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07/08/2020

"Donnez-nous le symbole de l’ancienne Ligue."

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Italie. Revue de presse.

 ARTICLE, Stampa, F. Capurso, « Entente sur le décret Août. Interdiction des licenciements jusqu’à la mi-novembre » : « L’accord sur le décret Août a été atteint hier au Palais Chigi à la fin de la rencontre entre les chefs de délégation de la majorité. À la demande des syndicats, le stop aux licenciements a été approuvé jusqu’à la mi-novembre, un mois de plus par rapport à la première proposition contenue dans le décret. La requête de la ministre de l’Education, Lucia Azzolina, pour le recrutement de 85milles nouveaux enseignants et de 11.000 membres du personnel ATA a également été acceptée. Le PD semble satisfait de cette entente sur le décret mais il faudra encore attendre le Conseil des Ministres pour que le feu vert définitif arrive et les discussions ne soient pas renvoyées au mois de septembre. »

ARTICLE, Repubblica, C. Lopapa, « La première rébellion des ‘nordistes’ : ‘’Donnez-nous le symbole de l’ancienne Ligue’’ » : « Les hypothèses avancées ces derniers jours d’une possible fracture entre la Ligue du Nord et la Ligue ‘’de Salvini président du Conseil’’, qui ont été immédiatement démenties, semblent cependant trouver un fond de vérité dans les faits. La minorité ‘nordiste’ au sein de la Ligue du Nord, qui n’a pas accepté le tournant nationaliste prôné au cours du congrès de décembre, a demandé de pouvoir utiliser le symbole électoral de la Ligue du Nord aux prochaines élections administratives. Cette proposition a été avancée en particulier dans certaines municipalités de la Romagne, à Mantoue et Viadana sous l’initiative de deux anciens députés adversaires de Salvini au congrès de 2017, Gianluca Pini et Gianni Fava, qui revendiquent leur inscription au parti ‘Ligue du Nord pour l’indépendance de la Padanie’, différent de la Ligue de Salvini, libre selon eux de faire sa campagne électorale avec d’autres candidats. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

06/08/2020

Thuringe : l'AfD donnée à 20 %.

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Allemagne. Thuringe.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/thueringen.htm)

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Die Linke : post-communiste

AfD : patriotes

CDU : démocrates-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

Sonstige : autres

"Région Vénétie : désaccord entre Zaia et Salvini sur l’alliance avec Meloni."

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Italie. Revue de presse.

ENTRETIEN, La Repubblica, A. Cuzzocrea, de Luigi Di Maio, ministre des Affaires étrangères, « Di Maio ‘’La majorité trouvera un accord. Et Forza Italia ne sera pas nécessaire’’ » : « ‘’Je crois qu’après la réduction du nombre des parlementaires, l’Italie aura besoin d’une nouvelle loi électorale. Je comprends les craintes du PD ; l’accord devait prévoir un changement de la loi électorale et des règlements parlementaires parallèlement à la réforme des parlementaires. Je compte sur la possibilité d’ouvrir un dialogue au sein de la majorité pour trouver une solution. La majorité est solide : ni moi ni le M5S ne souhaitons un remaniement du gouvernement. A propos de la situation en Libye, la voix européenne doit être plus forte et il faudrait travailler pour arrêter toute interférence extérieure. Concernant la Tunisie, pays qui est en train de vivre une phase d’instabilité politique et économique, due notamment au manque d’un gouvernement en ce moment, l’Italie est prête à fournir son aide et son soutien au peuple tunisien dans ce défi. Il s’agit d’un pays sûr et nous avons déjà dit que toutes les personnes qui arriveront dans notre pays seront rapatriées. En aide au peuple libanais, l’Italie enverra deux avions C-130 de l’Aéronautique militaire qui transporteront huit tonnes de matériel sanitaire et des corps de pompiers, coordonnés par la Protection civile. Des hommes et des moyens seront fournis pour aider dans les travaux de reconstruction. En termes de coopération aussi, nous sommes prêts également à donner notre contribution’’. »

COMMENTAIRE, La Repubblica, M. Ainis, « Le report, l’élixir du président du Conseil » : « Sur les principales questions politiques, comme l’état d’urgence, l’utilisation des fonds du MES avec la réforme des décrets sécurité et la nouvelle loi électorale, la majorité au gouvernement semble avoir décidé de ne pas décider, se trouvant tous d’accord dans le désaccord. Mais si le président Conte croit qu’enterrer momentanément les problèmes puisse faire gagner du temps, en réalité cela est souvent la source de problèmes supplémentaires. Si le gouvernement décide de prolonger l’état d’urgence sans les présupposés qui en avaient justifié l’adoption au mois de janvier, un précédent pourra être créé ; si la majorité promet une nouvelle loi électorale pour équilibrer la réduction du nombre des parlementaires, mais après elle renie sa promesse ou elle la renvoie, probablement le référendum de septembre décrétera la victoire des non. En effet, reprenant les mots de George Canning, Premier ministre britannique du XIXe siècle, ‘’l’indécision et le report sont les parents de l’échec’’. »

COULISSES, La Stampa, A. La Mattina : « Région Vénétie : désaccord entre Zaia et Salvini sur l’alliance avec Meloni » : « Aux élections régionales du 20 septembre, Luca Zaia ne veut pas Fratelli d’Italia dans la coalition de centre droit. La raison est le manque de conviction du parti de Giorgia Meloni sur l’autonomie, qui pour le gouverneur est un élément central de l’identité passée, présente et future de la Ligue. Chez Frères d’Italie, on pense que la Ligue est en train de décharger ses problèmes, Giorgia Meloni a donné l’ordre de ne pas répondre aux provocations. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Créé par Vox, un nouveau syndicat naît en Espagne.

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Espagne. Créé par Vox, un nouveau syndicat naît en Espagne :

https://present.fr/2020/08/05/cree-par-vox-un-nouveau-syn...

05/08/2020

Alexander Gauland commente la visite du ministre-président de Rhénanie du Nord-Westphalie en Grèce.

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Allemagne et Grèce. Le coprésident du groupe des élus de l’AfD au sein de la Chambre des députés Alexander Gauland commente la visite du ministre-président de Rhénanie du Nord-Westphalie Armin Laschet dans un camp de migrants en Grèce qui a dû être interrompue pour des raisons de sécurité : « La courte excursion d’Armin Laschet dans la politique mondiale a heurté brutalement la réalité. » Il ajoute que la Rhénanie du Nord-Westphalie a assez de problèmes et qu’Armin Laschet ferait bien de se concentrer sur la résolution de ceux-ci.

"Les fragiles frontières du pays."

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Italie. Revue de presse.

L’explosion du port de Beyrouth est reprise par tous les médias.  Le Corriere della Sera titre sur la conversation avec le président du Conseil, Giuseppe Conte : « Voici comment l’Italie peut repartir » ; l’évolution de la pandémie de Covid est reprise par La Stampa : « Covid, alarme deuxième vague en Europe ». Le débat de politique intérieure sur la loi électorale et l’intervention du Président Mattarella sur le rôle des Régions : « Loi électorale, le défi du Pd » (Repubblica), « Même droits au Nord et au Sud » (Messaggero).

CONVERSATION, Corriere della Sera, F. Sarzanini, avec Giuseppe Conte, président du Conseil, “De cette manière l’Italie peut repartir. Sur l’école, c’est moi qui donne les garanties” : « A la veille du nouveau Décret de la présidence du Conseil des ministres qu’il devra signer avant la fin de la semaine, le président du Conseil Giuseppe Conte a déjà confié à ses bureaux le schéma à suivre. Il est conscient que la situation épidémiologique est susceptible de muter rapidement. Mais les données favorables de ces jours lui permettent d’être optimiste et de réfléchir à des possibles assouplissements de son programme d’action : en premier lieu en matière de tourisme, avec la reprise des voyages des bateaux de croisière et de l’organisation de foires et de meetings. Mais c’est l’ouverture des écoles la grande priorité des prochaines semaines : ‘’C’est mon engagement envers les jeunes, les familles, le pays. C’est mon engagement envers les enseignants et le personnel scolaire. L’école va rouvrir sans aucun doute. Je suis convaincu que nous n’aurons pas d’autres confinements. Je le sais car nous continuons à travailler pour la poursuite de cet objectif chaque jour avec le gouvernement, la Protection civile et le comité technique scientifique. Nous sommes tranquilles car nous avons créé un réseau sanitaire efficace et efficient, source de compliments de la part des autres gouvernements étrangers’’. »

COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli, « Le PD dans le labyrinthe de Palais Chigi » : « La campagne du mois d’août menée par le PD sur la loi électorale se poursuit. C’est une course désespérée contre la montre afin d’obtenir un accord avant le référendum de septembre sur la réduction du nombre de parlementaires. Il s’agit d’un thème qui révèle la précarité des rapports politiques et qui se combine à l’autre délicate question de la gestion des migrants qui engage la relation entre le leader du PD Zingaretti et le président du Conseil Conte. Si le choix stratégique d’un pacte avec le M5S pour un président du Conseil ‘’de législature’’ a été défendu longtemps, maintenant on comprend que probablement le seul et unique bénéficiaire de ce pacte est Giuseppe Conte, qui a su naviguer habilement parmi les limites et les insécurités de sa majorité. Jour après jour, il a mis au point un mécanisme de pouvoir qui se développe autour de lui, comme le témoignent la gestion du fond de relance, le contrôle des services secrets, la gestion des télécommunications et de la fibre rapide. Le PD vit alors un évident état de frustration, dans lequel il est conscient d’être plus fort que son partenaire de gouvernement mais il ne peut pas sortir d’un schéma qui évolue contre ses prévisions. Dans ce contexte, le PD pourrait arriver à ne plus supporter cette situation et décider de prendre la voie des élections anticipées. Dans ce cas, il devra considérer que Conte sera prêt à jouer ses cartes, désormais conscient d’être plus aimé par les Italiens que ses adversaires, Zingaretti et Di Maio ».

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, F. Venturini, « Les fragiles frontières du pays » : « Les flux importants de migrants de la Tunisie et le vote parlementaire qui a envoyé Matteo Salvini au procès ont confié à nouveau une place privilégiée sur la scène politique italienne à la question de l’immigration clandestine. Salvini aspire à l’acquittement, mais encore plus à un débat qu’il pourrait utiliser comme une rampe de lancement pour reconquérir l’ancien consensus de la part des Italiens. Pensant aussi au leadership dans le Mouvement, Di Maio parie qu’une initiative ferme et immédiate à l’égard de Tunis et de l’Europe puisse convaincre les électeurs plus que les proclamations de Salvini ou les blocus navals irréalisables proposés par Giorgia Meloni. Et entretemps, l’Italie commence à avoir peur de l’automne, elle ne sait pas ce qu’elle voudra faire avec l’argent du fond de relance, elle se divise sur les milliards comptants du MES, et elle assiste à la hausse des contagions d’un virus qui nous tourmente de la Catalogne aux Balkans. A propos de la Libye, le plan du ministre Minniti apparaissait à maints égards très efficace, mais le PD n’avait pas voulu ou su valoriser ses progrès auprès de l’opinion publique. Et aujourd’hui, le secrétaire Zingaretti, comme la ministre Lamorgese, réclame une évacuation humanitaire des camps de détention et de torture en Libye. La Tunisie représente une question différente, puisque les migrants sont principalement économiques. Dans ce contexte, l’Italie doit sûrement s’adresser à l’Europe. Peut-être rappelant à Angela Merkel les temps pendant lesquels son gouvernement était favorable à une révision des règlements de Dublin. La répartition équitable des migrants n’est cependant pas pour le moment à l’ordre du jour et il faut se contenter de systèmes d’accueil volontaires annoncés par certains gouvernements. Mais il est opportun de considérer que les migrants peuvent bouleverser nos démocraties et, avec elles, l’Europe entière. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

04/08/2020

La chaîne YouTube de Tomio Okamura supprimée.

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Tchéquie. La chaîne YouTube du dirigeant populiste tchèque Tomio Okamura (SPD) a été supprimée par le réseau social. « Nous assistons à une censure sévère et à un totalitarisme émergent », a déclaré M. Okamura, « Je considère le fait que YouTube ait annulé ma chaîne, où j’ai publié des informations non censurées, une grave attaque contre la liberté d’expression, une attaque contre les libertés civiles fondamentales donnée par la Charte des droits et libertés et une violation de la libre concurrence des partis politiques donnée par l’ordre constitutionnel tchèque ».

(Source : https://visegradpost.com/fr/2020/07/26/lessentiel-de-lact...)

Ce mercredi, Matteo Salvini sera en Ligurie.

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Italie.

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Andreas Kalbitz annonce qu’il laisse de côté sa fonction de président du groupe des élus de l’AfD au Parlement du Brandebourg.

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Allemagne. Brandebourg. Andreas Kalbitz annonce qu’il laisse de côté sa fonction de président du groupe des élus de l’AfD au Parlement du Brandebourg en attendant l’aboutissement de ses recours contre son exclusion du parti devant la justice.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2020/07/30/la-...)

Conte : "Migrants, plus de rapatriements sont nécessaires."

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Italie. Revue de presse.

De nombreux thèmes occupent ce matin les Unes. La « renaissance » du Pont de Gênes, désormais appelé « Pont Saint Georges », inauguré hier, est au centre de l’attention de tous les médias avec photos en Unes sur les quotidiens : « Un arc-en-ciel sur le pont, ainsi Gênes retrouve son union » (Corriere), « Le jour du Pont : Gênes essaie maintenant de renaître » (Repubblica), mais  c’est « ‘’Une blessure qui ne guérit pas’’ a dit le Président Mattarella » (Stampa), « Mattarella et la blessure du pont » (Messaggero). « Mattarella et Conte clouent Benetton au pilori » - « Le chef de l’Etat : ‘’l’identité des responsables est connue’’ » écrit le Fatto.

Une enquête de l’ISTAT est également largement reprise avec les « vrais chiffres de la contagion par Covid-19 en Italie » - « Les Italiens entrés en contact avec le virus sont 1 million et demi » (Corriere, Stampa).

La plupart des quotidiens se fait l’écho des déclarations de G. Conte sur les « Migrants, plus de rapatriements sont nécessaires », indiquant que « le décret arrivera après les élections régionales, alors que des débarquements ont encore lieu à Lampedusa » (Stampa). « La majorité se dispute sur les migrants » écrit le Corriere.

Enfin, La Repubblica évoque une « crise de nerfs au sein de la Ligue » avec « l’irritation de Zaia et Giorgetti envers Salvini ».

RETROSCENA (Coulisses), Corriere della Sera, M. Galluzzo, M.T. Meli, « Conte donne la ligne ‘’Durs et inflexibles’’. Zingaretti critique : nous courons après la Ligue » : « A la lueur de la vague importante d’arrivées quotidiennes de migrants sur les côtes italiennes, et de la coopération croissante entre l’Italie et la Tunisie, une réunion conjointe s’est tenue hier au Palais Chigi entre les autorités du Ministère des Affaires étrangères et du Viminal pour de mettre au point une stratégie articulée sur différents points. En premier lieu, l’accord atteint avec les autorités tunisiennes pour le rapatriement des immigrés irréguliers à travers deux vols par semaine qui permettront le retour en Tunisie de 80 personnes. En même temps, le gouvernement est en train de proposer au gouvernement tunisien un éventail d’aides possibles, notamment l’offre d’expertise aux garde-côtes, la fourniture d’appareils radars, jusqu’à l’éventuel contrôle conjoint des frontières maritimes. Accusé surtout par les membres du PD d’avoir agi en retard par rapport à l’émergence, le président du Conseil Giuseppe Conte a souligné hier sa ligne d’action basée sur la fermeté : ‘’On ne rentre pas en Italie de cette manière et surtout pas en ce moment délicat ; nous ne pouvons pas permettre que la communauté internationale soit exposée à d’ultérieurs dangers non contrôlables. Nous devons être durs et inflexibles. Nous devons coopérer avec les autorités tunisiennes pour contrer les trafics illicites alimentés par les groupes criminels et nous devons intensifier les rapatriements’’. »

ENTRETIEN, V. Raggi, Maire de Rome, Repubblica, « Jamais un musée : Rome ne peut risquer de célébrer le fascisme » - « Rome est orgueilleusmeent anti-fasciste » : « Après avoir lu que trois conseillers M5S avaient proposé la création d’un musée du fascisme, la Maire de Rome est intervenue rapidement : une sorte de censure pour bloquer la motion avant qu’elle ne soit présentée dans l’hémicycle. ‘’La conseillère Guerrini n’avait pas pris la mesure de cette proposition puis elle l’a retirée’’ (elle avait signé la motion avec les conseillers Simonelli et Coia). Le front antifasciste et la communauté juive s’étaient élevés contre ce projet, face au danger qu’une réaction opposée à l’idée préliminaire n’ait lieu et permette de ‘’favoriser les révisionnistes et négationnistes’’, comme l’explique V. Raggi ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

03/08/2020

"Salvini éloigne la Ligue du Nord."

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Italie. Revue de presse.

L’inauguration du Pont de Gênes est reprise par tous les médias : « Le nouveau pont après la blessure » (Corriere), « Gênes, le jour de l’orgueil » (Repubblica), « Le miracle de Gênes, inauguration du pont San Giorgio » (Stampa), « Inauguration du nouveau pont » (Messaggero), « 15 ans de négligence : aucune prescription pour le pont » (Fatto Quotidiano). Les quotidiens italiens titrent aussi sur l’évolution de la pandémie de Covid : « Les scientifiques : maintenant distanciation sur les vols » (Messaggero), « Conflit gouvernement-Régions sur les trains » (Corriere). Ainsi que sur la relance économique italienne : « Décret août, voici le bonus pour les consommations » (Stampa).  En politique intérieure, Repubblica ouvre sur le changement interne à la Ligue : « Salvini éloigne la Ligue du Nord » (Repubblica).

L’hashtag #IoMettoLaMascherina (‘’Je porte un masque’’) domine suite aux déclarations de Matteo Salvini sur l’inutilité du port du masque pour limiter la diffusion du Covid 19.

ENTRETIEN (extraits), de la ministre de l’Intérieur italienne, Luciana Lamorgese (Indépendante), Corriere della Sera de samedi, « Plus de rapatriements en avion et en bateau. Ceux qui arrivent ne seront pas régularisés » : « ‘’Au cours de ce mois de juillet, les flux continus de migrants vers l’Italie ont été influencés par la crise économique sans précédents que la Tunisie est en train de vivre. J’ai dit au ministre de l’Intérieur français Gérald Darmanin au cours de notre rencontre au Viminal que la crise tunisienne ne peut pas être gérée par un seul pays mais par l’Europe entière. J’ai obtenu de la commissaire à l’immigration de l’Union européenne, Ylva Johansson, la preuve de la volonté de mettre en place un engagement conjoint en Tunisie le plus tôt possible, pour qu’une crise économique avec des effets migratoires si importants puisse avoir une solution de l’autre côté de la Méditerranée. La Tunisie a besoin de stabilité et l’Italie ne doit pas se retirer face à ce devoir parce que c’est seulement dans un cadre de sécurité qu’il sera possible de gérer le contrôle des frontières et les flux de l’immigration irrégulière, veillant toujours au respect des droits de l’homme et à la sauvegarde des vies en mer et sur terre. Lundi dernier, j’ai rencontré à Tunis le président de la République Kais Saied et le ministre de l’Intérieur Hichem Mechichi et nous avons décidé que pour le mois d’août il y aura une augmentation des vols de rapatriements prévus deux fois par semaine. Nous avons également sollicité la mise en place de modalités moins strictes de retour, par exemple à travers des bateaux’’. »

COMMENTAIRE, La Repubblica, E. Mauro : « La course pour l’après-Salvini » : « À la fin même Matteo Salvini se découvre victime du virus d’un point de vue politique, comme si la pandémie avait affaibli l’organisme de la Ligue en isolant son Capitano dans une sorte de quarantaine immatérielle qui le tient séparé des problèmes du pays sans plus avoir la capacité d’agir en protagoniste. C’est l’effet de la phase déclinante qu’il est en train de vivre et qui est sous les yeux de tous. Salvini a encore les votes, même si en baisse, mais semble ne plus avoir l’âme pour les représenter ni les idées pour les investir dans un projet politique qui sache remettre la Ligue au centre du Pays. Ce que Salvini n’a pas compris est que le virus n’a pas seulement bouleversé la richesse des Nations mais a touché aussi le ‘marché de la peur’ dont profitaient les populismes de tout genre. Pour la droite cela pouvait représenter une occasion historique pour reformuler son vocabulaire, sa culture, les fondements de son hégémonie particulière : et donc d’un côté son rapport avec les citoyens, et, de l’autre, avec l’Etat. Il est évident qu’elle n’est pas arrivée prête à ce rendez-vous. Un leader capable d’incarner une droite normale pourrait dominer. Pour des hommes de gouvernement, comme Zaia, et pour la troisième génération de la droite, le concours est ouvert. »

ARTICLE, La Repubblica, C. Lopapa, C. Tito : « Le parti de Matteo naît, mais 30 % au sein de la base du Nord ne renouvelle pas la carte » : « Demain, juste demain, la Ligue Nord meurt.  Ce n'est pas un paradoxe mais il s’agit d’une date officielle. Parce qu’il s’agit de la journée où l’adhésion au nouveau parti de Matteo Salvini, ‘’ Ligue pour Salvini président du Conseil ‘’, se termine. A partir de demain, les membres ne seront plus les mêmes, le Nord disparaît ainsi que la ‘’ question septentrionale ‘’, comme déjà annoncé lors d’un congrès fantôme d’il y a quelques mois, pour céder la place au thème de la ‘’ droite du Sud ‘’. Zaia et Giorgetti désertent la fête du parti, le malaise croît et la base des membres commence à couver la révolte dans une situation totalement anormale où le mouvement de la Ligue vivait historiquement dans l'identification totale du chef avec les membres. Le passage à la nouvelle ‘’ Ligue Nationale ‘’ de Salvini ne sera pas du tout facile, non seulement en raison de l'abandon des idées originales, mais aussi en raison de l'absence de consensus et de résultats au sein du leadership. Salvini a provoqué la crise de gouvernement, a promis de remporter les élections en Emilie-Romagne, il a été partisan du souverainisme anti-européiste pendant l’épidémie de Covid et il a demandé de rouvrir les régions lorsque les présidents les fermaient : ce sont tous les facteurs qui ont contrarié les partisans et les membres du parti et qui les ont éloignés du leader ».

ARTICLE/SONDAGE, La Repubblica, Ilvo Diamanti : « Cette droite qui grandit, poussée par Meloni et au détriment de Salvini » : « Fratelli d’Italia, le parti dirigé par Giorgia Meloni, est le seul à avoir connu une croissance régulière et significative depuis les élections politiques de 2018. Il y a un an, FdI avait 6,5 % et maintenant les sondages sont supérieurs à 16 %. Un électeur de la Ligue sur cinq voterait pour le parti de Meloni, qui a eu un consensus supérieur à 40 %, même si elle reste liée à un rôle d’opposition. Aujourd’hui, Giorgia Meloni est certainement le rôle moteur du centre-droit, dépassée seulement par Giuseppe Conte mais devant Salvini et Berlusconi. Le tournant a été en septembre dernier, en raison de la crise de gouvernement ouverte par Salvini et des difficultés de la Ligue et FDI a ainsi occupé un espace laissé libre par Salvini, qui a transformé la Ligue du Nord en Parti National de Droite, comme son amie Marine Le Pen, perdant une partie de son identité historique ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

01/08/2020

La Commission fédérale d’arbitrage du Parti social-démocrate a exclu l’écrivain Thilo Sarazzin du parti.

Allemagne. La Commission fédérale d’arbitrage du Parti social-démocrate (SPD) a exclu l’écrivain Thilo Sarazzin du parti. Sarazzin poursuivra ses recours en utilisant la voie juridique.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2020/01/23/all...)

(https://www.bvoltaire.fr/lecrivain-social-democrate-thilo...)

L'AfD hérite de 14,4 millions d'euros.

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Allemagne. Au début de l’année 2020, l’AfD avait annoncé qu’une personne décédée lui avait légué sa fortune. Il apparaît désormais que celle-ci a plus de valeur que cela n’avait été estimé. Elle est de 14,4 millions d’euros a lieu des 7 millions à laquelle elle avait été estimée.

31/07/2020

"Le procès reconduira Salvini au milieu de la scène."

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Italie. Revue de presse.

L’autorisation donnée par le Sénat, hier, pour le renvoi devant la justice (149 voix pour, 141 contre) de Matteo Salvini dans l’affaire « Open Arms » est reprise par tous les médias : « Feu vert au procès Salvini » (Corriere), « Le procès et le défi » (Repubblica) , « Salvini en justice, Renzi ne l’aide pas » (Stampa), « Open Arms, oui au procès à Salvini : ‘’ J’ai défendu les Italiens. Je le ferais à nouveau ‘’ » (Messaggero), « Salvini, procès au boxeur sonné » (Fatto Quotidiano). La hausse des contagions de Covid est également dans les Unes de la presse italienne : « Le virus augmente, ouvertures reportées » - « L’urgence n’est pas passée, 450 nouvelles contagions en 24 heures - « Recrudescence des contagions, nouveau foyer en Vénétie dans un centre pour migrants » (Messaggero, Fatto Quotidiano, Corriere).

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco, “Un vote politique sur fond de contagion entre les migrants” : « Le doute que le ‘’oui’’ décidé hier au Sénat pour le procès contre Matteo Salvini soit le fruit de la rupture décrétée il y a un an entre le M5S et la Ligue semble difficile à dissiper. Cependant, au-delà des gestes flagrants accomplis par Matteo Salvini contre les migrants lorsqu’il était au Viminal, l’idée qu’il ait agi tout seul, séquestrant pendant des jours le bateau Open Arms, reste très controversée. Les partis de droite ont affirmé que la décision de permettre le procès est la preuve de la subordination évidente de la politique à la magistrature. Mais la vérité est probablement une autre, même plus désagréable : que la justice ait été utilisée pour un règlement de compte entre les anciens alliés, M5S et Ligue, du premier gouvernement populiste, guidé par Giuseppe Conte jusqu’en août 2019. La décision du Sénat est considérée par Salvini comme l’occasion parfaite pour assumer le rôle de victime des magistrats et relancer sa stratégie. Soutenir, comme il a fait hier au Palais Madama, que le seul tribunal légitime pour le juger serait le peuple, représente cependant un discours forcé, apte à légitimer la prétention d’impunité de la politique, même quand elle viole la loi ».

COMMENTAIRE, La Repubblica, C. Tito : « Cet appel dangereux au peuple » : « ‘’Le seul tribunal qui compte est celui du peuple ‘’. Dans cette phrase prononcée hier par Matteo Salvini au Sénat, il y a quelque chose de plus qu'une tentative de se défendre. Il y a une conception de la politique et de la démocratie. Il y a une atteinte aux relations institutionnelles. Chaque formule utilisée hier par le leader de la Ligue répond à la nécessité de sortir de l'ombre, son leadership présente depuis des mois sa faiblesse et les sondages le pénalisent. Salvini suit exactement la même recette que le président américain Trump, celle ‘’ de la Loi et de l’Ordre ‘’ ; il tente de cacher le Covid ainsi que les 209 milliards qui arriveront de Bruxelles et a besoin d'évoquer le seul ingrédient qui lui avait permis de surfer sur la vague de la popularité : l'urgence migratoire.  C’est le terrain le plus simple et c’est la seule arme dialectique dont il dispose en ce moment. Tout est manipulé mais rien ne change dans le scénario de Salvini. Mais quelqu'un qui a été vice-président du Conseil et ministre de l'Intérieur doit savoir que le pays, dans un État de droit, se défend en respectant les lois et non en invoquant une prétendue volonté populaire ».

COMMENTAIRE, Il Sole 24 Ore, L. Palmerini, “Le procès reconduira Salvini au milieu de la scène” : “Si jusqu’à maintenant la présence de Matteo Salvini semblait avoir été obscurcie par l’émergence du Coronavirus et le rôle central du gouvernement, le feu vert du Sénat au procès sur l’affaire Open Arms le repositionne au milieu de la scène avec son cheval de bataille : l’immigration. A la lumière de cette décision, Salvini a déjà étudié son plan d’action, qui se basera sur un double jeu de victime et de combattant. Une stratégie qui semble rappeler le mode d’action de Berlusconi, qui a montré, immédiatement après la décision, son soutien à Matteo Salvini, s’attaquant à une magistrature désormais politisée. »

COMMENTAIRE, La Stampa, M. Sorgi : « Le médiocre boucan du Capitaine » : « Ceux qui cherchaient un exemple de la façon dont on peut gâcher une opportunité politique importante l'ont trouvé hier au Sénat, qui a envoyé Salvini en justice pour l'affaire Open Arms. Le leader de la Ligue, appelé à être son propre avocat, au moment même où le gouvernement est en difficulté pour la reprise des débarquements, a été le protagoniste d’une médiocre querelle. Salvini, en difficulté depuis des mois après les élections européennes, en baisse dans les sondages et isolé au sein du centre droit, a laissé libre cours à ses émotions au lieu d'utiliser sa tête.  Il s'en est pris à tout le monde, et surtout à Renzi, qui ne l'a pas aidé, mais il a eu l'occasion inattendue de se mettre au centre de la scène et sur le sujet même sur lequel il avait construit toute son ascension politique : la question des migrants. Salvini a démontré toute son incapacité à être un homme des institutions mais, au-delà de la preuve d'immaturité donnée par le leader de la Ligue, la séance du Sénat d’hier a confirmé l’état d’impuissance de la politique italienne dans ce grave moment ».

 ARTICLE, Corriere della Sera, A. Trocino, “Sénat, oui au procès à Salvini. Et il y a l’entente sur les décrets Sécurité » : « Le Sénat a approuvé hier avec 149 votes favorables et 141 contraires l’autorisation de procéder au procès aux dépens de l’ancien ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini, pour le cas du bateau Open Arms. La majorité s’est montrée compacte dans cette décision. Le fil rouge du débat a été une seule et éternelle question : s’il est légitime et opportun d’utiliser la magistrature pour défaire un adversaire. C’est une thématique qui suscite en particulier la sensibilité de Silvio Berlusconi, convaincu encore une fois que l’utilisation politique de la justice est l’arme utilisée par la gauche pour se débarrasser de ses adversaires. »

ENTRETIEN, Corriere della Sera, E. Buzzi, de Luigi Di Maio, ministre des Affaires étrangères, “Il faut mettre les bateaux hors service. C’est une émergence nationale » : « ‘’La question des débarquements de migrants, liée au risque sanitaire représentée par la pandémie, est un sujet de sécurité nationale. Ce qui s’est passé à Caltanissetta et à Porto Empedocle doit faire réfléchir. Les citoyens demandent à raison des réponses que l’Etat devrait leur fournir. Le moment est très délicat. La Tunisie vit une phase d’instabilité politique qui est en train d’alimenter les voyages vers l’Italie. Nous ne devons pas penser à comment arrêter les débarquements mais plutôt à comment bloquer les départs. Je me suis réuni avec le gouvernement pour développer un plan articulé ; en premier lieu, je voudrais poursuivre les négociations pour un nouvel accord en matière migratoire. Je me rendrai bientôt à Tunis pour discuter de ce thème et trouver une entente avec les autorités tunisiennes, pour qu’elles réquisitionnent les bateaux in loco, avant leur départ. Il faut donc travailler sur plusieurs fronts : en matière de coopération bilatérale, valorisant les investissements pour la coopération au développement et renforçant les institutions locales. Nous demandons à l’Union européenne un rôle proactif en termes de réadmission et de réduction des départs irréguliers et, pour cela, nous voulons élargir les discussions aux commissaires européens aussi’’. »

ARTICLE, La Stampa, F. Grignetti : « Migrants, Lamorgese sous pression » : « Une autre journée d’urgence ordinaire en ce qui concerne les débarquements en Sicile, Sardaigne et Calabre. Tous les migrants sont arrivés par leurs propres moyens, sans navires ONG. 200 migrants, partis de la Turquie, ont débarqués en Calabre et sont maintenant au centre d’accueil de Crotone, et puis il y a les nombreuses fuites des centres d’accueil. Le ministère de l’Intérieur est en train de forcer la main pour obliger à la quarantaine ceux qui arrivent de la mer et la ministre Luciana Lamorgese est sous pression puisqu’elle est consciente que la situation est très délicate et peut devenir incontrôlable à tout moment. Elle a souligné que le danger est un court-circuit entre la peur du Covid-19 et celle des étrangers qui débarquent. Si le ministère de l’Intérieur ne veut pas succomber au chaos des débarquements, aux protestations et aux difficultés diverses, il doit chercher des alliés. Et ainsi, Luciana Lamorgese espère beaucoup lors de la rencontre d'aujourd'hui avec son collègue français Gerald Darmanin : les deux pays pourraient faire pression ensemble sur la Tunisie et se battre ensemble pour réviser la Convention de Dublin, celle qui nous fait devenir inexorablement le camp des réfugiés d’Europe ».

 ARTICLE, Il Messaggero, M. Ajello, « Accord sur le décret Sécurité. Stop aux amendes contre les navires des ONG » : « Cinq rencontres ont été nécessaires pour que la ministre de l’Intérieur Luciana Lamorgese et les représentants de la majorité trouvent une entente sur le nouveau texte pour dépasser les décrets Sécurité introduits par Matteo Salvini. Le texte sera soumis à présent à l’attention des autonomies locales, et renvoyé au Conseil des ministres pour approbation au mois de septembre. Parmi les nouveautés, il est possible de relever la suppression des amendes d’un million d’euros contre les navires des ONG, l’élargissement des possibilités d’accès à la protection humanitaire, la révision du système d’accueil Siproimi, limité par Salvini aux seuls réfugiés et prévoyant maintenant deux niveaux d’action, à la fois pour l’accueil et pour la réinsertion des migrants. D’autres mesures concerneront également l’ouverture de structures gérées par les municipalités et ouvertes aux demandeurs d’asile, la convertibilité des permis de séjour en permis de travail, et la ‘’ténuité du fait’’ requise par le président Sergio Mattarella concernant les suspicions d’outrage à agent. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban reçoit le dirigeant du PVV Geert Wilders.

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Hongrie et Pays-Bas. Le Premier ministre hongrois Viktor Orban reçoit le dirigeant du PVV Geert Wilders (Pays-Bas).

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Geert Wilders et Viktor Orban à Budapest

30/07/2020

La direction de l'AfD rejette les critiques à l'encontre du tribunal fédéral d’arbitrage du parti.

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Allemagne. L’ensemble de la direction fédérale de l’AfD a signé une lettre adressée aux membres du parti par les deux co-présidents Jörg Meuthen et Tino Chrupalla rejetant les critiques [formulées par la co-président du groupe des élus à la Chambre des députés Alexander Gauland] à l’encontre du tribunal fédéral d’arbitrage du parti.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2020/07/27/ale...)

Levée de l'immunité parlementaire de Matteo Salvini.

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Italie. Le chef de la Ligue Matteo Salvini doit être jugé prochainement pour séquestration de migrants quand il occupait le poste de ministre de l'Intérieur :

https://www.lepoint.fr/monde/italie-l-immunite-de-matteo-...

Meuthen attaque Höcke.

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Allemagne. Le co-président de l’AfD Jörg Meuthen reproche, au sein d’une interview accordée à un organe de presse, au chef de file de l’aile nationaliste du parti Björn Höcke sa lâcheté. Meuthen estime que Höcke doit être candidat à la présidence du parti et ainsi affronter Meuthen, ce que Höcke n’a jamais fait bien que Meuthen l’ait incité plusieurs fois, selon lui, à le faire. Il déclare que Björn Höcke n’ose pas sortir de Thuringe.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2020/07/27/meu...)

Frères d’Italie votera contre l'autorisation de poursuivre Matteo Salvini.

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Italie. La dirigeante de Frères d’Italie Giorgia Meloni estime que poursuivre le dirigeant de la Ligue Matteo Salvini pour avoir défendu les frontières italiennes contre l'immigration illégale est scandaleux. Frères d’Italie votera contre l'autorisation de poursuivre Matteo Salvini.

"Conte adopte le dépassement structurel de 25 milliards.  Première ouverture sur le MES."

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Italie. Revue de presse.

Plusieurs sujets sont abordés par les médias, qui font état de « fortes tensions » notamment autour du prolongement de l’état d’urgence et du dépassement structurel adopté hier au Sénat. L’enquête touchant le président de la Lombardie est très suivie aussi : « Haute tension aux Chambres. Chaos sur les Commissions » (Corriere), « Conte adopte le dépassement structurel de 25 milliards.  Première ouverture sur le MES. Majorité battue au Sénat » (Repubblica), « Affrontement sur l’état d’urgence et sur les Commissions » (Stampa), « Feu vert au dépassement structurel et ouverture au MES » (Messaggero), « Tous les mensonges de Fontana » (Repubblica).

Sur Twitter le hashtag #OpenArms, lié au vote au Sénat sur un éventuel procès à Matteo Salvini, domine.

ARTICLE, La Repubblica, C. Lopapa : « Dépassement structurel, gouvernement plus fort. Le premier oui au MES trouble le M5S » : « Le Sénat a donné le feu vert au dépassement structurel de 25 milliards, en attendant la pluie d'euros qui va arriver de Bruxelles. La mesure a été adoptée avec 170 voix, dix voix de plus que nécessaire et l’opposition de centre droit s'est abstenue en bloc, suivant les directives de Silvio Berlusconi. Cette fois-ci, Salvini et Meloni se sont adaptés ‘’ au sens des responsabilités ‘’ et, à l’improviste, un premier et indirect oui au MES est également arrivé au Parlement, par la résolution de la majorité sur le Plan national des réformes qui contient un passage sur l'engagement du gouvernement à « utiliser les instruments déjà mis à disposition par l'UE » pour faire face à l'urgence sanitaire et socio-économique. Un rappel donc au Recovery Fund   mais aussi aux ressources de la BEI, du Fonds SURE et du MES ».

COMMENTAIRE, Sole 24 Ore, L. Palmerini : « Deux majorités différentes sur Budget et Commissions » : « Il y aura sans doute une raison pour laquelle la majorité parvient à atteindre 170 voix sur le dépassement structurel de 25 milliards et se divise ensuite dans le vote pour le renouvellement des présidents des Commissions. Au scrutin secret, les jaune-rouges révèlent toute leur fragilité et confirment l'idée que ce qui fait vivre le gouvernement, c'est la peur des élections. C'est le fruit empoisonné non seulement de la coexistence entre les trois principaux partis de la coalition mais surtout des divisions au sein des mêmes forces politiques déchirées par beaucoup de positions différentes et de calculs.  Dans ces conditions, il est difficile d'aller vers une ligne programmatique claire, surtout aujourd'hui où il y a certaines exigences fixées par le Recovery Plan, puisque chaque choix demande beaucoup de temps pour les médiations. Il s'agit d'une situation dans laquelle il y a le risque que la majorité perde tout contrôle, surtout dans les prochains mois où il n'y aura pas de marge pour retarder les choix, notamment celui sur le MES, sur lequel la majorité et l’opposition ont trouvé hier une certaine unité, en laissant une porte ouverte. Le ciment qui maintient le gouvernement en vie est donc précisément la peur des élections, une guérilla jouée avec des voix secrètes, alors que la méfiance grandit au sein du PD et du M5S et entre eux et le parti de Renzi ».

ARTICLE, La Repubblica, A. Ziniti : « Débarquements, l’alerte du Viminal. Et aujourd’hui Salvini risque le procès sur Open Arms » : « Le ministère de l’Intérieur déclare que le moment est difficile et les débarquements continus, dans un contexte sans précédent également dû à la crise Covid ainsi qu’à la situation économique, sont en train de faire effondrer Lampedusa. Le flux exceptionnel de migrants économiques est hors de contrôle et souvent les autorités siciliennes, qui se plaignent d’avoir été laissées seules, assistent impuissantes à la fuite des migrants des centres d’accueil. Le Viminal est en difficulté, les préfets n’arrivent pas à trouver des structures adéquates, pour la quarantaine des migrants qui arrivent, compte tenu également de l'augmentation de la courbe de contagion en Italie. Et c'est dans ce climat que le Sénat votera aujourd'hui sur la demande du Tribunal de Palerme de juger Salvini pour l'affaire du navire Open Arms, où l’ancien ministre de l’Intérieur avait bloqué 150 migrants pendant 20 jours ».

CONVERSATION, La Stampa, avec Salvatore Vella, procureur adjoint d’Agrigento, « Pêcheurs-passeurs de clandestins en provenance de la Tunisie. Nous réquisitionnons désormais 30 bateaux par jour » :« ‘’L’opération conduite mardi soir par la Brigade des finances et les garde-côtes de Lampedusa, nous a ouvert un monde : elle a conduit à l’arrestation de 23 ressortissants tunisiens accusés de complicité à l’immigration clandestine, et à la réquisition du bateau ‘’Hadj Mhamed’, transportant un équipage régulier de 12 pêcheurs, 11 personnes qui travaillaient à bord en échange d’un passage de la Tunisie à l’Italie, et 5 migrants qui avaient payé pour effectuer la traversée. C’est comme si on avait fait retour à il y a dix ans. Mais maintenant les pêcheurs font aussi les passeurs de clandestins. C’est probablement la nouvelle stratégie des trafiquants, sur laquelle nous devrons concentrer nos enquêtes’’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

29/07/2020

Filip Dewinter et son chien portent le masque.

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Belgique. Anvers (Antwerpen). Filip Dewinter et son chien portent le masque aux couleurs de la Flandre.

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"État d’urgence, on continue."

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Italie. Revue de presse.

L’annonce du prolongement de l’état d’urgence jusqu’au 15 octobre domine, ainsi que les polémiques et les tensions en termes de politique intérieure qu’elle engendre : « Etat d’urgence, on continue » (Corriere), « Gouvernement d’urgence » (Repubblica), « Affrontement sur l’état d’urgence » (Stampa), « Réformes, le plan d’ici octobre. Prolongation de l’état d’urgence » (Messaggero), « Urgence jusqu’au 15 octobre. Salvini &C toujours battus » (Fatto Quotidiano) « Etat d’urgence jusqu’au 15 octobre, feu vert du Sénat » (Sole 24 Ore).

ARTICLE, Corriere della Sera, A. Trocino, « ’’Etat d’urgence légitime’’. Mais sur Conte c’est la polémique » : « Le Sénat a donné le feu vert pour la prorogation de l’état d’urgence jusqu’au 15 octobre. Aujourd’hui le président du Conseil soumettra également à la Chambre la proposition de prorogation, qui devra être décidée définitivement par le Conseil des ministres. Pour Conte, la prolongation de l’état d’urgence est une mesure légitime et inévitable puisque le virus est encore en circulation. Sans ce décret, en effet, 38 règlements cesseraient d’exister, ainsi que l’assistance aux patients positifs au virus ou le volontariat. Mais les oppositions sont sur le pied de guerre, au point que Matteo Salvini, représentant de la Ligue, a appelé le président de la République Sergio Mattarella pour exprimer sa perplexité face à cette décision, en mesure de créer une situation d’urgence qui n’existe pas dans la réalité. »

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco, « Une décision qui prolonge l’état d’urgence et le gouvernement » : « L’insistance avec laquelle Giuseppe Conte a souligné hier le caractère ‘’technique’’ de la prolongation de l’état d’urgence jusqu’au 15 octobre s’est révélée très défensive et a montré l’importance politique de cette décision pour le gouvernement. La prorogation semble en effet un antidote contre une possible crise gouvernementale pendant la période estivale et maintenant elle pourrait l’aider également à surmonter sans conséquences le vote du nouveau dépassement structurel. Cependant, la perspective de garder le pays dans un état d’urgence pose la question des délais pour un futur retour à la normale, soulevant les critiques de l’opposition. Mais les tensions restent au sein de la majorité à propos du renvoi du MES et de la question migratoire, négligée à l’apparence par les discours du gouvernement ».

ENTRETIEN, La Stampa, Giorgia Meloni, leader de Fratelli d’Italia (FdI), « Dérive liberticide du gouvernement, les touristes et les investisseurs nous échapperont » : « ‘’ Nous avons rédigé un document avec toutes les propositions du centre droit et le gouvernement doit nous répondre. Jusqu'à présent, personne n'a eu l'intention de nous contacter et je suis très pessimiste. Le ministre de l’Economie Gualtieri a fait des promesses sur le dépassement structurel mais ses affirmations étaient trop fumeuses et nous ne voterons plus rien sans avoir appris les chiffres exacts. Cet exécutif est irresponsable et a dépensé des milliards pour des choses inutiles, comme le bonus pour les trottinettes ou les recrutements pour accélérer la régularisation des migrants. Il n'y a pas de raison de prolonger l'état d'urgence ; en Europe nous sommes les seuls à l'avoir fait et il y a un danger d'une dérive liberticide. Conte fait maintenant l'objet d'un consensus très large, mais c'est un phénomène typique en temps de crise et de difficulté ‘’ ».

COMMENTAIRE, La Stampa, Michela Murgia : « Si le PD aussi agit comme la Ligue » : « Brève chronique d'une manifestation qui a échoué, il y a quelques jours à Rome, où pas plus de 250 personnes réclamaient la fin des accords avec les criminels libyens et l'ouverture de couloirs humanitaires pour les migrants qui continuent de mourir en Méditerranée. C'est compréhensible, il faisait chaud et beaucoup sont déjà en vacances, mais je me souviens qu'il y a plus d'un an et demi, pour les mêmes raisons, il y avait 5 000 personnes sous la pluie à la Place Montecitorio. Qu'est-ce qui a changé en 18 mois, après la Covid ? La réponse est trop facile : le gouvernement a changé. Il n’y a plus Matteo Salvini en tant que ministre de l’Intérieur, c’est la majorité de centre gauche qui gouverne et la ministre de l'Intérieur est une femme si discrète que souvent ses décisions passent complètement inaperçues. Et pourtant, elles ne sont pas différentes de celles que Salvini prenait, les décrets sécurité sont encore là et les bateaux des ONG sont toujours bloqués dans les ports par des excuses ridicules. Les accords avec les garde-côtes libyens ont été renouvelés sans problèmes, les femmes et les enfants qui arrivent sont abandonnés à eux-mêmes et risquent de mourir en mer.   Face à ces données inaltérées, le fait que la mobilisation civile a diminué suscite un soupçon déconcertant : pour beaucoup, exiger le salut et la dignité des migrants n'étaient qu'une question d'antagonisme politique et non de droit humanitaire. L'antagoniste a disparu, et l'indignation aussi. Dans ce scénario, ce qui pèse le plus, c'est l'hypocrisie du PD et de son secrétaire Zingaretti, qui se félicite pour le renouvellement de l'accord avec les Libyens. L’occasion de se racheter pourrait être demain, lorsque le Sénat votera pour décider l'autorisation de poursuivre Salvini dans l'affaire Open Arms mais rien n'est sûr, car il est désormais clair que sur la question des droits des migrants il n'y a pas de gouvernements amis ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

28/07/2020

"L’armée pour arrêter les migrants."

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Italie. Revue de presse.

La fuite de migrants des centres d’accueil en Sicile et l’envoi de l’armée sont rapportés partout et très suivis par les médias : « Migrants, envoi de militaires » (Corriere), « Migrants, ainsi l’Italie et Malte les abandonnent aux Libyens – Lamorgese envoie l’armée dans les centres en Sicile » (Repubblica), « L’armée pour arrêter les migrants » (Stampa), « Migrants en fuite, l’armée sur le terrain » (Messaggero). L’enquête en Lombardie touchant le président de la Région, A. Fontana, est également citée par tous : « Fontana, la vérité ressortira. Je ne tolérerai aucun doute sur mon intégrité » - « Fontana attaque mais les magistrats suivent la voie suisse » - « Fontana ment, maintenant il doit démissionner », « Sur Fontana deuxième enquête en Suisse ».

Les journaux télévisés ouvrent sur les enquêtes à l’égard du président de la région Lombardie, Attilio Fontana ; sur la visite du ministre de l’Intérieur, Luciana Lamorgese, en Tunisie et l’envoi de militaires italiens pour contrôler les centres d’accueil en Sicile.

ARTICLE, La Repubblica, A. Ziniti : « C'est ainsi que l'Italie et Malte ignorent les SOS des migrants et les laissent aux Libyens » : « Depuis des semaines, voici ce qui se passe dans la zone Sar de Malte : des bateaux pleins de migrants laissés en mer pendant des jours, des appels à l’aide non entendus et une surveillance à distance dans l'attente que le garde-côte libyen arrive pour ramener les migrants. Après avoir vidé la Méditerranée des ONG, la stratégie de l’Italie et de Malte, acteurs importants de cette situation parce qu’elles sont immédiatement informées des SOS et par conséquent obligées par les conventions internationales d'intervenir, est celle du secours retardé pour faire rapatrier les migrants dans l’enfer libyen, avec le reste de l’UE en tant que spectateur intéressé.  L'inactivité et les retards dans les sauvetages sont injustifiables et les Etats doivent respecter leurs obligations morales et sauver immédiatement les vies en danger : c'est l'appel sévère de Federico Soda, chef de mission de l'agence des Nations unies pour les migrations en Libye. Flavio di Giacomo, porte-parole de l’OIM, précise que depuis des semaines les migrants sont enfermés dans des centres de détention non officiels et, même s’ils sont contrôlés par le gouvernement libyen, il n'y a aucun moyen d'y accéder. C’est ainsi que l’Italie et Malte adoptent leur stratégie silencieuse pour réduire les flux migratoires en provenance de la Libye : officiellement, elles signent des accords avec les gouvernements libyen et tunisien pour les aider mais après, officieusement, elles oublient les conventions internationales qui exigent le sauvetage immédiat des personnes en danger en mer ».

ENTRETIEN, La Repubblica, F. Bei, d’Attilio Fontana (Ligue), président de la Région Lombardie : « " Je ne démissionne pas, j’ai agi dans l’urgence et la Région n’a pas payé " » : «" Je vois, en ce moment, une tentative de recentraliser les compétences de l'État et ce serait une grave erreur. Mes parents ont toujours payé tous leurs impôts. Je n’ai aucune intention de démissionner, j’ai agi dans l’urgence et la Région Lombardie n’a rien payé, la vérité ressortira ’’».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

27/07/2020

Meuthen fait pression pour que Kalbitz ne reste pas dans le groupe des élus de l'AfD du Brandebourg.

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Allemagne. Alors que le tribunal d’arbitrage de l’AfD a décidé d’exclure Andreas Kalbitz du parti, Kalbitz désire continuer à diriger le groupe des élus de l’AfD du Brandebourg. Le co-président de l’AfD Jörg Meuthen communique vouloir éviter que Kalbitz reste membre, et à fortiori président, du groupe des élus de l’AfD du Brandebourg.

Kalbitz désire poursuivre la procédure juridique en vue de voir son exclusion être annulée, tout en restant chef du groupe des élus de l’AfD du Brandebourg. [Le groupe des élus de l’AfD du Brandebourg avait modifié l’ordre du jour pour que Kalbitz puisse rester membre du groupe en tant que sans parti.]

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Jörg Meuthen et Andreas Kalbitz autrefois

Alexander Gauland attaque le tribunal d’arbitrage de l’AfD.

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Allemagne. Le co-chef de file des élus de l’AfD à la Chambre des députés et président du parti Alexander Gauland attaque le tribunal d’arbitrage de l’AfD qui a permis l’exclusion du numéro 2 de l’aile nationaliste du parti Andreas Kalbitz et déclare qu’il ne se fiera qu’aux décisions des instances juridiques.

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Alexander Gauland