25/02/2013
Des infiltrants payés 100.000 euros.
Allemagne. Un homme qui a travaillé durant 18 ans pour l’Office de protection de la Constitution en infiltrant le parti ultranationaliste NPD a touché 180.000 euros. Il travaillait 45 heures par semaine pour un salaire hebdomadaire brut de 900 euros.
Le Député du Parti postcommuniste die Linke Madame Petra Pau demande la fin des « infiltrants ». Selon elle, il n’est pas rare que ces gens reçoivent 100.000 euros.
Un autre infiltrant du NPD, Tino Brandt, évoluait au sein des bureaux du président du NPD du Land de Thuringe et était un des co-fondateurs et dirigeant influente d’une Kameradschaft. Pour son travail, il recevait 400 euros par semaine et a encaissé en tout 100.000 euros.
Tino Brandt : infiltrant du NPD (gauche), puis après la fin de l'infiltration (droite)
Le Député post-communiste Madame Petra Pau demande la fin des infiltrants.
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Le Vlaams Belang contre l'entrée de la Roumanie et Bulgarie dans l’espace Schengen.
Belgique. Flandre. Le Vlaams Belang s’oppose à l’entrée de la Roumanie et de la Bulgarie au sein de l’espace Schengen.
Selon le Ministre national-centriste flamand N-VA de l’intégration Geert Bourgeois, en 2012 environ 9.400 Polonais, Roumains et Bulgares se sont installés de manière permanente en Flandre. En réalité, ce nombre doit être bien plus élevé étant donné que beaucoup ne s’inscrivent pas auprès des autorités communales [municipales] de leur lieu de résidence. Selon le Ministre Geert Bourgeois, la possibilité pour la plupart de trouver un travail sont nulles, surtout lorsqu’ils ne maîtrisent pas le néerlandais. Le ministre estime que la solution consiste à imposer un cours d’intégration, imposition que l’Union européenne interdit.
Le Vlaams Belang demande que l’immigration en provenance de l’Est de l’Europe soit combattue. Le parti trouve scandaleux qu’autant de Roumains et Bulgares viennent en Flandre alors que ces pays ne sont pas encore dans l’espace Schengen. Le Vlaams Belang considère que « Schengen » est un échec : les frontières intérieures sont tombées, mais les frontières extérieures sont extrêmement poreuses. Par conséquent, les États membres doivent avoir comme autrefois la possibilité de protéger leurs frontières afin de suppléer aux carences de l’Union européenne en la matière.
Le Vlaams Belang se tient derrière la position du gouvernement néerlandais qui est en ce moment le seul à s’opposer à l’entrée de la Roumanie et de la Bulgarie au sein de l’espace Schengen. Ces deux pays posent problème à cause de leur haut degré de corruption et leur criminalité organisée. De plus, la frontière entre la Bulgarie et la Turquie (le pays de transit par laquelle passe la partie la plus important de l’immigration illégale vers l’Union européenne) est poreuse. Et encore, la Roumanie et la Bulgarie essayent de résoudre leur problème tsigane en l’exportant vers les autres États membres. Le Vlaams Belang appelle les autorités fédérales [nationales belges] à soutenir le gouvernement néerlandais durant le Conseil européen du 7 mars 2013 lorsque la question de l’entrée de la Roumanie et de la Bulgarie au sein de l’espace Schengen sera à l’ordre du jour.
19:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
Silvio Berlusconi rompt le "silence électoral".
Italie. Les quotidiens indiquent que Silvio Berlusconi a rompu le silence électoral en s’érigeant contre les « magistrats pires que la mafia ».
17:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le MCG perd devant le Tribunal fédéral.
Suisse. Le Tribunal fédéral refuse d'annuler les décisions du Grand Conseil d'exclure de leurs commissions les députés Stauffer et Rappaz :
http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/Le-MCG-perd-devan...
17:39 | Lien permanent | Commentaires (0)
24/02/2013
Trois femens tentent d’empêcher le vote de Silvio Berlusconi.
Italie. Milan. Trois femens ont essayé d’empêcher le vote de Silvio Berlusconi. Seins nus, les femens portaient inscrit sur le dos le slogan «Basta Berlusconi» (Berlusconi ça suffit).
23:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
Aleksandar Vučić en Angola.
Serbie et Angola. Le Vice-Premier ministre et Ministre de la défense Aleksandar Vučić (SNS) réalise une visite de deux jours en Angola.
23:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
Dixième anniversaire de l’emprisonnement du dirigeant du SRS Vojislav Šešelj.
Serbie. Belgrade. Le Parti radical serbe (SRS) a organisé ce dimanche 24 février 2013 une manifestation intitulée « Dix ans de tyrannie du Tribunal de La Haye – Dix ans de chute de la Serbie. » afin de marquer le dixième anniversaire de l’emprisonnement du dirigeant du parti Vojislav Šešelj. Ce dernier s’est rendu le 23 février 2003 au Tribunal Pénal International (TPI) de La Haye après son inculpation. Il n’est toujours pas condamné. La justice du TPI a changé cinq fois les chefs d’inculpation. Le procès a débuté en novembre 2007. Le procès a été suspendu trois fois.
"Liberté pour Šešelj".
22:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
Yves Nidegger et Céline Amaudruz candidats à l’exécutif genevois.
Suisse. Canton de Genève. Yves Nidegger et Céline Amaudruz candidats à l’exécutif :
http://www.rts.ch/info/regions/geneve/4685841-yves-nidegg...
22:22 | Lien permanent | Commentaires (0)
Un clown perturbe la récolte de signatures de die Freiheit à Munich.
Allemagne. Bavière. Munich. Die Freiheit poursuit la récolte de signatures en vue de voir organiser une consultation du peuple à propos de la construction d’un centre islamique à Munich. Afin de perturber la récolte de signatures de die Freiheit, un clown gauchiste est entré en action.
Le clown perturbe le discours de Michael Stürzenberger de die Freiheit
22:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
Écologistes : leur main gauche ignore ce que fait leur main droite.
La Fondation Heinrich Böll est proche du Parti écologiste allemand. Au sein d’un article publié sur le site Internet de la fondation à propos d’un livre paru en anglais et allemand et intitulé en allemand « Le populisme de droite » et en anglais « Le populisme », le parti national-centriste flamand N-VA est ciblé parmi les formations « populistes de droite ».
Hors cette N-VA, dirigée par Bart De Wever, siège au sein du Parlement européen dans l’Alliance libre européenne.
L’Alliance libre européenne (ALE) est une alliance de partis politiques régionalistes et de défense de minorités qui forme un groupe avec le parti Vert européen au sein du Parlement européen. Hors, les écologistes allemands siègent au sein du parti Vert européen.
La fondation du Parti écologiste allemand dénonce donc en tant que menace « populiste de droite » un parti avec lequel le Parti écologiste allemand siège au sein du même groupe au Parlement européen.
(http://www.boell.de/worldwide/europenorthamerica/europe-n...)
Le bâtiment de la Fondation Heinrich Böll à Berlin.
13:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
23/02/2013
Pia Kjærsgaard inaugure son portrait.
Danemark. Lorsque Pia Kjærsgaard a déclaré quitter ses fonctions de présidente du Parti du peuple danois, ce dernier a décidé de faire réaliser son portrait par le peintre Mikael Melbye. Ce 19 février 2013, le tableau a été inauguré en présence de Pia Kjærsgaard.
Pia Kjærsgaard
Pia Kjærsgaard
Pia Kjærsgaard et Mikael Melbye
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Nombreuses embûches lors de l'organisation du voyage de Geert Wilders en Australie.
Pays-Bas et Australie. Le voyage en Australie du président du PVV Geert Wilders se fait à l’invitation de la Q Society qui a pour objectif de stopper l’islamisation de l’Australie. Trouver des salles qui accueillent le discours de Geert Wilders n’a pas été facile : de nombreuses ont refusé d’accueillir Geert Wilders ou se sont décommandées. De plus, des services bancaires ont également été refusés.
Geert Wilders devait initialement se rendre en Australie en octobre 2012, mais il a dû attendre cinq semaines avant d’obtenir son visa. La visite a donc dû être postposée. Le ministre concerné par cette délivrance de visa a écrit un article contre Geert Wilders dans un quotidien australien en essayant de le faire passer pour un extrémiste. Le dirigeant politique de l’Australie occidentale Colin Bartnett a déclaré aux medias que Geert Wilders n’est pas le bienvenu au sein de son État.
19:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
Yvan Perrin sera finalement l'unique candidat UDC au Conseil d'Etat neuchâtelois.
Suisse. Canton de Neuchâtel. Yvan Perrin sera finalement l'unique candidat UDC au Conseil d'Etat [exécutif du canton] :
http://www.rts.ch/info/regions/neuchatel/4683608-yvan-per...
18:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
Reportage d'Arte sur la campagne électorale de Casapound.
Italie. Voici un reportage d'Arte sur la campagne électorale de Casapound :
18:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
Reportage d'Euronews sur la visite de Geert Wilders en Australie.
Pays-Bas et Australie. Reportage d'Euronews sur la visite du président du PVV Geert Wilders (Pays-Bas) en Australie.
18:34 | Lien permanent | Commentaires (0)
La Carinthie attire les entreprises étrangères.
Autriche. La Carinthie, dont le gouverneur et trois autres membres du gouvernement (donc 4 sur 7) sont FPK, est le deuxième endroit en Autriche, après la capitale du pays, en matière d’implantation d’entreprises étrangères.
18:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
Gábor Vona: « L’américanisme est un virus mortel. »
Hongrie. Claudio Mutti, qui publie la revue italienne Eurasia, a interrogé le président du parti nationaliste hongrois Jobbik Gábor Vona à propos de questions politiques actuelles.
Jobbik et Fidesz
Gábor Vona déclare que son parti, le Jobbik, est nationaliste radical. Dans ce contexte, le mot « nationaliste » signifie « hongrois » : le Jobbik représente les intérêts hongrois. Le terme « radical » signifie que le Jobbik développe une approche méthodologique d’un certain type. La situation du pays est critique : celui qui désire introduire des changements significatifs doit être radical. Mais il est important de souligner que ni le nationalisme, ni le radicalisme ne sont des valeurs. Le Jobbik représente des valeurs et principes conservateurs : ce parti défend des valeurs traditionnelles ainsi que des valeurs humaines universelles au sein de ce monde moderniste et désintégrant.
Selon Gábor Vona, le Parti conservateur, le Fidesz, ne représente pas une tradition nationale, radicale ou libérale. Il estime que ce parti est opportuniste et technocratique et qu’il change de valeurs aussi souvent que les gens changent d’habits. C’est la percée du Jobbik qui a amené le Fidesz à dériver vers le nationalisme, mais cela ne trompe personne. Le Fidesz est un parti moderniste liberal dont la vision est plus proche de celle du Parti socialiste que de celle du Jobbik.
Proche-Orient
Le président du Jobbik déclare que par rapport à la question du Proche-Orient, il est favorable à la solution de deux États : un pour les Palestiniens et un pour les Israéliens.
Europe
En matière européenne, Gábor Vona s’oppose à l’alliance économique en préparation entre les États-Unis et l’Union européenne. Il considère que cela ne va pas solutionner nos problèmes. Le président du Jobbik est favorable à une alliance et un partenariat entre États indépendants d’Europe. Nous devons renforcer les nations plutôt que les détruire. Une Europe forte dépend de nations fortes.
Ouverture à l'Est
Gábor Vona estime que l’Europe doit développer ses relations en priorité avec le Russie et la Turquie. Il est cependant conscient du fait que pour la plupart des pays européens l’immigration en provenance de Turquie et la foi musulmane qui y a cours sont indigestes. Cela ne doit cependant pas constituer un empêchement de développer des relations à l’Est. C’est notre intérêt politique, économique et culturel. L’américanisme est un virus mortel pour nous. Il envahit nos esprits, paralyse nos corps, affaiblit notre système immunitaire et nous tue finalement. Plus vite nous nous débarrasserons de ce virus, plus tôt nous connaîtrons un nouveau départ.
Site en italien de la revue Eurasia : http://www.eurasia-rivista.org
Gábor Vona
17:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
Soirée "Nuit bleue" du FPK.
Autriche. Carinthie. Le FPK organise ce samedi 23 février 2013 une soirée « Nuit bleue » [le bleu est la couleur du FPÖ et du FPK] à Neuhaus. La soirée dansante débute à 20h. Une séance de discussion se déroule à partir de 18h au sein d’une auberge de la localité en présence du président FPK du Parlement du Land et d’un député FPK du Parlement du Land.
15:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
Beppe Grillo tient son meeting de fin de campagne électorale à Rome.
Italie. Le représentant de l’antipolitique Beppe Grillo a tenu, ce vendredi 22 février 2013, son meeting de fin de campagne électorale à Rome, sur la place San Giovanni, devant plusieurs centaines de milliers de personnes.
Selon Paolo Modugno, enseignant à Sciences Po, Beppe Grillo constitue un phénomène complexe, plus proche du populiste Pierre Poujade que de Coluche.
Un article de Frencetvinfo explique la raison du succès de Beppe Grillo :
http://www.francetvinfo.fr/beppe-grillo-le-comique-qui-po...
Beppe Grillo lors du meeting de fin de campagne électorale à Rome.
14:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
22/02/2013
Gerhard Dörfler organise des réunions d'information.
Autriche. Carinthie. Le Gouverneur FPK de Carinthie Gerhard Dörfler organise des réunions d'information le samedi 23 février 2013 au sein de trois lieux différents situés en Carinthie, à 11h, 14h et 19h. Un jeu permettant de gagner des lots est prévu. Il y aura également des boissons et de la nourriture.
21:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
Silvio Berlusconi renonce à son dernier meeting de campagne.
Italie. Silvio Berlusconi a renoncé à participer à son dernier meeting de campagne électorale, tout en adressant un message vidéo aux personnes qui assistent au meeting, car il souffre d’une conjonctivite.
18:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
Un deuxième candidat UDC va être lancé dans la course à l’exécutif du Canton de Neuchâtel.
Suisse. Canton de Neuchâtel. Un deuxième candidat UDC va être lancé dans la course à l’exécutif du canton :
http://www.rts.ch/info/regions/neuchatel/4681097-un-deuxi...
18:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le prochain gouvernement italien dépendra des résultats au Sénat où tout peut arriver.
« Sur le scrutin plane l’énigme de la tenue de Monti » (Roberto D’Alimonte, Sole 24 Ore) : « Le prochain gouvernement italien dépendra des résultats au Sénat où tout peut arriver. Si en 2006 la compétition était bipolaire, maintenant elle est quadripolaire avec 4 formations (dont celles de Monti et Grillo) capables de dépasser le seuil des 8% et donc d’avoir des sièges au Sénat. Ce qui veut dire que celui qui perd la prime de majorité dans une région, perd beaucoup plus de sièges par rapport à 2006 car il ne prend pas tous les sièges destinés aux perdants, mais doit les diviser avec les deux autres. Il faudra gagner dans le plus grand nombre de régions possible pour avoir une majorité consistante. Ceci dit, les résultats possibles de la loterie du Sénat sont au nombre de trois :
1/ Bersani et Vendola obtiennent la majorité absolue des voix : chose difficile mais pas impossible. S’ils gagnaient dans l’ensemble des 17 régions, ils auraient alors 178 voix, un beau score. Toutefois, Lombardie, Vénétie et Sicile sont considérées à l’unanimité comme des régions au résultat incertain. Si Bersani devait perdre en Lombardie, il aurait 162 sénateurs, avec une marge de 4 voix au dessus de la majorité. Cela signifierait passer du paradis à l’enfer. Si Bersani devait l’emporter en Lombardie, Berlusconi en Vénétie et Grillo (ou Berlusconi) en Sicile, la coalition du centre gauche aurait 159 sénateurs, bien peu pour une navigation tranquille. En revanche, la victoire de Bersani en Sicile ne suffirait pas pour avoir la majorité absolue s’il devait perdre en Lombardie et en Vénétie. Bref, la possibilité que Bersani et Vendola réussissent à former sels une majorité existe mais elle est fragile.
2/Il est beaucoup plus probable que le centre gauche ait besoin de l’appui de Monti pour pouvoir former son gouvernement. Si le centre gauche devait perdre dans les trois régions citées, il aurait 143 Sénateurs mais, avec les 33 de Monti, il pourrait compter sur une majorité de 176 voix. Ce qui compte pour Bersani est donc la tenue de Monti. Si ce dernier devait obtenir moins de 8% dans certaines régions (Ligurie, Emilie, Toscane, Ombrie et Marches), ses sénateurs passeraient de 33 à 27. Mais si le Professore devait être en dessous des 8% également dans des régions de poids (par exemple la Lombardie), il pourrait passer à 22 sénateurs. Cela rendrait difficile la possibilité d’une majorité postélectorale et ouvrirait la voie au troisième scénario possible.
3/ Si Berlusconi devait gagner là où il est donné pour vaincu, et si Monti devait obtenir un score plus bas que prévu, la somme des voix de Bersani, Vendola et du Professeur pourrait ne pas arriver au seuil des 158 sénateurs. Les seuls gouvernements possibles seraient alors : une grande coalition (sans Grillo) ou un gouvernement avec Grillo. Inutile de souligner les dangers d’instabilités d’une pareille hypothèse. Heureusement, c’est celle qui est la moins probable. Tout est incertain sauf une chose : Berlusconi ne pourra jamais obtenir une majorité absolue au Sénat. Et si ce dernier devait l’emporter à la Chambre basse, comment pourrait-il former un gouvernement sans majorité absolue au Sénat ? Avec qui pourrait-il bien s’allier ? Et quelles seraient les perspectives pour l’Italie ? »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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La N-VA donnée à 39 % et le Vlaams Belang à 6,8 %.
Belgique. Flandre. Au sein du dernier Baromètre politique «La Libre/RTBF/Dedicated », le Parti national-centriste flamand N-VA est donné à 39 % des voix en progression de 3,6% par rapport au précédent sondage réalisé en novembre 2012. La N-VA se rapproche ainsi de son maximum historique de 40,1% réalisé au sein du Baromètre de septembre 2012.
La N-VA obtient seule le même score que les trois partis du système réunis : les sociaux-chrétiens, socialistes et libéraux. Le Vlaams Belang recule de 3,9% et tombe à 6,8 %.
Le sondage a été réalisé du mercredi 13 février au lundi 18 février 2013 sur un échantillon strictement représentatif de 2.706 électeurs belges. La marge d'erreur maximale est de 3,3%.
17:57 | Lien permanent | Commentaires (0)
Une fois élus, que feront les députés et sénateurs de Grillo ?
[Précisons qu’au sein de l’article qui suit, le journaliste oublie de dire que la Liste Pim Fortuyn a explosé lors de sa participation au sein du gouvernement néerlandais, alors que son fondateur et dirigeant Pim Fortuyn avait été assassiné.]
« Course au Quirinal à la sauce Grillo » (Piero Ignazi, l’Espresso) : « Nous ne savons pas si l’irruption de 20% de novices absolus dans les allées parlementaires changera, ou pas vraiment, le visage de la politique italienne. Les premières élections seront révélatrices. On commence d’abord par l’élection du président de la Chambre et du Sénat, vient ensuite le tour du vote de confiance au gouvernement pour finir par la nomination du nouveau chef d’Etat. Ce groupe important de parlementaires, qui prendra peut-être même plus d’ampleur avec la possible absence de quorum de la liste Révolution civile d’Ingroia qui baisse dangereusement vers le seuil de 4%, fera la différence. C’est surtout au Sénat, où le centre-gauche, dans le meilleur des cas, aura une marge extrêmement réduite, que le comportement des grillini pourra, dans certains cas, être décisif. Que feront-ils lorsqu’il faudra donner le vote de confiance au gouvernement ? Voteront-ils en masse contre pour marquer leur différence ? Et au moment de l’élection du président de la République, indiqueront-ils un candidat –comme l’ont souvent fait les partis d’opposition – ou convergeront-ils vers une figure prestigieuse autour de laquelle se sera fait un consensus ? Ou bien, refuseront-ils de se mélanger avec tous les autres ? Il n’est pas dit pour autant que tout cela ait lieu durant la législature. C’est à moyen terme que l’on mesurera la vraie consistance de ce tsunami. D’autres cas de succès impétueux surfant sur la vague des émotions ont fini par perdre de leur importance durant le cours d’une législature. Le cas le plus récent d’un feu qui s’est éteint rapidement vient des Pays-Bas où la liste ‘populiste’ de Pim Fortuyn passa de 0 à 17% aux élections de 2002, se plaçant ainsi en 2° position devant le parti socialiste. Mais, une fois entré dans le gouvernement, elle se brisa en mille morceaux. Quand elles entrent massivement dans les assemblées législatives, toutes les nouvelles formations subissent un processus d’ ‘institutionnalisation’ sous peine de disparaître. Même les grillini seront la proie des tensions entre d’un côté la loyauté au Chef et de l’autre l’adoption de choix sur la base de leurs convictions. En l’absence d’une structure basée sur les partis, les parlementaires seront bien ‘seuls’ face à leurs choix personnels. Le programme électoral du M5S, subdivisé en 7 points (Rapport Etat-citoyen, Energie, Information, Economie, Transport, Santé et Instruction), alterne des propositions précises et urgentes (tout aussi bien qu’intéressantes) surtout sur les questions environnementales et des propositions maximalistes et fantaisistes. L’absence de références d’idéologiques, contrairement aux nouveaux partis formés en 1994 (Forza Italia et Lega) rendent imprévisibles et ‘libres’ les choix des élus du M5S. Les éventuelles excommunications de Grillo perdent du poids face à ceux qui ont un mandat de cinq ans et travaillent au quotidien dans une assemblée représentative. On l’a vu en Emilie-Romagne, la région laboratoire du M5S. C’est là qu’ont émergé à la fois les premiers désaccords entre les élus et le leader mais aussi les premières fractures entre Grillo et la base du mouvement. Voici un exemple de dynamique encore sous-terraine que le succès électoral pourra mettre au grand jour. L’antipolitique des comiques ne produira pas nécessairement une manipulation de type néo-bolchévique prête à dégommer le système. Et les diktats de Grillo ne seront pas toujours efficaces. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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