25/08/2011
Les dissensions jouent en faveur de Silvio Berlusconi.
« Les dissensions jouent en faveur du Cavaliere » (Marcello Sorgi, La Stampa) : « Les menaces de faire tomber le gouvernement - et peut-être de favoriser la naissance d’un exécutif ‘technique’ - venant de certains courants du PdL pourraient en quelque sorte favoriser Berlusconi. En effet, c’est bien lui le premier à ne pas être d’accord avec le décret de mesures économiques qui porte sa signature. Depuis sa résidence d’Arcore, où il s’est retiré, Berlusconi fait part à ceux qui lui rendent visite de son vif regret face à un plan aussi rigoureux – et à une montagne de nouveaux impôts – qui contredit toutes les promesses faites à ses électeurs : ne jamais ‘mettre la main dans les poches des Italiens’. Les dissensions internes et l’image d’un parti en ébullition (de Crosetto, qui jouit encore de sa bénédiction, jusqu’à Scajola et ses fidèles, organisés comme au temps de la vieille DC, et agaçant prodigieusement Berlusconi) jouent bel et bien en faveur du président du Conseil. Certes, il suffirait d’un mot de sa part, au lieu des longues et ingrates journées de pourparlers d’Alfano, pour que 90% des rebelles fassent profil bas. Ils savent tous parfaitement que si avec un tel plan d’austérité le centre droit met en jeu la possibilité de gagner à nouveau les prochaines élections, par le biais d’amendements non concordés, ils risquent de s’assurer l’exclusion des listes ou une place ‘au fond de la classe’. Les efforts d’Alfano serviront de défouloir, alors que les réserves des dissidents serviront le retour en force de Berlusconi, quand il décidera d’affronter sérieusement la Ligue et Tremonti afin de comprendre si (et à quel point) le plan d’économies peut être modifié. »
(Traduction : ambassade de France à Rome).
20:38 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.