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30/04/2019

"Les leaders cherchent à faire la paix."

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Italie. Revue de presse.

Le viol d’une femme à Viterbe par deux membres de CasaPound : « Tempête politique sur CasaPound, femme violée à Viterbe » (Corriere della Sera), « La nuit violente des garçons de CasaPound » (La Stampa), « Un viol secoue le gouvernement, les agresseurs de CasaPound » (Il Messaggero).

Les élections en Espagne et la victoire de Sanchez, générant un « espoir pour la gauche européenne » sont très commentées et d’éventuelles convergences PD-M5S, sont étudiées : « M5S-PD : Di Maio freine, mais la base du Mouvement est prête aux convergences » (La Stampa).

Le Corriere ouvre sur l’autonomie régionale avec un entretien de Luca Zaia (Ligue) : sans autonomie le contrat avec le M5S saute ».

Les élections en Sicile font l’objet d’analyses - « Les élections en Sicile : « Le M5S baisse et la Ligue avance un peu » (La Repubblica), « Le M5S s’effondre et la Ligue tient mais ne perce pas – Flop du M5S, le gouvernement paie les bagarres » (Il Messaggero – Il Mattino).

Journaux télévisés : Ils ouvrent sur le viol d’une femme de 36 ans par deux membres de CasaPound dans la ville de Viterbe et sur la réapparition en vidéo, 5 ans plus tard, du chef djihadiste Al-Baghdadi.

Réseaux sociaux : Sur twitter l’hashtag Istat avec l’annonce de la sortie de récession de l’Italie domine.

ARTICLE, Corriere della Sera, E. Buzzi « Les leaders cherchent à faire la paix. Réunion à trois en voyage vers la Tunisie » : « Ce pourrait être compris comme une véritable promesse de paix en Tunisie. Depuis des semaines, on assiste véritablement à une escalade des tensions au sein de l’exécutif allant jusqu’à une totale absence de contact entre les leaders. Si depuis quelques jours, le retour au dialogue semble être redevenu la priorité, la mission en Tunisie risque d’être le lieu de ce rapprochement.  Les efforts entre Luigi Di Maio, Matteo Salvini et le Président du Conseil Conte seront-ils récompensés en cette occasion qui les réunit tous les trois ? Peut-être s’agit-il d’une trêve ? Au moins jusqu’à fin mai, à la fin des votes pour les européennes ».

ARTICLE, La Stampa, C. Bertini « Cinq Etoiles-PD, Di Maio freine mais la base du Mouvement est prête à trouver des convergences » : « Di Maio rejette l’ouverture du PD et affirme continuer avec Salvini.  Zingaretti (PD) aussi freine sur d’éventuelles convergences. Le M5S veut rivaliser avec la gauche et pas s’allier avec elle. Le M5S ne veut pas donner l’impression de chercher une majorité alternative à celle du gouvernement actuel. Par ailleurs, l’interlocuteur n’apparaît pas clair, le PD étant défini comme un ‘’immeuble de multipropriétés’’. Toutefois, la base du Mouvement serait prête aux convergences ».

ARTICLE, Il Sole 24 Ore, Lina Palmerini : « Entre Zingaretti (Président du PD) et Di Maio, le temps des rivalités, non des pactes » : « Graziano Delrio (chef du groupe parlementaire du PD à la chambre) a récemment évoqué la possibilité d’un dialogue autour de quelques propositions venues du Mouvement 5 étoiles. Après le refus du parti, sous la présidence de Matteo Renzi, d’instaurer tout dialogue avec le Mouvement 5 étoiles, la sortie de Delrio laisse présager une ouverture. Cependant, elle ne parle qu’à la classe politique, aux groupes parlementaires. Un monde restreint et clos qui donne aux électeurs l’impression que le parti cherche à trouver des raccourcis et des compromis sans affronter le nœud du problème : les difficultés sociales qui touchent les personnes.  Di Maio, quant à lui, a lancé une nouvelle campagne à gauche seulement pour sauver sa peau en vue des élections européennes, et non pour ouvrir à Zingaretti. Il ne souhaite absolument pas arriver troisième, derrière la Ligue et les démocrates. Pour ce faire, il attaque Salvini sur ses positions les plus à droites, en investissant le champ du Parti démocrate. Et des batailles traditionnellement de gauche sont menées : sur l’eau publique, le salaire minimum, les conflits d’intérêts, ou l’abaissement des salaires des parlementaires. Pour le PD, les choses se compliquent avec la concurrence du Mouvement 5 étoiles ».

ENTRETIEN du président de la région Vénétie, Luca Zaia (Ligue), Corriere della Sera, C. Zapperi « Si la réforme en faveur de l’autonomie dans les régions saute, c’est la fin de l’accord avec les Cinq Etoiles » : « Pourquoi devrions-nous encore discuter du thème de la réforme des régions ? Cette réforme est souhaitée par des millions de citoyens. Si la volonté populaire et collective est en faveur de la réforme sur l’autonomie des régions, il en va de même de la Cour Constitutionnelle qui a également validé la réforme. Reculer devant cette promesse de réforme signifierait aller contre la volonté populaire. Nous avons choisi la voie du référendum populaire pour la faire passer. C’est la voie la plus importante car elle légitime toute action du gouvernement dans une démocratie. Les Cinq Etoiles ont l’intention de s’approprier le pouvoir des citoyens en le rendant aux élus. Sur ce sujet, je fais davantage confiance à Salvini qui a reproché aux Cinq Etoiles leur attitude.  Giorgio Napolitano affirme que l’autonomie est l’unique possibilité véritable de responsabiliser les citoyens. Ce qui va à l’encontre de la cohésion nationale, ce sont les bilans à trou. Tout cela constitue un gaspillage de ressources pour les régions. L’autonomie régionale est dans le cœur et dans la tête des citoyens de la Lombardie et de la Vénétie, comme de tous les Italiens. Notre projet n’a besoin que de la signature du gouvernement. Nous l’attendons depuis un an ».

ENTRETIEN du ministre Giovanni Tria, Il fatto quotidiano, C. Tecce, « Les bagarres sont seulement une façade : ou la TVA augmente ou des coupes auront lieu » : « L’erreur fatale a été de céder au déficit. Exulter à l’annonce de 2.4 % m’a angoissé. Lors de cette annonce publique, alors que les Cinq Etoiles célébraient ce résultat, je suis resté en retrait car j’étais encore très préoccupé. Nous ne sommes pas venus à bout du déficit et il ne faut pas crier victoire trop vite. La véritable question qui demeure est comment utiliser nos ressources ? Devrions-nous réduire les taxes, bloquer les dépenses publiques ou réajuster la TVA ?».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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