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12/01/2011

Ginafranco Fini obligé de suivre le leader centriste.

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« Fini obligé de suivre Casini : ‘mais on ne peut pas trop aider le gouvernement’ » (Francesco Verderami, Corriere della Sera) : « Fini ne croit guère au ‘pacte de pacification’ offert par Casini au gouvernement, estimant que Berlusconi et Bossi veulent aller au plus tôt aux élections. Il a donc mis en garde son allié : ‘Berlusconi ne se laissera pas instrumentaliser et, si on lui permet d’obtenir ce qu’il veut, l’opinion publique ne nous suivra pas et nous pénalisera aux élections’. Fini n’a cependant pas le choix, il doit suivre la tactique de Casini. En échange, il a obtenu que l’assemblée des parlementaires du 3e pôle se tienne fin janvier, un premier pas pour la naissance de cette coalition, ultime espoir du chef de FLI. Selon ses amis, Fini a eu tort d’attaquer frontalement le Cavaliere sur la motion de censure. Sur le plan institutionnel, Schifani, président du Sénat, lui a pris son rôle d’interlocuteur privilégié du Quirinal, vu son profil ‘trop politique’. Les intellectuels de droite lui reprochent l’alliance avec Casini, qui risque de le marginaliser. Mais Fini n’a pas le choix. Il va commencer une tournée nationale pour tester la ligne anti-Berlusconi sur l’électorat de droite. Les sondages ne sont pas univoques, le ‘3e pôle’ serait entre 4 et 7%. A ce stade, Casini semble l’emporter et s’il était candidat à la présidence du Conseil pour le 3e pôle, l’UdC passerait de 6 à 10 %. Une compétition très rude va se jouer dans ce nouveau rassemblement. Fini est habitué à ces duels, mais cette fois il n’est plus le chef indiscuté et son rival Casini paraît avoir plus d’atouts. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome.)

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