Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

04/08/2021

"Luigi Di Maio : "Pas de vagues. Qui menace le gouvernement coule la reprise du pays.""

M5S.jpg

Ligue.jpg

Italie. Revue de presse.

La presse italienne titre sur les nouvelles règles concernant le pass sanitaire, notamment pour les transports et le personnel enseignant. Le conseil des ministres adoptera le décret d'ici jeudi.  « Le pass sanitaire pour  l'école et les déplacements » - La réunion en Conseil des ministres est prévue pour demain : le pass sera nécessaire pour les enseignants et pour les déplacements en avion, train et bus (Corriere della Sera), « Vaccins, la troisième dose aux personnes les plus fragiles » - La Ligue présente 900 amendements sur le pass sanitaire (La Stampa), « Le pass sanitaire nécessaire pour les professeurs, le personnel scolaire et pour les transports » (Il Messaggero),  « La Covid-19 fait plus de morts et d'hospitalisations qu'en 2020» - Le paradoxe malgré 60% de vaccinés (Il Fatto Quotidiano), « Les vacances en danger » - 15 millions sans le pass sanitaire  (Il Giornale).   

L'entretien du ministre des Affaires étrangères Luigi Di Maio fait la Une du quotidien Repubblica « La promesse de Di Maio : aucune menace pour le gouvernement de la part du M5S » - Il n'y aura aucune turbulence pendant le semestre blanc, cela irait contre les intérêts du pays » (La Repubblica). 

ARTICLE, Corriere della Sera M. Guerzoni « Le pass sanitaire sera obligatoire pour les enseignants et pour se déplacer en avion et en train » : « Dans le décret du gouvernement, on va vers l'obligation du pass sanitaire non seulement pour les transports mais aussi pour l'école (exception faite pour les étudiants). L'école représente la priorité absolue pour Draghi, pour assurer une rentrée en toute sécurité. La question sur le transport public local demeure ouverte. Le ministre de la Santé Speranza explique ''Il est possible d'y arriver de manière graduelle, mais procédons par étapes''. La ligne dure sur le pass sanitaire n'est pas appréciée par la Ligue, qui, hier, a déposé environ 900 amendements en commission Affaires sociales de la Chambre. La stratégie de Salvini – qui en a discuté hier avec Draghi – est de faire monter les enchères, voire de boycotter le pass sanitaire pour l'école. La rencontre au Palais Chigi avec les chefs de délégation et les dirigeants du comité d'experts (CTS) est prévue pour demain. Ensuite, le Président du Conseil et les ministres Gelmini et Speranza rencontreront les présidents des régions pour obtenir le feu vert aux nouvelles mesures. L'idée est de les insérer dans le prochain décret du Conseil des ministres qui entrera en vigueur à partir du 6 août. A partir de cette date, il faudra présenter le pass sanitaire pour se rendre dans les salles de restaurant (mais pas pour les clients des hôtels) et pour fréquenter les piscines, les salles de sport, les thermes, les cinémas, les théâtres, les salles de concert et les stades. Le passe sanitaire sera également nécessaire pour accéder aux meetings et aux congrès. Le Palais Chigi a reçu hier le ministre de l'Education P. Bianchi. L'idée est que cessent les cours à distance et que le passe sanitaire soit obligatoire pour le personnel scolaire - à l'instar de ce qui est prévu pour les médecins et le personnel soignant. Le gouvernement est en train de travailler afin de réduire le coût des tests rapides, qui pourrait passer de 22€ à 15€, voire à 10€. Demain, les ministres Orlando (Travail) et Speranza (Santé) rencontreront les syndicats pour une confrontation sur les protocoles et les vaccinations sur le lieu de travail. L'obligation du passe sanitaire professionnel ne devrait pas figurer dans le prochain décret : CGIL, CISL et UIL ont soulevé la possibilité que les employeurs puissent l'utiliser comme prétexte pour pouvoir licencier. Le dossier reste ouvert. » 

ARTICLE La Repubblica « Le gouvernement contre-attaque : vendredi sera lancée l’Agence pour la cybersécurité ». 

ENTRETIEN La Repubblica du ministre des affaires étrangères Luigi Di Maio « Pas de vagues. Qui menace le gouvernement coule la reprise du pays » : « Je ne vois aucun risque pour l’exécutif. Et je vous assure que dans le Mouvement nous faisons tous partie de la même communauté. Sur la situation en Libye notre premier objectif, la naissance d’un gouvernement d’unité nationale, a été remporté. Désormais, en vue des prochaines élections législatives du 24 décembre, il faut que le Parlement approuve une loi électorale et une nouvelle Constitution. Les forces politiques ont du mal actuellement à trouver une vision commune et l’Italie, avec l’ONU, cherche actuellement à aider ce processus. Sur la question de la gestion des flux migratoires, il y a une négociation pour la révision du memorandum of understanding qui prévoit une gestion conforme aux standards internationaux et qui se ferait dans le respect des droits humains. La fermeture des centres de détention est l’un des engagements pris lors de la Conférence de Berlin de la part des autorités libyennes. Mais quand nous parlons du memorandum, nous parlons de la relation bilatérale, qui ne suffit pas. Nous ne pouvons pas rester le seul état-membre de l’UE prendre en charge ces initiatives. » 

ARTICLE, Il Messaggero M. Ajello « Agence européenne pour la culture : le plan italien pour la transférer à Rome » : « La proposition de la Ligue est en train de se frayer un passage de manière transversale et l'intention est que tous les partis puissent la soutenir. C'est une idée qui est destinée à intéresser le gouvernement et qui pourrait arriver sur la table de Draghi et de plusieurs ministres. Il s'agit de transférer à Rome l'agence exécutive européenne pour l'instruction et la culture et qui gère les financements pour l'éducation, la culture, l'audiovisuel, le sport, la citoyenneté et le volontariat. Il s'agit clairement d'une institution importante et prestigieuse. Rome, qui a été choisie comme siège du G20 de la Culture, mérite bien d'obtenir le siège de cette autorité qui se trouve à Bruxelles et qui est dirigée par un Italien, le Romain Roberto Carlini. L'idée de transférer son siège à Rome serait tout-à-fait naturelle, du moment où Cinecittà est destinée à devenir le Hollywood européen, comme l'a dit Von der Leyen et comme ne cesse de répéter le ministre Franceschini. Pour ce faire, Cinecittà bénéficiera de 300 millions d'euros de fonds dans le cadre du Plan National de Relance. Cela renforcerait la centralité de la Capitale du point de vue national et international.»

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Les commentaires sont fermés.