17/04/2018
Législatif du Canton de Genève : recul électoral des patriotes.
Suisse. Canton de Genève. Lors des élections pour le législatif du Canton (Grand Conseil composé de 100 membres), l’UDC a obtenu 8 sièges (soit -3). Le MCG a obtenu 11 sièges (soit -9). Genève en Marche n’a pas obtenu d’élu avec 4,1% des voix. Ayant raté son pari, le parti a annoncé sa dissolution et sa figure de proue Eric Stauffer son retrait de la vie politique.
(https://www.ge.ch/elections/20180415/GC/)
Eric Stauffer se retire de la politique
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"D’ici 24 heures un pré-mandat ou un explorateur à partir du centre droit."
Italie. Revue de presse.
Gouvernement-Consultations au Quirinal : – Unes : « Le Quirinal vers un choix » - ‘’D’ici 24 heures un pré-mandat ou un explorateur à partir du centre droit’’ (Corriere della Sera), « Gouvernement, proche d’un pré-mandat. Mattarella : appel au réalisme » (Il Messaggero), « Di Maio, ultimatum à Salvini » - ‘’Encore quelques jours et je change d’interlocuteur’’ (Il Mattino).
Syrie : – Unes : « Syrie, France et USA déjà divisés. Di Maio : ‘’Salvini irresponsable’’ » - ‘’Trump dément Macron et annonce une démobilisation’’ (La Repubblica), « La Ligue : ‘’stop aux sanctions à la Russie’’ » - ‘’Le leader 5 Etoiles freine’’ (La Stampa), « Douma, accès refusé aux inspecteurs » (Il Messaggero).
EDITORIAL Corriere della Sera A. Panebianco « Alliances (et destin) d’un pays » : « La primauté de la politique étrangère a remodelé les divisions politiques en Italie. Comme elle est en train de le faire dans plusieurs pays européens. La dichotomie droite-gauche a été remplacée par celle qui voit d’un côté les partisans d’une ‘’fermeture’’ envers le monde extérieur (protectionnisme, sentiment anti-européen etc.) et de l’autre, les partisans d’une société ouverte. Les premiers subissent une attraction d’une puissance autoritaire comme la Russie, les autres veulent maintenir l’ancrage occidental. Cette nouvelle division rend une alliance de gouvernement entre les 5 Etoiles et la Ligue possible et naturelle. Tôt ou tard, cela poussera les partis éparpillés des défenseurs de la société ouverte, battus dans cette campagne électorale, à s’agréger. Pour contre-attaquer ».
ARTICLE, La Stampa « Sanctions contre la Russie, l’Europe se divise et l’Italie se retranche derrière le front du ‘’non’’ » : « A ce stade, l’Italie fait partie des pays qui freinent sur les sanctions. La position des deux derniers gouvernements (Renzi et Gentiloni) a toujours suivi la ligne de la prudence. Rome avait demandé et obtenu d’éviter un renouvellement automatique. Pour le renouvellement, il faut l’unanimité. Même si l’Italie continue à être sceptique, elle s’est toujours alignée sur ses partenaires européens. Hier, l’UE s’est limitée à affirmer son ‘’unité’’ autours à 5 principes, parmi lesquels le respect des accords de Minsk et continuer le dialogue avec la Russie, sans décider donc de sanctions ultérieures. »
RETROSCENA (coulisses) La Stampa P. Mastrolilli « L’ancien conseiller d’Obama : ‘’Si Rome devait sortir de l’embargo à Moscou, ce serait un désastre pour l’UE’’ » : « A Washington il y a une entente bipartisane entre Républicains et Démocrates sur l’approche à l’égard du Kremlin. Les Etats-Unis comprennent très bien les répercussions des sanctions à la Russie sur l’Italie et sont disposés à faire leur possible pour les alléger. Or, un ancien conseiller d’Obama, Michael Carpenter, ajoute ‘’si la nouvelle coalition de gouvernement en Italie devait éliminer les sanctions à la Russie, cela serait désastreux pour l’unité européenne et encouragerait Poutine à interférer davantage sur les élections futures, en soutien des partis populistes et nationalistes’’ ».
ENTRETIEN, La Stampa, de Lorenzo Fontana, vice-président de la Chambre et vice-secrétaire de la Ligue « Il faut abolir les sanctions contre la Russie, cela nous coûte un milliard par an » : « ‘’C’est une décision qu’il faut prendre sur la table européenne, mais il faudra y aller convaincus et déterminés. Les sanctions n’ont pas eu d’effets. En revanche, elles ont fait du mal à nos entreprises. Trump dit ‘’America first’’ ; nous, nous disons ‘’ l’Italie d’abord’’. Nous avons subi trop longtemps, dans les institutions européennes, la sujétion de l’Allemagne et de la France. Nos positions sont en train de se répandre en Europe’’ ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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16/04/2018
L’AfD de Thuringe est un petit parti qui dispose d’électeurs mais pas de cadres.
Allemagne. Thuringe. Lors des élections municipales et de circonscriptions de ce 15 avril 2018, l’AfD a seulement aligné 13 candidats et en a soutenu 2 autres qui sont sans parti. Le total des postes à pourvoir (maires ou dirigeants de circonscriptions) est de 120 [au sein de six villes hors circonscription, des 14 circonscriptions et des 100 municipalités qui sont dans des circonscriptions].
La raison est que l’AfD en Thuringe est un petit parti qui atteint seulement depuis peu les 1.000 membres et qui ne dispose pas d’une base. Lors des rencontres avec les citoyens, une centaine de personnes sont présentes.
[Le second tour aura lieu si nécessaire le 29 avril 2018.]
Tableau récapitulatif des résultats des candidats AfD ou soutenus par l'AfD :
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"Di Maio, dernière offre à Salvini."
Italie. Revue de presse.
Gouvernement-Consultations au Quirinal : – Unes : « Duel Ligue-M5S. Salvini pessimiste sur les négociations » - ‘’Di Maio prévient : le centre droit uni est nuisible’’ (Corriere della Sera), « Di Maio, dernière offre à Salvini » - ‘’Le Quirinal : un pré-mandat d’ici mercredi, pas d’élections anticipées’’ (La Repubblica), « Di Maio-Salvini : un air de rupture » - ‘’Haute tension entre les deux leaders’’ (Il Messaggero), « Enigme gouvernement, les leaders encore distants » (Il Mattino).
COMMENTAIRE, La Repubblica, Ilvo Diamanti « Ce pays dépaysé » : « L’Italie est aujourd’hui un pays « sans centre ». Parce qu’elle a perdu ses repères traditionnels et pas seulement politiques, même si en politique le centre, en Italie, a été très important, « occupé » par la Démocratie Chrétienne jusqu’alors. Après 1994, le centre est devenu une terre disputée par la Droite et la Gauche d’une part Silvio Berlusconi et Forza Italia, avec la Ligue et la Droite post fasciste de Fini et d’autre part, le Parti Populaire qui avait entamé l’expérience de l’Ulivo, en s’alliant avec ce qui restait des socialistes et des laïcs. Historiquement, le centre est orienté à gauche. En même temps, il est caractérisé par un modèle économique de petites et moyennes entreprises. Aujourd’hui, tandis que PD et FI ont considérablement réduit leur taille, la Ligue s’est imposée dans le Nord et le M5S un peu partout, acteur et symbole d’un Etat « sans couleurs ». C’est aussi pour cette raison qu’il est difficile de trouver une majorité ».
ENTRETIEN de Carlo Calenda, ministre sortant du Développement économique : « ‘’ C’est une urgence : gouvernement de transition avec PD, M5S et Ligue ‘’ » (La Repubblica) : « ‘‘ Le PD ne peut plus rester immobile, il doit mettre sur la table une proposition pour sortir de l’impasse. Il doit proposer l’idée d’un « gouvernement de transition » soutenu par tous les partis, qui puisse faire face à la « tempête» prête à frapper notre pays. Un gouvernement qui dure au moins deux ans pour pouvoir affronter la crise internationale, soutenir nos faiblesses économiques et dessiner un nouvel ordre constitutionnel. Un gouvernement populiste avec M5S et la Ligue serait un malheur, la situation internationale est trop critique pour faire un saut dans l’inconnu. Il faudrait faire une réforme constitutionnelle pour garantir la stabilité ainsi qu’une nouvelle loi électorale avec un système majoritaire prévoyant deux tours de
ENTRETIEN de Roberto Marroni, ancien président de la Région Lombardie et membre de la Ligue « Les frappes en Syrie ont été une erreur mais il n’est pas possible de gâcher les relations avec les Etats-Unis » (Corriere della Sera) : « ‘’L’attaque de l’autre nuit ne résout pas le problème en Syrie mais risque même de rendre plus difficiles les relations entre l’Occident et la Russie. Ceci dit, l’Italie n’a pas besoin de gâcher une relation historique et stratégique comme celle avec les Etats-Unis. Certes, dans cette crise l’Italie devrait avoir un rôle important mais, pour ce faire, elle a besoin d’un gouvernement fort, ce qui ne veut pas dire un gouvernement avec tous les partis politiques, cela signifierait un gouvernement faible’’ ».
ENTRETIEN de Pier Ferdinando Casini, sénateur PD et ancien président de la commission des Affaires Etrangères « Le M5S assure maintenant l’engagement atlantique, que le PD réfléchisse » (Corriere della Sera) : « ‘’Tout le monde doit se rappeler que ces dernières 20 années, avec Berlusconi ou Prodi, la politique étrangère italienne n’a jamais changé. Notre premier choix est l’atlantisme, sur cela il n’est pas possible de plaisanter, tout comme sur notre européisme. Salvi a été le seul leader politique européen à utiliser des mots hors de propos contre les Etats-Unis. Ces dernières heures, Di Maio (M5S) a rappelé l’engagement atlantique de l’Italie. Un engagement sur lequel je m’adresse aussi au PD’’ ».
ARTICLE, La Stampa A. Di Matteo « Salvini : ‘’stop à l’embargo pour la Russie’’ » : « Il y a un problème de plus pour Mattarella : l’attaque en Syrie relance le débat sur les sanctions à la Russie. Le front pro-Poutine dirigé par Matteo Salvini (Ligue) fait planer la menace de déchirement de l’UE sur ce thème. Le secrétaire de la Ligue a prévenu que s’il devenait Président du Conseil, ‘’la première chose que je ferai, sera d’enlever les sanctions à la Russie’’. En réalité, tous les partis, y compris le PD, ont des doutes sur les sanctions contre le Kremlin : les gouvernement Renzi et Gentiloni avaient tenté de proposer le débat en Europe, sans pour autant arriver à les remettre en discussion ».
ENTRETIEN de Kurt Wolker, envoyé américain en Ukraine « ‘’Italie, il ne faut pas lever les sanctions à Moscou’’ » (La Stampa) : « ‘’L’UE s’est mise d’accord sur les sanctions : si l’Italie ne devait pas les appliquer, elle aurait alors un problème avec Bruxelles. Cela me rend optimiste, malgré les propositions de la Ligue. La Russie n’a pas respecté les accords de Minsk et elle a réalisé d’autres choses, comme l’attaque par des gaz neurotoxiques en Grande-Bretagne. Enlever les sanctions en ce moment représenterait un mauvais signal envers Moscou’’ ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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15/04/2018
Thuringe : élection directe des dirigeants de circonscriptions.
Allemagne. Thuringe. Lors du premier tour de l’élection directe, ce 15 avril 2018, des dirigeants des 14 circonscriptions, l’AfD s’est présentée dans 6 de celles-ci. Le candidat de l’AfD obtient dans la circonscription de :
- Kyffhäuserkreis : 18, 7%
- Gotha : 18 %
- Ilm-Kreis : 25 % (arrive deuxième, mais le premier fait plus de 50 %, donc il n’y aura pas de deuxième tour)
- Weimarer Land : 19,1 %
- Sonneberg : 29,8 %
- Altenburger Land : 26, 1 %
(http://www.wahlen.thueringen.de/datenbank/wahl1/wahl.asp?...)
La Wartburg à Eisenach en Thuringe
22:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
Thuringe : élection directe des maires.
Allemagne. Thuringe. Lors du premier tour de l’élection directe du maire, ce 15 avril 2018, au sein des six villes qui ne sont pas incluses dans une circonscription :
Gera
Le candidat de l’AfD Dieter Laudenbach arrive deuxième avec 21, 3 %. Il affrontera lors du deuxième tour un candidat sans parti : Julian Vornarb arrivé premier avec 23,5 %.
(http://www.wahlen.thueringen.de/datenbank/wahl1/WAHL.asp?...=)
Eisenach
Le candidat de l’AfD obtient 15 % et ne sera pas au second tour.
(http://www.wahlen.thueringen.de/datenbank/wahl1/wahl.asp?...=)
Iena
Le candidat de l’AfD obtient 7,7 % et ne sera pas au deuxième tour :
(http://www.wahlen.thueringen.de/datenbank/wahl1/wahl.asp?...=)
Erfurt
Le candidat de l’AfD obtient 14,4 % et ne sera pas présent au deuxième tour.
(http://www.wahlen.thueringen.de/datenbank/wahl1/WAHL.asp?...=)
Weimar
L’AfD n’a pas présenté de candidat.
(http://www.wahlen.thueringen.de/datenbank/wahl1/WAHL.asp?...=)
Suhl
L’AfD n’a pas présenté de candidat.
(http://www.wahlen.thueringen.de/datenbank/wahl1/wahl.asp?...=)
"Honnêteté, fiabilité, transparence."
22:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Afin que l'intégration fonctionne"
Autriche.
HC Strache, vice-chancelier : "Afin que l'intégration fonctionne : interdiction du voile dans les jardins d'enfants et à l'école, allemand avant l'entrée à l'école. FPÖ. Avec nous, cela continue."
13:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
Seehofer prolonge les contrôles frontaliers.
Allemagne. Le ministre de l'Intérieur, de l'Urbanisme et de la Patrie Horst Seehofer prolonge les contrôles frontaliers.
"Seehofer prolonge les contrôles à la frontière allemande. Les contrôles frontaliers sont maintenus !"
13:39 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Protégez nos gens ! Les crimigrants dehors."
Belgique. Flandre.
"Protégez nos gens ! Les crimigrants dehors."
13:34 | Lien permanent | Commentaires (0)
Matteo Salvini au Salon international du vin à Vérone.
Italie. Vénétie. Vérone. Matteo Salvini a visité ce 15 avril 2018 le Salon international du vin.
13:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
14/04/2018
Les élections pour le Parlement de Bavière auront lieu dans six mois.
Allemagne. Bavière. Le 14 octobre 2018, les élections pour le Parlement de Bavière devraient permettre à l'AfD d'entrer au sein de cette assemblée et devraient voir la CSU perdre sa majorité absolue.
"L'AfD pour vous au Parlement du Land."
17:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
Italie : toujours pas de gouvernement en vue.
Italie. Le président Sergio Mattarella a déclaré ce vendredi 13 avril 2018 que le second tour des consultations en vue de la formation d’un gouvernement montre que les partis n’ont pas fait de progrès. Il a également dit que le pays a besoin de manière urgente de disposer d’un gouvernement fonctionnant complètement.
17:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
Slovénie : élections le 3 juin 2018.
Slovénie. Le président a dissous le Parlement et convoqué des élections pour le 3 juin 2018.
16:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le FPÖ donnée à 24 %.
Autriche. Un sondage Unique donne les sociaux-chrétiens de l’ÖVP à 33 %, les sociaux-démocrates du SPÖ à 27 %, les patriotes du FPÖ à 24 %, les libéraux de NEOS à 6 %, les écologistes à 6 % et les écologistes dissidents de Pilz à 2 %.
16:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
13/04/2018
Conférence dans le cadre du Forum de Salzbourg.
Autriche et Union Européenne. Le ministre autrichien FPÖ de l’Intérieur Herbert Kickl désire limiter encore plus l’immigration, protéger les frontières extérieures de l’Union Européenne et voir les demandes d’asile pouvoir être seulement introduites hors du territoire de l’Union Européenne. Il désire, dans ce cadre, une meilleure coopération des polices des différents pays européens dans le domaine de la lutte contre le trafic d’êtres humains et contre le terrorisme.
Herbert Kickl a déclaré lors d’une conférence qui s’est tenue dans le cadre du Forum de Salzbourg ce 12 et 13 avril 2018 - un partenariat d’États d’Europe centrale pour la sécurité initié en l’an 2000, à l’époque du gouvernement ÖVP-FPÖ, et qui comprend neuf États : l’Autriche, la Bulgarie, la Croatie, la Pologne, la Roumanie, la Slovaquie, Slovénie, la Tchéquie, la Hongrie - : « Nous voulons mettre de l’ordre, nous désirons le contrôle plutôt que le chaos. »
Cette année, quatorze pays membres de l'Union Européenne [notamment ceux qui exerceront la présidence de l'UE au cours des prochaines années] prennent part à cette rencontre, ainsi que des représentants de divers organismes de l’Union Européenne. Les thèmes abordés sont : la protection des frontières, l’asile, la coopération policière, l’extrémisme et le terrorisme, la sécurité numérique et les valeurs européennes.
19:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'AfD donnée à 13 %.
Allemagne. Un sondage réalisé pour la chaîne de télévision publique ZDF donne :
CDU : démocrates-chrétiens
CSU : sociaux-chrétiens
SPD : sociaux-démocrates
AfD : patriotes
FDP : libéraux
die Linke : post-communistes
Grüne : écologistes
Sonstige : autres
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Italie : sondage à propos du futur gouvernement.
Italie. Un sondage Index pose la question : « Quel gouvernement désirez-vous ? » :
M5S + Ligue : 28,1 %
Nouvelles élections : 16,1 %
M5S + Ligue + Forza Italia : 13,5 %
M5S + Parti Démocrate [centre-gauche] : 11 %
Ligue + Forza Italia + Frères d’Italie + Parti Démocrate : 8,3 %
Ne sait pas / Pas de réponse : 23 %
(Réalisé autour du 12 avril 2018)
16:38 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Le karaoke de Silvio vole la vedette à son allié."
Italie. Revue de presse.
Gouvernement-Consultations au Quirinal : – Unes : « Querelles et vétos, pression du Quirinal » (Corriere della Sera), « L’inquiétude du Quirinal : il faut un gouvernement » - ‘’Le coup de théâtre de Berlusconi contre le M5S fait énerver ses alliés’’ (La Repubblica), « Le show de Berlusconi énerve les 5 Etoiles, pas d’entente entre Ligue et FI » (La Stampa), « Mattarella aux leaders : ‘’le temps est révolu’’ » (Il Messaggero), « La carte de Giorgetti face aux vétos » - ‘’Pression du Quirinal : la charge d’ici mercredi’’ (Il Mattino)
ARTICLE, La Repubblica F. Merlo « Le karaoke de Silvio vole la vedette à son allié » : « Berlusconi joue lors de l’intronisation du dauphin qu’il n’a pas choisi. Il lui vole la vedette au moment où il la lui cède. Avant de partir, il prend les micros et recommande aux journalistes de préciser ‘’celui qui est réellement un démocrate et qui, en revanche, ne connaît pas l’ABC de la démocratie’’, puis il lance un ‘’soyez sages’’, qui pourrait peut-être devenir un leitmotiv historique ».
EDITORIAL, La Stampa, M. Panarari : « Contrat à l’italienne pour Di Maio » : « Un « contrat à l’allemande » mais quand même « à l’italienne ». C’est Luigi di Maio qui a lancé l’idée, ou relancé, parce elle avait été déjà citée par Matteo Renzi en 2014. Il s’agit d’un ‘’contrat de coalition ‘’ dans le but de donner un horizon politique commun, dans un système proportionnel, à des gouvernements qui ont une majorité minimale. Il s’agit donc de l’officialisation d’une relation politique parmi les partis qui sont ‘’ obligés ‘’ de partager une responsabilité à partir de programme initialement totalement différents. Mais pendant que le contrat allemand prévoit un faible taux d’idéologie, une culture politique partagée ainsi qu’une acceptation totale des mécanismes de fonctionnement du système politique, celui du M5S, qui invoque le mandat impératif pour les parlementaires, considère ce contrat comme contraignant et prévoit que le programme à réaliser soit détaillé ‘’ point par point ‘’. Tout compte fait, l’idée du M5S représente donc surtout une manœuvre de communication, à vrai dire très efficace ».
ENTRETIEN d’Elisabetta Casellati, présidente du Sénat : « ‘’ Il faut sortir de l’impasse. Si Mattarella appelle, je suis prête‘’ » (La Stampa) : « Il faut un véritable climat de pacification et le prochain gouvernement devra être capable de surmonter les vieux schémas. Une synthèse sur les points de convergence entre la coalition gagnante de centre droit et tous ceux qui seront disponibles à assumer le poids du gouvernement sera absolument nécessaire. Berlusconi est toujours présent sur le terrain, il est le leader de Forza Italia ainsi que le repère historique du parti et le M5S doit le respecter. Nous devons sortir de l’impasse qui paralyse la formation du nouveau gouvernement ».
ARTICLE Sole 24 Ore L. Palmerini « Le Quirinal : le temps est révolu » : « Quoi que l’on dise, Sergio Mattarella ne peut pas accepter l’impasse constatée hier et tentera d’en sortir en faisant en sorte que les leaders ne persistent pas dans leurs oppositions respectives. L’inconnue d’une intervention en Syrie pourrait faire sauter les schémas existants et pousser le Quirinal a donné un mandat à une figure institutionnelle ou donner un mandat exploratoire à l’un des deux présidents des Chambres. Peut-être à R. Fico (M5S) car Mattarella a apprécié les déclarations atlantistes de Di Maio au terme des consultations ».
Syrie/tensions Washington-Kremlin : – Unes : « Macron dit avoir les preuves, Trump freine » (Corriere della Sera, Sole 24 Ore), « Intervention américaine en Syrie, le non de l’Italie et de l’Allemagne » (Il Mattino), « Frappes en Syrie, Rome et Berlin disent non » (Avvenire).
EDITORIAL Corriere della Sera F. Venturini « Le danger d’isoler l’Italie » : « Est-il possible que les deux partis (Ligue et M5S) souhaitant diriger l’Italie veuillent éloigner l’Italie de son système d’alliance traditionnel ? Nous ne pensons pas que ce danger puisse exister réellement. Notre président Mattarella saura veiller sur nos choix historiques et sur notre sécurité. Car la ligne confirmée hier par Gentiloni (pas d’opération militaire en Syrie, appui logistique aux alliés), n’est pas inédite. Par ailleurs, Salvini et Di Maio savent très bien que cela nous isolerait avec des conséquences douloureuses, même du point de vue économique. Poutine n’est certainement pas innocent, mais il semble assez improbable que Moscou fasse ou autorise une attaque chimique au moment où ses négociateurs obtiennent l’éloignement des sunnites radicaux de Jaysh al-Islam, ces derniers étant familiers de l’utilisation de ce genre d’armes et désireux que Trump n’abandonne pas la Syrie. Nous n’aurons jamais les preuves. Que la France de Macron montre à ce point sa présence est une erreur d’ambition excessive. Même si elle a toujours été ferme sur le thème des armes chimiques, outre la sensibilité spéciale de la France pour la Syrie, il semblerait y avoir surtout une ambition de la part de Macron de devenir l’interlocuteur européen privilégié des Américains. Alors que Merkel a une relation difficile avec la Maison Blanche. Cela ne va pas nécessairement profiter à l’Europe, que Macron veut réformer de manière courageuse ».
EDITORIAL Il Messaggero N. Latorre « La dangereuse division sur les alliances du pays » : « Il n’existe pas d’alternative à une confrontation claire et directe entre Russie et Etats-Unis. Un élargissement du conflit supposerait aussi une action au Liban où la présence militaire italienne est forte et cruciale. La division qui ressort ces derniers jours entre les forces politiques italiennes est donc très inquiétante d’autant que la naissance d’un nouveau gouvernement est attendue ».
ARTICLE Corriere della Sera, M. Galluzzo « L’Italie choisit de rester à la fenêtre » : « Gentiloni : ‘’nous ne participerons pas aux frappes aériennes’’. Les bases italiennes intéressées seront surtout Sigonella et Aviano. Avec un gouvernement disposant de ses pleins pouvoirs, l’Italie aurait pu, peut-être, jouer un rôle différent. En toute évidence, toute action visant à forcer l’Italie à intervenir aurait risqué de mettre le Palais Chigi dans l’embarras »
RETROSCENA (Coulisses), La Stampa, P. Mastrolilli : « Soutien politique et non militaire. La requête américaine à l’Italie » : « Suite à une question de La Stampa concernant les consultations avec l’Italie sur la Syrie ainsi que l’appel du président Poutine à Rome de ne pas coopérer avec des actions militaires, une porte- parole du Département d’Etat américain a déclaré que Washington est en train de travailler avec ses alliés pour recueillir des informations et trouver les possibles réponses aux attaques chimiques d’Assad. L’intervention militaire des Etats-Unis serait une opération qui va au-delà de la punition à Assad pour l’utilisation des armes chimiques. En effet, les Américains sont en train de consulter les alliés, France, Grande Bretagne et d’autres, pour deux raisons : donner une couverture internationale à une éventuelle attaque et lui donner aussi une profondeur politique et stratégique. Du point de vue militaire, Washington est en train d’évaluer une campagne qui pourrait durer quelques jours. Turquie et Qatar seraient disponibles à soutenir cette intervention, l’Italie pourrait le faire en mettant à la disposition les bases militaires, qui sont déjà opérationnelles pour le travail de routine (missions de drones et avions espions). L’Italie a naturellement le droit de décider, mais en se retirant complètement elle donnerait l’indication d’avoir choisi l’autre champ ».
ENTRETIEN F. Frattini, ancien ministre des Affaires étrangères, Messaggero, « Les positions pro-russes de la Ligue et de Fratelli d’Italia représentent une valeur ajoutée. Non aux bases » : « Sur la Syrie : ‘’le risque (d’un conflit mondial) serait concret si Trump, Macron et May tombaient dans l’irresponsabilité la plus totale car il s’agirait d’une action tout à fait contraire au bon sens et aux règles internationales. Il faudrait une résolution du Conseil de sécurité de l’Onu qui autorise l’usage de la force. Les preuves (de l’utilisation des armes chimiques) doivent arriver des inspecteurs internationaux et non de l’un des pays-membres’’. Sur les positions pro-russes de la Ligue et FdI : ‘’Moscou doit être impliqué, c’est indispensable, Obama l’a fait’’. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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" Berlusconi toujours en travers d’une alliance M5S / Ligue " :
http://www.liberation.fr/planete/2018/04/12/italie-berlus...
Vidéo de l’intervention avec le show de Silvio Berlusconi :
https://www.ilfattoquotidiano.it/2018/04/12/consultazioni...
Giorgia Meloni, Matteo Salvini, Silvio Berlusconi
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12/04/2018
Les demandeurs d’asile devront contribuer financièrement à leur logement en Autriche.
Autriche. La semaine prochaine, des mesures en vue de restreindre les droits des migrants seront amenées par le ministre Herbert Kickl devant le Conseil des ministres. Parmi celles-ci figurent celles visant à ce que les demandeurs d’asile doivent contribuer financièrement à leur logement en Autriche.
18:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
Herbert Kickl favorable à des zones de transit hors de l'UE.
Autriche. Le ministre de l’Intérieur Herbert Kickl, membre du parti patriotique FPÖ, poursuit, pas à pas et jour après jour, l’implantation d’une politique restrictive en matière d’immigration et d’accueil des réfugiés. Il désire que les demandes d’asile ne puissent plus être introduites sur le territoire européen, mais seulement en dehors, dans des endroits dénommés « zones de transit ».
Selon lui, seuls les réfugiés disposant d’une réponse positive pourraient alors obtenir l’autorisation de pénétrer sur le territoire de l’Union Européenne. Les autres, dont la demande a été rejetée, devraient retourner vers leur pays d’origine. Kickl estime que l’Europe a besoin d’une nouvelle politique d’asile.
15:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
Nigel Farage opposé à une intervention occidentale en Syrie.
Royaume-Uni. Nigel Farage (UKIP) est opposé à une intervention occidentale en Syrie.
"Non à la guerre en Syrie. Regardez l'Irak et la Libye : les changements de régime conduisent toujours au chaos et à l'Etat islamique."
13:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Di Maio ouvre à Forza Italia mais met son véto sur Berlusconi."
Italie. Revue de presse.
Syrie/tensions Whashington-Kremlin : – Unes : « Syrie, Trump défie Poutine » (Corriere della Sera), « Trump-Poutine, vents de guerre » (La Repubblica), « USA-Russie, défi sur les bases italiennes » - ‘’La Ligue s’y oppose ; le M5S est favorable’’ (La Stampa), « Trump à Poutine : ‘’les missiles sont prêts’’ » (Il Messaggero), « Syrie, les vols depuis la base de Sigonella » (Il Mattino).
EDITORIAL, La Stampa M. Zatterin « Un test atlantique crucial » : « Poutine n’en croit pas ses yeux : l’Italie songe à une possible majorité gouvernementale qui serait prête à nier aux Etats-Unis l’utilisation des bases aériennes pour une éventuelle action militaire en Syrie. L’Italie ne devrait pas avoir de doutes et jusque-là elle n’en a pas eu. Les pactes signés sur les décombres de la Deuxième Guerre mondiale ont fait de l’Italie un pays voué à une Europe de plus en plus intégrée et un ami des Etats-Unis. Il est vrai aussi qu’aux sommets bruxellois, l’Italie est désormais considérée comme la ‘’meilleure amie de l’Ours’’. C’est une question de pragmatisme, liée tout d’abord à une dépendance énergétique à l’égard du gaz russe. A cela, Matteo Salvini et une partie de Forza Italia ont lié un aspect économique. Les sanctions ont un coût pour l’économie italienne. Pour l’Italie, il s’agit d’un test crucial, voire existentiel. Il y a clairement un danger d’incompatibilité entre une stratégie pro-Russe et l’univers des relations où nous avons vécu une longue période de paix. Cela pourrait avoir des conséquences mortelles ».
ARTICLE La Stampa F. Grignetti « L’Italie freine l’Amérique sur les bases : ‘’c’est au Parlement d’en décider’’ » : « Le Palais Chigi a choisi sa ligne : soutenir les alliés mais ce n’est pas un gouvernement gérant les affaires courantes qui pourra prendre une décision aussi importante comme celle de l’utilisation des bases militaires : seul le Parlement peut se prononcer. Ce n’est ni un oui, ni un non. Gentiloni souligne ‘’nous devons imaginer une solution stable de longue durée, nous devons miser sur la paix avec des négociations dans le cadre de l’ONU. Bref, mardi ou mercredi le Gouvernement réfèrera au Parlement et une motion pourra être votée. Entretemps, une guerre en Syrie ne pourra pas passer par l’Italie ».
ANALYSE, La Repubblica, C. Tito « Avec qui est l’Italie ? Ligue et M5S pro-Poutine préoccupent les Etats-Unis et l’UE » : « Nous assistons à une relation amicale de Salvini, ainsi que des leaders du Mouvement, avec le président russe V. Poutine. Le M5S a demandé plusieurs fois de lever les sanctions contre la Russie ainsi qu’une réflexion sur les conséquences de l’appartenance de l’Italie à l’OTAN. Giorgio Napolitano, ancien président de la République, répond en affirmant qu’il existe un rôle essentiel dans les relations transatlantiques et que les Etats Unis demeurent notre allié le plus important. Même l’ancien ministre des Affaires Etrangères des gouvernements Berlusconi, Franco Frattini, prend position sur cette question et souligne que l’Italie ne peut absolument pas sortir de l’OTAN, qu’il faut au contraire défendre l’alliance, rapellant que c’était l’Italie qui avait permis la poignée de main entre les deux présidents Bush et Poutine à Pratica di Mare ».
Gouvernement-Consultations au Quirinal : – Unes : « Salvini-Di Maio, retour de l’axe » - ‘’Appel téléphonique entre les deux leaders’’ (Corriere della Sera), « Le M5S et la Ligue essaient à nouveau » - ‘’Di Maio ouvre à Forza Italia mais met son véto sur Berlusconi’’ (La Repubblica), « Retour de l’axe Salvini-Di Maio, sans entente le Quirinal interviendra » (Il Messaggero), « Pression du Quirinal : gouvernement d’ici mai » (Il Mattino).
ANALYSE Sole 24 Ore L. Palmerini « La Syrie s’invite aux consultations du Quirinal, Di Maio accélère la confrontation avec PD et Ligue » : « Il est vraisemblable que la politique étrangère redevienne un point crucial dans les rencontres entre les leaders. Et les positions de Salvini et Di Maio ne semblaient pas voisines, même si on parle désormais d’un accord très proche. L’élection du ‘’léguiste’’ Molteni à la Commission spéciale de la Chambre laisse la voie libre à Giancarlo Giorgetti (Ligue) pour une charge de gouvernement».
ARTICLE, Sole 24 Ore C. Marroni « Moyent-Orient, Libye et UE : un gouvernement est urgent » : « L’Afrique du Nord, l’urgence de migrants, l’union bancaire et le budget européen : plusieurs défis demandent des réponses rapides et cela ne pourra qu’être partie intégrante du nouveau programme gouvernemental. Quant aux migrants, l’incident récent avec la France à Bardonecchia nous rappelle comment, toujours dans l’UE, il faudra mettre la main à la Convention de Dublin sur le droit d’asile. Paris repousse les migrants ‘’économiques’’ et, en accord avec l’Allemagne et l’Espagne, n’ouvre pas ses ports. C’est une thématique sensible pour un possible gouvernement Ligue-M5S ».
COMMENTAIRE, La Repubblica, M. Serra « Le PD dans son labyrinthe » : « Les électeurs du PD, qui est quand même le deuxième parti italien, se demandent quel sera le destin de leurs voix. Une alliance de gouvernement avec la droite est physiologiquement impossible tandis qu’une éventuelle négociation avec le M5S est plus discutée. Ce ‘’devoir d’opposition’’ demeure une idée étrange pour deux raisons : le PD a toujours insisté sur la vocation gouvernementale du parti et pour gouverner il faut faire des accords et des compromis. La deuxième qu’avec un système proportionnel qui n’a pas donné une majorité absolue, les électeurs n’ont jamais demandé au PD d’aller à l’opposition. Et puis, on se demande, s’il existe une différence entre ‘’ digérer ’’ Verdini et ‘’ être digéré ‘’ par Di Maio ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Brandebourg : la CDU pourrait entrer dans une coalition avec die Linke.
Allemagne. Brandebourg. Le chef de file des élus de la CDU [démocrates-chrétiens] au sein du Parlement de Brandebourg Ingo Senftleben est ouvert à une coalition entre son parti et les post-communistes de die Linke à l’issue des élections pour le Parlement de Brandebourg de 2019. Il ne désire pas, par contre, de coalition, ni avec les sociaux-démocrates du SPD, ni avec les patriotes de l’AfD.
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Le Jobbik appelle Krisztina Morvai à rendre son mandat de député européen.
Hongrie. La direction nationale du Jobbik appelle Krisztina Morvai à rendre son mandat de député européen. [Elle avait été élue sur la liste du Jobbik tout en étant pas membre du parti.] Le Jobbik estime qu’elle a conduit au cours des derniers mois une campagne de diffamation et de mensonges contre le Jobbik,.
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11/04/2018
Panos Kammenos a ordonné le déploiement de 7.000 militaires supplémentaires.
Grèce et Turquie. Suite à la montée des tensions entre les deux pays, le ministre grec de la défense Panos Kammenos (Grecs indépendants) a ordonné, la semaine dernière, le déploiement de 7.000 militaires supplémentaires sur les îles de la mer Égée ainsi que sur la frontière terrestre entre les deux pays.
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