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19/07/2009

Enquête sur le décès de Joerg Haider (27).

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Comment est-ce que ces dommages massifs et cette destruction de la partie de la voiture située autour du conducteur ont-ils pu avoir lieu ?

 

Gerhard Wisnewski examine les lieux de l’accident. Est-il techniquement possible, dans une VW Phaeton, d’atteindre à cet endroit la vitesse de 140 km/h ? Oui, répond Gerhard Wisnewski. (Ayant été moi-même sur les lieux, je le confirme. C’est une vitesse totalement excessive pour l’endroit, mais c’est techniquement possible.).

 

Problème. Le radar automatique qui « flashe » dans les deux sens de circulation. Était-il ce jour là en action ? Si « oui », soit il aurait flashé la voiture de Joerg Haider supposée rouler à 142 km/h, soit Joerg Haider ne roulait pas à cette vitesse. Si « non », Joerg Haider ne pouvait pas voir si le radar était en action ce jour là ou pas et aurait du craindre d’être flashé par le radar. Les autorités n’ont pas communiqué le fait que Joerg Haider aurait été flashé. Si cela avait été le cas, elles l’auraient probablement fait afin de confirmer la thèse officielle. (J'ai trouvé un article dans lequel Gottfried Kranz, du Parquet, a confirmé que le radar automatique n’était pas activé. Interview donnée au «  Kurier » et publiée le 17 octobre 2008 dans le «  Kurier » .)

 

Gerhard Wisnewski reconstitue la course de la voiture à partir de la sortie de route et énumère les éléments qui se trouvent sur le passage de la voiture. La présence de ceux-ci peuvent, selon-lui, expliquer la présence d’une partie des dégâts de la voiture, mais pas de :

 

-         la destruction de l’avant de la voiture

-         la destruction de la partie de la voiture située près du conducteur

-         les portières arrachées

 

Les éléments qui se trouvent sur la course de la voiture à partir de sa sortie de route permettent de justifier les dégâts légers mais pas les 3 éléments ci-dessus.

 

De plus, le chemin suivit par la voiture après la bouche d’incendie reste mystérieux. La voiture de 2,5 tonnes lancée à 142km/h devrait avoir écrasé la bouche d’incendie et cassé le mur antibruit situé derrière.

 

Celui-ci n’a pourtant pas une égratignure. Par contre il y a des morceaux de l’épave qui pendent dans les arbres situés au dessus du mur antibruit. Une pointe d’arbre de plusieurs mètres de haut a même été coupée. Nous avons à faire ici à un miracle balistique.

 

Donc la voiture lorsqu’elle atteint la bouche d’incendie, soit monte au dessus du mur antibruit, soit retourne sur la route en obliquant fortement sur la gauche.

 

Le fait que la voiture soit passée au dessus du mur antibruit ne tient pas. C’est un scénario à la Hollywood. La voiture pèse 2,5 tonnes. De plus, les arbres seraient complètement défoncés. 

 

Ou alors, il y a eu un carambolage :

 

-         la voiture atterrit sur le toit. Le toit devrait être endommagé, Hors, hormis la partie près du conducteur, le toit n’est pas atteint.

 

-         L’auto atterrit sur les roues. D’où viennent les dégâts du capot, du toit et de la partie de la voiture où le conducteur se trouve, ainsi que des dégâts à l'endroit de la voiture où les portes se mettent ?

 

Prenons maintenant l’hypothèse que la voiture a fortement obliqué vers la gauche à partir de l’endroit où se trouve la bouche d’incendie.

 

1/ Si on admet qu’il n’y a pas eu de saut, alors comment expliquer les dégâts sur la partie supérieure de la voiture, près d'où se trouve le conducteur ?

2/ Selon les « lois du billard », la voiture aurait du aller de l’autre côté de la route dans les panneaux antibruit, plutôt que plus loin sur la route.

3/ Comment est-ce que des parties de l’auto se sont retrouvées dans les arbres ?

 

Gerhard Wisnewski a examiné chaque élément à la loupe.

 

L’auto quitte la route sur la droite, roule un peu dans la pampa, l’avant et les roues sont accrochées, elle a une bosse à cause de la bouche d’égout. Rien de plus, à part peut-être des grattes sur la droite. Normalement, dans ces cas là, on sort de la voiture, s’énerve sur les dégâts de tôle et appelle une dépanneuse.

 

Quel que soit le scénario envisagé, les dégâts que la voiture a ne correspondent pas et sont trop nombreux. Et le conducteur est mort.

 

Il y a deux sortes de dégâts :

 

- ceux qui peuvent s’expliquer par l’endroit où l’accident a lieu.

 

- ceux qui ne peuvent s’expliquer par l’endroit où l’accident a lieu. Ceux-ci ne peuvent s’expliquer que par un facteur « X » que nous ne connaissons pas encore.

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