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20/01/2014

Négociations pour la réforme électorale entre Matteo Renzi et Silvio Berlusconi.

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Italie. Presque tous les quotidiens consacrent leur Une aux négociations pour la réforme électorale entre Matteo Renzi (PD) et Silvio Berlusconi (Forza Italia) : « Réfomes, derniers obstacles à l’entente » (Corriere della Sera), « Loi électorale, dernière manœuvre de Renzi » (La Repubblica), « Renzi, avertissement à Alfano » (La Stampa), « Renzi défie le PD, Alfano ouvre » (Messaggero). Seul le quotidien économique de Confindustria titre « IMU et Tares, le vendredi noir des habitations » (Sole 24 Ore). 

L’accord - Les journaux de dimanche se concentrent sur « Renzi-Berlusconi : accord trouvé »(Repubblica) : « Après deux heures et demie de rencontre samedi entre les deux leaders au siège du PD à Rome, un accord a été trouvé sur les réformes. Visant à renforcer les deux partis (PD et FI), cet accord a trait à la loi électorale (modèle ‘’espagnol’’ revu), la transformation du Sénat en Chambre des autonomies et la révision du titre V de la Constitution. Le chef du PD a parlé de ‘’profonde harmonie avec FI’’ et le Cavaliere a souligné : ‘’plus de force pour les grands partis’’ » (Corriere). Revenant sur la rencontre, la Stampa raconte que « Renzi estime que Letta devrait le remercier au lieu de dire que c’est grâce à lui que l’accord a été conclu ». 

Les réactions politiques – Les quotidiens rapportent que « le président du Conseil E. Letta a émis un jugement positif sur l’issue du face à face Renzi-Berlusconi : ‘’il semble que nous allions dans la bonne direction’’, tandis que le Nouveau centre droit d’Alfano a mis en garde le PD et FI : ‘’pas question de réformer le mode de scrutin sans nous. Ils ne peuvent le faire et ne le feront pas’’ ». Le président du PD, Cuperlo, dans un entretien à Repubblica, critique le terme « profonde harmonie », utilisé par Renzi : « Redonner une légitimité à Berlusconi est une méthode erronée ». 

Les éditoriaux - Pour l’ensemble des commentateurs cet accord marque une accélération indubitable des discussions sur la réforme électorale, ainsi que le retour au premier plan de la scène politique de Silvio Berlusconi. Pour l’éditorialiste du Corriere, A. Polito : « le moteur est reparti » - « le Cavaliere est de nouveau protagoniste grâce aux voix dont il dispose et Renzi est obligé de faire le même parcours que ses prédécesseurs en négociant avec lui. La seule différence est qu’aujourd’hui personne ne parle de manigances. Attention toutefois : Renzi et Berlusconi ne doivent pas penser réécrire seuls les règles du jeu. Il est clair cependant que d’abord la pression de Napolitano, puis la sentence de la Cour, et enfin la forte accélération voulue par Renzi ont rallumé le moteur de la politique italienne ». S. Folli, au Sole, voit dans cette rencontre « des éléments positifs mais aussi des facteurs d’ambiguïté. Avant de la qualifier de changement historique, comme le soutiennent à l’unisson Renzi, Berlusconi et leurs collaborateurs, il faudra l’évaluer avec attention. Les optimistes, Letta in primis, savent que cette rencontre aurait pu être destructrice pour le gouvernement et, pour le moment, la législature est sauvée. Sur le papier du moins. Des points sur les réformes restent à éclaircir. Le texte devra tenir compte de la Cour constitutionnelle et le secrétaire du PD doit unir la majorité ». Le retour politique de S. Berlusconi suscite des interrogations à Repubblica (p.m. grand quotidien libéral anti-berlusconien), où le fondateur du quotidien E. Scalfari s’inquiète notamment des risques pour le parti d’Alfano de « finir à nouveau dans les bras de S. Berlusconi ». Pour le directeur du quotidien anti-système Fatto quotidiano, « Renzi se fait beaucoup d’ennemis mais il n’avait pas d’autre choix » qu’un accord avec Berlusconi (compte tenu de la majorité requise pour les réformes constitutionnelles incluses dans cet accord). 

Parmi les éditoriaux de ce lundi, à signaler « Les deux chefs extra-parlementaires » (Repubblica) :’’il est impensable d’imaginer une majorité pour les réformes alternative à celle du gouvernement. Voilà pourquoi il est probable que l’on arrive à des solutions acceptables pour les autres alliés. […]. Renzi doit se confronter également avec les Italiens déçus, avec l’Italie de Grillo. Jusqu’au fond. Disponible à affronter le défi du référendum. Conscient qu’aucune loi ne peut remplir le vide de la politique ». A citer également l’éditorial du Messaggero « La nécessité d’assurer des majorités » : ‘’la rencontre Renzi-Berlusconi a représenté un acte courageux, voire historique’’.  

Les titres de ce lundi : « Dernière négociation entre Renzi et Alfano, le nœud sur la prime de majorité » (Corriere), « Loi électorale, le jour de vérité » (Repubblica), « Renzi, acceptez ou nous irons de l’avant seuls » (Stampa), « Renzi : avec Silvio une entente transparente, mais la gauche democrate attaque ». Tous les quotidiens annoncent que le texte du projet de réforme sera soumis au vote de la direction nationale du PD aujourd’hui à 16h.

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Le FPÖ donné premier parti d'Autriche à 26 %.

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Autriche. Un sondage donne le FPÖ premier parti du pays avec 26 % des voix. Le Parti social-démocrate SPÖ est donné à 23 % et le Parti conservateur ÖVP à 20 %. Les écologistes sont donnés à 12 %, NEOS (libéral) est donné à 11 %, le BZÖ à 2 % et l’Équipe Stronach à 2 %. 

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Le président du FPÖ Heinz-Christian Strache

Exclue du collège du diocèse évangélique de Wiesdorf parce que candidate de pro NRW aux municipales.

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Allemagne. Rhénanie du Nord-Westphalie. Leverkusen. Le collège du diocèse évangélique de Wiesdorf (religion protestante), réuni en session de crise, a décidé d’exclure de ses rangs la candidate de pro NRW aux élections municipales à Leverkusen Maria Demann. Cet organisme estime qu'il existe une incompatibilité entre le fait d'être candidat de pro NRW et d'exercer en même temps des fonctions au sein de l'Eglise protestante.

Artur Zawisza de Ruch Narodowy à Budapest.

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Hongrie et Pologne. Artur Zawisza, membre de la direction de Ruch Narodowy (Pologne), a été un des principaux invités étrangers lors du discours sur l’état de la nation du président du Jobbik Gábor Vona qui s'est tenu ce samedi 18 janvier 2014 à Budapest.

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Lettre d'invitation envoyée par le président du Jobbik à Artur Zawisza.

Le discours sur l’état de la nation de Gábor Vona.

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Hongrie. Budapest. Plus de 2.000 invités, parmi lesquels des diplomates étrangers, ont participé ce samedi 18 janvier 2014 au Centre Sportmax à Buda au traditionnel discours de l’état de la nation du président du Jobbik Gábor Vona.

Le Jobbik espère gagner les élections législatives du printemps 2014 afin de mettre fin à la période de 24 ans de stagnation qui nous sépare de la chute du communisme. Gábor Vona estime que le Jobbik est prêt à gouverner la Hongrie.

Le Jobbik lancera la semaine prochaine un référendum à propos de la protection des terres hongroises et de l’amendement du Traité d’accession de la Hongrie à l’Union européenne. 

Gábor Vona propose un débat entre les dirigeants conservateur (Viktor Orban), socialiste (Attila Mesterhazy) et lui-même durant la campagne électorale pour les élections législatives. 

Gábor Vona a déclaré qu’après avoir rejoint l’Union Européenne, le pays a été désindustrialisé et l’agriculture a été ruinée. Il a appelé l’Union Européenne « le dessert de Satan » et prétendu que l’Union Européenne désire seulement le marché hongrois et l’esclavage des travailleurs hongrois. Gábor Vona a affirmé que le fait que plus d’un demi-million de Hongrois aient quitté le pays au cours des six à huit dernières années afin de trouver un travail à l’étranger est la seconde plus grande tragédie de l’histoire de la nation hongroise après le Traité de Trianon. Gábor Vona tient le Parti socialiste et le Parti conservateur (Fidesz) pour responsable, de par leur politique, de cette situation. Il considère que ces immigrants sont des partisans du Jobbik car ils savent à qui ils doivent cet état de fait. Les dirigeants du Jobbik vont conduire une campagne électorale au sein de diverses villes situées à l’étranger, notamment Londres, où vivent de nombreux citoyens hongrois. 

En février 2014, le Jobbik lancera une série de manifestations afin de soutenir les personnes victimes du système d’emprunts frauduleux et qui risquent de perdre leur maison. 

Le président du Jobbik estime également que la loi sur la protection de la terre n’apporte pas assez de protection face à l’acquisition de terres hongroises par les acheteurs étrangers. Il accuse le Parti socialiste d’avoir conduit le pays à la ruine et le parti conservateur Fidesz de faire porter le poids de la dette sur les citoyens ordinaires. 

En matière de politique étrangère, le Jobbik est opposé à l’euro-atlantisme et désire une alliance eurasienne incluant la Russie, la Turquie et l’Allemagne. 

En matière de relations entre les Hongrois et les Tsiganes, le président du Jobbik a déclaré que parmi les Tsiganes, ceux qui se comportent bien vivront mieux sous un gouvernement Jobbik qu’à l’heure actuelle. Le Jobbik ne désire pas discriminer les citoyens sur base ethnique ou religieuse, mais simplement briser la criminalité. 

Gábor Vona a réitéré son vœu de voir l’ensemble des Hongrois, dont ceux qui vivent dans des États voisins, être réunis au sein de la Hongrie. 

À propos des élections législatives à venir, Gábor Vona a déclaré : « Tôt ou tard, le Jobbik gouvernera la Hongrie, le plus tôt est le mieux. » Il a conclu que ce n’est pas le Jobbik qui est radical, mais la situation.

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Gábor Vona

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19/01/2014

Munich : centième rassemblement contre la construction d’un centre islamique.

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Allemagne. Bavière. Munich. Ce jeudi 16 janvier 2014, die Freiheit a organisé son centième rassemblement contre la construction d’un centre islamique. Les passants ont pu, comme d’habitude, contribuer à la récolte de 34.000 signatures afin de voir organiser une consultation du peuple à ce propos.

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L'AfD donné à 5 %.

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Allemagne. Un sondage Emnid donne le parti anti-euro AfD à 5 %.

Le SNS donné à 46 %.

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Serbie. Un sondage ALO donne le SNS premier parti du pays à 46 %. 

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Le PVV donné premier parti des Pays-Bas avec 20 % des sièges.

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Pays-Bas. Un sondage Peil.nl pour le Parlement national donne le PVV (patriote) de Geert Wilders à 30 sièges sur 150, le SP (gauche de la gauche) à 24 sièges, D66 (libéral de gauche) à 21 sièges, le VVD (libéral de droite) à 18 sièges, le CDA (démocrate-chrétien) à 18 sièges, le PvdA (travailliste) à 13 sièges. 

Les partis du gouvernement obtiennent ensemble (VVD + PvdA) : 18 + 13 = 31 sièges sur 150.  

Les trois partis du système (VVD + PvdA + CDA) récoltent ensemble : 49 sièges. 

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18/01/2014

Le Vlaams Belang imprime son cachet à la politique.

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Belgique. Flandre. Le Vlaams Belang imprime son cachet à la politique.

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"Nous imprimons notre cachet depuis plus de 35 ans chaque jour à nouveau pour vous."

Article sur l'incident entre Volen Siderov et un diplomate français.

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Bulgarie. Le Courrier International propose un article sur l'incident qui a opposé le président d'Ataka Volen Siderov et un diplomate français :

http://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/2014...

"La Grèce n'a jamais renoncé au dossier des réparations allemandes."

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Grèce. En réponse à une question parlementaire d'un député des Grecs indépendants, un ministre a déclaré : « La Grèce n'a jamais renoncé au dossier des réparations allemandes.» [de la Seconde guerre mondiale].

Les (vrais) Finlandais donnés à 15,9 %.

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Finlande. Un sondage Iltalehti donne le Parti des (vrais) Finlandais à 15,9 %.

Gábor Vona à Londres le 26 janvier 2014.

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Hongrie et Royaume-Uni. Le président du Jobbik Gábor Vona tiendra une conférence à Londres le 26 janvier 2014.

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Elections municipales le dimanche 16 mars 2014 à Negotin et à Pećinac.

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 Serbie. Des élections municipales se tiendront le dimanche 16 mars 2014 à Negotin et à Pećinac.

Elections municipales à Belgrade le 16 mars 2014.

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Serbie. Le président du Parlement serbe Nebojša Stefanović (SNS) a déclaré que les élections municipales à Belgrade auront lieu le dimanche 16 mars 2014. Elles se tiendront au sein des 17 municipalités de Belgrade où 1.576.795 citoyens pourront prendre part au scrutin. La maire sera élu après le scrutin par les 110 conseillers municipaux, qui sont élus par les citoyens sur des listes de parti.

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Nebojša Stefanović

17/01/2014

"Bientôt plus d'étrangers que de Suisses."

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Suisse. Nouvelle campagne d'annonces UDC : « Bientôt plus d'étrangers que de Suisses. »

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La perspective altereuropéenne.

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(http://www.meridien-zero.com/)

Les Moldaves pourront se rendre aux Pays-Bas sans visa.

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Pays-Bas. Les Députés PVV Barry Madlener et Geert Wilders ont posé des questions au ministre des affaires intérieures à propos d’un article du Volkskrant intitulé « Les Moldaves peuvent aussi se rendre aux Pays-Bas sans visa. »  

En conséquence d’un accord avec l’Union Européenne, les Moldaves peuvent s’attendre à être autorisés au cours du second semestre 2014 à se rendre en visite aux Pays-Bas pour une période de 90 jours. Ils ne seront pas, par contre, autorisés à étudier ou travailler aux Pays-Bas.

Le FPÖ donné à 23 %.

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Autriche. Un sondage Gallup réalisé en vue des élections européennes donne le Parti conservateur ÖVP à 24 %, le Parti social-démocrate SPÖ à 24 % et le FPÖ à 23 %.

Gast Gibéryen, tête de liste de l'ADR pour les européennes de 2014.

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Luxembourg. L'ADR a annoncé la liste de ses six candidats pour les élections européennes de mai 2014 : 

Gast Gibéryen

Fernand Kartheiser

Roby Mehlen

Roy Reding

Liliana Miranda 

Jean Schoos 

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Fernand Kartheiser et Gast Gibéryen

Le MCG contraint d’abandonner son initiative sur la préférence cantonale.

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Suisse. Canton de Genève. Le MCG contraint d’abandonner son initiative sur la préférence cantonale :

http://www.rts.ch/info/regions/geneve/5538085-le-mcg-aban...

Rencontre Vlaams Belang-PVV à La Haye.

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Pays-Bas et Belgique. Ce vendredi 17 janvier 2014, le président du Vlaams Belang Gerolf Annemans et l’homme-fort du parti Filip Dewinter ont rencontré à La Haye (Den Haag) aux Pays-Bas le dirigeant du PVV Geert Wilders et le Député du PVV Martin Bosma.

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Gerolf Annemans, Filip Dewinter, Geert Wilders, Martin Bosma

16/01/2014

Matteo Salvini : "Sortir de l’euro est un devoir moral."

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Italie. Le secrétaire de la Ligue du Nord Matteo Salvini déclare que « sortir de l’euro est un devoir moral. »

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L'inauguration par Forza italia de clubs politiques se poursuit.

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Italie. L'inauguration de clubs politiques par Forza italia se poursuit.

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