30/08/2018
"Macron-Salvini, duel sur l’UE"
Italie. Revue de presse.
Élections européennes/Macron-Salvini: Unes « Macron et l’Europe. Nouvelles accusations au gouvernement italien » - ‘’Salvini : pas de leçons. Di Maio : hypocrites’’ (Corriere della Sera), « Macron-Salvini, duel sur l’UE » - ‘’Le président français : ‘’je suis l’adversaire de l’axe avec Orban. La réponse : ‘’qu’il ouvre ses frontières aux migrants’’ (Il Messaggero, Il Mattino), « Macron lance le défi à Salvini sur la nouvelle Europe » (La Stampa) « Diciotti, nouvelles accusations contre Salvini » (La Repubblica).
ARTICLE, Corriere della Sera F. Fubini « Les souverainistes à la conquête de 70 sièges » : « D’un côté, un front républicain européen allant des partis de centre-droit et de centre gauche, en passant par les Verts et les libéraux. De l’autre, une alliance de profils différents, rassemblés par une idée : que sa propre nation soit protégée du reste du monde. C’est l’Europe des deux fronts opposés qui a vu hier le duel entre E. Macron et M. Salvini. C’est le prélude de la grande compétition des prochains mois. Cette fois-ci, ce sera une vraie compétition, et le score n’est pas certain : c’est le match entre une majorité claire mais en déclin et une minorité montante de souverainistes. Ces derniers, selon Europintelligence, obtiendraient 30 sièges en l’Italie et 15 en Allemagne. Ouverture contre fermeture, nation contre Union, comme anticipé par E. Macron. Or ce dernier, ayant perdu le long du chemin M. Renzi, n’a jusque-là pas trouvé de grands alliés ».
COMMENTAIRE La Stampa S. Stefanini « Un duel dur sur l’avenir de l’Union » : « Macron est la bête noire des souverainistes car, comme ces derniers, c’est un insurgé. À cette différence près qu’il a dirigé l’insurrection du centre et en faveur de l’Europe. Macron aurait pu amoindrir la représentativité du vice-président du Conseil italien et du premier ministre hongrois. Il aurait pu se réfugier dans le consensus institutionnel. Mais non, il a répondu ‘’volontiers’’. Sa position est rationnelle et lucide. Il ne sous-estime pas le défi et met ses cartes sur la table. Salvini et Orban veulent couper les ailes de l’UE ; Macron veut la faire décoller ».
ARTICLE La Stampa L. Martinelli « Les souverainistes dans le collimateur, Macron se proclame chef des pro-européens » : « Emmanuel Macron ne se l’est pas fait dire deux fois. Depuis Copenhague, le président français a répondu avec un ton de défi, presque satisfait de se voir dans le collimateur d’Orban et de Salvini. Macron veut donner de la clarté au débat au sein de l’UE, car il est un européen convaincu. Mais aussi pour aller à nouveau à l’attaque alors qu’il est en difficulté chez lui. Pour Macron ‘’une opposition forte entre nationalistes et progressistes est en train de se structurer’’. En quelque sorte, l’aversion d’Orban et de Salvini soutient le plan de Macron. Evitant d’attaquer Merkel, les deux leaders se concentrent sur Macron, considéré de plus en plus comme le défenseur de l’Europe, de l’anti-nationalisme et de l’anti-démagogie. Un rôle qui ne déplaît pas à E. Macron ».
ARTICLE La Stampa A. Mattioli « La stratégie de Salvini : diviser le PPE et s’emparer de Bruxelles » : « L’échange avec Macron consacre Salvini à la tête des populistes. Il est même très content que le président français se déclare comme étant son ‘’adversaire principal’’. Ses provocations semblent payer, lui donnant une visibilité internationale. Salvini a l'intention de continuer sa politique étrangère personnelle, parallèle et indépendante par rapport à celle du gouvernement Conte et de son ministre des Affaires étrangères, Moavero (Indépendant). Le rendez-vous décisif sera celui des élections européennes. D’où deux objectif : diviser le PPE et préparer une alliance de centre droit. La ‘’Ligue des Ligues’’ n’est plus une utopie. D’où aussi le déplacement d’attention d’Ouest à l’Est (où les eurosceptiques et les populistes sont entrés au pouvoir) avec des missions en Russie, mais aussi Chine et Afrique. Montrant ainsi que ‘’l’Italie n’est pas isolée’’ ».
ARTICLE, F. Pierantozzi, Messaggero, « Problèmes à l’Elysée et campagne de mai : ‘’cette fois, Emmanuel Macron joue le tout pour le tout’’ » : « Cet automne européen sera un automne de lutte’’, avait averti l’Elysée en off il y a quelques jours, et les hostilités en effet sont ouvertes. Malgré les problèmes internes, Macron a repris son marathon diplomatique européen. Il a répondu à l’offensive Orban-Salvini depuis Copenhague, aujourd’hui il sera à Helsinki, le 6 septembre au Luxembourg, où il verra aussi Charles Michel (Belgique), le 7 il recevra Merkel. Avant le sommet du 20 septembre, il aura vu 16 pays de l’UE sur 27. Lors de son élection, il avait promis de les voir tous avant 2019. L’objectif désormais, au-delà de celui de la refondation, est la campagne électorale et prendre la tête du camp des ‘’europhiles’’, toujours moins nombreux et déterminants. Le scrutin du 29 mai sera le premier vrai test électoral pour Macron depuis son arrivée à l’Elysée. »
ARTICLE, A. Ginori, Repubblica, « Macron répond au défi des souverainistes : « Emmanuel Macron a ramassé le gant du défi lancé par Salvini et Orban. Il leur a répondu sans hésitation : ‘’S’ils ont voulu voir en moi leur principal adversaire, ils ont raison’’. Macron est l’ennemi idéal pour les souverainistes, plus que Merkel qui est considérée à la fin d’un cycle politique. »
EDITORIAL, Ezio Mauro, Repubblica, « Où le drapeau noir s’agite » : « Entre les deux ‘’héros’’ (comme ils se sont définis) Orban et Salvini, le thème du migrant est une carte de visite pour l’électorat léghiste, une garantie, une carte de visite pour Orban : ‘’l’Europe dit qu’elle veut gérer l’immigration. Nous nous voulons l’arrêter, et nous le ferons ensemble. Peu importe que les Hongrois n’aient pas aidé l’Italie dans la relocalisation des migrants du Diciotti ; un ami au cœur dur est ce qu’il faut pour tenter une grande opération : transplanter l’âme de l’Europe. Le premier ministre Conte (mais sans doute faudrait-il dire le troisième ministre, avec les deux vice-premiers ministres et chefs de partis) a probablement raison : l’Italie peut redevenir acteur dans le domaine européen. Mais pas hélas pour son rôle, équivalent à zéro, sur les négociations sur l’immigration. L’étendard de la révolte souverainiste devient une OPA de la droite extrémiste sur les institutions de l’Union pour stériliser l’esprit communautaire et changer le concept d’Europe et d’Occident. La seule nouveauté est qu’une partie du peuple italien se rend compte du danger et pour la première fois s’est donné rendez-vous sous le balcon de la rencontre Salvini-Orban, à Milan, où en politique souvent des choses naissent ».
ENTRETIEN d’Angelo Tofano (M5S), secrétaire d’Etat à la Défense « Un pacte avec Macron ? Pas de préjudice mais qu’il modifie sa politique sur Tripoli » (Il Messaggero): « ‘’Comme toujours, le M5S se présentera seul aux prochaines élections européennes. Ensuite, nous évaluerons la meilleure des alliances selon les chiffres et les programmes des autres partis. Les cousins français, guidés par Macron, ont mis en difficulté les autres pays en raison de leur politique étrangère extrêmement agressive. Le M5S n’a pas de préjugés mais j’estime qu’il faut d’abord résoudre des nœuds, pour nous prioritaires, tels le dossier libyen’’ ».
ENTRETIEN de Laura Agea, cheffe de groupe du M5S à Strasbourg « Prêts au dialogue avec Paris, à condition qu’elle rompe avec les vieux partis » (La Stampa) - « Un ennemi pour la Ligue et un potentiel allié pour le M5S. Les 5 Etoiles regardent avec attention les manœuvre de Macron » : « ‘’Orban ? Il fait partie du PPE, avec Merkel et Berlusconi. Pendant ces années, nous avons fait des alliances au cas par cas. Nous verrons quel sera la position du groupe d’E. Macron après les élections. Il doit décider ce qu’il veut faire, car il est devant un carrefour : veut-il suivre le chemin des partis qui ont causé tant de désastres ou bien choisir pour le changement, avec un autre cap ? Nous sommes donc ouverts à une possible alliance avec lui’’ ».
ARTICLE, Il Messaggero M. Ventura « Di Maio en Egypte pour le dossier Libye et pour l’affaire Regeni » : « Après celle de Salvini en juillet et celle de Moavero début août, la visite de Di Maio en Egypte marque une relance à haut niveau des relations avec Le Caire. Puisque sur la Libye les points de vue de Rome et du Caire (proche de la France, la Russie et le Qatar) sont divergents, Di Maio a rassuré Al-Sissi en promettant une coordination sur ce dossier. L’Egypte soutient le général Haftar, homme fort de la Cyrénaïque, porte-parole de l’initiative française d’élections en décembre prochain. Alors que l’Italie mise sur une conférence préparant le terrain au scrutin dans un moment opportun. L’Italie n’exclue pas l’Egypte et compte même sur l’amitié avec Le Caire pour stabiliser le cadre politique en Libye ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Accord entre la Bulgarie et l'Inde dans le domaine du tourisme.
Bulgarie et Inde. Le gouvernement bulgare réunissant les conservateurs et les patriotes a conclu un accord avec l’Inde du Premier-ministre nationaliste Narendra Modi afin de renforcer la coopération dans le domaine du tourisme.
00:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les Grecs indépendants menacent de quitter la coalition gouvernementale.
Grèce. Les Grecs indépendants menacent de quitter la coalition gouvernementale si l’accord trouvé en juin 2018 avec la FYROM, qui sera autorisée à s’appeler Macédoine du nord, est entériné début 2019 par le Parlement grec.
00:13 | Lien permanent | Commentaires (0)
Aleksandar Vucic rencontre Alexander Soros.
Serbie. Le président Aleksandar Vucic a rencontré ce 28 août 2018 le vice-président des Fondations société ouverte Alexander Soros (fils de George Soros). Les deux hommes ont discuté des relations entre le Serbie et le Kosovo ainsi que de la situation des Roms.
Alexander Soros et Aleksandar Vucic
00:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
29/08/2018
Thierry Baudet cherche une relation sérieuse.
Pays-Bas. Le dirigeant de Forum voor Democratie Thierry Baudet est à la recherche d’une compagne afin de débuter une relation sérieuse.
Thierry Baudet
23:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
Un homme menace d’attaquer Geert Wilders.
Pays-Bas. La police a arrêté ce 28 août 2018 un homme qui a menacé sur les réseaux sociaux d’attaquer le président du PVV Geert Wilders à cause de son projet de concours de caricatures de Mohammed.
23:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
Jussi Niinistö opposé aux menus sans viande à l'armée.
Finlande. Le Ministre de la Défense Jussi Niinistö (Réforme bleue) a découvert que les cantines de l’armée servent deux fois par semaine des menus sans viande et estime qu’il s’agit d’une aberration.
23:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
Filip Dewinter est tête de liste du Vlaams Belang pour les municipales 2018 à Anvers.
Belgique. Flandre. Anvers (Antwerpen). Le Vlaams Belang a présenté sa liste en vue des élections municipales du 14 octobre 2018. Filip Dewinter est tête de liste, Anke Van dermeersch se trouve à la deuxième place et Sam Van Rooy est troisième.
Affiche : "Anvers est à nous !
14:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Anvers est à nous"
Belgique. Flandre. Anvers (Antwerpen). Affiche du Vlaams Belang pour les élections municipales du 14 octobre 2018 :
"Anvers est à nous"
14:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Salvini-Orban, pacte anti-migrants."
Italie. Revue de presse.
Visite du Premier ministre hongrois Viktor Orban à Milan : Unes « Migrants, axe Salvini-Orban » - ‘’Des milliers manifestent contre le souverainisme’’ (Corriere della Sera), « Salvini-Orban, pacte contre l’Europe. Milan descend dans les rues’’ (La Repubblica), « Orban-Salvini, attaque contre l’Europe : ‘’il faut un plan contre les migrants’’ » (La Stampa), « Salvini-Orban, pacte anti-migrants » (Il Messaggero), « UE et migrants, axe salvini-Orban » (Il Mattino)
ARTICLE, La Repubblica O. Liso « La ligne Salvini-Orban ‘’stop à tous les migrants’’, axe aussi pour les élections européennes » : « Changer les traités de l’Union, arrêter l’immigration et les missions navales, donner vie à une alliance souverainiste pour les prochaines élections européennes. Une correspondance presque en amoureux. Or sur les migrants du Diciotti, que Salvini cherchait à relocaliser dans d’autres pays, Orban a dit ‘’non’’. Salvini évite la polémique et attaque le Président français qui ‘’passe son temps à faire la leçon aux gouvernements étrangers : qu’il donne l’exemple en ouvrant Vintimille, de manière à ce que nous puissions le demander aussi aux pays de Visegrad’’ ».
EDITORIAL, Giampiero Massolo, Stampa, « Si l’Italie regarde à l’Est » : « Conte et Babis, Salvini et Orban. En d’autres temps, c’étaient des rencontres à reléguer à l’administration ordinaire avec des représentants de pays amis mais secondaires pour nos intérêts. Rien à voir avec le couple franco-allemand, avec le Royaume-Uni ou l’Espagne. L’axe change avec le ‘’gouvernement du changement’’. Ces développements ne sont pas inattendus, ils avaient été annoncés lors de la campagne électorale. En vue des élections européennes, c’est encore moins étonnant. Si l’on pense, comme le gouvernement, que les électeurs remettront en cause tous les équilibres politiques connus jusque-là en Europe, donnant l’avantage aux partis d’inspiration souverainistes et populistes, il devient normal de présenter sa candidature en tant que pivot des nouveaux partis politiques européens : c’est ce qui est ressorti clairement des déclarations d’Orban. Qu’il s’agisse d’un PPE renouvelé et étendu à la Ligue, comme nombre de ses membres le souhaitent, y voyant un moyen de renforcer leur place en Europe, par opposition au « macronisme » et pour rendre plus homogène les futures alliances de gouvernement. Tactique et stratégie politique peuvent donc expliquer beaucoup».
ANALYSE La Stampa M. Bresolin « La vague des souverainistes élève ses remparts. Maintenant l’ennemi c’est Macron » : « Hier à Milan est née de manière officielle ‘’l’autre Europe contre Macron’’, contre son idée d’une intégration européenne majeure car l’objectif est de donner plus de pouvoir aux Etats nationaux. Les leaders de l’axe souverainiste et Macron semblent n’avoir qu’un point commun : ils sont potentiellement en mesure de balayer les partis traditionnels. Macron y est arrivé en France et veut le faire maintenant en Europe. Pas sûr qu’il y parvienne, puisque sa popularité est en chute. Toutefois, les partis qui se trouvent aujourd’hui dans la famille socialiste, des libéraux ou des verts, le regardent comme le seul pouvant rassembler les partis en Europe».
ARTICLE, F. Lo Dico, Messaggero, « L’embarras du M5S vis-à-vis de l’axe souverainiste – Le rébus des élections européennes : où allons-nous ? » : « La veille de la rencontre Salvini-Orban, le M5S avait dit qu’il s’agissait d’une simple rencontre entre leaders politiques mais un grand malaise se perçoit dans son quartier général sur la question de l’alliance en vue des prochaines élections européennes. Une triple alliance M5S-Ligue et Fidesz semble hautement improbable. Fabio Massimo Castaldo, parlementaire européen du M5S, prend ses distances et le chef de groupe M5S du Sénat, Stefano Patuanelli commente : ‘’Ligue et M5S gouvernent ensemble en Italie à cause d’une loi électorale absurde. Mais aux européennes nous sommes séparés’’. Mais le Mouvement 5 étoiles est inquiet également parce qu’il craint que le rapprochement avec les pays de Visegrad puisse remettre en discussion le droit d’asile pour les réfugiés que le M5S défend depuis toujours ».
ENTRETIEN d’Antonio Tajani (Forza Italia), président du Parlement Européen « Tout chrétien doit être solidaire. La Ligue au sein du PPE uniquement si elle soutient l’UE et l’euro » (La Stampa): « L’immigration illégale doit être arrêtée mais les flux doivent être aussi gérés. Si le ‘’groupe de Visegrad’’ ne veut pas les quotas de migrants, il doit mettre alors à disposition des milliards pour aider l’Afrique. Et puis il y a les réfugiés, ce qui représente une autre affaire. Une réforme de Dublin pour une redistribution plus équitable est dans l’intérêt de l’Italie. J’espère que Salvini a abordé la thématique avec Orban ».
ENTRETIEN de Bruno Bonell, députe En Marche à l’Assemblée Nationale (Corriere della Sera): «On peut observer un danger fatal pour l’Europe, avec d’un côté les souverainistes de gauche et droite qui veulent bloquer les flux migratoires et de l’autre les progressistes, dont la République en Marche, qui poussent plutôt pour leur réglementation. Au niveau du Parlement Européen, nous cherchons des forces qui puissent transformer positivement les institutions alors qu’ils cherchent des coupables pour détruire l’Europe. L’instrumentalisation des migrants par les forces xénophobes est inquiétante. Au sujet de la Libye, l’Italie et la France doivent maintenir leur rapport spécial. Nous ne pouvons détruire des milliers d’années d’histoire commune, seulement en raison de la présence de politiciens avec des aspirations à court terme.»
ARTICLE, Corriere della Sera, A. Trocino, « Conte essaye, sans succès, de convaincre le Président du gouvernement tchèque en matière de relocalisation des migrants » : « La mission de convaincre Andrej Babis à accueillir des migrants en provenance d’Italie a échoué. Les positions de la République Tchèque sont tout à fait similaires à celles de la Hongrie qui ne veut pas de réfugiés. L’Italie n’obtient que de maigres victoires, les seuls points communs avec Babis étant la volonté de combattre l’immigration illégale et d’augmenter les ressources européennes destinées à l’Afrique. Conte ne rentre pas en collision avec le Président du Gouvernement tchèque, la priorité du gouvernement italien est de maintenir d’excellents rapports commerciaux avec tout le monde. Mais il explique tout de même qu’il voudrait ‘’un système avec des avantages encourageant les pays qui accueillent des migrants et des désavantages économiques pour ceux qui ne le font pas’’. Ainsi, la position de l’Italie reste difficile à discerner.»
ARTICLE La Repubblica A. D’Argenio « Alerte de l’UE sur le déficit italien mais Bruxelles compte sur Tria » : « Depuis sa visite en Chine, le ministre de l’Economie Tria répéte que ‘’critiquer le seuil des 3% du PIB est bien différent que dire que nous le dépasserons’’. Les équilibres sur les marchés et en Europe se base sur le bras-de-fer entre Tria et les deux vice-présidents du Conseil. La Commission, avec l’accord des partenaires, est prête à aider Tria avec environ 8 milliards de flexibilité si l’Italie devait arriver à baisser son déficit structurel ».
ARTICLE, La Stampa M. Bresolin « Mission Sophia : l’Italie reste isolée et la ministre Trenta cherche une médiation » : « À deux jours de la fin du mois d’août, un accord sur la révision des règles de l’opération Sophia n’est pas encore au rendez-vous. La ministre de la Défense Trenta s’apprête ainsi à lancer une proposition de médiation que l’Italie souhaite voir acceptée par tous : que le port de débarquement ne soit pas uniquement en Italie mais qu’il soit décidé en roulement entre les différents pays de l’UE donnant sur la Méditerranée : France, Espagne, Malte et Grèce ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
11:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
Article de Lionel Baland : après un nouveau crime commis par des migrants, Angela Merkel dénonce la chasse aux immigrés.
Allemagne. Après un nouveau crime commis par des migrants, Angela Merkel dénonce la chasse aux immigrés :
http://www.bvoltaire.fr/apres-un-nouveau-crime-commis-par...
manifestation à Chemnitz
01:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
Viktor Orban déclare que Matteo Salvini est son héros.
Italie et Hongrie. Le Premier ministre démocrate-chrétien hongrois Viktor Orban a déclaré à propos du dirigeant de la Ligue Matteo Salvini (Italie) qu’il est « son héros ». Les deux hommes se sont rencontrés à Milan ce 28 août 2018.
Viktor Orban et Matteo Salvini
01:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
Saxe-Anhalt : l’AfD donnée à 21 %.
Allemagne. Saxe-Anhalt. Un sondage infratest-dimap donne l’AfD à 21 % en vue d’élections pour le Parlement de Saxe-Anhalt prévues en 2021. [En 2016, l’AfD avait obtenu 24,3 %.]
(+ et - : évolutions depuis les élections du Parlement de Saxe-Anhalt en 2016)
CDU : démocrates-chrétiens
die Linke : post-communistes
SPD : sociaux-démocrates
AfD : patriotes
Grüne : écologistes
FDP : libéraux
00:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
28/08/2018
Saxe : l'AfD donnée à 25 %.
Allemagne. Saxe. Un sondage Infratest-dimap donne l'AfD à 25 % en vue des élections pour le Parlement de Saxe de 2019. [L'AfD avait obtenu 9,7 % en 2014. Le parti ultranationaliste NPD avait obtenu 4,9 % et donc pas d'élu.]
(+ et - : évolutions depuis les élections du Parlement de Saxe en 2014)
CDU : démocrates-chrétiens
die Linke : post-communistes
SPD : sociaux-démocrates
AfD : patriotes
Grüne : écologistes
FDP : libéraux
21:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
Thuringe : l'AfD donnée à 23 %.
Allemagne. Thuringe. Un sondage Infratest-dimap donne l'AfD à 23 % en vue des élections pour le Parlement de Thuringe de 2019. [En 2014, l'AfD avait obtenu 10,6%.]
CDU : démocrates-chrétiens
die Linke : post-communistes
SPD : sociaux-démocrates
AfD : patriotes
Grüne : écologistes
FDP : libéraux
Sonstige : autres
21:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
Bavière : la CSU donnée à 36 % et l'AfD à 14 %.
Allemagne. Bavière. Un sondage Insa en vue des élections pour le Parlement de Bavière du 14 octobre 2018 donne la CSU à 36 % (contre 47,7 % en 2013). L'AfD est donnée à 14 % (elle n'était pas présente en 2013).
CSU : sociaux-chrétiens
SPD : sociaux-démocrates
Freie Wähler : électeurs libres
Grüne : écologistes
FDP : libéraux
die Linke : post-communistes
AfD : patriotes
Sonstige : autres
20:34 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Contribution européenne, bras-de-fer."
Italie. Revue de presse.
Effondrement du Pont Morandi de Gênes/audition du ministre des Infrastructure devant le Parlement : Unes « Toninelli : revoir toute les concessions » - ‘’Dans les documents secrets d’Autostrade, des bénéfices garantis’’ (Corriere della Sera), « Autostrade, les accords secrets » - ‘’La Ligue s’oppose aux nationalisations du M5S’’ (La Repubblica), ‘’Tensions M5S-Ligue sur les nationalisations’’ (La Stampa), « Gênes, la bataille du pont » (Il Messaggero).
ARTICLE, La Repubblica, T. Ciriaco, « Di Maio défie la Ligue en matière de nationalisations : litige autour du pont à reconstruire » : « Le ministre Di Maio soutient Fincantieri et la Cassa depositi e prestiti (Cdp) pour la reconstruction de pont Morandi et que ce soit Autostrade per l’Italia qui en paye le coût. À travers un post sur Tweeter : ‘’Toti ( Président de la région de Ligurie – Forza Italia) veut faire reconstruire le pont Morandi à Autostrade ? Qu’il aille le raconter aux familles des victimes. Il faut une agence de l’État pour refaire le pont’’, il défie ouvertement le Ligue. Cette dernière est réticente sur la révocation de la concession à la compagnie. »
Budget/Italie/UE : Unes « Contribution européenne, bras-de-fer » - ‘’Oettinger : ‘’une farce’’. Di Maio prêt à mettre le véto’’ (Corriere della Sera), « Défi à l’UE, bras-de-fer sur la contribution versée à Bruxelles » (Il Messaggero).
ARTICLE, La Repubblica, A. D’Argenio, « L’UE corrige le gouvernement : « Le commissaire Oettinger soutient que les menaces des leaders Lega-M5S sont une ‘’comédie’’. Rome verse 14, 15 ou 16 milliards, en fonction des années, mais reçoit ensuite des fonds européens qui portent le solde passif payé à 3 milliards nets. Le président de la Commission économique du Parlement Européen Roberto Gualtieri (PD) rappelle les règles européennes : ‘’le veto au budget est inutile et nocif, Di Maio et Salvini semblent ignorer que les plafonds de la dernière année budgétaire resteraient en vigueur, y compris la position de contributeur net de l’Italie. D’autre part, ils ne bénéficieraient pas de la possibilité d’avoir un bilan plus favorable’’. En effet, la proposition par la Commission de budget européen 2021-2027, actuellement débattue dans les gouvernements des pays membres, prévoit d’augmenter les ressources destinées aux migrants, à la croissance économique et aux investissements, des secteurs de grand intérêt pour l’Italie : si elle bloquait le budget elle resterait donc sur le carreau. »
RETROSCENA (Coulisses) Corriere della Sera F. Fubini « Les marges de manœuvres étroites avec l’Europe » : « Vue la situation actuelle, avec l’incertitude des marchés et la défiance des familles italiennes envers les bons d’Etat italiens, Bruxelles aurait toutes les raisons de demander à l’Italie de réduire le déficit en 2019. En réalité, les relations entre Rome et Bruxelles pourraient se révéler riches en nuances. Il n’est pas clair si la dureté du ton du Commissaire allemand Oettinger corresponde à l’attitude de Juncker, qui préfère normalement éviter les tensions non nécessaires. À Bruxelles, on veut éviter la rupture avec l’Italie afin de ne pas donner une arme de propagande à la Ligue et au M5S pour la campagne des élections européennes de 2019 et éviter la formation d’une opposition eurosceptique pouvant paralyser le programme des partis vainqueurs d’aujourd’hui ».
ARTICLE, La Repubblica, S. Rizzo, « Italexit, les neuf chemins du gouvernement pour mettre en crise l’Europe » : « La Ligue et le M5S sont soudés dans leur offensive souverainiste. Il existe neuf points de tension principaux entre le gouvernement Italien et l’UE : immigration, contrainte budgétaire, Ceta, critique de la BCE par Salvini et Di Maio, mécanisme de bail-in pour le sauvetage des banques en difficulté, normes sur les vendeurs ambulants, nationalisations, retraites et les financements de l’UE que l’Italie menace de ne plus vouloir payer. Le seul qui semble résister à la tentation de mener l’offensive à l’UE est le ministre de l’Économie Giovanni Tria.»
EDITORIAL, Corriere della Sera P. Valentino « Les grandes manœuvres et l’Italie ? » : « Il y aurait une opération derrière cette rencontre entre le Premier ministre hongrois et M. Salvini : la tentative de porter la Ligue au sein du Parti Populaire Européen. Il faudra du temps pour en vérifier la faisabilité. Entretemps, les grandes manœuvres pour la relève institutionnelle de 2019 ont déjà commencé. Au lieu de mettre en place une stratégie pour nous doter d’un rôle dans la bataille des nominations, l’Italie brûle les ponts avec ses alliés traditionnels, menace de défection improbable, alimente la défiance et frappe à la porte des ennemis au nom d’une affinité idéologique anti-immigration, privée de toute vérification avec les vrais intérêts nationaux ».
ARTICLE, Corriere della Sera M. Cremonesi « La réunion avec Orban à Milan » : « La rencontre entre les deux souverainistes n’est pas appréciée par le Mouvement 5 Etoiles. Pressé par les journalistes, Salvini avoue ‘’mais oui, bien sûr, nous misons sur un axe, nous verrons ce qu’il sera possible de faire ensemble. Nous travaillons tous à la construction d’une autre Europe’’. D’ailleurs, selon un collaborateur de Salvini, une campagne d’entretiens dans la presse et les télévisions est prévue dans les prochains jours pour montrer ‘’qu’il n’est pas xénophobe et raciste mais une voix crédible de ceux qui pensent à une Europe qui ne serait plus socialiste ou démocrate-chrétienne’’ ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
HC Strache désire interdire aux demandeurs d’asile l’accès à un apprentissage.
Autriche. Le président du FPÖ et vice-chancelier Heinz-Christian Strache désire interdire aux demandeurs d’asile l’accès à un apprentissage. Il fonde cette idée sur le fait que des jeunes cherchent une formation et ne peuvent en trouver et que des réfugiés reconnus se trouvent également dans cette situation.
01:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'AfD donnée à 16,5 %.
Allemagne. Un sondage INSA donne l'AfD à 16,5 %.
CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens bavarois
SPD : sociaux-démocrates
AfD : patriotes
FDP : libéraux
die Linke : post-communistes
Grüne : écologistes
Sonstige : autres
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Le FPÖ donné à 23 %.
Autriche. Un sondage Market donne les sociaux-chrétiens de l’ÖVP à 33 %, les sociaux-démocrates du SPÖ à 28 % et les patriotes du FPÖ à 23 %, soit une légère augmentation par rapport aux élections législatives d’octobre 2017 pour l’ÖVP et le SPÖ et un recul pour le FPÖ qui avait obtenu 26 %.
00:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
Chemnitz : manifestation de PEGIDA et de l’AfD le samedi 1 septembre 2018.
Allemagne. Saxe. Chemnitz. Une manifestation de PEGIDA et de l’AfD aura lieu le samedi 1 septembre 2018, suite au décès d’un Allemand tué à coups de couteau par des migrants.
00:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
27/08/2018
Interview d‘Uli Henkel de l'AfD par Lionel Baland.
Allemagne. Bavière. Interview d‘Uli Henkel, candidat de l’AfD pour les élections du Parlement de Bavière :
http://eurolibertes.com/politique/uli-henkel-candidat-lis...
"Nous sommes l'original."
19:13 | Lien permanent | Commentaires (0)
Geert Wilders à Anvers.
Belgique et Pays-Bas. Le dirigeant du PVV Geert Wilders (Pays-Bas) sera à Anvers en Belgique à l'invitation du Vlaams Belang (Flandre - Belgique) le 2 septembre 2018 à 11h.
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Matteo Salvini : "Une enquête qui se retournera contre les magistrats."
Italie. Revue de presse.
Migrants/Italie/UE : Unes « Di Maio freine Salvini sur les enquêteurs » - ‘’L’opposition déplore une ‘’double morale’’ (Corriere della Sera), « Salvini, le dossier des enquêteurs » - ‘’L’association nationale des magistrats demande solidarité au ministre (M5S) de la Justice ’’ (La Repubblica), « Salvini : ‘’une enquête qui se retournera contre les magistrats’’ » - ‘’Di Maio défend le ministre : qu’il ne démissionne pas mais respectons les juges’’ (Il Messaggero, Il Mattino).
PROPOS de Matteo Salvini, « L’enquête sera un boomerang. Nous sommes prêts à réformer la justice » (Il Messaggero) : « ‘’J’ai apprécié les propos [de soutien] de Berlusconi et de Meloni. J’ai aussi reçu un tas de messages de soutien de la part de juges enquêteurs. Je crois qu’à Agrigente ceux qui pensaient pouvoir m’arrêter se sont leurrés. Sur l’affaire Diciotti, [les pays membres] se sont montrés sourds et égoïstes et puisqu’ils le font avec l’argent de l’Italie, Conte a bien fait d’annoncer que quand ils auront besoin de nous, nous les paierons avec la même monnaie. Ma rencontre de demain à Milan avec Viktor Orban ? Je connais sa position sur la question, il veut une Europe qui puisse protéger les frontières extérieures. Ceci représente notre objectif final. Quant au budget, sur certaines lignes budgétaires nous ne demanderons la permission à personne. Selon moi, nous devrions faire une liste de choses à faire. Si ensuite cela coïncide avec les règles européennes, tant mieux. S’il s’agit d’investissements nécessaires, ils seront réalisés’’ ».
ENTRETIEN de Luigi Di Maio, vice-Président du Conseil et ministre du Développement économique et du Travail « ‘’Salvini ne doit pas démissionner. Que les enquêteurs fassent leur travail mais nous sommes en train de défendre l’Italie’’ » (La Stampa) : « ‘’Notre code éthique n’a pas été violé. Il y a une différence entre un homme politique placé sous une enquête parce qu’il défend les intérêts de la nation et les élus du PD sous enquête pour corruption. Le moment venu, nous l’expliquerons aux juges. La gestion de l’affaire du navire Diciotti a été un signal clair adressé à tous : l’Italie vise à la redistribution des migrants. [Avec leur geste de générosité] l’Albanie et l’Irlande ont donné une gifle aux grands d’Europe. Selon moi, les pays européens ont suivi leurs propres intérêts alors que l’Italie a secouru tout le monde [en mer]. Plusieurs gouvernements nous attaquent en nous traitant de populistes, sans se rendre compte que leur temps est révolu. Même en France, en Allemagne ou en Espagne, les gens qui pensent comme nous représentent la majorité. La Hongrie de V. Orban ? Selon moi, celui qui n’adhère pas aux relocalisations n’a pas droit aux fonds européens. Pour la question migratoire nous sommes pour le partage du problème. Les alliés internationaux de l’Italie ? Cela dépend des dossiers : Conte a une relation excellente avec Trump. Fincantieri collabore avec la France. Nous avons des dossiers économiques ouverts avec l’Allemagne. Sur l’affaire Diciotti, nous avons compris qu’il est inutile de s’adresser à Bruxelles ou à la Commission Européenne. Nous négocierons directement avec les Etats. Si l’Europe continue de ne pas nous écouter, nous mettrons le véto sur le budget et sur tous les dossiers où il sera possible de le faire’’ ».
ENTRETIEN de Maurizio Martina, secrétaire du PD « Le gouvernement a perdu : l’Italie est plus faible. Le silence de Conte et de ses vices est inacceptable » (La Stampa) : « ‘’Salvini a perdu et nous devons tous remercier l’Eglise qui a pris en charge la plupart des personnes présentes sur le navire Diciotti. Ils ont fait preuve d’incohérence et d’incapacité. Que tous ceux qui saisissent l’urgence d’arrêter la dérive imposée par le M5S et la Ligue fassent un pas en avant’’ ».
ENTRETIEN de Dimitri Avramopoulos, commissaire européen aux migrations « Que Rome ne joue pas sur la peau des migrants. Qui accuse l’Europe marque contre son propre camp » (La Repubblica de dimanche): « ‘’Les menaces contre l’UE ? J’espère qu’elles n’ont représenté qu’une réaction politique instinctive. La Commission dit clairement ‘’non’’ aux menaces. Tous les gouvernements sont tenus légalement de respecter les obligations qui découlent de l’appartenance à l’Union. Sur le budget, il existe des obligations juridiques, politiques et morales’’ »
ANALYSE, S. Stefanini, Stampa, « Si l’Italie change de partenaires » : « L’illusion de la continuité de la politique internationale qui avait accompagné la formation du gouvernement italien, a été balayée ces dernières semaines. Les fronts changent. L’Italie se dispute avec la France et l’Espagne, reçoit une aide adriatico-balkanico-irlandaise, inattendue, tandis que M. Salvini s’apprête à rencontrer Orban – un coup porté à Bruxelles et Berlin. L’Italie du duo M5S-Ligue se sent idéologiquement proche de la Hongrie ou de l’Autriche ou la Pologne, mais doit se demander où sont les principaux liens économiques, de sécurité et culturels de l’Italie. Ce n’est pas compliqué : il suffit de regarder le commerce et les investissements. Mais c’est ainsi, les vieux amis sont devenus embêtants, nous recherchons de nouveaux compagnons de voyage. Avec eux changera aussi la politique étrangère, c’est sûr : dis-moi avec qui tu sors, je te dirai qui tu es ».
ARTICLE, Corriere della Sera, F. Rubini, « Le tournant des gouvernements européens : ‘’l’Italie va se retrouver isolée si elle fait des chantages à Bruxelles’’ » : « Les marchés réagissent aux tensions politiques et à l’éloignement de l’Italie. La perception de risque financier autour du pays, porte à l’augmentation du spread.»
ARTICLE, Corriere della Sera, M. Monti, « Plus lointains de l’Europe mais sans rien dire » : « Les tensions entre l’Italie et l’Europe sont quotidiennes et toujours plus sévères. Le gouvernent exprime une attitude ferme envers l’UE, l’Allemagne et la France, probablement influencé par la conviction que c’est une manière d’obtenir des résultats concrets. Il y a eu un dérapage rapide. Le pays qui aurait pu s’insérer dans un trio informel avec la France et l’Allemagne, pour créer une UE plus sensible aux exigences du Sud, a plutôt choisi de créer un ‘’strapontin du Sud’’ dans le ‘’bloc austro-hongrois de Visegrad’’. La priorité absolue accordée à la question migratoire a engendré un changement géopolitique et psychologique de l’Italie qui cherche des alliés dans des pays qui ne veulent pas d’immigrés. Le fait qu’Autriche, Hongrie ou République tchèque refusent les réfugiés en provenance d’Italie, semble passer en second plan. Il existe un risque à éviter à tout prix: une l’Italie hors de l’espace Schengen et de la zone euro. Prise entre Orban au Nord, les tribus libyennes au Sud, une Espagne résolue à l’Ouest et une Grèce qui porte encore un lourd fardeau à l’Est, nous deviendrions une triste péninsule presque européenne.»
ARTICLE, La Repubblica, T. Ciriano, « Fronde anti-Salvini du M5S en développement : ‘’il faut arrêter la haine contre des ennemis inexistants’’ » : « Au cours du bras de fer sur le navire Diciotti, on a pu constater le développement d’une opposition M5S et d’un ressentiment, explicite ou voilé, contre Salvini. La sénatrice Fattori a publié sur Facebook ‘’Est-il possible que le nazi Eichmann et ses millions de complices étaient simplement en train d’exécuter des ordres ?’’, une référence à l’expérience de Milgram et une qualification de Salvini comme figure autoritaire considérée légitime au point d’en exécuter les ordres au détriment des principes moraux. D’autre part, il semble toujours plus difficile pour Di Maio de contrôler sa coalition composée de journalistes, méridionaux anti-Ligue et de personnes dont le cœur battait à gauche. »
ENTRETIEN d’Andrej Babis, premier ministre tchèque « ‘’Stop à l’échange fonds européens-accueil des migrants’’ » (La Repubblica de samedi): « ‘’Nous partageons plusieurs idées avec l’Italie sur des questions-clé de l’Europe : les migrants, l’intégration et la souveraineté. Je serai ravi de venir en Italie le 28 septembre à Rome pour en discuter avec Conte et Salvini. L’accueil n’est pas la bonne solution à long terme. Nous devons contrer l’immigration avec davantage de pouvoirs nationaux. L’Italie, Malte ou l’Espagne devraient recevoir plus d’argent de l’UE. Nous devrions financer l’Afrique du Nord, comme nous le faisons avec la Turquie, pour freiner la vague migratoire. Il faut une grande « Ellis Island », un projet global contre l’immigration illégale’’ ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Le PVV et le Forum voor Democratie sont donnés ensemble à 32 sièges sur 150.
Pays-Bas. Au sein du sondage Maurice de Hond de ce 26 août 2018, le PVV de Geert Wilders et le Forum voor Democratie de Thierry Baudet sont donnés chacun à 16 sièges de député sur 150.
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