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20/06/2011

Retour satisfait au pays.

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Belgique. Flandre. Ce 20 juin 2011 a été donné le départ de la campagne du Vlaams Belang « Retour satisfait au pays».  L’objectif est de permettre aux migrants installés légalement en Belgique, mais qui ont la nostalgie de leur pays d’origine, de renter dans leur patrie. Les différentes possibilités de retour son présentées au sein du dépliant. La conférence de presse aura lieu ce mardi 21 juin 2011.

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Retour satisfait au pays.

Filip Dewinter reçoit le prix Oriana Fallaci à Milan.

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Ce 20 juin 2011, la figure de proue du Vlaams Belang (Flandre-Belgique) Filip Dewinter a reçu des mains d’Armando Manocchia, president de la foundation Una Via Per Oriana, le prix Oriana Fallaci. Cette distinction est remise annuelement à une personnalité qui s’est distinguée dans son combat pour l’islam. Oriana Fallaci était un journaliste italien qui a  écrit à la fin de sa vie des livres contre l’islam. Parmi les personnes qui ont reçu, dans le passé, le prix figurent Geert Wilders, Bat Ye’or, Robert Spencer et Alexandre del Valle. 

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Filip Dewinter reçoit le prix des mains d'Armando Manocchi.

Réunion perturbée à Biberist.

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Suisse. Des protestataires anti-UDC perturbent une réunion UDC :

 http://www.tdg.ch/depeches/suisse/protestataires-anti-udc...

L’UDC donnée à 28,7%.

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Selon le sondage Isopublic, publié par "Le Matin Dimanche" et la "SonntagsZeitung", l'UDC recueille 28,7% d'intentions de vote. Elle atteint de ce fait presque son record des élections législatives de 2007 de 28,9%. Le baromètre politique a été réalisé par l'Institut Isopublic auprès de 1255 électeurs en Suisse romande et en Suisse alémanique. La marge d'erreur est de 2,85%.

Pour saluer la visite à Paris de Vladimir Poutine :

203552_223420714342950_8011619_n.jpgMardi 21 juin, de 10 h 30 à 13 h 30, rendez-vous au Pont de l'Alma (côté 8ème arrondissement).

Le 21 Juin prochain doit avoir lieu Place du Canada l’inauguration du monument à la mémoire du Corps expéditionnaire russe qui s’est distingué aux côtés de nos armées lors de la Première Guerre mondiale.

Cette inauguration est pour nous le symbole fort de cette amitié qui unit nos peuples, amitié scellée par le sang versé.

Le Premier Ministre russe Vladimir POUTINE fera le déplacement, c’est, pour lui aussi une des marques de l’Histoire qu’il ne faut pas reléguer dans les tiroirs.

Le Collectif France Russie appelle ses ami(e)s à se réunir pour témoigner qu’une nouvelle fois, nous sommes présents et que nous n’avons pas oublié les sacrifices du peuple russe.

Le rendez-vous du Collectif est aux abords du Pont de l’ALMA (côté 8ème arrondissement) à 10h.30, nous irons ensuite en délégation jusqu’à la Place du Canada.

Longue vie à l’Amitié Franco Russe !

Venez avec des drapeaux russes et français !

Source : http://www.collectiffrancerussie.com/category/la-vie-du-c...

Pontida.

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« Même si Pontida n’est pas le jugement dernier, la suite reste obscure » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore de samedi) : « Pontida s’annonce ambigu. En un sens, Berlusconi a raison : ce ne sera pas la fin de l’alliance PdL-Ligue. L’activisme léghiste des dernières heures, de la Libye à l’intransigeance anti-immigration, donne le ton : Bossi n’a pas l’intention de rompre mais il lui faut des thèmes à brandir pour calmer sa base. De ce fait, la ‘vérification’ de mercredi au Parlement devrait être indolore et la pause estivale calme. Mais l’exécutif reste en proie à des contradictions de fond, de nature stratégique. Elles ont d’abord trait à la Ligue, mal à l’aise dans une alliance trop peu productive par rapport aux attentes alimentées dans la base. Le fédéralisme reste un objet mystérieux dont on ne sait quand il arrivera à améliorer la qualité de vie au Nord (tout ce qui intéresse la Ligue). Et l’angoisse est vive face aux 40 Md€ à économiser, comme l’exige l’UE, d’ici 2014. Entre les impératifs du pays et la faiblesse du président du Conseil, le fossé est grand. L’enquête en cours impliquant le palais Chigi suggère la fin d’une époque, à l’italienne, avec les magistrats aux portes. Même si Pontida ne marque pas l’heure du jugement dernier, la suite reste imprévisible. Le plan d’économies de Tremonti requiert un cadre politique fort et résolu et un leadership adapté – or rien de tel. Il n’y a pas assez de ressources pour la réforme fiscale évoquée, inspirée seulement par le besoin désespéré de l’axe PdL-Ligue de regagner du terrain. Conclusion : la crise reste virtuellement ouverte, même si Berlusconi survit à Pontida, et l’automne s’annonce lourd de périls. La cohésion nécessaire fait défaut. Napolitano l’a laissé clairement entendre : même sans exécutif d’union nationale, on doit pouvoir ‘œuvrer ensemble’ au bien commun face aux problèmes de fond. Ces derniers sautent aux yeux, mais où est passé l’esprit de responsabilité nationale ? ».

« Deux Ligues très indécises » (Ilvo Diamanti, La Repubblica) : « Hier, à Pontida, se sont affrontées deux Ligues cohabitant dans le même parti et souvent dans les mêmes personnes. L’image était éloquente : d’un côté, la Ligue de lutte et de protestation, les militants sur le pré criant ‘Sécession !’ ; de l’autre, la Ligue de gouvernement : le ‘mouvement révolutionnaire’ indépendantiste et le ‘parti normal’ institutionnalisé’. Bossi a exprimé les idées prudentes de la seconde avec le langage explicite de la première ; point de contact entre les deux : l’idée du ‘syndicat du Nord’ défendant les intérêts ‘padans’ (d’où l’attention portée aux éleveurs, l’appel insistant à baisser les impôts, la polémique contre la guerre en Libye, qui amène des migrants). Mais à Pontida les deux Ligues peinent à rester unies. Aux cris de ‘Sécession !’, Bossi répond, modestement, en promettant de transférer des ministères à Monza. Et la mise en garde lancée à Berlusconi (pas forcément candidat en 2013, dit Bossi) est faite pour la ‘Ligue d’opposition’ qui siffle le nom du Cavaliere et acclame ‘Maroni à Chigi’. Le message : la Ligue n’appuiera Berlusconi que s’il respecte les intérêts et revendications du syndicat du Nord – mais ces mots sont voués à être suivis de peu d’effet. Car les revendications nordistes sont impraticables : le simple transfert de ministères se heurte à des difficultés (la Ligue elle-même a voté le texte ‘Rome capitale’) ; idem pour la réforme fiscale, dans cette passe délicate au plan financier, sachant qu’il faut aussi ménager le Sud, vivier pour le PdL. En 1999, la Ligue, sécessionniste et isolée, plafonna à 3%. Voilà pourquoi Bossi lance des mots de lutte en usant d’arguments de gouvernement, tactiques : pas d’élections maintenant, car ‘la gauche gagnerait’ – sans compter, entre nous, le mal qu’aurait Bossi à convaincre les siens de quitter le gouvernement, et l’impact énorme qu’aurait au plan local une rupture de l’axe avec le PdL. D’où, à Pontida, un avenir flou : la Ligue d’opposition voudrait jouer seule contre tous, la Ligue de gouvernement n’y songe pas un instant, le syndicat du Nord pose à la majorité des conditions que le PdL ne peut accepter. Nul n’est assez fort pour s’imposer ni pour rompre. Ainsi l’exécutif – et le pays – sont-ils voués à naviguer à vue. Tant qu’ils y parviendront. »

(Traduction : ambassade de France à Rome).

19/06/2011

Le FA obtient un représentant au sein de Linz-AG.

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Autriche. Lors de l’élection du Conseil d’entreprise de Linz-AG, les 8 et 9 juin 2011, le FA, syndicat proche du FPÖ, obtient pour la première fois un représentant.

Conférence de presse du Jobbik avant la Gay Pride.

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Hongrie. Budapest. Dóra Dúró et Előd Novák du Jobbik ont tenu, dans la rue, une conférence de presse avant le début de la Gay Pride. Derrière eux se trouvaient trois membres de la Garde hongroise tenant un panneau sur lequel est écrit « Les autres peuvent marcher ». L’objet de la conférence de presse est de dénoncer la politique de double standard du gouvernement hongrois qui refuse les marches de la Garde hongroise mais autorise la Gay Pride.

Vladimir Poutine à Paris le 21 juin 2011.

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Le Premier ministre François Fillon, recevra M. Vladimir Poutine, président du Gouvernement de la Fédération de Russie

 

Mardi 21 juin 2011

 

Programme

 

Inauguration du monument à la mémoire du corps expéditionnaire russe de la Première guerre mondiale

 

9h30 : Hôtel de Matignon :

 

remise des badges à la presse (aucun badge ne sera remis sur le site)

départ de la presse en bus pour le Pont des Invalides (Angle cour de la Reine – Avenue Franklin Roosevelt)

11h00 : Pont des Invalides :

 

accueil de M. Vladimir Poutine, président du Gouvernement de la Fédération de Russie, par le Premier ministre

hymnes nationaux

revue des troupes

dévoilement du monument par un soldat français et un soldat russe

discours du Premier ministre

discours de M. Vladimir Poutine, président du Gouvernement de la Fédération de Russie

"Chant du départ" de l’armée russe

12h00 : Fin de la cérémonie :

 

départ de la presse pour l’Hôtel de Matignon

12h10 : Hôtel de Matignon : accueil de M. Vladimir Poutine, président du Gouvernement de la Fédération de Russie, par le Premier ministre - prise d’images

 

12h15 : Entretien avec M. Vladimir Poutine, président du Gouvernement de la Fédération de Russie

 

12h50 : Conférence de presse conjointe

 

 

13h20 : Déjeuner (hors presse)

18/06/2011

Timo Soini réélu à la tête du Parti des vrais Finlandais.

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Finlande. Lors du Congrès du Parti des Vrais Finlandais à Tampere, le 18 juin 2011,  Timo Soini a été réélu à la présidence du parti. 1.000 personnes ont participé au congrès. Timo Soini a émis le désir que plus de femmes soient inclues au sein de la direction du parti. Le Parti des Vrais Finlandais se trouve dans l’opposition. Six partis ont conclu un accord afin de constituer un gouvernement.

L’ADR donné à 8,4%.

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Luxembourg. Selon un sondage Sonndesfro réalisé pour le Tageblatt, l’ADR passerait de 6,31 à 8,4 % (par rapport à un précédent sondage) et obtiendrait un siège supplémentaire au sein du Parlement luxembourgeois. L'ADR détient 4 des 60 sièges au sein du Parlement luxembourgeois.

Retour sur la conférence de presse HC Strache-Marine Le Pen.

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Pourquoi la télévision publique autrichienne a-t-elle attaqué le Président du FPÖ Heinz-Christian Strache lors de la conférence qu’il a tenu en commun, au sein du Parlement européen de Strasbourg, avec Marine Le Pen ?

 

Les sondages politiques réalisés en mai 2011 donnaient le FPÖ en première position. Il s’agissait donc de ressortir, une fois de plus, le national-socialisme du placard, afin de placer le FPÖ hors du jeu politique.

 

Les écologistes ont fourni les munitions. Au sein de deux municipalités de Basse-Autriche, les écologistes ont proposé de supprimer la citoyenneté d’honneur d’Adolf Hitler, lors de la réunion des conseils municipaux de ces deux municipalités. Le FPÖ a refusé de participer à cette mascarade. En effet, Adolf Hitler n’est plus citoyen d’honneur de ces deux municipalités depuis la période de l’après-guerre.

 

Lors de la conférence de presse donnée par HC Strache et Marine Le Pen, un journaliste de l’ORF, la radiotélévision publique autrichienne, est venu avec cette histoire afin de tenter de discréditer le FPÖ, tant au niveau autrichien qu’européen.

 

Rappelons que, lorsqu’au début de l’année 2000, le FPÖ, dirigé à l’époque par Jörg Haider, est entré au sein du gouvernement autrichien dans une coalition avec les conservateurs, le parti social-démocrate autrichien (SPÖ) a lancé une campagne de diffamation à travers l’Europe afin que l’Autriche soit mise au ban des nations. L’Autriche a alors subi des sanctions internationales et européennes.

 

Quant au journaliste de l’ORF, il a déclaré, suite à cette affaire, qu’il « n’avait fait que son travail » (sic). Le sommet de l’hypocrisie revenant au journal allemand die Welt (Le Monde) qui a prétendu que les patriotes avaient créé un incident lors de la conférence de presse (http://www.welt.de/politik/ausland/article13420494/Rechtspopulisten-machen-Pressekonferenz-zum-Eklat.html).

Les Pays-Bas disent adieu au multiculturalisme.

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Pays-Bas. Un vent nouveau traverse l’Europe. Angela Merkel, David Cameron et Nicolas Sarkozy ont annoncé la faillite de la société multiculturelle.

 

Aux Pays-Bas, la politique de Geert Wilders commence à porter ses fruits. Le gouvernement CDA-VVD (Parti démocrate-chrétien - Parti libéral (de droite)) soutenu de l’extérieur par le PVV de Geert Wilders a mis officiellement fin à la société multiculturelle, au sein d'une note à propos de l’intégration.

 

Le Ministre des affaires étrangères CDA Piet Hein Donner dit que les immigrés doivent être eux-mêmes responsables de leur intégration. Le Premier ministre VVD Mark Rutte décrit l’idée de la société multiculturelle comme étant « une idée enterrée ».

 

Le gouvernement va combattre les mariages forcés et il y aura à partir du 1 janvier 2013 une interdiction du port de la burqa.  Les immigrants doivent apprendre le néerlandais et s’intégrer. Les subsides aux associations qui sabotent l’intégration seront réduits ou supprimés. Les valeurs néerlandaises seront placées au cœur de la nouvelle politique d’intégration.

Les Démocrates suédois donnés à 6,5%.

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Suède. Un sondage réalisé auprès de 1.000 personnes, par la société de sondage Skop, donne les Démocrates suédois à 6,5%, soit +0,6% par rapport au sondage précédent.

Nigel Farage à Paris : changement de lieu.

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La visite de Nigel Farage de l’UKIP (Royaume-Uni) à Paris, ce 20 juin 2011, aura lieu au 92 rue Saint-Dominique. Métro La Tour Maubourg. Organisation : Cercle Aristote.

17/06/2011

Un local loué pour une fête de l’UDC saccagé.

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Suisse. Un local loué pour une fête de l’UDC a été vandalisé : http://www.tdg.ch/inconnus-saccagent-local-loue-fete-udc-... 

9% des Allemands ont confiance en la politique.

Allemagne. La confiance des citoyens envers la politique en Allemagne est, d’après une étude du l’institut de sondage de Nuremberg GfK,  encore plus basse qu'avant. Seulement 9% des personnes interrogées ont encore confiance en la politique.

En attendant Pontida.

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« Bossi sibyllin, ses ultimatums trahissent ses difficultés » (Massimo Franco, Corriere) : « La Ligue entretient le suspense avant le rassemblement de Pontida et annonce que, pour la première fois, seul Bossi s’exprimera – pour faire taire les rumeurs sur un chef contesté dans une Ligue en proie à la tentation des courants. Objectif : suggérer que, même affaibli, le parti, a en main les clefs de l’exécutif et le sort de Berlusconi. Mais les déclarations de Bossi, rares et sibyllines, reflètent plutôt le mal qu’il éprouve à rompre avec le PdL, et plus la faiblesse et la frustration de la Ligue que son rôle stratégique. Au mieux peut-il espérer des concessions de Berlusconi à propos d’immigration ou de fin de la mission en Libye. Quand, hier, Bossi a baissé le pouce, geste interprété comme un indice possible de la fin de l’alliance, les ministres Ligue et Berlusconi ont démenti – mais si le second parle d’une attaque contre les médias, Maroni dit, mystérieux, ‘je vous renvoie à Pontida’, façon d’éveiller l’intérêt en élevant la tension. Hier, Bossi a arraché un durcissement des sanctions contre les clandestins et La Padania a titré ‘Stop à la guerre en Lybie’, mais c’est surtout pour prévenir la contestation à Pontida. A l’arrière-plan, l’enquête sur la ‘P4’ impliquant G. Letta ajoute une inconnue à celle ouverte par l’affrontement entre l’Etat et Lorenzo Bini Smaghi, membre du conseil exécutif de la BCE, à qui Berlusconi demande de se retirer (en faveur d’un Français) pour permettre la nomination de Mario Draghi à la présidence. Mais Bini Smaghi résiste et l’initiative, même si elle partait d’une bonne intention, risque d’ouvrir un contentieux aux effets imprévisibles. »

 

« Berlusconi : ‘J’aurais presque envie de quitter l’Italie’ » (A. La Mattina, La Stampa) : « Berlusconi sait que les ‘révélations’ de Bisignani feront du bruit, sent la nasse se resserrer autour de Gianni Letta et de lui-même et craint que certains ministres ne soient inquiétés. A Bossi, il dit que ce n’est pas le moment de poser des conditions intenables et l’autre l’aurait rassuré. Qu’on ne se méprenne pas sur son geste du pouce : la fin de l’exécutif n’est pas en vue à Pontida, même si Berlusconi répète qu’ils sont nombreux à vouloir sa tête – ‘mais ils ne l’auront pas’, ajoute-t-il, ‘car personne n’a d’alternative prête’. Objectif : passer l’été avec, au pire, des élections en avril 2012. L’idée est de survivre jusqu’à l’an prochain et de calmer la Ligue en lui jetant en pâture l’accord d’aujourd’hui entre Frattini et le CNT libyen pour la réadmission des migrants. Le plus gros cadeau fait à Bossi vient de Tremonti, qui a promis un assouplissement du pacte de stabilité pour les communes vertueuses – tout en expliquant que ce devrait être discuté à Bruxelles. Berlusconi devra aussi contenter Bossi par un nouveau mode de scrutin, mais c’est sur le front des missions militaires que le problème est le plus délicat – même si le Cavaliere assure, là encore, qu’une solution sera trouvée. Bref, il est sûr de sortir indemne du rassemblement léghiste du 19. Du reste, s’il n’avait reçu d’assurances de Bossi, la majorité n’aurait pas fixé un vote de confiance mercredi sur le texte développement. S’il tremble, c’est de l’enquête impliquant Letta, avec le risque qu’on publie des écoutes compromettantes. Il y voit une attaque à son encontre, comme à propos du rachat de Mondadori. ‘Si ce n’était pour mes enfants, j’aurais déjà tout vendu, Mondadori, Mediaset, et je serais parti !’, a-t-il confié ces jours-ci. On parle de Frattini pour le ministère de la justice. »

 

« Libye : assemblée des chefs de tribu à Rome » (Vincenzo Nigro, La Repubblica) : « Ni la guerre ni les bombardements n’arrivent à convaincre Kadhafi de quitter le pouvoir. De son côté, la diplomatie tente de dessiner l’après-Kadhafi. Frattini, chef de la diplomatie italienne, signera ce vendredi à Naples un accord sur l’immigration clandestine avec Jalil, président du CNT libyen. C’est le premier signe d’une disponibilité des rebelles à gérer avec les Italiens un phénomène de plus en plus accablant pour le gouvernement. L’accord, dont La Repubblica a eu connaissance, n’est pas un texte concrètement exécutoire, mais il paraît avoir une double signification politique : il confirme avant tout l’engagement de la Libye de l’après-Kadhafi contre le trafic d’êtres humains et il marque le succès de la Farnesina à impliquer les rebelles, en un sens, dans le débat politique intérieur italien. L’accord sera de nature à rassurer la Ligue et à permettre à l’exécutif de maintenir son implication dans les opérations militaires en Libye. Un texte, donc, immédiatement exploitable par la direction de la Ligue, qui pourra s’en prévaloir auprès de sa base à Pontida. ‘Les 25, 26 et 27 juin nous faciliterons l’organisation à Rome d’une Conférence du dialogue libyen à laquelle participeront environ 300 représentants de toutes les régions et de toutes les sensibilités politiques de Libye’, affirme Frattini. ‘Nous pensons que la feuille de route pour la construction d’un processus démocratique de nature à doter la Libye d’une constitution bien à elle et d’un processus de mise en place d’institutions démocratiques ne doit pas attendre la fin des opérations militaires’. L’idée de cette grande assemblée a été décidée le 12 juin, lors d’une réunion à Rome dont les principaux instigateurs sont l’ancien ambassadeur de Kadhafi à l’ONU et l’ambassadeur libyen à Rome. En attendant, Kadhafi est toujours là et les opérations militaires en Libye commencent à poser de sérieux problèmes aux gouvernements des Etats membres l’OTAN. »

 

(traduction : ambassade de France à Rome).

16/06/2011

Article du Courrier des Balkans sur la rencontre Strache-Nikolic.

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Autriche et Serbie. Article du Courrier des Balkans (le vocabulaire utilisé et la conclusion sont ceux de la presse du régime) sur la rencontre Strache-Nikolic  :

http://balkans.courriers.info/article17741.html

Des organisations nationalistes ont manifesté devant le Q.G. des services secrets hongrois.

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Hongrie. 300 personnes, membres du HVIM, de la Garde nationale hongroise, du Jobbik ont manifesté devant le siège des services secrets hongrois afin de dénoncer les attaques menées par cet organisme contre les organisations nationalistes. 

Le Député du Jobbik Tamás Sneider a déclaré que rien n’a changé en matière d’écoute depuis l’époque du communisme. Le Député du Jobbik Gyula Zagyva a demandé pourquoi les services secrets persécutent les patriotes qui défendent leur pays plutôt que des organisations qui trahissent leur pays. Le Président du HVIM et élu régional du Jobbik László Toroczkai a également pris la parole.

Italie. Sondages : le centre gauche passe en tête.

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« Sondages : le centre gauche passe en tête » (Mauro Favale, La Repubblica) : « Le vent tourne, à en croire les résultats des récents scrutins et les données des sondages. Selon IPSOS, le centre gauche devance le centre droit et le PD est devenu le premier parti (29,8%) aux dépens du PdL (27,1%), alors que la Ligue chute à 10% (-1,5). Ces chiffres, publiés lors de l’émission Ballarò, font dire à Bersani ‘le PD est le premier parti et il mérite le respect. Cette évolution n’est pas une surprise pour le PD, qui a compris cette tendance profonde. Nous sommes le seul vrai parti national, nous sommes présents dans les stands, dans la rue, sur la Toile, nous sommes ancrés dans la réalité’. Une stratégie que les électeurs semblent apprécier. IPSOS prend en compte, à gauche, la coalition PD, IdV, SeL, Federazione della Sinistra et, à droite, l’axe PdL-Ligue, sans La Destra. Le score : 47,2% contre 37,3%, le 3e pôle arrivant à 9,5%. Pour IPR Marketing (qui relève un effondrement de la popularité de Berlusconi, à 29%, loin derrière Alfano), la gauche (sans FdS) est à 42,5% et la droite à 39. Pour Piepoli, c’est 44-41,5, pour Swg 41-39. Bref, quelque chose a changé, mais il faudra attendre pour voir s’il s’agit d’un vrai séisme. D’après Piepoli, il n’y a pas de vraie rupture, mais l’exemple de la DC, qui perdait chaque mois 1 point de popularité mais a fini par imploser, doit faire réfléchir. Swg met l’accent sur le fait qu’en dépit du référendum, la droite a encore de bons résultats au Centre et au Sud, que le PD progresse dans les villes, et que le PdL tient dans ses bastions. Mais la droite doit réagir, changer quelque chose, ou elle aura du mal à inverser la tendance ».

 

« L’affaire libyenne aussi s’invite dans l’affrontement interne à la droite » (Massimo Franco, Corriere) : « Que la mission en Lybie se retrouve mêlée aux dissensions à droite est mauvais signe. L’affrontement entre Maroni, ministre de l’Intérieur, et Frattini, ministre des Affaires étrangères, dépeint une Italie assujettissant sa politique étrangère à des jeux internes, au sein même de la majorité. Frattini voit ‘un peu trop de gens favorables à laisser aux mains de Kadhafi ce qui reste de la Lybie’, allusion évidente à la demande de Maroni de ‘ne plus dépenser d’argent à bombarder’, suivi de Formigoni – ‘la guerre en Lybie est une honte’. La défaite municipale puis référendaire a ouvert un conflit non seulement entre PdL et Ligue mais aussi au sein des deux partis. Le trajet Milan-Rome en avion, hier, de Berlusconi et Bossi ensemble, sert à accréditer la thèse d’un exécutif uni. A tort ou à raison, la Cavaliere est convaincu que le ministre de l’Economie est prêt à tenir compte de ses demandes et de celles de Bossi. Mais, alors qu’au palais Chigi on pense tenir jusqu’en 2013, Maroni paraît plus sceptique. La direction de la Ligue semble divisée. Tout le monde dément et jure qu’à Pontida le chef ‘dictera la ligne’. Mais la Ligue, traumatisée par les défaites, paraît loin d’avoir trouvé une stratégie de revanche. Faute de pouvoir ou de vouloir admettre qu’un cycle s’achève, les chefs de la coalition de droite optent pour la résistance à outrance. En vérité, il faudrait du temps à l’exécutif pour mener à bien son projet de réformes et il paraît lui en rester peu. D’autre part, Berlusconi confie sa crainte de devoir payer plus d’ 1,2 Md€ s’il était condamné pour la façon dont il a racheté Mondadori dans les années 90. Résultat de tout cela : un climat de bagarre continuelle sans issue, car l’absence d’alternative est bien réelle : la gauche n’a pas à disposition une alliance au niveau national. La crise se prolonge et s’enlise, alors que les égoïsmes partisans sont voués à croître, chacun craignant que la législature n’expire bientôt. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome).

15/06/2011

Les Republikaner désirent prendre part au scrutin pour le Parlement du Land de Mecklembourg-Poméranie occidentale.

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Allemagne. Les Republikaner désirent prendre part au scrutin pour le Parlement du Land de Mecklembourg-Poméranie occidentale (Mecklenburg-Vorpommern) qui doit se dérouler le 4 septembre 2011. Ce Land, situé sur la mer Baltique et dans l’Est de l’Allemagne, est un bastion du parti ultranationaliste NPD qui détient 6 des 71 sièges du Parlement du Land. Le NPD avait obtenu 7,3% en 2006 et les postcommunistes de die Linke / PDS 16,8%.

L'Allemagne critique une nouvelle fois les contrôles douaniers danois.

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Danemark-Allemagne. Berlin critique une nouvelle fois les contrôles douaniers danois :

 http://www.lexpress.fr/actualites/1/monde/controles-douan...

PRO fonde une association municipale.

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Allemagne. Rhénanie-du-Nord - Westphalie. Leverkusen. Lors d’une réunion à laquelle ont participé de nombreux mandataires de PRO, le KPV PRO (Kommunalpolitische Vereinigung der PRO-Bewegung - Association politique municipale du mouvement PRO) a été fondé ce 14 juin 2011.

 

Gereon Breuer est le président du Conseil de KPV PRO, Jörg Uckermann est le président de KPV PRO, Kevin Hauer est le vice-président de KPV PRO, Bernd M. Schöppe en est le comptable.

 

KPV PRO est une plateforme indépendante, également ouverte aux politiciens municipaux qui ne sont pas membres de PRO. L’objectif de KPV PRO est la formation des futurs cadres politiques municipaux.

Ataka n'obtient pas la présidence de la Commission anti-corruption.

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Bulgarie. Le Parlement a rejeté une deuxième tentative du leader d’Ataka, Volen Siderov, de prendre la direction de la Commission contre la corruption, les conflits d’intérêts et pour l’éthique parlementaire. Volen Siderov a accusé le Parti GERB (droite) de bafouer les règles parlementaires, chaque parti ayant droit à un représentant au sein de cette commission. L’ancien représentant d’Ataka au sein de cet organe a perdu sa place lorsqu’il a quitté le parti. La présidence de la commission est exercée sur la base d’une rotation annuelle et Ataka doit la recevoir pour un an.