Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

11/09/2010

Le BNP obtient 21% lors d'une élection partielle au sein d'une municipalité.

BNP.jpg

Royaume-Uni. Spennymoor. Élections parielles. Ce jeudi 9 septembre 2010, des élections partielles ont eu lieu à Spennymoor afin de mettre fin à la vacance de deux sièges au sein du Conseil municipal. (Un siège était libre suite à un décès et l’autre suite à une démission pour cause de maladie grave).

 

Circonscription électorale de Middlestone Moor :

 

Mr Nelson (travailliste) 358 voix.

Eddie Rhodes (libéral-democrate) 202 voix.

Julie Snaith (British National Party) 47 voix.

 

Circonscription électorale de Spennymoor :

 

Mr Ord (libéral-democrate) 494

Pat Walton (travailliste) 422

Adam Walker (British National Party) 264. Soit 21% des voix. Le BNP se présentait pour la première fois au sein de cette circonscription municipale.

Harold Pattison (indépendant) 53

Bruxelles : manifestation du 11 septembre 2010.

Vlaams Belang.jpg

Belgique. Bruxelles. Malgré l'interdiction d’organiser une manifestation ce 11 septembre 2010 contre la construction d’une mosquée à « Ground Zero » à New York, plus de 200 membres et sympathisants du Vlaams Belang se sont réunis sur la Place Madou.

Une minute de silence a été observée en hommage aux victimes.

Filip Dewinter a tenu un discours devant les personnes présentes : « Le Président américain Barak Obama, ou dois-je dire Barak Hussein Obama, comme son nom complet semble l'indiquer, défend la construction de cette megamosquée à Ground Zero. Obama a déclaré que Ground Zero est certainement un lieu sacré mais que notre attachement à la liberté de culte doit être inébranlable. Á ce propos, je dis : liberté de religion : oui . Mais cette liberté de religion ne donne pas à chacun le droit de construire comme cela de tels bâtiments religieux n’importe où ».

Brux1.jpg 

"Pas de mosquée à Ground zero!"

Brux4.jpg

Filip Dewinter

Vidéos de l'incroyable meeting électoral de HC Strache à Vienne.

new FPO.jpg

Voici le début et la fin du meeting que le président du FPÖ, HC Strache, a donné ce jeudi 9 septembre 2010 à Vienne.

5000 personnes étaient présentes.

 

10/09/2010

Meeting de HC Strache à Vienne.

new FPO.jpg

Autriche. Ce jeudi 9 septembre 2010, Heinz-Christian Strache, tête de liste du FPÖ pour l’élection du Parlement du Land de Vienne et président du FPÖ, tenait un meeting électoral à Vienne. Plusieurs milliers de personnes, probablement 5.000, ont assisté au rassemblement qui avait lieu sur la Viktor-Adler-Markt.

Heinz-Christian Strache a parlé durant une heure. Au centre de son discours se trouvait la dénonciation de la politique d’immigration des sociaux-démocrates (SPÖ). Selon HC Strache, toute discussion sur ce sujet est évacuée par les dirigeants politiques. Il a évoqué le cas de Thilo Sarrazin (social-démocrate allemand qui dans un livre dénonce l’immigration musulmane en Allemagne). HC Strache a déclaré que Thilo Sarrazin est victime de persécutions politiques dans son pays et que l’Autriche doit lui offrir l’asile politique.

HC Strache a également dénoncé la politique sociale du SPÖ à Vienne qui a pour conséquence la paupérisation d’une partie de la population. La situation s’est aggravée suite à l’augmentation du coût des loyers, taxes et impôts. 100.000 habitants de la capitale autrichienne vivent en dessous du seuil de pauvreté. 

a1.jpga4.jpga2.jpga3.jpga5.jpg

Heinz-Christian Strache

Jeu tactique à fronts renversés entre Bossi et Fini.

Le Peuple de la liberté.jpg

Ligue du Nord.jpg

Futuro e Libertà per l'Italia.jpg

« Jeu tactique à fronts renversés entre Ligue et ‘futuristes’ » (Massimo Franco, Corriere della Sera) : « Le président du Conseil (Berlusconi) veut démontrer qu’il fait tout pour éviter des élections ; la tentative de calmer la frénésie électorale de la Ligue s’inscrit dans cette logique. L’hommage à la stabilité est quasi-général (d’Alfano à Frattini et Tremonti, de Maroni à Bossi même qui réitère son soutien au ‘chef’) mais il s’accompagne d’un ultimatum de la Ligue : faute de majorité suffisante au Parlement, on ira aux élections. Quelque chose cloche si Bossi parle d’élections quand Fini affiche son soutien à Berlusconi. Comme on ne peut imaginer que Bossi veuille la tête de Berlusconi ni que Fini souhaite qu’il reste à vie au Palais Chigi, tout porte à croire qu’il s’agit d’un jeu tactique. Berlusconi le joue en cherchant à récupérer le maximum de députés, Bossi le suit, sceptique vu la faible marge de manœuvre, souhaitant brûler les étapes et encaisser un triomphe pour la Ligue. Calderoli propose au Quirinal de dissoudre au moins la Chambre présidée par Fini, jugé délégitimé – provocation qui confirme la guérilla en cours avec les finiens, Fini n’ayant pas désamorcé la méfiance. La dissolution en octobre semble s’éloigner, sans disparaître tout à fait. Le report à fin septembre est éloquent. Au-delà des ‘cinq points’, l’objectif semble être d’éviter une crise en octobre et de décourager l’idée d’un gouvernement de transition en cas de chute de Berlusconi. La législature reste suspendue à un fil très ténu, mais que rend résistant, pour l’heure, la force du désespoir. »

« Le Président du Conseil à la chasse de la ‘légion étrangère’ » (Ugo Magri, La Stampa) : « Voici que soudain, après tant de luttes, Berlusconi pense avoir assez de députés pour avancer : ‘Aucun problème, le Parlement nous donnera la confiance, nous poursuivrons les réformes’. Chez ses amis, on dit plutôt ‘la situation est grave, mais pas désespérée’. En fait, il manquerait 4 ou 6 voix pour arriver à 316, la majorité absolue à la Chambre. Verdini, coordinateur du PdL, aurait identifié 20 députés ‘contactables’ pour former, dit Berlusconi, ‘la légion étrangère’ – un peu dans l’opposition (on cite même un député IdV), mais surtout chez les finiens – on cite 10-12 ‘repêchables’. Berlusconi recommence, en douce, à négocier avec l’ennemi, mais de façon indirecte : Berlusconi et Fini ne se parlent plus, mais des médiateurs œuvrent à une trêve avant que Bossi ne fasse tout sauter. Sur des sujets concrets : comment organiser un parti avec deux groupes parlementaires, répartir début octobre les places en commissions, résoudre l’incompatibilité entre appartenance à FLI et responsabilités au PdL. Les ex-‘colonels’ Gasparri et La Russa se défendent d’être un obstacle au rapprochement et se disent prêts à céder leur place, si cela peut aider. Bien sûr, le chapitre justice sera central dans la négociation : on parle d’une forme de ‘bouclier’ pour Berlusconi qui pourrait avoir l’aval de Fini. Pour certains, le Quirinal pourrait jouer un rôle : Alfano dément tout ‘triangle’, mais son collègue Frattini, bien vu au Quirinal, prend une place grandissante dans l’entourage du Cavaliere, avec Mmes Brambilla, Carfagna et Prestigiacomo, contrepoids aux ‘amazones guerrières’ de Mme Santanchè. Selon Bonaiuti, porte-parole de Berlusconi, ‘les esprits sont en train de s’apaiser’ : ‘les gens nous demandent de continuer, comme le prouvent les derniers sondages’. Mais l’épée de Damoclès reste Bossi, qui aurait tout à gagner à des élections. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Démocrates suédois donnés en forte progression à 6% des voix suite à l'interdiction du clip vidéo.

Democrates suédois.jpg

Suède. Le dernier sondage DN Synovate donne les Démocrates suédois à 6%. Il y a un peu moins d’un mois, le parti se trouvait en dessous de la barre des 4%, score  nécessaire à l’obtention de députés (en cas de non franchissement de cette barre des 4% au niveau national, un parti peu cependant obtenir un mandat direct au sein d’une circonscription). Cette forte progression est due essentiellement à la publicité faite autour du clip vidéo du parti qui a été censuré par TV4, une chaîne de télévision suédoise. En cas d’élections, les Démocrates suédois obtiendraient 21 sièges de député.

Tim Rait, du BNP, et Hilde De Lobel, du Vlaams Belang, ont pris la parole lors de l'université d'été du MNR.

MNR.jpg

BNP.jpg

Vlaams Belang.jpg

Lors de l’université d’été du MNR,  qui a eu lieu à Saintes Charente-Maritime du 3 au 5 septembre 2010, Tim Rait du British National Party (BNP – Royamu-Uni) et Hilde De Lobel du Vlaams Belang (Flandre - Belgique) ont pris la parole.

09/09/2010

Marie-Rose Morel de nouveau atteinte par la maladie.

Vlaams Belang.jpg

Marie-Rose Morel a joué un rôle dirigeant au sein du Vlaams Belang. Suite à des désaccords politiques, elle a mis fin à son appartenance à ce parti à la fin du mois de juillet 2010.

Elle avait surmonté le cancer de l’utérus dont elle souffre, mais elle est de nouveau atteinte par la maladie.

Planning du procès contre Geert Wilders devant le tribunal correctionnel d’Amsterdam.

PVV.jpg

Pays-Bas. Geert Wilders est poursuivi pour offense envers les musulmans et étrangers et appel à la haine raciale et à la discrimination.

Le procès devant le tribunal correctionnel d’Amsterdam pour « délit d’opinion » se déroulera le 4, 6,  8, 12, 15, 19 octobre et le 2 novembre 2010. Certaines de ces dates correspondent à des jours de cession de la Deuxième chambre des Pays-Bas dont Geert Wilders est membre.

La justice du régime se permet de poursuivre l'homme dont le parti est donné dans les sondages premier parti politique des Pays-Bas. De plus, elle empêche un élu du peuple de réaliser son travail de parlementaire.

Vlaams Belang Jeunesse : des groins de porc dans les rayons halal.

Vlaams Belang.jpg

Belgique. Flandre. Le Vlaams Belang Jeunesse (VBJ) a mené hier une action au sein de grandes surfaces en déposant des groins de porc dans les rayons halal.

 VBJ.jpg

"Stop halal! Action du VBJ : groins de porc entre produits halal dans des grands magasins."

Élections : Berlusconi arrête Bossi. Bossi : "La Ligue est prête à ne pas voter la confiance."

Le Peuple de la liberté.jpg 

Ligue du Nord.jpg

Futuro e Libertà per l'Italia.jpg

« Dans le long bras de fer en cours, Berlusconi a repris l’initiative » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) : « Le jour même où l’écart entre les positions de Berlusconi et Bossi paraît le plus fort, le président du Conseil montre qu’il a fait un choix. Il ira devant le Parlement fin septembre (pas trop vite, donc) afin de recueillir une majorité solidaire et d’avancer sur le programme gouvernemental. Bien sûr, il veillera à ne pas s’exposer aux chantages usants du groupe finien, mais à ce stade son choix paraît clair : gouverner tant qu’il le peut, dans un esprit de responsabilité envers les Italiens. Or Bossi, son principal allié, a dit et redit hier être prêt à ce que la Ligue refuse la confiance fin septembre – alors que les finiens ont annoncé qu’ils la voteraient, ce qui ferait porter à la Ligue la responsabilité de la crise. La donne a donc changé : ces derniers jours, le palais Chigi semblait un bateau à la dérive, ballotté entre Fini et Bossi ; Berlusconi a désormais récupéré une ligne institutionnelle permettant de mieux distinguer qui veut avancer (le PdL) de qui veut courir aux élections (la Ligue). Maintenant, si Bossi veut faire tomber le gouvernement, il aura à payer un prix plus élevé (fédéralisme fiscal compris), Berlusconi ne lui donnant, visiblement, aucun alibi. Faire tomber un gouvernement dont on est l’allié principal est une opération à haut risque ; la ligne de Bossi peut, au fond, n’avoir qu’une finalité de propagande envers sa base. Et Berlusconi, ayant repris la main, pourrait bien réussir à recoller les morceaux de la majorité. Le jeu des dates peut l’y aider : le débat est prévu fin septembre, or la dernière date possible pour voter à l’automne est le 27 novembre. Sachant qu’au moins 45 jours doivent séparer la dissolution du vote, Napolitano n’aurait pour arrêter sa décision qu’une douzaine de jours– bien peu. Et on voit mal Berlusconi démissionner sans être sûr de gérer lui-même, du Palais Chigi, les élections. »

« Entre Bossi et Berlusconi, ce n’est pas qu’un jeu de rôles sur la fin de la législature » (Massimo Franco, Corriere della Sera) : « La volonté de Bossi d’aller aux élections et celle de Berlusconi de continuer à gouverner peut sembler un jeu de rôles, mais peut-être est-ce une impression trompeuse. Leur axe a été renforcé par la défection de Fini qui hier, au Parlement, s’est inscrit au groupe Futur et Liberté, quittant celui du PdL et ouvrant la voie à l’exclusion des siens au niveau local. Mais la pression mise par Bossi pour des élections en 2010 tente et inquiète à la fois Berlusconi. Les avantages pour le centre droit sont évidents : le parti de Fini n’a pas de racines et le PD pas de candidat. L’idée exprimée hier par La Padania, journal de la Ligue, que ‘les élections permettraient de sortir de l’impasse’, est tentante. Mais il n’est pas dit que les élections résolvent les problèmes actuels de gouvernabilité. La probabilité est forte que l’axe PdL-Ligue les gagne à nouveau, mais avec un rapport de force penchant en faveur de Bossi, et le risque qu’une alliance centriste conduite par Casini n’arrache au Sénat des sièges décisifs. Pareille issue rendrait incertain le maintien de Berlusconi au Palais Chigi. Selon l’UdC, une Ligue renforcée jouerait Tremonti à la présidence du Conseil. D’où le ‘sens des responsabilités’ et le ‘respect du pacte avec les électeurs’ mis en avant par le PdL hier soir. L’idée est de ne pas devoir jeter l’éponge d’ici mars, voire au-delà. Mais si la situation empire, la Ligue pourrait tenter de forcer la main au Cavaliere et de hâter les choses. »

  « Fini exulte : ‘par chance, certains ont un peu de jugeote’ » (Amedeo La Mattina, La Stampa) : « ‘Heureusement que certains au sein du PdL ont encore un peu de jugeote !’ a dit Fini lorsqu’il a ‘cru comprendre’ que la direction du PdL s’achèverait sur un Berlusconi ‘pompier’ face à un Bossi ‘pyromane’. Il l’avait déjà pressenti lorsque G. Letta avait rencontré les ministres Frattini, Gelmini, Prestigiacomo, Galan : tous opposés à l’idée de suivre la Ligue. Ils sont nombreux à partager cette ligne au PdL, dont un ministre de poids comme Alfano, et même Berlusconi a compris qu’il devait tenter de sauver le gouvernement. Bref, nouvelle victoire tactique pour Fini. Un autre élément (nullement secondaire dans la logique berlusconienne) a pu décider le président du Conseil : après Mirabello, selon les sondages en sa possession, les résultats du président de la Chambre se seraient améliorés. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

08/09/2010

Le FPK fête la famille.

FPK.jpg

Autriche. Carinthie. Le FPK, qui gouverne la Carinthie en coalition avec le Parti conservateur, a fêté la famille. Des centaines de cadres du parti sont venus de l'ensemble de la Carinthie. Le rassemblement a eu lieu à Mail.

FPKfete2.jpg 

 Au centre de la photo : le gouverneur et les ministres FPK du gouvernement de Carinthie.

FPKfete1.jpg

La fête de la famille du FPK.

Voir la vidéo en allemand :

http://www.youtube.com/watch?v=8lAMdkOMdmY&feature=pl...

Á Onex en Suisse, le MCG siphonne l'UDC.

MCG.jpg

UDC.jpg

Suisse. Onex. Le MCG siphonne l’UDC.

Voir l'article de la Tribune de Genève :

http://www.tdg.ch/geneve/politique/onex-elus-udc-passent-...

Filip Dewinter : "Rendons le pouvoir au peuple."

Vlaams Belang.jpg

Filip Dewinter du Vlaams Belang a déclaré lors d’une émission présentée sur une chaîne de télévision néerlandaise : « La Belgique et les Pays-Bas sont malades dans le même petit lit. Dans les deux pays, la démocratie est violée. La volonté du peuple est niée. Une dictature du politiquement correcte est installée. En Belgqiue, une minorité wallonne de gauche dicte sa loi et le Vlaams Belang est exclu via le cordon sanitaire ; aux Pays-Bas,  le PVV de Geert Wilders est démonisé et trop souvent traité comme un paria. La démocratie aux Payx-Bas est aussi en mauvais état. L’illusion d’avoir son mot à dire et d’avoir voix au chapitre est artificiellement maintenue via l’organisation d’élections de façade. En réalité, règne une mafia politique qui n’écoute plus depuis longtemps ce que le citoyen dit.  Donc finissons-en avec cette démocrature. Rendons le pouvoir au peuple. »

Gianfranco Fini : "ce sont des analphabètes constitutionnels, je ne m’en vais pas."

Futuro e Libertà per l'Italia.jpg 

Le Peuple de la liberté.jpg

Ligue du Nord.jpg

« La marche aux élections devient un labyrinthe où le centre droit s’enlise » (Massimo Franco, Corriere della Sera) : « Une rencontre avec Napolitano pourrait avoir lieu, mais sous une autre forme que celle souhaitée par Bossi. Dans le labyrinthe où il se trouve, le centre droit doit se préparer à bien des pièges. La solidarité exprimée par la gauche au président de la Chambre confirme son rôle tout en renforçant l’antagonisme entre Fini et le gouvernement. Bossi insiste, il doit partir, mais des médiateurs PdL, comme Pisanu, précisent : aucune ‘infraction constitutionnelle ou réglementaire’ ne peut motiver sa démission forcée. Bossi n’a pas encore renoncé aux élections anticipées ; pour justifier une impatience que le président du Conseil ne partage pas, il dit : ‘l’économie est calme et sereine’ car ‘le ministre de l’économie a tout remis en ordre’ et Tremonti, de Bruxelles, affirme que l’UE ne serait pas inquiète d’une crise en Italie. La Ligue s’appuie sur les sondages qui la donnent en forte hausse au Nord, où l’affrontement a affaibli Fini mais aussi Berlusconi. Jusqu’aux élections, ce sera une ‘agonie inévitable’, prévoit R. Cota (gouverneur léghiste du Piémont), mais surtout pour le PdL. L’UdC y voit son analyse confirmée : à en croire Casini : ‘nous sommes fichus : Bossi est le seul qui compte en Italie’. Mais la crainte existe qu’un vide gouvernemental ou une situation marquée par l’incertitude et l’instabilité n’encourage des manœuvres spéculatives. »

« Fini : ce sont des analphabètes constitutionnels, je ne m’en vais pas » (Luca Ostellino, Il Sole 24 Ore) : « ‘Je suis président de la Chambre et le resterai pour toute la législature’, a déclaré G. Fini, interrogé mardi soir sur la chaîne La7. Il ne s’est rien dit de nouveau par rapport au discours de Mirabello, mais l’ancien chef d’AN a voulu préciser de quelle façon son éviction du parti qu’il avait co-fondé avec Berlusconi avait causé la mort du PdL – qui avait perdu ainsi sa ‘raison sociale’ pour ne devenir qu’un Forza Italia élargi. Face aux réactions suscitées par son discours de Mirabello (la demande qu’il démissionne de son poste de président de la Chambre), Fini a fait une leçon de droit constitutionnel et parlementaire : ‘Je parie que Bossi et Berlusconi n’iront pas chez Napolitano demander ma démission, car ils apparaîtraient alors comme des analphabètes en droit constitutionnel’, ajoutant : ‘Nul n’a le pouvoir de la demander ni de la provoquer’. Fini a donc redit qu’il ne démissionnerait pas, à moins qu’on ne prouve qu’il avait gravement manqué à ses devoirs constitutionnels et au règlement de la Chambre. Tout au plus pourront-ils ‘aller au Quirinal expliquer la situation politique, ce qui me semble non seulement naturel mais même impératif’. A la question ‘après la naissance du groupe parlementaire Futuro e Libertà, verra-t-on celle du parti ?’, Fini répond par un sourire, comme pour confirmer. ‘Aller aux élections maintenant serait le fait d’irresponsables’ car ‘le gouvernement doit penser plutôt à gouverner’, quitte à dialoguer [avec nous] pour réaliser les 5 points du programme, afin ‘de les améliorer et d’en limiter l’impact négatif sur la collectivité’. Mais Fini a souligné que FLI serait prêt à d’éventuelles élections. Entre-temps, la fondation finienne Farefuturo a déploré le harcèlement médiatique actuel contre Fini, surtout par le JT de Rai Uno du fidèle berlusconien A. Minzolini. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Espagne : numéro 31 de la revue Identidad.

Espagne. Le numéro 31 de la revue Identidad contient une interview du Président du Parti de la France Carl Lang. 

Identidad.jpg

Identidad2.jpg

Identidad3.jpg

Patrik Brinkmann élu "représentant en Allemagne" de l'organisation « Les Villes contre l’Islamisation » (LVCI).

 pro Deutschland.jpg

Vlaams Belang.jpg

La fin de semaine dernière, une représentation de l’association « Les Villes contre l’Islamisation » (LVCI) a été créée à Berlin. En présence de Filip Dewinter du Vlaams Belang (Flandre – Belgique), Patrik Brinkmann a été élu représentant de cette organisation en Allemagne.

 PB.jpg

Patrik Brinkmann 

LVCI est une union contre l’islamisation de l’Europe qui regroupe différents partenaires à travers le continent européen : FPÖ (Autriche), Vlaams Belang (Flandre – Belgique), Nouvelle Droite Populaire et MNR (France), Plataforma per Catalunya (Catalogne – Espagne), Pro Köln, Pro NRW, REP (Allemagne) et Di Stratta (Italie).

Filip Dewinter et Patrick Brinkmann ont décidé de diffuser une traduction en allemand du livre de Filip Dewinter « Insh'Allah? » , dés 2011.

Inch.jpg

Filip Dewinter.

Allemagne : exclusion de René Stadtkewitz du groupe parlementaire CDU au sein du Parlement du Land de Berlin.

Nous avons parlé sur ce site de René Stadtkewitz. Ancien membre de la CDU, le Parti conservateur (chrétien-démocrate) allemand, René Stadtkewitz a quitté ce parti il y a un an. Il continuait à siéger en tant que député au sein du Parlement du Land de Berlin dans le groupe parlementaire de la CDU. René Stadtkewitz vient d’être expulsé du groupe parlementaire CDU du Parlement du Land de Berlin par 27 voix de député CDU contre 5 et 2 abstentions.

 

René Stadtkewitz, qui entretient des contatcs avec le Président du PVV néerlandais Geert Wilders, devrait fonder bientôt un parti.

07/09/2010

Le président de Plateforme pour la Catalogne veut des contrôles à la frontière française afin de prévenir un afflux de Roms.

plataforma catalunya.jpg

Espagne. Catalogne. Le Président de Plateforme pour la Catalogne (PxC) Josep Anglada a déclaré ce 7 septembre 2010 être favorable à un rapatriement immédiat des clandestins. Il veut également que des contrôles soient mis en place à la frontière française afin d’éviter que les Roms séjournant en France n’affluent vers l’Espagne, suite aux mesures prises par le gouvernement français.

Discours du Député européen Nigel Farage, en réponse au Discours sur l’état de l’Union.

UKIP.jpg

En réponse au Discours sur l’état de l’Union tenu par Manuel Barroso, Nigel Farage, député européen du parti UKIP (Royaume-Uni), a déclaré au sein du Parlement européen ce mardi 7 septembre 2010 : « L’Union européenne n’a jamais eu autant de pouvoir et n’a jamais été aussi impopulaire. », « Plus il y a de politique européenne commune, moins les gens l’aime » et «  Cette forme de gouvernement de l’Union européenne ne fonctionne pas... Nous voyons cette ambition fanatique de créer des Etats-Unis d’Europe sans considération  pour les conséquences et qui n’a à aucun moment été ratifiée par le vote du public. C’est le vrai état de l’Union. »

Voir la vidéo en anglais : http://www.youtube.com/watch?v=7HB_L1cnCqs&feature=pl...

Fini accélère.

Futuro e Libertà per l'Italia.jpg

 Le Peuple de la liberté.jpg

Ligue du Nord.jpg

« Fin de partie entre anciens alliés » (Massimo Franco, Corriere della Sera) : « Le pacte de législature paraît déjà mort. A sa place se prépare un affrontement institutionnel à chaud, devenu peut-être inévitable après la dure prise de distance de Fini par rapport à ses alliés. Berlusconi et Bossi ont demandé à rencontrer G. Napolitano en vue de la démission du président de la Chambre – la réunion nocturne PdL-Ligue a constaté que Fini ‘n’est pas au-dessus des partis’. S’ouvre pour tout le système une phase de forte tension, qui laisse toutes les options ouvertes, même celle d’élections anticipées à court terme. Le discours de Fini a accéléré un règlement de comptes au sein de la majorité qui finit par impliquer les institutions. Le phénomène touche le Quirinal, surprend les oppositions et prend un rythme qui apparaît dicté par la volonté de la Ligue de marquer la rupture sans perdre de temps. Berlusconi tente de résister, et le palais Chigi ne donne pas les élections anticipées pour certaines – il ne les juge inévitables que si la minorité finienne joue à harceler le gouvernement. Bossi admet qu’il sera difficile de voter d’ici décembre mais la probabilité s’accroît si on parle du printemps. Peut-être l’objectif du document PdL-Ligue est-il surtout de tuer dans l’œuf toute marge de manœuvre finienne au Parlement, de délégitimer plus encore le leader de Futur et Liberté et d’anéantir toute idée de gouvernement électoral sur les ruines de l’actuel, selon la ligne de l’UdC et du PD. Impliquer le Quirinal dramatise les choses et pose le problème du maintien de Fini à la Chambre à un moment où le gouvernement veut des garanties – que Fini ne serait plus en mesure d’offrir à ceux qui l’ont élu. Nul ne peut l’obliger à démissionner, mais sa position est devenue politiquement bancale. Berlusconi et Bossi le savent, comme ils savent que la distance qu’il a prise par rapport à ses ex-alliés peut faire réfléchir jusqu’au Quirinal. »

« Berlusconi : ‘le Quirinal va devoir capituler’ » (Francesco Bei, La Repubblica) : « S. Berlusconi en appelle au Quirinal. La colère du Cavaliere après le discours de Fini à Mirabello a fini par éclater ; sa réunion nocturne avec la Ligue l’a conduit à cette conclusion : ou Fini démissionne ou on retourne voter. D’autre part, Berlusconi ne cesse de courtiser les finiens pour faire émerger une zone de ‘responsabilité nationale’ avec ceux qui ne veulent pas revenir au sein du PdL sans être pour l’affrontement. C’est dans cette optique qu’il faut lire son ‘coup’ d’il y a deux jours : il a invité P. Viespoli et S. Moffa, deux finiens modérés, à sa résidence d’Arcore pour une réunion (autorisée par Fini). Selon l’un des participants, Berlusconi estime que Fini a fait à Mirabello un discours ‘crypté’ dont il a demandé le ‘décodage’. Il n’a pas bien saisi, par exemple, si Fini était vraiment prêt à le protéger de la ‘persécution judiciaire’ (‘de grâce, peut-on savoir ce qu’il suggère…’). Autre terrain sur lequel Berlusconi veut ‘comprendre si Fini bluffe’ : celui de la vérification au Parlement – il a donc changé de méthode. Fini voulant discuter du contenu des points de programme, l’idée est d’obtenir de Futuro e Libertà un accord écrit sur des projets de lois complets. »

« Fini accélère : en octobre le parti ‘léger’ » (Carmelo Lopapa, La Repubblica) : « Ceux qui travaillent au projet décidé à Mirabello parlent d’un parti ‘léger’, un peu comme le Tea Party ou l’ex-AN. Même si Fini s’est bien gardé de prononcer le mot ‘parti’, c’est bien de cela qu’il s’agit, avec le logo présent à Mirabello. Un coordinateur national, deux chefs de groupe et 44 parlementaires formeront une sorte de bureau politique, avec pour base les cercles de Generazione Italia (GI). Futuro e Libertà est en route. Vu la possibilité d’élections imminentes, au printemps peut-être, le président de la Chambre doit accélérer : le premier rendez-vous est fixé au 16 octobre, où doivent se réunir 1 100 élus locaux ayant signé en juillet l’appel ‘je suis avec Fini’ et les adhérents de Generazione Italia. Les 6 et 7 novembre, aura lieu à Pérouse une réunion de GI, qui verrait la constitution effective du parti. Selon Adolfo Urso, vice-ministre finien, il y a ‘un chef, une équipe, une identité politique et une base qui [les] suit’, mais ce ne sera pas un parti ‘lourd’ classique. Urso, qui se trouve à la frontière entre le gouvernement Berlusconi et le parti des ‘traîtres’, est l’homme d’équilibre auquel Fini pense comme coordinateur national. La présence sur le territoire sera assurée via Generazione Italia, qui compte déjà 402 cercles et environ 11 000 adhérents, pour la plupart très jeunes (25-30 ans). On évoque un modèle ‘polyarchique’ avec un cercle par commune, bien différent du ‘PdL monarchique et anarchique’. Presque toutes les régions ont leurs coordinateurs régionaux et provinciaux, notamment au Sud (22 députés sur 34). A ce stade, le patrimoine de l’association AN reste au coffre, entre les mains du finien D. Lamorte, mais convoité par les ‘colonels’ berlusconiens – le dernier mot pourrait revenir au juge. »

 (Traduction : ambassade de France à Rome)

Geert Wilders veut reprendre les négociations en vue de la formation d’un gouvernement.

PVV.jpg

Pays-Bas. Les concertations entre le CDA (Parti chrétien-démocrate), le VVD (Parti libéral de droite) et le PVV (Parti patriotique), en vue de former un gouvernement CDA-VVD soutenu de l’extérieur par le PVV,  pourraient reprendre.

Les négociations avaient été rompues par Geert Wilders suite à l’instabilité du CDA, 3 députés de ce parti ne voulant pas du rapprochement de leur formation politique avec le PVV. Un des 3 députés en question a décidé de quitter ses fonctions. Il reste cependant membre du CDA. Les deux autres députés dissidents restent en place.

Suite à cette évolution, Geert Wilders et son parti, le PVV, veulent reprendre les négociations avec le CDA et le VVD en vue de former un gouvernement.

06/09/2010

Les sociaux-démocrates tentent de discréditer l'affiche du FPÖ "Sang viennois".

new FPO.jpg

Nous avons déjà abordé cette affiche de Heinz-Christian Strache, président du FPÖ  et tête de liste de son parti pour l'élection du Parlement du Land de Vienne.

Str4.jpg

"Plus de courage pour notre "Sang viennois". Trop d' "étranger" (dans le sens de choses étrangères) n'est bon pour personne. C'est pourquoi "Oui" à Strache". (Wiener Blut, Sang viennois, est une célèbre valse viennoise de Johann Strauss fils écrite en 1873).

Le Parti social-démocrate (SPÖ) tente de discréditer l’affiche du FPÖ en essayant de lui donner un tournant « raciste ». Les sociaux-démocrates ont lancé une contre-campagne intitulée « Sang viennois - La diversité est bonne !» et organisé une scéance de don de sang à laquelle ont participé des candidats sociaux-démocrates, aux élections pour le Parlement de Vienne, issus de l’immigration.

Le SPÖ est tombé dans le piège tendu par les stratèges du FPÖ. 

Str2.jpg

Des candidats du Parti social-démocrate issus de l'immigration : « Sang viennois - La diversité est bonne ! »

Str3.jpg

Une candidate du SPÖ et son équipe : « Sang viennois - La diversité est bonne ! »

Campagne du BNP contre la guerre en Afghanistan.

BNP.jpg

La campagne de recrutement du British National Party’s « Supportez nos troupes – Ramenez nos garçons à la maison » sera lancée le 18 septembre 2010 et se poursuivra jusque la Noël. Le département « communication » du BNP a préparé du matériel de propagande à cet effet.

Gianfranco Fini, maître du jeu politique italien.

Futuro e Libertà per l'Italia.jpg

Le Peuple de la liberté.jpg

Ligue du Nord.jpg

Silvio Berlusconi déclare : « les élections en mars sont presque inévitables ».

« Berlusconi perd patience et parle de retirer le procès court » (Liana Milella, La Repubblica) : « S’il faut négocier avec Fini, à son avantage, le texte sur le procès court, alors autant laisser tomber ce projet de loi et aller tout de suite au vote. ‘Je ne m’accroche pas au procès court, di Berlusconi ; c’est une bonne loi, mais qu’il soit clair qu’elle n’a pas été écrite pour moi, je n’en ai pas besoin : je suis innocent ; si je dois aller à la négociation avec Fini, alors je dis tout de suite que le procès court ne m’intéresse plus ; mettez le sur une voie de garage ; avec celui-là, je ne négocie plus rien, et personne n’est autorisé à négocier avec lui pour mon compte, pas même la Ligue’.

Ce dimanche, lors d’une réunion à Mirabello, le discours de Gianfranco Fini était très attendu. Fonde-t-il un nouveau parti ou non ?

Gianfranco Fini est l’ancien leader du Mouvement Social Italien (MSI) devenu Alliance Nationale (AN), parti politique qui s’est dissout au sein du Peuple de la Liberté (PdL). Il a été expulsé de fait du PDL par Silvio Berlusconi.

Voir l'article du "Figaro" sur le discours de Mirabello :

http://www.lefigaro.fr/international/2010/09/05/01003-201...

Mirabello1.jpgFini2.jpg

« Le choix de sortir de l’enceinte » (Marcello Sorgi, La Stampa) : « Soyons réalistes : il est difficile de croire, après le discours de Fini, que le ‘pacte de législature’ proposé hier à Berlusconi par le président de la Chambre, parlant désormais comme leader du nouveau parti ‘Futur et Liberté’, peut vraiment se réaliser. Même si, dans les prochains jours, les finiens voteront la confiance au président du Conseil à la Chambre, l’alliance vieille de 16 ans aura du mal à renaître après le discours de Fini à Mirabello : au-delà d’accusations frisant parfois l’insulte (du ‘stalinisme’ à la ‘lapidation islamiste’ dont il aurait été victime), il a ajouté la réforme électorale aux cinq points voulus par Berlusconi pour vérifier que la majorité existe toujours. Une façon de laisser le soin d’entériner la rupture à Berlusconi, pour qui c’est politiquement inacceptable. En dehors de cela, Fini s’est exprimé avec brio, en chef, tout en opérant un déplacement de son parti de la droite à la gauche du centre droit. Ce faisant, Fini est sorti de l’‘enceinte du PdL’, qu’il avait pourtant contribué à fonder. »

« Séparés sous le même toit » (Massimo Franco, Corriere della Sera) : « On a du mal à comprendre si Gianfranco Fini a offert à Silvio Berlusconi un pacte de législature ou s’il a ouvert la campagne ; peut-être a-t-il fait les deux. Le choix de rester au centre droit est clair, de même que le soutien à Berlusconi sur le thème de l’immunité ; mais il dicte ses conditions de ‘troisième allié’ aux côtés des partis de Berlusconi et de Bossi. L’incertitude reste donc entière quant à l’avenir du gouvernement et de la législature. Futur et Liberté n’existe pas officiellement, mais Fini considère que le PdL ‘n’existe plus’. Reste à voir si la majorité parviendra à supporter une métamorphose aussi brutale, ou si elle volera en éclats au premier rendez-vous parlementaire. S’il ne quitte pas le centre droit, c’est pour le mettre sous pression, modifier sa stratégie et, au bout du compte, remplacer son leader. Comme il se doit, il reconnaît la primauté de Berlusconi, mais il adresse des signaux à Tremonti et à une Ligue citée sur un ton aigre-doux, et le PdL est traité comme une réalité dont le président de la Chambre veut s’émanciper au plus vite – sans doute car il lui rappelle trop l’erreur commise quand il a livré AN à Berlusconi et les frustrations accumulées ces deux dernières années. Sans doute Fini se rend-il compte qu’en déclarant la fin de la force politique qu’il a contribué à fonder et en se posant en chef de parti, il nuit à sa propre position de président de la Chambre. Cela étant, dans les convulsions que la majorité traverse, les anomalies tendent à devenir la norme. Voilà pourquoi l’hypothèse que le gouvernement poursuive sa route reste envisageable : pour autant, l’offre de pacte de législature, vu les conditions de sa présentation, risque de se révéler non pas l’occasion d’une véritable réconciliation, mais le dernier coup tactique porté à une coalition qui ne parvient pas à retrouver son centre de gravité. »

 « Pour l’heure, Berlusconi va de l’avant ; mais, sur le mode de scrutin, c’est niet » (Marco Galluzzo, Corriere della Sera) : « Après le discours de Fini, le président du Conseil a choisi de ne pas répondre officiellement. Dès aujourd’hui, il rencontrera la Ligue, qui parlait ouvertement, hier, d’élections anticipées, puis il réunira le bureau de présidence du parti pour dire que Fini ‘n’est plus là’ et pour prendre une décision formelle et publique. Le passage sur la réforme du mode de scrutin l’a fait bondir ; s’il souhaite réfléchir calmement à une réponse, il reste peu de temps pour prendre des décisions qui, en tout état de cause, auront un impact sur la législature. Mercredi prochain, aura lieu à la Chambre une importante réunion des chefs de groupe et ce sera aussi la première sortie publique de Berlusconi : on verra rapidement, en somme, si le pacte proposé par Fini, déjà qualifié par O. Napoli (n°2 du groupe PdL à la Chambre) de ‘couteau pointé sur la gorge de Berlusconi’, est accepté ou rejeté. »

« Berlusconi bloque le procès court : il ne figurera pas dans les cinq points » (Lorenzo Fuccaro, Corriere della Sera de dimanche) :  « C’est un vrai coup de théâtre, étant donné le bras de fer (évident) avec les finiens et celui (souterrain) avec le Quirinal, qui se produit à la veille du discours du président de la Chambre à Mirabello et deux jours après l’ironie du chef de l’Etat évoquant la loi sur les écoutes. Dans un message audio envoyé aux Promoteurs de la Liberté, S. Berlusconi fait une déclaration inattendue : ‘attention’, a-t-il dit, ‘dans le texte sur la justice, pour ce qui me concerne, le procès court ne devrait pas figurer. Il faudrait des procès d’une durée raisonnable pour tout le monde : 6 ans ½ maximum’. En fin de message, il appelle les finiens à revenir au PdL, assurant qu’ils pourraient ‘compter sur notre amitié, notre solidarité et notre loyauté, y compris au moment de la mise au point des listes.’ »

« Le PdL sous les 30 %, le PD ne dépasse pas 27%. Le troisième pôle est décisif mais l’abstention augmente » (Renato Mannheimer, Corriere della Sera de dimanche) : « Après les disputes d’août, un sondage fait état de changements dans le paysage politique italien. Depuis le début de l’été, le PdL perd 2 points (30%, contre 35% aux européennes et 37% aux législatives de 2008), mais garde le titre de 1er parti national. A qui cette baisse profite-t-elle ? A la Ligue (11-12%) mais aussi à la probable nouvelle force de Fini : créditée fin juillet de 8-9 %, elle est désormais donnée à un peu plus de 6%, avec une présence plus marquée au Sud et, en partie, au Nord-Est. Les sympathisants de FLI, il faut le souligner, ne viennent pas seulement du centre droit, mais aussi de segments de l’électorat du centre, voire du centre gauche. Le PD resterait à 27%, assez faible donc (bien loin des 33% de 2008), à cause surtout d’une présence territoriale forte seulement dans le centre et fragile au Nord et au Sud du pays. L’Italia dei Valori s’établit entre 6 et 7 %, non loin des 8% des européennes, comme d’ailleurs l’UdC de Casini (6-7%). En cas d’élections immédiates, le PdL et la Ligue l’emporteraient, mais pas au Sénat, étant donné l’actuel système électoral et les mauvais scores dans le Sud. Mais tout pourrait changer si les 35% d’électeurs indécis devaient se faire une opinion plus précise, si Fini formait pour de bon un nouveau parti et s’alliait à Casini ou Rutelli (certains observateurs parlent alors de 15-20%) et si le PD de Bersani parvenait à créer, comme annoncé, un front anti-berlusconien assez large, attirant ainsi à lui une partie des électeurs déçus et stimulant l’électorat de centre gauche. Une situation très évolutive, donc, et dans un sens qui pourrait compliquer la tâche au gouvernement et à la majorité actuelle. »

(Traduction :ambassade de France à Rome.)

FiniGF.jpg

Elisabetta Tulliani et Gianfranco Fini