Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

25/02/2019

Autriche : plus de la moitié des détenus sont des étrangers.

Autriche. Plus de la moitié des détenus sont des étrangers. 45,3 % sont Autrichiens, 18,8 % sont des ressortissants d’autres pays de l’Union Européenne et 35,5 % de pays non-membres de l’Union Européenne.

(https://www.krone.at/1868850)

Le FPÖ écrit à l'ambassadrice d'Israël.

FPÖ.jpg

Autriche et Israël. Le secrétaire général du FPÖ Christian Hafenecker a écrit à l’ambassadrice d’Israël afin de lui expliquer que le FPÖ rejette toute forme d’extrémisme de droite et que des forces politiques hostiles au FPÖ tentent de faire passer le FPÖ pour un parti radical.

De pro NRW à die Linke.

Allemagne. L’ancien secrétaire général de pro NRW Tony-Xaver Fiedler est désormais candidat aux élections municipales à Arnstadt en Thuringe pour les post-communistes de die Linke. En 2015, il avait été le candidat au poste de maire de Essen en Rhénanie du Nord-Westphalie de pro-NRW. Au cours de sa jeunesse, il a été lié aux patriotes du parti die Republikaner et aux nationalistes durs de la DVU.

Tony-Xaver Fiedler.jpg

Affiche de Tony-Xaver Fiedler lorsqu'il était chez pro NRW

Anvers compte, désormais, plus d’habitants d’origine étrangère que d’autochtones.

Belgique. Flandre. La ville d’Anvers (Antwerpen) compte, désormais, plus d’habitants d’origine étrangère (étrangers, nouveaux belges et personnes dont un ou deux des parents ont une autre nationalité) que d’autochtones. Trois enfants de moins de dix ans sur quatre ont, dans cette ville, une origine étrangère.

N-VA.jpg

VB.jpg

[Lors des élections municipales de 2018, les deux partis nationalistes flamands N-VA et Vlaams Belang ont obtenu ensemble 45,8 %, soit 35,3 % pour la N-VA et 10,5 % pour le Vlaams Belang.]

En attendant les résultats des élections en Sardaigne.

M5S.jpg

Ligue.jpg

Italie. Revue de presse.

Presse écrite : Les résultats des élections régionales en Sardaigne font la Une de l’ensemble des médias italiens. Les commentateurs insistent tout particulièrement sur « l’effondrement » du mouvement 5 Étoiles qui totaliserait moins de 20 % des votes, alors que la droite arriverait en tête avec 40 % et la gauche serait à plus de 35 % environ : « Sardaigne, défaite des 5 Étoiles » (Corriere della Sera), « Vote en Sardaigne : effondrement du M5S. Les sondages : duel Solinas (centre-droit) et Zedda (centre-gauche) » (La Repubblica), « La Sardaigne abandonne les Cinq Étoiles » (La Stampa), « Effondrement du M5S, centre-droit en tête » (Il Messaggero), « Cinq Étoiles, l’effondrement continue » (Il Mattino), « Sardaigne, la gauche met en difficulté la droite, un autre effondrement des Cinq Étoiles » (Il Fatto Quotidiano).

Journaux télévisés : Ils traitent principalement du dépouillement des bulletins des élections régionales en Sardaigne et de la chute du M5S dans les sondages ainsi que de la recherche de trois jeunes disparus en mer. Ils évoquent également le fait que Giuseppe Conte répète qu’il n’y aura aucune modification du budget.

Réseaux sociaux : Ils traitent principalement des élections régionales en Sardaigne. Sur Twitter, le hashtag les plus utilisé est #ElezioniRegionaliSardegna.

ARTICLE, Repubblica, C. Tito, « La défaite met le gouvernement en danger » : « Trois compétitions électorales ont eu lieu depuis début 2019. Des Abruzzes à la Sardaigne, le résultat a été sans appel : les Italiens donnent un coup au M5S, en divisant par deux le nombre de voix obtenues il y a moins d’un an. Et surtout, ils redessinent le « tripolarisme » qui s’est affirmé dans notre pays en 2013 et en mars 2018. Il s’agit dorénavant d’un nouveau « tripolarisme » avec deux jambes plus fortes : celle du centre droit et celle du centre gauche. Et une autre minoritaire, sous les 20%. La crise de l’exécutif Conte est mise en évidence par le vote sarde, avec la décadence du M5S. Le jugement des électeurs italiens n’a rien à voir avec un problème de présence du M5S sur le territoire (sinon les élections des maires de Turin et Rome devraient également être lues comme étant le fruit du hasard). La désillusion de nombreux soutiens du M5S est le miroir fidèle de la critique de l’alliance avec la Ligue, de la subordination politique à Salvini, des choix incohérents par rapport à la ligne de Grillo. Le M5S paie les incertitudes et les approximations avec lesquels la majorité actuelle a dirigé jusque-là l’Italie. Le passage de la simple protestation au gouvernement est plus compliqué. Par-dessus tout, il est dorénavant clair que la somme des deux populismes provoque un effet d’unification, qui s’est unifié autour du sujet qui apparait comme le plus fort. Du reste, il ne peut y avoir qu’un seul chef. Celui-ci prend de l’ampleur dans l’annonce de propositions qui n’ont pas besoin d’être appliquées mais qui doivent être crues à court terme : c’est la force de Salvini. Le M5S est de plus en plus replié dans la liturgie idéologique d’Internet dans laquelle croient uniquement Casaleggio et Di Maio. Et le défi n’est pas la transformation du mouvement, qui est déjà un parti, mais bien la crise du gouvernement ».

EDITORIAL, La Stampa, M. Sorgi « Rien ne sera comme avant » : « Un face à face centre-droit et centre-gauche, le premier en léger avantage et le second à sa poursuite, avec le candidat, Zedda qui pourrait même l'emporter sur Solinas, grâce au vote séparé et à la prime prévue par la loi électorale. De prime abord, on dirait que l’avancée de Salvini qui paraissait inexorable, connait un ralentissement. Les efforts du leader légiste et son Ministre de l’Agriculture pour résoudre la protestation des producteurs de lait, n’ont été récompensé comme il fallait s’y attendre. Les votes de ces rebelles indomptables, qui imitent les gilets jaunes français dans la frange la plus extrême, ne sont pas allés au M5S. En reva    nche, la paix signée par Di Maio avec l'ambassadeur français C. Masset avait comme prix l'autocritique de l'alliance superficielle du M5S avec les manifestants violents à Paris. Le pacte Salvini-Di Maio est destiné à tenir un peu plus longtemps, mais aussi à changer sa nature. Il n'y a pas d'avantage à tirer d’une rupture, pour les deux vice-premiers ministres, ni à court, ni à moyen terme. Di Maio, après la scission des militants sur la plate-forme Rousseau pour le choix du sauvetage du ministre de l'Intérieur, est aux prises avec un conflit interne qui jusqu'à présent a du mal à s'organiser ».

RETROSCENA (coulisses), La Stampa, A. La Mattina « Le premier coup de frein à la Ligue. Les doutes de Salvini sur le candidat » : « Ça va être une nuit d'inquiétude. Peut-être Matteo Salvini s'est-il rendu compte que Christian Solinas n'était pas le meilleur candidat possible. Si les vraies voix, que nous ne connaîtrons qu'aujourd'hui, confirmaient les sondages, il gagnerait de justesse. Entre autres, Solinas obtiendrait un pourcentage inférieur à celui de la coalition de centre-droit. Il ne peut pas s’en féliciter comme cela a été le cas lors des dernières élections régionales dans les Abruzzes où il est devenu le premier parti avec 26%. Salvini s’est rendu compte que le choix de Solinas n'était pas excellent mais le pacte entre la Ligue et le Parti d'action sarde, dont Solinas est le secrétaire, a permis à la Ligue de mettre les pieds sur l'île dès le 4 mars. Solinas a été surnommé « l'homme invisible ». Salvini ne l'a jamais mentionné dans les rassemblements et son nom ne figurait pas sur les affiches de la Ligue. Et s'il s'agit d'un ou deux points d'avantage, ce serait un demi-échec pour les objectifs que Salvini s'était fixés. Le vice-premier ministre de la Ligue est déçu. L’enracinement territorial aurait fait défaut. La Ligue et le centre-droit, cependant, ont compté sur le leadership de Salvini qui, pour la première fois, a pu enregistrer un revers ».

RETROSCENA, Corriere della Sera, A. Trocino « Le nouveau coup pour Di Maio. Et la minorité aiguise ses armes » : « Une très lourde défaite, pire encore que celle des Abruzzes. La liste du M5S semble être à la traîne derrière la ligne Maginot du désespoir, soit 20%. Un seuil psychologique sous lequel Luigi Di Maio espérait ne pas tomber. Aussi parce qu'il est difficile de le comparer à ce qui s'est passé il y a moins d'un an, le 4 mars 2018, lorsque le Mouvement a obtenu 42 % sur l'île. Peu de consolation, vu le triomphe de l'allié. La défaite a été donnée par certains dirigeants, qui ont en fait disparu. A tel point que le député sarde Nardo Marino s'est plaint ces derniers jours du « manque de structure et de coordination ». C'est exactement ce que Di Maio essaie de faire maintenant, avec la réorganisation du Mouvement. Trop tard pour la Sardaigne ».

ARTICLE, Fatto quotidiano, P. Zanca « Zedda poursuit Solinas. Le Mouvement glisse sous les 20% » : « Le dépouillement n'a commencé que ce matin à 7 heures. Les sondages de sortie parlent. Cela suit largement les sondages publiés ces dernières semaines : le candidat de centre-droit est en tête, entre 37 et 41 % des voix, mais celui du centre-gauche le suit à très courte distance, tandis que les 5 étoiles restent très loin du podium, bien en dessous de 20 % ».

ARTICLE/RENCONTRE, Corriere della Sera (de dimanche), M. Franco : « Conte : ‘’ Mon gouvernement ne tombera pas ‘’ » : « ‘’ Le gouvernement ne tombera pas, même pas après les élections européennes. Fitch nous a classés comme un pays stable mais avec des perspectives négatives, liées surtout à l’instabilité politique. Moi, je n’arrive vraiment pas à voir cette instabilité. Je suis convaincu que le gouvernement continuera parce que l’impulsion du changement et des réformes ne s’est pas épuisée. L’avis de Fitch est aussi valable que d’autres opinions politiques. La campagne électorale pour les élections européennes sera longue et compliquée et les forces de la majorité pourraient recevoir un consensus proportionnellement différent par rapport aux élections politiques du 4 mars de l’année dernière. Mais, même si cela devait arriver, cette expérience de gouvernement n’en serait pas conditionnée. J’ai le soutien de leaders politiques responsables qui ne commettront jamais l’erreur de faire tomber ce gouvernement, qui a encore beaucoup de choses à faire. Je ne sous-estime pas du tout le spread, mais il ne peut pas conditionner tous les choix de politique économique et j’exclu une loi de finances rectificative ’’».

RETROSCENA (coulisses) La Stampa de samedi « Di Maio signe la paix avec la France et dément la ligne de Di Battista » : « Oublié les guerres coloniales, le Français qui a affamé les africains ou le Président Macron qui se rend au Venezuela pour faire comme Sarkozy en Libye. Le menu à la sauce anti-française préparé par Alessandro Di Battista a été indigeste pour Di Maio. Il est difficile de ne pas voir dans la rencontre de courtoisie au Palais Chigi de Di Maio avec l’ambassadeur français Christian Masset, voulue par le leader 5 Etoiles, une entreprise réparatrice. […]. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Moldavie : le parti du président Igor Dodon arrive premier lors des législatives.

Moldavie. Lors des élections législatives du 24 février 2019, le Parti des socialistes de la république de Moldavie du président de la République Igor Dodon (qui entretient de bonnes relations avec des patriotes d’Europe occidentale) arrive premier avec  31,15 % des voix. 

(https://pv.cec.md/cec-template-proportionale-rezultate-pr...)

Moldavie.jpg

24/02/2019

L'AfD désire que l'excédent budgétaire allemand soit rendu aux citoyens.

AfD.jpg

Allemagne.

AfD 1.jpg

"58 milliards d'excédent budgétaire ! Rendez aux citoyens leur argent !"

Pays-Bas : les patriotes donnés à 36 sièges sur 150.

PVV.jpg

FvD.png

Pays-Bas. Le sondage Maurice de Hond de ce 24 février 2019 donne le PVV de Geert Wilders à 18 sièges sur 150 (soit - 2 par rapport aux législatives de 2017) et le Forum voor Democratie à 18 sièges (soit + 16). Les partis du gouvernement [VVD-CDA-D66-CU] sont donnés ensemble à 47 sièges sur 150 (soit - 29).

Pays-Bas 1.jpg

VVD : libéraux de droite

PVV : patriotes

Groenlinks : écologistes

FvD : patriotes

PvdA : travaillistes

SP : gauche de la gauche

CDA : démocrates-chrétiens

D66 : libéraux de gauche

Partij voor dieren : partis pour les animaux

Denk : parti qui défend les Néerlandais d'origine étrangère

Christen Unie : protestants 

50plus : parti des pensionnés

SGP : protestants

Autres partis

23/02/2019

L'AfD donnée à 12 %.

AfD.jpg

CSU.jpg

Allemagne. Les patriotes de l'AfD sont donnés à 12 % au sein d'un sondage Forsa.

AfD 1.png

CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

Sonstige : autres

L'UDC toujours donnée premier parti de Suisse.

UDC.jpg

Suisse. Le baromètre électoral de la SSR donne l’UDC premier parti de Suisse, à 27 % (en recul de 2,4 points par rapport à 2015).

(https://www.arcinfo.ch/dossiers/elections-federales-2019/...)

22/02/2019

Frères d'Italie adhère à l'ACRE.

FI-AN.jpg

Italie et Union Européenne. Lors du congrès de l’Alliance des Conservateurs et des réformistes en Europe (ACRE) qui s'est tenu ce 22 février 2019 à Rome, Frères d’Italie a formalisé son entrée au sein de ce groupe.

[Parmi les partis composant l’ACRE figurent le PiS (Pologne) et le Parti conservateur (Royaume-Uni).]

FdI 1.jpg

La dirigeante de Frères d'Italie Giorgia Meloni signe le document

FdI 2.jpg

Giorgia Meloni

FdI 3.jpg

Giorgia Meloni 

FdI 4.jpg

FdI 5.jpg

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/02/20/con...)

Publicité électorale de la Ligue sur Internet.

Ligue.jpg

Italie. Sardaigne. Publicité électorale de la Ligue sur Internet pour les élections régionales de Sardaigne de ce 24 février 2019 : 

Ligue 3.jpg

"Pour ceux qui veulent repeupler la Sardaigne avec les migrants : votez Parti Démocrate [centre gauche]. Pour tous les autres : ce dimanche de 7 à 22 h votez pour la Ligue !"

L'AfD donnée à 10 % pour les élections européennes.

AfD.jpg

CSU.jpg

Allemagne. Un sondage Forschungsgr. Wahlen pour les élections européennes de 2019 donne l'AfD à 10 %.

AfD 3.png

CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

Sonstige : autres

L'AfD donnée à 13 % pour des législatives.

AfD.jpg

CSU.jpg

Allemagne. Un sondage Forschungsgr. Wahlen pour des élections législatives donne l'AfD à 13 %.

AfD 2.png

CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

Sonstige : autres

"Le parti souverainiste Vox à la conquête de l’Espagne !"

 Vox.jpg

Espagne. Vox à la conquête du pays :

https://www.dreuz.info/2019/02/20/le-parti-souverainiste-...

1/3 des expulsés reviennent en Allemagne.

AfD.jpg

Allemagne. L'AfD dénonce le fait qu' 1/3 des expulsés reviennent en Allemagne.

AfD 1.jpg

"Comme un boomerang, de retour dans le système social allemand : 1/3 des expulsés reviennent !"

"Grillo à Di Maio : avec la Ligue il faudrait peut-être arrêter là."

M5S.jpg

Ligue.jpg

Italie. Revue de presse.

Presse écrite : La motion conjointe du M5S et de la Ligue, adoptée hier à la Chambre, sur la nécessité de renégocier le projet de la liaison ferroviaire Lyon-Turin (TAV) fait les gros titres des médias transalpins. La presse écrite évoque la position de la Ligue, cette dernière étant toujours intentionnée à terminer les travaux. Elle évoque par ailleurs la prudence du Président du Conseil G. Conte sur les autonomies régionales   : « La motion M5S-Ligue qui bloque la TAV » - ‘’Conte freine sur l’autonomies régionales : il faudra des mois » (Corriere della Sera), « TAV, les entreprises du Nord menacent le lock-out : ‘’ne bloquez pas les chantiers’’ » (La Stampa), « Retraites : 8 500 enseignants s’en vont » - ‘’La TAV ‘’gelée’’ par la motion M5S-Ligue’’ (Il Messaggero) « Le décret divisant l’Italie bloqué par Conte » - ‘’La loi sera écrite par le Parlement’’ (Il Mattino), « Salvini paye la facture : stop à la TAV et aux autonomies » (Il Giornale), « Ligue et M5S : la TAV doit être renégociée » (Avvenire).

Liaison ferroviaire Lyon-Turin/ gouvernement. ARTICLE Il Messaggero M. Conti « La France et les entreprises en tranchée contre le report » - ‘’Le mandat de Conte pour renouer avec Paris’’ : « Pas un mot sur la TAV, qui désormais devient l’emblème de la possibilité d’investir en Italie. Hier après-midi, le ministre Toninelli a cependant promis une décision ‘’au maximum dans deux semaines’’. Ce qui veut dire que le M5S a l’intention de rapprocher le plus possible le choix de la TAV au vote qui aura lieu sur l’affaire Diciotti. La tension au sein du Mouvement est forte. Pour tenir les siens unis, Di Maio peut céder bien peu à son allié. La TAV, comme l’autonomie régionale, sont des arguments pouvant peser lourdement sur le M5S. Un secrétaire d’Etat 5 Etoiles qui fréquente assidûment le Palais Chigi assure ‘’nous arrivons au mois de mai et, après les élections européennes, nous ferons démarrer les travaux pour le chantier Lyon-Turin’’. Le problème est comment convaincre les Français de ce report. Les relations avec le gouvernement Macron ne sont pas des meilleures et certains au sein de l’exécutif interprètent les pressions de Bruxelles comme l’envie exclusivement française de ne pas vouloir céder ultérieurement en termes de délais. Di Maio fera une tentative aujourd’hui, en rencontrant l’ambassadeur français en Italie, Christian Masset, et parler également d’une rencontre entre Conte et Macron ».

ARTICLE Sole 24 Ore B. Fiammeri « TAV, on travaille à une entente mais uniquement pour reporter le décret sur les appels d’offre » : « Toninelli travaille à une ‘’solution partagée d’ici deux semaines’’. L’objectif est de consentir au consortium italo-français Telt de publier les appels d’offre sans pour autant les attribuer avant les élections européennes. Le ministre des Infrastructures cherche une issue pour éviter les contrecoups, du moins dans l’immédiat. Pour la Ligue, la solution serait de commencer déjà la procédure des appels d’offre et compléter l’évaluation en jonglant les élections européennes : il y aura bien un report mais sans prendre une décision formelle ».

ARTICLE La Stampa A. Rossi « Les entreprises du Nord : ‘’trahis par Salvini, nous sommes prêts au lock-out » : « Voici la proposition provocatrice des petites entreprises turinoises après la décision du gouvernement de reporter le chantier. Une mobilisation qui va du Piémont à la Vénétie. Le Maire de Milan, Sala, a rencontré pour sa part son homologue de Lyon, G. Collomb. A cette rencontre étaient présents aussi les sommets de Confcommercio, les chefs industriels de Turin et d’Assolombarda et plusieurs représentants des syndicats. Un message clair lancé à Salvini ».

ARTICLE, La Repubblica, T. Ciriaco, C. Lopapa : « Oui à la motion anti-TAV, mais entre-temps le gouvernement débloque les appels d’offre » : « De fait, il s’agit de la première action politique qui débloque la réalisation du projet et ce feu vert serait apprécié aussi par le ministère des Transports et des Infrastructures, surtout après l’annonce, de la part des entreprises du Nord, de la possibilité d’une grève des entrepreneurs et la menace de fermeture ».

ENTRETIEN de Mariastella Gelmini, chef de groupe Forza Italia à la Chambre, « Il ne s’agit pas uniquement un arrêt sur la ligne Lyon-Turin, nous sommes au Moyen-âge » (Sole 24 Ore: « ‘’La TAV est un projet qui fait partie d’un traité approuvé par le Parlement, sur lequel l’Europe et la France ont fait des investissements. La TAV signifie rendre plus rapide le transport de marchandise et assurer plus de compétitivité à nos entreprises. Ils sont en train d’assumer une grave responsabilité : bloquer ce chantier en pleine récession est une décision folle. C’est l’avenir de 50 mille emplois qui est en jeu’’ ».

ARTICLE Il Messaggero D. Pirone « Conte démonte l’autonomie » : « Il s’agit d’un coup de frein sensationnel, pas seulement à cause du ton employé, que certains observateurs attribuent à la ‘’moral suasion’’ du Quirinal. L’autonomie régionale ne pourra pas remettre en discussion dans le temps (comme cela était prévu initialement) la qualité des services publics au niveau national. Plusieurs problèmes doivent être affrontés, encore. Notamment les méthodes de calcul sur la distribution des ressources car la moyenne nationale peut nuire aux régions les plus pauvres. Mais aussi le rôle des commissions paritaires entre Etat et Régions. C’est la ministre 5 Etoiles Erika Stefani qui l’avoue ‘’il n’y a pas de textes sur cette réforme car l’accord n’est pas là’’ ».

ARTICLE, Il Messaggero, S. Canettieri « Grillo à Di Maio : avec la Ligue il faudrait peut-être arrêter là. Stop à la limite des deux mandats »

 : « Quatre heures de rencontre entre Beppe Grillo, Davide Casaleggio et Luigi Di Maio hier sur la terrasse de l’hôtel-restaurant ‘’Forum’’ pour jeter les bases pour ‘’innover’’. L’expérience de maire ne sera pas prise en considération dans la limite des deux mandats. Les charges ‘’maire’’ et ‘’élu’’ pourront ainsi se sommer dans un calcul différent. Du coup Raggi pourrait même songer à un deuxième mandat. Casaleggio a obtenu que le rôle de la plateforme Rousseau (à laquelle les parlementaires devront verser chacun 300 € tous les mois) reste central dans cette phase. Dans l’hypothèse d’élections anticipées, Di Maio ne pourra pas se représenter, tout en restant le chef politique. Cela est aussi une autre arme dans les mains de Salvini. Or, Grillo est très préoccupé et a confessé sa tentation de ‘’débrancher la prise’’ au gouvernement M5S-Ligue : la peur est de passer sous la barre des 20% aux élections européennes. Dimanche se tiendront les élections en Sardaigne (où la débâcle est déjà prévue) et aujourd’hui Di Maio devrait s’y rendre, après avoir rencontré au Palais Chigi l’ambassadeur français Christian Masset, rentré à Rome après la déchirure avec l’Italie en raison du soutien 5 Étoiles aux gilets jaunes ».

ARTICLE/ANTICIPATION, La Repubblica, G. Tizian, S. Vergine : « ‘’ De l’argent russe à la Ligue de Salvini ‘’. La négociation secrète avec Moscou

 » : « L’hebdomadaire L’Espresso de dimanche prochain publie une enquête sur les négociations secrètes entre la Russie et la Ligue dans le but de financer le parti de Salvini. Un échange commercial en apparence comme les autres mais, derrière les trois tonnes de gaz à céder à une entreprise italienne de la part d’une société russe, il y aurait le plan pour soutenir la campagne électorale des souverainistes dirigés par le vice-président du Conseil Salvini. Le protagoniste de ces négociations est Gianluca Savoini, ancien porte-parole de Salvini et fondateur de l’association Lombardie-Russie, qui, sans avoir un rôle officiel dans le parti ou dans le gouvernement, a toujours été présent lors des visites de Salvini à Moscou ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

21/02/2019

Matteo Salvini à Cagliari.

Ligue.jpg

Italie. Ce 21 février 2019, le dirigeant de la Ligue Matteo Salvini a tenu un meeting à Cagliari en Sardaigne pour les élections régionales de Sardaigne du 24 février 2019.

Sardaigne 2.jpg

Gilet aux couleurs de la Sardaigne

Sardaigne 3.jpg

Sardiagne 3.jpg

Le Danemark renforce une nouvelle fois sa politique visant à limiter l'immigration.

Danemark. Le Parlement a voté ce jeudi 21 février 2019 à une large majorité un renforcement de mesures visant à restreindre l’immigration. Les aides financières seront une fois de plus réduites et les expulsions seront conduites de manière encore plus rapide.

DF.jpg

[Le gouvernement minoritaire de centre-droit est soutenu de l’extérieur par le parti patriotique Parti du Peuple danois.]

KH Bolldorf dirige la Commission des Affaires étrangères de l'AfD au sein du Parlement de Hesse.

AfD.jpg

Allemagne. Hesse. Karl Hermann Bolldorf de l'AfD dirige la Commission des Affaires étrangères de l'AfD au sein du Parlement de Hesse.

AfD 2.jpg

Les dirigeants du centre-droit et leur candidat au poste de président de Sardaigne.

Ligue.jpg

FI-AN.jpg

Italie. Les dirigeants du centre-droit Matteo Salvini (Ligue), Giorgia Meloni (Frères d'Italie) et Silvio Berlusconi (Forza Italia) et le candidat du centre-droit au poste de président de Sardaigne Christian Solinas (Parti sarde d'action) pour les élections du 24 février 2019 :

Sardaigne 1.jpg

Affiches du Forum voor Democratie.

FvD.png

Pays-Bas. Des affiches du Forum voor Democratie sont distribuées à travers les Pays-Bas et vue des élections provinciales du 20 mars 2019.

FvD 1.jpg

Sur les affiches : Thierry Baudet

Daniela Santanché à propos de la TAV.

FI-AN.jpg

Italie. Daniela Santanché de Frères d'Italie estime que prendre du temps sur la liaison ferroviaire Lyon-Turin (TAV) signifie perdre du temps pour les Italiens.

FdI 1.jpg

"TAV, la Ligue accepte le report après le vote qui a sauvé Salvini."

M5S.jpg

Ligue.jpg

Italie. Revue de presse.

Presse écrite : L’éventualité d’une loi de finances rectificative afin d’éviter que le déficit n’empire et l’accord M5S-Ligue pour une motion visant à ‘’geler’’ les travaux sur la liaison ferroviaire Lyon-Turin (TAV) se partagent les gros titres des médias transalpins. La presse souligne notamment la distance entre le M5S et le ministre du Trésor, ce dernier n’excluant pas totalement l’hypothèse de devoir rectifier le budget en avril si la récession devait continuer : « Rectification du Budget, coup de froid entre Tria et le M5S » - ‘’Motion sur la TAV, la Ligue disposée à un pacte avec le M5S pour la reporter’’ (Corriere della Sera), « L’UE retoque le gouvernement Conte : le budget freine l’économie » (La Repubblica), « Rectification du Budget, duel M5S-Tria » - ‘’Selon les 5 Étoiles ce serait de la ‘’science-fiction’’ (Il Messaggero), « TAV, entente Ligue-M5S pour la reporter » (La Stampa), « Infrastructures, 44% des chantiers bloqués au Nord-Ouest » (Sole 24 Ore). 

Réseaux sociaux : Ils traitent principalement de l’entente M5S-Ligue concernant la TAV qui devrait être rediscutée.

Journaux télévisés : Ils traitent principalement de l’avertissement de l’Union Européenne sur le budget italien, de la motion conjointe de la Ligue-M5S devant la Chambre des députés.

ARTICLE La Repubblica T. Ciriaco et C. Lopapa « Le gouvernement envisage un budget revu mais Salvini et Di Maio s’y opposent » : « Le Président du Conseil G. Conte et le ministre de l’Economie G. Tria pourraient devoir faire passer une loi de finances rectificative à hauteur de 8-9 milliards. Le niveau du spread pèse et l’attente d’un avis probablement négatif de la part de l’agence de notation Fitch (BBB-, soit juste une marche avant le gouffre). Les marchés risquent donc d’accélérer les temps. Or, M. Salvini (Ligue) et L. Di Maio (M5S), en pleine campagne électorale, nient l’évidence des données économiques. Ils continuent à écarter de manière catégorique l’hypothèse de resserrer l’étau sur les comptes : ce qui signifierait couper drastiquement les dépenses publiques, augmenter les impôts voire prendre en compte une taxe éventuelle sur la fortune. Leur espoir est celui de reporter l’opération après les élections européennes du 26 mai. L’anticiper signifierait pour eux un choix suicidaire ».

RETROSCENA (Coulisses), Corriere della Sera, F. Verderami : « Hypothèse de vote après les élections européennes si l’économie coince » : « Les prochains cent jours du gouvernement pourraient aussi être les derniers. Considérer le destin de la majorité uniquement à l’aune des résultats de prochaines élections européennes serait cependant une grave erreur. La réunion d’hier des économistes de la Ligue a montré de fortes préoccupations pour les données du PIB des deux prochains trimestres, la crainte d’atteindre - 0,5 % qui pourrait faire sauter les comptes italiens et entraîner la hausse du spread avec des conséquences ravageuses pour la dette publique italienne. Le problème de la coalition Ligue-M5S est celui-là : l’évolution de l’économie italienne et l’éventualité d’une loi de finances rectificative afin d’éviter que le déficit n’empire ainsi que la possibilité de ‘’geler’’ les travaux sur la liaison ferroviaire Lyon-Turin (TAV) et de bloquer toutes les autres mesures du gouvernement dans l’attente des résultats du vote européen de fin mai ».

ARTICLE, La Repubblica, A. D’argenio « L’Union Européenne rejette le revenu citoyen et la réforme des retraites : « des mesures qui réduisent la croissance » - « Voici le rapport sur l'Italie que la Commission européenne approuvera mercredi : les mesures symbolisant l'exécutif auront des effets négatifs. Et il y a des avertissements : risque de contamination pour la zone euro ».

Liaison ferroviaire Lyon-Turin. ARTICLE La Stampa C. Bertini et M. Tropeano « TAV, les 5 Étoiles se rapprochent de la victoire. Tout sera rediscuté, sans dates prévues » : « La motion présentée hier par les chefs de groupe à la Chambre du M5S et de la Ligue marque le retour au contrat de gouvernement (‘’rediscuter intégralement le projet de l’application de l’accord entre l’Italie et la France’’) et réhabilite l’analyse coûts-bénéfices, fortement ternie par les polémiques. Cela confirme le report après les élections européennes de toute sorte de choix sur l’avenir de la liaison Turin-Lyon. Ce ‘’gel’’ se traduit en une perte probable des 300 millions d’euros de contributions européennes. Avec cette motion, les 5 Étoiles remportent une victoire politique : ils pourront faire leur campagne électorale en disant que la ligne TAV ne se fera pas. La réaction de l’opposition, Forza Italia et Parti Démocrate, n’a pas tardé, tout comme celle des comités favorables à la ligne qui ont organisé pour demain une manifestation devant la Chambre. La Ligue risque de payer un coût élevé, notamment dans le Piémont où la protestation est en train de monter ». 

ARTICLE, La Repubblica, P. Griseri « TAV, la Ligue accepte le report après le vote qui a sauvé Salvini » : « La motion est délibérément ambiguë et générale. Mais c'est la promesse évidente faite par la Ligue au M5S pour le sauvetage de Salvini (ndr : dans l’affaire Diciotti et le vote en ligne sur la plateforme du M5S). Le document déclenche la réaction de l'opposition mais aussi de la société civile du Nord qui en a assez de reporter indéfiniment la réalisation des travaux. L'opposition, Forza Italia et le Parti démocrate, avaient proposé des motions à la Chambre des députés pour demander la libération des contrats du Lyon-Turin. Après diverses tentatives de report, hier il est devenu évident que le gouvernement n’aurait pas pu éviter l’humiliation. Et pour ne pas être divisés par les motions de l'opposition, M5S et Ligue ont présenté le texte d'une motion générale sur laquelle les parlementaires de la majorité ont pu s'entendre. Le texte se termine par la même formule que le contrat de juin, dans lequel le gouvernement s'engage « à rediscuter pleinement du projet dans l'application de l'accord entre l'Italie et la France ». 

ARTICLE La Stampa F. Sforza « Il y a un rôle aussi pour Salvini dans le fait de renouer les relations avec Paris » : « Le tissage patient de la trame italo-française a commencé. La tâche la plus délicate retombe sur Salvini, qui sera appelé à réparer les divergences ouvertes avec la France par ses alliés de gouvernement, à l’occasion de sa rencontre avec son homologue Castaner en vue de la préparation du G7. La feuille de route est tracée et le retour de l’ambassadeur Christian Masset n’est pas une simple réintégration mais, dans la perspective de Paris, une véritable relance des relations bilatérales. Le schéma de la diplomatie 4.0 ne prévoit pas le fait que le rappel d’un diplomate soit le signal d’une rupture mais plutôt une sorte de ‘’pit-stop’’ : constatant une difficulté, il y a la nécessité de s’arrêter, de mettre au point une stratégie, de modifier, le cas échéant, ce qu’il faut modifier, et enfin redémarrer au plus vite. La rencontre entre les deux ministres de l’Intérieur sera préparée – afin d’éviter des malentendus – par d’autres rencontres bilatérales, d’abord celle entre les ministres de la Culture Alberto Bonisoli et son homologue français. Ensuite celui entre les ministres de l’Economie Giovanni Tria et Bruno Le Maire, pour confronter les agendas économiques. Le moteur franco-allemand a redémarré, l’Italie a intérêt à ne pas prendre le chemin de l’isolement. Un agenda riche, où le dossier TAV est tenu à ce stade en arrière-plan. Il faut le résoudre, cela est évident, mais à ce stade il pourrait ne pas contribuer à une ‘’reconfiguration’’ effective des relations. Rappelons que l’après-midi avant le rappel de l’ambassadeur à Paris, le ministre Toninelli avait remis une note au sujet de l’analyse coûts-bénéfices qui n’avait pas vraiment réchauffé le cœur des Français (ni celui de Salvini, qui n’avait pas été informé). La marche arrière des 5 Etoiles sur le soutien des gilets jaunes a été appréciée à Paris : c’était la condition nécessaire pour que la machine des relations bilatérales se remette en marche. C’est le Président Mattarella qui a été le garant de cette ‘’reconfiguration’’ effective des relations Italie-France ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

20/02/2019

Les Démocrates suédois s’opposent au retour des djihadistes.

DS.jpg

Suède. Les Démocrates suédois s’opposent au retour des djihadistes partis combattre aux côtés de l’État islamique.