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20/07/2009

Enquête sur le décès de Joerg Haider (30).

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Les deux éléments de la thèse officielle sont :

 

-         la vitesse de 142km/h

-         le taux d’alcoolémie de 1,8/1000

 

Commençons par la vitesse :

 

L’accident a eu lieu le samedi tôt dans la nuit. Le fonctionnement normal, lorsqu’un accident de la route a lieu dans la nuit de vendredi à samedi et qu’il y a un décès, c’est que le corps de la victime soit analysé le lundi. Gottfried Kranz, qui dirige le Parquet de Klagenfurt, est pressé. L’autopsie a lieu le samedi 11 octobre 2008 de 17h à 21h30.

 

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Gottfried Kranz et le médecin qui a pratiqué l'autopsie.

 

Selon le « Kleine Zeitung » du 13 octobre 2008, la voiture de fonction de Joerg Haider a été examinée, le dimanche 12 octobre 2008, durant plusieurs heures à l’atelier central de la police à Krumpendorf par une équipe d’experts.

 

Quels experts ? L’expert renommé de Graz (Autriche), Harald Weinländer écrit le « Kleine Zeitung » du 13 octobre 2008. Ce jour là (le dimanche 12 octobre 2008), Harald Weinländer n’a pas encore commencé à examiner le véhicule. Le site Internet Presse.com communique que les experts ont examiné la voiture, le dimanche 12 octobre 2008, avec deux experts de chez Volkswagen. Ce même dimanche 12 octobre 2008, le parquet communique la vitesse de 142 km/h. « L’indicateur de vitesse est resté bloqué à 142km/h. »

 

Le 13 février 2009, Gerhard Wisnewski a un long entretien avec Markus Winninghoff, co-auteur du livre de poche « Unfallrekonstruktion » (reconstruction/reconstitution d’accident) paru en 2007. Selon Markus Winninghoff, lors d’un accident l’aiguille que l’indicateur de vitesse indique n’a rien à voir avec la vitesse réelle du véhicule au moment de l’accident, car le mécanisme de l’indicateur de vitesse est atteint par le choc. ( http://www.unfallanalyse.de/gutachter/ingenieure.html#win... )

 

Dans le cas de la voiture de Joerg Haider, la conduite de courant vers le mécanisme indicateur de vitesse a été coupée. Dans ce cas, l’indicateur de vitesse ne retombe pas à zéro mais reste fixe. La vitesse que l’aiguille indique peut-être influencée par le choc de l’accident. La vitesse que l’aiguille indique ne correspond pas à la vitesse à laquelle le véhicule roulait lors de l’accident.

 

De plus, lors de l’enquête, la personne qui s’est occupée de lire les données de vitesse du véhicule devait être indépendante du fabriquant de voiture, Volkswagen. Hors, il semblerait qu’il ait fallu, pour des raisons techniques (les systèmes sont tellement spécialisés que seuls les spécialistes du fabricant sont à même de lire les données), faire appel à du personnel spécialisé lié au constructeur. Dans les faits, c’est le personnel de Volkswagen qui aurait lu les données et les aurait mises à la disposition du Parquet de Klagenfurt.

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