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09/03/2018

"La base du M5S favorable à une entente avec la Ligue."

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Italie. Revue de presse.

Élections législatives en Italie – Unes : « L’appel du Quirinal pour le gouvernement : ‘’responsabilité’’ » - ‘’Les craintes de Draghi’’ (Corriere della Sera), « Mattarella invoque la responsabilité » - ‘’Draghi : l’Italie en danger en cas de crise prolongée’’ (La Repubblica), « Mattarella aux partis : ‘’l’heure est à la responsabilité’’ » (Il Messaggero), « L’appel du Quirinal secoue les partis » (Il Mattino), « La base du M5S favorable à une entente avec la Ligue » (La Stampa). 

ARTICLE, La Repubblica, U. Rosso : « Mattarella : avant tout, l’intérêt général » : « Le Président de la République Sergio Mattarella lance un appel aux partis politique sur le sens de responsabilité, dans un moment de blocage pour l’Italie. Il a invité toute la classe politique italienne à un dialogue constructif parce que la priorité du pays et de ses citoyens, après des élections qui n’ont dégagé aucune majorité claire, est l’intérêt général avant tout. Dans cette nouvelle période d’incertitude politique, Mattarella a invité toutes les forces politiques à ne pas s’enfermer dans leurs positions ».

 

ARTICLE Corriere della Sera D. Taino « Draghi prévient : ‘’L’instabilité peut nuire à la confiance des marchés’’ » : « Le président de la Banque Centrale Européenne, lors de la conférence de presse d’hier à Francfort où il a accusé la politique protectionniste de l’administration Trump, a parlé aussi de l’Italie, sans la citer directement. Il a rappelé que les marchés, au lendemain des élections, n’ont pas particulièrement bougé. Toutefois, il a rappelé  ‘’qu’une instabilité politique prolongée peut compromettre la confiance’’ ».

 

ARTICLE, La Stampa, I. Lombardo : « Le sondage secret de la base pousse le M5S vers la Ligue » : « Le sondage détenu par Di Maio indique qu’un peu plus de la moitié de son électorat est favorable à une alliance avec la Ligue de Salvini, plutôt que le PD. Il est probable que les avis changent d’ici la mise en place d’une alliance mais comme nous l’a montré Di Maio, il ne lui est pas difficile de rester en équilibre entre deux hypothèses aussi opposées. Le M5S attend la réunion du PD qui aura lieu lundi, pour évaluer la stabilité du parti et la séparation avec Renzi. »

 

ENTRETIEN de Luigi Di Maio, candidat du M5S à la présidence du Conseil « Le document de programmation économique sera déterminant et nous verrons alors qui est d’accord » (Corriere della Sera): « ‘’Le document de programmation économique devra être adopté par une majorité. Ce sera l’occasion de trouver les convergences sur des points avec les autres partis politiques. L’appel lancé par le président de la République est sacré, car l’enjeu est l’intérêt de l’Italie, ce qui représente la priorité pour nous. Environ 11 millions d’Italiens ont voté pour nous et je sens toute la responsabilité qui est la mienne. Je ne veux pas parler de partage de pouvoir, je répète : l’enjeu ici est l’intérêt des citoyens et avec les autres partis nous parlons de thèmes, de points de programme pour changer au mieux la vie des gens. Que les autres partis nous disent leurs points et discutons pour le bien des citoyens, non pas pour se partager le pouvoir. J’ai toujours dit que je dialogue avec tous les partis politiques, sans aucune exclusion’’ ».

 

ENTRETIEN de Silvio Berlusconi (ancien président du Conseil), Corriere della  Sera : ‘’ Je ferai sortir l’Italie de l’impasse ‘’. Non de Berlusconi à de nouvelles élections »: « ‘‘ Il convient maintenant de former un gouvernement, la paralysie doit être absolument évitée. Je ferai tout pour permettre à l’Italie de sortir d l’impasse ainsi que pour éviter de nouvelles élections. Le Président de la République Sergio Mattarella a raison : il a appelé à la responsabilité de la classe politique parce que les intérêts des Italiens passent avant tout ‘’».

 

ENTRETIEN de Nicola Zingaretti, président de la Région Latium : « Je suis prêt pour ma candidature aux primaires » (La Repubblica) : «Moi, j’y serai, je suis prêt et disponible, même pour les primaires du PD, je n’exclus rien. Mes 341 000 voix en plus par rapport au PD ont été un résultat extraordinaire, dû à une bonne administration de la Région ainsi qu’à la relance de l’esprit de ‘’l’Ulivo’’. Pas d’accord avec le M5S, nous demeurons une force d’opposition. »

 

ENTRETIEN de M. Minniti (Ministre de l’Intérieur) : « ‘’Pour la première fois le PD risque de disparaître’’ » (La Stampa) : « ‘’Nous sommes le seul pays européen dans lequel 55% des voix approuvent un programme eurosceptique. Ces élections représentent une défaite historique pour la gauche. Il faut tenir compte de ça et ne pas forcément s’empresser de s’allier avec le M5S : les électeurs PD déjà méfiants ne nous accorderont plus leurs votes. Nous avons manqué d’unité pendant ces élections, car c’est l’union qui permet d’atteindre certains objectifs. Je ne compte pas prendre la relève de la présidence du PD mais plutôt comprendre les raisons de notre défaite.’’ »

 

ARTICLE, Messaggero, N. Bertoloni Mieli « Le pacte des ‘’pères nobles’’ pour que Calenda devienne secrétaire du PD. Matteo Renzi pense à ses propres groupes – Les contacts entre Prodi, Veltroni, Gentiloni et Franceschini sont permanents pour trouver une solution qui évite l’impasse » : « Prodi a de l’estime pour Calenda et ne le cache pas, mais il serait perplexe sur la procédure, c’est-à-dire que le nom arrive d’en haut, tandis que Parisi souhaite des primaires. Martina devrait être nommé pour arriver jusqu’à la nomination d’un secrétaire, probablement en avril ».

 

ENTRETIEN de Pierre Moscovici, Commissaire UE : « ‘’ L’UE ne met pas la pression mais un nouveau gouvernement doit prêter attention à la dette » (La Repubblica) :« ‘‘ L’Union européenne n’a imposé aucune austérité à l’Italie, le pays a bénéficié d’une grande flexibilité. Si nous avons surveillé la dette italienne, c’était aussi dans votre intérêt. Le financement des mesures sociales est légitime, mais si elles sont financées par une nouvelle dette publique il y aura des effets contreproductifs. L’Italie peut faire les deux choses : introduire des mesures sociales et réduire la dette ‘’».

 

ARTICLE, Messaggero, M. Allegri « Trous dans la chaussée à Rome : le Parquet ouvre une enquête » : « L’enquête porte sur le résultat des appels d’offre pour la manutention des rues que la mairie n’a pas encore rendu public. Cette dernière annonce un ‘’plan Marshall’’ de travaux d’environ 17 millions pour remettre les routes de la capitale en état. A Paris, il faut 24 heures pour les réparations ; à Madrid ont eu lieu 14.000 interventions en un an, 72 heures ; Londres a donné plus de 330 millions pour résoudre le problème ».

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ARTICLE, La Stampa, L. Martinelli : « Nouveau nom et alliance : Le Pen s’inspire de Salvini pour refonder son Fn » : « Marine Le Pen a déclaré : ‘’Nous devons transformer ce parti pour qu’aux yeux des français on ne soit plus le parti de l’opposition mais le parti du gouvernement’’. Pour ce faire Le Pen compte bien s’inspirer de son ‘’cher ami italien’’ qui ‘’exprime une opposition fondée face à l’UE’’. ‘’La France comme l’Italie est submergée par l’immigration clandestine et appauvrie par la politique d’austérité de Bruxelles’’.  L’objectif pour Le Pen est donc de s’allier avec les Républicains de Laurent Wauquiez qui se dit fermé à toute négociation, même si selon un sondage 43% des électeurs sont favorables à cette alliance FN-Républicains. Quoiqu’il en soit, Le Pen doit redorer son image après le débat télévisé qui l’a opposée à Macron avant le second tour des élections. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Le maire de Burladingen devient membre de l'AfD.

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Allemagne. Bade-Wurtemberg. Le maire de Burladingen Harry Ebert a rejoint l'AfD. Il en est devenu officiellement membre.

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Harry Ebert

08/03/2018

Large majorité en siège pour le centre-droit au sein du conseil régional de Lombardie.

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Italie. Lombardie. Lors de l’élection du conseil régional de Lombardie de ce 4 mars 2018, les divers partis patriotiques ont obtenu les résultats suivants :

total du centre-droit : 48 sièges sur 78

M5S : 13 sièges

CasaPound Italie : 0 siège

Grande Nord : 0 siège

(http://elezioni.interno.gov.it/regionali/scrutini/2018030...)

Attilio Fontana élu président de Lombardie.

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Italie. Lombardie. Lors de l’élection du président de Lombardie de ce 4 mars 2018, les divers candidats patriotes ont obtenu les résultats suivants : le candidat du centre-droit Attilio Fontana (Ligue) est élu avec 49,75 %, le candidat du M5S Dario Violi décroche 17,36 %, la candidate de CasaPound Angela De Rosa 0,89 % et celui de Grande Nord Guilio Arrighini 0,28 %.

(http://elezioni.interno.gov.it/regionali/scrutini/2018030...)

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Attilio Fontana

Le FPÖ gagne 3 sièges au Sénat.

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Autriche. À la suite des trois scrutins du début de l’année 2018 pour les parlements de Basse-Autriche, du Tyrol et de Carinthie, le FPÖ enregistre un accroissement du nombre de ses mandats au sein du Sénat. Le parti dispose de 3 postes supplémentaires de sénateurs (dont 1 appartenait à une dame qui avait quitté le FPÖ et siégeait sans groupe), soit 15 (contre 12 auparavant). Le FPÖ gagne donc 2 sièges et en récupère 1.

La répartition des sièges au Sénat est désormais la suivante :

les sociaux-chrétiens de l’ÖVP : 21

les sociaux-démocrates du SPÖ : 21

les patriotes du FPÖ : 15

les écologistes : 3

sans groupe : 1

 

[Les sièges de sénateurs sont attribués à l’issue des différentes élections pour les parlements des 9 États autrichiens, proportionnellement aux résultats obtenus lors de ces scrutins.]

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"Le M5S avance sur plusieurs fronts."

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Italie. Revue de presse.

Élections législatives en Italie – Unes : « Gouvernement, le non du PD au M5S » (Corriere della Sera), « Les démocrates ferment la porte au M5S » (La Repubblica), « Présidents des Chambres, tentatives d’entente entre la Ligue et le M5S » (Il Messaggero), «  Chambres, coup d’envoi pour les grandes manœuvres » (Il Mattino). 

RETROSCENA (Coulisses) La Repubblica U. Rosso « Le Quirinal et les ‘’deux vainqueurs’’, la charge ira à celui qui aura les voix suffisantes » : « Salvini revendique son statut de chef de la coalition ayant le plus de parlementaires. Di Maio le fait d’être le chef du premier parti politique italien. Ces deux critères sont tous les deux valables mais ne permettent pas une majorité. Au Quirinal, on fait savoir que Mattarella considère sur le même plan les leaders de Ligue et du M5S car ‘’il faut une majorité préconstituée pour qu’il charge quelqu’un de tenter de former un gouvernement’’. Toutefois, en absence d’un accord au sein du Parlement, un troisième profil pourrait être nécessaire ». 

ANALYSE, Sole 24 Ore L. Palmerini « Les présidents des Chambres comme possibles chargés de former un exécutif » : « Si l’impasse devait continuer, le prochain président du Sénat pourrait se voir chargé par le chef de l’Etat d’un mandat exploratoire pour déterminer les conditions de formation d’un gouvernement, voire recevoir la charge de former lui-même un gouvernement en cas de ‘’large coalition’’. Car au Sénat, à partir du 4e scrutin, il suffira d’avoir une majorité simple pour en nommer le président. Pour cette raison, le centre droit pourrait avoir la possibilité d’élire son candidat. Mais cela rendrait évident l’absence de majorité claire. A la Chambre basse, au contraire, il n’existe pas ‘’d’autosuffisance’’ des partis car pour la nomination de son président il faut la majorité absolue à compter du 3e scrutin. Ce qui veut dire que le prochain président de la Chambre pourrait représenter l’expression d’une majorité politique et pourrait ainsi se voir confier par le Quirinal un mandat pour tenter de former un gouvernement. Dans ce cas, le M5S pourrait élire son candidat avec les voix venant du PD ». 

ARTICLE, S. Piras, Messaggero, « Le schéma de Di Maio : gouvernement de minorité, et il ‘’congèle’’ les ministres – Il évoque le précédent d’Andreotti en 1976 avec la ‘’non confiance’’. Le M5S est divisé entre les pro-Ligue et ceux qui souhaiteraient un pacte avec le PD » : « Di Maio estime que si le M5S doit négocier avec les autres partis, il ne peut imposer sa liste de ministres. Le M5S avance sur plusieurs fronts, au-delà des premiers appels au PD, obligé de parler avec également la Ligue, et les sondages récents montreraient que les électeurs du Mouvement 5 étoiles ne serait pas inquiet d’un accord avec Salvini. » 

ARTICLE, La Stampa, F. Capurso et I. Lombardo : « Di Maio à la recherche de ministres à gauche : possibilité pour Minniti » : « Di Maio semble apte à concéder des ministères pourvu qu’il trouve un compromis avec le PD basé sur la confiance. Le M5S fait preuve de flexibilité et serait prêt à nommer des démocrates (Parti Démocrate) au Conseil Supérieur de la Magistrature. Le parti fait en effet appel à diverses personnalités, comme l’ancien Ministre de l’Intérieur ou l’ancien Directeur de l’Ecole Normale de Pise. » 

ARTICLE, Il Mattino, N. Bertoloni Meli : « Le ‘’Nazareno’’ après Matteo, les leaders vont avec Gentiloni » : « La réunion de la direction nationale du PD aurait dû être centrée sur la démission du secrétaire Matteo Renzi. Mais les divers courants du parti, après un premier moment de surprise, ont réagi avec fermeté et 90% ont répondu que le thème de l’alliance avec le M5S n’est absolument pas à l’ordre du jour. La vraie discussion est plutôt sur la défaite électorale et sur la ligne politique du PD. Et les dirigeants du parti vont avec Gentiloni ». 

ARTICLE, Corriere della Sera, P. Valentino : « Pacte anti-Macron entre huit pays : ‘’davantage de rigueur’’ » : « Les Pays Bas, avec sept autres pays de l’UE, ont lancé un sévère message de mise en garde à la France et à l’Allemagne ainsi qu’à leurs ambitions de relancer l’intégration communautaire. Ce pacte (signé par Pays Bas, Suède, Finlande, Danemark, Irlande et trois pays baltes) est un véritable manifeste anti Macron : non à l’Union des transferts, au budget commun, à la zone euro encore moins au ministre des Finances et respect inflexible du fiscal compact ».

ARTICLE, La Stampa, L. Tortello : « Rome boycotte le sommet Autrichien et défie Vienne » : « Le Ministre des Affaires Etrangères, Alfano, a hier interdit à l’Ambassadeur d’Italie en Autriche de se rendre à un sommet à Vienne. L’Italie reproche à l’Autriche de ne pas la consulter sur son projet de double nationalité italo-autrichienne pour les habitants du Trentin, région au nord de l’Italie, et particulièrement ceux de Bolzano, ‘’département autonome italien’’ selon Alfano. Le Président Autrichien a lui indiqué que ce dernier est un ‘’modèle exemplaire au niveau international’’. On ne comprend donc pas pourquoi Vienne s’obstine autant. » 

(Traduction :ambassade de France à Rome)

07/03/2018

Des élus au Bade-Wurtemberg lors des élections sociales.

Allemagne. Les scrutins en vue de choisir les représentants du personnel ont permis d’élire des patriotes dans des entreprises situées au Bade-Wurtemberg, à :

Sindelfingen : 2 mandats (soit +2)

Rastatt : 3 mandats (soit +3)

Untertürkheim : 6 mandats (soit +2)

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40 % des Italiens désirent voir Luigi Di Maio être chargé de former le futur gouvernement.

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Italie. Un sondage IPSOS montre que 40 % des Italiens désirent voir Luigi Di Maio (M5S) être chargé de former le futur gouvernement et 21 % Matteo Salvini (Ligue). 23 % désirent un technicien et 16 % ne savent pas ou ne donnent pas leur avis.

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"L’attente du leader du M5S qui parie sur la crise du PD."

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Italie. Revue de presse.

Élections législatives en Italie – Unes : « M5S et Ligue misent sur la crise du PD » (Corriere della Sera), « La tentation Di Maio, PD en révolte : non au M5S » (La Repubblica), « Di Maio ne trouve pas d’alliés à gauche pour le gouvernement Cinq Etoiles » (La Stampa), « Gouvernement, Salvini ouvre à gauche » (Il Messaggero), « Le PD avec Di Maio n’est pas une fake news » (Il Foglio). 

EDITORIAL, Corriere della Sera, A. Panebianco : « Le fédérateur qui manque » : « La clé pour interpréter le futur de la politique italienne est dans la géographie du vote : les Cinq Etoiles l’emportent surtout au Sud, le centre droit domine le Nord et le PD, malgré sa défaite, reste installé dans les anciennes et traditionnelles zones rouges. Plutôt que parler de III° République, il faudrait parler d’une ‘’République sans fédérateur’’. L’Italie a toujours eu besoin d’un fédérateur, c’est-à-dire d’un groupe politique capable de maintenir l’unité des régions du Nord et du Sud et d’assurer une médiation parmi les intérêts territoriaux divergents. La caractéristique de la politique italienne d’aujourd’hui est que ce rôle n’appartient plus à personne ».

ENTRETIEN de Silvio Berlusconi (ancien président du Conseil), Corriere della  Sera : «  La tâche revient au centre droit. Un soutien loyal à Matteo (Salvini), moi, je suis le garant de la coalition » : « ‘’Le centre droit doit maintenant former le gouvernement. Le Président de la République a une tâche très difficile, mais je suis sûr qu’il sera capable de l’exécuter avec la sagesse et la rigueur qui lui sont propres. Le vote n’était pas un match entre nous. Je ne suis pas déçu, j’ai la confiance de millions d’Italiens. En conformité avec nos accords, je donnerai tout mon soutien à Matteo Salvini et à sa tentative de former le gouvernement ’’ ».

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Franco : « L’attente du leader du Mouvement cinq étoiles qui parie sur la crise des démocrates » : « La tactique du M5S est de pure attente. Après avoir lancé un appel à tous, en précisant que le Mouvement n’a aucune attention particulière envers l’une ou l’autre force politique, les leaders du M5S attendent maintenant les manœuvres des autres. Et ils espèrent que le changement du leadership dans le PD arrive rapidement ainsi que les failles cachées derrière les mots officiels de la coalition du centre droit. Et, pour le moment, ils sont en train de traiter discrètement avec tous ceux qui se préparent à dialoguer ».

EDITORIAL, Il Mattino, M. Adinolfi : « Si la gauche s’immole à cause des vainqueurs » : « La question est de savoir quel genre de gauche souhaite être le PD. Pour s’entendre avec le M5S il serait souhaitable que le PD soit une gauche populiste et rancunière. Il est certes possible que la démission de Renzi accompagnée de conditions soit reportée mais il est évident que le PD doit se poser certaines conditions face à ce futur gouvernement, et face à sa propre existence. C’est le dernier moment dont dispose le PD pour essayer de se ressouder avant de se donner à corps perdu au M5S. » 

ARTICLE, La Stampa, A. Carugati « ‘’L’Italie nous a mis dans l’opposition’’. Les leaders du PD ferment la porte au M5S » : « Deux jours après la défaite aux élections législatives, le PD déchiré semble trouver un accord dans l’idée de demeurer dans l’opposition. Le secrétaire Renzi ferme la porte au M5S et son premier défi est de demander aux éventuels défenseurs d’un gouvernement avec le Mouvement de le dire immédiatement. Renzi affirme que sa démission n’est pas une comédie. Quelques ouvertures au M5S existent cependant au sein du parti : Chiamparino, Boccia et Emiliano qui déclarent qu’avec le Mouvement Cinq Etoiles ‘’on peut dialoguer’’ ».

ARTICLE, Il Messaggero, D. Pirone et M. Stanganelli : « Le nouveau Parlement et les majorités possibles » : «  Le M5S est le parti en tête dans les deux Chambres. Néanmoins des alliances devront forcément se former afin de définir le Président du Conseil. Paradoxalement l’alliance qui porterait le plus de voix serait celle du PD avec le centre-droit, alliance peu probable tout comme celle M5S et centre-droit. » 

COULISSES, Il Messaggero, E. Pucci : « Forza Italia, la diplomatie pour communiquer avec les démocrates » : « L’alliance M5S-PD reste peu probable mais Berlusconi compte bien négocier avec le PD pour en arriver à une alliance centre-droit et PD. Ce dernier a en effet déclaré : ‘’Je ne me mettrai pas sur le côté, (…) Forza Italia occupe une place centrale’’. Quoiqu’il en soit les cartes sont entre les mains de Mattarella et la Ligue se dit certaine que le Président ne trahira pas les électeurs. » 

ARTICLE, La Repubblica, T. Ciriaco : « Les ententes avec le M5S et le leadership : le PD se divise et le mouvement anti-Renzi s’amplifie » : « Pour le PD l’alliance gouvernementale passe par une entente avec le M5S. Pour ce faire le PD va d’ici peu choisir un nouveau secrétaire démocrate qui puisse rassembler tout le parti et définir deux chefs de groupe pour les deux Chambres. Il est vrai que le parti retient son souffle pour ne pas exploser, avec des critiques visant Renzi de toute part, y compris Gentiloni. Cela s’explique aussi par le fait que Renzi s’est montré défavorable à toute alliance avec le M5S ou le centre-droit. » 

ENTRETIEN de L. Zanda (Chef de groupe du PD au Sénat), La Repubblica : « ‘’Le cycle Renzi est clos, maintenant Martina (vice- secrétaire du parti ndt.) doit parler avec le M5S’’ » : « ‘’La démission totale de Renzi est essentielle après une telle défaite. Le parti pourrait ainsi comprendre sa défaite et repartir du bon pied. La distance entre le M5S et le PD est réelle, j’ai pu le constater au Sénat : le M5S souhaite une démocratie directe et le PD une démocratie parlementaire représentative. Il en va de même pour la Ligue qui a une politique incompatible avec la nôtre ne serait-ce que sur l’immigration et l’UE. En politique il faut parler avec tout le monde mais le fait de se confronter n’enlève en rien les différences. ‘’ » 

ENTRETIEN de Mario Monti (ancien président du Conseil), La Stampa : «  C’était une lutte entre populistes, Berlusconi a commencé. Mon gouvernement en a été la première victime » : « ‘’ La Ligue et le M5S ont capitalisé le sentiment anti européen  des leaders de FI et du PD. Même Renzi et Berlusconi sont des populistes, mais ils sont tout simplement plus consolidés que Salvini et Di Maio, qui sont venus d’en bas et sont apparus plus frais et authentiques. Renzi et Berlusconi ont facilité le chemin à Salvini et Di Maio, en rejetant souvent sur l’Europe la responsabilité de leurs échecs politiques. Les populistes ne doivent absolument pas faire une erreur de perspective historique : l’Europe doit sûrement être réformée et améliorée. Mais elle ne doit pas être affaiblie par rapport aux Etats nationaux et il ne faut absolument pas en sortir ’’ ».

ARTICLE, La Repubblica, C. Brunelli : « Le M5S : ‘’Pas de places pour les démocrates ; Salvini ? On est pareils’’ » : « Di Maio devrait convaincre le PD d’appuyer son programme sans pour autant s’allier formellement : un ministère PD serait vu comme une trahison par les électeurs. Ces derniers seraient apparemment plus favorables à une alliance avec la Ligue, bien que certains tiennent rigueur à Salvini de s’être présenté en coalition avec Berlusconi, chose qu’il avait déclaré impensable. Tout le monde s’attend en tout cas à voir Mattarella donner le mandat de Président du Conseil à Di Maio ainsi que la charge de former un nouveau gouvernement. ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Selon un sondage IPSOS, plus de femmes que d'hommes ont voté pour la Ligue.

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Italie. Vote selon le sexe :

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Uomini = hommes / Donne = femmes

06/03/2018

Carinthie : le FPÖ premier chez les moins de 30 ans.

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Autriche. Carinthie. Lors des élections pour le Parlement de Carinthie du 4 mars 2018, le FPÖ est arrivé premier chez les moins de 30 ans alors qu’il est arrivé deuxième parmi l’ensemble des électeurs. 

Chez les moins de 30 ans :

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SPÖ : sociaux-démocrates

FPÖ : patriotes

ÖVP : sociaux-chrétiens

Grüne : écologistes

Team Kärnten (ex-parti du milliardaire Frank Stronach) 

NEOS : libéraux

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2018/03/04/per...)

"M5S : gouvernement de minorité, il offre la Chambre au Parti Démocrate."

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Italie. Revue de presse.

Elections législatives en Italie – Unes : « Renzi ne démissionne pas dans l’immédiat, querelles au sein du PD » (Corriere della Sera), « M5S, tentatives de gouvernement. Renzi exclut toute ‘’combine’’ » (La Repubblica), « Gouvernement, Di Maio cherche des alliés au sein du PD » (La Stampa), « Renzi reporte l’adieu, le PD se fissure » (Il Messaggero), « Ouverture de Di Maio, Renzi freine le PD » (Il Mattino), « Les marchés pas déstabilisés par les élections italiennes » (Sole 24 Ore) , « La démission de Renzi : un défi pour Mattarella et pour les ‘’grillini’’ du PD » (Il Foglio).

EDITORIAL, V. Cusenza, directeur, Messaggero, « Le gouvernement de protestation » : « C’est la fin d’une époque ; plus encore d’un monde : celui du centre gauche comme nous l’avons connu jusque-là. La scène est désormais occupée par deux autres protagonistes. Nous avons assisté à l’adieu de Renzi au PD et l’opposition des deux nouveaux leaders, Luigi di Maio et Matteo Salvini. C’est un nouveau bipolarisme mais c’est surtout un séisme politique. Un nouveau cycle s’ouvre. Souvenez-vous de ce qui se disait des décennies auparavant du PCI, parti de lutte et de gouvernement. Ce schéma a été repris et revitalisé : nous parlons de la protestation de gouvernement ou du gouvernement de protestation si vous préférez, dont Di Maio et Salvini sont les porte-drapeaux, génération des 30-40 ans, mis sous l’enseigne erronée du populisme. Or, ils ont un seul point commun : ils ne représentent pas seulement une nouvelle modalité de la révolte contre les élites mais aussi de la protestation à l’intérieur même de celles-ci. Le M5S a récupéré le peuple perdu par la gauche en unissant deux facteurs : d’une part l’agressivité anti-establishment, tout en s’y substituant en promettant protection et en rassurant. Une sorte de Ligue du Sud en contrepoids à la Ligue du nord de Salvini – laquelle a aussi un programme économique opposé. Des mondes très éloignés. Réflexion finale : pourquoi Salvini qui a l’occasion de récupérer tout le centre-droit devait s’allier avec Di Maio dont il serait le second ? Dans le marasme actuel il serait bon de ne pas perdre au moins la boussole du bon sens».

ARTICLE, Corriere della Sera M. Breda « La partie dans le noir de Mattarella et l’ ‘’examen’’ de l’européisme » : « Le Quirinal se prépare à confier la charge de constituer un gouvernement et est préoccupé du règlement de comptes  qui va avoir lieu au sein du PD. Il s’agit d’une partie dans le noir, difficile et probablement très longue. Mattarella pourra commencer à miser sur l’option la plus simple et naturelle : confier la charge à qui sera en mesure de former une majorité parlementaire claire et solide. Tout en gardant sa propre neutralité. Aujourd’hui, la seule exclusion préalable venant du Quirinal serait une sorte « d’examen d’européisme » à soumettre à tous les partis politiques. Mattarella suit avec attention ce qui se passe au PD, avec Renzi qui restera le temps des négociations, lui qui a anticipé ne pas être disponible à soutenir des partis ‘’antisystème’’ ».

ARTICLE, La Stampa, P. Baroni : « PD, 5 millions d’électeurs en fuite dont un tiers a été happé par le M5S » : « Seulement 450 000 démocrates se sont tournés vers LeU. 25% des votes de la Lega proviennent des électeurs classiques de Forza Italia. La Ligue et le M5S ont attiré la majorité des abstentionnistes. »

ARTICLE, La Stampa, I. Lombardo : « Di Maio : ‘’Nous sommes toute l’Italie’’. Le leader M5S rêve de gouverner » : « Le leader des Cinq Etoiles : ‘’ Nous sommes les vainqueurs absolus, chaque parti devra nous trouver’’. Il insiste ensuite sur le terme ‘’responsabilité’’ et relance : ‘’ débarrassons-nous des idéologies’’.  ‘’Nous sommes prêts à donner un gouvernement au pays et nous dialoguons avec tous les partis politiques’’. ‘’Nous sentons la responsabilité de notre victoire, on le dit surtout aux investisseurs’’.

COULISSES, La Stampa, I. Lombardo : « M5S : gouvernement de minorité, il offre la Chambre au PD » : « Alors que Renzi a démissionné du PD, le M5S indique que Renzi est ‘’prêt à décomposer le PD plutôt que le quitter’’. Di Maio craint que le Président Mattarella donne la présidence de la chambre à Renzi, et est prêt à de nombreux sacrifices pour ne pas le laisser prendre ce poste. En effet Di Maio a déclaré qu’il existait deux scénarios possibles : soit donner la Présidence de la Chambre au PD, tant que ce n’est pas un ancien soutien de Renzi, soit offrir quelques ministères au PD. Vraisemblablement le M5S préfère la première option, surtout suite à la situation similaire qui s’est produite en Espagne il y a deux ans. »

ARTICLE, La Repubblica, T. Ciriaco : « Renzi reporte sa démission : ‘’ Je reste jusqu’au nouveau gouvernement‘’ » : « Matteo Renzi, secrétaire du PD, a annoncé hier soir sa démission, mais il est prêt à gérer la grave crise politique suite aux résultats des élections législatives. Les élections ont été une défaite nette pour le parti et maintenant il faut ouvrir une page nouvelle au sein du PD. Sa ligne de réaction est très claire : sans l’opposition, pas de magouilles avec les extrémistes. La direction nationale  a été convoquée pour lundi prochain dans le but de préparer le Congrès du  parti pour la succession ».

ARTICLE, La Repubblica, T. Ciriaco : « Le défoulement du secrétaire : ‘’Je dois bloquer l’accord avec Grillo. Franceschini était déjà en train de traiter ’’ » : « Matteo Renzi donne libre cours à ses considérations après la défaite du PD aux élections du 4 mars. L’ancien président du Conseil refuse les combines et accuse les leaders de son parti : ‘’ Quelqu’un veut l’accord avec le M5S tout simplement pour obtenir la présidence des deux Chambres. Je suis tranquille. On va convoquer rapidement le congrès pour décider la succession ».

ARTICLE, Corriere della Sera F. Fubini « Les hauts et les bas de la Bourse et du Spread » : « A ce stade, il pourrait ne rien se passer. Les comptes publics demeurent dans un équilibre précaire mais positif, ce qui pourrait éviter des manœuvres correctives en 2018. Aucun, à Bruxelles, ne veut commenter ce qui se passe en Italie afin d’éviter de donner une impression d’ingérence dans un pays désormais eurosceptique. Et on sait que demander une manœuvre corrective de 3,5 milliards en avril, alors que le gouvernement ne sera probablement pas encore formé, pourrait se transformer en piège. Mais en septembre, le nouveau gouvernement devra décider comment empêcher une augmentation de la TVA à hauteur de 12 Mds, déjà décidée, et qui s’appliquera dans 10 mois. La bloquer et y ajouter une ‘’flat tax’’ voire un ‘’revenu d’inclusion’’ pourrait ouvrir un contentieux avec Bruxelles, au moment où la BCE décidera d’arrêter sa politique de rachat de bons d’Etat (Qe) ».

ARTICLE, Corriere della Sera S. Montefiori « Macron (désormais plus seul) cite la crise des migrants. Le Pen et Farage exultent » : « Le président français a dû avaler une piètre nouvelle : la victoire des partis antisystème en Italie. Macron mise tout sur la relance de l’Union Européenne, mais avec qui sera-t-il possible de faire cette Europe davantage intégrée et unie ? Avec l’Allemagne, sans doute, mais pas avec les pays de Visegrad. Avec la Grande-Bretagne (qui s’apprête à partir) non plus. Et, à ce stade, difficilement avec l’Italie. ‘’Je reste prudent, attendons les décisions du Président (Mattarella)’’–  a-t-il dit à l’issue de la rencontre avec le Premier ministre québécois – ‘’l’Italie a souffert la pression dans laquelle elle vit depuis des mois et le contexte de forte pression migratoire. Nous devons garder cela à l’esprit’’. En soulignant le thème de la migration, Macron a évité de traiter l’aspect souverainiste et anti-européiste du vote italien ».

ARTICLE Sole 24 Ore A. Cerretelli « La réforme de l’UE en danger avec tant de nationalismes » : « La France d’Emmanuel Macron fait pression depuis des mois pour réécrire avec A. Merkel un projet franco-allemand pouvant fixer les paramètres, les règles et les politiques de la nouvelle UE. Or, toutes les ambitions doivent tenir compte de la réalité : les résistances, les hostilités et les alternatives plus ou moins destructrices de la pensée européenne unique et dominante. La carte politique de l’Europe indique qu’aujourd’hui les nationalismes, les populismes, les protectionnismes et les pulsions antieuropéennes ne sont plus des phénomènes mineurs »

ENTRETIEN de Pascal Lamy (Président de l’Institut Delors), La Stampa : «  ‘’Le M5S n’est pas le Front National, ils critiquent Bruxelles et non l’Europe mais attention à ne pas toucher la règle des 3%’’ » : « ‘’ Les médias, français mais pas uniquement, ont exagéré en mettant sur le même plan les populistes italiens avec européens comme le FN et l’Alternative für Deutschland. Le populisme italien n’est pas contre l’Europe. Il est contre Bruxelles. Les Italiens reprochent à l’UE de les avoir laissés seuls gérer les flux migratoires. Ils critiquent l’Europe mais ils ne veulent pas la quitter.’’ »

COMMENTAIRE, La Repubblica, Marc Lazar « Cinq leçons pour l’Europe » : « Il y a beaucoup de leçons à tirer des élections italiennes du 4 mars. Cependant, cinq d'entre elles ne concernent pas seulement l’Italie mais toute l’Europe : 1) la gauche réformiste italienne n’échappe pas à la crise de la gauche européenne continentale ; 2) la droite modérée, qui en Italie s’est organisée autour de Forza Italia, vient de subir une grave mortification ; 3) le vote du 4 mars démontre que l’Italie reste plus que jamais un atelier des populismes ; 4) un électeur sur deux a voté pour des partis opposés à l’Union européenne ; 5) la dynamique des populistes ne va pas s’arrêter à ces élections : leur force et leur présence vont transformer les bases mêmes de nos démocraties. L’idée que le peuple est souverain et tout-puissant va peut-être ramener l’Italie dans une nouvelle phase de la démocratie qui s’appelle  ‘’populocratie ’’ ».  

ARTICLE, La Stampa, G. Agliastro : « L’exultation de Moscou : ’’Une nouvelle période pour supprimer les sanctions’’ » : « La victoire des partis eurosceptiques est une satisfaction, néanmoins les analystes sont prudents : ‘’Rome sera fidèle à l’OTAN’’. Selon le Président de la Commission des affaires extérieures de la Douma : ‘’Ces résultats permettront aux rapports italo-russes de progresser’’.

(Traduction : ambassade de France à Rome)

05/03/2018

L'AfD donnée à 13 %.

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Allemagne. Un sondage Forsa réalisé le 4 et le 5 mars 2018 donne l'AfD à 13 %.

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CDU : démocrates-chrétiens

CSU : sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes 

Sonstige : autres

L’initiative populaire "Oui à la suppression des redevances radio et télévision" rejetée par le peuple.

Suisse. L’initiative populaire « Oui à la suppression des redevances radio et télévision » (No Billag) a été rejetée par le peuple et les cantons. Le « Non » a obtenu 71,6 %.

(https://www.rts.ch/info/suisse/9382028-no-billag-et-regim...)

Geert Wilders à Urk.

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Pays-Bas. Le président du PVV Geert Wilders s’est rendu ce 5 mars 2018, dans le cadre de la campagne de son parti pour les municipales, à Urk dans la province de Flevoland.

Nigel Farage félicite le M5S.

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Royaume-Uni et Italie. Le député européen Nigel Farage félicite le M5S pour sa victoire lors des élections législatives 2018 en Italie.

Geert Wilders félicite Matteo Salvini.

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Pays-Bas et Italie. Le président du PVV Geert Wilders (Pays-Bas) félicite Matteo Salvini de la Ligue du Nord (Italie) pour les résultats obtenus par son parti lors des élections législatives de 2018.

Le M5S attire avant tout les jeunes.

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Italie. Comportement de vote par classe d'âge lors des législatives 2018 :

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M5S : populistes

PD : centre-gauche

Ligue : patriotes

Forza Italia : centre-droit

Frères d'Italie : patriotes

LEU : gauche

+ EU : centre-gauche

Altri : autres

Alice Weidel félicite Matteo Salvini.

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Allemagne et Italie. La co-présidente du groupe des élus de l'AfD à la Chambre des députés Alice Weidel (Allemagne) félicite le dirigeant de la Ligue Matteo Salvini (Italie) pour le résultat que son parti a obtenu lors des élections législatives.

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" Exploit du M5S, le gouvernement est un rébus."

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Italie. Revue de presse.

Elections législatives en Italie – Unes : « Exploit du M5S, le gouvernement est un rébus » (Corriere della Sera), « L’Italie du M5S et de la Ligue. Défaite du PD, Renzi vers l’adieu » (La Repubblica), « Di Maio l’emporte, l’Italie ingouvernable » (La Stampa), « Avantage du centre droit, exploit du M5S » (Il Messaggero), « L’Italie sans une majorité » (Il Mattino), « L’Italie après les élections : l’État coûte 440 milliards » (Sole 24 Ore).

ARTICLE, La Repubblica S. Folli « Le bipolarisme populiste » : « Les projections confirment, voire accentuent, les prévisions de vote : il est clair que ces élections représentent un tournant. Un changement de scénario politique dont les conséquences pourraient être sensationnelles et devront être évaluées avec beaucoup d’attention dans les prochaines heures. Les tendances, même partielles, semblent se dessinées. L’exploit du M5S au-delà des prévisions (30%), notamment dans le Sud. Le succès symétrique du centre droit qui s’empare du Nord et qui débarque au Centre mais qui reste sous le seuil des 40% qui lui aurait assuré une majorité. Enfin, l’amoindrissement du PD de Renzi, battu un peu partout et le sort de la liste d’E. Bonino : il faut comprendre s’il atteindra le seuil des 3% pour qu’elle soit indépendante ou si ses voix retomberont dans le sac du PD comme un butin de guerre. La photographie, partielle mais vraisemblable, nous parle d’un éboulement dramatique propulsant en avant les partis dits ‘’populistes’’ (M5S, Ligue et en partie FdI). La défaite de Berlusconi fait de Salvini un Orbàn italien. On revient à un système bipolaire, avec une nouveauté importante : les deux pôles sont désormais le centre droit dirigé par la Ligue et le M5S version ‘’institutionnelle’’ avec Di Maio. L’Italie ne verra pas de large coalition européiste comme l’Allemagne. Plus rien ne sera comme avant ».

EDITORIAL, M. Sorgi, Stampa, « Le résultat qui inquiète l’Europe » : « Des urnes du 4 mars est sortie quelque chose que l’Europe craignait et à laquelle l’Italie ne s’attendait sans doute pas à ce niveau-là : la victoire d’un ensemble populiste et souverainiste qui va du Mouvement 5 étoiles à la Ligue. C’est un cadre bien confus qui est, depuis ce matin, sur le bureau du Président de la République : avec la rituelle démission du gouvernement, le processus pour trouver une solution débutera. Inutile de le cacher, il existe même la possibilité que Di Maio et Salvini tentent un accord, au nom d’un programme minimaliste : abolition de la loi Fornero, réécriture des Traités avec l’Europe, blocage de l’immigration clandestine.  Même s’il serait plus logique pour le leader léghiste de prendre la tête du centre droit plutôt que de tenter l’alliance avec le M5S. Mais à ce stade, la logique et la normalité semblent avoir disparues »

ANALYSE, U. Magri, Stampa, « Mattarella partira du M5S – Le rébus entre les mains du Président de la République, Di Maio et Salvini comme acteurs principaux» :«Les seules certitudes pour Mattarella sont les chiffres. La clef pour un gouvernement ne passe plus par Silvio (Berlusconi) et Matteo (Renzi). Autre donnée : la hiérarchie change au centre droit. Berlusconi cédera-t-il son sceptre à Salvini ? Dernière donnée, sans doute la plus importante : il sera difficile voire impossible de se passer du M5S à l’avenir. De prime abord, les seules combinaisons possibles seraient entre M5S, PD et LeU ou, en alternative, entre le M5S et la Ligue. En fond, des larges ententes dont on n’entrevoit pas pour le moment les contours. Il faudra de la patience, et Mattarella en a. Le doute porte plutôt sur celle des italiens et des marchés. »

EDITORIAL, Il Messaggero A. Campi « L’Italie divisée en deux et sans majorité » : « L’Italie sort divisée en trois blocs électoraux qui semblent aussi indiquer une fracture géographique, économique et socio-culturelle. Et le pays semble aussi aller vers une phase d’instabilité politique. Nous devrons attendre demain pour connaître la traduction des voix en sièges parlementaires. Ce n’est qu’en connaissant la distribution réelle dans les deux Chambres qu’on pourra voir la possibilité de combinaisons ou d’alliances ».

COULISSES (Retroscena), F. Verderami, Corriere, « Le grand brouillard au-delà des urnes, le scénario d’un exécutif à guide populiste» : « Les jeux sur les présidences des Chambres représenteront un premier crash-test. L’avenir est déjà là, dans la répartition des voix et des sièges qui dessine la ligne du défi entre un centre-droit post-berlusconien et un Mouvement post-Grillo. Le tripolarisme a porté un pôle à l’usure : la gauche dans son ensemble. »

ANALYSE, J. Iacoboni, Stampa, « L’Italie est la nouvelle frontière populiste : la moitié du pays est contre les élites et les migrants. Montée du M5S, Ligue et Frères d’Italie, Le Pen exulte : ‘’mauvaise soirée pour l’UE’’. Bannon, ex-gourou de Trump : ‘’Vous êtes un laboratoire’’ ».

ARTICLE, M. Bresolin, Stampa, « Alerte en Europe sur les partis anti-système mais la véritable crainte est la paralysie du gouvernement » : « L’attente en Italie pourrait se transformer en paralysie et la criant est qu’elle freine l’Europe. L’union économique et monétaire et bancaire sont à mener à bien, et il faut trouver un accord pour réécrire les règles sur le droit d’asile. Tout ça d’ici le mois de juin. Un nouveau report pourrait avoir lieu ou, pire, un accord entre les autres gouvernements sans que l’Italie ait voix au chapitre pourrait se faire. »

ARTICLE, F. Schianchi, Stampa, « Tajani : ‘’je retourne en Europe’’ » : « L’aspirant président du Conseil indiqué par Berlusconi dérouté par le succès de l’allié léghiste : ‘’mon mandat se termine en 2019, je suis bien là où je suis. Mais si le Quirinal m’appelle, je suis disponible’’ ».

ARTICLE, Il Mattino, P. Perone : « L’Italie suspendue entre les mains du Quirinal » : « Après cinq années dirigées par le PD, les électeurs ont privilégié le populisme de la Ligue qui n’a jamais obtenu un score si élevé. Le M5S a, quant à lui, comptabilisé 33% dans toutes les régions du Sud contrairement à des résultats très bas en Lombardie et Vénétie. Face au risque d’une alliance M5S-Ligue, on parle de gifle contre tous les partis pro-européens, dans un pays membre-fondateur de l’UE. Néanmoins le M5S pourrait perdre de son influence en s’alliant avec la Ligue, proche du FN à Bruxelles. Il faudra donc plusieurs semaines à l’Italie pour se restructurer dans cette période post-élection. »

ARTICLE, Il Mattino M. Adinolfi : « Les deux Italies» : « Les autres pays européens ont eux aussi vu des partis populistes être sur le devant de la scène. Il semblerait que tous les efforts politiques faits au cours de la Seconde République n’aient aucune utilité aujourd’hui avec des électeurs qui souhaitent repartir de zéro. En effet, un tiers du pays ne se sent plus concerné par la droite et la gauche : la confiance a disparu pendant que l’écart Nord/Sud se creuse de plus en plus avec un Sud sous-représenté. Il est possible, et souhaitable, que les électeurs du M5S ne soient pas uniquement dans la contestation mais aussi dans l’espoir d’un changement. Il est évident que toutes les voix récoltées par la Ligue, et le centre-droit de manière générale, sont aussi un aveu de volonté de changement. Ainsi le rôle de Di Maio sera de montrer à tous que le M5S n’est pas la maladie mais le médicament, pas un problème mais une solution. »

ARTICLE, La Repubblica A. Bonanni « Bienvenue à Visegrad » : « Les projections nous parlent d’une Italie ayant des maux de ventre, difficile à gouverner et qui se déplace aux marges de l’Europe, davantage proche de Budapest et de Varsovie plutôt que de Bruxelles. Aujourd’hui les marchés se prononceront. Si la réponse devait être négative et si les partis devaient maintenir les promesses électorales économiquement insoutenables, Bruxelles pourrait alors entamer une procédure d’infraction en mai. Le nouveau gouvernement devra alors renoncer à toutes les belles promesses ou même hausser le ton avec Bruxelles. Un danger pour l’Europe, certes, mais surtout pour l’Italie ».

ARTICLE, La Repubblica M. Giannini « Berlusconi a fini ses miracles » : « Au final, l’analyse qui plus se rapproche de la réalité est l’image de la fille appartenant au groupe ‘’Femen’’ qui a accueilli hier Berlusconi au bureau de vote avec écrit, sur son torse nu, ‘’ton temps est révolu’’. C’est maintenant un leader amoindri. Le vrai miracle, c’est Matteo Salvini qui l’a fait, arrivé quand la Ligue était à 4,1% des intentions. Nous nous retrouvons face à une course dangereuse pour celui qui se rapproche plus du groupe de Visegrad, la bande des 4 pays de l’Est ressemblant plus à des ‘’démocratures’’ néofascistes qu’à des démocraties parlementaires ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

04/03/2018

Francfort sur l’Oder : le candidat à la mairie de l'AfD arrive devant ceux du SPD et de la CDU.

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Allemagne. Brandebourg. Francfort sur l’Oder. Lors du premier tour des élections municipales ce 4 mars 2018, le candidat du parti patriotique AfD (Alternative pour l’Allemagne) Wilko Möller arrive en troisième position, devant les candidats des deux partis principaux le SPD et la CDU. Il est précédé du candidat commun des verts et des post-communistes et d’un sans parti.

(https://service.frankfurt-oder.de/OBWahl/bw2018.html)

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Wilko Möller

Une Femen intervient lors du vote de Silvio Berlusconi.

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Italie. Une Femen intervient lors du vote de Silvio Berlusconi ce 4 mars 2018 pour les législatives :

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"Berlusconi, tu es périmé"

Percée du FPÖ lors des élections pour le Parlement de Carinthie.

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Autriche. Percée des patriotes du FPÖ lors des élections pour le Parlement de Carinthie de ce 4 mars 2018. Ils obtiennent 22,96 %. (Le BZÖ, ex-parti patriotique, s'effondre.) Le FPÖ décroche 9 sièges sur 36.

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SPÖ : sociaux-démocrates

FPÖ : patriotes

ÖVP : sociaux-chrétiens

Grüne : écologistes

Team Kärnten (ex-parti du milliardaire Frank Stronach)

BZÖ : ex-parti patriotique

ERDE (parti inclassable regroupant des personnes venant d'horizons politiques différents)

NEOS : libéraux

Fair : écologistes

KPÖ : communistes

(http://orf.at/wahl/kaernten18/#ergebnisse/20000)

Article de Lionel Baland : "Angela Merkel sauvée par le vote des militants SPD : la coalition des perdants reconduite."

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Allemagne. Les militants du SPD votent la participation gouvernementale :

http://www.bvoltaire.fr/angela-merkel-sauvee-vote-militan...

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Yernaz Ramautarsing se retire.

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Pays-Bas. Amsterdam. Yernaz Ramautarsing, numéro deux sur la liste du Forum voor Democratie pour les élections municipales à Amsterdam, a fait savoir via Twitter qu’il se retire, suite à des attaques de presse à propos d’une remarque qu’il a faite à propos des homosexuels sur un groupe fermé au sein de l’application WhatsApp. Il avait écrit que les droits des homosexuels avaient rendu la société plus bête.

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Yernaz Ramautarsing