Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

10/01/2011

Les députés qui devraient appuyer Berlusconi ? Des fantômes, pour le moment

Le Peuple de la liberté.jpg

Ligue du Nord.jpg

Futuro e Libertà per l'Italia.jpg

« Les députés qui devraient appuyer Berlusconi ? Des fantômes, pour le moment » (Amedeo La Mattina, La Stampa) : « Finies les vacances, le gouvernement doit maintenant faire face à sa fragilité parlementaire. A la Chambre on compte 314 élus favorables à la majorité, soit deux de moins qu’il n’en faut pour arriver à la majorité relative de 316 voix. Au Sénat, même si la majorité est plus large qu’à la Chambre basse, il y a le cas Baldassarri (FLI) pour qui il faut distinguer le fédéralisme fiscal du fédéralisme municipal. Et ne pas faire passer la réforme du fédéralisme, ce serait décréter la fin de la législature, dixit Bossi. Le temps des slogans et des annonces est bel et bien terminé. Cesa, secrétaire de l’UdC, l’a dit ouvertement : ‘Si le gouvernement introduit un quotient familial sérieux et substantiel, alors nous serons prêts à discuter de façon responsable du texte de loi. Les communes doivent être soutenues de manière adéquate’. Berlusconi n’a plus d’alibis et Tremonti devra mettre la main au portefeuille. Chose peu probable, même si des demandes pressantes d’ouverture se font entendre au sein de la majorité. Berlusconi sera confronté dans les prochains jours à la décision du Conseil d’Etat sur l’empêchement légitime, à la motion de censure contre Bondi, ministre de la Culture (où le vote de l’UdC est encore incertain) et enfin au vote en Conseil des ministres du décret ‘milleproroghe’, destiné à résoudre les questions urgentes d’ici à la fin de l’année et où la rigueur de Tremonti pourrait susciter des mécontentements. Pourtant Berlusconi continue à croire qu’il sortira du tunnel grâce au groupe de ‘responsabilité nationale’, formé de ceux qui, autour de l’ex-finien Moffa et des UdC Romano et Pionati, seraient prêts à passer dans les rangs de la majorité. Et si ces derniers ne se sont pas encore présentés, c’est parce que, d’après les raisonnements de Bonaiuti, porteparole du Cavaliere, ‘pour l’instant il n’y a pas de votes importants’. Le modèle américain qui voit Obama arriver au compromis avec les républicains est loin de marcher pour le cas italien, contrairement à ce qu’espère Bondi. En fait, Berlusconi a du mal à arriver aux 325 élus annoncés en fin d’année ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Les commentaires sont fermés.