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02/04/2011

Siv Jensen rebondit.

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Norvège. Suite au scandale sexuel qui a touché un de ses proches conseillers, la Présidente du Parti du progrès Siv Jensen a d’abord attaqué la manière dont les medias ont couvert les faits et insisté sur le fait qu’elle et le Secrétaire général du parti Geir Mo ont respecté les procédures du parti. Elle a par la suite reconnu qu’elle aurait du suivre ce cas de plus près lorsque les premières accusations sont apparues il y a deux ans.

Débat sur l'immigration au Parlement suédois.

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Suède. Ce 30 avril 2011, le Parlement a débattu, à la demande des Démocrates suédois, de l’accord survenu entre les partis du gouvernement de centre-droit et les écologistes à propos de l’immigration. Le dirigeant des Démocrates suédois Jimmie Åkesson a ouvert le débat en mettant en avant le fait que la politique migratoire choisie par la Suède est extrême et irresponsable dans le contexte de l’Union européenne. Il a déclaré qu’il est évident que, d’une manière générale, le gouvernement désire voir une augmentation sans entrave de l’immigration.

Affiches du FPÖ du Land de Salzbourg contre l'énergie nucléaire.

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Autriche. Le FPÖ du Land de Salzbourg a mené une action de collage en faveur d’une sortie urgente du nucléaire. Le Président du FPÖ du Land de Salzbourg Karl Schnell déclare : « L’incident récent au sein des réacteurs au Japon nous a clairement montré que l’énergie atomique n’est pas contrôlable par les humains et que les centrales nucléaires présentent des risques. Le FPÖ a dans le passé combattu massivement l’énergie nucléaire. »

 

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"Immédiatement hors de l'énergie atomique. Nous disons comme dans le passé, donc aussi maintenant : non à l'énergie nucléaire!"

Gerhard Dörfler fête ses dix années en politique.

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Autriche. Carinthie. Le gouverneur de Carinthie, Gerhard Dörfler, fête ses dix années en politique. Le 5 avril 2001, il était présenté par Jörg Haider en tant que ministre du Land de Carinthie. Gerhard Dörfler a pour objectif de faire de la Carinthie la région numéro un dans le domaine de la protection de la nature.

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Gerhard Dörfler

Huit avions suédois participeront à l'opération militaire de l'OTAN.

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Suède. La décision du gouvernement suédois d’envoyer huit avions de combat participer à l’opération militaire de l’OTAN en Libye a été ratifiée par le Parlement. Les Démocrates suédois ont été le seul parti à s’y opposer. La Suède n’est pas membre de l’OTAN. Les avions suédois n’attaqueront pas de cibles au sol.

01/04/2011

Gábor Vona à Londres.

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Le Président du Jobbik (Hongrie) Gábor Vona est à Londres durant trois jours afin de rencontrer la diaspora hongroise au Royaume-Uni.

Le FPÖ de Vienne exige une interdiction de la mendicité.

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Autriche. Le FPÖ de Vienne a exigé, une nouvelle fois, l’instauration d’une interdiction générale de la mendicité au sein de la capitale autrichienne. La majorité sociale-démocrate – écologiste qui gouverne Vienne a refusé.

Une délégation du FPÖ en Macédoine.

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Une délégation du FPÖ s’est rendue à Skopje en Macédoine. Les Députés nationaux Christian Höbart et Andreas Karlsböck, ainsi que le Président du groupe des élus du FPÖ au sein du Parlement du Land de Vienne Johann Gudenus et Dominik Nepp ont échangé leurs expériences dans le domaine du chômage des jeunes, du problème du marché noir, et des questions sociales avec des responsables macédoniens. Ils ont rencontré le Député du parti  VMRO-DPMNE Vladimir Gjorcev, président de la commission de la politique étrangère. La délégation a participé au bal viennois à Skopje où elle a noué de nombreux contacts. 

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La délégation du FPÖ en Macédoine.

Fitna II prévu pour 2012.

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Pays-Bas. Le dirigeant du PVV Geert Wilders a déclaré que Fitna II, la suite du film Fitna, devrait sortir en 2012.

Manifestation contre une mosquée à Schelle.

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Belgique. Flandre. Plus de 200 membres et sympathisants du Vlaams Belang ont manifesté au côté des habitants du quartier, ce 31 mars 2011, contre l’installation d’une mosquée et d’une école coranique à Schelle.

Après deux jours de bagarre au Parlement et ailleurs, le PdL ne paraît même plus être un parti.

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« Deux jours de suite, la Chambre a été ingouvernable, entre insultes et frénésie – avec pour effet mécanique le report de quelques jours du ‘procès court’... » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore).

« Gouvernement, de l’optimisme à l’inquiétude » (Marcello Sorgi, La Stampa) : « Au-delà des très mauvaises relations entre Fini, ses ex-amis du PdL, et ses ex-colonels, avec pour effet la forte tension que l’on sait, les incidents survenus à la Chambre ont mis en lumière la difficulté réelle où se trouve le gouvernement, alors qu’il se targuait de pouvoir arriver à 330 députés il y a juste quelques jours. De nouvelles raisons, certaines toutes récentes, ont encore envenimé la situation. Parmi les nouvelles, le demi-remaniement du fait de l’impossibilité d’élargir le gouvernement à moins d’adopter une loi ad hoc sur le plafonnement du nombre de ses membres. La nomination de Romano à l’Agriculture a déçu les autres ‘Responsables’. Parmi les raisons toutes récentes, la crise internationale et l’immigration. Le plan de Maroni pour répartir les réfugiés dans les régions est une avancée par rapport au plan précédent qui prévoyait un immigré pour 1.000 habitants – ce qui ‘sauvait’ les régions du Nord vu le grand nombre d’immigrés en situation régulière. Mais le fossé entre cette ligne et la position léghiste – ‘hors d’ici’ – est évidente. Entretemps, Berlusconi a confirmé que la Tunisie ne coopérait pas, ce qui rend plus problématique le rapatriement des clandestins. A ce jour, vider Lampedusa des immigrés entraînera tout un ensemble de protestations locales, comme celles de Manduria dans les Pouilles – et on n’en est qu’au début. Le Viminal prévoit au moins 10.000 arrivées supplémentaires dans les jours à venir. Le gouvernement se dirige ainsi vers son épreuve la plus difficile dans des conditions politiques des plus précaires. »

 

« Tensions au sein du PdL autour de La Russa » (Paola Di Caro, Corriere della Sera) : « Après deux jours de bagarre au Parlement et ailleurs, le PdL ne paraît même plus un parti. Le ‘foyer naturel’ des modérés ne parvient plus à harmoniser les différentes sensibilités qui le composent. Chacun le dit, ouvertement ou non. Claudio Scajola, ex-ministre, se défoule à la buvette de la Chambre ‘j’ai toujours été démocrate-chrétien, je ne veux pas mourir fasciste’, ‘on a vu un spectacle indigne, il faut une nouvelle classe dirigeante, capable et méritante’. Berlusconi lui aurait demandé d’arrêter ‘ces attaques qui n’aident pas le parti et ne résoudront pas l’affaire La Russa qui pourtant est bien là’ ajoutant ‘qu’on baisse d’un ton’. Scajola peut malgré tout compter sur le soutien de ses partisans dans sa bataille de reconquête du parti. La Russa, qui est aussi co-coordinateur du PdL, pourrait être suspendu comme député, écarté ainsi de quelques scrutins mais tout en restant présent comme ministre. ‘Il est trop fatigué, il devrait peut-être renoncer à la double casquette’ a souligné Mario Pepe. Et si Bonaiuti appelle au calme, Pepe ajoute ‘que fait-on ici si les ‘Responsables’ occupent tous les postes et si tout le monde risque de ne pas être reconduit à la prochaine législature ?’ Même l’ex-finien Augello évoque le besoin d’une restructuration du PdL. Verdini, homme fort du parti, minimise : ‘il est absurde de s’en prendre aux Responsables, qui ont sauvé le gouvernement’. Les mécontents soulignent que malgré leur appoint, le gouvernement a parfois été battu aux voix. Berlusconi renvoie le problème à ses proches, hésite à prendre une solution drastique : La Russa reste la référence des ex-AN et Verdini, cible véritable des mécontents qui veulent remettre en cause les équilibres internes au sein du PdL, est intouchable pour avoir verrouillé les choses grâce aux Responsables. Mais la majorité semblait bien fragile, jeudi soir. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Sondage : le FPÖ premier parti d'Autriche.

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Autriche. Le FPÖ passe devant le SPÖ et l’ÖVP. Le FPÖ obtient 29% des intentions de vote, le SPÖ (Parti social-démocrate) récolte 26% et l’ÖVP (Parti conservateur) 25%. Les écologistes sont donnés à 11% et le BZÖ à 4%. C’est le résultat d’un sondage réalisé à la demande de la télévision privée ATV, entre le 16 et le 28 mars 2011, auprès de 1.000 personnes de plus de 16 ans, par téléphone. Au total, les patriotes obtiennent (FPÖ+BZÖ) 33% des voix.

31/03/2011

Le FPÖ de Basse-Autriche contre l'ouverture du marché de l'emploi aux travailleurs de l'Est.

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Autriche. Le FPÖ de Basse-Autriche attaque l’ouverture, à partir du 1 mai 2011, du marché de l’emploi aux travailleurs venus de huit pays de l’Est de l’Union européenne. Selon la parti, cela va mener à une augmentation du nombre de chômeurs et à une diminution des salaires. Selon certaines analyses, 20.000 à 25.000 travailleurs devraient venir en Autriche au cours de la première année, dont 9.000 en Basse-Autriche. La figure de proue du FPÖ de Basse-Autriche Barbara Rosenkranz demande le report de l’ouverture du marché de l’emploi aux travailleurs venus de pays situés dans l’Est de l’Union européenne.

Geert Wilders veut un débat à propos de la vraie nature de Mohammed.

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Pays-Bas. Geert Wilders, le président du PVV, pense que l’islam est dangereux et qu’il est possible de s’en rendre compte en lisant le Coran. Il demande l’organisation d’un débat sur  la vraie nature de Mohammed.

Le PVV obtient le relèvement de l’âge de la prostitution.

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Pays-Bas. Après 4 ans de combat politique, le PVV a enfin obtenu gain de cause : l’âge de la prostitution est relevé à 21 ans (au lieu de 18 ans).

Le gouvernement suisse tente de restreindre les votations.

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Voici un communiqué de l’UDC, premier parti de Suisse, 29% :

 

La proposition présentée aujourd'hui par le Conseil fédéral dans le but de réduire les droits du peuple est un scandale aux yeux de l'UDC. Tant l'examen matériel préalable des initiatives populaires que l'"avertissement" sur les listes de signatures et le durcissement des conditions de validation avec la référence aux obligations de la Suisse en matière de droit international constituent des atteintes inadmissibles aux droits démocratiques. Au fond, le Conseil fédéral cherche à se donner à lui-même, à l'administration et au Parlement un pouvoir supplémentaire en restreignant massivement les droits des citoyennes et des citoyens. Ce procédé est une attaque frontale contre les droits du peuple et la démocratie directe. Il va de soi que l'UDC combattra les propositions du gouvernement par tous les moyens politiques à sa disposition.

 

L'intention véritable du Conseil fédéral est de se donner à lui-même et au Parlement les moyens d'écarter des thèmes déplaisants ou du moins d'influencer la manière de les traiter. Voilà l'objectif de cette restriction des droits démocratiques. Selon le droit en vigueur, le Parlement peut invalider une initiative populaire si elle viole le droit international impératif comme par exemple l'interdiction du génocide, de la torture ou de l'esclavage. Le gouvernement propose d'y ajouter un examen matériel préalable avant le début de la récolte de signatures. Si l'initiative risque d'entrer en conflit avec n'importe quel accord international ou n'importe quelle disposition du droit international non impératif, un "avertissement" sera imprimé sur les listes de signatures.

 

Parallèlement, le gouvernement propose une extension massive des motifs permettant de déclarer invalide une initiative populaire. Ainsi, le Parlement pourrait décider qu'une initiative populaire est non valable si elle n'est pas conforme "à l'essence des droits fondamentaux constitutionnels". "Cette mesure contribuerait à éviter des problèmes de compatibilité entre les initiatives populaires et le droit international", explique le Conseil fédéral. De toute évidence, le gouvernement n'a pas compris que par son principe même une initiative populaire vise précisément à modifier la Constitution fédérale. En réalité, les propositions du Conseil fédéral ouvrent toutes grandes les portes de l'arbitraire. Le Conseil fédéral et le Parlement recevraient ainsi la possibilité d'invalider à bien plaire des initiatives qui ne leur conviennent pas en se référant à des notions de droit volontairement vagues. Ce procédé équivaut à une attaque frontale contre les droits du peuple et à réduction massive de la démocratie.

 

L'UDC combattra par tous les moyens politiques à sa disposition les propositions présentées aujourd'hui. Elle s'engage sans compromis pour les droits du peuple et la démocratie directe. Dans une démocratie directe, le peuple a toujours le dernier mot. Il faut que cela reste ainsi.

Le procès contre Geert Wilders se poursuit.

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Pays-Bas. Ce mercredi 30 mars 2011, le tribunal correctionnel d’Amsterdam a décidé que le procès contre Geert Wilders doit se poursuivre. L’instance judiciaire a cependant conclu qu’une partie des poursuites n’est pas recevable. Celle qui concerne la comparaison faite par Geert WIlders entre l’islam et le fascisme est estimée être en dehors des faits visés par les poursuites. Le procès reprendra le 13 avril 2011.

L'UDC Suisse contre l'augmentation de la vignette autoroutière.

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Suisse. L’UDC s’oppose à une augmentation du prix de la vignette autoroutière à 100 francs. Pour le parti, il est inacceptable de multiplier pardeux fois et demi cette redevance.

Italie. Pari le plus hasardeux : avancer ainsi jusqu’en 2013.

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« Pari le plus hasardeux : avancer ainsi jusqu’en 2013 » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) : « Aucun vainqueur à signaler après le désordre d’hier à la Chambre, mais un sentiment de désarroi, avec une certitude : le chaos observé sur la ‘prescription courte’, mise aux voix en bouleversant l’ordre des travaux, suggère que cette législature ne produira aucune réforme générale et convaincante de la justice. Dès le départ, il a paru clair que les conditions politiques n’étaient pas réunies au Parlement pour procéder à une réforme aussi ambitieuse, et Berlusconi ne peut l’ignorer. Reste la possibilité d’exploiter, non sans cynisme, les tensions entre majorité et opposition pour pousser certains textes précis – tel le procès court et les nouvelles règles de prescription, mesure utile à Berlusconi mais avec un impact très négatif sur l’administration de la justice. D’où le climat de rixe qui a enflammé la Chambre, théâtre d’incidents graves impliquant, au premier chef, le ministre La Russa – paradoxe, le titulaire de la Défense étant censé se consacrer à la grave crise libyenne. D’un côté, une majorité étroite mais faisant bloc autour de son chef, de l’autre une opposition faible et divisée, mais toujours plus sous l’emprise de Di Pietro et du ‘peuple violet’. Cela peut-il durer jusqu’en 2013 ? La démission de Mantovano, secrétaire d’Etat à l’Intérieur, est un signal inquiétant, témoin des difficultés de nos politiques d’immigration. Loin du leadership nécessaire, c’est la confusion qui prévaut. La cohérence nécessaire entre choix gouvernementaux, rôle des régions et cadre européen n’est pas en vue. Hier, Berlusconi est venu à Lampedusa pour un bain de foule et de belles promesses – alors que depuis New York Napolitano dénonçait sévèrement les retards du plan d’urgence. La démission de Mantovano menace le château de cartes. Berlusconi doit vite démontrer que l’urgence est réglée, que l’Europe est là et l’exécutif solide. Rude tâche. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome).

30/03/2011

FPÖ et BZÖ contre le plan de sauvetage de l'euro.

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Autriche. Le plan de sauvetage de l’euro fait l’objet d’attaques de la part du FPÖ et du BZÖ. Le Président du FPÖ Heinz-Christian Strache parle d’« une expropriation de masse. ».  Le Président du BZÖ Josef Bucher parle d’« une innommable disparition d’argent ». Par contre, le gouvernement social-démocrate – conservateur et les écologistes défendent les mesures de soutien à  la monnaie unique.

Lampedusa.

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« A Lampedusa et en Europe, l’Italie en quête de ‘leadership’. » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) : « Il est très opportun que le président du Conseil aille aujourd’hui à Lampedusa. Il aurait même dû le faire plus tôt. L’excès de silence est un luxe dont un chef de l’exécutif ne doit pas abuser. Au reste, le psychodrame des migrants n’est qu’une des deux faces de la crise internationale qu’affronte l’Italie sans savoir comment en sortir. L’autre concerne la gestion du dossier libyen et les rapports avec les alliés. Donnons acte à Frattini de ses efforts. Mais le peu de poids de l’Italie sur la scène internationale saute aux yeux, malgré quelques succès mineurs (commandement naval du blocus, réunion prochaine à Rome du ‘groupe de contact’). Moins notre gouvernement pèse politiquement, plus il est dur de rester au cœur des décisions, d’empêcher que d’autres décident pour nous ou laissent nos demandes sans réponse – comme à propos des migrants, encore évoqués par Frattini à Londres. Le problème, double, est de ‘leadership’ et de crédibilité. A Lampedusa comme en Europe, il s’agit d’abord de démontrer à l’opinion et aux partenaires qu’à Rome il y a une direction politique solide malgré les soucis judiciaires du président du Conseil. A propos d’immigration, il a régné ces jours-ci trop de confusion, hormis les propos fermes et clairs de Napolitano ; la Ligue exprime deux lignes : l’une responsable (Maroni demandant l’aide des régions), l’autre électoraliste (Bossi attaquant les migrants en dialecte milanais). A ce stade, Berlusconi se doit de retrouver un ‘leadership’ convaincant. Tel est l’enjeu de sa visite à Lampedusa, après quoi l’Italie pourra se consacrer à retrouver de la crédibilité en Europe. Là encore, l’absence de Berlusconi a pesé, et c’est de là qu’il faut repartir – en renouant avec les partenaires, après les incompréhensions des derniers jours. La tension ne peut que nuire au pays et aggraver son isolement. Renouer les fils est une mission délicate que Berlusconi devra accomplir en personne. »

 

« La Ligue du Nord rêve d’un coup pour clarifier une image brouillée » (Massimo Franco, Corriere della Sera) : « Quand Bossi a déclaré qu’il fallait d’abord ‘ramener les immigrés chez eux’, ce n’était pas qu’une menace. Le n°1 de la Ligue a indiqué que Maroni, ministre de l’Intérieur, allait bientôt lancer un signal fort. L’image de Berlusconi visitant Lampedusa pour y vérifier l’implosion des infrastructures pourrait donc se superposer à une autre : celle de la police mettant les Tunisiens sur six bateaux et se préparant à les ramener au Maghreb – le ‘rapatriement forcé’ dont parlait hier La Padania. Berlusconi et son ministre montreraient alors deux visages complémentaires de la lutte contre une urgence inattendue qui fait peur à la Ligue, s’agissant d’un thème sur lequel elle a bâti une large part de son succès électoral. La Ligue se rend compte qu’elle donne une impression d’impuissance, comme les autres partis politiques, face à ce problème qui souligne la solitude de l’Italie en Europe et les dangers d’une ‘invasion’ maghrébine. Lampedusa devient la métaphore du cauchemar italien et continental. Un problème que les ‘léghistes’ mettent en exergue afin qu’on agisse au plus vite, sans quoi même la Ligue passera pour impuissante face à cette marée humaine. Bien que l’opération apparaisse audacieuse et risquée dans son impact international, la seule alternative consiste à continuer de gérer seuls les suites des débarquements. En théorie, la décision de répartir les migrants dans les régions est prise, mais quand Bossi dit qu’‘aucune région du Nord n’est contente d’accueillir les immigrés’, il provoque les régions du Sud (Sicile, Pouilles) déjà éprouvées. L’objectif principal de la Ligue est de ‘stopper la fuite vers le Nord’, vers la frontière française car les immigrés se retrouveraient alors bloqués en Italie. Depuis New York, Napolitano appelle les Italiens à ne pas donner ‘un spectacle d’indécision et de division’ et à montrer ‘cohésion et solidarité’. Mais le gouvernement est tenté par l’épreuve de force, avant tout pour défier l’indifférence européenne. Reste à savoir à quel prix. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome).

Patrik Brinkmann se retire de PRO.

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Allemagne. Le Président de pro Deutschland pour le Land de Berlin Patrik Brinkmann explique maintenant qu’il se retire avec conséquence immédiate de toutes fonctions au sein du parti. Il réagit ainsi à la nomination d' Alexander Schlesinger pour la tête de liste de Mitte (quartier central de Berlin situé dans le centre de l’Est de la ville).

 

Le fondement de ce retrait de Patrik Brinkmann est: « J’ai toujours dit que pour moi il est important d’amener un comportement moral en politique. À cela s’oppose toutes sortes de décadences, du soutien au national-socialisme à l’antisémitisme. Alexander Schlesinger va à l’encontre de tous ces critères. Je ne savais rien de ses choses. Manfred Rouhs m’a de toute évidence consciemment informé de manière fausse. Ainsi toute base pour une collaboration a disparu. Cet événement constitue le point final d’un long développement. Je voudrais en ce moment seulement dire : "cet événement rend une action commune de toutes les forces critiques à l’encontre de l’islam impossible. Quand pro Deutschland agit d’un côté de la même manière que le Maire de Berlin Wowereit, il est temps de tirer la sonnette d’alarme."

 

Source : http://www.pi-news.net/2011/03/patrik-brinkmann-tritt-von...

 

Selon nos sources, il semblerait qu’Alexander Schlesinger ait appartenu au NPD, qu’il ait tenu des propos contre les juifs et, qu'il soit homosexuel comme le maire social-démocrate de Berlin Wowereit. Patrik Brinkmann est favorable à un rapprochement des nationalistes allemands avec Israël.

 

Pro Deutschland est en concurrence à Berlin pour les élections du Parlement du Land avec die Freiheit qui est un parti dirigé par René Stadtkewitz qui a fait scission de la CDU. Die Freiheit est soutenu ouvertement par le Président du PVV néerlandais Geert Wilders et est 100% pro-israélien.

29/03/2011

Suisse. Conséquence de l'immigration incontrôlée: près de 10 millions d'habitants en 2035.

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Voici un communiqué de l’UDC, premier parti de Suisse, 29% des voix :  

L'Office fédéral de la statistique annonce dans un pronostic publié aujourd'hui une croissance démographique allant jusqu'à 25% jusqu'en 2035. Il s'agit là d'une conséquence directe de l'immigration incontrôlée. Cette croissance est sans doute sous-estimée, mais elle aura de toute manière des effets graves sur les infrastructures, les loyers, le prix du sol, l'aménagement du territoire, la consommation d'énergie, les écoles, la santé publique et les assurances sociales. L'UDC exige que la Suisse rétablisse sa capacité d'agir dans le domaine migratoire. Elle doit à cet effet remettre en question et renégocier la libre circulation avec l'UE et l'accord de Schengen.

 

Le 1er mai prochain, les contingents d'immigration pour les "nouveaux" Etats membres de l'UE - Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Slovaquie, Slovénie, Tchéquie et Hongrie - seront levés. A partir de cette date, les ressortissants de ces Etats qui disposent d'un contrat de travail ou qui se déclarent indépendants pourront s'établir librement en Suisse et y travailler. Ainsi, l'immigration sera encore plus difficile à contrôler que jusqu'ici. Les conséquences de la libre circulation des personnes et de l'ouverture des frontières sont graves. L'an passé également, le nombre de personnes immigrant en Suisse a dépassé de plus de 68 000 celui des émigrants. Ce chiffre correspond approximativement à la population de la ville de St-Gall. Il serait grand temps que le Conseil fédéral cesse d'enjoliver la situation et qu'il fasse honnêtement analyser les conséquences de cette immigration illimitée.

 

Les perspectives publiées aujourd'hui par l'Office fédéral de la statistique partent d'une croissance de la population allant jusqu'à 25% selon les divers scénarios. La Suisse pourrait ainsi compter 10 millions d'habitants. Tout donne à penser que cette croissance est sous-estimée. Mais même une croissance de 25% aurait des conséquences imprévisibles pour de nombreux secteurs de la vie publique. Par exemple, l'actuel débat sur le climat et sur l'énergie doit aussi être considéré dans la perspective de cette immigration massive en Suisse.

 

Il est évident pour l'UDC que la Suisse doit retrouver sa capacité d'agir dans le domaine migratoire. Les clés de cette compétence s'appellent libre circulation des personnes et accord de Schengen (frontières ouvertes). Les deux conventions doivent donc être réexaminées sans idée préconçue et renégociées.

La direction de la ville de Cologne refuse de recevoir des invités israéliens de PRO.

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Allemagne. Rhénanie-du-Nord – Westphalie. Cologne. À l’invitation de PRO, le Gouverneur de la Province israélienne de Samarie Gershon Mesika et le Chargé des relations étrangères de cette province David Ha’ivri, ainsi que le Professeur Hillel Weiss, visiteront la Rhénanie-du-Nord – Westphalie le 5 avril 2011. Une visite de Cologne est prévue au programme. La direction de la ville refuse de recevoir les invités officiellement à la Mairie et leur refuse une visite archéologique d’anciens sites juifs situés près de la Mairie. La direction de pro NRW a écrit une lettre ouverte au Maire de Cologne afin de protester.

Chaos immigrés et vidéoconférence, l’Italie isolée.

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« 17 ans après, un autre ‘predellino’ et l’idée d’une éternelle transition » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) : « 17 ans après le 28 mars 1994, sa première victoire électorale éclatante, Berlusconi est de nouveau monté sur un marchepied, d’où il a répondu à ses fans, venus nombreux devant le tribunal de Milan. L’usage politico-médiatique du procès (Mediatrade, avant l’affaire Ruby) est le dernier développement du berlusconisme : la tentative d’éviter les procès à tout prix n’est plus de mise, il s’agit plutôt d’une stratégie mixte où il y a place aussi pour le spectacle d’hier. Berlusconi continue de s’en prendre aux ‘juges communistes’, mais il le fait en allant au tribunal et en se faisant soutenir par la foule à sa sortie de l’audience. Le temps semble s’être arrêté : le même protagoniste qu’il y a 17 ans répète presque mot pour mot ses accusations anti-juges. Entretemps, la transition ouverte par le séisme Tangentopoli dont Berlusconi devait être le remède, patine. La transformation et la modernisation du pays avance avec une lenteur exténuante, alors qu’autour le monde change. En politique étrangère, l’Italie hésite : irritée par la France de Sarkozy, elle semblait vouloir, sur la Lybie, un pacte avec l’Allemagne, puis Frattini s’est rétracté (d’ailleurs, on voit mal Merkel dans un pacte anti-français) alors que Maroni, ministre de l’Intérieur, y revenait – ‘la Ligue a dès le début été contre la guerre et a demandé que nous fassions comme l’Allemagne’. S’agissant des migrants, comme le dit Bonino, l’Italie oscille entre deux attitudes : ‘victimisation et alarmisme’. Là aussi, il faudrait une synthèse politique que seul le président du Conseil peut assurer mais Berlusconi est pris dans ses procès, qu’il tente de transformer en une plateforme politique et électorale. Et le fossé entre les deux niveaux de la réalité continue de se creuser. »

 

« Chaos immigrés et vidéoconférence, l’Italie isolée » (Massimo Franco, Corriere della Sera) : « La réunion extraordinaire du Conseil des ministres de demain est le reflet d’un exécutif assailli par l’urgence migratoire et forcé d’adopter des mesures qu’il espérait éviter. La solitude de l’Italie en Europe est palpable. Dernière preuve en date, la visioconférence d’hier entre dirigeants allemand, français, anglais et américain – qui officialise la marginalité italienne sur la question libyenne et le démenti d’un axe italo-allemand. Au gouvernement de Rome il ne reste que le coût croissant de la mission : débarquements à répétition et tensions sociales. Il faut agir et l’Italie est consciente que vider Lampedusa et refouler les arrivants ne suffira pas. Le Conseil des ministres tentera d’évaluer le fonctionnement de l’accord avec la Tunisie pour limiter les départs et accélérera la répartition des immigrés hors de Lampedusa. Il serait dangereux de recourir à ce que le Président de la République a qualifié hier à l’ONU ‘de solutions hâtives’. Napolitano a défendu l’intervention contre Kadhafi et rappelé que l’Italie a longtemps ‘exporté’, et non accueilli, des immigrés. Le problème ne peut se résoudre sans coordination européenne, comme l’a rappelé hier le cardinal Bagnasco. L’affrontement Maroni-Lombardo, entre autres, montre que la générosité des régions est précaire. Distinguer réfugiés et clandestins n’est facile que sur le papier. Les opposants parlent de Lampedusa comme d’un ‘clip électoral de la Ligue’. Or Maroni et Bossi, qui parlaient d’immigrés hier à Milan, n’ont fait que confirmer la dramatique impuissance italienne. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome)