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11/05/2018

La post-communiste Sahra Wagenknecht favorable à une limitation de l'immigration.

Allemagne. La dirigeante du groupe des élus du parti post-communiste die Linke à la Chambre des députés Sahra Wagenknecht est favorable à une limitation de l’immigration car elle estime que celle-ci favorise le dumping social au détriment des travailleurs allemands et prive les pays d’origine des migrants de travailleurs dont ils ont besoin.

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Sahra Wagenknecht

"Contre la "démocratie libérale", Viktor Orban défend la "démocratie chrétienne"."

Hongrie. Contre la « démocratie libérale», Viktor Orban défend la «démocratie chrétienne» :

https://francais.rt.com/international/50555-hongrie-orban...

Le FPÖ donné à 29 %.

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Autriche. Un sondage Spectra donne le FPÖ à 29 % (soit + 3 % par rapport aux législatives d’octobre 2017). Les sociaux-démocrates du SPÖ sont donnés à 27 % et les sociaux-chrétiens de l’ÖVP à 31 %. Les libéraux de NEOS sont donnés à 4 %, les dissidents écologistes de Pilz à 6 % et les écologistes à 2 %.

"La saison de la post-politique a commencé."

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Italie. Revue de presse.

Gouvernement-Consultations au Quirinal – Unes : « Entente sur le revenu et la ‘’flat tax’’ » (Corriere della Sera), « M5S-Ligue : en quête d’un président du Conseil » - ‘‘L’étau sur les immigrés dans le pacte’’ (La Repubblica), « Le Quirinal prévient : ‘’non à des gouvernements contre l’Europe’’ » - ‘’Mattarella attaque le souverainisme ; Macron : ‘’des signaux d’alarme venant de Rome’’ (La Stampa), « M5S-Ligue, première entente sur les impôts. Tensions sur la Bourse, le Spread augmente » (Sole 24 Ore), « Première entente mais pas de nom pour la Présidence du Conseil » ‘’Les deux leaders seront vice-présidents. Hypothèse Massolo’’ (Il Messaggero), « Chasse à l’homme, Salvini et Di Maio seront les vice-présidents. »  (Il Mattino).

ARTICLE Corriere della Sera M. Breda « Mattarella prévient : le souverainisme est impraticable » : « Le message implicite du discours de Sergio Mattarella à Fiesole à la conférence ‘’The state of the Union’’ peut se résumer ainsi : ne me présentez pas des candidats hostiles aux pactes et aux traités signés avec l’UE, ni des souverainistes au poste de Président du Conseil et des ministères-clé comme les Affaires étrangères et l’Economie. Selon le Président Mattarella les visions du souverainisme sont ‘’séduisantes mais impraticables’’ (peut-être pensait-il à nos eurosceptiques ou au Groupe de Visegrad) qui ‘’trompent consciemment les opinions publiques’’. Il faut du bon sens et le respect des règles. Le Président, défenseur de la Constitution, est là pour le rappeler ».

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Vincenzo Spadafora, responsable des relations institutionnelles de Luigi Di Maio « Il n’y aura que 20 ministres. L’Europe ? Nous voulons y rester » : « ‘’Si tout va comme prévu, d’ici la semaine prochaine le nouveau gouvernement se présentera devant le Parlement pour la confiance. Une des hypothèses est l’identification d’un tiers ayant un profil d’autorité et de garantie pour les citoyens et les partenaires internationaux. Face à la politique migratoire de la Ligue, le M5S estime que la gestion des flux, l’accueil, les responsabilités et les tâches doivent être partagés de manière équitable entre les pays membres selon des paramètres objectifs et quantifiables. Nous voulons réformer avec nos partenaires européens le traité de Dublin et signer des accords bilatéraux pour les rapatriements. Le programme de gouvernement sera précis et le fait que nous le signerons et le présenterons aux partenaires étrangers, [sera la garantie que] nous le suivrons à la lettre’’ ».

ANALYSE Corriere della Sera F. Verderami « Les nouveaux équilibres (instables) qui redessinent l’Europe » : « Pour la première fois, un des pays fondateurs de l’UE pourrait être dirigé par des partis n’appartenant pas aux familles politiques traditionnelles. Selon les derniers sondages, en vue des élections européennes de 2019, le bloc populiste-souverainiste serait aux alentours de 59,5% contre 30% obtenu en 2014. L’Italie se présente ainsi comme la faille la plus profonde dans une Europe déjà divisée. Ce laboratoire politique est vu comme un cauchemar à Bruxelles. Cela dit, le groupe populaire (PPE) devrait rester le groupe politique pivot à Strasbourg ».

EDITORIAL La Repubblica E. Mauro « L’année zéro » : « Ce qui est certain, c’est que la saison de la post-politique a commencé. Car c’est le vrai code sur lequel Di Maio et Salvini chercheront une entente. Les différences entre les deux partis sont évidentes mais le principe d’attraction se base sur le conte commun de la fin du monde corrompu et pourri, qui ne mérite de durer mais doit être carrément substitué ».

ARTICLE, La Repubblica C. Lopapa « Salvini et Di Maio ont un problème : il manque un président du Conseil » : « Derrière le paravent de ‘’la tierce personne’’ indiqué par la Ligue et les 5 Etoiles qui considèrent un accord comme imminent, se cache un bras-de-fer en cours. La nouvelle date butoir est dimanche. La table de négociation pour le programme s’est installée hier et devrait se terminer avec un projet. Le seul nom qui circule est celui de Giampiero Massolo, un diplomate, président de l’Institut d’étude de politique internationale (Ispi), ancien président de Fincantieri et ancien secrétaire-général de la Farnesina. Le nom a été fait par les conseiller de Di Maio mais cela ne convainc pas Salvini ».

ARTICLE La Repubblica M. Pucciarelli « Le grand tourment pour les 5 Etoiles pour la Ligue et Berlusconi » : « Sur les réseaux sociaux, la polémique se répand au sujet de l’entente avec la Ligue et l’abandon de la bataille pour faire une loi réglant le conflit d’intérêt. Le courant de gauche du Mouvement est en train de payer le prix fort du rapprochement avec la Ligue »

ENTRETIEN de Jean Pierre Mustier, AD d’Unicredit : « En avance sur le plan, en Italie un changement plus rapide que prévu  » (Sole 24 Ore) : « ‘‘  Pour le moment il n’existe pas un risque politique en Italie et il n’y a aucune préoccupation de la part des marchés. Le gouvernement travaillera sûrement pour le pays. Les résultats de ces derniers trois mois nous confirment le meilleur premier trimestre de derniers onze ans. Nous avons encore beaucoup de choses à faire et nous sommes très engagés sur le plan ‘’Transform 2019’’, dont les objectifs sont atteints avant l’échéance prévue. Le chiffre le plus significatif de ce trimestre est pour moi la force retrouvée du réseau de la banque. La situation Mediobanca après l’affaire Bolloré ? Je ne vois pas de nouveautés, il faut laisser les dirigeants travailler efficacement ‘’ ».

ARTICLE, La Stampa, P. Mastrolilli : « Missions à l’étranger, Libye et relations avec l’OTAN : les doutes de Washington sur Di Maio et Salvini » : « Les Etats-Unis sont en train de suivre avec beaucoup d’attention  la situation politique italienne, en attendant le nouveau gouvernement pour savoir comment continuer à collaborer avec le pays. L’administration américaine compte sur l’Italie pour des questions fondamentales de stabilité, telles que la Libye, la présence italienne en Afghanistan et en Irak, la Russie et la Syrie, l’avenir de l’Iran après la sortie des Etats-Unis de l’accord nucléaire, l’utilisation des bases militaires et le financement de l’OTAN. Les positions italiennes sur l’euro et sur l’UE sont aussi suivies avec attention parce que Washington est favorable aux relations bilatérales. L’hypothèse de retirer les soldats italiens de l’Afghanistan, lancée par Di Maio, lors de sa dernière visite aux Etats-Unis, ainsi que les déclarations de Salvini contre les récents raids en Syrie et contre les missions militaires, ont préoccupé les Américains ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

10/05/2018

Matteo Salvini à propos du futur gouvernement.

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Italie. Le dirigeant de la Ligue Matteo Salvini déclare, près du bâtiment de la Chambre des députés, à des journalistes : « Le thème de l’immigration, de la sécurité et des débarquements [de migrants] sera un élément fondamental du programme du gouvernement. »

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Les négociations entre le M5S et la Ligue avancent.

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Italie. Les dirigeants du M5S et la Ligue ont demandé plus de temps au président de la République, au moins jusque dimanche. Les "représentants techniques" du M5S et de la Ligue sont en réunion et négocient.

Article de Lionel Baland : l’Italie se dirige vers un gouvernement M5S-Ligue.

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Italie. Vers un gouvernement M5S-Ligue :

http://www.bvoltaire.fr/litalie-se-dirige-vers-gouverneme...

09/05/2018

Accord de Silvio Berlusconi pour un gouvernement M5S-Ligue.

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Italie. Silvio Berlusconi donne son accord au gouvernement M5S-Ligue (pas de véto, mais Forza Italia ne votera pas la confiance).

Matteo Salvini : "Quoi qu'il arrive, l'alliance de centre-droit ne cassera pas."

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Italie. Le dirigeant de la Ligue Matteo Salvini déclare : "Quoi qu'il arrive, l'alliance de centre-droit ne cassera pas. C'est une condition préalable."

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Silvio Berlusconi, Giorgia Meloni, Matteo Salvini

Matteo Salvini :"Dans les 24 heures, je compte avoir quelque chose à dire."

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Italie. En sortant de la Chambre des députés, le dirigeant de la Ligue Matteo Salvini a déclaré : « Dans les 24 heures, je compte avoir quelque chose à dire. »

Manifestation du Vlaams Belang lors de la visite de Jean-Claude Juncker au Parlement flamand.

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Belgique. Le Vlaams Belang a conduit ce 9 mai 2018 une action devant le Parlement flamand à l’occasion de la visite de ce lieu par le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker. Le Vlaams Belang estime que l’Union Européenne est antidémocratique et coûte 339 euros de trop et amène une immigration de masse ainsi que des violences contre les Catalans.

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Rencontre entre Luigi Di Maio et Matteo Salvini.

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Italie. Une rencontre, en vue de tenter de former un gouvernement, a eu lieu ce 9 mai 2018 entre le dirigeant du M5S Luigi Di Maio et le dirigeant de la Ligue Matteo Salvini.

Björn Höcke peut rester à l'AfD.

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Allemagne. Thuringe. Le tribunal arbitral de l’AfD de Thuringe a décidé ce 7 mai 2018 de rejeter la demande d’expulsion du parti du co-président de l’AfD de Thuringe et chef de file des élus de l'AfD au sein du Parlement de Thuringe Björn Höcke et de la considérer comme non-fondée. La demande d’expulsion portait sur les propos tenus lors d’un discours en janvier 2017 à Dresde sur la politique de repentance.

Italie : sondage à propos des élections.

Italie. Un sondage IPSOS portant sur la date des prochaines élections en cas de retour aux urnes indique que 45 % désirent juillet 2018, 26 % janvier 2019, 16 % octobre 2018. 13 % ne savent pas ou ne répondent pas.

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Sondage à propos de la situation en Italie.

Italie. Un sondage IPSOS montre que si les partis ne trouvent pas un accord afin de fonder un gouvernement, 47 % de la population estime qu'un gouvernement qui obtient la confiance doit être mis en place à tout prix et 44 % désirent de nouvelles élections. 9 % ne savent pas ou ne répondent pas.

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"Dernières négociations."

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Italie. Revue de presse.

Gouvernement-Consultations au Quirinal – Unes : « Berlusconi ne cède pas mais négocie » - ‘’Quirinal : aujourd’hui le nom pour le gouvernement neutre’’ (Corriere della Sera), « Ligue-M5S, pressions sur Berlusconi » (La Repubblica), « Le dernier siège Ligue-M5S à Berlusconi » (La Stampa), « Dernières négociations mais Berlusconi résiste » (Il Messaggero), « Berlusconi résiste, une femme présidente du Conseil » (Il Mattino), « L’hypothèse d’élections anticipées effraye les marchés » - ‘’Spread à 130 pts, la Bourse de Milan laisse 1,64%’’ (Sole 24 Ore).

ARTICLE Corriere della Sera M. Galluzzo « Les chances de Belloni, le nom de Rossi pour l’Economie » : « Faute d’un accord à la dernière minute entre les partis, Sergio Mattarella pourrait donner un mandat pour former un gouvernement ‘’neutre’’ comme annoncé lors des consultations. Aucun nom n’a filtré du Quirinal. Il pourrait s’agir d’une femme et tous les membres du gouvernement devront avoir un ‘’profil de distance’’ par rapport à la politique italienne, afin de les identifier comme des personnalités au service du pays, pour une période transitoire. Parmi les options, le nom d’Elisabetta Belloni, secrétaire générale de la Farnesina [siège de la diplomatie italienne, ndt.]. Le nom du DG de la banque d’Italie, Salvatore Rossi, est également cité. La courte durée de ce gouvernement pose de nombreux problèmes au Quirinal, qui a reçu déjà certaines indisponibilités ».

ARTICLE Corriere della Sera F. Sarzanini « La course contre la montre pour des élections en été » : « Le 22 ou le 29 juillet seraient les premières dates possibles. Ce calcul part d’un raisonnement selon lequel le nouvel exécutif du Président se présentera vraisemblablement le 15 mai devant le Parlement pour demander la confiance. Suivrait ensuite le décret de dissolution des Chambres. Cela permettrait des élections anticipées et la formation du nouvel exécutif en août pouvant ainsi mettre au point le budget et respecter les échéances internationales ».

ARTICLE La Stampa I. Lombardo « Di Maio-Salvini, l’heure de vérité » : « Galvanisés par les sondages, les 5 Etoiles veulent revoir les alliances et s’opposent maintenant à l’idée de voir le chef de groupe de la Ligue, G. Giorgetti, comme possible locataire au Palais Chigi pour un gouvernement Ligue-M5S. S. Berlusconi serait sur le point d’accepter un compromis, mais la Ligue a besoin de plus de garanties et voudrait de la part de ce parti un appui externe. Giorgetti (Ligue) demande aux 5 Etoiles une déclaration pour ‘’reconnaître la dignité’’ de Forza Italia. Il s’agirait alors du dernier rebond de cette histoire ».

ENTRETIEN, Matteo Salvini, leader de la Ligue, Il Messaggero, « Le mandat ? J’aurais dû l’avoir. Je ne romprai pas avec Silvio Berlusconi » - « ‘’Berlusconi refuse de donner un appui externe (ndr : à un gouvernement M5S-Ligue) donc nous retournerons voter’’. ‘’Le gouvernement neutre de Mattarella ? Un gouvernement neutre, ça n’existe pas, ce serait un fantôme, un imbroglio’’. ‘’Le M5S a jeté la balle dans la tribune, elle lui reviendra en boomerang’’ » : « J’ai le petit espoir que les leaders de Forza Italia et du M5S fassent un effort et que nous arrivions à former un gouvernement sérieux. Je n’ai rien contre Mattarella, je dis seulement qu’envoyer au Parlement un gouvernement que personne ne veut en Italie et qui a les voix du PD, lequel a perdu les élections, serait une erreur. »

ARTICLE, La Repubblica, C. Lopapa : « Berlusconi résiste à la pression : ‘’ Non au gouvernement Ligue-5S ‘’. Salvini : ‘’ Alors immédiatement au vote ‘’ » : « Les discussions pour tenter de former un gouvernement continuent, Salvini et Di Maio demandent à Silvio Berlusconi de soutenir une alliance entre la Ligue et le M5S. Mais le leader de Forza Italia résiste, ne cède pas aux pressions et affirme que ses relations avec le secrétaire de la Ligue sont désormais à couteaux tirés et que Salvini aurait dû avoir un comportement totalement différent avec lui. Il a souligné qu’il était fou de plonger le pays dans de nouvelles élections dans quelques semaines. Il dément, en outre, les indiscrétions selon lesquelles il serait prêt à soutenir un gouvernement dirigé par Ligue et M5S et déclare que Forza Italia, première force politique aux élections du 4 mars, ne peut accepter de vétos ».

ARTICLE La Stampa A. Barbera « Craintes d’élections anticipées, le Spread augmente et les Bourses perdent du terrain » : « Les chiffres d’hier pourraient nous pousser au pessimisme. Il est encore tôt pour faire des prévisions. Le ministre sortant de l’Economie, P.C. Padoan a dressé hier, devant la commission spéciale du Parlement, une série de facteurs qu’il faudra vérifier. Il y a tout d’abord les droits d’exportation américains et la crise syrienne. Quant à l’incertitude politique, selon Padoan, mieux vaudrait ‘’un non-gouvernement plutôt qu’un mauvais gouvernement’’ ».

COMMENTAIRE Corriere della Sera E. Galli della Loggia « Di Maio, Renzi et Salvini, trois leaders qui sont le fruit du temps » : « En raison de leur âge, ces trois leaders n’ont pas connu la première République, qui pourtant représente le terme de comparaison inévitable de plusieurs réflexions sur la démocratie italienne. Par ailleurs, des trois, seul Renzi a une Licence. Deux points caractérisent ces trois hommes : le fait de n’avoir jamais eu une activité précise et continue et de ne pas avoir de loisirs en dehors de la vie politique. Ceci dit, la Troisième République naîtra avec ces trois hommes, ce qui annonce une fracture totale avec la Première République ».

Accord sur le nucléaire iranien Unes - « Trump rompt avec Téhéran » (Corriere della Sera), « Trump déchire l’accord avec l’Iran » (La Repubblica, La Stampa, Sole 24 Ore).

ARTICLE La Stampa A. Barbera « L’Italie pourrait perdre des commandes et des échanges économiques » : « Rome est le premier partenaire économique européen à Téhéran, allant de l’énergie aux infrastructures. D’où le commentaire amer sur Twitter du Président du Conseil sortant P. Gentiloni ‘’l’accord avec l’Iran doit être maintenu ; il contribue à la sécurité dans la région et freine la prolifération nucléaire’’. Parmi les entreprises italiennes qui ont réactivé les relations avec Téhéran, il y a Eni, Ferrovie, Ansaldo, Danieli, Fata, Maire Tecnimont, Immergas. Pour Gentiloni, qui s’apprête à quitter le Palais Chigi, il ne pouvait y avoir de nouvelle aussi mauvaise que celle de la sortie des Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien ».

RETROSCENA (Coulisses), La Repubblica, A. D’Argenio : « Migrants, comptes publics et budget : Bruxelles craint une Italie sans poids » : « L’Union européenne est très préoccupée pour la situation politique italienne et elle a peur de perdre encore six mois de réformes européennes. A la veille du prochain Conseil européen de juin, dans lequel la réforme de la zone euro ainsi que les règles sur les réfugiés devront être établies et adoptées, la perspective d’une Italie sans un véritable gouvernement préoccupe les chancelleries des autres pays. L’Italie risque de n’avoir aucun poids dans les décisions à prendre et d’être humiliée sur des questions très importantes. Bruxelles estime que cette situation pourrait donner davantage de force aux populistes en vue de nouvelles élections européennes ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

08/05/2018

Aleksandar Vučić reçu par Vladimir Poutine.

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Serbie et Russie. Aleksandar Vučić a rencontré ce 8 mai 2018 à Moscou le président russe Vladimir Poutine.

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Aleksandar Vučić et Vladimir Poutine

Daimler (Mercedes) refuse de financer l'AfD.

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Allemagne. L’entreprise Daimler (Mercedes) finance l’ensemble des partis présents au sein du Parlement fédéral, à l’exception du parti post-communiste die Linke et du parti patriotique AfD.

La CDU et le SPD reçoivent en 2018 100.000 euros chacun. La CSU, les écologistes et les libéraux du FDP se voient attribuer chacun 40.000 euros.

Les mêmes sommes ont été attribuées en 2017.

L’image contient peut-être : ciel

Italie : la Ligue donnée à 24,4 % et le M5S à 32,3 %.

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Italie. Un sondage SWG donne la Ligue à 24,4 %, Forza italia à 9,4 %, Frères d'Italie à 4,4 %. Le Parti Démocrate [centre-gauche] est donné à 19 %. Le M5S est donné à 32,3 %.

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07/05/2018

L'Italie dans l'impasse pour former un gouvernement.

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Italie. Le président de la République propose de mettre en place un gouvernement technique. Le M5S, la Ligue et Frères d’Italie s’y opposent :

http://www.lefigaro.fr/international/2018/05/07/01003-201...

L'AfD obtient 5,5 % lors des élections municipales au Schleswig-Holstein.

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Allemagne. Schleswig-Holstein. Lors des élections municipales et de circonscriptions de ce 6 mai 2018, l’AfD obtient au total 5,5 % des voix alors qu’elle n’est pas arrivée à se présenter dans certains endroits faute de candidats, à cause des attaques en tous genres dont ceux-ci sont victimes (dégâts aux véhicules et habitations, pertes d’emploi, pressions sociales, …).

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CDU : démocrates-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

SSW : parti de la minorité danoise

die Linke : post-communites

AfD : patriotes

Sonstige : autres

 

Municipalités hors d’une circonscription 

Lübeck : l’AfD obtient 4,1 %.

Flensburg : l’AfD n’était pas présente.

Kiel : l’AfD obtient 5,9 %.

Neumünster : l’AfD n’était pas présente. Le LKR obtient 2 %. [Le parti ultranationaliste NPD obtient 3,9 %.] 

 

Circonscriptions

Rendsburg-Eckernförde : l’AfD obtient 4,1 %.

Plön : l’AfD obtient 5,7 %.

Ostholstein : l’AfD obtient 6 %.

Segeberg : l’AfD obtient 7 %.

Dithmarschen : l’AfD obtient 5,6 %.

Schleswig-Flensburg : l’AfD obtient 3,7 %.                 

Herzogtum Lauenburg : l’AfD obtient 7,7 %.

Nordfriesland : l’AfD obtient 3,6 %.

Steinburg : l’AfD n’était pas présente.

Stormarn : l’AfD obtient 6,6 %.

Pinneberg : l’AfD obtient 7 %.

 

Sièges

L’AfD obtient au total 43 sièges (soit + 43). Le LKR obtient 1 conseiller municipal à Neumünster [où l’AfD ne s’est pas présentée] et le parti ultranationaliste NPD 2 conseillers municipaux au même endroit.

 

Répartition géographique

L'AfD obtient ses moins bons résultats dans la partie la plus au nord, près de la frontière danoise.

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(https://www.kommunalwahlen-sh.de/wahlen.php?site=left/lis...)

(https://www.statistik-nord.de/fileadmin/Dokumente/Wahlen/...)

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Lübeck

Autriche : le nombre d’expulsés par avion est en forte augmentation.

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Autriche. Le nombre d’expulsés par avion est en forte augmentation. Suite à l’action du ministre FPÖ de l’Intérieur Herbert Kickl, ce nombre a augmenté de plus de 38 % au cours des quatre premiers mois de 2018. Durant cette période, 1299 personnes ont été rapatriées de force.

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Herbert Kickl

"Di Maio : Oui à la Ligue, non à Forza Italia."

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Italie. Revue de presse.

Gouvernement-Consultations au Quirinal – Unes : « Le M5S divise le centre droit » (Corriere della Sera), « Coup de froid entre Salvini et Berlusconi. Aujourd’hui jour de vérité » (La Repubblica), « Berlusconi-Salvini, querelle sur le M5S » (La Stampa), « Offre du M5S, le centre droit divisé » - ‘’Une liste de candidats prête en cas de gouvernement technique’’ (Il Messaggero), « Offre du M5S, querelles au sein du Centre droit » (Il Mattino).

ARTICLE Corriere della Sera D. Martirano « Di Maio prend de court le centre droit. Tensions à la réunion Salvini-Berlusconi » : « Le Mouvement 5 Etoiles et la Ligue tentent de converger à nouveau vers un rapprochement. Mais en raison de l’insistance du véto 5 Etoiles sur S. Berlusconi et Forza Italia, la solution de l’énigme est loin d’être trouvée. Les leaders du centre droit se sont réunis hier au Palais Grazioli. La coalition devrait être compacte dans son refus de l’hypothèse d’un gouvernement technique. Dans ce cas-là, il n’y aurait que le PD qui serait disposé à soutenir la tentative du Quirinal. Et hier, Paolo Gentiloni, président du Conseil sortant, a rappelé que ‘’dire non au chef de l’Etat signifie dire non à l’Italie’’. Aujourd’hui sera par conséquent une journée importante pour la résolution de l’énigme »

ARTICLE, La Repubblica « Di Maio et la dernière carte pour freiner la fronde interne : ‘’Oui à la Ligue, non à Forza Italia’’ » : « Le chef du Mouvement 5 Etoiles confirme sur les plateaux télévisés vouloir renoncer au rôle de Président du Conseil. Parmi les militants, les critiques des négociations sans résultat commencent à se faire entendre. D’où les mots de Di Maio ‘’fermer la porte au M5S signifie exclure 11 millions d’électeurs ».

ARTICLE La Repubblica G. Casadio « Gentiloni : ‘’on aurait dû dialoguer avec le M5S. Le ‘’non’’ à Mattarella est un ‘’non’ à l’Italie’’ » : « Sur le plateau de l’émission ‘’Che tempo che fa’’ sur Rai Uno, Paolo Gentiloni a beaucoup insisté sur un point : soutenir la proposition de Mattarella, quelle qu’elle soit, évitant les élections anticipées d’ici 4 mois. ‘’Dire non à Mattarella signifiera dire non à l’Italie. Ce serait très dangereux’’, s’adressant donc à Di Maio et à Salvini. ‘’Sans un exécutif à plein titre, l’Italie courrait un danger. Il suffit de peu pour avoir des problèmes’’. Et à la question du journaliste Fazio ‘’resteriez-vous au gouvernement’’, Gentiloni explique ‘’Je ne préférerais pas mais le Président de la République me trouvera toujours à sa disposition, quoi qu’il décide’’ ».

COMMENTAIRE, Affari&Finanza (Repubblica) F. Bogo « L’Europe, le budget et le but de l’Italie marqué contre son propre camp » : « Le virus de la campagne électorale permanente est désormais tellement fort qu’il laisse peu d’espace au sens des responsabilités. Le débat sur le budget européen a eu, dans les réactions suscitées, un côté surréel. La campagne électorale permanente fait spectacle mais elle commence aussi à faire un peu peur ».

ENTRETIEN Corriere della Sera, R. Maroni, ancien président de la Lombardie (Ligue) « Maintenant un Gentiloni bis pour la loi électorale, et le centre droit doit viser un parti unitaire – Salvini fait bien de ne pas rompre avec Forza Italia » : « ‘’Je ne souhaite pas à Giorgetti d’être président du Conseil intérimaire, il a tous les atouts pour l’être réellement’’ ».

ENTRETIEN Corriere della Sera, M. Martina, secrétaire du Parti démocrate, « Prêt à soutenir le chef de l’Etat, que personne ne le laisse tomber » : « ‘’Pour nous, il est impossible d’imaginer un gouvernement avec Berlusconi, Salvini ou Meloni. Avant de faire une nouvelle loi électorale, il faudra affronter les thèmes de la place de l’Italie en Europe, la loi de stabilité, le Document économique et financier, et bloquer l’augmentation de la TVA’’ ».

ENTRETIEN de Lorenzo Bini Smaghi, ancien membre du comité exécutif de la BCE et président de Société Générale : « ‘’ Il est inutile d’insister, il vaut mieux voter à nouveau. Les marchés n’ont pas peur du vote ’’ » (La Stampa) : « ‘‘ Il y a des décisions importantes à prendre et pour cette raison il faut avoir un gouvernement solide, crédible et durable. Nous ne sommes pas dans une situation d’urgence comme en 2011. L’alibi des marchés n’est pas acceptable, les marchés n’ont pas peur du vote. Un gouvernement technique pourrait perdre le consensus rapidement. L’Espagne n’a pas craint de retourner au vote en 2011, en 2015 et en 2016, mais entre-temps elle a fait passer les réformes ‘’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Circonscription de Spree-Neiße : le candidat de l'AfD perd.

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Allemagne. Brandebourg. Lors du deuxième tour de l’élection du dirigeant de la circonscription de Spree-Neiße, le candidat CDU l’emporte, et est réélu, face au candidat de l’AfD Steffen Kubitzki par 60,82 % contre 39,18 %.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/04/23/bra...)

(https://www.lkspn.de/wahl/lr2018_2/lrw18_bf_sw.html)

Un écologiste devient maire d'Innsbruck.

Autriche. Innsbruck. Le candidat écologiste élu ce 6 mai 2018 au poste de maire d'Innsbruck, lors du deuxième tour l’opposant à la candidate de Pour Innsbruck, a déclaré qu’il ne négociera pas avec le FPÖ, pourtant deuxième parti du Conseil municipal, afin de dégager une majorité.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/04/22/inn...)

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/04/22/per...)