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20/05/2019

Kickl révèle que les sociaux-chrétiens ont tenté de mettre la main sur son poste.

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Autriche. Le ministre FPÖ de l’Intérieur Herbert Kickl révèle sur Facebook que les sociaux-chrétiens de l’ÖVP ont tenté, samedi, de mettre la main sur son ministère et de lui en attribuer un autre. Ayant échoué, ils ont alors décidé de lâcher le gouvernement.

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Herbert Kickl

19/05/2019

Norbert Hofer désigné à l'unanimité du bureau du FPÖ président du parti.

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Autriche. Lors de la réunion du bureau politique du FPÖ ce 19 mai 2019, Norbert Hofer a été désigné à l’unanimité président du parti.

De plus, le Bureau du FPÖ a décidé que, si les sociaux-chrétiens de l'ÖVP demandent le départ du ministre de l’Intérieur Herbert Kickl, l’ensemble des membres FPÖ du gouvernement quitteront leur poste.

[Il semble que l’objectif du chancelier Kurz est d’éliminer du poste de ministre de l’Intérieur le très populaire Herbert Kickl qui conduit une politique dure contre l’immigration illégale et la délinquance (et qui n’est pas impliqué dans l’affaire de la vidéo d’Ibiza).]

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Suisse : 63,7% des votants ont accepté de durcir la réglementation en matière d’armes.

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Suisse. Ce dimanche 19 mai 2019, 63,7% des votants ont accepté de durcir la réglementation en matière d’armes. La loi sur les armes pourra être adaptée au droit européen et la Suisse rester dans Schengen. L’UDC était opposée à ce durcissement.

(https://www.swissinfo.ch/fre/les-suisses-acceptent-le-dur...)

Autriche : plusieurs scénarios possibles jusqu'aux élections législatives.

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Autriche. Le président Alexander Van der Bellen a discuté avec le Chancelier Sebastian Kurz (ÖVP) de plusieurs scénarios pour le gouvernement jusqu’aux élections législatives. Il rencontrera le président désigné du FPÖ Norbert Hofer et les dirigeants des partis d’opposition.

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Le président désigné, suite à la démission de HC Strache, du FPÖ Norbert Hofer

Alexander Van der Bellen se prononce en faveur d'élections législatives au mois de septembre 2019.

Autriche. Le président de la République Alexander Van der Bellen s’est prononcé ce dimanche 19 mai 2019 en faveur d’élections législatives pour le mois (si possible au début du mois) de septembre 2019.

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Alexander Van der Bellen

Débat Rutte-Baudet ce mercredi à Amsterdam.

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Pays-Bas. Le débat entre le Premier ministre libéral de droite Mark Rutte (VVD) et le dirigeant du Forum voor Démocratie Thierry Baudet se tiendra le mercredi 22 mai 2019 à Amsterdam et pourra être vu à la télévision au sein de l’émission de Jeroen Pauw, le présentateur du débat.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/05/15/le-...)

"Contre les lobbys, les banques et les franc-maçons, nous voulons une Europe des nations libres."

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Italie. L'organisation de jeunesse de Frères d'Italie lors d'un cortège du parti à Naples :

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"Contre les lobbys, les banques et les franc-maçons, nous voulons une Europe des nations libres."

Cortège de Frères d'Italie à Naples.

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Italie. Cortège de Frères d'Italie ce 19 mai 2019 à Naples.

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"Blocus naval"

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Giorgia Meloni : "Votez italien"

Le Forum voor Democratie donné premier, à égalité avec le parti du Premier ministre.

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Pays-Bas. Le Forum voor Démocratie de Thierry Baudet est donné premier, au sein du sondage Maurice de Hond de ce 19 mai 2019 en vue des élections européennes, à égalité avec le parti libéral de droite VVD du Premier ministre Mark Rutte, à 15 %. Le PVV de Geert Wilders est donné à 4 %.

Article du Courrier international sur les détails de l’affaire Strache.

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Autriche. Article du Courrier international sur les détails de l’affaire Strache :

https://www.courrierinternational.com/article/enquete-mis...

18/05/2019

Van der Bellen : "La reconstruction [de la confiance] dans ce cas ne peut se faire qu’avec de nouvelles élections."

Autriche. Le président de la République Alexander Van der Bellen : « La reconstruction [de la confiance] dans ce cas ne peut se faire qu’avec de nouvelles élections » #Strache

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Alexander Van der Bellen

Le chancelier social-chrétien Sebastian Kurz propose de nouvelles élections.

Autriche. Le chancelier social-chrétien Sebastian Kurz (ÖVP) propose au Président de la République Alexander Van der Bellen l’organisation de nouvelles élections.

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Sebastian Kurz

 

Article de Lionel Baland sur le meeting européen de la Ligue à Milan.

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Italie et UE. À Milan, Matteo Salvini se pose en leader des droites patriotiques européennes :

https://www.bvoltaire.fr/a-milan-matteo-salvini-se-pose-e...

L'UDC Ueli Maurer reçu par Donald Trump.

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Suisse et États-Unis. Le président de la Confédération suisse et patriote Ueli Maurer (UDC) a rencontré le jeudi 16 mai 2019 à la Maison-Blanche à Washington le président des États-Unis Donald Trump.

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Harald Vilimsky estime que la vidéo piégeant Strache n’a pu qu'être réalisée par des professionnels.

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Autriche. Le candidat de tête du FPÖ aux élections européennes Harald Vilimsky estime que la vidéo au sein de laquelle le président du parti HC Strache et Johann Gudenus ont été piégés n’a pu qu'être réalisée par des professionnels disposant d’informations de services secrets.

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Harald Vilimsky

Johann Gudenus démissionne.

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Autriche. Le président exécutif du groupe des élus du FPÖ à la Chambre des députés Johann Gudenus démissionne de toutes ses fonctions à la suite de l’affaire de la vidéo l’ayant piégé aux côtés du président du FPÖ et vice-chancelier HC Strache.

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Johann Gudenus

Autriche : le vice-Premier ministre FPÖ Heinz-Christian Strache démissionne.

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Autriche. Le vice-Premier ministre FPÖ Heinz-Christian Strache démissionne :

https://www.huffingtonpost.fr/entry/autriche-heinz-christ...

17/05/2019

Harald Vilimsky estime que l’UE doit rendre certaines compétences qu’elle exerce aux États membres.

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Autriche. Le candidat de tête du FPÖ aux élections européennes Harald Vilimsky estime que l’Union Européenne doit rendre certaines compétences qu’elle exerce aux États membres.

"Salvini contre les juges et le M5S"

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Italie. Revue de presse.

Les enquêtes visant la Ligue (l’arrestation pour corruption du maire de Legnano et les déplacements en avion appartenant à l’Etat de M. Salvini lors de sa campagne électorale) font les gros titres des médias transalpins : « Le gouvernement se dispute sur les arrestations » - ‘’Emplois en échange de voix, le maire de Legnano arrêté’’ (Corriere della Sera), « La Ligue bâtonnée à Legnano » - ‘’Le M5S attaque la Ligue : vous devez chasser les corrompus’’ (La Repubblica), « Spread, le gouvernement isole Salvini » - ‘’Après Di Maio et Conte, Tria aussi prend ses distances du leader de la Ligue’’ (La Stampa), « Arrestations chez la Ligue, querelle au sein du gouvernement » - ‘’Salvini dénonce un complot, Di Maio déplore la corruption chez ses alliés’’ (Il Messaggero), « Salvini contre les juges et le M5S » (Il Mattino), « Ligue, la débâcle de Legnano » - ‘’Le Maire et les conseillers municipaux arrêtés’’ (Avvenire), « Lombardie, un arrestation par jour : la Ligue dans le viseur des juges » (Il Giornale).

Journaux télévisés : Les journaux télévisés se focalisent sur l’enquête pour corruption touchant un maire de la Ligue et sur les réactions politiques au sujet des déclarations de Matteo Salvini sur le dépassement des règles budgétaires européennes.

ENTRETIEN de Luigi Di Maio, Il Fatto Quotidiano, Luca De Carolis : « Si ces enquêtes continuent encore, ce sera un problème sérieux. » : « Le M5S se situe au-delà des polémiques gauche-droite : c’est un parti post-idéologique, qui représente le bon sens et la raison. Comme nous sommes en majorité au Conseil des ministres, nous ferons appliquer des mesures strictes sur la corruption, comme ce fut le cas pour Armando Siri, et pour Edoardo Rixi, s’il est condamné. Sur la politique migratoire, le thème n’est ni de droite, ni de gauche, et maintenant le nœud du problème ne sont plus les débarquements, mais les rapatriements et les placements dans les autres pays de l’UE, et s’allier avec Le Pen ou Orban ne nous aidera pas en ce sens. En ce qui concerne Virginia Raggi (M5S), elle a bien fait d’aller à Casal Bruciato (soutenir une famille de Roms risquant l’expulsion), cependant il y a, en Italie, des tensions sociales qu’il faut prendre en compte : il y a des gens qui attendent une maison depuis 20 ans, nous ne pouvons les donner en priorité à des gens qui sont ici depuis 5 ou 6 ans. Je suis content que Raggi soit allée ensuite rencontrer une dame italienne qui risque l’expulsion’’. »

ANALYSE Sole 24 Ore L. Palmerini « Le Quirinal et l’alarme sur le cas italien à Bruxelles » : « L’impératif est de ne pas intervenir dans la campagne électorale. Toutefois, le silence ne veut pas dire indifférence. Hier, le Président Mattarella a tenu à répéter que ‘’il faut prendre soin de la République’’, soulignant ainsi la priorité de l’intérêt général qui a une grande pertinence avec les ‘’coûts’’ des tensions financières de ces jours-ci. La dialectique à laquelle nous assistons pourrait trouver sa conclusion au lendemain du dépouillage des votes, donnant aux partis de gouvernement un poids différent. Voici aussi la prudence de Mattarella : attendre que ce soient les élections européennes qui déterminent les nouveaux équilibres. Une fois les élections terminées, si cela devait être nécessaire, Mattarella pourrait rappeler aux leaders, la nécessité de rétablir la confiance en abandonnant des comportements sadomasochistes du point de vue financier ».

ARTICLE, La Stampa, A. Barbera : « L’alerte de la Banque d’Italie. “Le “spread” aussi haut est un poids pour la croissance et la famille.” : « Matteo Salvini aura réussi à se mettre tout le monde à dos : d’abord le gouverneur de la Banque d’Italie, Ignazio Visco, qui plaide pour des réformes urgentes après les élections européennes, puis le ministre de l’Economie Giovanni Tria (Indépendant) qui rassure l’Union Européenne : ‘’nous respecterons les objectifs sur la dette prévus dans le Document d’économie et de finances’’, ensuite Conte, Moscovici et le ministre de l’Economie autrichien. C’est surtout Visco qui est très dur : ‘’jusque-là l’effet de la hausse du spread a été limité, mais là il y a l’émergence de signaux de tensions’’. Malgré le démenti de l’Etat-major de la Ligue, les propos de Salvini ont provoqué l’énième séisme politique ».

ARTICLE, La Repubblica, T. Ciriaco, C. Lopapa : « Salvini pense à la crise et cherche le ‘’oui ‘’ des Etats-Unis » : « Matteo Salvini est prêt à la crise. Assiégé par les enquêtes visant la Ligue (l’arrestation pour corruption du maire de Legnano et les déplacements en avion d’Etat de M. Salvini lors de sa campagne électorale), le vice-président du Conseil veut les élections anticipées en septembre, pour poser sa candidature en tant que président du Conseil du « centre droit ». L’indice le plus éloquent, mais l’information est encore confidentielle, est l’organisation de sa première visite à Washington les 8 et 9 juin. Mais la date précise de la rencontre de Salvini avec le vice-président américain Mike Pence, doit encore être confirmée, peut-être dans l’attente des résultats de prochaines élections européennes ».

COULISSES, F. Verderami, Corriere, « Le leader de la Ligue identifie de ‘’puissants ennemis’’ dans les chancelleries européennes » : « Depuis la semaine dernière, nous assistons à une analyse aux contenu presque ésotérique. On a parlé d’un parti qui se sent encerclé, d’un ‘’vieux de la gauche’’ qui ‘’en accord avec Berlin et Bruxelles’’ travaillerait à ‘’diviser Di Maio et Salvini’’ : une action progressive qui ne donnerait pas lieu à une immédiate crise de gouvernement et permettrait la construction graduelle d’un nouveau cadre politique.  L’évolution du M5S n’est pas vue par la Ligue comme un simple changement de stratégie de communication et M. Salvini a commencé à indiquer les ‘’étranges convergences avec le PD’’ de L. Di Maio. La thèse du complot a été confirmée par l’opposition de Merkel à de possibles accords avec la Ligue en Europe, et surtout par les déclarations de Moscovici qui, en socialiste, croit en des ‘’solutions créatives’’ entre démocrates et M5S pour que ‘’en Italie aussi’’ puisse se créer un ‘’front commun contre les droites extrémistes’’. C’est le bruit des ‘’ennemis’’ qu’entend Salvini à l’horizon. Il estime être dans le ‘’collimateur’’. ‘’Qui ne dit rien est complice’’ souligne-t-il. Berlusconi, qui a toujours dénoncé le ‘’complot’’ déclare ‘’ce n’était pas juste pour moi, ça ne l’est pas pour lui’’».

ARTICLE Il Mattino F. Lo Dico « La Ligue veut le poste de Toninelli et donner le feu vert à la ligne Lyon-Turin (TAV) » : « Une fois qu’il dépassera le M5S aux élections européennes, la Ligue demandera la tête du ministre des Infrastructures D. Toninelli (M5S). A sa place, ce sera son adjoint Rixi ou un autre de la Ligue. Des sources internes racontent que le ministre est de plus en plus isolé, perché sur une résistance stoïque contre les hommes de la Ligue mais aussi contre les siens. C’est la conséquence d’une ‘’série de gaffes, d’erreurs d’évaluation, de désorganisation et d’incompétence’’ qui ont fini par brûler la confiance des collègues 5 Etoiles. La déchirure plus profonde serait liée à la ligne Lyon-Turin (TAV) : ‘’Di Maio lui avait demandé de produire un document alternatif mais Danilo ne l’a pas fait. Ce n’est pas un hasard si ensuite Conte a décidé de le placer sous tutelle’’. C’est l’analyse coûts-bénéfices qui est dans le viseur : ‘’un imbroglio. Il fallait prouver que la TAV n’était pas nécessaire mais avec l’histoire des taxes sur le carburant, nous avons marqué contre notre propre camp’’. ‘’Nous savons bien comment cela se terminera – dévoile une source interne – Conte débloquera le chantier TAV après les élections européennes, une fois obtenues des conditions de faveur de la part de l’UE et de Macron’’ ».

ARTICLE, Corriere della Sera A. Senesi « Protestations anti-Salvini, affrontement à Naples – A Milan les ‘chantiers’’ des banderoles » : « Un après-midi de tensions a eu lieu à Naples pour le meeting de Salvini. A Milan aussi, les anti-Salvini prépare la protestation avec des draps emplis de slogans en vue du meeting de demain place Duomo avec les autres leaders ».

ARTICLE, Il Fatto quotidiano, Giampiero Calapà : « Salvini en cavale. “A Naples nous ne le voulons pas.” » : “De nombreuses protestations contre Matteo Salvini ont eu lieu dans le sud de l’Italie, à Naples, à Potenza, ou à Foggia. De nombreuses banderoles anti-Ligue ont été affichées lors de ces manifestations, comme « La Ligue égale à la mafia. » Le maire de Naples, Luigi de Magistris, est également très critique : « l’urgence c’est la mafia, pas les migrants. » En effet, le sud de l’Italie se rappelle notamment des paroles très dures de Matteo Salvini, prononcées il y a quelques années : « Sentez cette mauvaise odeur, les napolitains arrivent… ». Par ailleurs, à Milan, des protestations se préparent avec le lancement du mouvement des 49 banderoles, en référence aux 49 millions d’euros de fonds publics, qu’a fait disparaître la Ligue. Salvini parle d’attaques « inégalées depuis 20 ans. »

ENTRETIEN d’Annegret Kramp-Karrenbauer, leader de la CDU : « ‘’ La Ligue nous préoccupe, l’Allemagne sera vigilante ’’ » (La Repubblica) : « Je dois être sincère, la situation italienne, vue de l’extérieur, est difficile à comprendre. Il y a une étrange alliance de gouvernement, entre populistes de droite et de gauche. Et nous sommes préoccupés de l’anti-européisme croissant, même sous la forme du soutien à la Ligue. Nous sommes préoccupés aussi pour la Russie et la Chine, qui n’ont certainement aucun intérêt pour une Europe forte et stable et qui sont en train de tenter d’augmenter leur influence en Italie. La situation en Italie, l’un des pays fondateurs de l’UE et l’un des pays les plus grands et les plus puissants de l’Europe, oblige l’Allemagne à être très vigilante, même si, à la fin, ce sont les citoyens qui vont décider. Et nous devons l’accepter, parce qu’il y a des élections démocratiques. Le débat de dernières années de crise financière et économique a été surtout sur ses origines. Moi, j’ai un grand respect pour tout ce qui a été fait en Grèce, en Espagne ou au Portugal. Ils ont fait beaucoup d’efforts et de sacrifices, mais je reste convaincu que les comptes publics en ordre sont un principe essentiel pour la stabilité financière ‘’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

L'objectif du ministre autrichien Kickl : zéro demande d'asile.

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Autriche. Le ministre de l’Intérieur FPÖ Herbert Kickl désire que, dans le futur, plus aucune demande d’asile ne soit introduite : « Mon objectif est le zéro. »

(https://www.kleinezeitung.at/politik/innenpolitik/5629143...)

16/05/2019

Autriche : interdiction du port du voile pour les élèves de l'enseignement fondamental.

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Autriche. La majorité parlementaire du gouvernement regroupant les sociaux-chrétiens de l’ÖVP et les patriotes du FPÖ a voté, ce 15 mai 2019, l’interdiction du port du voile pour les élèves de l’enseignement fondamental.

Filip Dewinter et Sam van Rooy en campagne à Benidorm.

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Belgique (Flandre) et Espagne. Filip Dewinter et Sam van Rooy du Vlaams Belang se sont rendus à Benidorm en Espagne, dans le cadre de la campagne électorale pour les élections législatives, régionales et européennes qui se dérouleront en Belgique le 26 mai 2019. Ils ont distribué des tracts et ont organisé un apéritif avec de la sangria et des tapas au sein d’un débit de boisson. [De nombreux retraités venus de Flandre passent leurs vacances à Benidorm.]

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Sam van Rooy et Filip Dewinter à Benidorm

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"Nos gens d'abord"

Geert Wilders suit un régime.

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Pays-Bas.  Le président du PVV Geert Wilders suit un régime et a perdu 13 kilos depuis février 2019.

"Bureaucrates, banquiers, biens-pensants et bateaux : stop !"

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Italie.

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"Bureaucrates, banquiers, biens-pensants et bateaux : stop ! Le dimanche 26 mai pour les élections européennes, votez Ligue."

"Le spread revient à 290 pts et Conte reconnaît que la TVA sera augmentée."

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Italie. Revue de presse.

La hausse du spread suite aux déclarations de M. Salvini sur un dépassement du déficit au-delà du seuil des 3% font les gros titres des médias transalpins : « Di Maio à la Ligue : stop à l’extrémisme » - ‘’Conte : difficile d’éviter la hausse de la TVA’’ (Corriere della Sera), « Motion de défiance du spread » - ‘’Spread à 290 pts, doutes sur la tenue du gouvernement’’ (La Repubblica), « Dette, le M5S se porte garant des comptes » - ‘’Di Maio pousse le Mouvement sur des positions modérées’’ (La Stampa), « Le spread s’enflamme, voici la facture » - ‘’Pertes à hauteur de 100 mlds, Conte relance l’hypothèse de la hausse de la TVA’’ (Il Messaggero), « Le spread s’envole, les Italiens paieront la facture » (Il Mattino), « Spread à go-go » - ‘’La Ligue insiste à vouloir augmenter le déficit’’ (Avvenire), « Italie hors contrôle » - ‘’Le spread revient à 290 pts et Conte reconnait que la TVA sera augmentée’’ (Il Giornale).

Journaux télévisés : Les journaux télévisés se focalisent sur les tensions sur les marchés financiers après les récentes déclarations de M. Salvini sur un possible dépassement du déficit et celles du Président du Conseil G. Conte sur la possibilité d’une hausse de la TVA. Les tensions entre l’Iran et les Etats-Unis sont également reportées.

Réseaux sociaux : Les hashtags #16Maggio et #Legnano (suite à l’arrestation pour corruption du maire ‘’léguiste’’ de la ville de Legnano) sont largement dominants.

ENTRETIEN de Luigi Di Maio, leader du M5S et vice-Président du Conseil (Corriere della Sera) « Que Salvini réponde à nos appels, ce serait une folie d’enliser le gouvernement » : « ‘’Je l’ai dit plusieurs fois et je le répète à nouveau : pour ce qui me concerne, ce gouvernement ira de l’avant pendant encore 4 ans. Que Salvini ne s’invente pas des insultes, nous avons simplement maintenu notre position sur une affaire de corruption. Pour moi, l’histoire d’A. Siri n’a pas déstabilisé les rapports avec Salvini. Mon objectif est de continuer à donner des réponses concrètes aux citoyens. Je dis à la Ligue : allons de l’avant mais arrêtons les extrémismes de droite et les comportements de caste. Salvini s’invente des ‘’non’’ de notre part à des fins électorales. Ce ne sont que des ‘’oui’’. Absolument oui à la flat tax. Comme je l’ai dit à la Ligue, nous sommes disponibles. Nous attendons le texte. Nous avons juste posé une condition : ok à une flat tax qui aide les classes moyennes et les familles. La hausse du spread ? Je suis préoccupé pour les salaires bas de notre pays. Raison pour laquelle nous sommes en train de travailler pour un salaire minimum à hauteur de 9 € bruts par heure. Et je dis aussi que le M5S, avec ses 32% de voix, ne permettra jamais un budget prévoyant une augmentation de la dette. Conte a répété que la TVA n’augmentera pas. En Sicile, à Catalnissetta et à Castevetrano, le M5S a gagné. Nous avons battu les amalgames habituels des partis qui sont ensemble uniquement pour le pouvoir’’ ».

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2019/05/13/deu...)

ENTRETIEN d’Antonio Tajani, président du Parlement Européen et vice-président de Forza Italia « Le spread mesure l’isolement de l’Italie » (Sole 24 Ore): « ‘’Avant de parler d’alliances, il faut comprendre ce que l’on veut faire. Si nous voulons affronter les problèmes, de l’immigration à la croissance, l’Europe doit être davantage incisive, avec des choix transparents et en assumant ses responsabilités. C’est la raison pour laquelle S. Berlusconi a décidé de se porter candidat. D’autres leaders le font uniquement pour obtenir des voix. Vous me demandez si je me réfère à Salvini ? En général, j’estime qu’il faut regarder au-delà de la campagne électorale. Or, en Italie, il y a une attitude provinciale. On snobe les conseils de l’Union, on se solidarise avec les mouvements comme les gilets jaunes, et de cette manière nous restons isolés, sans voix alors qu’il est important de nous faire entendre. Sinon, on perd en crédibilité. Le spread qui s’envole en est une confirmation. Le dépassement du seuil des 3% du rapport déficit/PIB est possible, parfois même indispensable, dans certaines situations. Il suffit de comprendre pour quoi faire. C’est ce que les marchés veulent comprendre. Le spread augmente si tu n’es pas crédible et si tu n’interviens pas pour améliorer la croissance. M Draghi a fait beaucoup mais la BCE ne peut pas être uniquement au service de la rigueur monétaire, elle doit pouvoir décider aussi sur la croissance et l’emploi comme les autres banques centrales’’ ».

ANALYSE, La Repubblica, Sergio Rizzo : « Pour qui vote le “spread” » : «  La forte augmentation du “spread” ces dernières semaines (différence entre les bons du trésor italiens et allemands), est la conséquence de l’irresponsabilité du gouvernement jaune-vert (M5S-Ligue), et des paroles déraisonnables sur le non-respect de l’Italie de la règle des 3% voulue par l’UE, de la part de Matteo Salvini et de Giancarlo Giorgetti (Ligue), le sous-secrétaire à la Présidence du Conseil. Ces paroles créent une méfiance de la part des investisseurs et ce sont les italiens qui en paieront les conséquences. Même si les partis souverainistes européens font une importante percée durant les européennes, l’UE ne pourra pas concéder de marges de manœuvre à Salvini, prenant en compte les graves répercussions que cela pourrait avoir sur les autres pays européens. Un non-respect de cette règle des 3% pourrait entrainer une sortie de l’Italie de la monnaie unique, et de l’Union. L’Italie joue actuellement avec le feu, et avec la vie des italiens. »

ARTICLE, La Repubblica, Roberto Petrini : « Alarme sur le « spread » qui monte à 290 : La TVA devra augmenter.” : « Le “spread”, l’écart entre les BTP italiens (bons du trésor) et les bons allemands (Bund), créent une forte agitation ces dernières semaines, puisque l’écart augmente fortement pour atteindre 290 points hier. Cette augmentation entraîne une importante augmentation des coûts pour l’Italie (évaluée à 1.5 milliards), due au manque de confiance des investisseurs dans notre économie. Pour rétablir la balance, une augmentation de la TVA, une baisse des dépenses publiques, une lutte contre l’évasion fiscale, ainsi qu’une extension du déficit sont évoqués. Mais une augmentation de la TVA entraînerait une inflation, une paupérisation des classes les plus défavorisées, et freinerait la consommation. Pour se faire une augmentation de la TVA sur des produits moins prisés par les revenus les plus faibles, ainsi que la recherche d’une flexibilité par rapport à la loi des 3% de Bruxelles sont étudiées. En effet, Giancarlo Giorgetti, sous-secrétaire à la Présidence du Conseil (Ligue), a admis que la loi des 3% promue par l’UE, peut être dépassée. »

ARTICLE, Il Fatto quotidiano, S. Feltri : « la marge et la TVA, les ennuis arrivent par la croissance et non par les urnes » : « Le stress des marchés est injustifié mais compréhensible ». C’est ce qu’affirme le ministre de l’économie Tria. Si l’on essaie de suivre l’évolution des relations entre Matteo Salvini et Luigi Di Maio, on a l’impression que les deux leaders se demandent toujours où et comment trouver des ressources pour les nouveaux investissements et les dépenses électorales. S’il n’y a pas d’augmentation de TVA d’ici 2020, le déficit va grimper bien au de-là des 3%. Au contraire, les marchés demanderont des taxes plus hautes sur la dette. Le risque sera que payer ces intérêts utilisera les ressources utilisées ailleurs. Et il ne sera plus possible d’éviter une procédure d’infraction européenne. Le président du Conseil, Conte, a lancé hier un avertissement : « Eviter l’augmentation de la TVA n’est pas facile. Cela fait des mois que la dette italienne a un coût plus proche de la Grèce que de celui de l’Espagne. C’est tant la faute de la faiblesse de la croissance que de l’hésitation sur le choix de la politique économique à mener. Si le stress des marchés est « compréhensible », il reste encore à Conte, Di Maio et Salvini de prouver, entre deux insultes, s’il est vraiment « injustifié ».

ENTRETIEN de Paolo Gentiloni (Parti Démocrate), ancien président du Conseil : « Jamais aussi isolés, on risque l’Italexit. Le M5S ? Dangereux comme la Ligue ’’ » (Corriere della Sera) : « ‘ Je trouve inouï pour un vice-président du Conseil de pouvoir dire que nous irons de l’avant sur la dette, à 130 ou à 140 % du PIB, comme s’il disait qu’il n’y avait pas de souci pour 200 milliards de plus ou de moins. La situation est très délicate, Nous sommes très isolés en Europe et nous risquons de le voir rapidement, déjà à la fin de l’année. J’ai peur de prononcer le mot Italexit, mais je vois un isolement total. Le PD ne demande pas la fin de ce gouvernement pour ses intérêts de parti mais plutôt pour sa préoccupation à l’égard de l’Italie et, si nous regardons les 27 pays de l’UE, nous n’avons pas de gouvernements amis, sauf la Pologne ou la Hongrie, avec lesquelles nous n’avons aucun intérêt commun. Les deux forces qui nous gouvernent ne sont pas identiques, elles sont différentes mais différemment dangereuses. Les électeurs italiens doivent savoir qu’ils ne trouveront jamais une alternative démocratique de centre gauche dans les alliés de Salvini. Ce gouvernement, que j’appelle national-populiste, est une nouveauté très inquiétante, même au niveau européen, parce que l’Italie est le seul pays en Europe à avoir un exécutif de ce type ‘’ ».

COMMENTAIRE, La Repubblica, Massimo Giannini : « Le silence sur le Capitano (Salvini) » : « Un silence profond règne sur l’Italie. Dans toute démocratie en bonne santé, les critiques de Salvini sur les ONG qui viennent en aide aux migrants, où ses déplacements incessants à travers l’Italie, seraient relevés et critiqués. Dans l’Italie d’aujourd’hui, en revanche, il ne se passe rien. Depuis le premier janvier 2019, Salvini a passé seulement 17 jours pleins au Viminal (Ministère de l’Intérieur). Il passe le reste de son temps à parcourir l’Italie, entre shows et discours. Il fait campagne, et son ambition personnelle surpasse largement sa charge au ministère de l’Intérieur. L’intérêt national passe au second plan. Mais l’opposition devrait faire quelque chose, hausser la voix. Le PD de Zingaretti, autrefois très actif à dénoncer les nombreux abus de Berlusconi, est dangereusement silencieux, sans parler de Di Maio et de Conte, étrangement taiseux sur les nombreux déplacements de Salvini. »

EDITORIAL du directeur C. Cerasa « Le rugissement du lapin populiste » (Il Foglio): « Les populistes cœur-de-lion qui auraient dû chambouler l’Italie à coups de révolution, ont fini par faire des dégâts avec leurs propos. Quand ils auraient dû montrer une petite dose de courage, ils ont choisi de ne pas jouer le va-tout. Le populisme joue beaucoup avec les mensonges et, heureusement pour notre pays, il démontre qu’il n’a pas le courage de démonter tout ce qu’il avait promis de casser. Au vu de tout cela, la question incontournable est la suivante : Salvini a-t-il l’étoffe ou le courage de jouer son va-tout et devenir président du Conseil après les élections européennes ? Après les élections du 26 mai nous comprendrons mieux la force de la Ligue mais aussi si le rugissement de Salvini est celui d’un tigre féroce ou d’un petit lapin sympathique »

ARTICLE, Il Fatto quotidiano, M. Sorgi : « Le pourcentage des Cinq Etoiles et de la Ligue est décisif pour le gouvernement » : « En l’absence de sondages publiques (la loi empêchant la diffusion de sondages dans les deux semaines précédant les élections) les chiffres qui circulent et préoccupent l’opinion publique sont ceux de l’écart entre les titres de l’Etat Italien et ceux allemands. Une autre demande circule, celle lié aux chiffres des dernières enquêtes. Cette enquête soulignait la baisse de la Ligue et la reprise des Cinq Etoiles. Cela pourrait influencer et entériner la séparation de ces deux partis et être à l’origine d’une crise gouvernementale.  Si l’hypothèse d’une crise est confirmée, alors cela ouvrirait la voie aux élections anticipées ou bien à réconcilier la Ligue avec les Cinq Etoiles. On ne peut pas répondre sur ces sujets, car c’est aussi imprévisible que le revirement à gauche de Luigi Di Maio »

ENTRETIEN d’Angela Merkel, Chancelière allemande : « ‘’ Un accord avec la Ligue est impossible ’’ » (Sueddeutsche Zeitung – Corriere della Sera) : « ‘‘ Je souhaite que l’Italie retrouve le chemin de la croissance. Nous dépendons tous les uns des autres. Nous l’avons remarqué pendant la crise de l’euro : personne ne peut agir isolé dans la zone euro. Et cela est valable aussi pour l’Allemagne. Le PPE n’ouvrira jamais ses portes à la Ligue de Salvini : Il est évident que, sur plusieurs questions, nous avons des approches différentes, surtout en matière de politique migratoire ‘’ ».

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ENTRETIEN de Marine Le Pen, leader du Rassemblement National : « ‘’ Matteo peut mettre fin à l’emprise de PPE et PSE. Orban ? Qu’il vienne avec nous ’’ » (Corriere della Sera) : « ‘‘ Il existe une véritable alternative à laquelle nous sommes en train de travailler avec Matteo Salvini, qui peut mettre fin à l’emprise de PPE et du PSE en Europe. Salvini demande à l’UE d’affronter l’échec de sa politique migratoire, il ne suffit pas d’insulter les gouvernements, comme Macron l’a fait, pour cacher le fiasco de cette politique. Notre objectif est celui d’organiser un groupe, le plus fort possible, tous ceux qui partagent cette vision sont les bienvenus. Notre position est claire : l’immigration doit être interdite, les migrants qui n’ont pas le droit d’asile dans notre pays doivent être rapatriés dans leur pays d’origine. Orban est suspendu du PPE et beaucoup de partis qui le dirigent exigent son exclusion : en jugeant les positions de son gouvernement il me semble évident qu’elles ne sont pas du tout compatibles avec les principes défendus par le PPE. Je connais personnellement Matteo Salvini et je considère les attaques quant à ses relations ambiguës avec les néofascistes particulièrement infamantes ‘’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)