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16/12/2020

Italie : les deux partis patriotiques donnés ensemble à 41 %.

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Italie.

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Ligue : patriotes

Parti Démocrate : centre-gauche

Frères d'Italie : patriotes

M5S : antisystème

Forza Italia : conservateurs

"Le gouvernement Conte tombera mais le centre droit n’est pas encore prêt."

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Italie. Revue de presse.

La perspective proche d’une autorisation du vaccin Pfizer par l’Agence Européenne pour le Médicament fait les gros titres des médias italiens : « Vaccins, nous sommes prêts » - L’Agence Européenne pour le Médicament pourrait donner son feu vert dès lundi (Corriere della Sera), « Le vaccin de Noël » - Le feu vert à Pfizer avancé au 21 décembre (La Repubblica), « Vaccin à Noël, feu vert de l’UE » (La Stampa), « Vaccin, l’UE accélère » (Sole 24 Ore).

Le débat autour des nouvelles restrictions prévues pendant les fêtes de fin d’année et sur la réouverture des écoles est aussi largement commenté : « Ecoles ouvertes, le gouvernement freine » - Les experts et l’exécutif prudents sur le retour en classe dès janvier (Il Messaggero), « Noël et école, les experts divisés » - Le tour de vis pour Noël, malgré les divisions au sein du CTS (Il Mattino).

ARTICLE, La Repubblica, de A. Cuzzocrea « Conte fait des concessions sur le Plan de Relance ainsi que sur les services de renseignements » : « C’est une vérification faite à l’aveuglette ou du moins sans abattre toutes les cartes : c’est la tactique du PD, inquiet de l’affaiblissement de la majorité causé par les attaques de Renzi, mais aussi celle de Conte, qui dit qu’il serait ‘’ même disposé à renforcer l’équipe, mais personne ne me l’a demandé’’. Matteo Renzi n’abat pas non plus ses cartes et il ne le fera pas vendredi matin quand il se présentera chez le Président du Conseil avec sa liste de points à discuter : du plan de relance aux infrastructures en passant par le MES sanitaire. Il aura en tout cas obtenu une chose : le comité d’experts pour le plan de Relance n’aura plus les pouvoirs dérogatoires comme annoncé initialement par Conte. Le ministre de la Défense L. Guerini (PD) s’y était lui aussi opposé ouvertement : ‘’je peux comprendre les objectifs mais c’est un instrument dangereux’’. Le discours prononcé par Renzi au Sénat l’a rendu quasiment impossible. Toutefois, selon le PD, l’enjeu d’Italia Viva est ailleurs : miser sur un des deux ministères clés pour le Plan de Relance : le développement Economique ou les Infrastructures, ainsi que sur les nouvelles nominations au printemps, dont la direction de la Caisse des Dépôts et Prêts-  actuellement dans les mains de  Fabrizio Palermo, ayant les faveurs des 5 Etoiles,mais pas du PD. N. Zingaretti, leader du PD, craint plus que tout un enlisement des réformes institutionnelles et de la loi électorale ».

ARTICLE, Repubblica, S. Folli, « Draghi, les partis et une réalité urgente à affronter » : « La mini-vérification se déroule comme prévu : sans qu'aucune idée réelle ne soit mise sur la table. On a l'impression que Conte et les 5 étoiles cherchent à ne rien toucher dans la substance de crainte que le château de cartes du gouvernement ne s'effondre. Et si Le Pd a envie d'agir plus, il évite par craint e sans doute lui aussi des conséquences d'une secousse trop forte, compte tenu de la précarité générale. Renzi est là, bien sûr, mais le report du rendez-vous avec Conte et l'annonce qu'Italia Viva prépare un document comportant une série de points essentiels, suggère que le sénateur florentin est encore incertain et est soucieux de gagner du temps sans avoir l'air de battre en retraite. En outre, ses relations avec le président du Conseil sont, comme on le sait, très mauvaises et il est peu probable qu'elles s'améliorent. Par ailleurs, dans ce cadre de Noël un peu mélancolique, il est surprenant qu'une certaine force politique n'ait pas immédiatement repris et relancé l'analyse faite par Mario Draghi dans un rapport du G30. Il ne s'adresse pas spécifiquement à l'Italie, mais le drame qu'il décrit colle parfaitement à notre pays. Il décrit le précipice dans lequel les entreprises - surtout les petites et moyennes - peuvent tomber en raison d'une "crise de solvabilité" potentielle liée à l'épuisement de la phase aiguë du Covid. Draghi n'est pas pessimiste - pas encore, du moins - et n'a évidemment pas l'intention d'interférer dans les choix de fond, encore moins dans ceux de l'Italie. Il se limite à offrir aux "décideurs politiques" un rappel à la réalité articulé. Le sentiment d'urgence qui se dégage de l'étude est frappant. Le temps presse et l'insolvabilité des entreprises équivaudrait à une catastrophe sociale, d'autant plus grave en Italie, le pays étant fondé sur son réseau de petites et moyennes entreprises. C'est le véritable risque de la post-pandémie. Les réunions politiques en cours semblent avoir pour objectif de renforcer la structure du gouvernement Conte, mais les problèmes du monde productif - de ceux qui créent la richesse indispensable à la reprise et de ceux qui perdent leur emploi, ne semble pas être au cœur du débat. Si c'est le cas, la tension émotive et le caractère concret qui seraient nécessaires ne sont pas ressenties par l'opinion publique. Et ils se perçoivent très bien dans les mots de Draghi ».

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Giancarlo Giorgetti, vice-président de la Ligue « ‘’ Le gouvernement Conte tombera mais le centre droit n’est pas encore prêt’’ » : « ‘’Le pays est plus apeuré qu’agacé. Au gouvernement il y a une bande d’incapables et les partis d’opposition demeurent des compagnons de voyage occasionnels. Le centre droit peut l’emporter facilement lors des prochaines élections mais il n’est pas prêt à gouverner. C’est comme si le centre droit avait peur d’un autre centre droit différent, alors que c’est justement de cela dont a besoin l’Italie. Meloni a critiqué la nouvelle stratégie de Salvini, celle de la responsabilité. C’est pourtant la bonne voie. Le leader de la Ligue a raison d’éviter de se laisser cuire à petit feu par cette législature. Salvini doit profiter du peu de temps à disposition pour sortir du personnage qu’on lui a bâti et acquérir la fiabilité d’un homme de gouvernement. Pour gouverner l’Italie il faut des alliances et de la crédibilité. Un consensus électoral fort n’est pas suffisant. Le ‘’semestre blanc’’ débutera en juillet : il ne sera alors plus possible de dissoudre les Chambres. Là commencera le ‘’showdown’’».  

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Photo : Giorgia Meloni à la télévision.

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Italie.

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15/12/2020

Geert Wilders déclare que le Premier ministre a fermé des hôpitaux.

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Pays-Bas. Le président du PVV Geert Wilders déclare que le Premier ministre libéral de droite (VVD) Mark Rutte a fermé des hôpitaux, des unités de soin intensif et des postes de première urgence, mais que celui-ci se tait à ce propos. Wilders ajoute : « Le VVD a détruit les soins et nous en payons maintenant le prix. »

"Les leaders : pas de remaniement."

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Italie. Revue de presse. 

Les consultations des principaux partis par le président du Conseil (la « verifica ») depuis lundi et les hypothèses sur de nouvelles restrictions sur les déplacements pendant les fêtes font les gros titres des médias italiens.  « Fermetures à Noël, le gouvernement divisé » - Tensions sur un confinement sur le modèle allemand. Le PD et le M5S s'opposent à l'idée d'un remaniement (Corriere della Sera), « Conte tente d'isoler Renzi. PD et M5S disent non au remaniement » - Conte offre plus de collégialité mais Renzi menace de retirer ses ministres si le Plan de Relance n’est pas modifié (La Repubblica), « Conte :  nous irons de l'avant uniquement si nous restons unis » (La Stampa),  « De nouvelles aides pour les professions libérales » (Sole 24 Ore), « L'Italie en zone rouge de Noël jusqu'à l'Epiphanie » (Il Messaggero),  « Les experts du CTS demandent une fermeture à l'allemande» - Mais la politique se divise (Il Fatto Quotidiano), « Vérification de la majorité et interdictions, le gouvernement enlisé » (Il Giornale).  

ARTICLE, Corriere della Sera, E. Buzzi, « Le M5S et le PD à Palazzo Chigi. Les leaders : pas de remaniement. Rumeurs sur l’attribution d’un ministère à Italia Viva » : « Le remaniement est un spectre qui continue de planer sur le Palais Chigi. La moitié de la majorité le veut, l’autre moitié essaye de l’éviter, mais tous en parlent. Les rencontres entre Giuseppe Conte et les chefs de partis pour vérifier la solidité de la majorité sont la preuve que les oscillations restent fortes. À la sortie des échanges, des paroles encourageantes : "nous croyons que l’action du gouvernement doit aller de l’avant" soutient Nicola Zingaretti. Même ligne pour Vito Crimi qui affirme que "nous avons relancé sur de nombreux thèmes", alors que Luigi Di Maio dit "stop aux polémiques". Le rendez-vous décisif pour le gouvernement se tiendra aujourd’hui, Matteo Renzi devant rencontrer Giuseppe Conte à 13h, avec un climat tout sauf serein, notamment sur le MES. L’hypothèse d’un "super-gouvernement" reste donc pour l’instant sur la touche, même si la potentielle nomination du sous-secrétaire Italia Viva Ivan Scalfarotto à un poste haut-placé à l’OMC pourrait ouvrir au parti de Renzi la porte d’un nouveau ministère. » 

ARTICLE, La Repubblica, S. Folli, « Ce n’est pas seulement une question de sièges » : « Malgré les apparences, il y a peu de ressemblances entre la "Première République" et la situation dans laquelle nous sommes aujourd’hui, et pas seulement pour la qualité de la classe politique, meilleure dans le passé tant au niveau de la majorité que de l’opposition. Avant, les rapports se recomposaient souvent rapidement après une crise, à travers une réorganisation et des changements de ministères, souvent avec un changement de président du Conseil. Ceci était possible car le système avait une stabilité de fond, capable d’absorber les tensions. De nos jours, tout est différent. Les crises sont étouffées tant que possible, et le gouvernement apparaît comme pétrifié. Les conflits se consument de l’intérieur, de manière paralysante, évitant la démission du président du Conseil car personne ne sait ce qu’il peut arriver ensuite. De plus, le centre de gravité s’est déplacé, et il tend désormais à être à Bruxelles, siège de la Commission. Les problèmes soulevés par Italia Viva – de la gestion du Plan de Relance au contrôle de l’appareil sécuritaire – sont réels et ne pourront se résoudre en offrant quelques sièges ministériels aux partisans de Renzi. Aujourd’hui, chaque mouvement est périlleux car le système est déconnecté. Et il n’y a aucune alternative à l’actuelle majorité. » 

ARTICLE, Corriere della Sera, F. Basso « Duel Vivendi Mediaset, Rome contre Bruxelles : ‘’la loi ne sera pas modifiée’’» : «  : Le gouvernement défend la validité de la norme dite ‘’Sauve-Mediaset’’ et répond aux remarques de la Commission par la voix  du Ministère du Développement Économique : l’Italie n’est pas censée informer l’UE de l’amendement appelé ‘’Sauve-Mediaset’’ du moment où il s’agit d’une norme purement technique et qui ne relève donc pas du champ d’application de la directive évoquée par la Commission Européenne. Pour le gouvernement, l’affaire est close. Il est toutefois probable que Vivendi ne laisse pas tomber la question. Le groupe français a désormais une arme supplémentaire pour défendre ses intérêts grâce à la lettre de Bruxelles. Sur la base des règles sur la transparence dans le marché unique, ce manquement de la part de l’exécutif romain produit comme effet la non-application de la loi qui gèle pendant six mois les effets de la sentence de la Cour de Justice européenne du 3 septembre dernier. Ce ‘’bouclier’’ serait alors inefficace et Vivendi pourrait avancer cet argument dans le contentieux encore ouvert avec l’autorité des télécommunications Agcom, devant le Tribunal Administratif de Rome (TAR) ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Frères d'Italie augmente au détriment de la Ligue.

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Italie.

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Ligue : patriotes

Parti Démocrate : centre-gauche

Frères d'Italie : patriotes

M5S : antisystème

Forza Italia : conservateurs

14/12/2020

Vladimir Poutine s'est entretenu par vidéoconférence avec des membres du parti Russie Unie.

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Russie. Vladimir Poutine s'est entretenu par vidéoconférence avec des membres du parti Russie Unie.

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"Contre le lockdown. Pour votre liberté. 17 mars FVD."

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Pays-Bas.

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"Contre le lockdown. Pour votre liberté. 17 mars FVD."

"Conte décide de vérifier la confiance."

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Italie. Revue de presse. 

Le débat autour de nouvelles restrictions sur les déplacements en vue des fêtes de fin d'année, malgré les assouplissements de ces derniers jours, fait les gros titres des médias italiens.  « Fêtes, l'Italie en zone rouge » - Le gouvernement étudie un modèle identique à celui de l’Allemagne » (Corriere della Sera), « L'Allemagne reconfinée. Italie : de nouvelles restrictions pour Noël  » (La Repubblica), « Trop de gens dans les rues,  Noël  en zone rouge » (La Stampa), « Qualité de la vie pendant la Covid » - Bologne première du classement, la Lombardie en mauvaise position »  (Sole 24 Ore), « Chaos Noël, restrictions pendant les fêtes » (Il Messaggero),  « Sassoli : comités d'experts pour tous les pays et contrôles sur les plans de relance nationaux » (Il Fatto Quotidiano), « Noël fait peur, tout sera à nouveau fermé » (Il Giornale),  « Nouvelles restrictions après l'assaut aux magasins » (Il Mattino).   

La décision du Président du Conseil de rencontrer les chefs de groupe des partis de gouvernement pour vérifier la tenue de sa majorité et sceller un « nouveau pacte de gouvernement »après les menaces d'Italia Viva de retirer ses ministres est aussi largement reprise :  « Conte décide de vérifier la confiance » (Corriere della Sera), « Renzi pret à retirer ses ministres » (La Repubblica), « Axe PD-M5S pour sécuriser Conte» -«  Italia Viva freine et exclut la possibilité d'une crise » (Il Messaggero).

ARTICLE, La Repubblica « Feu vert à la vérification (« verifica ») sur la tenue de la majorité. Renzi est prêt à décrocher dès le 28 décembre » : « Il ne s’agira pas des anciens rituels politiques de la Première République. L’idée de Conte est de rencontrer d’abord, un pae un, les partis politiques et ensuite de recevoir les chefs de délégation avant de faire ses choix. A condition que Renzi accepte cela. Sur le calendrier de ce dernier, il y a une date en rouge : le 28 décembre. Si le Président du Conseil n’aura pas satisfait toutes ses demandes sur le Plan de Relance et s’il n’aura pas fait publiquement une autocritique, le chef d’Italia Viva est prêt à débrancher la prise au gouvernement Conte II par le biais d’un discours au Sénat où il fera la liste des erreurs et des omissions du Président du Conseil et décrétant ainsi la fin de cette expérience de gouvernement. La feuille de route de Conte est étalée sur deux semaines, avec la tentative d’arriver à déminer la bombe placée sous le Plan de Relance italien, allant de la répartition des fonds selon les projets jusqu’à la structure même du comité d’experts. Des mots venant de Maria Elena Boschi pourraient pourtant rassurer ‘’Nous ne voulons aucune crise. Si Conte dit qu’il a les meilleurs ministres possibles, pour nous l’hypothèse d’un remaniement est terminée. Toutefois, nous ne sommes pas des ‘’yesman’’ ‘’. A ce stade, il n’y a pas les conditions pour former un nouvel exécutif, encore moins un gouvernement technique. ».

ARTICLE, La Repubblica, « Bruxelles rejette la loi qui protège Mediaset de l’entrée au capital par Vivendi » : « Bruxelles bloque la loi dite ‘’sauve-Mediaset’’ de manière formelle par le biais d’une lettre adressée au ministère du Développement Economique. Après les polémiques de ces derniers jours, et un long bras-de-fer à Paris entre la société de Berlusconi et celle de Vivendi, la guerre est désormais ouverte. Le stop venant de l’Europe tombe à la veille d’une probable intervention du Tribunal Administratif de Rome sur le gel des actions de Mediaset achetées par le groupe français et après que le Parquet de Milan a clôturé son enquête sur la direction de Vivendi au sujet de possibles ‘’manipulations du marché’’ et d’‘’obstacle dans l’exercice des fonctions des autorités de vigilance’’. Le gouvernement italien n’a jamais répondu à la lettre de la Commission européenne (d’il y a un mois). L’affaire risque ainsi de retomber sur l’exécutif de Rome. Forza Italia avait approuvé la loi de finances. La semaine d'après, le parti de Berlusconi a décidé de voter contre la réforme du MES. La lettre de Bruxelles ouvre ainsi un autre front de cette bataille et ajoute probablement un autre dossier bien délicat sur la table de la prochaine « vérification » (verifica) de gouvernement ». 

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Massenzio, « Les opposants à la ligne Lyon-Turin sont de retour, ainsi que les affrontements » : « Le leader des opposants “No Tav”, Alberto Perino, affiche toute sa détermination ‘’ils nous croyaient morts, alors que nous sommes là pour rappeler que la Vallée de Souse ne se fera pas corrompre par des compensations’’. Le chantier a repris son travail à Chiomonte. Deux ans plus tard, les ouvriers sont retournés au chantier escortés par la police. Le fait que les travaux - même s’il s’agit de l’élargissement du chantier sans aucun travail de creusement ultérieur -  aillent de l’avant alors que la discussion au Sénat en cours est considérée comme une provocation. Les maires de la région considèrent également inacceptable la ‘’militarisation’’ de Galgione, le petit village concerné par l’élargissement du chantier. Environ 400 personnes ont manifesté contre ce qu’ils appellent le « monstre ». La manifestation aurait dû être pacifique, or le cortège s’est ensuite dirigé vers les bois pour détourner les barrages et attaquer les forces de l’ordre avec des lancement de pétards et de pierres. La guérilla a duré deux heures. Deux agents ont été blessés et 80 personnes ont été identifiées par la brigade Digos : il s’agit pour la plupart de représentants des centres sociaux et du monde proche des courants anarchistes. Forza Italia et le Parti démocrate ont demandé de la fermeté contre les manifestants ». 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Interview du député bulgare Julian Angelov par Lionel Baland.

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Bulgarie. Interview du député du VMRO Julian Angelov, dont le parti prend part au gouvernement :

https://www.breizh-info.com/2020/12/14/155534/bulgarie-ju...

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Julian Angelov

13/12/2020

Les Démocrates suédois modifient leur position par rapport à l'OTAN.

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Suède. Les Démocrates suédois ont modifié leur position par rapport à l’OTAN. Désormais, ils adhèrent à l’« option OTAN », ce qui ne veut pas dire qu’ils désirent voir la Suède introduire une demande d’adhésion, mais seulement que si la Suède l’estimait nécessaire pour sa sécurité, elle pourrait le faire.

11/12/2020

"Vote le retour de ta liberté. Le 17 mars FVD."

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Pays-Bas.

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"Vote le retour de ta liberté. Le 17 mars FVD."

Le Vlaams Belang donné à 26,3 % et la N-VA à 19,9 %.

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Belgique. Flandre. Le Vlaams Belang est donné premier à 26,3 % et la N-VA deuxième à 19,9 % au sein du sondage Het Laatste Nieuws, VTM Nieuws, RTL et Le Soir.

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VB : Vlaams Belang : nationalistes flamands

N-VA : nationalistes flamands

Sp.a : socialistes

CD&V : démocrates-chrétiens

Open Vld : libéraux

Groen : écologistes

PvdA : gauche radicale

La CDU/CSU doit-elle s'ouvrir à une collaboration avec l'AfD ?

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Allemagne. La CDU/CSU doit-elle s'ouvrir à une collaboration avec l'AfD ?

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Tous / Partisans de la CDU/CSU / Partisans de l'AfD

Les élections législatives sont prévues en mars 2021.

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Pays-Bas. Les élections législatives sont prévues en mars 2021.

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Geert Wilders

Le Parti du Peuple danois estime que l’existence des caricatures de Mahomet doit être enseignée.

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Danemark. Le Parti du Peuple danois estime que l’existence des caricatures de Mahomet doit être enseignée dans les écoles et que celles-ci ne doivent pas être cachées parce qu’elles dérangent certains.

Le ministre hongrois des Affaires étrangères rencontre Norbert Hofer.

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Autriche et Hongrie. Ce 11 décembre 2020, le ministre hongrois des Relations économiques extérieures et des Affaires étrangères Péter Szijjártó a rencontré le président du FPÖ (Autriche) Norbert Hofer à Vienne.

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Norbert Hofer et Péter Szijjártó

Le Ministre hongrois des Affaires étrangères rencontre des représentants du Parti du Peuple danois et du Parti des (vrais) Finlandais.

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Hongrie, Danemark, Finlande. Le Ministre hongrois des Relations économiques extérieures et des Affaires étrangères Péter Szijjártó a rencontré, le 10 décembre 2020, des représentants du Parti du Peuple danois et du Parti des (vrais) Finlandais.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2020/12/10/gee...)

"Conte fait marche arrière."

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Italie. Revue de presse.

L'assouplissement des mesures en vue des fêtes de fin d'année prévu dans un prochain décret, après la pression d'une partie de la majorité et de l'opposition, est largement commenté : « Conte fait marche arrière », « Recul [du gouvernement], les déplacements permis à Noël » (Il Giornale).

ENTRETIEN, Il Messaggero, de Matteo Renzi, chef d’Italia Viva « ’’Des élections anticipées en cas de crise? Il y aura une large majorité au Parlement pour l’éviter’’. »

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Matteo Salvini, dirigeant de la Ligue et ancien vice-Président du Conseil « Dialogue avec le Président du Conseil sur la question des fonds, et je mènerai le combat de l’école » : « J’ai proposé à Giuseppe Conte de nous rencontrer prochainement pour discuter. Je veux un dialogue sur tous les sujets, y compris le Plan de Relance européen. Je plaiderai notamment pour plus de prudence lors de la réouverture des écoles et l’organisation des transports. En ce qui concerne l’alliance de centre-droit, je répète que nous devons rester unis, les décisions doivent être prises selon l’avis de la majorité, d’autant plus que la majorité de gouvernement, elle, vacille plus que jamais. Les vingt prochaines années vont être déterminées par ces quelques mois, et cette équipe-ci n’est pas en mesure de construire notre futur. Notre vote contre le MES résulte d’une ligne commune, non pas souverainiste ou eurosceptique, mais relevant de la volonté de protéger la liberté et l‘épargne des Italiens. Nous discutons également avec nos alliés du pont qui relierait la Sicile à la Péninsule, il faut être de mauvaise foi pour ne pas approuver ce projet. Pour ce qui est de la politique extérieure, j’ai rencontré l’ambassadeur des Etats-Unis afin de réaffirmer la solidité des rapports entre nos deux pays. Je me réjouis de voir que nous partageons la même inquiétude sur l’impérialisme chinois mais aussi turc. En Libye, il faut un temps où il y avait l’Italie et la France. Désormais il y a la France, la Turquie et la Russie. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

10/12/2020

L’EKRE est donnée à 17 %.

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Estonie. L’EKRE est donnée à 17 %.

Geert Wilders rencontre le Ministre hongrois des Relations économiques extérieures et des Affaires étrangères.

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Pays-Bas et Hongrie. Le dirigeant du PVV Geert Wilders a rencontré à La Haye (Den Haag) le Ministre hongrois des Relations économiques extérieures et des Affaires étrangères Péter Szijjártó.

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Péter Szijjártó et Geert Wilders

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"Le feu vert du Parlement à la réforme du Mécanisme de Stabilité."

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Italie. Revue de presse.

Le feu vert du Parlement à la réforme du Mécanisme de Stabilité ainsi que les tensions au sein du gouvernement suite aux menaces de Matteo Renzi (Italia Viva) de ne pas voter en faveur du Plan de Relance sans une modification des pouvoirs du comité d'experts chargé de la gestion des projets et une plus grande association des chambres, font les gros titres des médias italiens : « Oui au MES mais le gouvernement vacille » - Renzi attaque : nous ne voterons pas ce Plan de Relance (Corriere della Sera),  « Renzi-Conte, le grand duel » - La crise plus proche (La Repubblica), « Conte : je continuerai uniquement si j'emporte la confiance » - Le Plan de Relance sera voté aux Chambres (La Stampa), « Le Plan de Relance enlisé » - Conte va à Bruxelles avec le feu vert [du parlement] sur le MES (Sole 24 Ore), « Rome et la farce du Plan de Relance» - Le grand projet pour la capitale disparaît (Il Messaggero),  « Renzi critique Conte » (Il Fatto Quotidiano), « Conte au bord de la crise » (Il Giornale).

EDITORIAL, Il Foglio, de Claudio Cerasa « Après le vote sur le MES, l’Europe va de l’avant. Et le centre droit nous parle de l’assurance-vie dont bénéficie Conte » : « La journée parlementaire longue et passionnée d’hier s’est conclue par un vote positif, à la Chambre et au Sénat, sur la résolution liée à la réforme du MES présentée par Conte en vue du prochain Conseil Européen et cela a contribué à éclaircir certains éléments politiques importants. La première leçon, c’est que, malgré un Parlement majoritairement dominé par des partis opposés au projet européen, le principe de réalité a toujours tendance à s’imposer dans les moments les plus décisifs. Avec ce vote en faveur de la réforme, nous avons évité une sorte d’ « Italexit ». Le fait qu’un parti comme le M5S, né pour démanteler le MES, ait décidé de voter en faveur de la réforme ce mécanisme européen est plus que positif. Il a permis de ne pas alimenter le sentiment anti-communautaire qui couve toujours au sein du centre-droit. La position choisie par le centre-droit nous apprend aussi que la vraie arme dont dispose Giuseppe Conte, et en quelque sorte son assurance-vie : l’incapacité de l’opposition à soutenir des projets de solidarité européenne, même en cette période où la résilience de chaque pays est liée à la capacité de l’Europe de pouvoir renforcer ses projets de solidarité. ».

ENTRETIEN, La Stampa, de Silvio Berlusconi, dirigeant de Forza Italia. «’’Non à ce nouveau MES, il favorise les banques allemandes. Nous sommes pro-européens et nous ne subissons pas l’influence de Salvini’’ » : « Sur ses critiques à l’encontre du MES, Forza Italia, qui appartient à la famille du PPE, est cohérente avec ses valeurs européennes. Il s’agit d’un choix cohérent et en ligne avec tout ce que nous avons dit sur la réforme du MES. Cette dernière prévoit des améliorations par rapport à celui de 2012 mais l’anticipation du backstop, qui est positive en soi-même, ne compense pas la pénalisation des banques italiennes par rapport à la concurrence, en l’absence d’un système européen de garantie de prêts comme celui proposé par M. Draghi en 2015. Donc, le MES est bien loin de représenter un instrument acceptable pour l’Europe et pour l’Italie. Sur le Plan de Relance national, si la gouvernance et les contenus du projet italien devaient être modifiés et partagés avec l’opposition, nous pourrions voter en sa faveur. Mais à ce stade, cette hypothèse est loin d'être réelle’’.»

(Traduction : ambassade de France à Rome)

09/12/2020

Le Parti du Peuple danois est donné à 7 %.

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Danemark. Le Parti du Peuple danois est donné à 7 %.

"Une entente trouvée autour du MES."

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Italie. Revue de presse.

Le débat politique autour du comité d'experts chargé du pilotage et de la mise en œuvre du Plan de Relance national fait toujours les gros titres des médias italiens. Selon les observateurs, si les partis de coalition semblent avoir enfin trouvé une synthèse sur le MES, c’est sur le Plan de Relance qu’ils pourraient se diviser au Parlement suite aux menaces d’Italia Viva de boycotter le comité d’experts pour redonner au Parlement la compétence sur les projets qui devront être présentés à Bruxelles : « Entente sur le MES mais Conte est assiégé » - Renzi ne cède pas sur le Plan de Relance et menace de retirer ses ministres (Corriere della Sera), « Renzi-Conte, c’est le bras-de-fer » - Le dirigeant d’IV menace de rompre (La Stampa), « Gouvernement : accord sur le MES mais le risque repose maintenant sur le Plan de Relance » (Il Messaggero, Il Mattino), « Renzi menace, le M5S croise les doigts » - Le « jour J » de Conte (Fatto Quotidiano), « Merkel prévient Conte » - L’énième report sur les aides communautaires irrite l’Allemagne. Mattarella appelle à la responsabilité (Il Giornale).

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, d’A. Trocino, « Une entente trouvée autour du MES, mais Conte reste la cible d’attaques » : « Le Mouvement 5 Etoiles est finalement arrivé à un accord interne pour un ‘oui’ à la réforme du MES, sur le texte qui doit être voté aujourd’hui au Parlement. Le majorité évite donc le pire et n’aura pas non plus besoin des votes « responsables » venus de l’opposition. Attention cependant à Italia Viva qui continue de réclamer la transparence et attend la présentation de Conte avant de se prononcer définitivement. Leur chef de groupe, Davide Faraone, en appelle à Forza Italia pour reconstruire une majorité plus large, comme celle qui avait permis l’élection de U. Von der Leyen. En revanche, Renzi ne cède pas sur le Plan de Relance et se dit prêt à demander y compris le départ de certains ministres. ».

COMMENTAIRE, La Repubblica S. Folli « La pente [sur laquelle se trouve le] Président du Conseil » : « Aujourd’hui, pendant que les Chambres voteront sur le fonds de stabilité, les observateurs d’Allemagne et de France, notamment les ambassadeurs à Rome, pourront se dire à moitié satisfaits. Il est clair que le Parlement dira oui à la réforme du MES. Les 5 Etoiles ont décidé que la priorité était de sauver l’exécutif dont ils sont les principaux acteurs, opérant ainsi une transformation culturelle de parti antisystème à partie prenante d’un « establishment » européen auquel ils appartiennent plus par intérêt que par conviction. Mais les deux diplomates ne pourront pas se dire complètement satisfaits. Car si Conte se rendra au Conseil Européen en proposant l’adhésion au MES, l’exécutif à Rome se trouve néanmoins dans une situation politique fragile. On pourra dire que Renzi est sans scrupule. Cela est sans doute vrai, mais il est toutefois habitué à faire de la politique, contrairement à Conte qui est rusé mais qui sous-estime ses adversaires ou ses alliés. Conte n’a plus l’avantage d’avoir derrière lui un M5S fort et uni comme il y a deux ans. La donne a changé. Conte n’a plus qu’une carte à jouer : celle d’incarner l’homme à même de maintenir un niveau acceptable de stabilité. C’est ce qui intéresse l’UE – à savoir Berlin et Paris – mais aussi le motif d’un sentiment croissant d’inquiétude de la part des capitales européennes ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

08/12/2020

L’AfD de Saxe est désormais classée "cas suspect" par l’Office de protection de la Constitution.

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Allemagne. Saxe. L’AfD de Saxe est désormais classée « cas suspect » par l’Office de protection de la Constitution.

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