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22/07/2009

Grande mosquée de Cologne : signez la pétition.

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Afin de signer la pétition en faveur de l'arrêt immédiat de la construction de la grande mosquée à Cologne-Ehrenfeld, allez sur :

 

http://www.pro-koeln.org/unterschrift/

 

"Pour un arrêt immédiat de la construction de la grande mosquée à Ehrenfeld. Les signataires exigent de la ville de Cologne l’arrêt immédiat des travaux de construction." 

 

Première case : nom

Deuxième case : adresse e-mail

Troisième case : adresse postale

Quatrième case : (optionnel : numéro de téléphone ou fax)

Décochez la petite case où il y a un « V », si vous ne voulez pas recevoir d’informations par e-mail en allemand de pro-Köln.

Cliquez sur « Unterschreiben » (= signer).

Enquête sur le décès de Joerg Haider (39).

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Les trois piliers de la version officielle

 

Premier bilan

 

Nous devons bien constater que les 3 piliers de la thèse officielle sont fragiles.

 

1/ la vitesse de Joerg Haider

2/ la consommation d’alcool

3/ la déclaration du « seul témoin » à propos de l’accident

 

Pour Gehrard Wisnewski, ces trois piliers sont en verre et se brisent lors d’un choc léger.

 

Si Joerg Haider était sorti vivant de l’ « accident » et avait été poursuivi par le Parquet de Klagenfurt par rapport aux éléments avancés par celui-ci, il y a une forte probabilité que Joerg Haider serait sorti acquitté du tribunal.

Enquête sur le décès de Joerg Haider (38).

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Le seul témoin

 

 

Le trajet entre le lieu de l’accident et la maison du seul témoin qui doit avoir vu l’accident dure deux minutes. Le témoin se cache. Gerhard Wisnewski n’arrive pas à la rencontrer.

 

Voici les informations qu’elle a données suite à l’accident : la nuit, un peu après 1h du matin, elle aurait été dépassée par  le véhicule de Joerg Haider. Elle a vu un nuage de poussières et rien d’autre de l’accident. Elle a ensuite vu la voiture sur la route et a téléphoné à son mari qui est arrivé et a vu les jambes de Joerg Haider qui pendaient en dehors de la voiture. Après avoir constaté qu’il n’y a plus rien à faire, il aurait alarmé les autorités.

 

Un témoin sérieux en aurait dit plus.

 

Dans ce récit, il y a des trous.

 

-         d’où vient la mère de deux enfants la nuit à 1H15 ? Les vrais témoins mentionnent cet élément.

-         pourquoi appelle-t-elle d’abord son mari ?

-         pourquoi elle et son mari ne parlent-ils pas des mesures de premiers soins ?

-         comment est-ce que son mari conclut qu’il n’y a plus rien à faire ?

-         Avec quelle voiture roulait l’unique témoin ?

-         avec quelle auto le mari est-il venu ?

-         lorsque le mari est venu, a-t-il laissé les enfants seuls ?

 

Le témoin n’a rien vu. Il y avait devant elle une voiture entière, puis ensuite une voiture accidentée, mais entre les deux, elle n’a rien vu, si ce n’est un nuage de poussière, par cette froide et humide nuit d’octobre.

 

Pourquoi n’a-t-elle rien vu ? Il y a trois possibilités ?

 

-         l’accident a réellement eu lieu ainsi. Joerg Haider l’a dépassée, il y a eu un énorme nuage de poussière, puis elle a vu la voiture de Joerg Haider accidentée.

-         le témoin a vu quelque chose qu’elle ne devait pas voir. C’est pourquoi elle a d’abord téléphoné à son mari, puis ensuite à la police.

-         son récit est si pauvre en éléments parce qu’elle n’était pas sur les lieux de l’accident et est là seulement pour, par ses déclarations, rendre plausible un accident.

 

La dernière possibilité n’est pas si absurde qu’elle paraît. Aucun des témoins interrogés ne l’a vu sur les lieux ou ne peut confirmer sa présence sur place :

 

-         l’habitant Fritz Boss

-         l’habitant Rudolf Bartlmä

-         médecin urgentiste Andrea O.

-         Wolfgang König qui est arrivé tout de suite après la catastrophe sur les lieux.

 

Le 13 décembre 2008, l’unique témoin fait une déclaration à la presse. Elle était sur le chemin du retour lorsqu’elle a vu dans le rétroviseur les phares d’une voiture qui l’a très rapidement dépassée. Elle a vu presque aussitôt un nuage de poussières. La conductrice a stoppé dans la panique et appelé son mari. Il a vu les jambes qui pendaient de l’épave et a dit qu’il n’y avait plus rien à faire.

 

Selon un  membre de la famille Haider rencontré par Gerhard Wisnewski à Salzbourg le 20 février 2009, le témoin n’a jamais donné cette interview. Le témoin ne voulait pas apparaître dans la presse et a contacté le membre de la famille Haider afin de savoir que faire suite au fait que le journal « Österreich » publie une interview qu’elle n’a jamais donné.

 

Pourquoi est-ce que le témoin n’a pas envoyé un « droit de réponse » au journal « Österreich » ? Parce que cela coûte de l’argent. Elle aurait du prendre un avocat.

 

En examinant l’article de journal, Gerhard Wisnewski s’aperçoit que les journalistes ont trouvé le témoin, mais ne l’ont pas interrogé. Ils reprennent la déclaration de police.

 

Il semble que les journalistes ont eu le protocole de l’audition devant eux, car ils connaissent non-seulement le numéro de service de l’inspecteur de police, mais également son nom.

 

Ils connaissent également un autre détail : le contenu de la case de tête : « audition de l’accusé pour blessures corporelles par négligences. » Cela change tout. Car le témoin n’est plus un témoin tenu de dire la vérité. C’est un accusé qui obtient des droits : la présence possible d’un avocat, mais surtout la non-obligation de dire la vérité. Un accusé a la droit de mentir ou de se taire, alors qu’un témoin est tenu de dire la vérité.

 

De plus, dans l’article d’« Österreich », il est indiqué que ce que le témoin a déclaré est faux, car son habitation se trouve à l’opposé de l’endroit vers lequel elle roulait (ce qui est faux) et qu’elle roulait dans l’autre sens et à forcé Joerg Haider à une manœuvre d’évitement.  (Tout cela est ridicule).

 

De plus l’article se termine par une autre phrase qui est fausse. Le témoin déclare qu’elle est fortement choquée par l’accident et ne désire plus jamais en parler. Elle a fait seulement une exception pour Claudia Haider.

 

Conclusion :

 

Le journal « Österreich » a trouvé l’unique témoin, a voulu l’interroger et a reçu pour réponse : « je suis encore très fortement choquée par l’accident et ne voudrais plus jamais en parler. »

 

Là-dessus, le journal « Österreich » emballe la déclaration de police et la présente comme une nouvelle déclaration de police. Le tout est formulé de telle manière que l’article se trouve à la limite de la falsification sans être dans la situation de tomber sous le coup d’une poursuite pour falsification des faits.

 

C’est ce même journal qui avait sorti l’affaire de la bouteille de vodka qui aurait été bue au « Zum Stadtkrämer » avec un jeune.

 

De cet épisode nous retenons néanmoins :

 

-     pourquoi l’unique témoin prend-t-elle contact avec la famille Haider pour dire qu’elle n’a pas fait de déclaration aux journalistes ?

-     que le témoin est en réalité un accusé, qui n’est pas tenu de dire la vérité d’un point de vue juridique et a, en tant qu’accusé, le droit de mentir ou de se taire.

-     le parquet présente la personne en tant que témoin, alors qu’elle est accusée, de plus le parquet parle d’un témoin anonyme alors qu’en tant qu’accusée, la personne doit être désignée par le Parquet de Klagenfurt.

-     aucun des témoins interrogés ne l’a vu sur les lieux après l’accident ou ne peut confirmer sa présence sur place. 

Enquête sur le décès de Joerg Haider (37).

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Le 15 octobre 2008, Stefan Petzner, attaché de presse de Joerg Haider dit, lors d’une interview, que Joerg Haider était alcoolisé lors de l’accident, alors que jusque là, il avait strictement exclu le fait que Joerg Haider aurait été alcoolisé. Stefan Petzner, en tant qu’attaché de presse aurait du réfuté cela et défendre son ex-patron.

 

Le  3 mars 2009, Gerhard Wisnewski téléphone à Stefan Petzner afin de l’interroger sur la question.

 

Stefan Petzner confirme que lorsqu’il a fait cette déclaration, il a eu l’assentiment de la famille Haider. Ceci est la conséquence de la publication dans la presse du rapport d’alcoolémie. Pour Gerhard Wisnewski, c’est au minumum une erreur de la part de Stefan Petzner.

 

Un membre de la famille Haider dit que c’est parce que Stefan Petzner voulait rester au centre de l’attention des médias et préparait sa prise de contrôle du parti et que la meilleure manière de rester au centre de l’attention des médias, c’est de donner des éléments sur le décès. De plus, la famille Haider était effondrée. Á la place de gérer l’affaire correctement par rapport aux médias, Stefan Petzner pleure devant les caméras.

Enquête sur le décès de Joerg Haider (36).

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Du sang étranger

 

Il y a encore une autre possibilité d’expliquer la teneur élevée d’alcool dans le sang. Le prélèvement aurait été confondu avec celui d’un autre et échangé (involontairement ou volontairement).

 

Afin d’exclure cette hypothèse, une nouvelle analyse du prélèvement sanguin couplée à une analyse ADN, réalisée par un laboratoire indépendant, aurait du avoir lieu. Elle a été refusée par le Parquet de Klagenfurt.

Enquête sur le décès de Joerg Haider (35).

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Le problème se trouve dans le fait qu’une forte quantité d’alcool dans le sang est toujours liée à une forte consommation d’alcool.

 

Hors, dans le cas de Joerg Haider, il n’y a pas de preuve d’une forte consommation d’alcool. Les témoins du « Le Cabaret » à Velden, et même le patron et le barman du « Zum Stadtkrämer », confirment une non-consommation ou une faible consommation d’alcool.

 

Gerhard Wisnewski pense que l’alcool pourrait avoir été infusé autrement. Des membres de la famille de Joerg Haider, qui ont vu le rapport d’autopsie, ont confirmé à Gerhard Wisnewski que s’il y avait une grande quantité d’alcool dans le sang et dans l’urine, il n’y en avait que très peu dans l’estomac. Cela laisse supposer que l’alcool n’a pas été ingurgité oralement.

 

Gerhard Wisnewski parle de méthodes semblables utilisées par la Stasi, la police politique du régime communiste d’Allemagne de l’Est, afin de liquider des allemands de l’Est connus (par exemple un sportif de haut rang passé à l’Ouest).

 

Est-ce que se sont des anciens membres de la Stasi qui auraient réalisé l’opération ? Non, car les services secrets de différents pays connaissent cette technique.

 

Le problème, c’est la destruction de la partie de la voiture où le conducteur se trouve. Elle a été réalisée pour une simulation de dérapage routier sous l’emprise de l’alcool à un endroit où il y a un arbre, un poteau en béton ou un mur en béton. Hors, à l’endroit où l’ « accident » a eu lieu, il n’y a pas un tel objet.

21/07/2009

Enquête sur le décès de Joerg Haider (34).

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L’alcool

 

Le porte-parole de la police, Gottlieb Türk, déclare dans le « Kurier » du 12 octobre 2008 que « lorsqu’un accident mortel a lieu, sans que des tiers soient impliqués, il n’y a pas de prélèvement sanguin. Seul un tribunal peut ordonner une telle enquête et encore faut-il l’accord de la famille du défunt. »

 

Donc, dans le cas qui nous préoccupe, puisqu’il n’y a pas d’implication de tiers, même si un tribunal avait ordonné ce prélèvement sanguin, celui-ci n’aurait pu avoir lieu sans l’assentiment de la famille. Le Parquet de Klagenfurt utilise donc des données récoltées illégalement.

 

Au milieu du mois de décembre 2008, la famille Haider demande une deuxième analyse de sang. Le Parquet de Klagenfurt refuse de communiquer les résultats. Ensuite, Gottfried Kranz qui dirige le Parquet de Klagenfurt déclare au « Kurier » que les résultats de l’analyse réalisée au lendemain du décès par l'institut de médecine légale de l’université de Graz sont confirmés, " cela n’a pas donné de changements". Donc 1,8/1000.

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Claudia Haider

 

Le 14 janvier 2009, Gerhard Wisnewski téléphone à Claudia Haider (la femme de Joerg Haider) afin de lui poser des questions sur certains points. Claudia Haider est agitée et énervée, mais aussi incertaine. Elle dit à Gerhard Wisnewski que suite au décès de son mari, des forces ont opéré afin de remettre le couvercle sur l’affaire, de clôturer cette histoire le plus vite possible. Il y avait une pression énorme afin de procéder à l’incinération du cadavre.

 

Claudia Haider a demandé une seconde analyse de sang et exigé deux conditions :

 

-         l’analyse doit être réalisée par un laboratoire indépendant (un institut était déjà envisagé)

-         lors de la remise de l’analyse, un médecin de confiance de la famille doit être présent.

 

Ces deux conditions ont été refusées. L’analyse a été réalisée par l’institut de médecine légale d’Innsbruck, capitale du Tyrol (Autriche).

 

De plus, la famille ne sait pas qui a donné  l’instruction d’embaumer le corps après l’autopsie. Cette demande n’est pas venue de la famille, alors que c’est la famille qui est la seule à pouvoir en décider. Suite à l’embaumement, de nombreuses analyses ne sont plus possibles.

 

Par embaumement, on doit entendre non seulement un traitement des parties extérieures du cadavre, mais également de l’intérieur du corps.

 

Claudia Haider dit également qu'elle se pose énormément de questions.

 

Elle se demande comment son mari a pu en aussi peu de temps ingurgiter autant d’alcool. Cela reste une énigme pour elle. « Nous étions un couple public. Il y avait une règle très claire : ne jamais conduire en ayant bu.  Nous savions que ce n’était pas autorisé. Un vrai professionnel ne se laisse pas aller vers une situation qui peut le mener à des dommages importants qui peuvent signifier la fin de sa carrière politique. Croyez-moi, je le connais. Nous étions mariés depuis 32 ans. Et de plus, il n’aurait pas conduit vers la Vallée des Ours alors qu’il pouvait aller dans son appartement de Klagenfurt où il résidait.» De plus, pour se rendre à la Vallée de l’Ours, la route est sinueuse et il doit emprunter en bout de course des chemins de forêt.

 

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Claudia et Joerg.

 

La haute concentration d’alcool dans le sang reste une énigme. Quelqu’un qui est peu intéressé par l’alcool et qui doit se tenir professionnellement en public, la soirée qui précède une fête de famille importante se retrouve avec 1,8/1000 d’alcool dans le sang. Ce genre de situation est peu envisageable pour un professionnel de la politique tel que Joerg Haider.

 

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Si Joerg Haider avait bu, pourquoi se serait-il rendu à la Vallée des Ours, alors que sa résidence principale se trouve dans le centre de Klagenfurt, et qu'il est passé à 100 mètres de son domicile (Á l'intérieur du cercle mauve, sur les deux cartes)?

Radio courtoisie : Interview de Mario Borghezio de la Ligue du Nord.

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Lien vers l'interview : http://www.dailymotion.com/video/x9wlbx_mario-borghezio_n...

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20/07/2009

Enquête sur le décès de Joerg Haider (33).

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L’airbag

 

Gerhard Wisnewski s’interroge sur le fait que l’airbag aurait pu jouer un rôle dans le décès de Joerg Haider. Si l’airbag sauve des vies, il a dans certains cas un effet inverse.

Enquête sur le décès de Joerg Haider (32).

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Les blessures

Les rapports de nombreux médias indiquent que Joerg Haider était atteint de blessures sévères à la tête et au torse, ainsi que de blessures qui ont atteint la colonne vertébrale. « Chacune de ces blessures devant conduire à la mort ». De plus, le bras gauche devait être presque arraché. Le médecin urgentiste qui est intervenu sur les lieux l’a confirmé à Gerhard Wisnewski.

L’autopsie a eu lieu le 12 octobre 2008 de 17h à 21H30 à l’Institut de médecine légale de l’université de Graz, capitale du Steiermark (Autriche). (Ici, il y a une contradiction sur la date. Le  11 octobre comme rapporté dans le « Kleine Zeitung » ou le 12 octobre comme écrit par Gerhard Wisnewski?).

Gerhard Wisnewski constate que le rapport d’autopsie n’établit pas le lien entre les blessures et les pièces de la voiture (quelle partie de la voiture a causé quelle blessure).

Enquête sur le décès de Joerg Haider (31).

Il y a une autre méthode pour vérifier la vitesse au moment de l’accident : la méthode classique, c'est-à-dire celle basée sur la distance de freinage.

 

Gerhard Wisnewski utilise le calculateur du site http://www.internetratgeber-recht.de/Verkehrsrecht/hauptseite.htm (cliquer ensuite à gauche sur "Rechner", puis "Bremsweg-Rechner".)

 

Il augmente le temps de réaction (Reaktionszeit) à une seconde, car Joerg Haider est supposé avoir bu. Il tient compte du fait que la voiture est sortie de la route et roule sur des surfaces sur lesquelles le freinage n'est pas très bon. Il introduit donc dans la case "Verzögerung" (temporisation) la donnée 4,75.

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Distance de freinage à 142 km/h : 217 mètres.
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Pour obtenir une distance de freinage de 100 mètres (ce qui est la cas dans l'"accident" de Joerg Haider), Joerg Haider devait rouler à 90 km/h.

Enquête sur le décès de Joerg Haider (30).

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Les deux éléments de la thèse officielle sont :

 

-         la vitesse de 142km/h

-         le taux d’alcoolémie de 1,8/1000

 

Commençons par la vitesse :

 

L’accident a eu lieu le samedi tôt dans la nuit. Le fonctionnement normal, lorsqu’un accident de la route a lieu dans la nuit de vendredi à samedi et qu’il y a un décès, c’est que le corps de la victime soit analysé le lundi. Gottfried Kranz, qui dirige le Parquet de Klagenfurt, est pressé. L’autopsie a lieu le samedi 11 octobre 2008 de 17h à 21h30.

 

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Gottfried Kranz et le médecin qui a pratiqué l'autopsie.

 

Selon le « Kleine Zeitung » du 13 octobre 2008, la voiture de fonction de Joerg Haider a été examinée, le dimanche 12 octobre 2008, durant plusieurs heures à l’atelier central de la police à Krumpendorf par une équipe d’experts.

 

Quels experts ? L’expert renommé de Graz (Autriche), Harald Weinländer écrit le « Kleine Zeitung » du 13 octobre 2008. Ce jour là (le dimanche 12 octobre 2008), Harald Weinländer n’a pas encore commencé à examiner le véhicule. Le site Internet Presse.com communique que les experts ont examiné la voiture, le dimanche 12 octobre 2008, avec deux experts de chez Volkswagen. Ce même dimanche 12 octobre 2008, le parquet communique la vitesse de 142 km/h. « L’indicateur de vitesse est resté bloqué à 142km/h. »

 

Le 13 février 2009, Gerhard Wisnewski a un long entretien avec Markus Winninghoff, co-auteur du livre de poche « Unfallrekonstruktion » (reconstruction/reconstitution d’accident) paru en 2007. Selon Markus Winninghoff, lors d’un accident l’aiguille que l’indicateur de vitesse indique n’a rien à voir avec la vitesse réelle du véhicule au moment de l’accident, car le mécanisme de l’indicateur de vitesse est atteint par le choc. ( http://www.unfallanalyse.de/gutachter/ingenieure.html#win... )

 

Dans le cas de la voiture de Joerg Haider, la conduite de courant vers le mécanisme indicateur de vitesse a été coupée. Dans ce cas, l’indicateur de vitesse ne retombe pas à zéro mais reste fixe. La vitesse que l’aiguille indique peut-être influencée par le choc de l’accident. La vitesse que l’aiguille indique ne correspond pas à la vitesse à laquelle le véhicule roulait lors de l’accident.

 

De plus, lors de l’enquête, la personne qui s’est occupée de lire les données de vitesse du véhicule devait être indépendante du fabriquant de voiture, Volkswagen. Hors, il semblerait qu’il ait fallu, pour des raisons techniques (les systèmes sont tellement spécialisés que seuls les spécialistes du fabricant sont à même de lire les données), faire appel à du personnel spécialisé lié au constructeur. Dans les faits, c’est le personnel de Volkswagen qui aurait lu les données et les aurait mises à la disposition du Parquet de Klagenfurt.

Enquête sur le décès de Joerg Haider (29).

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Visite de la voiture.

Le jeudi 18 décembre 2008, Gerhard Wisnewski arrive à visiter le lieu où se trouve l’épave de la voiture. (L’équipe BZÖ qui dirige la Carinthie a fait stocker l’épave du véhicule pour le cas où de nouveaux éléments apparaitraient plus tard).

Gerhard Wisnewski cherche des traces de sang. Il n’en trouve que sur l’airbag du toit gauche, ainsi que des taches vertes qui sont des résidus d’herbes ou de plantes.

 

Tout paraît être de la même manière que sur les photos de l’accident : sauf une chose : le toit de la voiture. Le trou qui se trouvait, sur les photos de la voiture, sur le toit, ne se trouve pas sur le toit de l’épave lorsque Gerhard Wisnewski visite les lieux.

 

Le lendemain, Gerhard Wisnewski retourne voir l’épave afin de vérifier le numéro de série. Il arrive à trouver sur la voiture la fin du numéro de série : « 00334 ». Le numéro du véhicule sur le papier du véhicule est : « WVWZZZ3DZ98000334 ». Les chiffres les plus importants sont ceux de la fin qui correspondent au véhicule, les autres lettres et chiffres correspondant à la marque et au modèle. C'est bien la voiture de Joerg Haider.

 

Le trou ne se trouve pas sur le toit de l’épave. Que pense de cela Gerhard Wisnewski ? Qu’il y a eu deux voitures Phanton différentes.

 

Photos du livre de Gehard Wisnewski :

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Pas de trou dans le toit. Comparer avec les photos de l'accident d'"Enquête sur le décès de Joerg Haider (28)", ici en dessous.
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"Pas de trou dans le toit." Comparer avec les photos de l'accident d'"Enquête sur le décès de Joerg Haider (28)", ici en dessous.
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Du sang et des taches vertes sur l'airbag du plafond gauche (photo du dessus de la page) . Pas la moindre trace de sang sur l'airbag du conducteur (photo du dessous).

19/07/2009

Décès de Joerg Haider : Stefan Petzner interrogé par la justice.

Information exclusive :

 

Stefan Petzner, le fils spirituel de Joerg Haider, avait exprimé publiquement des critiques à propos de l’enquête réalisée par le Parquet de Klagenfurt sur le décès de Joerg Haider. Cela, suite aux nombreux doutes et aux nombreuses contradictions mises à jour.

 

J’apprends, de Stefan Petzner, qu’il a été convoqué par la justice et interrogé par deux personnes. Espérons que cela fera avancer la réouverture du dossier.

Un ambassadeur de l’Organisation de la Conférence Islamique à Bruxelles.

Udo Ulfkotte révèle dans un article publié dans la revue allemande « Kopp Exklusiv » que l’Organisation de la Conférence Islamique a envoyé, à la demande de l’Union européenne, un ambassadeur à Bruxelles.

 

Cet ambassadeur doit, selon Udo Ulfkotte, avec son équipe d’observateurs établis dans chaque pays de l'Union européenne, aider à combattre les discriminations dont les musulmans sont victimes au sein de l’Union européenne.

 

L’Organisation de la Conférence islamique a été fondée en 1969 afin de promouvoir l’islamisation du monde et de combattre le droit à l’existence de l’État d’Israël. Le siège central de l’organisation se trouve en Arabie Saoudite. Elle défend la limitation de la liberté d’expression et l’introduction de la Sharia. L’organisation doit collaborer avec l’Union européenne afin de déterminer quelles critiques de l’islam sont autorisées et lesquelles ne le sont pas.

Enquête sur le décès de Joerg Haider (28).

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Voici une série de photos permettant de mieux comprendre la partie "Enquête sur le décès de Joerg Haider (27)" (voir ici en dessous).
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La partie de la voiture où se trouve le chauffeur est fortement détruite.
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Un trou dans le toit, où le conducteur se trouve.
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L'épave du véhicule.
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Vu du ciel.
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La sortie de route.
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Le petit mur (17 cm de haut où la lettre "N" jaune se trouve.)
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C'est une cabine/armoire de la société de téléphone.
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Les arbres où des morceaux de la voiture ont été retrouvés.
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Pointe de l'arbre coupée.
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Morceau de voiture dans les arbres.
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Morceau de voiture dans les arbres.

Enquête sur le décès de Joerg Haider (27).

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Comment est-ce que ces dommages massifs et cette destruction de la partie de la voiture située autour du conducteur ont-ils pu avoir lieu ?

 

Gerhard Wisnewski examine les lieux de l’accident. Est-il techniquement possible, dans une VW Phaeton, d’atteindre à cet endroit la vitesse de 140 km/h ? Oui, répond Gerhard Wisnewski. (Ayant été moi-même sur les lieux, je le confirme. C’est une vitesse totalement excessive pour l’endroit, mais c’est techniquement possible.).

 

Problème. Le radar automatique qui « flashe » dans les deux sens de circulation. Était-il ce jour là en action ? Si « oui », soit il aurait flashé la voiture de Joerg Haider supposée rouler à 142 km/h, soit Joerg Haider ne roulait pas à cette vitesse. Si « non », Joerg Haider ne pouvait pas voir si le radar était en action ce jour là ou pas et aurait du craindre d’être flashé par le radar. Les autorités n’ont pas communiqué le fait que Joerg Haider aurait été flashé. Si cela avait été le cas, elles l’auraient probablement fait afin de confirmer la thèse officielle. (J'ai trouvé un article dans lequel Gottfried Kranz, du Parquet, a confirmé que le radar automatique n’était pas activé. Interview donnée au «  Kurier » et publiée le 17 octobre 2008 dans le «  Kurier » .)

 

Gerhard Wisnewski reconstitue la course de la voiture à partir de la sortie de route et énumère les éléments qui se trouvent sur le passage de la voiture. La présence de ceux-ci peuvent, selon-lui, expliquer la présence d’une partie des dégâts de la voiture, mais pas de :

 

-         la destruction de l’avant de la voiture

-         la destruction de la partie de la voiture située près du conducteur

-         les portières arrachées

 

Les éléments qui se trouvent sur la course de la voiture à partir de sa sortie de route permettent de justifier les dégâts légers mais pas les 3 éléments ci-dessus.

 

De plus, le chemin suivit par la voiture après la bouche d’incendie reste mystérieux. La voiture de 2,5 tonnes lancée à 142km/h devrait avoir écrasé la bouche d’incendie et cassé le mur antibruit situé derrière.

 

Celui-ci n’a pourtant pas une égratignure. Par contre il y a des morceaux de l’épave qui pendent dans les arbres situés au dessus du mur antibruit. Une pointe d’arbre de plusieurs mètres de haut a même été coupée. Nous avons à faire ici à un miracle balistique.

 

Donc la voiture lorsqu’elle atteint la bouche d’incendie, soit monte au dessus du mur antibruit, soit retourne sur la route en obliquant fortement sur la gauche.

 

Le fait que la voiture soit passée au dessus du mur antibruit ne tient pas. C’est un scénario à la Hollywood. La voiture pèse 2,5 tonnes. De plus, les arbres seraient complètement défoncés. 

 

Ou alors, il y a eu un carambolage :

 

-         la voiture atterrit sur le toit. Le toit devrait être endommagé, Hors, hormis la partie près du conducteur, le toit n’est pas atteint.

 

-         L’auto atterrit sur les roues. D’où viennent les dégâts du capot, du toit et de la partie de la voiture où le conducteur se trouve, ainsi que des dégâts à l'endroit de la voiture où les portes se mettent ?

 

Prenons maintenant l’hypothèse que la voiture a fortement obliqué vers la gauche à partir de l’endroit où se trouve la bouche d’incendie.

 

1/ Si on admet qu’il n’y a pas eu de saut, alors comment expliquer les dégâts sur la partie supérieure de la voiture, près d'où se trouve le conducteur ?

2/ Selon les « lois du billard », la voiture aurait du aller de l’autre côté de la route dans les panneaux antibruit, plutôt que plus loin sur la route.

3/ Comment est-ce que des parties de l’auto se sont retrouvées dans les arbres ?

 

Gerhard Wisnewski a examiné chaque élément à la loupe.

 

L’auto quitte la route sur la droite, roule un peu dans la pampa, l’avant et les roues sont accrochées, elle a une bosse à cause de la bouche d’égout. Rien de plus, à part peut-être des grattes sur la droite. Normalement, dans ces cas là, on sort de la voiture, s’énerve sur les dégâts de tôle et appelle une dépanneuse.

 

Quel que soit le scénario envisagé, les dégâts que la voiture a ne correspondent pas et sont trop nombreux. Et le conducteur est mort.

 

Il y a deux sortes de dégâts :

 

- ceux qui peuvent s’expliquer par l’endroit où l’accident a lieu.

 

- ceux qui ne peuvent s’expliquer par l’endroit où l’accident a lieu. Ceux-ci ne peuvent s’expliquer que par un facteur « X » que nous ne connaissons pas encore.

18/07/2009

Enquête sur le décès de Joerg Haider (26).

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La voiture

 

Gerhard Wisnewski s’intéresse ensuite à la voiture. Il analyse les photos de la voiture prisent après l’accident, lorsque la voiture de 2,5 tonnes se trouve sur la route où elle a terminé sa course. Il décrit chaque élément du véhicule atteint.

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Première conclusion intermédiaire de Gerhard Wisnewski : l’énergie cinétique opère principalement du haut.

 

Deuxième conclusion intermédiaire de Gerhard Wisnewski : le véhicule offre au premier coup d’œil l’image d’un chaos total. En réalité, il y a comme un ordre. Les forces et les dommages sont concentrés étonnement sur la place du conducteur. On remarque que les structures situées autour du chauffeur sont fortement endommagées ou détruites :

 

-         le toit au dessus du chauffeur

-         la colonne A devant le chauffeur

-         la colonne B derrière le chauffeur

-        Türschwelle (difficile de trouver la traduction exacte, c'est : l’entrée de l’habitacle, le pas de la  porte, la partie où se met la porte)

-         la porte du côté conducteur

-         le siège du conducteur

 

L’arrière du véhicule reste, par contre, peu atteint. Le toit est fortement endommagé où se trouve la place du conducteur, mais le reste du toit n’est pas endommagé.

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Ceci est un résumé succinct de la description  faite par Gerhard Wisnewski de chaque élément endommagé de la voiture.

La Cour Européenne des Droits de l'Homme confirme la suppression de la liberté d'expression.

Voici un article publié sur le site Internet de la radio-télévison belge (socialiste) :

La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a confirmé jeudi, à une courte majorité, la condamnation de l'ancien président du FN belge, Daniel Féret, à dix ans d'inéligibilité pour diffusion de tracts racistes.

Les juges de Strasbourg ont estimé, par quatre voix contre trois, que la condamnation de M. Féret ne constitue pas une violation de l'article 10 de la Convention européenne des droits de l'homme, qui garantit la liberté d'expression.

M. Féret avait été condamné en 2006 par la Cour d'appel de Bruxelles, après la levée de son immunité parlementaire, à une peine de 250 heures de travail dans le secteur de l'intégration des étrangers, mais surtout à dix années d'inéligibilité. La condamnation avait été confirmée en cassation.

La Justice belge avait en effet estimé que plusieurs tracts diffusés à son initiative violaient la loi de 1981 sur le racisme et la xénophobie. L'un des tracts incriminés, intitulé "Mêlez-vous de ce qui vous regarde ! ", prônait de rapatrier les immigrés non-européens, de convertir les foyers de réfugiés politiques en foyers pour les belges sans-abris et de créer des caisses de sécurité sociale séparées pour les immigrés.

Pour la CEDH, cette condamnation n'est pas contraire à la Convention européenne des droits de l'homme, comme le prétend Daniel Féret.

Mais cette décision n'a été adoptée qu'à la plus courte majorité. Les trois magistrats minoritaires ont joint à l'arrêt une "opinion dissidente", dans laquelle ils disent avoir "une conception différente de la liberté d'expression". S'ils reconnaissent que "l'impact à long terme de la propagande xénophobe constitue un problème majeur pour les sociétés démocratiques", ces juges disent craindre que "la liberté d'expression ne soit sacrifiée à une politique de non-discrimination se prévalant de méthodes qui restreignent les droits fondamentaux (...) sans raison impérieuse".

Conclusion : il est interdit de prôner ces idées : rapatrier les immigrés non-européens, convertir les foyers de réfugiés politiques en foyers pour les autochtones sans-abris et créer des caisses de sécurité sociale séparées pour les immigrés.

17/07/2009

Enquête sur le décès de Joerg Haider (25).

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Ce que je pense de cette première partie de l’enquête de Gerhard Wisnewski.

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1/ Le Parquet en Autriche n’est pas indépendant.

 

Il est clair que le Parquet autrichien ne peut fonctionner de manière indépendante. En Belgique, la situation est la même (Parquet politisé, nominations politiques des magistrats, etc…). Dés que le Parquet doit intervenir dans des affaires politiques, la justice dysfonctionne.

 

2/ La presse télévisuelle politisée et la presse écrite subventionnée.

 

Il est clair qu’une telle presse n’est pas indépendante. Déjà dans un système où la presse n’est pas politisée, elle dysfonctionne (il suffit de regarder ce que certains organes de presse allemands ont raconté sur le congrès anti-islamisation de Cologne pour s ‘en convaincre).

 

3/ Le Parquet avait des comptes à régler avec Joerg Haider.

 

Ici aussi, on ne peut pas attendre du parquet une enquête objective.

 

4/ Le Parquet n’a pas mené l’enquête correctement.

 

Il est clair qu’au vu de la situation politique et de la notoriété de Joerg Haider, l’enquête aurait du être conduite afin d’écarter toute forme d’attentat.

 

5/ les éléments.

 

Gerhard Wisnewski amène différents types d’éléments.

 

1/ des éléments connus de tous. Exemple : l’emploi du temps de Joerg Haider durant la journée.

 

2/ des éléments facilements trouvables pour qui se rend à Klagenfurt afin d’enquêter. Exemple : les photos où l’on voit Joerg Haider au « Zum Stadtkrämer » posent problème.

 

3/ des témoignages recueillis par Gerhard Wisnewski. C’est là le point fort de son enquête. Mais aussi le point faible. En effet, ces témoignages sont fragiles et discordants. Il le dit d’ailleurs lui-même.

 

6/ Joerg Haider est-il allé au « Zum Stadtkrämer » ?

 

La réponse n’est pas apportée. Les photos ne tiennent pas la route. Elles ne constituent nullement un élément de preuve. De plus, un élément supplémentaire pourrait éliminer complètement ces photos : c’est la couleur des deux arcades.

 

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En effet, sur la photo d’une personne qui ressemble très vaguement à Joerg Haider, les arcades sont blanches (sur cette photo, je les ai entourrées en bleu), alors que sur la photo du « Zum Stadtkrämer », les arcades sont rouges. Il faudrait déterminer quand les arcades, blanches sur la photo, ont ensuite été peintes en rouge. De toute façon, la personne sur la photo ne ressemble pas à Joerg Haider.

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Les deux seules solutions à retenir sont :

 

            a/ Joerg Haider n’est pas allé au « Zum Stadtkrämer ».

 

Peut-on baser la présence de Joerg Haider en cet endroit sur deux témoignages, celui du barman et du patron, en sachant que le barman est l’employé du patron, et qu’il y a donc un lien de subordination entre les deux hommes ?

 

Pour moi, il n’y a pas de preuve du passage de Joerg Haider au « Zum Stadtkrämer ». Joerg Haider a annulé dans un premier temps sa visite au « Le cabaret » à Velden puis s’y est finalement rendu. Au « Le cabaret » à Velden, Stefan Petzner est venu le trouver pour qu’il parte, tout cela parce que le lendemain avait lieu la fête d’anniversaire de sa mère à la Vallée des Ours. Si Joerg Haider se décommande d’abord, puis vient ensuite et part parce que pressé de rentrer en vue de cette réunion familiale, pourquoi repasse-t-il dans le centre de Klagenfurt et se rend-t-il dans cet endroit où il n’est jamais allé ? Il a bien été au restaurant qui appartient au même patron quelques heures auparavant. S’il avait voulu aller au « Zum Stadtkrämer », il aurait très bien pu le faire un autre jour.

 

            b/ il y est allé et a bu deux ou trois verres de vin.

 

Si on suit la théorie du barman, Joerg Haider est venu au « Zum Stadtkrämer ». Il a bu deux ou trois verres de vin et est repartis. Curieux. Il est pressé de rentrer et reste ¾ d’heures à discuter et boit deux à trois verres de vins, alors qu’une réunion de famille l’attend.

 

Personnellement, je pencherais pour le fait que Joerg Haider n’ait pas été au « Zum Stadtkrämer ». 

 

Lorsque Gerhard Wisnewski dit qu’il n’arrive pas à trouver les témoins :

 

-         le jeune homme du « Zum Stadtkrämer »

-         le photographe qui a pris les photos au « Zum Stadtkrämer »

-         un aide inconnu qui a communiqué anonymement au Parquet qu’il avait voulu empêcher Joerg Haider de partir en voiture.

 

C’est parce qu’ils n’existent pas. Les photos de quelqu’un qui ressemble à Joerg Haider ne datent pas de ce jour là et ce n’est pas Joerg Haider. Il n’y a pas eu de reportage photo, donc pas de photos de photographe, pas de jeune homme qui a bu une bouteille de vodka, quand à l’aide anonyme qui a envoyé un e-mail au Parquet, dans de nombreuses affaires, il y a des gens qui envoient des fausses informations de manière anonyme.

 

Pourquoi le patron et son barman raconteraient-ils cela ?

 

1/ même si cela occasionne des inconvénients, cette affaire fait une publicité énorme autour des deux établissements. La preuve, dans ce reportage publicitaire, le rédacteur parle des deux établissements en disant qu’ils ont été visités par Joerg Haider avant sa mort ( http://blog.kaernten.at/essen-und-trinken/das-3-wirte-lokal/ ).

 

De plus, l’endroit où se trouve le restaurant a déjà été exploité par d’autres et n’a pas fonctionné. Si le restaurant n’est pas rentable, il se pourrait que le patron soit dans des difficultés financières.

 

2/ quelqu’un le paye ou le tient et lui demande de prétendre cela afin de brouiller les pistes. La bouteille de vodka devant au départ servir à justifier le haut taux d’alcoolémie de Joerg Haider.

 

3/ cette histoire, des photos et de la bouteille de vodka vidée avec un jeune ayant tourné court, le barman dit que Joerg Haider n’a bu que deux ou trois verres de vins.

 

Si on suit cette théorie, Joerg Haider quitte sobre le « Le Cabaret » à Velden, roule vers la vallée de l’Ours, a un accident à Lambichl où il est ingurgité d’alcool. C’est là que se trouve la clé du mystère.

 

Quant aux éléments concernant le lieu de l'accident et l'épave de la voiture nous y reviendrons plus tard.

Cologne : pro-Köln prépare les élections municipales.

 

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Environ 20.000 ménages de Cologne ont reçu la nouvelle édition du magazine du groupe de pro-Köln (Pro Cologne) au conseil municipal de Cologne. Le point central de ce 24ème numéro du magazine concerne la lutte de pro-Köln contre la corruption et le copinage à Cologne.

 

Les élections municipales ont lieu à Cologne le 30 août 2009. La candidate de tête est l'avocate Judith Wolter, qui a 30 ans et dirige le groupe de pro-Köln au conseil municipal.

Enquête sur le décès de Joerg Haider (24).

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Relations tendues entre Joerg Haider et le Parquet de Klagenfurt.

Déjà en 1991, lorsque Joerg Haider est expulsé de son poste de gouverneur de Carinthie, suite à ses déclarations sur la politique du plein emploi, le Parquet de Klagenfurt lui fait des problèmes par rapport aux propos qu’il a tenus.

En 2007, dans l’affaire des panneaux bilingues de noms de lieux (Joerg Haider s’oppose à l’installation de panneaux bilingues allemand-slovène dans les villages du Sud de la Carinthie, à minorité linguistique slovène), le Parquet de Klagenfurt ouvre une enquête pour abus dans l’utilisation de sa fonction. Joerg Haider déclare alors que le Parquet de Klagenfurt est « une pagaille de l’Etat de droit démocratique » et « un pliage (ou une courbure) de l’État de droit. ».

Au printemps 2008, le Parquet de Klagenfurt mène une action, sur le même sujet, à l’encontre de Joerg Haider et Gerhard Dörfler. Joerg Haider parle alors d’un « procès politique ».

Lors du scandale de la « Hypo-Alpe-Adria », Joerg Haider attaque la position du Parquet de Carinthie qui, selon lui, ne veut pas mener l’enquête jusqu'au bout.

De plus, le parquet n’est pas indépendant du ministère de la justice et est chapeauté par les partis du régime (sociaux-démocrates et conservateurs).

La presse est elle aussi sous contrôle. La télévision d’État est politisée et la presse écrite reçoit des subventions de l’État.

Enquête sur le décès de Joerg Haider (23).

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L’enquête officielle.

 

Après l’accident, les autorités ne mènent pas d’enquête sérieuse et concluent à un accident.  D’où vient cette précipitation ? Pourquoi la police conclut-elle à un accident sans avoir mené une enquête approfondie ? Maintenant que la police n’a pas mené cette enquête approfondie,  une nouvelle enquête a-t-elle encore une chance d’aboutir à des résultats ?

 

La presse adhère, elle aussi, immédiatement à la version de l’accident : « roulait trop vite », « pas de possibilité de survivre », « le double de la vitesse autorisée », « au moins 140 km/h », « Selon le Parquet, toute cause externe à l’accident  est à écarter ».

 

12 octobre 2008 : le parquet communique la vitesse de 142 km/h

15 octobre 2008 : le parquet communique le taux d’alcool dans le sang : 1,8/1000

16 octobre 2008 : le rapport d’abduction fait l’objet de fuites. Celles-ci  ne peuvent venir que des personnes qui ont examiné le corps ou du Parquet.

16 octobre : sort l’information disant qu’avant sa mort Joerg Haider était dans un café homosexuel. (Selon Gerhard Wisnewski l’information vient du Parquet).

Le 16 octobre 2008, l’enquête est pratiquement terminée.

 

Les possibilités modernes d’attentats sont nombreuses. Les systèmes actuels sont sophistiqués et il faut des semaines, voir des mois d’analyses pour écarter la possibilité d’un attentat.

 

Le 17 janvier 2009, Gerhard Wisnewski a  rendez-vous au Parquet de Klagenfurt. Le Parquet refuse de lui communiquer des informations. Raison invoquée : c’est interdit au Parquet et punissable. De plus, cela sert à protéger la vie privée de l’intéressé.

 

Gerhard Wisnewski trouve cela ahurissant. Le Parquet a communiqué à la presse une série d’informations, dés après l’accident et il utilise ces arguments pour ne pas répondre à Gerhard Wisnewski.

 

De plus, il apparaît que ces trois éléments : alcool, vitesse et café homosexuel ont été divulgués (alcool et vitesse) ou distillés (café homosexuel) par le Parquet dans les jours qui ont suivi le décès. Cela, alors que le mythe Haider était en train de naître.

 

Deux éléments ont fait que Gerhard Wisnewski s’est lancé dans l’enquête. L’état de la voiture et la réaction trop rapide du Parquet de Klagenfurt. Lorsqu’un homme politique de haut rang décède dans un accident de voiture, alors qu’il se trouve dans une situation politique exceptionnelle, l’enquête est menée dans toutes les directions et les analyses du matériel (voiture, etc…) prennent des semaines.

 

L’enquête a été menée par le Parquet de Klagenfurt, parce que l’accident a eu lieu en Carinthie et que c’est le seul Parquet de Carinthie. Hors, entre Joerg Haider et le Parquet de Carinthie, les relations étaient tendues.

16/07/2009

L'exposition "Joerg Haider" ouvrira ses portes le 11 octobre 2009.

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L’exposition consacrée à Joerg Haider ouvrira ses portes le 11 octobre 2009 à Klagenfurt, soit exactement un an après le décès de l’ancien gouverneur de Carinthie. L’exposition sera présentée au musée de la montagne. Le prix de l’entrée est fixé à cinq euros.

 

La plupart des cent pièces exposées sont mises à la disposition des organisateurs par Claudia, la veuve de Joerg Haider. L’épave de la voiture pourrait également être présentée au public.

Enquête sur le décès de Joerg Haider (22).

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Un élément récent, qui n’est pas abordé par Gerhard Wisnewski dans son livre, vient confirmer que la photo où on voit quelqu’un qui ressemble vaguement à Joerg Haider au « Zum Stadtkrämer » relève d’un montage. Il semblerait que cette photo soit tirée d’une vidéo du magazine d’information Zib2, de la chaîne de télévision ORF. (http://tv.orf.at/zib2). Si ces éléments étaient confirmés, ils démontreraient qu’il n’y a pas eu de reportage photo, d’un photographe, sur la vie nocturne à Klagenfurt.