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15/06/2013

Compte-rendu du voyage de Filip Dewinter en Syrie.

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Retour de Syrie, Filip Dewinter, l’homme fort du Vlaams Belang (Flandre – Belgique), raconte son périple :

Filip Dewinter se rend en avion à Beyrouth au Liban. Il prend ensuite la route vers Damas, la capitale de la Syrie. Après l’entrée en Syrie, l’ambiance est morne. Une cérémonie d’accueil avec du thé et du café a lieu, avant le départ pour Damas accompagné des services de sécurité syriens. La route entre Damas et Beyrouth est l’axe qui relie la capitale syrienne au monde extérieur. L’armée syrienne dispose sur cette voie de postes de contrôle. Des portraits géants du président Assad jalonnent le parcours.

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Damas, la capitale syrienne qui compte 3 millions d’habitants, poursuit son existence malgré le conflit : les magasins et restaurants sont ouverts tard dans la soirée, le trafic automobile est dense et de nombreuses personnes se trouvent dans les rues. Les patrouilles militaires et des contrôles sont le lot quotidien. L’hôtel où logent les invités ressemble à une forteresse. Des blocs de béton protègent l’endroit d’attaques via des voitures piégées. Un service de sécurité armé contrôle les entrées et sorties.

La guerre semble loin, mais cette impression est dangereuse. Damas est régulièrement victime d’attaques, de tirs et le front se trouve à quelques kilomètres en dehors de la capitale. Le régime tente de normaliser à tout prix la situation. Lors de la deuxième journée du séjour, un attentat suicide d’Al Qaida a lieu au cours duquel 14 agents de police et citoyens décèdent et plusieurs dizaines de personnes sont blessées : un premier attentat suicide se déroule dans le hall d’entrée du commissariat et un deuxième dans la rue devant le commissariat lorsque les policiers blessés par la première explosion sortent.

La délégation est conduite sur place une heure après les faits. Une équipe de journalisme de la BBC arrive en même temps. Les ravages au sein du poste de police sont énormes. Des restes humains et beaucoup de sang collent aux murs, portes et meubles. Des morceaux d’habits jonchent les lieux. Une heure après, les magasins et les terrasses de bistros du quartier fonctionnent comme si rien ne s’était passé.

La délégation est reçue par le Ministre de l’intérieur Feisal Al Mikdad, par le Minstre de l’information Umran Ahid al-Za’bi et par le Premier ministre Wael al-Halqi. Ce dernier affirme que le processus démocratique est en cours en Syrie.

Filip Dewinter visite ensuite un hôpital militaire.

Bien que seul le parti du régime dirige le pays (ministère, administrations, etc…), le Parlement syrien compte neuf partis. La Syrie est depuis 40 ans un havre de paix religieuse. Si le régime se bat pour survivre, c’est parce que les chrétiens, Druzes, Alawites et Kurdes savent pertinemment que si les rebelles prennent le pouvoir, ils auront à choisir entre la valise et le cercueil. Le régime en place, s'il survit au conflit, évoluera vers la démocratisation car les temps ont changé.

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La délégation visite une prison militaire à Damas où séjournent des prisonniers djihadistes. Filip Dewinter s’entretient avec certains d’entre eux. Il demande à un kamikaze qui a raté son attentat si le fait de tuer des enfants innocents lors d’attentats ne lui pose pas un problème éthique. Le djihadiste répond qu’il a mis ses propres enfants à disposition pour des attaques terroristes. Un autre kamikaze qui a échoué explique que la méthode utilisée consiste toujours à faire exploser une première bombe, puis à en faire exploser une deuxième afin de toucher un maximum de gens qui fuient le premier attentat.

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Des prisonniers dhihadistes interrrogés par Filip Dewinter

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