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03/08/2011

Berlusconi : popularité à 23%.

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Berlusconi : la popularité dégringole à 23% » (Jacopo Iacoboni, La Stampa) : « Il y a trois ans, Silvio Berlusconi exhibait au palais Chigi les derniers sondages Euromedia : ‘je suis le dirigeant le plus aimé d’Europe’, avec 62,8% d’opinions favorables – sa seconde lune de miel, les 100 jours de son 2e gouvernement, avant la lettre de Veronica Lario, Noemi et Ruby. En mars, il pouvait encore se vanter d’être ‘le recordman des démocraties occidentales, comment parler de déclin d’un chef de gouvernement à 61% ? Obama est à 40…’. Désormais l’Institut Piepoli (confirmé par Euromedia et ISPO) accorde au gouvernement un indice de confiance de 23%, le plus bas jamais enregistré. En comparaison, Zapatero, à 21% à l’Eurobaromètre, convoque des élections anticipées. Malgré cela, Berlusconi prend le risque d’aller aujourd’hui au Parlement en vue de convaincre les marchés financiers. Or sa situation est complexe et l’opération risquée. Selon un classement européen sur la popularité des gouvernements, l’italien arrive au 18e rang. Il est vrai, comme le répète Berlusconi, que ‘tous les dirigeants sont en difficulté, y compris Sarkozy’ (22% d’avis favorables, Merkel résistant à 32%, 21 pour Papandreou et 19 au Portugal). Certes les sondages pouvant osciller rapidement. Obama, remonté à la mort de Ben Laden de 38 à 50%, est redescendu à 41. Selon Mannheimer : ‘il n’y a pas d’événement potentiellement favorable pour Berlusconi’ et ‘à cette chute de confiance ne correspond pas la hausse d’un concurrent comme Bersani’. Le seuil des 20%, en dessous duquel il est difficile de résister, a toujours été vu comme funeste. On peut survivre au Parlement, mais dans la société on est mort. Selon Piepoli : ‘les deux dimensions, Parlement et société réelle, ne sont pas aussi détachées qu’on pourrait le penser’. Berlusconi sait bien que Tremonti, en un mois, a baissé de moitié dans les sondages Mais il sait aussi que la seule référence est G. Napolitano à 90% d’avis favorables – le seul à posséder les clefs de l’après. »

(Traduction : ambassade de France à Rome).

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