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26/05/2022

"Nouvelle querelle au sein du M5S. Giarrusso s’en va et fonde son parti."

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Italie. Revue de presse.

La presse italienne titre aujourd’hui sur la tuerie survenue dans une école du Texas, et le débat aux Etats-Unis sur le port d’armes. La presse s’intéresse également à la situation en Ukraine, et en particulier au blocage des céréales dans les ports, en relevant l’impasse des discussions à l’heure actuelle, ainsi que le projet européen de saisie des avoirs russes. «Les biens des oligarques russes seront bientôt confisqués. Sur les navires et les trains, Moscou ouvre une voie pour les céréales » (Messaggero), « Draghi dit non au chantage de Poutine sur le gaz (La Stampa), « Pour Draghi, dépendre de la Russie pour l’énergie revient à se soumettre » (Repubblica), « Zelensky accuse : les aides militaires sont insuffisantes » (Corriere della Sera).

ARTICLE, La Repubblica, « Nouvelle querelle au sein du M5S. Giarrusso s’en va et fonde son parti. Pour Conte, « il voulait des sièges » : “Dino Giarrusso, député européen 5 étoiles depuis 2019, qui avait reçu 116.000 voix de préférence (le mieux élu de tous les cinq étoiles) a passé deux mois à tirer à boulets rouges contre Conte et ses associés. Mais le jour de ses adieux au M5S, il se dit même " soulagé ". « Je pense maintenant à un nouveau mouvement, celui des déçus ». Un mouvement qui fédèrerait les anti-Draghi. Avec Alessandro Di Battista ? « Nous ne sommes pas restés en contact », jure Giarrusso. Notamment parce que Dibba est courtisé par Conte, qui envisage un Mouvement qui tient plus de la lutte que du gouvernement. Avec Gianluigi Paragone ? "Non, il a déjà son propre parti". Pourtant, quelque chose bouge, assure l'ancien visage de Mediaset. "Beaucoup m'ont écrit : des sénateurs, des députés, d'anciens maires. Même un ancien ministre du M5S !". Pas Vincenzo Spadafora, proche de Luigi Di Maio (qui a immédiatement pris ses distances avec Giarrusso) et qui a critiqué Conte, " nous avons parlé, mais il y a quelques jours ". Raggi, par contre, dit que Giarusso l'a appelée. « Elle était désolée, elle m'a dit qu'elle comprenait ma frustration ». « Le nouveau parti », selon la tradition cinq étoiles à l'ancienne, "je le ferai avec les citoyens". Avec le retour à la démocratie directe, avec la volonté de relancer le "Sud". Selon Conte : "Giarrusso ne me demandait que des sièges : vice-présidences, postes, délégués territoriaux". Bien sûr, la candidature au poste de président de la région Sicile, jamais accordée, est la véritable raison de la rupture. S'il démissionne, qu’il quitte aussi le parlement européen", demande l'ancien premier ministre. »

ARTICLE, Corriere della Sera, « Les filles ont été payées pour mentir. Six ans requis par le procureur contre Berlusconi » par Giuseppe Guastella : «  Plus que les 6 ans de prison requis pour corruption dans des actes judiciaires, plus que la confiscation des 10,8 millions d’euros et de quatre maisons que le parquet de Milan demande dans le cadre du procès Ruby ter, ce qui fait probablement le plus mal à Silvio Berlusconi, c'est la demande du parquet qui, au nom de la présidence du Conseil des ministres, partie civile, souhaite que l'ancien Premier ministre verse une somme provisoire de 10 millions d'euros "pour les dommages causés à l’image de l’Italie au niveau mondial " qu'il aurait provoqués par son comportement. Après 12 ans d'enquête sur l'affaire Ruby, Berlusconi a vu hier la procureure adjointe Tiziana Siciliano et le procureur adjoint Luca Gaglio demander une condamnation sans même invoquer de circonstances atténuantes parce qu'il aurait acheté le silence et les mensonges d'une trentaine de témoins et de collaborateurs qui, à partir de 2011, ont été appelés à témoigner dans les procès Ruby 1 et 2 sur les dîners et les après-dîners épicés d’Arcore. "Je ne suis pas surpris. Pendant des années, l'accusation a continué avec cette approche accusatoire et nous avons des arguments solides pour l'acquittement. L'infraction n'existe pas, tout ce qui a été contesté est réfutable", déclare son avocat Federico Cecconi. Pour les procureurs, cependant, il y a bien eu un "accord de corruption" entre Berlusconi et les filles qui avaient fréquenté la résidence, qui étaient "assurées d'un revenu de 2 500 euros par mois et d'un toit". "L'intérêt était de payer pour mentir au tribunal et aussi dans les interviews qui étaient données aux médias pour ne pas affaiblir les témoignages au tribunal", souligne Gaglio. Il y aurait de "multiples éléments" pour le prouver : outre les paiements effectués régulièrement, les milliers d'euros donnés mais dissimulés derrière des prêts sans intérêt sur dix ans et les appels téléphoniques et les discussions entre les filles. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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