08/01/2019
222ème anniversaire du drapeau italien.

Italie.

"Dans chaque maison, sur chaque place, dans chaque cœur, nous portons le drapeau tricolore. Symbole de liberté. 222ème anniversaire du premier drapeau tricolore."
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"Di Maio soutient les gilets jaunes, colère de Paris."


Italie. Revue de presse.
Gilets jaunes/M5S/France : Unes - « Di Maio avec les gilets jaunes, colère de Paris : balayez devant votre porte » (La Repubblica), « Gilets jaunes, querelle avec Paris après l’éloge de Di Maio et Salvini » (Il Messaggero), « Di Maio soutient les gilets jaunes, colère de Paris » (Il Mattino)
ARTICLE, A. Ginori, Repubblica, « Di Maio soutient les gilets jaunes. Colère française : ‘’qu’il ne donne pas de leçons’’ » - « Le mouvement veut se transformer en parti et le chef du M5S offre d’utiliser la plateforme Rousseau : ‘’tenez bon’’. Salvini prudent. La Ministre Loiseau réplique : balayez devant votre porte » : « Un nouveau front s’ouvre avec Paris après les affrontements de ces derniers mois, de l’immigration à la TAV. Aux propos de Di Maio, Nathalie Loiseau répond immédiatement par un commentaire sec sur twitter : ‘’La France se garde bien de donner des leçons à l’Italie. Que Salvini et Di Maio apprennent à gérer leurs propres affaires’’. L’ingérence des deux vice-présidents du Conseil dans les affaires internes françaises est inédit dans les relations entre les deux pays, d’autant plus que la majorité 5 étoiles a démontré par le passé qu’elle n’apprécie pas les commentaires de la part d’autres gouvernements européens. Parmi les fidèles de Macron, l’irritation est palpable. Le dirigeant d’En Marche, Anglade dit à Repubblica : ‘’ce sont des déclarations qui reflètent la compétition Di Maio-Salvini pour s’accréditer comme représentants du peuple dans la coalition. Les 5 étoiles, vampirisés par la Ligue, tentent de reprendre la main’’, ajoutant ‘’ce qui m’étonne c’est qu’un responsable politique dise ‘’tenez bon’’ après les graves violences sur les places, contre les élus et les institutions de la République française’’ ».
EDITORIAL La Stampa F. Geremicca « Le populisme contre les souverainistes » : « Luigi Di Maio a ainsi ouvert et donné une ligne à la campagne électorale européenne de son Mouvement. Le choix est donc tombé sur ce que nous pourrions appeler le ‘’populisme des rues’’ : un choix sans doute épineux, au vu des manifestations parisiennes. D’un côté Di Maio avec les protestations des rues et les gilets jaunes, de l’autre Salvini avec les leaders souverainistes d’Europe. Le M5S au travail pour trouver des alliances inédite ; la Ligue pour développer et renforcer des relations traditionnelles. Avec ces prémisses, il n’est pas difficile de prévoir une lente mais inexorable croissance du taux de conflictualité entre les deux alliés de gouvernement ».
EDITORIAL La Repubblica, S. Folli « Si Di Maio se met un gilet jaune » : « On n’avait sans doute jamais vu en Europe un gouvernant utiliser ce ton et ces mots pour encourager un mouvement avec des côtés subversifs agissant dans un pays comme la France qui plus est. Ces déclarations donnent la mesure de la panique dans laquelle se trouve le mouvement. Il est évident qu’il s’agit d’une action très maladroite à usage interne pour détourner l’attention après les ‘’trahisons’’ infligées à leur électorat. Il s’agit aussi de retrouver l’esprit du 4 mars. Mais la magie ne reviendra pas ainsi. Croyant couper la route à Salvini par la démagogie, il est évident qu’il ne suffira pas à Di Maio de se mettre un gilet jaune. Attaquer Castaner dans l’espoir de mettre la Ligue est difficulté est un mauvais calcul. Salvini est un extrémiste mais il n’est pas stupide. Mais sur le fond : il s’agit d’un manque de préparation des 5S qui ne se rendent pas compte d’avoir dépassé la limite en politique étrangère ».
ARTICLE La Stampa F. Sforza « La colère de Paris contre les deux vice-présidents » : « Les mots de la ministre N. Loiseau par un tweet, ont été le seul commentaire du gouvernement français aux propos italiens sur la crise qui est en train de diviser la France. Aucune déclaration officielle de l’Ambassade française à Rome et le ‘’no comment’’ est compréhensible, d’autant plus qu’il arrive à la fin de plusieurs mois où les malentendus et les méfiances réciproques entre les deux pays ont pris des proportions qui n’ont pas de précédents dans l’histoire récente. Si les intérêts en jeu – et les coopérations existantes– sont encore trop forts pour créer un affrontement direct entre Rome et Paris, ils sont suffisamment faible pour faire en sorte que le conflit puisse se jouer à Bruxelles, en vue des élections européennes et de la possible construction d’un mouvement populiste où les gilets jaunes et les 5 Etoiles pourraient se retrouver sur un front commun ».
ARTICLE, Il Messaggero, E. Pucci : « Gilets jaunes, bras-de-fer Italie-France, Di Maio et Salvini anti-Elysée. Paris : ‘’Balayez devant votre propre porte’’ » :« Pas d’approbation de la part de Salvini, seulement une pique contre Macron. « Nous – souligne un ténor de la Ligue – sommes autre chose que ceux qui incendient les voitures et attaquent les institutions, nous n’en avons rien à faire ». Aujourd’hui, le chef du M5s se rend à Bruxelles pour chercher des alliés alors que le ministre de l’Intérieur se rend à Varsovie ».
COMMENTAIRE La Stampa F. Martini « Ligue et M5S : les deux fours du PPE » : « L’avenir de l’Europe et de la doctrine européenne se jouent en partie au sein de celui qui demeure le parti dirigeant l’Union Européenne, le PPE. C’est là que la frontière entre la vieille et la nouvelle Europe s’est déplacée. Les deux partis gouvernant l’Italie ont des rôles complémentaires dans ce jeu. Destinés à un succès électoral, Salvini et Di Maio renforceront personnellement ces contacts européens. L’aile modérée du PPE a commencé à faire la cour au M5S alors que celle de droite courtise la Ligue. Et la réponse de Di Maio ‘’nous misons à faire pencher la balance et ce seront les groupes historiques qui viendront vers nous’’, ce qui veut dire : cher PPE, nous sommes là. A moins que le soutien aux gilets jaunes n’anticipe pas un nouveau tournant du M5S ».
Gouvernement/banques Unes - « Le gouvernement sauve maintenant Carige » - ‘’L’Etat assurera les titres d’émission de l’institut génois, hypothèse de de nationalisation’’ (Corriere della Sera), « Carige, sauvetage d’Etat » - ‘’Le Conseil des ministres réuni d’urgence adopte le décret prévoyant la recapitalisation’’ (Il Messaggero), « Carige, garantie d’Etat sur les bons » (Sole 24 Ore), « Le gouvernement anti-banques pense à la nationalisation de Carige » (Il Giornale).
ARTICLE, Sole 24 Ore L. Davi « Carige, une garantie d’Etat sur les bons d’émission d’actions » : « La recapitalisation par le ministère du Trésor devrait se faire après les pressions de la ville de Gênes et pourrait absorber une tranche du quota inutilisé du fonds de 20 milliards créé par le décret de Gentiloni en fin 2016, un fonds de volontaires pour aider les banques en difficulté ».
ARTICLE, Il Mattino, M. Conti : « Migrants, Malte : ils prennent l’Europe, le véto de la Ligue » : « Conte négocie avec Bruxelles pour accueillir les femmes et les enfants, « mais aussi les hommes parce nous ne voulons pas diviser les noyaux familiaux », comme le disait hier Di Maio. Pour sa part, Salvini continue de faire valoir que « l’Italie ne prendra personne ». Une position identique à celle du Hongrois Orban et du Polonais Kaczynski que Salvini rencontrera demain à Varsovie ».
Forages dans la mer Ionienne : ARTICLE, Il Messaggero, D. Pirone : « Révolte des 5 étoiles, le Ministère du développement économique : difficile de les arrêter » : « Les accusations sur les réseaux sociaux aux dirigeants du Mouvement: les engagements ont été trahis. Les techniciens du gouvernement travaillent pour intervenir avec les simplifications du décret-loi » : « il suffit de lire les commentaires sur les réseaux sociaux aux explications du Ministère du Développement économique. Beaucoup se sentent « trahis » et crient clairement avec la même colère qui faisait la force des 5 étoiles. Il y aura aujourd’hui au Sénat une assemblée des groupes parlementaires et des opposants de l’aile la plus écologiste du Mouvement qui annoncent vouloir parler du cas des foreuses avec l’objectif de bloquer tout ce qui est possible ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Le Vlaams Belang demande que le port du voile soit interdit au sein du Conseil municipal d'Anvers.

Belgique. Flandre. Anvers (Antwerpen). Le Vlaams Belang demande que le port du voile soit interdit au sein du Conseil municipal, alors que deux élues le portent.
00:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
Matteo Salvini rencontrera Jaroslaw Kaczynski.

Pologne et Italie. Le vice-Premier ministre italien Matteo Salvini rencontrera le 9 janvier 2019 à Varsovie en Pologne le dirigeant du PiS, le parti au pouvoir en Pologne, Jaroslaw Kaczynski.
00:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
07/01/2019
Frank Magnitz agressé.

Allemagne. Le député fédéral et président de l’AfD de Brême Frank Magnitz a été agressé ce 7 janvier 2019 au soir à Brême par plusieurs personnes. Il a été frappé avec un bois et est tombé inconscient. Les agresseurs ont alors frappé dans sa tête à coups de pied. Un ouvrier du bâtiment est intervenu et l’a sauvé. Magnitz est à l’hôpital et est grièvement blessé.

23:34 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Légitime défense, le M5S la votera."


Italie. Revue de presse.
Question migratoire : « Migrants, la décision de Conte » – ‘’ Salvini s'y oppose, Di Maio : c'est au gouvernement d'en décider" (Corriere della Sera), « Migrants, pression sur Malte » - "L'appel du Pape, face à Salvini, tombe à l'eau" (La Repubblica), « Migrants, Salvini défie l'Église » (La Stampa), « Malte, l'ambassadeur convoqué » (Il Fatto Quotidiano).
ARTICLE Corriere della Sera P. Di Caro « La Ligue et le M5S divisés sur les migrants, l’appel du Pape aux leaders européens » : « Matteo Salvini est tranchant : ‘’combien de migrants va-t-on accueillir ? Zéro. Nous avons déjà fait notre part’’. Luigi Di Maio, lui, est plus conciliant ‘’pour donner un revers moral à cette Europe encore en vacances, nous pouvons en accueillir une dizaine entre femmes et enfants’’. Le bras-de-fer entre le M5S et la Ligue sur ce point est bien plus dur. C’est un nouveau coup dur pour la majorité. La campagne pour les élections européennes ayant déjà commencée, le ministre de l’Intérieur Salvini ne veut pas céder d’un millimètre pour ‘’une question de principe’’. Di Maio le dit bien ‘’Personne ne veut priver Salvini du pouvoir décider mais c’est une décision que le gouvernement doit prendre de manière unie, comme nous avons toujours fait jusqu’ici’’. Difficile de dire, à ce stade, comment se résoudra le problème des 49 migrants à bord du Sea Watch3 et de Sea Eye, d’autant plus que le gouvernement de Malte fait, à son tour, entendre sa voix ».
RETROSCENA (Coulisses) Corriere della Sera M. Galluzzo « Conte prépare sa ligne ‘’nous dirons oui à 15 personnes, pas seulement aux femmes et aux enfants’’ » : « ‘’nous accueillerons aussi les maris, car nous ne sommes pas de ceux qui séparent les familles’’. Les négociations vont encore de l’avant au Palais Chigi. Les appels téléphoniques avec Bruxelles, avec Berlin, les contacts avec le Portugal, les Pays-Bas et la France favorisent l’optimisme sur une solution imminente. Selon le ministre des transports D. Toninelli (M5S) ‘’L’affaire est plus que jamais européenne, à l’instar de son phénomène dans sa complexité’’. Voici ce qui se dit dans les pièces du gouvernement. Un accord entre l’Italie, la France, la Hollande, le Portugal et l’Allemagne devrait ou pourrait être annoncé aujourd’hui même. Du coup, le fait que l’Italie puisse en accueillir une quinzaine pourrait devenir secondaire ».
RETROSCENA (Coulisses), La Repubblica, T. Ciriaco, C. Lopapa : « Pression de Rome sur Malte : ‘’ En attendant, il faut les faire débarquer, après on verra » : « Le pape a lancé un appel hier demandant davantage de solidarité de la part des pays européens et surtout de l’Italie et de faire débarquer les 49 migrants du navire Sea Watch et de les accueillir. L’appel du Pape, face à Salvini, qui était présent à l’Angelus de dimanche sur la Place Saint Pierre, est tombé à l’eau, même si le ministre de l’Intérieur n’a pas voulu répliquer au Pape. Mais si la diplomatie a échoué, les conditions météorologiques en Méditerranée pourraient aider à débloquer cette situation. Et c’est la raison pour laquelle la pression de Rome à l’égard du gouvernement de Malte est devenue de plus en plus forte pour que les migrants puissent débarquer dans le port de La Valette. En fait, le ministère des Transports affirme qu’il n’y a pas les conditions pour permettre une nouvelle traversée des deux navires des ONG des eaux de Malte aux ports de Catane ou d’Augusta, même si l’Italie acceptait le débarquement ».
ARTICLE La Stampa L. Cresci « Les responsables des ports ‘’nous ne sommes pas fermés’’. Les menaces de Toninelli » : « D’abord Naples, puis La Spezia, Marina di Carrara, et enfin Venise : c’est l’effet domino qui va du Sud au Nord de la péninsule et qui dément le fait que les ports italiens soient fermés aux débarquements. Les présidents des ports insistent ‘’Il n’y a pas de décret de la part du Ministère des Transport ordonnant la fermeture des ports pour des raisons d’ordre public. Le ministère de l’Intérieur peut interdire le débarquement de passagers mais pas l’entrée des navires dans les ports, qui relève du ministère des Infrastructures’’. Le ministre D. Toninelli, pour sa part, annonce via Facebook de ‘’éventuelles sanctions disciplinaires’’ ».
ENTRETIEN de Luigi Di Maio, vice-président du Conseil, Corriere della Sera « Oui à la ligne dure sur les migrants, mais les femmes et les enfants doivent être protégés. Di Battista ne demande pas à avoir un rôle, nous mènerons la campagne ensemble » - « Bientôt un manifeste pour l’Europe en quatre points » : « Sur les migrants : ‘’Je n’ai pas entendu Salvini dire que femmes et enfants devaient rester sur les bateaux. Au contraire. Je lui ai parlé, je suis d’accord sur la ligne dure : nous ne pouvons seuls, prendre en charge les problèmes de l’UE sur les migrants’’. Sur les Européennes : ‘’Les quatre points de base de notre manifeste sont le travail et les droits sociaux, l’environnement, les coupes au gaspillage, et démocratie directe et participative, avec une réforme de la gouvernance européenne qui prévoie moins de pouvoirs pour la Commission et plus pour le Parlement. Nous voulons partager avec nos alliés bien sûr notre plateforme internet Rousseau. Nous continuerons à n’être ni de droite, ni de gauche, ni avec le PPE ni avec les Socialistes. Nous voulons être l’aiguille de la balance et avec les nouveaux chiffres ce sont les groupes historiques qui devront venir vers nous’’.
ENTRETIEN de l’archevêque Bruno Forte, membre permanant de la conférence des Evêques « Secourir est un devoir, pas de leçon venant de Salvini » (Corriere della Sera): « ‘’Il serait bon que le ministre Salvini évite de donner de leçons de magistère. Pour cela, il y a le Pape et il le fait très bien et avec beaucoup de clarté. S’il veut faire le catholique, qu’il écoute le Pape. Le ministre de l’Intérieur a de responsabilités lourdes, qu’il parle des choses dont il est compétent. Les alarmismes d’invasion sont des propagandes fausses qui font du mal à tous sauf à ceux qui les utilisent pour des avantages électoraux. Il y a une question éthique, sur cela il n’y a pas de loi qui tienne’’ ».
ENTRETIEN de Giulia Bongiorno, ministre de la Fonction Publique : « ‘’ Débarquements, il faut respecter les règles. Légitime défense, le M5S la votera ’’ » (Il Messaggero) : « ‘‘ La désobéissance civile est inacceptable, il faut respecter la loi. Le M5S va voter la légitime défense, le Mouvement et la Ligue sont complémentaires. Ce gouvernement continuera même après les élections européennes ‘’ ».
ARTICLE Corriere della Sera F. Caccia « Le feu vert aux forages devient un cas pour le Gouvernement » : « Le mouvement s’opposant aux forages, à Bari, [pour la recherche d’hydrocarbures, ndt.] se remet en place après la réunion générale convoquée par le président de la Région des Pouilles, Michele Emiliano. Le mouvement montre du doigt l’ancien allié, le M5S, qui était à ses côtés dans sa bataille, trois ans plus tôt (et qui se trouve désormais au gouvernement) pour un référendum s’opposant au forage dans la Mer Ionienne. Le leader Di Maio explique ‘’l’autorisation était obligatoire, cette décision ayant été prise par le gouvernement précédent. Si Emiliano veut saisir la justice contre cette décision, je m’en réjouis’’ ».
RETROSCENA (Coulisses), Il Messaggero, M. Conti : « Entre les vétos croisés et le vote de mai l’action du gouvernement ne redémarre pas » : « Dans l’attente des prochaines élections européennes, l’action du gouvernement semble ne pas repartir, on ressent le manque d’une perspective concrète. Le but de Di Maio et de Salvini est d’arriver aux élections de mai, où Salvini vise à obtenir le maximum de voix tandis que Di Maio tente de contenir les pertes. Dans cette poursuite, c’est le M5S qui paye le prix le plus cher, en ayant déplacé à droite sa ligne politique. La ligue a trouvé, entretemps, un accord avec le SVP dans la Région du Trentin qui l’approche au PPE, tandis que les Cinq Etoiles n’ont trouvé aucun accord avec les 27 partis ».
ARTICLE, Il Mattino, B. Acquiviti, « Salvini démantèle la proposition de loi sur le référendum 5 Etoiles. Un nouveau front s’ouvre » : « Deux dates sont déjà inscrites sur le calendrier de la majorité M5S-Ligue. Tout se passera à la chambre dans quelques jours : à compter d’aujourd’hui, le comité discute de la réforme constitutionnelle pour mettre en place le référendum proposé, vendredi 11 expire le délai imparti pour les amendements à la légitime défense. L’une émane du concept de démocratie directe chère au ‘’grillinisme’’ originel. L’autre est un symbole de la Lega de Salvini. Les deux sont prévus dans le contrat gouvernemental, pourtant elles mènent à des tensions grandissantes. Les démocrates se montrent critiques : « sur le référendum proposé, il est certes audacieux de ne pas prévoir de quorum minimal, mais on peut appliquer alternativement un texte "populaire" et un texte parlementaire et l’autoriser également sur des lois restrictives ou une affaire pénale ». Au-delà du quorum, en réalité, les oppositions soulignent la nécessité de fixer des limites claires aux sujets pour lesquels la procédure peut être activée. Un jeu de miroirs entre des mesures qui ont déjà eu lieu et qui sont susceptibles de se répéter indéfiniment et qui constituent un prélude à l'intersection du destin entre revenu citoyen et le quota 100 ».
ARTICLE, La Stampa, G. Salvaguillo, « L’année noire des poubelles : 497 incendies, Le dossier Raggi sur Rome « assiégée » : « Malgré les alertes déclenchées sur les dangers pour la santé des enfants causés par l'accumulation de déchets, les écoles vont rouvrir aujourd'hui à Rome. La maire Raggi s’apprête à présenter un dossier au ministère public pour mettre fin à cette situation. Une hypothèse est qu’il existe un fil rouge entre l’incendie de la Salaria et les incendies des poubelles, dans une montée vers un siège ».
ARTICLE, La Stampa F. Martini « Juncker demande aux 5 Étoiles de former un groupe pour empêcher les populistes d’être en tête de l’UE » : « Mi-décembre, Juncker murmura un conseil à Conte : ‘’je vous aiderai sur la loi de finances, mais dans le futur parlement il y aura diverses forces qui n’adhèreront pas aux groupes traditionnels et pourront collaborer aux futurs équilibres’’… comme pour dire que le M5S pourraient devenir décisifs dans la future législature européenne. Une proposition intéressée : avec Merkel et les chrétiens-modérés du PPE, il travaille pour construire une majorité qui laisse de côté les populistes. Un carrefour qui marquera une époque : dans le PPE, une partie (Weber, Orban, Kurz) vise un accord avec les populistes à la Salvini et à M. Le Pen. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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06/01/2019
Le Forum voor Democratie a 30.674 membres.

Pays-Bas. Forum voor Démocratie a, au début de l’année 2019, 30.674 membres, soit 8.000 de plus qu’il y a un an, mais aussi 5.000 de plus que le parti libéral de droite VVD du Premier ministre.
23:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
Filip Dewinter déclare que le soutien d’une élue à la majorité dans un district d’Anvers s’est fait avec l’assentiment du parti.

Belgique. Flandre. Anvers. Lors de la réception de la nouvelle année du Vlaams Belang d’Anvers, Filip Dewinter a déclaré que le fait qu’une élue du Vlaams Belang siège en tant qu’indépendante au sein de l’exécutif du conseil de District anversois de Berendrecht-Zandvliet-Lillo s’est fait avec l’assentiment du Vlaams Belang et que cette personne reste fidèle à ce parti et « mérite notre soutien et nos applaudissements ».
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/12/31/le-...)
23:44 | Lien permanent | Commentaires (0)
Un individu qui a menacé Geert Wilders sur les réseaux sociaux est frappé d’une peine de 30 heures de travail.

Pays-Bas. Un individu qui a menacé Geert Wilders sur les réseaux sociaux est frappé d’une peine de 30 heures de travail.
23:30 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les initiateurs de l’Appel de Stuttgart désirent se rencontrer le 9 février 2019 à Ulm.

Allemagne. Les initiateurs de l’Appel de Stuttgart désirent se rencontrer, ainsi que leurs partisans, le 9 février 2019 à Ulm. Ces personnes s’opposent à de possibles mesures d’exclusion qui visent certains membres de l’AfD et dénoncent le fait que le parti se soumette trop, selon eux, aux idées dominantes et trahisse, toujours selon eux, les idéaux des débuts.

23:22 | Lien permanent | Commentaires (0)
Hongrie : le front anti-Orban menace d'une grève nationale.

Hongrie. Des partis d’opposition, parmi lesquels le Jobbik, appellent à la poursuite des manifestations, à un changement de régime et à l’instauration d’une nouvelle République. Un porte-parole du Jobbik a déclaré qu’une pétition va être lancée à l’encontre de récents amendements du code du travail :
https://www.la-croix.com/Monde/Europe/En-Hongrie-front-an...
21:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
05/01/2019
La N-VA prend part pour six ans à deux exécutifs provinciaux.


Belgique. Flandre. Le parti nationaliste flamand N-VA prend part aux exécutifs, pour six ans, de 2 provinces sur 5 : au sein de celle d’Anvers (Antwerpen) avec les sociaux-chrétiens du CD&V et dans le Brabant flamand avec les libéraux [situés à droite] et le CD&V.
La Vlaams Belang ne participe à aucun exécutif provincial.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/10/22/fla...)
19:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
Döbeln : trois suspects arrêtés après l'explosion survenue devant un local de l'AfD.

Allemagne. Saxe. Döbeln. Trois suspects ont été arrêtés par la police. Le parquet de Chemnitz ne désire pas que ces trois individus, toujours considérés comme suspects du délit, soient maintenus en détention.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/01/04/exp...)
19:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
Frères d’Italie prêt à dénoncer les maires qui refusent d’appliquer le décret Sécurité.

Italie. Frères d’Italie est prêt à dénoncer les maires qui refusent d’appliquer le décret Sécurité. Le parti estime qu’en Italie, la loi est la même pour tous, y compris pour les partisans d’une immigration incontrôlée.
18:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
04/01/2019
Matteo Salvini dans les Abruzzes.

Italie. Matteo Salvini est ce vendredi 4 et ce samedi 5 janvier 2019 dans les Abruzzes.


Le ministre de l'Intérieur Matteo Salvini




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Thierry Baudet à propos de l’alunissage chinois.

Pays-Bas et Chine. Le dirigeant du Forum voor Démocratie Thierry Baudet écrit sur Twitter : « La Chine fait alunir un engin sur la face cachée de la lune. À nouveau un rappel du fait qu’il y a des pays qui travaillent bien à leur développement plutôt que de se détruire via l’immigration de masse et de consacrer 1.000 milliards à l’absurdité climatique. »
19:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
Explosion devant un local de l’AfD.

Allemagne. Saxe. Döbeln. Ce jeudi 3 janvier 2018 à 19h20, un objet a explosé devant un local de l’AfD. La vitrine du local, deux véhicules stationnés devant et un bâtiment voisin sont endommagés. La police suspecte un attentat.

18:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Vlaams Belang lance la campagne "Protéger nos gens".

Belgique. Le Vlaams Belang lance la campagne « Protéger nos gens » en vue des élections européennes, nationales et régionales du 26 mai 2019.

Tom Van Grieken, le président du Vlaams Belang. "Protéger nos gens. Vlaams Belang. Nos gens d'abord."

17:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
HC Strache prend un mois de congé parental.

Autriche. Le vice-Chancelier et président du FPÖ Heinz-Christian Strache s’occupera durant un mois de son fils qui vient de naître. Il donnera son salaire durant ce mois d’absence à une association active auprès des enfants handicapés. Le ministre FPÖ Norbert Hofer exercera pendant cette période la fonction de représentation politique de HC Strache. Ce dernier sera cependant présent lors du conclave gouvernemental du 10 et 11 janvier 2018.
14:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
Di Maio assure "le revenu citoyen ira uniquement aux Italiens’".


Italie. Revue de presse.
Décret ‘’Sécurité’’/bras-de-fer entre les maires et l’Intérieur : « Ouverture de Conte aux maires » (Corriere della Sera), « Les maires ‘’traitres’’ selon Salvini. Conte prêt au dialogue » (La Repubblica), « Salvini attaque les maires rebelles » (La Stampa), « Conte et Salvini divisés face aux maires » - ‘’L’Intérieur exclut toute modification au décret, Conte prêt à rencontrer les maires’’ (Il Messaggero), « Duel maires-Salvini, Conte ouvre au dialogue » (Avvenire), « Migrants, coup de froid entre Conte et Salvini » (Il Mattino).
RETROSCENA (coulisses) La Repubblica E. Lauria et C. Lopapa « Le vice-président du Conseil se félicite mais l’irritation augmente au Quirinal » : « Matteo Salvini se félicite avec les siens ‘’ils n’ont pas encore compris que sur l’immigration les Italiens me suivent, les maires m’ont fait un gros cadeau. S’ils saisissent la Cour Constitutionnelle, moi j’y construirai ma campagne électorale pour les élections européennes’’. Enfin l’attaque ‘’Sont-ils disposés à ne pas respecter une loi signée par le Président Mattarella ?’’ Une phrase qui aurait provoqué une certaine irritation au Quirinal. Mattarella n’a certainement pas apprécié d’avoir été utilisé comme une sorte de bouclier dans le bras-de-fer entre le ministère de l’Intérieur et les maires. D’autant plus que la signature du décret sécurité et migration avait vu un échange long et informel avec l’Intérieur ».
RETROSCENA, La Stampa, U. Magri « Le Quirinal se démarque du ministre et la Cour constitutionnelle lèvera les doutes » : « Les juristes du Quirinal contestent le fait que la signature du décret sécurité puisse valoir certification ou marque de garantie. Le chef de l’État doit se limiter à contrôler qu’une loi ou un décret ne soit pas en opposition avec la Cour constitutionnelle. Les premières versions étaient en effet contraires aux principes fondamentaux de notre Constitution, c’est la raison pour laquelle il y a eu des allers-retours entre le Quirinal et le Viminal. A force de corrections, le décret est finalement entré dans les limbes des lois à la constitutionalité douteuse, qu'un jour la Cour constitutionnelle pourrait rejeter. Mais personne ne peut l'établir à l'avance, pas même l’ancien juge constitutionnel qu’est le Chef de l'État ».
RETROSCENA (coulisses) Corriere della Sera F. Verderami « La course des alliés, entre soupçons, pour les décrets considérés comme des ‘’bannières électorales’’ » : « La polémique aura eu le mérite de détourner l’attention des difficultés d’une majorité ayant du mal à trouver un compromis. Cela offre à Conte l’opportunité de se frayer un espace pour réaffirmer son rôle de ‘’médiateur’’, cette fois-ci dans la dispute entre l’Intérieur et l’association des maires. Entretemps, les deux réformes-phare (des retraites et du revenu citoyen) seront séparées et devraient se croiser au Parlement, entre la Chambre et le Sénat, pour obtenir une adoption simultanée. Encore faut-il que les textes soient adoptés par le Conseil des ministres du 10 janvier, comme établi initialement. C’est la course contre la montre, dans un climat de soupçon réciproque entre les deux partis de majorité, le M5S et la Ligue, dans la perspective des élections européennes de mai ».
ARTICLE Corriere della Sera A. Arachi « Conte ouvre aux maires sur la sécurité » : « Le Président du Conseil a accepté la proposition de l’association des maires italiens (Anci) d’une réunion pour discuter du décret Sécurité, notamment sur les normes concernant les droits des migrants. La polémique, partie de Palerme par son maire L. Orlando, a vu aussi le soutien du premier citoyen de Milan, G. Sala. C’est surtout avec le maire de Naples, L. De Magistris, que Salvini a entamé le bras-de-fer le plus long, après la disponibilité de la ville à accueillir le navire Sea Watch qui se trouve depuis 13 jours dans la Méditerranée avec des migrants à bord et avec peu de vivres ».
ENTRETIEN de Danilo Toninelli, ministre des Infrastructures, Il Messaggero, « Les maires rebelles ont tort – Péages, d’autres surprises arrivent » : « ‘’Il ne s’agit pas de fermer nos ports mais d’ouvrir ceux des autres. Le décret a été signé par le Chef de l’Etat. Sur la TAV (Lyon-Turin) : j’en ai marre de parler de la Tav comme de la seule grande infrastructure utile au pays. Ce sont surtout le PD et FI qui tentent de le faire croire, et j’ai tout dit. Dans très peu de temps nous aurons le résultat de l’analyse coût-bénéfice et nous comprendrons s’il convient ou non de la réaliser. Uniquement en pensant à l’intérêt collectif et non, comme avant, à ce qui convient à un petit nombre de personnes’’ ».
ARTICLE Sole 24 Ore M. Rogari « Une révision des comptes amoindrie, la dépense augmente de 51 milliards en trois ans » « Les coupes, touchants les ministères et d’autres interventions de modeste envergure, ne dépassent pas les 1,4 milliards d’euro. L’équipe des « réviseurs », annoncée par Di Maio, devrait voir le jour d’ici peu. Leur tâche ne sera pas des moindres, puisque dans le marathon des 30-40 milliards de coupes indiqués dans les programmes électoraux du M5S et du centre droit, la loi de finances 2019 ne semble avoir couru le premier kilomètre ».
ARTICLE La Repubblica « Le revenu citoyen destiné à 260 000 étrangers, les 5 Étoiles tentent de revoir les conditions pour y accéder » : « Le ministre du Travail Di Maio assure ‘’le revenu citoyen ira uniquement aux Italiens’’. Or, le canevas du décret concernant la réforme-phare du M5S le dément. Le revenu ira même aux citoyens de l’Union Européenne ainsi qu’aux citoyens de pays tiers avec un permis de séjour de longue durée. D’où l’idée des 5 Étoiles de hausser la limite de résidence jusqu’à 10 ans comme condition pour pouvoir bénéficier du revenu citoyen. La dépense prévue, 1,6 milliards, pourrait ainsi se réduire »
ARTICLE, La Stampa, P. Mastrolilli, « Moavero porte le dossier Iran à Washington, Trump voit en l’Italie une alliée pour l’UE » : « Les changements au Moyen-Orient, y compris la nécessité pour l’Italie d’avoir plus de temps pour reconsidérer les relations avec l’Iran après le retrait des Etats-Unis de l’accord nucléaire, seront au centre de la visite d’aujourd’hui à Washington du ministre des Affaires Étrangères. Il rencontrera à la Maison Blanche le gendre du président, Kushner, et le conseiller pour la sécurité nationale Bolton, et au Capitol Hill la speaker de la Chambre des représentants Nancy Pelosi, réélue hier. La visite de Moavero a été organisée par l’ambassadeur Armando Varricchio pour construire un bon rapport stable entre le Président du Conseil Conte et le Président Trump. La réponse de l’administration a confirmé que Washington visait Rome, en tant qu’alliée particulière en Europe, au moment où les rapports avec Emmanuel Macron, Theresa May et Angela Merkel sont froids ».
SONDAGE Ipsos pour le Corriere della Sera. N. Pagnoncelli « L’économie se porte mal et 3 Italiens sur 4 considèrent l’emploi comme une priorité » : « Les jugements positifs sur sa condition varient selon la zone territoriale : le pourcentage passe de 70% du Nord-Est à 47% du Centre-Sud. 47% des Italiens estiment qu’il n’y a pas de signaux pouvant permettre une croissance économique. Sur les problèmes les plus urgents, l’emploi figure au sommet du podium avec 75%, suivi par le welfeare (38%) et l’immigration (37%), même si les pourcentages varient selon les régions ».
ARTICLE, M. Conti, Messaggero, « Salvini négocie avec le PPE, Di Maio avec les Verts, la compétition se déplace vers l’Europe » : « Les deux vice-présidents du Conseil, Salvini et Di Maio, partent à la chasse au gros gibier : ils seront la semaine prochaine en tournée en Europe à la recherche d’alliés. Salvini ne part pas de zéro, la Ligue fait partie du groupe d’extrême droite ‘’Europe des nations et de la liberté’’ avec Marine Le Pen. Mais le problème est de trouver un peu ‘’d’apaisement’’ avec le PPE et les conservateurs pour éviter que la prochaine législature soit le fruit d’un accord entre populaires et socialistes. Malgré les ouvertures de Weber, il a jusqu’à présent trouvé porte close. Le 9 janvier, Salvini sera en Pologne pour rencontrer Kaczynski. Son conseiller en politique étrangère G. Picchi doit voir le Hollandais Wilders et le suédois Akesson. Salvini veut devenir la référence des souverainistes européens. Ses voyages en février au Brésil et aux États-Unis en mars servent à fermer le cercle souverainiste et à convaincre les alliés de le choisir comme candidat à la présidence de la Commission des droites européennes. Les alliances du M5S sont, elles, à construire. Le mouvement aurait une sorte d’affiche prête pour démontrer que l’alliance avec la Ligue ne l’a pas transformé en un groupe de xénophobes et d’eurosceptiques. Le M5S pourrait se retrouver dès mars (vu le Brexit) seuls. L’objectif est d’avoir une trentaine de députés européens pour créer un groupe s’il trouvait au moins 7 élus dans autant de pays européens, pour pouvoir conditionner l’alliance PPE-PSE. L’arrivée de Di Battista dans l’arène devrait servir à compenser le pouvoir médiatique de Salvini et éviter que la Ligue ne dépasse le M5S en mai, ce qui pourrait être mortel pour le gouvernement. Nous assisterons donc probablement dans les semaines à venir à une diffusion d’européisme à la sauce 5 étoiles sur les chaînes de la télévision publique ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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03/01/2019
Manifestation à Ninove contre le fait que Forza Ninove se retrouve dans l'opposition.


Belgique. Flandre. Ninove. Plusieurs centaines de manifestants ont pris part ce 3 janvier 2018 à une manifestation en vue de dénoncer le fait que Forza Ninove se retrouve dans l’opposition au sein de cette commune.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/12/28/nin...)



21:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Migrants, des maires désobéissants."



Italie. Revue de presse.
Décret ‘’Sécurité’’/bras-de-fer entre les maires et l’Intérieur : « Défi entre les maires et Salvini » (Corriere della Sera), « Migrants, des maires désobéissants contre une loi ‘’inhumaine’’ » (La Repubblica), « Maires rebelles, bras-de-fer avec Salvini » (Il Messaggero), « Sécurité, bras-de-fer maires-Salvini » (Il Mattino), « Objection humanitaire » (Avvenire).
EDITORIAL, S. Folli, Repubblica, « Derrière le Quirinal, le défi des deux Italie » : « 2019 s’ouvre avec la contestation de certains maires italiens, guidés par le palermitain Leoluca Orlando, du décret anti-migrants de Salvini et l’annonce qu’ils ne l’appliqueront pas. Nous verrons quels sont les effets pratiques de cette levée de boucliers : cela pourrait être uniquement un geste médiatique ou le début d’une désobéissance civile très ambitieuse. Que la gauche en Italie renaisse du refus du décret sécurité est difficile à croire mais le centre-gauche, avec la proximité des élections européennes, est à la recherche désespérée d’un évènement auquel se raccrocher. Des cercles ‘’macroniens’’ devaient se préparer à lancer une liste Renzi mais leurs ambitions sont revues à la baisse en raison de son désengagement. Le ‘’parti des maires’’ essaie de s’organiser avec un positionnement anti-Salvini. Après les élections européennes, l’Italie pourrait se retrouver aux prises avec une droite salvinienne renforcée et exigeante, interprète d’un projet en Italie et en Europe, différent de celui exprimé par Mattarella. L’Italie idéale que celui-ci a décrit risque d’être défiée par l’Italie réelle, fille de notre temps et légitimée par les urnes »
RETROSCENA (coulisses), Corriere della Sera F. Sarzanini « La ligne de l’Intérieur pour prévenir les communes rebelles ‘’qu’ils renoncent alors aux fonds » : « Le défi est lancé et a le goût d’un avertissement. Car la ligne de Matteo Salvini, lancé sur Facebook, concerne les financements alloués aux communes : l’argent pour mettre les écoles en sécurité et le fonds pour la vidéo-surveillance. L’objectif est clair : pousser les maires qui sont contre le décret ‘’sécurité’’ à renoncer à cet argent. Le président de l’association des maires, Antonio Decaro a demandé au ministre de l’Intérieur l’ouverture d’une discussion. Difficile qu’à ce stade Salvini accepte, ce dernier étant enclin à ne pas faire marche arrière sur la ligne dure contre les migrants ».
ENTRETIEN de Leoluca Orlando, maire de Palerme « Un acte dû contre une loi inhumaine » (La Stampa): « ‘’Salvini me conseille de regarder les problèmes de Palrme ? Je le fais et ma ville restera accueillante. Ne me définissez pas comme un rebelle, le problème est que le décret de sécurité va à l’encontre de plusieurs articles de notre Constitution. Il est à la fois inhumain et criminogène, car l’abolition de la protection humanitaire crée les conditions où une demande devient automatiquement illégitime. A partir de maintenant, celui qui bénéficie de la protection humanitaire n’aura pas de certificat de résidence même s’il s’agit d’une personne qui a un permis de séjour. Les effets pratiques seront la négation du droit à la santé, du droit à l’instruction pour ses enfants’’ »
ENTRETIEN de Nicola Molteni (Ligue du Nord), secrétaire d’Etat à l’Intérieur, Il Messaggero – « (Les maires contre le décret sécurité) font du tort aux citoyens pour une bataille qui est politique » : « ‘’Il est évident que ces maires cherchent à avoir une visibilité nationale et qu’ils n’ont pas lu le décret. Ceux qui fuient les guerres et les persécutions auront plus de droits et ils sont de moins en moins nombreux, les données des commissions territoriales le disent. L’intégration sera garantie pour ceux qui ont une protection et pour les mineurs non accompagnés (en 2018, 3000 ont débarqué, au lieu de 15000 l’année précédente)’’. »
ANALYSE, Il Mattino, M. Conti « Le Sud est la nouvelle menace pour le gouvernement » : « Des tensions apparaissent au Sud de l’Italie contre le décret sécurité. Ce décret présente des risques d’incertitude et alimente une campagne électorale destinée à paralyser l’action du Président du Conseil Conte. La stratégie serait d’élire une trentaine d’eurodéputés et d’espérer un groupe modéré, loin des positions eurosceptiques. Salvini relance, avec la loi sur l’autonomie, l’éventualité que le revenu de citoyenneté soit perçu par son électorat comme un énorme transfert de richesses du Nord au Sud. Mais après les six premiers mois, il est difficile qu’une majorité puisse gouverner les consensus seulement avec de nouvelles annonces, sans rendre compte de l’efficacité de la mesure déjà approuvée ».
ARTICLE, La Stampa A. Di Matteo « Une majorité étroite mais un filet de sauvetage est prêt pour la Ligue et le M5S » : « Cela pourrait ressembler à un paradoxe : le M5S décide l’expulsion de deux sénateurs [qui n’ont pas voté le décret sécurité, ndt.] alors qu’au Sénat la majorité est déjà étroite. L’exécutif peut désormais compter sur l’appui de 165 voix, à peine 4 de plus pour s’assurer la survie. La décision de cette expulsion met dans l’embarras une partie du Mouvement, notamment le courant du président de la Chambre R. Fico. La loi sur la légitime défense, voulue par la Ligue, doit maintenant passer au Sénat. Le M5S peut compter sur le soutien de deux anciens, passés au groupe mixte. La Ligue, elle, peut compter sur l’appui ‘’externe’’ de Fratelli d’Italia. Cela pousse Di Maio à serrer les rangs ».
ARTICLE Corriere della Sera, P. Valentino « Conte : ‘’Juncker a respecté sa parole. J’ai invité les vice-présidents du Conseil à un style davantage concret » : « C’est lors d’un entretien avec l’hebdomadaire allemand Die Zeit que le président du Conseil Giuseppe Conte a dévoilé les coulisses des négociations avec la Commission Européenne. Le président du Conseil se dit ‘’content’’ du commentaire d’un grand journal allemand selon lequel dans la bataille sur le budget il aurait donné preuve de son ‘’émancipation’’ de Salvini et de Di Maio, en mélangeant ‘’charme et bon sens’’. Pour le chef du gouvernement, les négociations avec Bruxelles ont été ‘’plus difficiles’’ par rapport aux discussions internes avec les deux partis de majorité. Il a fait surtout l’éloge de la Chancelière A. Merkel, dont il a apprécié ‘’le style de commandement’’, ‘’elle n’a pas voulu interférer et elle m’a dit qu’elle aurait été contente sur un compromis’’. ‘’On peut compter sur elle’’, assure-t-il. Sur les mots durs de ses deux adjoints Di Maio et Salvini ‘’Je n’ai pas de difficulté à reconnaître qu’à Bruxelles les tons étaient plus contrôlés’’ cependant ‘’même là-bas des choses très dures ont été prononcées contre l’Italie’’. Conte revendique aussi un ‘’ style différent de langage’’ par rapport à ses adjoints ».
ARTICLE Sole 24 Ore D. Pesole « Encore six mois de contrôles de l’UE sur les comptes italiens » : « La procédure d’infraction étant évitée, l’heure est à un semestre de surveillance étroite de la part de la Commission sur les comptes publics italiens et sur le respect des chiffres indiqués sur le budget. Le feu vert européen à la loi de finances est strictement ‘’conditionné’’ au respect des objectifs notamment sur le PIB et le déficit. Au printemps, l’Istat devra publier ses chiffres sur le PIB du dernier trimestre de l’année et ensuite donner ses prévisions de croissance. Le gouvernement devra alors adresser à Bruxelles, vers la mi-avril, le nouveau document économique et financier. La variable fondamentale demeure celle de la croissance. ».
BCE/Crise de la banque Carige : Unes « Carige placée sous tutelle » (Corriere della Sera), « Affaire Carige, la BCE intervient » (La Repubblica, La Stampa, Sole 24 Ore).
ARTICLE, Sole 24 Ore L. Serafini « Un plan en quatre points pour les commissaires » : « L’action des administrateurs extraordinaires va dans le sillage de la continuité. La route du triumvirat temporaire à la direction de Carige devra miser à la convocation de l’assemblée pour approuver l’augmentation du capital à hauteur de 400 millions et sortir de l’enlisement en 3-4 mois. Les commissaires devront : décider des stratégies avec le consultant de Boston Bcg, réduire les crédits détériorés, renouer les liens avec l’actionnaire Malacalza et lui faire digérer l’opération d’augmentation du capital, enfin, la recherche d’une alliance ».
Élections européennes de 2019 : ARTICLE, Il Messaggero « Européennes : Di Maio recrute les maires. Mission anti-souverainiste à Bruxelles » : « Di Maio se rendra à Bruxelles pour faire des accords avec les mouvements civiques les plus proches du M5S et programmer le tour électoral où il sera accompagné de Di Battista ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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02/01/2019
État de Berlin : l'AfD donnée à 13 %.

Allemagne. État de Berlin. Un sondage Forsa donne les patriotes de l'AfD à 13 % (contre 14,2 % en 2016) en vue des élections pour le Parlement de l’État de Berlin.

SPD : sociaux-démocrates
CDU : démocrates-chrétiens
die Linke : post-communistes
Grüne : écologistes
AfD : patriotes
FDP : libéraux
Sonstige : autres
20:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
Mario Kunasek exclut l’idée de la participation de son pays à une armée européenne.

Autriche. Le ministre FPÖ de la Défense Mario Kunasek exclut l’idée de la participation de son pays à une armée européenne.
20:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
Doris von Sayn-Wittgenstein démissionne du poste de présidente de l’AfD du Schleswig-Holstein.
Allemagne. Schleswig-Holstein. La princesse Doris von Sayn-Wittgenstein a démissionné du poste de présidente de l’AfD du Schleswig-Holstein, car elle estime ne pas pouvoir exercer dans les conditions actuelles cette fonction sans endommager ce poste et le parti. Elle prétend que le groupe des élus de l’AfD au sein du Parlement du Schleswig-Holstein porte la responsabilité de cette situation.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/12/17/la-...)
19:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
















