23/05/2012
Silvio Berlusconi : "Le PdL est fini. Ce n’est plus mon parti."
« Berlusconi dit adieu au PdL : ‘Il nous faut un parti neuf et moi seul peux le diriger’ » (C. Tito, La Repubblica) : « ‘Le PdL est fini. Ce n’est plus mon parti’. Le palais Grazioli, résidence romaine de Berlusconi, n’est plus le cœur de la droite italienne. En un jour, il s’est mué en un bunker où Berlusconi s’est enfermé, paralysé moins par la défaite aux municipales que par le constat que son projet politique est en train de sombrer. Le Cavaliere admet qu’un cycle s’achève. ‘Cette structure n’a plus de sens, cette coordination, ces congrès. Il nous faut tirer les leçons du cas Grillo’. Et inventer un parti neuf. ‘Moi seul peux le diriger’. Seuls de rares intimes ont accès au dernier réduit berlusconien : Gianni Letta, Confalonieri, Bonaiuti. Il a lui-même annulé la réunion prévue hier avec les ‘colonels’ de son ‘ex parti’, de crainte que l’affrontement ne dégénère en guerre totale. Au PdL, c’est ‘tous contre tous’ et une tempête de déclarations en liberté, dont la fin est écrite : celle du parti. Or Berlusconi paraît vouloir l’anticiper. Ses contacts avec Casini et Montezemolo n’ont rien donné. ‘Pour nouer un accord, ils veulent que Berlusconi ne soit même pas candidat au Parlement’, dit Quagliariello : ‘non une reddition, mais une humiliation’. Berlusconi reproche à son état-major de n’avoir pas fait de listes citoyennes aux municipales, ‘ça aurait marché autrement’ mais ‘La Russa disait qu’il fallait structurer le parti, Alfano qu’on risquait de désorienter les électeurs. Ah ça, on les a bien orientés ! Un vrai chef-d’œuvre’. Berlusconi ne veut plus des ‘coordinateurs’, ni de son ‘dauphin’ Alfano : ‘Hélas, il n’existe pas. Il n’y a que moi. Moi seul peux y aller – et, croyez-moi, je le ferai’. Il faut du neuf mais quoi ? Berlusconi est attiré par le modèle des tea party, mais aussi par Grillo. ‘Il plaît aux gens’, dit-il au grand étonnement de ses interlocuteurs, ‘il devrait être avec nous, ou plutôt nous comme lui. A Parme ce sont nos électeurs qui l’ont fait gagner’. Sans avoir encore toutes les cartes en main, il envisage une première action : dire oui à un mode de scrutin à deux tours – pour lancer un signal à ses électeurs et rendre possible une alliance souple avec la Ligue et les centristes, voire pourquoi pas un pacte désespéré (peu probable) avec ‘l’ennemi’ : le PD. En attendant, l’immense champ électoral de la droite est en friche, ouvert à qui voudra le labourer, comme en 1994 après la fin de la DC. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Campagne du FPÖ de Vienne contre la politique de péage de stationnement.
Autriche. Le FPÖ de Vienne conduit une campagne contre la politique de la majorité rouge-verte, qui dirige la ville, en matière de péage pour le stationnement des voitures. Le FPÖ s’oppose à l’extension géographique des zones de stationnement payant. Le FPÖ désire que les Viennois puissent stationner gratuitement dans Vienne, à l’exception du centre et de certaines rues commerçantes. Des affiches du FPÖ vont être apposées et des tracts distribués.
Une plainte constitutionnelle est également envisagée. Afin d’obtenir l’examination de la norme juridique par la Cour constitutionnelle, 34 députés du Parlement du Land de Vienne doivent apporter leur signature à une demande. Le FPÖ dispose de 27 mandats. L’élu qui a quitté le Parti conservateur ÖVP Wolfgang Aigner apportera également sa signature. Le FPÖ espère convaincre des élus conservateurs ÖVP.
Le FPÖ lance aussi une récolte de signatures afin de voir organiser une consultation populaire (les autorités ne sont pas contraintes de suivre le résultat) à ce propos.
"Usure à propos des places de stationnement, avalanche de redevances, ivresse de pouvoir : rouge-vert à Vienne et tout sera foutu! Le FPÖ est pour le stationnement gratuit, la chute des redevances et la démocratie directe."
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22/05/2012
Eric Stauffer convoqué par la Chancellerie pour s’expliquer.
Suisse. Canton de Genève. Eric Stauffer convoqué par la Chancellerie pour s’expliquer :
http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/Eric-Stauffer-con...
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Geert Wilders désire que le Parlement se prononce sur le Fonds de sauvegarde de l’euro.
Pays-Bas. Le dirigeant du PVV Geert Wilders désire que son avocat Bram Moszkowicz intente une action en référé (urgence) devant la justice contre le Fonds de sauvegarde de l’euro. Selon Geert Wilders, l’approbation du Fonds de sauvegarde de l’euro a eu pour conséquence de transférer des compétences à Bruxelles. Il estime qu’un gouvernement démissionnaire ne peut pas prendre de telles décisions et que le peuple doit se prononcer sur le sujet, c’est pourquoi il désire que les députés prennent la décision au sein du Parlement après les élections. Au sein du Parlement, Geert Wilders a essayé que celui-ci prenne la décision de se prononcer après les élections du 12 septembre 2012 sur le Fonds de sauvegarde de l’euro, mais Geert Wilders n’a pas obtenu de majorité à propos de sa proposition.
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Débâcle pour le PdL et la Ligue – Grillo conquiert Parme.
Italie. Quatre millions d'électeurs étaient appelés aux urnes pour des élections municipales partielles ce dimanche 20 mai et ce lundi 21 mai 2012. La Ligue du Nord encaisse une cuisante défaite. Elle a perdu les 7 ballottages où elle était présente en Piémont et en Vénétie, autrefois ses bastions. Le scrutin met un terme définitif à l'ère Bossi. La Ligue passe aux mains du rénovateur Roberto Maroni, qui devra la reconstruire. Le second grand perdant est le Peuple de la Liberté (PDL) : sur les 26 grandes mairies en jeu, le parti de Silvio Berlusconi en détenait 19. Il n'a été reconfirmé que dans six d'entre elles. Il avait totalisé 28 % des suffrages lors des précédentes élections administratives de 2010. Il n'en a obtenu que 13 % dimanche et lundi. Un résultat qui pose la question de la survie du PDL face au déclin de Silvio Berlusconi. Alors que le soutien au gouvernement de Mario Monti divise son état-major, nombre d'observateurs évoquent le risque d'une implosion du PDL. (source : Le Point).
« Débâcle pour le PdL – Grillo conquiert Parme » (La Repubblica) : « Réveillons-nous » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) : « Sur fond d’images des obsèques de la jeune Melissa (morte à Brindisi) et des ruines du séisme en Emilie, reflet d’une Italie fragile et troublée, ces municipales sont un tournant. Il s’agit d’autre chose que du renouvellement d’équipes municipales – sous ce seul angle, Bersani aurait raison de crier victoire, la gauche ayant conquis 92 ou 93 mairies. Par-delà ces chiffres, la dynamique du vote est claire : les Italiens se sont élevés, comme jamais, contre un système politique malade et réfractaire à toute réforme – ils l’ont fait en votant pour ‘5 Stelle’, le mouvement de Grillo (vainqueur à Parme) ou en s’abstenant pour marquer leurs distances (50% d’abstention au 2nd tour – 39% seulement à Parme). En additionnant abstention et votes protestataires divers, on a un système en partie délégitimé – avec des maires souvent élus avec moins de 50% (dont les ‘victoires’ selon Bersani). L’échec du PdL se confirme et la Ligue vit une déroute. ‘C’est une gifle pour les partis’, dit Orlando, élu à Palerme, sur un mode à la Grillo. Comment lui donner tort ? Les partis doivent voir que nul ne sort vraiment gagnant de ce vote, et qu’une nouvelle phase de notre histoire doit s’ouvrir. Sous le signe, d’abord, de choix gouvernementaux responsables, faute d’alternative à l’exécutif Monti tant que la menace grecque planera, et ensuite d’un élan réformateur sans trêve. Le sérieux dicte de se focaliser tout de suite sur des enjeux précis à traiter en 2-3 mois : loi anticorruption, assurément, réforme du mode de scrutin, réforme radicale et sincère du financement des partis et engagement devant l’opinion de réviser dans un second temps la Constitution. Y a-t-il des gens capables de saisir le signal fort qui arrive de Parme, de Palerme, de Gênes ? Pas sûr. L’offre politique doit être renouvelée à la base, dans ses idées et ses hommes, mais ce n’est possible que si on perçoit le tournant que marquent ces municipales. Le défi vaut pour tout le monde. Pour le PdL d’Alfano, c’est sûr, pour le centre de Casini, et même pour le PD de Bersani (gare aux illusions). Le cocktail inédit d’abstention, de frustration liée à la crise, de peur de l’avenir, de choix antisystème, tout cela représente une bombe prête à dynamiter un système vermoulu. Aucun schéma fondé sur de vieux paradigmes et des personnages usés jusqu’à la corde, sauf véritable unité nationale, n’est apte à relever ce défi. Il est temps de se réveiller – pour la société politique mais aussi la société civile. »
« Dernier avertissement » (Massimo Franco, Corriere) : « Toute analyse du résultat des municipales risque d’apparaître statique, et donc infidèle, surtout si on la fait au prisme du passé. Le PdL et la Ligue sont à terre. Le report massif de voix sur le Mouvement 5 étoiles du comique Grillo montre que la Ligue du Nord n’était pas crédible, pas même comme parti de protestation contre l’exécutif Monti. C’en est fini, semble-t-il, des rentes de situation, et pour tout le monde : l’électorat a choisi un nouveau terrain de jeu. Cela explique l’ambiguïté de l’UdC quand le parti de Casini refuse de choisir entre les deux camps. Casini, convaincu que les deux camps de 2008 se sont effrités, fait de nécessité vertu, faute d’arriver à les remodeler à son gré. A gauche, le rappel par Di Pietro de la ‘photo de Vasto’ (l’union triomphale PD-IdV-SeL) doit être regardé au microscope des nouveaux paradigmes. Les pro-Grillo puisent aussi dans l’électorat de Di Pietro et sont à couteaux tirés avec la gauche. Et à Parme, avec leur nouveau maire, ils vont devoir démontrer leur aptitude à gouverner, au-delà du confort inhérent au discours antipolitique. Même le triomphe de Leoluca Orlando à Palerme, dont il était déjà maire il y a 25 ans, a valeur de refus des vieilles logiques : sa victoire résulte de la révolte contre le candidat imposé aux primaires par la direction nationale du PD – phénomène trop fréquent pour ne pas induire une remise en cause de celle-ci. Bersani, secrétaire du parti, revendique, non sans raison, que de tous les partis traditionnels le PD est celui qui sort du scrutin le moins amoché. Et pourtant le PD sait qu’il doit s’affranchir de ‘cartels électoraux’ dépassés. Les urnes ont broyé les déchets d’une Seconde République à l’agonie, mais ces détritus risquent de servir de fondations aux équilibres à venir, à moins que les partis ne soient en mesure de sentir les dynamiques d’une Italie qui a lancé un dernier avis avant expulsion. »
« Qui représente le mal du Nord » (Ilvo Diamanti, La Repubblica) : « Les résultats de ces élections signent, de façon définitive, la fin de la IIe République et de son système de partis. Ils marquent, en particulier, la fin du ‘bloc nordiste’, l’axe PdL-Ligue fondé sur l’affinité, y compris électorale, Bossi-Berlusconi. A en juger par le bilan des principales villes où l’on a voté, le rapport de force gauche-droite paraît s’être inversé en faveur de la gauche. Ligue et PdL sortent nettement battus, par le PD et la gauche, mais aussi par le malaise et le désir de changement, auquel le Mouvement 5 Etoiles de Grillo a donné une grande visibilité. C’est la fin de la ‘question septentrionale’ à l’origine de la Seconde République, mais en même temps ce vote la relance, en reflétant une demande de représentation politique largement insatisfaite. 1/ La Ligue en sort amoindrie. Parmi les villes de plus de 15 000 hab., avant ce scrutin elle comptait 12 maires. Elle n’en conserve que deux, dont Vérone, conquise dès le 1er tour, plus par Flavio Tosi que par la Ligue elle-même. Dans les grandes villes du Nord, ce qu’on appelle la ‘Padanie’ (au nord du Pô), au 1er tour, ses listes ont fait 7%, soit 12 points de moins qu’aux régionales de 2010 et moins de la moitié du score des législatives de 2008. 2/ La situation du PdL, ultime version du parti personnel de Berlusconi, est pire encore : dans les grandes villes du Centre-Nord, on passe d’un rapport 49-20 en faveur de la droite à 44-12 pour la gauche ; le PdL fait 12-13% dans le Nord et le Centre-Nord, contre 28% aux régionales de 2010 et 33% aux législatives de 2008. 3/ Au Nord et au Centre-Nord, le cadre est largement redessiné : PdL et Ligue ne gèrent plus aucun chef-lieu de région. Les acteurs politiques qui ont ‘inventé’ la ‘question septentrionale’ y sont aujourd’hui minoritaires – quasi périphériques. 4/ On voit en parallèle monter la gauche, autour du PD : il est aujourd’hui le premier parti, tant dans le Nord ‘padan’ qu’a fortiori au Centre-Nord. Mais ses succès dépendent surtout de sa capacité à créer des coalitions (le PD, en réalité, a perdu de son poids électoral par rapport aux législatives et aux régionales). Le triangle industriel Milan-Turin-Gênes est aujourd’hui géré à gauche, mais par des hommes souvent ‘extérieurs’ au PD. 5/ A Parme, Mira ou Comacchio, le Mouvement 5 Etoiles l’emporte : le score du parti de Grillo est particulièrement fort au Nord – comme s’il exprimait le ‘mal du Nord’, de territoires frappés par la crise et en quête de représentation politique. La IIe République a vécu, mais la IIIe n’a pas encore commencé. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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21/05/2012
Tomislav Karamarko élu à la présidence du HDZ.
Croatie. L’écrivain nationaliste Trpimir Gudar nous envoie ce texte à propos de l’élection interne qui a eu lieu au sein du HDZ. Le HDZ est le plus grand et le plus fort parti politique de Croatie, une formation politique située au centre-droit. Bien qu’il ait eu une attitude antinationale lorsqu’il gouvernait, le HDZ compte de nombreux nationalistes en son sein.
Le dimanche 20 mai 2012, des élections ont eu lieu au sein du HDZ (Hrvatska Demokratska Zajednica – Union démocratique croate). Le nouveau président du HDZ est Tomislav Karamarko, ancien chef des services secrets et de la police, présenté par les médias en tant que personne de droite et nationaliste.
Le HDZ dispose de 200.000 membres (soit près de 5 % de la population du pays). Le HDZ exerce également un contrôle limité sur le HDZ BiH et le HDZ 1990, deux grands partis politiques en Bosnie-Herzégovine (qui ensemble récoltent 90 % des votes des Croates dans ce pays). Le HDZ a été fondé en 1989 par Franjo Tuđman et d’autres communistes dissidents en Croatie. Avec le soutien des services secrets yougoslaves, le HDZ est arrivé au pouvoir lors des premières élections démocratiques de Serbie en 1990 et a gouverné la Croatie jusqu’en 2000. Sous la direction de Franjo Tudman, la Croatie a gagné la guerre d’indépendance et a conservé des territoires tenus par les séparatistes serbes. Dans le même temps, le HDZ a commencé le processus de privatisation et la destruction de l’économie croate.
En 2000, la coalition de centre-gauche dirigée par le post-communiste Parti social-démocrate (Socijaldemokratska Partija, SDP) a gagné les élections et a gouverné jusqu’en 2003. À cause de leur yougoslavisme et de la peur de voir réinstaller le communisme en Croatie, le HDZ a utilisé des arguments nationalistes et une rhétorique anticommuniste forte, ce qui lui a permis de revenir au pouvoir en 2003. Le Président du HDZ de l’époque et Premier ministre de Croatie Ivo Sanader a poursuivi le processus d’intégration à l’Union européenne et à l’OTAN initié par le SDP et ainsi poursuivi la criminalisation de la guerre d’indépendance. Ivo Sanader a augmenté la dette publique et a privatisé la plupart des industries étatiques. En utilisant l’appareil d’État, il a détourné de l’argent afin de financer la campagne électorale de 2007. En 2009, Ivo Sanader a quitté la fonction de président du HDZ et de Premier ministre et installé son compagnon de route Madame Jadranka Kosor aux deux postes.
Lors des élections législatives de 2011, le HDZ n’a obtenu sous la conduite de Jadranka Kosor que 22 % des voix (contre auparavant 43 %). La cause de la défaite est à chercher du côté du chômage, de la politique antinationale et des accusations de détournemet d’argent appartenant à l’État. Malgré cette situation, Jadranka Kosor a décidé de concourir pour la présidence du HDZ. Les autres candidats sont Domagoj Ivan Milošević (ancien vice-président du gouvernement pour les investissements économiques, dévoué supporter du libéralisme écologique et de l’euro atlantisme), Darko Milinović (ancien vice-président du gouvernement et ministre de la santé, supporter de la démocrate-chrétienne), Tomislav Karamarko (ancien ministre de la police, de droite anticommuniste et nationaliste) et Milan Kujundžić (un nouveau en politique, de droite).
Bien que les médias ont assuré la promotion de Jadranka Kosor et de Darko Milinović durant les derniers jours avant les élections, il était clair que Tomislav Karamarko atteindrait le 2ème tour. Lors du premier tour de scrutin, 2001 personnes ont voté. Milošević a obtenu 98 votes, Milinović 169, Kosor 357, Kujundžić 523 et Karamarko 848.
Le deuxième tour s’est donc déroulé entre Milan Kujundžić, dépeint par les médias en tant que d’ « extrême-droite », et Tomislav Karamarko.
Milan Kujundžić est un important médecin spécialiste de Zagreb et un nouveau venu en politique. Avant les élections, il a obtenu le soutien de la famille de l’ancien Président Franjo Tuđman et d’importants fondateurs influents et anciens membres du HDZ. Il est le seul des 5 candidats qui n’a pas été impliqué dans les gouvernements auxquels le HDZ a participé. Malgré ce fait, le gagnant du second tour est Tomislav Karamarko avec 971 voix contre 860 voix pour Milan Kujundžić.
Tomislav Karamarko est né à Zadar en 1959. Il a étudié le droit et l’histoire à Zagreb et a été diplômé de la faculté d’histoire et de philosophie en 1985. Au cours de ses études, il était connu en tant que patriote croate et il a été interdit de quitter le territoire de la Yougoslavie dans le futur pour avoir visité le Vatican avec un drapeau croate. Il a été l’un des fondateurs du HDZ en 1990 à Zagreb et a servi au cours des dix dernières années au sein de différentes hautes positions (chef de cabinet de deux premiers ministres et président du Parlement, assistant du ministre de l’intérieur, etc…) En 2000, il a soutenu le candidat à l’élection présidentielle Stjepan Mesić et est devenu après sa victoire le chef du Bureau national de sécurité. Après deux années à ce poste, il a démissionné et s’est écarté du Président Stjepan Mesić à cause d’un désaccord idéologique (Stjepan Mesić était pour le yougoslavisme et antifasciste, actif dans la criminalisation de la guerre d’indépendance). Tomislav Karamarko a été ensuite à la tête du contre-espionnage de 2004 à 2006, puis de 2006 à 2008 de l’agence de sécurité et d’espionnage et a été ministre de l’intérieur entre 20008 et 2012. Lors de la campagne pour la présidence du HDZ, Tomislav Karamarko a présenté son idéologie en tant que nationaliste, antitotalitaire et euro-atlantique. Il a fortement critiqué les organisations antifascistes pour leur communisme et leur sentiment yougoslave. Après son élection, il a déclaré que s’en est fini de l’expérience de centre-gauche en Croatie et que le HDZ, qui est dans l’opposition, va s’opposer réellement au gouvernement en place et défendre les intérêts nationaux. La plupart des membres élus à la présidence du parti sont des proches de Tomislav Karamarko. L’exception est le premier Vice-président du HDZ Drago Prgomet, candidat soutenu par Milan Kujundžić.
Milan Kujundžić et Tomislav Karamarko.
Tomislav Karamarko, le nouveau président du HDZ.
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Le FPÖ félicite le nouveau président serbe.
Autriche et Serbie. Le Président du FPÖ (Autriche) a félicité le nouveau président serbe, Tomislav Nikolić du SNS. Le FPÖ et le SNS sont des partenaires politiques. Les deux formations politiques ont signé un accord de coopération.
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Le PVV donné à 23 sièges.
Pays-Bas. Ce 18 et 19 mai 2012, un sondage Maurice De Hond a été réalisé auprès de 3.000 personnes. Le PVV gagne 3 sièges en une semaine et est donné à 23 sièges. Le PVV dispose de 24 sièges de député au Parlement (élections de juin 2010).
Le plus gros parti au sein du sondage est le SP (gauche de la gauche) donné à 29 sièges, soit un gain de 14 sièges par rapport aux élections de juin 2010.
À l’issue des prochaines élections, il devrait être difficile de former une majorité réunissant plus de 75 sièges sur 150.
Il ressort du sondage que l’enthousiasme à propos de l’accord de budget que le VVD, le CDA, D66, GroenLinks et ChristenUnie ont conclu fin avril 2012 tombe. Les détails de cet accord seront connus cette semaine. 50 % des gens étaient pour et 30% contre. Depuis, les chiffres se sont inversés : 50 % sont contre et 30 % sont pour.
Si le PVV maintient lors des prochaines élections le nombre de député qu'l a obtenu lors des dernières élections législatives, cela signifie que malgré le fait que le parti a soutenu de l'extérieur le gouvernement, il arrive suite aux manœuvres de Geert Wilders à ne pas perdre de plumes.
19:38 | Lien permanent | Commentaires (0)
L’Aube dorée défraie la chronique.
Grèce. Lors d'une interview accordée ce dimanche 20 mai 2012 à la chaîne de télévision privée Mega, le chef de file du parti ultranationaliste l’Aube dorée a remis en cause l’existence des chambres à gaz et a qualifié d’« exagération » la mort de six millions de Juifs.
(Rappelons que ce site est consacré aux partis patriotiques. Nous abordons cependant les partis ultranationalistes lorsque ceux-ci font concurrence aux partis patriotiques).
19:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
Micheline Calmy-Rey défend l'attitude de Christoph Blocher.
Suisse. Micheline Calmy-Rey défend l'attitude de Christoph Blocher :
http://www.romandie.com/news/n/PRESSECHMicheline_Calmy_Re...
16:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
Velimir Ilić pense que le président serbe doit permettre au SNS de former la coalition.
Serbie. Le dirigeant du Parti Nouvelle Serbie Velimir Ilić, un parti allié du SNS, pense que le nouveau Président serbe Tomislav Nikolić (SNS) doit suivre l’étiquette : le premier parti lors des élections législatives, le SNS, doit se voir proposer de former la coalition gouvernementale. Si ce premier parti échoue, le deuxième doit prendre la main, puis le troisième. Si aucun gouvernement n’est formé après ces 3 essais, les électeurs doivent être appelés une nouvelle fois aux urnes.
Avant le deuxième tour des élections présidentielles, des partis soutenant le président sortant (non-réélu) avaient passé un accord afin de former un futur gouvernement.
Velimir Ilić
16:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
Jour de second tour, jour de bilans.
Italie. Le second tour des élections municipales dans quelque 120 communes italiennes se termine ce lundi 21 mai 2012.
« Les partis à la croisée des chemins entre Athènes et Paris » (Lina Palmerini, Il Sole 24 Ore) : « Jour de second tour, jour de bilans. Le premier, avant même les résultats, est que les partis ont perdu le sens de l’orientation, le cap. Le PdL, c’est sûr, ne l’a plus, ne sachant comment se rebâtir lui-même et rebâtir la droite, partagé entre le projet ‘modéré’ et celui de nouvelles unions avec la Ligue. Celle-ci, en proie à un scandale financier et désormais privée de son chef charismatique, tente à grand peine ne pas se perdre totalement, mais les ‘balais’ que prône Maroni pour ‘faire le ménage’ ne suffisent pas. Casini aussi est au milieu du gué : le mythique 3e pôle avec FLI et API n’a jamais vraiment pris corps, pas plus que son parti de la nation, projet auquel les électeurs n’ont rien compris. Le PD est en meilleur état, mais souffre aussi. Notamment du rapport de plus en plus ambigu avec l’IdV : la probable victoire d’Orlando à Palerme, candidat ‘malgré’ le PD et ses primaires l’illustrera. Sans compter le phénomène Grillo, un sérieux problème pour la gauche car il pèse sur l’IdV et SeL – et donc sur le PD. Là aussi, donc, on risque de perdre le fil. Si aujourd’hui le candidat pro-Grillo remporte la mairie de Parme, ce sera le choc fatal – et le Mouvement 5 étoiles pourra songer aux législatives de 2013. […]
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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20/05/2012
Tomislav Nikolić élu président de Serbie.
Serbie. Le nationaliste Tomislav Nikolić gagne l'élection présidentielle serbe. Le Vice-président du SNS Aleksandar Vučić n'a pas attendu le décompte final et a proclamé Tomislav Nikolić vainqueur. Le président sortant vaincu a ensuite félicité le candidat du SNS Tomislav Nikolić.
Tomislav Nikolić arrive au quartier général du SNS tard dans la soirée.
Tomislav Nikolić déclare devant les journalistes : « Je désire remercier les gens de Serbie qui ont voté pour moi et pour mon opposant. » Il ajoute que les élections se sont déroulées d’une « manière magnifique, à la manière serbe, qui est la bonne manière. ». Il considère ce jour comme le sommet de sa carrière politique et le plus beau jour de sa vie. Il n’abandonnera pas les Serbes du Kosovo et de Métochie.
Les membres et sympathisants du SNS fêtent la victoire dans les rues de différentes villes du pays.
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Gábor Vona a été réélu president du Jobbik.
Hongrie. Gábor Vona a été réélu president du Jobbik lors du congrès du parti qui s’est tenu au Centre de Congrès de Budapest. 726 délégués ont voté : 717 pour Gábor Vona et 5 contre. 4 votes sont invalides.
Parmi les 6 vice-présidents, 5 sont réélus : Zoltán Balczó, Csaba Gyüre, Levente Murányi, Előd Novák, Tamás Sneider. János Volner remplace Csanád Szegedi. Gábor Szabó a été réélu président executif du parti.
Le Président du Jobbik Gábor Vona a remercié les délégués pour leur soutien qui est vu comme une approbation de la ligne politique radicale et directe du parti. Il a mis en avant le fait que radicalité et compétences pour gouverner ne sont pas incompatibles.
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"Poussez-les [avec une boule] dehors."
Belgique. Anvers. En vue des élections municipales d'octobre 2012, le Vlaams Belang lance une campagne intitulée : "Poussez-les [avec une boule] dehors." Les quilles représentent les différents partis qui gouvernent la ville d'Anvers (Antwerpen). Ces partis sont le Parti socialiste, le Parti social-chrétien, le Parti libéral et le Parti national-centriste flamand N-VA.
Filip Dewinter tient la boule du Vlaams Belang.
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Harald Jannach à la tête de l'organisation FPÖ des agriculteurs.
Autriche. À Windischgarsten en Haute-Autriche, le Député national du FPÖ Harald Jannach a été élu à l’unanimité président des « agriculteurs libéraux [nationalistes] ». Harald Jannach établit ainsi un lien entre le monde de l’agriculture et le Parlement et va pouvoir utiliser les instruments du Parlement pour le bien-être des agriculteurs.
Les présidents des « agriculteurs libéraux » pour les différents Länder sont :
Haute-Autriche : Franz Graf
Basse-Autriche : Josef Hintermayer
Salzbourg : Alois Nussbaumer
Styrie : Johann Höden
Burgerland : Walter Zechmeister
Vorarlberg : . Daniel Allgäuer
Carinthie : Rosemarie Schein
Vienne : Michael Eischer
Tirol : Josef Blasisker
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Sondages Grèce.
Grèce. Divers sondages ont été réalisés en vue des élections législatives du 17 juin 2012. Afin de siéger au Parlement, les partis doivent obtenir au moins 3 % des voix.
Un sondage Metron Analysis donne Syriza (post-communistes) en tête devant la Nouvelle Démocratie (conservateurs) et le Pasok (socialistes) :
Syriza : 25,1 %
Nouvelle Démocratie : 23,8 %
Pasok : 17,4 %
Un sondage MRB donne :
Nouvelle Démocratie 24,4 %
Syriza : 23,8 %
Pasok : 14,5 %
Un sondage MARC donne :
Nouvelle Démocratie : 26,1 %
Syriza : 23,7 %
Pasok : 14,7 %
Les autres partis sont donnés à :
Grecs indépendants, une scission de tendance patriotique de la Nouvelle Démocratie : entre 7,8% et 8,5%.
Gauche démocratique : entre 6,3% et 6,9%.
Parti communiste grec (KKE) : entre 5,8% et 5,9%.
Aube dorée : entre 4,8 et 5,8%.
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Culottes de peau.
Autriche. Voici une photo de Johann Gudenus et Heinz-Christian Strache en culotte de peau.
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19/05/2012
Le Vlaams Belang exige la fermeture du centre pour demandeurs d’asile d’Arendonk.
Belgique. Flandre. Le Vlaams Belang exige la fermeture du centre pour demandeurs d’asile d’Arendonk. Le parti estime que les incidents importants qui ont eu lieu entre les Afghans et les Tchétchènes prouvent une fois de plus le côté néfaste des centres ouverts pour demandeurs d’asile. Filip Dewinter déclare : « Il est grand temps de remettre en question la Convention de Genève sur les réfugiés. En attendant, des centres fermés composés de villages de container doivent être érigés. Les centre d’accueil doivent quitter les quartiers d’habitation et les grands centre des villes. De plus, les demandeurs d’asile qui se comportent mal doivent être rapatriés vers leur pays d’origine. »
Le Vlaams Belang demande la fermeture de ce centre ouvert pour réfugiés politiques et propose les mesures suivantes :
1/ Les réfugiés doivent être accueillis dans la région et/ou le continent d’où ils proviennent.
2/ Des centre fermés doivent être ouverts aux frontières.
3/ Une procédure courte de maximum 7 jours doit être mise en place sans possibilité d’appel.
4/ Les demandeurs d’asile qui voient leur procédure rejetée doivent être rapatriés.
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Le fusible Norbert Röttgen saute.
Allemagne. Le 17 mai 2012, la Chancelière Angela Merkel a écarté son Ministre de l'Environnement Norbert Röttgen à la suite de la défaite électorale qu'il a essuyé le 13 mai 2012 dans le Land de Rhénanie du Nord - Westphalie.
14:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
Karl Faserl, candidat du FPÖ au poste de maire de Hall.
Autriche. Tirol. Le 17 juin 2012, une nouvelle élection du maire a lieu à Hall, une ville de 12.700 habitants. Le candidat du FPÖ est Karl Faserl. Il exige que les habitations de Hall soient pour les gens de Hall. Il désire que les loyers soient abordables. Karl Faserl demande également le maintien du sauna public : si la ville se permet de consacrer 500.000 euros à la culture, le financement du sauna doit aussi être possible.
13:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
Une délégation hongroise rend visite à Előd Tóásó en Bolivie.
Hongrie et Bolivie. Une délégation hongroise conduite par un député du Parti conservateur a rendu visite à Előd Tóásó qui séjourne depuis 3 ans, sans avoir été jugé, au sein d’une prison en Bolivie. La délégation a assisté à la sélection des membres du jury en vue du procès.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2010/12/20/bol...)
13:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
18/05/2012
Umberto Bossi sous enquête judiciaire.
Le fondateur de la Ligue du Nord Umberto Bossi et deux de ses fils feraient l'objet d'une enquête pour détournement de fonds publics. Umberto Bossi est soupçonné de fraude présumée tandis que ses fils Renzo et Riccardo sont soupçonnés de détournement de fonds.
« Enquête judiciaire sur Bossi : ‘détournement d’argent public’ » (La Repubblica)
« Le cas Bossi résume un système près de s’écrouler et impuissant » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) : « Jusqu’à hier, on pouvait voir pour Bossi un avenir de patriarche de la Ligue. Hors, vu l’ampleur du scandale autour de sa famille et de lui-même, tout est à revoir. Attendons certes que l’enquête suive son cours, mais le verdict de l’opinion, indignée, est déjà tombé, et c’est un désastre pour ce qu’il reste du vieux chef. Il faudra beaucoup de temps avant que la Ligue de Maroni joue à nouveau un rôle important sur la scène nationale, s’il y parvient. Les émissions satiriques le disent chaque soir : ce n’est pas Beppe Grillo qui fait campagne, mais les autres qui la font pour lui, ces partis incapables de mener à bien les réformes nécessaires. L’affaire Bossi l’illustre, et ceux qui n’en peuvent plus de subir la crise font peu de différence entre la Ligue et les autres. Voilà pourquoi le Mouvement 5 étoiles est donné par certains sondages au-delà de 11% dans l’hypothèse de législatives. Face à cela, l’absence de sursaut surprend. La liste des réformes que prône avec insistance le Chef de l’Etat reste lettre morte. Dans l’hypothèse (très plausible) qu’aucune réforme électorale ne passe, et que l’on vote avec l’actuel mode de scrutin, le Porcellum, un score de 11-12% pour les pro-Grillo bouleverserait tous les équilibres. Il pèserait lourd sur l’axe PD-SeL-IdV, réduirait presque à néant le rôle de centre de Casini, et prendrait, sous des formes inédites, le rôle de force ‘corsaire’ d’une Ligue mal en point. Si rien ne change d’ici 2013, le système va droit au suicide. E. Scalfari, dans Repubblica, jugeait ‘très opportune une liste citoyenne apparentée au PD, représentative du principe de légalité’ – on évoque aussi Saviano. A droite aussi, Berlusconi devra imaginer sa ‘liste citoyenne’ liée au PdL pour lancer un signal de renouveau – de nouveaux visages, avant tout. Quant à l’ex ‘3e pôle’, Casini avait parlé d’un ‘parti de la Nation’. Si c’est sérieux, il ferait bien de se dépêcher : le dernier train avant effondrement est en train de passer. »
« Corruption, nouveau duel PD-PdL » (Francesco Grignetti, La Stampa) : « Le fil de la trêve tient. En coulisses, l’‘étrange majorité’ ne s’est pas brisée. Au contraire la volonté d’agir de concert sur le code pénal est bien là. Pourtant Paola Severino, ministre de la Justice, doit quotidiennement désamorcer des incidents. Hier, par exemple, D. Ferranti (PD) a exigé qu’on vote son amendement pour durcir les sanctions contre le délit de corruption (pour : PD, IdV et FLI ; contre : PdL ; abstention : Ligue et UdC). Les peines encourues devraient donc monter, le minimum passant à 4 ans de prison et le maximum à 8. Or ce n’était pas prévu dans les accords de la majorité, d’où la colère du PdL. Pour Alfano, ‘le PdL veut un nouveau texte anti-corruption, mais le PD agit de façon déloyale dans le but sans doute de tout faire sauter’. Bersani riposte : ‘ces mesures anti-corruption seront votées, inutile de croire le contraire. Il ne sert à rien de faire de l’obstruction en commission’. La ministre Severino n’est pas ravie de la situation et défend sa proposition, dite ‘en pyramide’, avec des peines minimum et maximum bien pesées. Bref, l’exécutif, surtout après l’entrevue Berlusconi-Monti, tente de s’imposer pour rétablir la trêve politique. Severino minimise : ‘La justice a toujours été un sujet difficile. J’ai constaté, au début des travaux des commissions Justice et Affaires constitutionnelles, à la Chambre du moins, une grande volonté d’éviter des écarts, même si cela arrive parfois. Je ne crois pas qu’il se soit créé une nouvelle majorité. On ne peut pas empêcher un groupe, dans ce cas l’IdV, de voter un amendement avec lequel il est d’accord’. Mme Severino, pour tenter de ramener la paix, et à la demande du PdL, remet à l’ordre du jour les bases de l’accord Alfano-Bersani-Casini du palais Chigi, et l’on reparlera donc d’écoutes téléphoniques. ‘En cas de difficulté, le gouvernement est ouvert à un amendement-balai’ dit-elle. C’est, du reste, ce que demandent les partis de la majorité : que l’exécutif présente ses idées et les tire de l’impasse des veto croisés. Ainsi, Bersani s’est dit prêt à voter le projet de loi sur les écoutes, pourvu que le texte anticorruption soit voté et que la responsabilité civile des magistrats soit revue. Et la ministre Severino, après avoir pris l’avis du palais Chigi, annonce : ‘Mon texte est prêt. Mais la décision de l’inscrire à l’ordre du jour n’est pas du ressort du gouvernement.’ »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
19:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'élection du Conseil fédéral par le peuple renforce la démocratie directe.
Voici un communiqué de l'UDC, premier parti de Suisse :
Le Conseil fédéral a transmis aujourd'hui son message au Parlement quant à l'initiative populaire « Election du Conseil fédéral par le peuple ». L'UDC est déçue par l'attitude négative du Conseil fédéral au sujet de son initiative. L'élection par le peuple signifie une consolidation et un renforcement de la démocratie directe. L'initiative demande que ce soit le peuple - et non pas le Parlement - qui peut élire le Conseil fédéral. Ce système s'inspire des procédures électorales en vigueur dans les cantons.
L'initiative populaire "Election du Conseil fédéral par le peuple" s'oppose aux efforts actuellement en cours qui visent à restreindre les droits démocratiques. L'extension des motifs d'invalidation d'initiatives populaires, l'examen matériel préalable avec des avertissements sur les listes de signatures, la juridiction constitutionnelle ou encore les liens institutionnels avec l'UE sont autant de projets du Conseil fédéral et du Parlement qui minent la démocratie directe. L'UDC fait le chemin inverse. Elle veut renforcer les droits du peuple et étendre la démocratie directe. Les grands défis politiques et économiques que la Suisse doit relever, notamment au niveau international, donnent une importance supplémentaire à cette proposition. Pour la Suisse, la démocratie directe et de larges droits populaires ont toujours été les garants de la prospérité, de la sécurité et de la stabilité. L'UDC souhaite renforcer ces atouts que nous envient de plus en plus de gens dans le monde entier.
Voici ce que veut l'initiative:
•l'organe électoral du Conseil fédéral est le peuple suisse et non plus le Parlement. Ce système correspond au modèle d'élection des gouvernements cantonaux et il a donc fait largement ses preuves. L'élection par le peuple renforce la démocratie directe et assure un meilleur contrôle du pouvoir.
•le Conseil fédéral est élu par le peuple tous les quatre ans, en même temps que le Conseil national. Sont éligibles toutes les personnes qui sont également éligibles au Conseil national.
•deux sièges au moins sont garantis à la Suisse latine. Grâce au principe de la moyenne géométrique, les candidats latins bénéficient d'une pondération plus forte et ne peuvent donc pas être évincés par les votants alémaniques. Le droit de la Suisse latine d'être représentée équitablement au Conseil fédéral est ainsi garanti explicitement dans la Constitution fédérale. Il s'agit là d'une amélioration par rapport au système actuel.
•l'élection est basée sur le système majoritaire suivant: pour déterminer la majorité absolue, la somme des voix valables (sans les votes blancs) obtenues par les candidats est divisée par le nombre de conseillers fédéraux à élire. Le résultat est divisé par deux plus une voix. Appliqué dans la majorité des cantons, ce système majoritaire est très proche du mode électoral proportionnel, car la majorité absolue n'est pas excessivement élevée et ne conduit donc pas forcément à un deuxième tour de scrutin.
16:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Municipal de Vernier refuse la vice-présidence au MCG Thierry Cerutti.
Suisse. Vernier. Thierry Cerutti du MCG se voit refuser la vice-présidence :
http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/ambiance-tendue-m...
15:55 | Lien permanent | Commentaires (0)