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17/07/2009

Enquête sur le décès de Joerg Haider (25).

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Ce que je pense de cette première partie de l’enquête de Gerhard Wisnewski.

.

1/ Le Parquet en Autriche n’est pas indépendant.

 

Il est clair que le Parquet autrichien ne peut fonctionner de manière indépendante. En Belgique, la situation est la même (Parquet politisé, nominations politiques des magistrats, etc…). Dés que le Parquet doit intervenir dans des affaires politiques, la justice dysfonctionne.

 

2/ La presse télévisuelle politisée et la presse écrite subventionnée.

 

Il est clair qu’une telle presse n’est pas indépendante. Déjà dans un système où la presse n’est pas politisée, elle dysfonctionne (il suffit de regarder ce que certains organes de presse allemands ont raconté sur le congrès anti-islamisation de Cologne pour s ‘en convaincre).

 

3/ Le Parquet avait des comptes à régler avec Joerg Haider.

 

Ici aussi, on ne peut pas attendre du parquet une enquête objective.

 

4/ Le Parquet n’a pas mené l’enquête correctement.

 

Il est clair qu’au vu de la situation politique et de la notoriété de Joerg Haider, l’enquête aurait du être conduite afin d’écarter toute forme d’attentat.

 

5/ les éléments.

 

Gerhard Wisnewski amène différents types d’éléments.

 

1/ des éléments connus de tous. Exemple : l’emploi du temps de Joerg Haider durant la journée.

 

2/ des éléments facilements trouvables pour qui se rend à Klagenfurt afin d’enquêter. Exemple : les photos où l’on voit Joerg Haider au « Zum Stadtkrämer » posent problème.

 

3/ des témoignages recueillis par Gerhard Wisnewski. C’est là le point fort de son enquête. Mais aussi le point faible. En effet, ces témoignages sont fragiles et discordants. Il le dit d’ailleurs lui-même.

 

6/ Joerg Haider est-il allé au « Zum Stadtkrämer » ?

 

La réponse n’est pas apportée. Les photos ne tiennent pas la route. Elles ne constituent nullement un élément de preuve. De plus, un élément supplémentaire pourrait éliminer complètement ces photos : c’est la couleur des deux arcades.

 

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En effet, sur la photo d’une personne qui ressemble très vaguement à Joerg Haider, les arcades sont blanches (sur cette photo, je les ai entourrées en bleu), alors que sur la photo du « Zum Stadtkrämer », les arcades sont rouges. Il faudrait déterminer quand les arcades, blanches sur la photo, ont ensuite été peintes en rouge. De toute façon, la personne sur la photo ne ressemble pas à Joerg Haider.

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Les deux seules solutions à retenir sont :

 

            a/ Joerg Haider n’est pas allé au « Zum Stadtkrämer ».

 

Peut-on baser la présence de Joerg Haider en cet endroit sur deux témoignages, celui du barman et du patron, en sachant que le barman est l’employé du patron, et qu’il y a donc un lien de subordination entre les deux hommes ?

 

Pour moi, il n’y a pas de preuve du passage de Joerg Haider au « Zum Stadtkrämer ». Joerg Haider a annulé dans un premier temps sa visite au « Le cabaret » à Velden puis s’y est finalement rendu. Au « Le cabaret » à Velden, Stefan Petzner est venu le trouver pour qu’il parte, tout cela parce que le lendemain avait lieu la fête d’anniversaire de sa mère à la Vallée des Ours. Si Joerg Haider se décommande d’abord, puis vient ensuite et part parce que pressé de rentrer en vue de cette réunion familiale, pourquoi repasse-t-il dans le centre de Klagenfurt et se rend-t-il dans cet endroit où il n’est jamais allé ? Il a bien été au restaurant qui appartient au même patron quelques heures auparavant. S’il avait voulu aller au « Zum Stadtkrämer », il aurait très bien pu le faire un autre jour.

 

            b/ il y est allé et a bu deux ou trois verres de vin.

 

Si on suit la théorie du barman, Joerg Haider est venu au « Zum Stadtkrämer ». Il a bu deux ou trois verres de vin et est repartis. Curieux. Il est pressé de rentrer et reste ¾ d’heures à discuter et boit deux à trois verres de vins, alors qu’une réunion de famille l’attend.

 

Personnellement, je pencherais pour le fait que Joerg Haider n’ait pas été au « Zum Stadtkrämer ». 

 

Lorsque Gerhard Wisnewski dit qu’il n’arrive pas à trouver les témoins :

 

-         le jeune homme du « Zum Stadtkrämer »

-         le photographe qui a pris les photos au « Zum Stadtkrämer »

-         un aide inconnu qui a communiqué anonymement au Parquet qu’il avait voulu empêcher Joerg Haider de partir en voiture.

 

C’est parce qu’ils n’existent pas. Les photos de quelqu’un qui ressemble à Joerg Haider ne datent pas de ce jour là et ce n’est pas Joerg Haider. Il n’y a pas eu de reportage photo, donc pas de photos de photographe, pas de jeune homme qui a bu une bouteille de vodka, quand à l’aide anonyme qui a envoyé un e-mail au Parquet, dans de nombreuses affaires, il y a des gens qui envoient des fausses informations de manière anonyme.

 

Pourquoi le patron et son barman raconteraient-ils cela ?

 

1/ même si cela occasionne des inconvénients, cette affaire fait une publicité énorme autour des deux établissements. La preuve, dans ce reportage publicitaire, le rédacteur parle des deux établissements en disant qu’ils ont été visités par Joerg Haider avant sa mort ( http://blog.kaernten.at/essen-und-trinken/das-3-wirte-lokal/ ).

 

De plus, l’endroit où se trouve le restaurant a déjà été exploité par d’autres et n’a pas fonctionné. Si le restaurant n’est pas rentable, il se pourrait que le patron soit dans des difficultés financières.

 

2/ quelqu’un le paye ou le tient et lui demande de prétendre cela afin de brouiller les pistes. La bouteille de vodka devant au départ servir à justifier le haut taux d’alcoolémie de Joerg Haider.

 

3/ cette histoire, des photos et de la bouteille de vodka vidée avec un jeune ayant tourné court, le barman dit que Joerg Haider n’a bu que deux ou trois verres de vins.

 

Si on suit cette théorie, Joerg Haider quitte sobre le « Le Cabaret » à Velden, roule vers la vallée de l’Ours, a un accident à Lambichl où il est ingurgité d’alcool. C’est là que se trouve la clé du mystère.

 

Quant aux éléments concernant le lieu de l'accident et l'épave de la voiture nous y reviendrons plus tard.

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