02/02/2012
Contre-manifestation en faveur de György Dörner.
Hongrie. Plus de 200 personnes ont manifesté ce mercredi 1 février 2012 au soir devant le « Nouveau théâtre » de Budapest contre le Directeur patriote du théâtre György Dörner.
Une contre-manifestation a été organisée par des patriotes. La police était présente en force afin de séparer les protagonistes. Parmi les contre-manifestants figuraient le Député du Jobbik Balázs Lenhardt et le Président du HVIM László Toroczkai, ainsi que des membres de la Garde hongroise.
23:33 | Lien permanent | Commentaires (0)
Femmes contre l’islamisation.
Belgique. Flandre. Sous la direction de la Sénatrice Anke Van dermeersch, le Vlaams Belang lance une initiative intitulée Femmes contre l’islamisation.
Femmes contre l’islamisation estime que les femmes sont discriminées juridiquement et marginalisées au sein de la société par l’islam qui les humilie et oppresse. Femmes contre l’islamisation veut construire une digue contre l’islam et son attitude par rapport aux femmes. Les femmes sont les premières et plus importantes victimes de l’islam.
Une des filles de Filip Dewinter, An-Sofie, pose en bikini-burqa pour la campagne contre l’islamisation et la discrimination des femmes. Le slogan est « Liberté ou islam, être autorisée à choisir. »
Un site Internet sera mis en place.
Le 6 mars 2012, le lancement de Femmes contre l’islamisation aura lieu à Anvers. Des femmes représentantes politiques et élues de partis et organisations de France (FN), Autriche (FPÖ), Allemagne (PRO), Royaume-Uni et Afrique du Sud prendront la parole.
À cette occasion, le livre en néerlandais « Prostituée et esclave – femme et islam » de Anke Van dermeersch sera présenté.
"Liberté ou islam ? Être autorisée à choisir."
20:41 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le PVV désire que le gouvernement convoque l’ambassadeur d’Allemagne.
Pays-Bas. Les Députés du PVV Wilders et Bontes ont posé des questions au ministre des affaires étrangères à propos d’une brochure payée par le ministère allemand de la justice.
La fondation allemande Amadeu Antonio publie une brochure, dont la préface indique que le Président du PVV Geert Wilders constitue une source d’inspiration pour les néo-nazis allemands et les meurtres qu’ils ont commis ( sic! ). Le PVV désire que l’ambassadeur d’Allemagne soit convoqué afin de protester avec force contre le payement avec l’argent du contribuable allemand de brochures qui sont diffamatoires envers un des partis les plus importants des Pays-Bas et le chef de file de ses élus au sein du Parlement national.
17:35 | Lien permanent | Commentaires (0)
Emblème, initiales et nom du FN en Belgique.
Belgique. La cour d’appel de Liège a examiné ce jeudi 2 février 2012 le dossier relatif au conflit qui oppose le F.N. français à certaines formations politiques belges qui entendent continuer à utiliser l’emblème, les initiales ou le nom du parti français :
http://archives.sudpresse.be/appel-liege-le-fn-fran%E7ais...
17:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
Heinz-Christian Strache privé d’une décoration.
Autriche. Le Président du FPÖ Heinz-Christian Strache est victime de la manipulation du journaliste ayant présenté ces propos d’une manière totalement tronquée. Ce mardi, Heinz-Christian Strache devait recevoir, du Président de la République (proche du Parti social-démocrate) Heinz Fischer, la grande décoration en or avec l’étoile. Il en a été privé.
Article sur la manipulation : http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2012/01/31/bal...
16:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
Gábor Vona : "Allez-vous en voleurs !"
Hongrie. Ce samedi 28 janvier 2012, le Président du Jobbik Gábor Vona a tiré le bilan de l’année passée et mis en avant les futures tâches et défis, devant plus de 1.000 supporters, sympathisants et membres du corps diplomatiques. Parmi les invités figuraient des diplomates iraniens, croates, russes, libanais, indiens, syriens, polonais ainsi que le président de la Chambre de commerce turco-hongroise.
Gábor Vona a identifié 4 causes qui ont contribué à l’échec du gouvernement conservateur en matière économique :
- les racines libérales du Parti conservateur.
- la composition personnelle du gouvernement : le Ministre des affaires étrangère János Martonyi est membre du groupe Bilderberg, la politique économique du pays est sous le contrôle de deux politiciens néo-libéraux Tamás Fellegi and Zoltán Cséfalvay. Vous ne pouvez gagner une guerre avec des pions, des espions et des traitres.
- l’introduction de la flat taxe a été une grave erreur qui rend le budget intenable et crée un grave choc social.
- cette politique cause des mécontentements sociaux et des divisions profondes au sein de la société hongroise. Des unités militaires qui se disputent ne peuvent pas gagner une guerre.
Gábor Vona a déclaré que le Jobbik désire une réelle liberté économique, mais tire les leçons des échecs des gouvernements précédents. Lors de son arrivée au pouvoir, le Jobbik introduira un système progressif de taxes. Les allocations familliales seront données seulement aux familles qui ont deux enfants. Pour les familles avec 3 enfants ou plus, les allocations familiales seront converties en crédit de taxes afin de mettre fin au « commerce de production d’enfants. » Le président du Jobbik estime que la Hongrie doit renégocier sa dette et que l’agriculture et l’industrie alimentaire constituent la clé du succès.
Le Jobbik désire instaurer une carte de crédit qui ne permettra d’acheter que des produits locaux.
Le parti ne désire pas quitter l’Union européen, il doit garder de bonnes relations avec les pays de l’ouest de l’Europe et développer des relations particulières avec la Russie et la Turquie.
Gábor Vona a ajouté que le centre spirituel du pouvoir du Jobbik n’est pas basé sur l’argent et le profit, mais sur la Sainte-Couronne qui représente l’État hongrois.
Il a conclu : « Nous sommes les petits-fils du Roi Attila et nous ne sommes pas effrayés de quoi que ce soit ! Allez-vous en voleurs ! C’est notre pays ! »
Gábor Vona et sa femme écoutent.
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01/02/2012
Tomislav Nikolić favorable au fait que la Serbie rejoigne l'Union européenne.
Serbie. Le dirigeant du SNS Tomislav Nikolić a mis en avant le fait qu’une des priorités du pays est de rejoindre aussitôt que possible l’Union européenne. Cependant, la situation politique, économique et sociale de la Serbie doit être en premier stabilisée. Hors, cela n’est pas possible avec le taux de chômage actuel. Selon Tomislav Nikolić, la Serbie a besoin de valeurs et normes juridiques européennes, et avant tout de partenaires et investisseurs d’Europe de l’Ouest afin de créer de nouveaux emplois et de fournir aux citoyens la possibilité d’une vie meilleure. Pour lui, les standards européens doivent être introduits avant que la Serbie ne rejoigne l’Union européenne afin que ce pays puisse être un partenaire désirable et égal aux autres.
19:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
Communiqué de l’Union des Français juifs : la vérité sur Heinz-Christian Strache.
L’Union des Français juifs communique via Nations Presse.info à propos du Président du FPÖ Heinz-Christian Strache : http://www.nationspresse.info/?p=158789#more-158789
19:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le jobbik donné à 19 %.
Hongrie. Un sondage récent donne le Jobbik à 19 % des voix parmi les électeurs décidés à aller voter.
Fidesz = Parti conservateur
MRZP = Parti socialiste
Jobbik = Parti nationaliste
LMP = Parti écologiste libéral
DK= scission du Parti socialiste
19:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
Si Tomislav Nikolić devient Premier ministre, il organisera un référendum sur le Kosovo.
Serbie. Le dirigeant du SNS Tomislav Nikolić a déclaré que s’il devient Premier ministre, il organisera un référendum sur le Kosovo. Il désire que l’ensemble des partis politiques de Serbie trouvent un consensus sur la question et a déclaré : « Nous ne reconnaîtrons jamais le Kosovo et la Metohija. », même si cela doit se faire au dépend de notre entrée au sein de l’union européenne. Il a ajouté que le président serbe doit traiter le Kosovo et la Metohija en tant que partie de la Serbie et que la Constitution l’oblige à suivre cette voie.
17:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
Référendum de Carouge : le MCG porte l'affaire devant la justice.
Suisse. Carougeois privés de référendum, le MCG porte l'affaire devant la justice : http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/Carougeois-prives...
17:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le SNS récolte des signatures pour organiser un référendum sur l'usage du slovaque.
Slovaquie. Le SNS récolte des signatures afin d’organiser un référendum national en vue de rendre la langue slovaque unique langue administrative en Slovaquie. Jusqu’à présent, 420.000 personnes ont signé la pétition. Afin de tenir un référendum, 350.000 signatures sont nécessaires. Le SNS désire que le référendum ait lieu le 10 mars 2012.
Le SNS utilise les slogans : « Ne pas être des étrangers dans notre propre pays. » et « Nous ne désirons pas vivre en Felvidék ! » (Felvidék est le nom hongrois donné à une partie de l’actuelle Slovaquie à l'époque de l'Autriche-Hongrie).
En Slovaquie, le droit des minorités d’utiliser leur propre langage est inscrit dans la constitution. Selon certains juristes, si le référendum obtient une majorité de « Oui », il ne pourra cependant pas être appliqué.
(Information transmise par un correspondant magyarophone de Slovaquie.)
14:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
Vidéo : la gauche radicale menace les participants au bal de Vienne.
Cette vidéo permet de percevoir l'ambiance créée par la gauche radicale autour du bal du Cercle des corporations étudiantes de Vienne :
14:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le syndicat nationaliste flamand opposé aux transferts d'argent vers la Wallonie.
Belgique. Les trois syndicats (socialiste, social-chrétien, libéral) du système organisaient ce lundi 30 janvier 2012 une grève générale contre le gouvernement dirigé par les partis politiques auxquels ces syndicats sont liés. Le syndicat nationaliste flamand VSV trouve qu’une grève est nécessaire, mais contre le flux d’argent de 12 milliards d’euros par an qui coule de la Flandre vers le Wallonie.
14:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
Bal de Vienne : manipulation du quotidien der Standard contre le Président du FPÖ Heinz-Christian Strache.
Autriche. Le quotidien der Standard attaque le Président du FPÖ Heinz-Christian Strache. Ce dernier aurait tenu lors du bal du Cercle des corporations étudiantes de Vienne, suite aux manifestations de la gauche radicale, des propos privés, que le journaliste aurait pu capter, visant à assimiler les participants au bal traqués par les gauchistes aux personnes juives persécutées par les nationaux-socialistes lors de la Nuit de Cristal. Selon le journaliste, il s’agirait d’une déclaration antisémite (sic !).
Le Secrétaire général du FPÖ Harald Vilimsky a réagi face à cette attaque ridicule. Il est clair que ce sont des propos tenus contre les manifestants de la gauche radicale qui utilisent des méthodes assimilables à la terreur utilisée par les nationaux-socialistes, en pourchassant les visiteurs du bal (et en tentant par la suite de mettre le feu au local d’une confédération étudiante).
00:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
31/01/2012
Bal de Vienne : vidéo de Heinz-Christian Strache en Israël.
Autriche. Face à l’instrumentalisation du bal de Vienne par Bernard Henri-Levy, je place une nouvelle fois sur ce site Internet les vidéos du voyage qu’a réalisé, en décembre 2010, le Président du FPÖ Heinz-Christian Strache en Israël.
Le Président du FPÖ Heinz-Christian Strache.
Le Président du FPÖ Heinz-Christian Strache et le Député européen du FPÖ Andreas Mölzer.
20:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
Vojislav Šešelj réclame 2 millions d'euros au TPI.
Tribunal Pénal International de La Haye. Le dirigeant du SRS (Serbie) Vojislav Šešelj a introduit une requête afin que le Tribunal Pénal International (TPI) de La Haye lui paye des dommages pour une valeur de 2 millions d’euros pour avoir violé ses droits humains fondamentaux durant sa détention (qui se poursuit).
19:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
Livre en allemand : "Parole bleue. Comment le FPÖ attrape ses électeurs."
Autriche. Je termine le livre en allemand de Benedikt Narodoslawsky intitulé Blausprech. Wie die FPÖ ihre Wähler fängt. (Parole bleue. Comment le FPÖ attrape ses électeurs.). Précisons que le bleu est la couleur du FPÖ.
La photo de couverture du livre est celle du Président du FPÖ Heinz-Christian Strache brandissant une croix chrétienne. Cette photo a été aussi utilisée pour la couverture du précédent ouvrage sur le FPÖ qui a été analysé sur ce site Internet.
Blausprech tente de présenter la stratégie du FPÖ en tant que manipulation de l’opinion publique. Le livre a pour objet de démonter ces méthodes de manipulation afin de permettre au lecteur de les combattre.
Comme le précédent ouvrage, celui-ci est lui aussi imprimé avec le soutien du ministère de la science et de la recherche à Vienne. Blausprech est également imprimé avec le soutien de Kultur Steiermark, organisme qui dépend directement du Land de Styrie. La question qui se pose est : comment se fait-il qu’un ouvrage qui tente de présenter la stratégie du FPÖ, un des principaux partis d’Autriche, en tant que manipulation de l’opinion publique soit en partie financé par l’argent du contribuable national et du contribuable du Land de Styrie ?
L’ouvrage aborde les méthodes du FPÖ dont nous avons parlé sur ce site Internet (rap, bande-dessinée, visites de discothèque, affiches, …).
19:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'UDC reste au sein du gouvernement suisse.
Suisse. L’UDC a décidé par 442 voix contre 25 et 7 abstentions, lors de l’Assemblée des délégués de l’UDC qui s’est déroulée ce samedi 28 janvier 2012 au matin à Berg (TG), de rester au sein du gouvernement national (Conseil fédéral). L'UDC y dispose d'un poste de ministre alors qu'elle devrait, en tant que premier parti de Suisse, en avoir deux.
17:39 | Lien permanent | Commentaires (0)
Médecins serbes : la santé de Vojislav Šešelj fortement compromise.
Tribunal Pénal International de La Haye. Une équipe de médecins serbes qui s’est rendue à La Haye, aux Pays-Bas, afin d’examiner le dirigeant du SRS (Serbie) Vojislav Šešelj a trouvé que la santé de ce dernier est fortement compromise.
17:13 | Lien permanent | Commentaires (0)
Chahut de la Ligue et passage obligé pour le PdL.
« La droite aujourd’hui, entre le chahut de la Ligue et le passage obligé pour le PdL » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore du 27 janvier 2012) : « Une chose est claire : aujourd’hui Berlusconi n’a nul désir de ‘débrancher’ le gouvernement Monti. Loin des foucades d’autrefois et un peu las, il sait que, pour compter, il doit jouer un rôle constructif : si les ‘techniciens’ doivent tomber, que ce soit du fait des dilemmes de la gauche plutôt que des convulsions de la droite. Son souci majeur est la cohésion du PdL, pour pouvoir user de ce levier le moment venu. Cette approche met hors de lui Bossi, mais les insultes (Berlusconi ‘demi-portion’) et les menaces (‘ou tu lâches Monti ou on lâche Formigoni à Milan’) trahissent l’affaiblissement de la Ligue. Les sondages lui donnent 9-10%, mais à quoi bon si c’est pour ne rien peser à Rome ? Bossi, qui n’est pas inconscient, sait qu’une large part de sa base apprécie le travail des ‘techniciens’, qui font ce que la droite aurait dû faire et qu’elle n’a pas fait. Et il peine de plus en plus à justifier son opposition désordonnée et agressive à un exécutif qui fait droit à des préoccupations très répandues au Nord et partagées par une partie au moins de la base léghiste. Or les municipales approchent et la Ligue ne veut pas d’un échec. De son bras de fer avec le PdL, elle escompte de la visibilité. Berlusconi, lui, s’il doit négocier, le fera au niveau local. Ce qui menace le plus Formigoni, ce sont les scandales et les enquêtes plus que Bossi. Mais le malaise au sein de la Ligue n’augure rien de bon : les divisions sont vives entre les élus locaux, souvent de qualité, et les nostalgiques du pouvoir national perdu. Dans ce contexte, Berlusconi ne peut pas tenir une autre ligne que celle suivie par Alfano, jour après jour : soutenir Monti. Après les municipales, on verra. Or on sera alors près de l’été, ce qui exclura l’option d’élections anticipées. Tout va bien, alors ? Non, car on aura encore perdu du temps : les partis, à droite mais aussi à gauche, sont en train de manquer l’occasion de se réformer et de moderniser les institutions. Là-dessus, on a droit à de beaux discours, comme hier entre Franceschini et Quagliariello, mais sans accord au bout du compte. Et surtout pas sur le mode de scrutin. »
(Traduction : ambassade de France à Rome.)
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30/01/2012
Londres opte pour une immigration sélective créatrice de richesses.
Le Royaume-Uni modifie sa politique d'immigration : http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/23120
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Partie du discours de Marine à propos du bal de Vienne lors du Meeting à Perpignan.
Vidéo de Marine Le Pen lors d'un meeting électoral à Perpignan ce dimanche 29 janvier 2011 :
Vidéo de l'intervention de Jean-Marie Le Pen sur France3 à propos du bal de Vienne :
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Bal de Vienne : réponse à Madame Caroline Fourest et à d'autres.
Étant donné les attaques menées par une partie de la presse contre le bal du Cercle des corporations étudiantes de Vienne, je me vois dans l’obligation de publier à l’avance un article réalisé pour une revue patriotique.
La question qui se pose est : pourquoi certains journalistes, dont madame Caroline Fourest, qui tentent par tous les moyens de lier le FPÖ ainsi que le bal du Cercle des corporations étudiantes de Vienne au national-socialisme ne parlent-t-ils pas des connections massives ayant existées entre la mouvance socialiste et le national-socialisme ?
Les racines brunes du Parti socialiste autrichien.
Lionel Baland
En janvier 2000, lorsque le FPÖ - à l’époque dirigé par Jörg Haider - entre au sein du gouvernement autrichien aux côtés du Parti conservateur / social-chrétien ÖVP, le Parti social-démocrate SPÖ n’hésite pas à lancer une campagne internationale contre le gouvernement de son propre pays. En 1986, lors des élections pour la présidence de la République autrichienne, le SPÖ organise en sous-main une campagne internationale en vue de discréditer le candidat conservateur Kurt Waldheim en utilisant le passé national-socialiste de ce dernier. La mouvance socialiste / sociale-démocrate, si prompte à donner des leçons aux autres, s’est pourtant massivement compromise avec le national-socialisme avant, pendant et après la seconde guerre mondiale.
Le SDAP (Sozialdemokratischen Arbeiterpartei – Parti ouvrier social-démocrate) est fondé à Hainfeld en Basse-Autriche lors du congrès qui se tient du 30 décembre 1888 au 1 janvier 1889. Le médecin Viktor Adler réussit à fédérer différents groupes aux orientations diverses et au-delà des frontières linguistiques, au sein de la Cisleithanie (Partie non hongroise de l’Empire d’Autriche-Hongrie). Le SDAP porte le nom de son parti frère allemand.
Au sortir de la Première guerre mondiale, le parti devient le Sozialdemokratische Arbeiterpartei Deutschösterreichs (Parti ouvrier social-démocrate d’Autriche allemande). Il porte ce nom jusqu’à son interdiction en 1934 par le régime austro-fasciste mis en place par le Chancelier social-chrétien Engelbert Dollfuss.
En 1936/37, la « Jeunesse socialiste révolutionnaire » édite un tract adressé aux nationaux-socialistes au sein duquel est dénoncé le fait que des Noirs ont été présents en Allemagne, en tant qu’occupant, après la Première guerre mondiale. Dans cet écrit, la présence de Noirs (Marocains) aux côtés des Allemands combattant en Espagne est présentée en tant que honte raciale. Autre élément du texte : « Das Finanzkapital ist der Jude, Juda verrecke! » (La Finance est le Juif, Juda crève !).
En 1938, Adolf Hitler annexe l’Autriche. Le socialiste Karl Renner, premier chancelier de la Première République et dernier président du Parlement de la Première République (1931 à 1933), vote joyeusement « Oui » à l’Anschluss : après l’entrée des troupes allemandes en Autriche, Karl Renner donne une interview au « Neuen Wiener Tagblatt » au sein de laquelle il déclare je vote « Oui » à l’annexion de l’Autriche à l’Allemagne nationale-socialiste et décrit les vingt années d’indépendance de l’Autriche entre 1918 et 1938 en tant qu’erreur de parcours. Karl Renner appelle le national-socialisme un « socialisme d’État militarisé. » Otto Bauer, un des principaux responsables du parti, salue, depuis son exil de Prague, l’Anschluss.
Au sortir de la guerre, le parti est refondé sous l’appellation SPÖ (Sozialistische Partei Österreichs – Parti socialiste d’Autriche). Le rédacteur en chef du « Arbeiter-Zeitung » (Journal des ouvriers) du SPÖ Heinrich Schneidmadl voit positivement l’annexion de l’Autriche par Adolf Hitler : « Pour moi, l’Anschluss est l’accomplissement d’une nécessité historique. » Karl Renner se distingue une nouvelle fois. Il devient le premier chef de gouvernement de l’après seconde guerre mondiale et le président du pays de 1945 à 1950. Il recommande lors d’une réunion du Conseil des ministres de laisser les anciens nationaux-socialistes tranquille, car « presque toutes les familles de travailleurs – j’utilise ce mot pour les sociaux-démocrates et les communistes – ont au sein de leur parenté proche ou lointaine des personnes qui ont suivi les nationaux-socialistes. »
L’organe de presse Arbeiter-Zeitung du SPÖ du 22 avril 1948 contient un article au sein duquel il est écrit que le SPÖ a la ferme conviction que chaque ancien national-socialiste qui veut servir le progrès ne peut que se retrouver dans les rangs socialistes.
En 1949, au sein d’un tract diffusé à plusieurs centaines de milliers d’exemplaires, le SPÖ s’adresse aux anciens nationaux-socialistes :
« Cas de conscience à chaque ancien national-socialiste ! Si tu étais jadis vraiment et honnêtement un national-socialiste convaincu, souviens-toi : qui en 1934 et au cours des années 1933 à 1938 se trouvait à tes côtés et qui t’a déjà à l’époque jeté dans les prisons et placé avec ta famille face à une forte concurrence sur le marché de l’emploi et de grandes difficultés de gagner ton pain ?
Pourquoi sommes-nous devenus à cette époque nationaux-socialistes ? Avant tout parce que nous avons rejeté la trahison du peuple par le système Dollfuss. De nos jours, le même système des mêmes gens débute de nouveau sous une autre forme. Nous le voyons en Allemagne où les mêmes forces noires [couleur des sociaux-chrétiens] sont à l’œuvre afin de morceler et séparer le peuple allemand. Et nous devons être en Autriche ceux qui préparent le chemin et aident électoralement les mêmes hommes sombres ? Soutien occulte au développement d’une dictature antiallemande ? Veux-tu être complice ??? Nous avons appris que dans les situations d’urgence on doit être aux côtés du peuple. C’est pourquoi nous restons du côté de ceux qui représentent la substance de notre peuple, qui travaillent dans nos villes et campagnes, qui vivent de leurs mains appliquées et qui ont toujours été les fidèles fils de leur peuple et pays !
Qui a oublié, que nous étions nationaux et socialistes, ira aujourd’hui à l’ÖVP. Il prouve seulement qu’il n’a jamais pris au sérieux son national-socialisme. Par contre, celui qui voit dans le socialisme l’idée de l’implication pour la communauté du peuple et la justice sociale pour chaque compatriote sait que la voie naturelle vers le socialisme est au SPÖ !
Celui qui vote pour l’ÖVP a sans honneur oublié son passé !
Celui qui veut pour sa famille et son peuple un avenir honnête et juste vote en Autriche pour les socialistes, pour le SPÖ ! »
En 1957, un mot d’ordre transmis de bouche à oreille en vue de soutenir le candidat SPÖ à l’élection présidentielle de 1957 Adolf Schärf est « Qui une fois était pour Adolf, vote aussi Adolf cette année. »
Au cours des années 1970, le socialiste Bruno Kreisky dirige des gouvernements au sein desquels se trouvent d’anciens nationaux-socialistes. Le Ministre de l’agriculture Oskar Weihs a été membre depuis 1932, sous le numéro 1.089.867, du Parti national-socialiste. Le Ministre de l’agriculture Hans Öllinger a été membre de la S.S. Le Ministre de la construction Josef Moser a été membre du NSDAP depuis le 1 mai 1938. Le Ministre des transports Erwin Frühbauer a été membre numéro 10.045.793 du NSDAP depuis le 20 avril 1940 et membre de la Jeunesse hitlérienne. De 1948 à 1950, il est président des Jeunesses socialistes du district d’Oberes Murtal, en 1959 président de la Chambre des ouvriers et employés en Carinthie, député au Parlement national de 1965 à 1973. Le Ministre de la construction Otto Rösch a été membre du NSDAP et de la SA (voir Synthèse nationale N°25). Le Chancelier socialiste Bruno Kreisky déclare : « Un membre du NSDAP ou de la SS doit aussi pouvoir occuper en Autriche chaque fonction publique aussi longtemps que des crimes ne peuvent lui être attribués. »
Le 15 janvier 1996, Jörg Haider (FPÖ) déclare au Parlement autrichien à propos du SPÖ : « Un parti, qui forma en 1971 un gouvernement et à propos duquel un article est paru dans le « Furche » du 24 avril 1971 sur un scandale aux Pays-Bas parce que le Ministre de l’époque [Leopold] Gratz dut se justifier devant la presse néerlandaise, parce qu’autant d’anciens nazis siégeaient au sein du gouvernement socialiste et qu’un quotidien néerlandais demanda : « Trouvez-vous juste que 25 ans après la fin de la guerre dans un pays libéré, que l’Allemagne a vaincu et occupé, presque un tiers des membres du gouvernement soient d’anciens nationaux-socialistes ? Oskar Weihs, Otto Rösch, Josef Moser, Erwin Frühbauer et le Ministre de l’agriculture Öllinger. Le Ministre Gratz dut répondre penaud : « ce n’est pas nécessaire, qu’autant d’anciens nazis soient représentés dans un tel gouvernement ». ».
Ajoutons que Leopold Gratz a été sous le troisième Reich écolier dans une Napola (Nationalpolitische Erziehungsanstalt), un internat visant à former la future élite nationale-socialiste. Après la guerre, il est maire SPÖ de Vienne, ministre de l’enseignement, ministre des affaires étrangères, président du Parlement.
Un autre Leopold, Leopold Wagner, est gouverneur SPÖ de Carinthie de 1974 à 1988, secrétaire du SPÖ de Carinthe de 1965 à 1973, ministre de Carinthie de 1970 à 1974. Il fait campagne en mettant fièrement en avant le fait qu’il a été un haut gradé de la Jeunesse hitlérienne (HJ) et déclare qu’on doit « penser au fait que les habitants de Carinthie sont d’abord national et ensuite socialistes. Il a dû arriver qu’en Carinthie les anciens nationaux-socialistes ont trouvé portes ouvertes au SPÖ. »
Le Gouverneur SPÖ du Burgenland, de 1966 à 1987, Theodor Kery cherche un rapprochement avec l’ancien Gauleiter national-socialiste Tobias Portschy : « Vous étiez gouverneur, je le suis maintenant. Tutoyons-nous donc. »
L’acteur autrichien Harald Krassnitzer déclare lors d’une interview au rédacteur du quotidien der Standard : « un réalisateur que je connais a réalisé au milieu des années 1970 un film publicitaire sur le Parti socialiste SPÖ et a mené à cette fin des recherches dans toute l’Autriche. Il a été ensuite dans un Land relativement connu et là il a remarqué beaucoup d’anciens nazis. Il est retourné au siège du SPÖ à Vienne et a dit : « Nous devons absolument réaliser un film sur les nazis. Contre lesquels nous devons nous engager. » Là ils ont refusé : « Idiot, mais ce sont nos électeurs ! »
Ces quelques exemples ne constituent qu’une petite partie des compromissions des milieux socialistes avec la mouvance nationale-socialiste avant, pendant et après la seconde guerre mondiale. Même si le SPÖ, Parti socialiste autrichien devenu en 1991 Parti social-démocrate, a réalisé le 7 avril 2000 son mea-culpa sous la direction d’Alfred Gusenbauer avant tout par stratégie politique afin de pouvoir mener en sous-main au niveau international des actions contre la coalition gouvernementale regroupant les conservateurs et les nationalistes (ÖVP et FPÖ), les socialistes / sociaux-démocrates sont mal placés pour donner des leçons.
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Democracia nacional : manifestation de soutien à la Hongrie.
Espagne. Ce samedi 28 janvier 2012, des membres de Democracia Nacional ont manifesté devant l’ambassade de Hongrie à Madrid afin de montrer leur soutien à la Hongrie. Les réunions de plus de 20 personnes nécéssitant en Espagne une autorisation, les membres de Democracia Nacional ont manifesté à moins de 20.
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