Angela Merkel désire briguer un nouveau mandat à la tête de l'Allemagne.

Allemagne. Angela Merkel désire être réélue à la tête de son parti, la CDU, et briguer à l’issue des élections législatives de 2017 un nouveau mandat de chancelière.

La direction du Vlaams Belang prend position contre les parlementaires Filip Dewinter, Anke Van dermeersch et Jan Penris.

Belgique. La direction du Vlaams Belang s’est réunie ce dimanche 20 novembre 2016 afin de parler de la visite des parlementaires du Vlaams Belang Filip Dewinter, Anke Van dermeersch et Jan Penris en Grèce au cours de laquelle ceux-ci ont rencontré  le dirigeant du parti ultranationaliste grec aube dorée Nikolaos Michaloliakos.

La direction du Vlaams Belang constate que ces parlementaires ont donné l’impression que le Vlaams Belang pourrait s’associer à l’Aube dorée. Le Vlaams Belang se distancie complètement d’une telle idée et considère que par cette action, qui ne constitue pas le premier incident du genre, les personnes concernées sont allées à l’encontre des relations que le Vlaams Belang entretient au niveau européen ainsi que contre les orientations décidées au lendemain des élections législatives et régionales du 25 mai 2014. Elles ont ainsi causé des dommages au parti. 

Les trois parlementaires sont officiellement réprimandés. Ils ne peuvent plus entretenir de contacts à l’étranger sans un mandat du président ou de la direction du parti. Anke Van dermeersch ne sera plus membre de la direction du parti et sera remplacée en tant que sénateur de communauté [elle reste député au Parlement flamand]. 

La direction du Vlaams Belang estime que l’affaire est close. 

(http://www.senate.be/www/?MIval=/index_senate&MENUID=...)

[Filip Dewinter, Anke Van dermeersch et Jan Penris sont politiquement actifs à Anvers (Antwerpen).]

Anke Van dermeersch prend la parole au sein du Parlement grec

Filip Dewinter prend la parole au sein du Parlement grec

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2016/11/18/fil...)

Italie : le "Non" donné gagnant lors du référendum constitutionnel.

Italie. Un sondage Lorien en vue du référendum constitutionnel donne le « Oui » à 46% (-2) et le « Non » à 54% (+2). Un sondage EUMETRA donne le « Oui » à 45 % et le « Non » à 55 %. Un sondage Winpoll donne le « Oui » à 47 % (-1) et le « Non » à 54 % (+1). Un sondage Index donne le « Oui » à 47 % (-1) et le « Non » à 53 % (+1). Un sondage Euromedia donne le « Oui » à 48 % et le « Non » à 53 % (+1).

Conférence du FPÖ sur le thème "Immigration de masse vers l’Europe".

Autriche. Une conférence sur le thème « Immigration de masse vers l’Europe. Politique entre responsabilité et absence de responsabilité. » a eu lieu le 18 novembre 2016 à  Vienne à l’invitation de l’Institut de formation du FPÖ, le FBI (FPÖ-Bildungsinstitut), et du Club libéral en présence du président du FPÖ Heinz-Christian Strache, du candidat du FPÖ à l’élection présidentielle Norbert Hofer et de l’ancien président tchèque Václav Klaus. Norbert Hofer, que Václav Klaus espère voir être élu président d’Autriche, a qualifié son concurrent Alexander Van der Bellen d’ancien marxiste et communiste. HC  Strache a délcaré que l’élection de Donald Trump aux États-Unis a montré que ce qui est impossible peut devenir possible.

Marion Le Pen à Moscou.

 

France et Russie. Marion Maréchal-Le Pen s’est rendue à Moscou pour une visite de quatre jours. Elle est intervenue à l'Institut d'État des relations internationales de Moscou.

Douma

Marion a rencontré Nathalia Poklonskaya (Russie Unie), député à la Douma et ancien procureur général de Crimée, et Alexender Zhukov (Russie Unie), vice-président de la Douma.

 

Nathalia Poklonskaya

Sénat 

Marion a rencontré au Sénat Konstantin Kosashev (Russie Unie), président de la commission des affaires étrangères, et, Andrey Klimov (Russie Unie), vice-president de la commission des affaires étrangères.

Photo : Nicolas Bay et Giovanni Alemanno.

 

Italie et France. Le Sécrétaire général du Front National Nicolas Bay et l’ancien maire de Rome Giovanni Alemanno (Action Nationale) se sont rencontrés à Milan au sein du centre d’étude Koinè Diàlektos.

Nicolas Bay et Giovanni Alemanno

La politique extérieure de Norbert Hofer.

Autriche. Le FPÖ estime que le deuxième tour bis des élections présidentielles qui doit avoir lieu le 4 décembre 2016 ne porte pas seulement sur un choix de politique intérieure mais aussi sur celui de la politique extérieure. Le candidat du FPÖ Norbert Hofer désire travailler étroitement avant tout avec les pays voisins de l’Autriche et tout particulièrement avec les États du groupe de « Visegrad » (Pologne, Tchéquie, Slovaquie, Hongrie) alors que son opposant Alexander Van der Bellen est orienté, selon le FPÖ, vers Bruxelles et Berlin.

Norbert Hofer

Marine Le Pen s’inspire-t-elle de « La Rose blanche » ?

France. Mon article pour Eurolibertés : « Marine Le Pen s’inspire-t-elle de « La Rose blanche » ? » :

http://eurolibertes.com/histoire/marine-pen-sinspire-t-de... 

Marine Le Pen

Geert Wilders : "Je continuerai à combattre pour des Pays-Bas libres et sûrs."

Pays-Bas.

Geert Wilders : "Je continuerai à combattre pour des Pays-Bas libres et sûrs."

Grillo : "Les amateurs sont en train de conquérir le monde."

   

Italie. Beppe Grillo donne une interview à Euronews : 

http://fr.euronews.com/2016/11/14/grillo-les-amateurs-son...

Geert Wilders réagit à la demande du parquet.

Pays-Bas. Suite à la demande par le parquet d’une condamnation de Geert Wilders à une amende de 5.000 euros, ce dernier a déclaré que les terroristes ont maintenant des alliés au parquet. De plus, Geert Wilders estime que la liberté d’expression est en danger aux Pays-Bas. 

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2016/11/17/pro...)

Filip Dewinter rencontre le dirigeant de l’Aube dorée.

 

Belgique (Flandre) et Grèce. Filip Dewinter, Jan Penris, Frank Creyelman et Anke Van dermeersch du Vlaams Belang (Belgique) se sont rendus en Grèce afin d'y observer la situation en matière migratoire. Ils y ont rencontré le dirigeant de l’Aube dorée Nikolaos Michaloliakos puis se sont rendus, accompagnés de cadres de l’Aube dorée, sur les îles de Chios et Lesbos.

Frank Creyelman, Anke Van dermeersch, Filip Dewinter, Nikolaos Michaloliakos et Jan Penris

La délégation du Vlaams Belang et des cadres de l'Aube dorée à Lesbos.

La délégation du Vlaams Belang et des cadres de l'Aube dorée au monastère de Lesbos.

La délégation venue de Belgique est reçue en compagnie de cadres de l'Aube dorée par le capitaine du port de Chios.

Dans un hot-spot pour migrants

Raggi perd sa cote de popularité.

Italie. Revue de presse.

SONDAGE, La Stampa N. Piepoli « Dernier jour pour les sondages, le ‘’non’’ toujours devant avec un écart de 8 points » : « A partir d’aujourd’hui, il ne sera plus possible de publier les sondages, ce qui signifie que le référendum est vraiment imminent. Selon le sondage Centimetri, le ‘’non’’ est attesté à 54%, le ‘’oui’’ à 46%. 24% des sondés déclarent toutefois que leur avis sur la réforme n’est pas encore définitif. Mais il est vrai aussi que parmi les indécis, à la question ‘’malgré tout, sentez-vous plus proche du ‘’oui’’ ou du ‘’non’’, une majorité se prononce en faveur du ‘’non’’. 

SONDAGE La Repubblica I. Diamanti « Le ‘’non’’ a 7 points d’écart, un Italien sur 4 encore indécis» : « Selon le sondage Demos&Pi, le ‘’non’’ est à 41% des intentions de vote, le ‘’oui’’ à 34%. Du point de vue géographique, dans le Centre et dans le Sud le ‘’non’’ atteint 43%, dans le Nord, en revanche, l’écart est moins net : 38% contre 36%. Concernant la côte de popularité des hommes politiques, Renzi (PD) l’emporte avec 41% des intentions mais perd 4 points en un mois. Matteo Salvini (Ligue du Nord) est à 38% et gagne 6 points, Di Maio (M5S) perd 4 points et est à 37%. Grillo, Berlusconi et Boschi sont à 31% ». 

SONDAGE Corriere della Sera N. Pagnoncelli « Le ‘’non’’ avance mais les indécis représentent 13% des votants. Un électeur sur deux n’ira pas voter » : « C’est le dernier sondage avant le référendum. Les sondés seraient à 55% contre la réforme constitutionnelle. Le front du ‘’oui’’ représente 45%. Force est de constater une diminution progressive du consensus envers la réforme constitutionnelle : le ‘’Oui’’ est passé de 40 à 31% chez les électeurs de Forza Italia, de 20 à 13% chez ceux de la Ligue du Nord et de 19 à 15% chez ceux du Mouvement 5 Etoiles ». 

ARTICLE La Repubblica S. Folli « L’après vote » : « Un gouvernement Renzi-bis, un gouvernement technique ou des élections anticipées : voici les options du Quirinal si la réforme constitutionnelle devait ne pas passer lors de la consultation référendaire du 4 décembre. Si le ‘’non’ devait l’emporter, comme l’indiquent plusieurs sondages, il y aurait deux scénarii prossibles : 1) Un gouvernement, toujours avec Renzi, pour adopter une loi électorale davantage proportionnelle et aller rapidement aux élections.  2) un nouveau gouvernement nommé par le Président de la République Mattarella, qui pourrait être dirigé par le président du Sénat Pietro Grasso ou par l’actuel ministre de l’économie Pier Carlo Padoan. Cet Exécutif aurait alors 2 tâches : adopter une nouvelle loi électorale et l’assainissement des comptes publics. Si le ‘’oui’’ devait l’emporter, il y aurait deux scénarii possibles : 1) le gouvernement Renzi va de l’avant jusqu’en 2018 en adoptant une loi électorale proportionnelle. 2) il organise des élections en 2017 après avoir adopté une loi électorale modifiée mais toujours avec une prime de majorité ». 

ARTICLE, Corriere della Sera M. Franco « Duel final avec Grillo ou démission et fin de l’Italicum » : « Si le ‘’Oui’’ devait l’emporter, l’axe du PD avec le Nuovo Centro Destra et les centristes de Verdini se renforcerait. Il y aurait alors un remaniement gouvernemental. En revanche, si le ‘’non’’ devait l’emporter, paradoxalement cela favoriserait une loi électorale proportionnelle et le scénario d’une hégémonie du M5S serait amoindri ». 

ARTICLE, Corriere della Sera T. Labate « Berlusconi à l’ambassade britannique ‘’aucun risque pour le 5 décembre’’ » : « Le leader de Forza Italia se prépare au post-référendum. Il se veut donc rassurant non seulement avec ses fidèles réunis dans sa résidence romaine mais aussi auprès de l’ambassade britannique, où il a été invité pour un dîner. Selon Berlusconi, la victoire du ‘’non’’ ne produira pas d’effets. Il se comporte ainsi comme si le 5 décembre devait ouvrir une nouvelle phase. C’est la construction d’une négociation sur la modification de la loi électorale avec une entente de la Ligue du Nord et du M5S. Un mode de scrutin proportionnel pouvant convaincre aussi le PD et les hommes d’Alfano». 

SONDAGES La Repubblica « Raggi perd sa cote de popularité, seuls 4 Romains sur 10 l’apprécient » : « La côte de popularité de la maire du Mouvement 5 Etoiles à Rome, Virginia Raggi, ne fait que descendre depuis le début de son administration. Une mauvaise nouvelle pour elle car le mécontentement augmente aussi au sein du M5S, seuls 50% de leurs électeurs l’apprécient ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Procès de Geert Wilders : le parquet demande une amende.

Pays-Bas. Le parquet a requis ce 16 novembre 2016 une amende de 5.000 euros, mais pas de peine de prison, à l'encontre du président du PVV Geert Wilders lors de son procès à la suite de ses propos de 2014 sur les Marocains. Le parquet estime que les propos incriminés ont été tenus dans l'intention délibérée de viser un groupe ethnique particulier, en infraction avec la Constitution. 

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2016/11/03/l-a...)

Theo Francken réplique à Geert Wilders.

 

Belgique et Pays-Bas. Le Secrétaire d'État belge à l'Asile et la Migration Theo Francken du parti national-centriste flamand N-VA a répliqué sur Twitter à la suggestion du président du PVV Geert Wilders (Pays-Bas) qui propose de renvoyer en bus en Belgique et en Allemagne des demandeurs d'asile suspectés de faits délictueux à Groningue, une ville du nord des Pays-Bas : « Le bus, on le renvoie, surtout si tu t'y trouves, Geert. »

Hofer et Van der Bellen toujours au coude-à-coude.

Autriche. Un sondage Unique Research réalisé entre le 7 et le 16 novembre 2016 (soit après la victoire de Donald Trump aux États-Unis) donne le candidat indépendant soutenu par le parti écologiste Alexander Van der Bellen à 51 % et le candidat du FPÖ Norbert Hofer à 49 % pour le deuxième tour bis des élections présidentielles autrichiennes du 4 décembre 2016.

Van der Bellen attire plus le vote des femmes, des jeunes, des plus de 50 ans, des diplômés. Hofer capte plus le vote des hommes et des 30 à 49 ans.

Silvio Berlusconi souligne le leadership de Matteo Renzi.

Italie. Revue de presse.

SONDAGES, Sole 24 Ore R. D’Alimonte « Référendum : le ‘’non’’ toujours en tête mais la réforme obtient le consensus des Italiens» :« Selon le sondage de Cise pour le Sole 24 Ore, le ‘’non’’ atteint 34% des intentions de vote, alors que le ‘’Oui’’ est à 29% et les indécis à 37%. Toutefois, la majorité des Italiens y est favorable au contenu de la réforme. Ainsi,  le sondage fait apparaître que 53 % des sondés sont favorables au rôle prédominant de la chambre (par rapport au Sénat), 51 % approuvent que le Sénat soit composé de 74 conseillers régionaux et 21 maires, et 57 %  que la majorité des lois soit approuvée uniquement par la Chambre. Selon ce sondage, le Parti Démocrate demeurerait le premier parti national (34,52%), suivi par le M5S (31,94%), Forza Italia (11,58%), Ligue du Nord (11,27%), SeL-Si (3,78%), Fratelli d’Italia (2,51%), Nuovo Centro Destra-Udc (1,98%) ». 

ARTICLE, il Messaggero E. Pucci « ‘’Renzi est le seul leader’’. Le signal de Berlusconi » : « Berlusconi surprend encore une fois les siens. Il ferme la porte à Parisi et à Salvini et souligne le leadership de M. Renzi, en indiquant qu’il est le seul leader. Un message adressé au chef de la Ligue du Nord (pour lui faire comprendre qu’il ne dirigera jamais le centre droit) et au président du Conseil Renzi pour lui signifier que Forza Italia est le seul parti avec lequel sera possible de dialoguer après le référendum ». 

ENTRETIEN de Stefano Parisi, ancien candidat maire de Milan, La Stampa « Limogé par Berlusconi mais avec Salvini nous perdons » : « ‘‘ Affirmer comme il l’a fait Berlusconi que Renzi est le seul leader politique perturbe nos électeurs. J’ai assumé la responsabilité de revitaliser le côté libéral, réformateur et populaire du pays et je voudrais mettre en garde Berlusconi qu’avec Salvini nous allons perdre.’’ » 

ENTRETIEN de Pier Luigi Bersani, ancien secrétaire du PD et chef de l’aile gauche du parti « Le Oui favorise l’instabilité. Si Matteo perd, il pourra rester, même s’il est un peu amoindri » (Corriere della Sera): « Le ‘’non’’ permettra une pause, un time out, qui permettrait une année de trêve et favoriser l’adoption de lois électorales pour la Chambre et le Sénat, apaiser l’Italie et de nous réorganiser’’. Bersani ne pardonne pas à Renzi le fait d’avoir exposé le PD et le gouvernement, en donnant au référendum le poids d’une élection de mi-mandat : ‘’Cela a été une erreur énorme, car nous ne sommes pas un pays de constitutionnalistes et plusieurs Italiens ne voteront pas sur la réforme mais sur autre chose’’ ». 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Lutte contre la discrimination dans le domaine de l’enneigement.

Suède. Stockholm. La municipalité rouge-verte qui dirige la ville estime que les femmes empruntent avant tout les pistes cyclables et les trottoirs et les hommes avant tout les routes. Les autorités de la ville ont par conséquent décidé de déblayer en cas de tempête de neige d’abord les pistes cyclables et les trottoirs. Résultat : une forte tempête de neige a frappé la ville et les routes sont restées enneigées faute de moyens suffisants, ce qui a paralysé la circulation. En conséquence, les entreprises, commerces et écoles n'ont pas fonctionné.

Marion Le Pen à Florence.

 

France et Italie. Marion Le Pen (Front National) sera le 25 novembre 2016 à Florence en Italie afin de prendre part à la rencontre « Une nouvelle Europe est possible. » organisée par Frères d’Italie-Alliance Nationale et la Ligue du Nord. 

(http://www.fratelli-italia.it/2016/11/16/marion-le-pen-fi...)

Land de Berlin : vers une coalition rouge-rouge-verte.

Allemagne. Land de Berlin. Les sociaux-démocrates du SPD, les écologistes et les post-communistes de die Linke ont conclu un accord électoral afin de diriger le Land.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2016/09/19/l-a...)

Non de Berlusconi à Parisi s’il va contre Salvini.

Italie. Revue de presse.

ARTICLE Corriere della Sera I. Caizzi « Budget européen, l’Italie menace. Renzi ‘’non aux murs avec notre argent’’ » : «Par le biais de son Secrétaire d’Etat pour les Affaires Européennes Sandro Gozi, l’initiative de l’Italie semble destinée à faire pression sur l’Allemagne et les autres pays membres du Nord pour revoir la ligne de l’austérité, et cela juste à la veille de l’évaluation de la Commission européenne sur la loi de finances 2017 de l’Italie. ‘’Nous donnons 20 milliards à l’UE et nous en récupérons uniquement 12 – a dit Renzi en contestant le rejet de l’accueil des réfugiés – ‘’il n’est pas possible qu’ils prennent notre argent et que ces pays ne respectent pas les accords, en bâtissant des murs, ils sont fous’’ ». 

RETROSCENA (coulisses) La Repubblica A. D’Argenio « Une attaque décidée au préalable par le Président du Conseil pour récupérer les voix parmi les anti-européens » : « Pour expliquer l’offensive du gouvernement italien et surtout son ton agressif, il faut prendre en considération les sondages. Le ‘’non’’ au référendum constitutionnel du 4 décembre l’emporterait dans toutes les régions (sauf l’Emilie-Romagne) avec une moyenne nationale de 53% de voix. Mais il y a aussi un autre sondage qui dicte la ligne dure en Europe : les attaques contre l’UE sont appréciées notamment par les modérés du centre droit. Ainsi, avec l’accord du Président du Conseil, les ministres ont commencé à attaquer. Non pas contre Juncker, qui a promis  son soutien au budget italien, mais contre les pays de l’Est et leur politique anti-migrants. Cette menace mise aussi à faire comprendre à ses partenaires européens que, si après le vote du 4 décembre il est encore debout, il voudra réellement changer l’Europe. Un autre message qui plaît aux électeurs. Outre le véto de Gozi sur la révision à moyen terme du budget pluriannuel de l’Union, il y a celui de Gentiloni sur la révision de Dublin, c’est-à-dire sur les nouvelles règles de l’accueil des demandeurs d’asile. Un autre dossier qui demande l’unanimité ».

 

Politique intérieure : UNES « Non de Berlusconi à Parisi s’il va contre Salvini » (Corriere della Sera), « Berlusconi torpille son dauphin Parisi » (La Repubblica).

ARTICLE La Repubblica C. Lopapa « Silvio lâche Parisi » : « C’est à l’occasion d’un dîner dans sa résidence milanaise en présence de G. Toti, de G. Letta et de N. Ghedini que Berlusconi a décidé ce qu’il dirait le lendemain à la chaîne radio Radio Anch’io : le ‘’licenciement’’ de Parisi. C’est avec ces propos qu’il explique : ‘’ Parisi est en quête d’un rôle dans le centre droit mais compte tenu de ses difficultés avec Salvini, je doute fort qu’il puisse l’avoir’’. Or Parisi, de retour de Londres, réplique sur le plateau de l’émission Porta a Porta (Rai Uno) ‘’Si Berlusconi veut Salvini comme leader, le centre droit perdra car la majorité des Italiens n’est pas lepéniste’’. Avec le torpillage de Parisi, Berlusconi n’a pas pour autant remis sa couronne à Salvini. La seule issue serait celle d’une coalition de Forza Italia avec la Ligue du Nord et Fratelli d’Italia ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

L'AfD donnée à 14,5 %.

Allemagne. Un sondage INSA donne l'AfD à 14,5 %.

CDU/CSU

SPD : sociaux-démocrates

die Linke : post-communistes

die Grüne : écologistes

AfD : patriotes

FDP : libéraux-centristes

Sonstige : autres

Alfa devient Liberal-Konservative Reformer.

Allemagne. Alfa change de nom, suite au fait qu’il ait perdu un procès à ce propos, et devient Liberal-Konservative Reformer (Réformateur conservateur libéral).

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2015/07/22/ber...)

Moldavie, Bulgarie : une vague « prorusse » dans l’est de l’Europe ?

Moldavie, Bulgarie, Russie, Union Européenne. Des candidats pro-russes se sont imposés lors des élections présidentielles en Moldavie et en Bulgarie : 

http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/11/14/moldavie-...

Matteo Salvini : "Le centre-droit est fini."

Italie. Revue de presse.

ARTICLE, La Repubblica, « Salvini et le nouveau défi à FI » : « Matteo Salvini (leader de la Ligue du Nord) lance un nouveau défi à FI (Forza Italia) et déclare que le centre-droit est fini. Il n’exclut pas la rupture de l’alliance dans la région Vénétie pour clarifier la situation avec les administrateurs locaux. Salvini ajoute que Renzi sera président du Conseil encore pendant trois semaines, parce qu’après le référendum, ‘’tout va changer’’. » 

ENTRETIEN de Stefano Parisi, coordinateur de Forza Italia « Je veux être à la tête des modérés» (Il Messaggero) : « Le centre droit et l’Italie doivent être dirigés par un leader conscient et capable, avec des idées claires et des projets concrets pour reconstruire le pays, qui sache non seulement gagner mais aussi gouverner. Je me porte donc candidat. Ceux qui voudront s’unir sont les bienvenus. Ceux qui veulent suivre Salvini, qu’ils partent. Moi j’irai de l’avant. Les modérés et Forza Italia se trouvent face à ce carrefour : s’ils suivent la Ligue de Salvini, ils perdront. »

ARTICLE, La Repubblica, « Rencontre avec Stefano Parisi, ancien candidat maire de Milan » : «Stefano Parisi a décidé d’aller de l’avant, sans la Ligue du Nord, il n’a pas besoin de faire les primaires parce que sa candidature pour diriger le centre-droit a le soutien direct de Berlusconi. Il déclare en outre que la majorité des électeurs est « libérale et populaire » et pas du tout « populiste » et qu’il ne s’inquiète pas pour sa nomination, qui arrive à un moment propice. » 

ENTRETIEN d’Angelino Alfano, secrétaire du Nuovo Centro Destra (NCD) et ministre de l’Intérieur « Que Berlusconi s’éloigne des lepénistes, il est inévitable de rassembler les modérés » (Il Messaggero): « Le Nuovo Centro Destra a déjà fait son choix : il est au sein du PPE et collabore, comme d’autres partis populaires, avec des réformateurs tels Matteo Renzi. Si le choix de Berlusconi est celui de ne pas suivre les extrémistes, nous pourrions nous retrouver sur les mêmes positions. La victoire du ‘’Oui’’ au référendum pourrait favoriser la naissance d’un grand pôle ‘’positif’’ de ceux qui veulent proposer des solutions aux problèmes».

(Traduction : ambassade de France à Rome)