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28/02/2013

Le Jobbik donné deuxième parti de Hongrie.

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Hongrie. Un sondage Median place le Jobbik en deuxième position :


Fidesz (Parti conservateur) : 41% 

Jobbik (Parti nationaliste) : 19%

Parti socialiste : 17%

Geert Wilders en tournée de résistance à travers les Pays-Bas.

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Pays-Bas. Le PVV de Geert Wilders sera moins présent au cours des semaines à venir au sein des salles de réunion à La Haye (Den Haag). En effet, le parti va porter sa campagne de résistance aux mesures du gouvernement sur les marchés, au sein des centres commerciaux et dans les quartiers.

Geert Wilders pense que des millions de Néerlandais sont d’accord avec sa vision des choses : au lieu d’augmenter les impôts, le gouvernement doit les baisser. Geert Wilders estime que des économies doivent être réalisées dans le domaine de l’aide au développement, de l’Union européenne et de l’aide à la Grèce.

Geert Wilders désire récolter au cours des mois à venir autant de signatures que possible contre la politique du gouvernement et remettre celles-ci au Premier ministre Mark Rutte.

La popularité du Jobbik donnée inchangée.

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Hongrie. Au sein du dernier sondage Tarki, le Parti conservateur au pouvoir Fidesz voit sa popularité augmenter, passant de 40 % en janvier 2013 à 48 % en février 2013. Durant la même période, le Parti socialiste chute de 28 % à 22 %. Le soutien du Jobbik reste inchangé à 16 %.

27/02/2013

Bersani défie Grillo : Bersani ouvre à Grillo, non au PdL.

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Les Unes : La plupart des titres ce matin se concentre sur un éventuel accord entre Bersani (PD) et Grillo (M5S) – « Bersani ouvre à Grillo, non au PdL » (Repubblica, Stampa), « Bersani défie Grillo » (Unità), « Bersani demande de l’aide à Grillo » (Messaggero), « Bersani se raccroche à Grillo » (Il fatto). Le Corriere se concentre sur « La Lombardie » qui « choisit Maroni » (Ligue) et le Sole sur « Le choc électoral » qui « fond sur bourse et spread ».

Élections 24/25 février : scénarios et analyses

- « Ouverture » de Bersani à Grillo : plusieurs quotidiens se montrent sceptiques à l’égard de l’approche présentée hier par P.-.L. Bersani, consistant à faire des propositions sur lesquelles les autres formations (dont le M5S) devront se prononcer. « C’est comme si Bersani s’était senti obligé de faire cette proposition, à la fois pour maintenir sa coalition secouée par le résultat surprise du centre-gauche, et pour mettre aux actes que c’est seulement après l’échec de cette proposition qu’il serait possible de passer à d’autres » (M. Sorgi dans la Stampa). La formule d’un soutien au cas par cas du M5S risque de « ne pas répondre aux exigences de stabilité de l’Europe et en outre le risque est de finir soumis à la pleine hégémonie « grilliste », un prix élevé pour tenir le PDL à distance » (S. Folli dans le Sole) ; M. Franco dans le Corriere s’inquiète des répercussions en Europe de l’ouverture tentée par P.-L. Bersani. C’est surtout la presse de droite qui s’élève contre cette hypothèse, continuant à pousser celle d’une grande coalition dans la ligne des propos de S. Berlusconi (« pas d’alternative à un accord PD-PDL » pour Libero, ironie du Giornale qui parle de « chasse au Grillo domestiqué »). A gauche, davantage d’ouverture : « ce ne sera pas facile mais (…) nous préférons regarder ce qu’il y a de bon dans cette initiative qui, il y a encore quelques jours, serait apparue comme de la pure politique-fiction » (A. Padellaro dans le Fatto quotidiano, gauche alternative) ; tonalité similaire au Manifesto (gauche de la gauche) qui alerte contre le risque de réédition de l’opération du gouvernement technique de novembre 2011 : « le jour d’après la révolution électorale, avec le M5S devenu premier parti, le président de la République vole voir la chancelière Merkel, pendant que l’orchestre européen joue déjà l’air du spread et que le président Monti bat le tambour au Palais Chigi en convoquant un cabinet de guerre (…) l’erreur est humaine, persévérer serait diabolique ».

- Grillo et le M5S : plusieurs dossiers notamment de la Stampa, du Corriere et du Sole : « le tour d’Italie du boom grilliste » (la Stampa) qui passe en revue les lieux conquis par le mouvement, M. Deaglio mettant à la base du succès de ce dernier « une lacération ample, profonde et sous-évaluée du tissu économico-social italien » ; carte de « l’Italie à 5 étoiles » également pour le Corriere qui dresse le portrait des nouveaux parlementaires grillistes, tandis que le Sole détaille longuement le programme du M5S.

- Visage du nouveau Parlement : plusieurs quotidiens se penchent sur la composition du nouveau Parlement, « rose et plus jeune » (Stampa), « rajeuni avec un parlementaire sur trois qui est une femme (Corriere), avec un fort renouvellement (60,7% de nouveaux parlementaires contre 37,1% en 2008), 30,8% de femmes (dix points au-dessus de la précédente législature) et un âge médian de 47,1 ans (contre 51,8 dans le précédent parlementa).

- Victoire de R. Maroni en Lombardie : « fiasco parfait pour Ambrosoli et mission accomplie pour la Ligue » (Stampa), « la gauche et l’art de perdre au Nord » (Repubblica) « le miracle de l’alchimiste Maroni » pour le Corriere  qui relève que Maroni est maintenant à l’épreuve du gouvernement et notamment de la mise en pratique de ses promesses sur les impôts (p.m. maintien de 75% des impôts collectés à la région). Plusieurs quotidiens relèvent le « paradoxe d’une Ligue qui, plus faible que jamais, est à la tête du Nord » (I. Diamanti dans la Repubblica qui relève la forte percée grilliste au Nord, comme le Sole qui parle de « l’eurorégion léghiste qui se réveille à 5 étoiles »). La presse de droite exulte : « Maroni Ier roi de Lombardie et du Nord » (Libero). La victoire de Zingaretti (PD) dans le Latium, attendue, est moins commentée dans les quotidiens. Le Messagero souligne que les « votes anti-Fiorito (p.m. figure de proue PDL des scandales de la région Latium de l’automne dernier) seront un défi pour le nouvel exécutif régional », le M5S ayant récupéré beaucoup du vote de protestation.

- Analyses du vote : elles commencent à se multiplier : R. Mannheimer dans le Corriere souligne que « 16 millions d’électeurs ont changé de vote » par rapport à 2008, le PD perdant un tiers des votes réunis en 2008, le PDL la moitié ; ligne similaire de R. d’Alimonte dans le Sole qui souligne que « Grillo prend des votes à tous les partis ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Article dans Minute sur la visite de Geert Wilders à Bonn.

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L'hebdomadaire Minute publie le reportage que j'ai réalisé à Bonn (Allemagne) lors de la visite de Geert Wilders, qui y a reçu un prix pour la liberté.

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HC Strache félicite les Freiheitlichen et Roberto Maroni.

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Autriche et Italie. Le président du FPÖ Heinz-Christian Strache (Autriche) félicite les Freiheitlichen ainsi que le dirigeant de la Ligue de Nord Roberto Maroni (élu à la tête de la Lombardie) pour les résultats obtenus lors des élections du 24 et 25 mars 2013.

Tyrol du Sud / Haut-Adige : les Freiheitlichen obtiennent 15,9 %.

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Italie. Elections législatives du 24 et 25 février 2013. Les Freiheitlichen ont obtenu 15,9 % des voix lors de l'élection pour la Chambre italienne des représentants au sein de  la circonscription du Tyrol du Sud / Haut-Adige. La coalition de Silvio Berlusconi y récolte 8,1% (dont 6,7 % pour le PdL, 0,9 % pour la Ligue du Nord, 0,4 % pour La Destra). Casapound décroche 0,5 %.

Au sein de certaines parties du Tyrol du Sud / Haut-Adige, les Freiheitlichen obtiennent plus de 30 %.

Révélation du quotidien Le Matin sur l’état de santé d’Yvan Perrin.

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Suisse. Canton de Neuchâtel. Le quotidien Le Matin publie des informations sur le problème de santé qu’Yvan Perrin, le candidat UDC au Conseil d'Etat [exécutif du canton], a connu durant le mois de décembre 2012 :

http://www.lematin.ch/suisse/qu-yvan-perrin-dit/story/117...

Roberto Maroni élu à la tête de la Lombardie.

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Italie. Ces 24 et 25 février 2013, le dirigeant de la Ligue du Nord Roberto Maroni a été élu président de Lombardie. Le mode de scrutin utilisé est basé sur un double vote. Disposant de deux voix, les électeurs choisissent directement le président de la région et élisent des députés régionaux sur base de circonscriptions provinciales. Un bonus est octroyé à la coalition de la personne élue présidente : 55% des sièges au parlement régional si le candidat à la présidence a obtenu moins de 40% des voix et au moins 60% des sièges si le candidat à la présidence a obtenu plus de 40% des voix.. Les sièges restant sont attribués au système proportionnel (méthode d’Hondt). Pour pouvoir siéger au Parlement de Lombardie, un parti doit obtenir au moins 3 % des voix, sauf si son candidat à la présidence de la région récolte au moins 15 %.

Roberto Maroni obtient 42 % des voix et est élu président de Lombardie.

Au sein du Parlement de Lombardie, les partis qui soutiennent Roberto Maroni décrochent 48 sièges (19 pour le PdL, 15 pour la Ligue du Nord, 11 pour la liste Maroni Presidente, 2 pour Fratelli d’Italia et 1 pour le Parti des pensionnés).

Voir les résultats complets :

http://www.repubblica.it/static/speciale/2013/elezioni/re... 

Voir le site de la liste Maroni Presidente : http://www.lombardiaintesta.com/

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Roberto Maroni

Gianfranco Fini : "Grillo ? qui est-ce ?"

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« Les petits rires superficiels de la droite et de la gauche » (Gian Antonio Stella, Corriere della Sera) : « ‘Si Grillo veut faire de la politique, qu’il crée son parti et voyons combien de voix il obtient’. ‘Grillo, c’est un vantard, il n’est personne’ : les analyses perspicaces de Piero Fassino (PD) et de Maurizio Gasparri (PDL) jugeant il y a quelques années celui qui s’avère aujourd’hui être le vrai vainqueur, resteront dans l’histoire. Ils n’étaient pas les seuls à se tromper. Le refus de comprendre la colère populaire contre certaines maladies du pouvoir a concerné pas mal de personnes. Colère qui est à la base de la vague du ‘grillisme’ qui risque d’inonder tout et tous. Il suffit de voir l’accueil réservé à Grillo au Parlement quand il a porté trois propositions de loi signées par 350 000 citoyens, soit sept fois le seuil prévu dans la Constitution pour les lois d’initiatives populaires (p.m. contre le mode de scrutin, contre la possibilité de faire plus de deux mandats, non aux députés et sénateurs nommés par les chefs de parti sur les listes avec le Porcellum) : ces textes ne furent même pas examinés. Il suffit aussi de voir les résultats dans le Latium : à partir de 2007, après les dénonciations du Vaffanculo-Day, alors que le PIB baissait de -6,8% et la vente des automobiles plongeait à des niveaux de 1979, les coûts du Conseil Régional (d’abord avec la gauche, ensuite avec la droite) ont augmenté de + 43,1% et ceux des consultations techniques et des meetings de + 493%. Malgré cela, encore des petits rires, des haussements d’épaule. Roberto Maroni (Ligue du Nord) lance ‘Que Grillo garde ses boys scouts incompétents, nous nous avons nos maires-guerriers’, Gianfranco Fini (FLi) ‘Grillo ? qui est-ce ?’ et Massimo D’Alema (PD) ‘J’ai écouté sur Internet les meetings de Beppe Grillo : à mi-chemin entre Bossi première manière et le Gabibbo (marionnette télé)’. Pour sa part, Silvio Berlusconi (PdL) explique ‘Grillo, c’est un phénomène de foire, qui toutefois pioche des voix auprès des modérés aidant ainsi la gauche’. Même Giorgio Napolitano, apprécié à l’unanimité pour sa prudence, s’était exprimé avec une boutade, qui lui sera ensuite reprochée ‘Boom de Grillo ? Je ne connais de boom que celui des années 60, je n’en vois pas d’autres’. Il y a quelques mois, nombreux étaient ceux qui s’étaient sentis soulagés à droite comme à gauche par les sondages qui minimisaient l’alerte tsunami de Grillo, avant l’irruption d’un groupe (nombreux) de trouble-fête du M5S à l’assemblée régionale sicilienne. Hier, dans les studios télévisés, alors que les premiers exit-polls ne laissaient pas envisager le triomphe de Grillo, les commentaires de la première heure resteront mémorables. Puis, les projections ont donné des chiffres de plus en plus importants, du jamais vu : un ‘parti non-parti’ fait maison malgré des erreurs (expulsions des dissidents et chasse aux journalistes italiens) qui menaçait non seulement la victoire du parti favori (le PD) mais aussi de doubler le PdL fort d’une couverture médiatique et d’une fortune exorbitantes. Pour sauver le parlement, il aurait fallu commencer à tailler, tailler, tailler dans les privilèges politiques, sans attendre la rébellion de millions d’Italiens exaspérés qui ont fait appel à Beppe Grillo et à sa ‘bande de scouts’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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Beppe Grillo

Fermeture d'une caserne : Hadersleben ou Sonderburg?

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Danemark. Le Parti du Peuple danois dément l’information disant qu’il se prononce, comme lieu de fermeture d'une caserne de l'armée, plutôt pour  Hadersleben que Sonderburg. Le président du parti Kristian Thulesen-Dahl se rend à Sonderburg avec le porte-parole du parti pour les questions de défense, Madame Marie Krarup, afin de s’informer sur place.

26/02/2013

Italie : Fini, Di Pietro et Pannella éliminés du Parlement.

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Italie. L’avalanche de députés qu’obtient le Mouvement 5 étoiles a pour conséquence l’expulsion du Parlement de Gianfranco Fini (FLI). L’ancien juge de l’ « Opération mains propres » Antonio Di Pietro ainsi que la figure historique du Parti radical italien Marco Pannella sont aussi sortis du Parlement.

Gianfranco Fini a été membre du Parlement durant 30 ans et est le président du Parlement sortant. Son calcul d’entrer au sein d’un gouvernement Monti a échoué suite à la défaite de ce dernier.

Le juge Antonio Di Pietro a conclu avant les élections une alliance entre son parti  Italie des Valeurs et le mouvement de gauche radicale Révolution civile.

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Gianfranco Fini

Italie : les patriotes élus sénateurs.

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Voici la liste d'une partie des noms des sénateurs du centre-droit. Parmi ceux-ci figure Alessandra Mussolini, élue en Campanie.

 

LOMBARDIE

Pdl (16): Silvio Berlusconi, Roberto Formigoni, Sandro Bondi Paolo Bonaiuti, Mario Mantovani, Paolo Romani, Giacomo Caliendo, Paolo Galimberti, Andrea Mandelli, Alfredo Messina, Salvatore Sciascia, Francesco Colucci, Antonio Giuseppe Maria Verro, Riccardo Conti, Giancarlo Serafini, Lucio Barani.

Lega (11): Roberto Calderoli, Giulio Tremonti, Massimo Garavaglia, Giacomo Stucchi, Silvana Comaroli, Paolo Arrigoni Gian Marco Centinaio, Raffaele Volpi, Stefano Candiani, Jonny Crosio, Nunziante Consiglio.

TRENTIN

Pdl-Lega Nord: Sergio Divina.

FRIOUL-VENETIE-JULIENNE

Pdl (1): Silvio Berlusconi (suppléant : Bernabò Bocca).

VENETIE

Pdl (9): Niccolò Ghedini, Maurizio Sacconi, Anna Bonfrisco, Pierantonio Zanettin, Marco Marin, Maria Elisabetta Alberti Casellati, Mario Dalla Tor, Giovanni Piccolo. Silvio Berlusconi (suppléant : Franco Conte).

Lega (5): Massimo Bitonci, Patrizia Bisinella, Rafaela Bellot, Emanuela Munerato et Erika Stefani.

LIGURIE

Pdl (1): Augusto Minzolini.


EMILIE-ROMAGNE

Pdl (4): Silvio Berlusconi (suppléant : Laura Bianconi), Anna Maria Bernini, Carlo Giovanardi, Franco Carraro.

TOSCANE

Pdl (3): Altero Matteoli, Denis Verdini et Riccardo Mazzoni, Silvio Berlusconi (suppléant : Riccardo Mazzoni).

OMBRIE

Pdl (1): Luciano Rossi.

MARCHE

Pdl (1): Remigio Ceroni

LAZIO

Pdl (6): Silvio Berlusconi (suppléant : Francesco Aracri); Maurizio Gasparri; Claudio Fazzone; Maria Rosaria Rossi; Andrea Augello; Francesco Maria Giro.

CAMPANIE

Pdl (16): Silvio Berlusconi, Francesco Nitto Palma, Alessandra Mussolini, Giuseppe Esposito, Cosimo Sibilia, Luigi Compagna, Vincenzo D'Anna, Antonio Milo, Lucio Barani, Riccardo Villari, Domenico De Siano, Mauro Giovanni, Ciro Falanga, Giuseppe Compagnone, Eva Longo, Pietro Langella. Primi dei non eletti: Vincenzo Fasano, Franco Cardiello e Domenico Auricchio

POUILLES


Pdl (11): Silvio Berlusconi, Donato Bruno, Francesco Amoruso, Luigi D'Ambrosio Lettieri, Antonio Azzollini, Lucio Tarquinio, Luigi Perrone, Pietro Iurlaro, Vittorio Zizza, Massimo Cassano et Pietro Liuzzi.

BASILICATE

 
Pdl (1): Silvio Berlusconi (suppléant : Guido Viceconte)

CALABRE

Pdl (6): Silvio Berlusconi, Antonio Gentile, Nico D'Ascola, Piero Aiello, Antonio Caridi, Domenico Scilipoti. Silvio Berlusconi (suppléant : Demetrio Arena)

SARDAIGNE

Pdl (1): scontato che Silvio Berlusconi, capolista in tutta Italia, cederà il posto a Emilio Floris.

SICILE

Pdl (14): Silvio Berlusconi (suppléant : Marcello Gualdani), Renato Schifani, Simona Vicari, Giuseppe Marinello, Vincenzo Gibiino, Antonio D'Alì, Giuseppe Ruvolo, Antonio Scavone, Mario Ferrara, Bruno Mancuso, Salvatore Torrisi, Francesco Scoma, Bruno Alicata, Giuseppe Pagano.

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Alessandra Mussolini élue sénatrice du Peuple de la Liberté.

Interview de Gabriele Adinolfi à propos des élections en Italie.

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Italie. Gabriele Adinolfi, directeur de l’Institut Polaris, est un témoin privilégié de la vie politique italienne. Il livre à Synthèse nationale (France) ses premières impressions au lendemain des élections qui viennent de se dérouler dans son pays.

Gabriele Adinolfi, pouvez-vous nous livrer vos premières impressions sur les résultats des élections italiennes ?

Un premier constat plutôt rassurant, les Italiens n'ont pas voté pour la Trilatérale, ni pour la BCE, ni pour la Goldman&Sachs.

Le Parlement qui vient d'être renouvellé a obtenu une majorité de centre-gauche grâce à la “prime à la majorté” prévue par la loi élèctorale italienne qui donne un nombre important de députés supplémentaires à la coalition arrivée en tête, en l’occurence celle de centre gauche. Toutefois, cette coalition gagnante dépasse Berlusconi seulement de 80.000 voix.

Constatons aussi que le Mouvement 5 étoiles de l'acteur populiste Beppe Grillo est devenu le premier parti italien avec 8.689.168 de voix (25,55%) élisant ainsi 108 députés.

Enfin, la coalition de Mario Monti, l’euro-technocrate centriste intronisé par Bruxelles l’an passé, dépasse à peine les 10% et compte en tout 45 élus. L'ancien patron du Mouvement social italien (MSI), Gianfranco Fini, qui soutenait la coalition de Monti, est tout simplement éliminé.

Les électeurs opposés au gouvernement euro-technocrate, toutes listes confondues, dépassent donc les 65%.

Au Sénat aucune majorité n'est mathématiquement possible.

L'Italie se présente comme impossible à gouverner. Alors, que faire ?

Voter à nouveau ? Impensable pour l'establishment car Grillo et Berlusconi renforceraient encore leur audience.

Mais nous avons deux jeux possibles auxquels on peut s'attendre.

Soit une nouvelle coalition centredroite/centregauche avec un téchnicien comme Premier ministre (Giuliano Amato c'est le plus probable), soit une coalition nationale autour d'un personnage qui donne l'impression de répresenter le renouveau et la société civile. Il s'agit de Matteo Renzi, le jeune maire de Florence appartenant au Parti democrate mais très aprécié par la droite modérée. C’est un chrétien de gauche bon teint, fils, semble-t-il, d'un grand maître de la franc-maçonnerie. Il serait l'homme parfait pour pousuivre la politique des grands capitaux spéculatifs en la rendant “populaire”. Nous verrons bien.

Une chose est sûre : c'est que la volonté des électeurs italiens, qui rejettent clairement la politique des sacrifices dictée par les usuriers, ne sera pas respectée.

Et les nationalistes, ils semblent être les grands perdants de ces élections ?

Il est intéressant aussi d’analyser le suicide des nationalistes qui, une fois qu'ils ont cru possible de pouvoir s’émanciper de la tutelle de Berlusconi, ont démontré leur incapacité à exister réellement.

Rappelons que le MSI, avant de rentrer dans une majorité gouvernamentale, pendant quarante-huit ans, de 1946 à 1994, avait toujours ressemblé des scores oscillant entre le 5 et 9%. Habitualement son score était en moyenne de 6,5%.

Cette fois-ci les “missinis” (nom donnés aux militants du MSI – NDLR) se sont presentés en sept formations différentes. Fratelli d'Italia et La Destra ont appuyé Berlusconi. Une composante du MSI est restée dans le Peuple des Libertés de Berlusconi. D'autres, avec Fini, ont soutenu Monti avec la liste Futuro e Libertà. Trois autres listes y sont allées de manière autonome : Forza Nuova, Casapound Italia et Fiamma Tricolore.

Et voici le scores :

Fratelli d'Italia, 666.035 voix (1,95%)

La Destra, 219.816 voix (0,64%)

Futuro & Libertà (G. Fini), 159.429 voix (0,46%)

Forza Nuova, 89.826 voix (0,26%)

Casapound Italia, 47.691 voix (0,14%)

Fiamma Tricolore, 44.753 voix (0,13%)

Le total est de 1.317.376 voix éparpillées donnant un pourcentage global de 3,58%. Il faudra ajouter à cela les voix passées directement à Berlusconi et celles qui sont allées à Grillo pour retrouver, mais dispersés, les scores passés du MSI (6% - 6,5%).

Fratelli d'Italia obtient 9 députés, les autres cinq formations n'élisent personne. Des anciens “missinis” seront èlus sur les listes du PdL ; on ne sait pas encore qui et combien, mais il s'agira seulement d'une patrouille.

Rien à faire, il y a une malédiction, les nationalistes n'arrivent jamais, nulle part, même dans des conditions des plus favorables, à avoir une vraie maturité politique et à être enfin efficaces.

Italie : les patriotes élus députés.

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Voici une partie des 124 députés du centre-droit. Les patriotes importants ont été soulignés. Certains candidats sont élus au sein de plusieurs circonscriptions et devront en choisir une et laisser leur place à leur(s) suppléant(s) au sein des autres.

LOMBARDIA 1

Pdl (5): Maurizio Lupi, Luigi Casero, Elena Centemero, Maurizio Bernardo, Luca Squeri. Primo dei non eletti: Mariella Bocciardo

Lega Nord (2): Matteo Salvini, Paolo Grimoldi

Fratelli d'Italia (1): Ignazio La Russa.

LOMBARDIA 2

Pdl (7 ): Mariastella Gelmini, Gregorio Fontana, Antonio Palmieri, Laura Ravetto, Raffaello Vignali, Antonio Angelucci, Giuseppe Romele.
 
Lega Nord (6): Umberto Bossi, Giancarlo Giorgetti, Stefano Borghesi, Cristian Invernizzi, Davide Casparini, Nicola Molteni. Primo dei non eletti: Eugenio Zoffili

LOMBARDIA 3

Pdl (2): Daniela Santanchè, Paolo Alli.

Lega Nord (1): Giovanni Fava

Fratelli d'Italia (1): Giorgia Meloni.

TRENTINO

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FRIULI VENEZIA GIULIA

Pdl (2): Sandra Savino, Manuela Di Centa.

Lega Nord (1): Massimiliano Fedriga.

VENETO 1

Pdl (5): Giancarlo Galan, Alberto Giorgetti, Piero Longo, Lorena Milanato, Catia Polidori.

Lega Nord (3): Matteo Bragantini, Filippo Busin, Roberto Caon.

VENETO 2

Pdl (2): Renato Brunetta, Valentino Valentini.

Lega Nord (2): Marco Marcolin et Emanuele Prataviera.

LIGURIA

Pdl (2): Sandro Biasotti et Giorgio Lainati.

EMILIA ROMAGNA

Pdl (5): Michela Vittoria Brambilla, Sergio Pizzolante, Giovanni Mottola, Deborah bergamini, Elio Massimo Palmizio.

Lega Nord (1): Gianluca Pini.

TOSCANA

Pdl (4): Monica Faenzi, Massimo Parisi, Maurizio Bianconi e Marco Martinelli. Resta fuori Gabriele Toccafondi.

Fratelli d'Italia (1): Achille Totaro

 

MARCHE

Pdl (2): Simone Baldelli et Ignazio Abrignani.

UMBRIA

Pdl (1): Pietro Laffranco

LAZIO 1

Pdl (6): Alfano Angelino; Cicchitto Fabrizio; Polverini Renata; GIacomoni Sestino; Lorenzin Beatrice; Sammarco Gianfranco. (suppléant : Eugenia Roccella).

 

Fratelli d'Italia (1): Meloni Giorgia (suppléant : Fabio Rampelli)

 

LAZIO 2

Pdl (3): Crimi Rocco; Piso Vincenzo; Saltamartini Barbara.

Fratelli d'Italia (1): Meloni Giorgia (suppléant : Maietta Pasquale)


CAMPANIA 1

Pdl (7): Gianfranco Rotondi, Luigi Cesaro, Raffaele Calabrò, Gioacchino Alfano, Giuseppina Castiello, Antonio Marotta, Paolo Russo.


Fratelli d'Italia (1): Giorgia Meloni.

 

CAMPANIA 2

Pdl (6): Mara Carfagna, Nunzia De Girolamo, Carlo Sarro, Angelo Attaguile, Giovanna Petrenga, Luca D'Alessandro.

Fratelli d'Italia (1): Edmondo Cirielli.
 
PUGLIA

Pdl (9): Raffaele Fitto, Antonio Leone, Antonio Distaso, Francesco Paolo Sisto, Benedetto Fucci, Elvira Savino, Rocco Palese, Gianfranco Chiarelli et Roberto Marti.

Fratelli d'Italia (1): Ignazio La Russa.

CALABRIA

Pdl (4): Jole Santelli, Dorina Bianchi, Rosanna Scopelliti, Pino Galati.

SICILIA 1

Pdl (5): Angelino Alfano, Saverio Romano, Dore Misuraca, Gabriella Giammanco, Alessandro Pagano

Fratelli d'Italia (1): Giampiero Cannella

SICILIA 2

Pdl (6): Antonio Martino, Stefania Prestigiacomo, Giuseppe Castiglione, Antonio Minardo, Basilio Catanoso, Vincenzo Garofalo.

Fratelli d'Italia (1): Ignazio La Russa

SARDEGNA

Pdl (2): Mauro Pili et Salvatore Cicu.

Italie : nouveau Sénat en 2013.

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centre-gauche : 119 sièges

centre : 18 sièges

Mouvement 5 étoiles de Beppe Grillo : 54 sièges

Autre : 1 siège

Centre-droit : 117 sièges

Les résultats définitifs des élections en Italie : Sénat.

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Les 4 partis patriotiques ou disposant d’une aile patriotique se trouvant au sein de la coalition de Silvio Berlsuconi obtiennent :

Le Peuple de la Liberté   6.829.135 voix   22,3 %  98 sièges

La Ligue du Nord    1.328.555 voix  4,3 %   17 sièges

Le Peuple de la Liberté - Ligue du Nord   85.298 voix 0,2% 1 siège

Fratelli d'Italia   590.053 voix  1,9 % pas de siège

La Destra  221.225 voix 0 ,7 % pas se siège


Total de la coalition de Silvio Berlusconi 9.405.786 voix 30,7 %  117 sièges

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Les autres partis nationalistes

Forza Nuova 81.519 voix 0,3 % pas de siège

Fiamma Tricolore 52.106 voix 0,2 % pas de siège

Casapound Italia 40.688 voix 0,1 % pas de siège

-

L’antipolitique Mouvement 5 étoiles de Beppe Grillo décroche 7.285.648 voix  23,8 % 54 sièges

Italie : nouvelle Chambre des représentants 2013.

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centre-gauche : 340 sièges

centre : 45 sièges

Mouvement 5 étoiles de Beppe Grillo : 108 sièges

Autre : 1 sièges

Centre-droit : 124 sièges

Les résultats définitifs des élections en Italie : Chambre des députés.

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Au sein de la coalition de Silvio Berlusconi se trouvent 4 partis patriotiques ou disposant d’une aile patriotique :

Le Peuple de la Liberté (Pdl) : 7.332.121 voix  21,6 %    97 sièges.

Ligue du Nord                       : 1.390.156 voix    4,1 %    18 sièges.

Fratelli d'Italia                       :    666.001 voix    2,0 %     9 sièges.

La Destra                               :    220.312 voix    0,6 %    pas de siège

Résultats totaux de la coalition de Silvio Berlusconi : 9.923.100 voix  29,1%   124 sièges.

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Au sein de la coalition centriste de Mario Monti se trouve le parti :

 

Futuro e libertà (Fli)  de l’ex-nationaliste Gianfranco Fini :   159.454 voix    0,5 %     pas de siège

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Les nationalistes radicaux de Forza Nuova : 89.832 voix 0,3 % pas de siège

 

Ceux de Casapound Italia 47.788 voix  0,1% pas de siège

 

Et aussi Fiamma Tricolore 44.748 voix 0,1% pas de siège

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Le parti die Freiheitlichen présent au Tyrol du Sud / Haut-Adige  : 48.317 voix 0,1 % pas de siège


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Le Mouvement 5 étoiles - beppegrillo.it qui représente l’antipolitique et une forme de populisme : 8.688.545 voix 25,5 % 108 sièges.

Total

Au total, près de 30 % ont voté pour des listes patriotiques alors que le populiste Beppe Grillo emporte 25 % des voix.

Revue de presse italienne à propos des résultats des élections législatives.

 

Source : Ambassade de France à Rome :

Italie. Les Unes des quotidiens de ce mardi 26 février 2013 : aujourd’hui dominées par l’ingouvernabilité et le boom de Grillo, après le résultat des élections.

Les Unes : Aujourd’hui dominées par l’ingouvernabilité et le boom de Grillo, après le résultat des élections.

Élections en Italie :

1. Réactions des quotidiens :

Presse mainstream : "vote-choc : il n’y a pas de majorité" (Corriere), "boom Grillo - Italie ingouvernable" (Repubblica), "boom de Grillo - Parlement bloqué" (Stampa), "Sénat bloqué : tensions sur les marchés" (Sole 24 Ore), "l’ingouvernabilité a gagné" (Messagero)

Satisfaction exprimée par les quotidiens de droite sur la performance de Berlusconi : "le lion Silvio dévore le jaguar (en référence à Bersani)" (Libero), "Miracle Berlusconi" (Giornale), "la surprise du Cavaliere dans le chapeau" (Foglio)

Pour les journaux de gauche : "la Chambre au centre gauche, le Sénat paralysé, Grillo triomphe" (L’Unità, proche PD), "échec et mat" (Manifesto), "le boom de Grillo les bat tous et les pousse à des arrangements" (Fatto, gauche alternative).

Enfin, Avvenire (catholique) titre sur "un mécontentement stellaire" (en référence aux étoiles du M5S)

2. Éditoriaux – tonalité générale très inquiète quant à la législature qui s’annonce :

Large convergence pour désigner les « gagnants » (M5S et PDL) et les « perdants » (PD, Monti).

Large convergence aussi pour souligner la dimension "eurosceptique" ou en tous cas critique de l’Europe telle qu’elle est, et pour souligner 2 facteurs expliquant le vote : désespérance sociale et mécontentement fort à l’égard d’une classe politique qui n’a pas su se réformer (absence de réforme de la loi électorale abondamment soulignée). Pour la Repubblica (édito du vice-directeur M. Giannini) "ont prévalu les populismes" et la « colère sociale s’est exprimée contre l’Europe et contre les taxes ».

Enfin, insistance sur "l’alarme dans les chancelleries européennes et aux États-Unis", avec le voyage de J. Kerry présenté comme une occasion pour faire le point sur l’Italie.

2.1. Europe : le thème est au centre de plusieurs éditos qui soulignent le caractère historique du vote, certains évoquant le risque de mise sous tutelle d’une Italie ingouvernable.

celui du Corriere della Sera ("faire face à la réalité", M. Franco) : "c’est une ’ Italie eurosceptique’ qui a gagné, au moins face à la politique de rigueur économique. Un troisième pôle a émergé, mais ce n’est pas celui de Monti : modéré, européen, de gouvernement (…) paradoxalement, P.-L. Bersani perd politiquement, même s’il gagne la prime de majorité à la chambre (..). Le soutien de l’Europe à Monti n’a eu aucun effet ; au contraire, il en a peut-être eu un négatif. C’est comme si l’Italie avait intériorisé l’idée d’une suspension de la démocratie et s’était refusée à analyser les répercussions internationales du vote. Et même plus : elle a décidé de les défier, satisfaisant les sentiments hostiles à une austérité évaluée non pour ses effets bénéfiques sur les comptes publics, mais pour ses effets négatifs sur la croissance et l’emploi (…) S’il ne se trouve pas un accord sur une unité et certaines réformes, la perspective d’une législature courte deviendrait vraisemblable. Avec le risque d’une mise sous tutelle (commissariamento) bien plus traumatique que celle perçue dans les derniers mois ».

également celui du Sole 24 Ore (S. Folli, "la tempête parfaite") qui évoque l’Europe juste après la crise du système politique italien dans les principaux facteurs d’explication du vote. "la méfiance à l’égard de la monnaie unique et à l’égard des sacrifices imposés par l’UE (ou par l’Allemagne ?) a produit une nouveauté sans précédent dans notre histoire politique : un Parlement dans lequel le sentiment anti-européen devient pour la 1ère fois majoritaire. (..). Cette convergence singulière sous le signe d’ ‘une autre Europe est possible’ est très significative. Parce que, en attendant de trouver cette autre Europe, elle se traduit en hostilité à l’égard des institutions communautaires actuelles". L’éditorialiste marque son accord avec P. Krugman (p.m. article paru dans le FT) : ces élections ont bien été un référendum sur l’austérité en Europe. Interrogation aussi : "comment exorciser une possible mise sous tutelle de la part de la troïka UE-BCE-FMI" ?

pour l’Unità (directeur C. Sardo – cf infra) : "l’Europe aussi doit réfléchir attentivement : si elle ne change pas de voie le plus vite possible, si elle ne fait pas siennes les suggestions d’Obama sur les politiques pour l’emploi et la croissance, elle tuera justement les forces politiques européistes qui cherchent à maintenir liées perspective communautaire et plus grande égalité sociale".

la Stampa (cf infra) dans l’éditorial de son directeur, souligne également que l’impact social des politiques d’austérité a été largement sous-estimé et le Sole, dans son édito économique, parle d’une obligation de répondre aux souffrances de l’économie réelle du pays.

2.2. S’agissant des scénarios, la perplexité domine avec des avis divergents sur l’opportunité d’une grande coalition pour faire au moins une réforme de la loi électorale :

pour la Repubblica (édito déjà cité), "faire un gouvernement dans ces conditions est impossible", excluant d’abord un gouvernement de gauche avant de présenter deux options difficiles : un gouvernement large (avec PDL) pour faire au moins la réforme de la loi électorale, ou bien un retour immédiat aux urnes.

la Stampa dans l’éditorial de son directeur "le devoir de décisions courageuses" (cf infra) prend clairement parti contre une telle hypothèse de grande coalition, parce qu’il est illusoire de croire que des partis qui n’ont pas réussi à réformer la loi électorale en un an le feront et parce qu’un retour aux urnes après ne pourrait qu’aggraver la révolte contre le système des partis (le soupçon étant que ceux ci n’ont cherché qu’à sauver leur peau). Une seule solution : "voir au Parlement si des convergences sont possibles pour donner des réponses claires aux citoyens", avec une obligation de clarté et de transparence totale. Ces convergences sont à trouver entre partis traditionnels mais aussi avec les parlementaires grillistes qui doivent être traités comme une ressource, non comme des ennemis.

le Sole (éditorial déjà cité) souligne qu’une grande coalition est un "tabou absolu" et qu’une réédition de la majorité précédente, si elle ne faisait rien, ferait encore monter Grillo, mais n’exclut pas qu’une telle grande coalition, en faisant 3 ou 4 réformes utiles et claires, puisse donner le signal de renouveau qu’attend le pays. Il conclut que dans ce contexte confus l’hypothèse d’une réelection de Napolitano a maintenant une certaine légitimité.

Outre la Stampa, Avvenire appelle aussi au sens de responsabilité pour donner un gouvernement sans entrer toutefois dans le détail des implications de cet appel.

Sans majorité claire au Sénat, l'Italie dans l'impasse.

 

Italie. Sans majorité claire au Sénat, l'Italie est dans l'impasse :

http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/02/25/legislati...

Beppe Grillo fête son extraordinaire résultat.

 

Italie. Beppe Grillo, le représentant de l’antipolitique, fête la grande victoire obtenue par son parti. Il a exclu toute alliance avec les partis en place. Il prophétise que le centre-gauche de Pierluigi Bersani et le centre-droit de Silvio Berlusconi vont devoir s’allier afin de gouverner le pays et que de nouvelles élections auront lieu dans six mois.

25/02/2013

Angelino Alfano remercie Silvio Berlusconi.

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Italie. Lors d’une conférence de presse tenue à Rome alors que les bulletins étaient encore comptabilisés, le président du Peuple de la Liberté Angelino Alfano a remercié Silvio Berlusconi pour l’énergie avec laquelle il a conduit la campagne électorale du parti, ainsi que les millions d’électeurs qui ont apporté leur confiance au Peuple de la Liberté.

Fratelli d'Italia, fondé il y a deux mois, obtient 2 % des voix.

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Italie. Fratelli d'Italia, fondé il y a deux mois, obtient 2 % des voix.

http://fr.novopress.info/132696/elections-italiennes-ou-e...

Résultats des élections législatives en Italie.

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Futuro e Libert+á per l'Italia.jpg

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Chambre :

http://www.repubblica.it/static/speciale/2013/elezioni/ca...

et Sénat :

http://www.repubblica.it/static/speciale/2013/elezioni/se...