. L'Etat a le devoir moral de protéger tous ceux qui ont lutté contre le virus et qui risquent maintenant d'être exposés à une très grave vague de retour de la contagion. La situation est dramatique et si le gouvernement ne répond pas, je serai obligée d'intervenir " ».

ARTICLE, La Stampa, F. Albanese, « Mille débarquements à Lampedusa pendant le weekend. Ce qui préoccupe maintenant est la route tunisienne » : « De jeudi à dimanche derniers, Lampedusa a enregistré l’arrivée de plus de 1 000 migrants, en provenance principalement de Tunisie. Pour le procureur adjoint d’Agrigento, Salvatore Vella, cet événement est indicatif d’un flux important de migrants qui continuera pendant l’été et qui concernera en particulier la route tunisienne. La peur d’être revenus à une situation comparable à il y a quelques ans est tangible, emphatisée par le silence assourdissant qui semble provenir de Rome. Le président de la région Sicile exhorte en effet le gouvernement à donner des réponses immédiates à cette situation, destinée à transformer la Sicile en une terre de frontière, tandis que la ministre de l’Intérieur, Lamorgese, assure que la question fera l’objet de discussions avec le président du Conseil Conte ».

ARTICLE, La Repubblica, T. Ciriaco, A. D’Argenio, « Conte prêt à négocier chez Merkel. Moins d’argent, mais pas de conditionnalité » : « Giuseppe Conte est prêt à changer de cap cet après-midi, pendant la rencontre avec Angela Merkel au château Meseberg. Conte était résolu initialement à ne pas faire de concessions sur le chiffre total prévu par le Fonds de relance, 750 milliards, dont 500 à fonds perdu et 250 de prêts. Soit un chèque à hauteur de 172 milliards pour l’Italie. Mais après avoir rencontré son homologue hollandais Rutte, qui a fait comprendre que pour le feu vert, les pays ‘’frugaux’’ auraient demandé des réformes douloureuses (comme par exemple l’effacement anticipé de la réforme des retraites Quota 100), il a changé de stratégie. C’est en fait l’idée d’une Troïka, même si « soft », que Conte juge inconcevable. Préoccupations qui seront évoquées à Meseberg lors de la rencontre avec Merkel. Conte fera pression pour que l’on revienne au système précédent, selon lequel c’est Bruxelles qui décide si approuver ou pas le plan nationale de réforme. De cette manière, le pouvoir de véto des pays du Nord serait fortement dilué. Conte rappellera à la Chancelière que le Recovery Fund est un instrument franco-allemand et qu’il est temps ‘’de rappeler votre leadership’’. Autrement, l’Italie bloquera les « rebates », soit les remises pour les pays du Nord sur les versements au budget européen, qui sont vitaux pour Kurz, Rutte et compagnie ».

ENTRETIEN, La Repubblica, d'Olivier Roy, islamologue et politologue français : « " Le choix d'Erdogan ouvre une sérieuse fracture dans l'alliance avec Poutine ’’» : « " La transformation de la basilique Sainte-Sophie d’Istanbul en mosquée par le président Erdogan a ouvert une sérieuse fracture dans les relations avec Poutine, puisque la première basilique de l'histoire chrétienne est, avant tout, un symbole pour le peuple russe orthodoxe. Il est compréhensible que le pape François ait dit qu'il était « très affligé ». Trop longtemps nous avons laissé à la Turquie la tâche de gérer l'Islam en Europe, Ankara ne nous aide pas à combattre le fondamentalisme. Erdogan est de plus en plus seul face aux alliances dans la région du Moyen-Orient et il ne peut compter que sur le Qatar. L'influence de la Turquie en Libye et en Syrie est une force illusoire : ses succès militaires dépendent des prochains choix de la Russie. Le dialogue entre Erdogan et Poutine ne tient qu'à un fil. Parmi les Européens, Emmanuel Macron a pris la position la plus dure contre la Turquie mais Macron n'a aucune leçon à donner à Erdogan puisque, du point de vue du droit international, la France a soutenu une force rebelle tandis que la Turquie, avec l'Italie, s'est rangée du côté du gouvernement officiel. " ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

"Défendons Sainte-Sophie !"

Italie et Turquie.

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"Défendons Sainte-Sophie ! Le présidium de la Ligue au consulat de Turquie [à Milan] avec Matteo Salvini. Le lundi 13 juillet."

Le Premier ministre slovène : "S’il n’y a plus d’Européens, tout est perdu."

Slovénie. Le Premier ministre slovène : « S’il n’y a plus d’Européens, tout est perdu. » :

http://www.fdesouche.com/1400199-le-premierministre-slove...

Manifestation contre l'entrée de la Turquie en Europe.

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Italie. Le lundi 13 juillet 2020 a lieu à Milan une manifestation contre l'entrée de la Turquie en Europe.

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11/07/2020

Le député du Vlaams Belang Barbara Pas fera partie de la commission spéciale Covid-19 à la Chambre.

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Belgique. Le député du Vlaams Belang Barbara Pas fera partie de la commission spéciale Covid-19 à la Chambre. La seconde vice-présidence ira à la N-VA, en l’occurrence au député Kathleen Depoorter :

https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_coronavirus-en-b...

Geert Wilders : "Pas un centime pour l’Italie !"

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Pays-Bas et Italie. Alors que le Premier ministre italien Giuseppe Conte est reçu par le Premier ministre néerlandais Mark Rutte, le président du PVV Geert Widers est apparu en tenant un panneau en mains : « Pas un centime pour l’Italie ! »

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Geert Wilders : "Pas un centime pour l’Italie !"

10/07/2020

"Virus, l’Italie referme."

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Italie. Revue de presse.

Les nouvelles mesures restrictives sur les vols provenant des pays présentant un risque élevé de contamination, après les cas positifs sur un vol provenant de Dacca, font les gros titres des médias italiens : « L’entrée interdite à 13 pays » - ‘’L’Italie bloque les routes et les vols, de la Bosnie au Brésil’’ (Corriere della Sera), « Virus, l’Italie referme » - ‘’La ligne du ministre Speranza s’impose’’ (La Repubblica), «  Speranza : Etat d’urgence Covid jusqu’au 31 décembre » (La Stampa), «  Urgence Covid vers une prorogation » - ‘’Craintes sur une deuxième vague’’ (Il Messaggero), « Covid, l’état d’urgence doit être prorogé de 6 mois » (Il Mattino).

RETROSCENA (Coulisses), La Stampa, P. Russo, « L’Italie bloque l’accès en provenance de 13 pays. L’état d’urgence est prolongé jusqu’à la fin de l’année » : « Face à l’apparition de nouveaux foyers de contagion dans la péninsule et à une épidémie encore agressive dans le monde qui donnerait un coup fatal à l’économie du pays, l’Italie privilégie la ligne de la prudence : elle a décidé de fermer les frontières suspendant tous les vols directs et indirects en provenance de 13 pays : Arménie, Bahreïn, Bangladesh, Brésil, Bosnie, Chili, Kuweit, Macédoine du Nord, Moldavie, Oman, Panama, Pérou et République dominicaine, et elle a opté pour une prolongation de l’état d’urgence jusqu’au 31 décembre. Cette décision permettra au gouvernement d’utiliser les instruments du Décret du président du Conseil des Ministres (Dpcm), prenant des mesures d’urgence sans passer par le Parlement, et à la Protection civile d’obtenir plus rapidement les produits essentiels pour la sécurité publique, comme les masques et les tests, en vue notamment de l’ouverture des écoles prévue pour le mois de septembre ».

ARTICLE, Corriere della Sera, A. Arzilli « L’alerte de Lamorgese pour septembre : ‘’il y a un risque de tensions sociales’’» : « Il y a ‘’un risque concret que la crise économique liée au Covid-19 produise des tensions sociales en automne’’. La ministre de l’Intérieur, Luciana Lamorgese, lance l’alerte à l’émission Agorà Estate (Rai 3), signalant la crainte que la récession puisse tourner en colère sociale. La situation nous raconte de magasins aux volets fermés, d’usines qui ferment, de secteurs à genou, comme celui du commerce et du tourisme et d’un taux de chômage qui monte. Dans tout cela il y a aussi les retards de versement d’amortisseurs sociaux et l’infiltration de la mafia dans les difficultés économiques de commerçants et d’entrepreneurs. Il y a aussi la crainte que les extrémistes de droite et de gauche puissent profiter et exploiter les protestations ».

COMMENTAIRE Corriere della Sera G. Bianconi « Le paradoxe d’une loi qui fait des discriminations » : « Le verdict vise une des réformes-symbole du précédent gouvernement à traction Ligue-M5S et que le nouvel exécutif devrait modifier comme prévu, selon aussi les remarques soulevées par le Chef de l’Etat. Selon les juges, ‘’la loi ne facilite pas l’objectif du contrôle du territoire déclaré par le décret’’ ».

COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli : « Le MES, clé des prochains scénarios » : « S’il est vrai qu’avec l’âge on devient plus sage, comme a ironisé Romano Prodi hier à Bologne, Berlusconi devrait se décider à soutenir un ‘’gouvernement Ursula’’ fondé sur le « oui » au MES et à un programme européen. Par ailleurs, le centre gauche devrait, lui aussi, faire des accords avec l’ancien adversaire. Cela fut le cas en 2011-2013 pour le gouvernement Monti. Du coup, le fonds sauve-Etats est devenu la pierre angulaire sur laquelle les gouvernements se forment ou tombent. Prodi a eu le mérite de placer le MES au centre du débat politique, car c’est bien l’emplacement qu’il mérite. Pourquoi alors s’étonner du rappel à la disponibilité de Berlusconi ? Le leader de Forza Italia, voulant récupérer de la crédibilité, ne fait pas mystère de sa volonté de faire plaisir à A. Merkel en qualité qu’associé plausible du Parti Populaire. Prodi a également mis un séparatif entre Forza Italia et le club souverainiste Salvini-Meloni. Le recours au MES, avec la signification politique qui en suit, ne déterminerait pas uniquement une crise au gouvernement de Rome mais modifierait aussi les rapports de force en vue des prochains rendez-vous institutionnels, à commencer par l’élection du Président de la République ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

09/07/2020

Christoph Blocher justifie sa demande de rente, l’UDC est partagée.

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Suisse. Christoph Blocher, figure historique de l'UDC et milliardaire,  a demandé le versement rétroactif de sa rente d'ancien ministre :

https://lesobservateurs.ch/2020/07/09/lhysterie-anti-bloc...

L'AfD de Bavière dénonce le bilan en matière de lutte contre le coronavirus du ministre-président CSU de Bavière.

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Allemagne. Bavière. L'AfD de Bavière dénonce le bilan en matière de lutte contre le coronavirus du ministre-président CSU de Bavière.

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"Record en Bavière. Chaos du corona. Cas confirmés. Morts. Ministre-président fort ? Bilan faible !" 

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Corinna Miazga est présidente de l'AfD de Bavière.

"L’exclusion de la société Autostrade (famille Benetton) de la reconstruction du pont de Gênes."

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Italie. Revue de presse.

L’exclusion de la société Autostrade (famille Benetton) de la reconstruction du pont de Gênes, décidée par le gouvernement et validée mercredi soir par la Cour Constitutionnelle, fait les gros titres des médias italiens. La presse écrite rapporte notamment la ‘’satisfaction’’ du M5S qui en faisait un point d’honneur sur les ‘’responsabilités’’ du groupe Autostrade dans l’écroulement du Pont Morandi en 2018 : « Rejet de l’appel d’Autostrade » - ‘’La Cour Constitutionnelle considère légitime l’exclusion dans la reconstruction du pont de Gênes’’ (Corriere della Sera), « Ultimatum à Autostrade » - ‘’Aujourd’hui réunion du gouvernement sur les concessions’’ (La Repubblica), « Chaos gouvernement, ultimatum à la famille Benetton » (La Stampa), « Pour la Cour Constitutionnelle l’exclusion d’Aspi était légitime » (Sole 24 Ore), « Cour Constitutionnelle, Autostrade perd son pari » - ‘’Négociations sur la révocation’’ (Il Messaggero), « Drapeau blanc sur le Pont » (Il Giornale).

ARTICLE, La Repubblica, C. Lopapa e G. Vitale, « Aujourd’hui l’ultimatum du gouvernement : un contrôle public de la société ou la concession va sauter » : « Après l’arrêt de la Cour Constitutionnelle sur la légitimité de l’exclusion du concessionnaire de la reconstruction du pont Morandi de Gênes, la rencontre prévue pour aujourd’hui au Ministère des Infrastructures sera caractérisée par le lancement d’un ultimatum très clair à la société Autostrade, de propriété de la famille Benetton : soit elle acceptera les conditions établies par le gouvernement, dont le contrôle public sur la même société, soit la révocation de la concession sera mise en place. Pour Conte, ‘’l’attribution du pont à la famille Benetton constitue seulement un passage technique et obligé, le véritable problème étant représenté par tout le système de concessions actif depuis 2008’’. La ministre De Micheli, contrariée par les accusations de vouloir s’accorder avec la famille Benetton, se montre résolue à approuver une modification du décret, attribuant la gestion du nouveau pont au maire de Gênes, Marco Bucci ».

ENTRETIEN, La Repubblica, de Giancarlo Cancellieri, vice-ministre aux Infrastructures, « Le Pd et Renzi ne doivent pas freiner. Le gouvernement risque sur la famille Benetton » : « ‘’La ministre De Micheli ne m’a pas averti à propos du renouvellement de la concession du pont Morandi à la société Autostrade. Ce passage devait être obligatoire. Mais le problème principal est qu’il ne fallait pas arriver au 8 juillet sans avoir pris une décision. A la confrontation du Conseil des Ministres le M5S soutiendra avec conviction trois propositions : l’éviction, ou du moins une forte réduction, de la famille Benetton ; une baisse de 15% sur les tarifs de péage et la déréglementation du processus des concessions.  Une cérémonie d’inauguration du nouveau pont avec la consigne de l’œuvre à ceux qui sont accusés de négligence pour l’effondrement du précédent serait honteuse’’ ».

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco : « Un dialogue ambigu entre silences et provocation » : « Ils se rencontreront probablement la semaine prochaine et cet adverbe est obligatoire, étant donné les tensions et les malentendus entre Giuseppe Conte et une grande partie de l'opposition. Le dialogue avec Palais Chigi, stratégie choisie par Silvio Berlusconi, ne suffit pas pour calmer le conflit, au contraire il exacerbe en effet l'intolérance de la Ligue de Salvini et de FdI de Giorgia Meloni. Le président du Conseil joue sur les divisions d'une opposition résignée à le rencontrer et, pour l'irriter, il alterne les propositions de dialogue avec de longs silences. Conte s'accroche à la majorité M5S-PD, en espérant contenir le choc d'une crise économique accélérée par le coronavirus, alors que la Ligue et FdI poursuivent un schéma de rupture et d'élections anticipées ».

ARTICLE, La Repubblica, C. Lopapa : « Conte : " Il ne faut pas rouvrir les négociations. Si le Recovery Fund saute, toute le reste sautera » : « Le président du Conseil Conte ne cache pas toute son inquiétude à une semaine de la réunion décisive du Conseil européen sur les prêts et les aides de Bruxelles. Depuis Madrid, il a réaffirmé l'importance de la proposition de Bruxelles sur les 750 milliards du Recovery Fund, puisqu'il s'agit d'un accord très équilibré. Il a également ajouté qu'il ne fallait absolument pas accepter un compromis au rabais qui pourrait constituer un risque pour la clôture de l'accord et de l'ensemble du "marché unique". La nouvelle qu'Angela Merkel a parlé de 500 milliards et non pas de 750 milliards pour le Recovery Fund est arrivée comme une douche froide sur le président du Conseil, qui a quand même tenté de montrer de l'optimisme devant les journalistes en soulignant qu'il existait une proposition de la Commission von der Leyen et que tous les leaders européens devaient partager la nécessité d'achever la négociation sur la proposition de la Commission ».

RETROSCENA (Coulisses), La Stampa, M. Bresolin : « Le Conseil UE décidera sur le Recovery Fund. Merkel tente les pays du Nord mais piège l'Italie » : « Berlin veut retirer à la Commission le pouvoir d'adopter les différents Recovery Plan nationaux pour le donner au Conseil UE, c'est-à-dire aux gouvernements. Et les gouvernements pourraient décider, par majorité qualifiée, si les réformes et les investissements proposés par chaque capitale sont en ligne avec les priorités de l'UE. Une solution qui plaît aux pays du Nord mais qui ne va pas du tout dans le sens souhaité par le gouvernement italien. Hier, Merkel a présenté à David Sassoli toutes les difficultés du moment, en soulignant que la situation n'était pas facile. Tous les ambassadeurs sont en train de négocier, sans répit, les différents aspects du dossier dans le but de réduire les distances pour permettre à leurs leaders respectifs de trouver l'accord lors du sommet des 17 et 18 juillet. La solution proposée par Ursula von der Leyen laissait essentiellement à l'exécutif UE le pouvoir d'adopter les plans nationaux, en consultant les autres gouvernements à travers une procédure spéciale qui aurait éventuellement permis au Conseil de s'exprimer pour bloquer une proposition. En revanche, Conte a demandé de garantir au Parlement le dernier mot sur les projets de dépenses et le contrôle sur les dépenses des fonds ».

ARTICLE, La Repubblica, C. Tito « Le twitt américain dans le match sur Huawei » : « ‘’Pourquoi le Président du Conseil italien Giuseppe Conte a rencontré en privé le principal lobbyiste de Huawei ?’’ Un Twitt très dur de la Républicaine DeAnna, très proche de Donald Trump, est immédiatement retwitté par le Président lui-même. Cette question soulève deux aspects fondamentaux pour l’Italie : la relation entre le gouvernement de Rome et les Etats-Unis et le rapport avec Huawei. Car il s’agit d’un match crucial pour Washington. Pour les Américains le raisonnement est clair : d’un côté les ennemis, de l’autre les amis. Pas de nuances. L’autre point concerne David Casaleggio. Car c’est lui qui s’est rendu au Palais Chigi l’autre jour. Si le Twitt américain ne le cite pas, la coïncidence temporelle ne permet aucun doute sur le co-fondateur du Mouvement 5 Etoiles. Ce serait alors un gigantesque conflit d’intérêt. Par ailleurs, Casaleggio&assiciati est une société de consultation pour les entreprises et la politique n’est jamais compatible avec les affaires et les complicités typiques de cette activité. Il faudrait que Casaleggio, désormais acteur politique, s’en souvienne. Et la Présidence du Conseil aussi ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

08/07/2020

Des députés nationalistes flamands reçoivent une enveloppe avec de la poudre blanche.

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Belgique. Au minimum sept députés du Vlaams Belang et un de la N-VA ont reçu une enveloppe avec de la poudre blanche. La police a ouvert une enquête.

"Les prévisions sur le PIB encore plus mauvaises pour l’Italie – 11,2%."

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Italie. Revue de presse.

L’adoption par le Conseil des Ministres du décret « simplification » pour relancer les travaux publics et l’économie du pays fait les gros titres des médias italiens : «  Le gouvernement débloque 130 chantiers » (Corriere della Sera), « Le pari des chantiers » - ‘’Des règles plus simples pour assigner les travaux publics en dessous de 5 millions d’euros’’ (La Repubblica), « Décret simplification : les chantiers débloqués uniquement en automne » (Il Messaggero), « Chantiers débloqués, priorité au Sud » (Il Mattino), « La grande bouffe des chantiers ‘’grande vitesse’’ » (Fatto Quotidiano), « Gênes, le nouveau pont assigné à la famille Benetton » - ‘’Perplexité de la ministre des Transports : la concession aux responsables de l’écroulement du Pont Morandi ‘’ (La Stampa).

 

Les questions européennes, et notamment les prévisions de croissance de la Commission Européenne, sont également évoquées : « PIB, l’Italie lanterne rouge d’Europe avec -11,2% » (Sole 24 Ore), « Pedro Sanchez : ‘’un pacte Italie-Espagne pour le tournant de l’UE’’ » - ‘’ Entretien du PM espagnol qui prône pour l’accord sur le Recovery Fund dès juillet’’ (Corriere della Sera).

 

ARTICLE, La Stampa, N. Corratelli, « Voici le plan Conte : 130 grandes œuvres, lancées « sauf accord » : « Prévoyant encore une marge pour des modifications techniques, le président du Conseil, Giuseppe Conte, définit le décret Simplification comme « un résultat éclatant et un tremplin pour l’Italie ». Il permettra la réalisation de 130 œuvres stratégiques à travers l’investissement de 200 milliards, qui proviendront directement du Fonds de relance dès qu’il sera rendu disponible. A travers un moratoire de 12 mois pour le code des marchés publics, la nouvelle norme ne prévoira plus d’appels d’offres jusqu’à 5 millions d’euros et décrétera jusqu’au 31 juillet 2021 une limitation de la responsabilité au seul préjudice financier avec préméditation. Par ailleurs, elle permettra un accès rapide aux services des administrations publiques, avec une conséquente facilitation des rapports avec les citoyens ».

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Guerzoni « Mission de Conte à Lisbonne ‘’je n’accepterai pas des compromis au rabais » : « La ‘’ligne rouge’’ de Giuseppe Conte est celle d’obtenir en Europe une ‘’réponse politique ambitieuse’’ face à la crise dramatique qui a frappé l’Italie en raison du virus et parce-que, avec les prévisions terribles sur le PIB, ‘’un compromis au rabais n’est pas acceptable’’. Le Président du Conseil joue son va-tout au prochain Conseil Européen des 17 et 18 juillet. Il ne peut pas se permettre d’erreurs et doit tisser davantage d’alliances cruciales qui serviront dans les pourparlers pour le Recovery Fund. Le message aux ‘’faucons’’ est clair : si les aides n’arrivent pas à un niveau adéquat pour le pays qui a le plus souffert pour le virus, l’Italie se mettra de travers sur le budget communautaire. C’est le message que Conte remettra à La Haye ce vendredi, à Berlin le 13 et à Paris le 16 juillet ».

ARTICLE/UNE, Sole 24 Ore, B. Romano « Les prévisions sur le PIB encore plus mauvaises pour l’Italie – 11,2% » : « Aux prises avec les effets néfastes de l’épidémie éclatée en hiver, la Commission Européenne a revu à la baisse ses prévisions économiques dans la zone euro pour 2020 et 2021, tout en exprimant l’espoir que ‘’le pire est peut-être passé’. La reprise est en train de commencer mais elle risque d’être incertaine et de provoquer de nouvelles divergences entre les pays membres. La prévision la plus décevante est celle concernant l’Italie : la récession, cette année, risque d’être le double par rapport à celle de l’Allemagne. Toujours pour l’Italie, selon la Commission, le secteur de l’Industrie devrait voir une amélioration avant celui du tourisme. En général, les données justifient la politique monétaire expansive de la Banque Centrale Européenne ».

ARTICLE, Il Messaggero, M. Evangelisti « Des certificats Covid faussés, même les contaminés voyagent » : « C’est un vrai trafic de faux documents attestant la négativité au Covid qui explique le chiffre important des contaminés enregistré parmi les passagers des vols devant du Bangladesh. C’est le président de l’association « ital-bangla » qui dénonce ‘’il y a de la corruption, n’importe qui peut l’acheter, il suffit de payer environ 30-50€’’. La situation risque ainsi de devenir hors de contrôle. Les avions partant du Bangladesh risquent de se transformer en bombes virales. A Rome, les Bangladais positifs sont 77, dont 36 sont arrivés par le vol de lundi après-midi ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)