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12/02/2009

Arrêté à Londres, le député néerlandais Geert Wilders est renvoyé aux Pays-Bas.

AFP

Voici un nouveau communiqué de l'AFP :

Quelques heures plus tard, il est reparti vers son pays à bord d'un avion qui a décollé en début de soirée, a indiqué le Home Office joint par l'AFP.

"J'ai été très surpris et très attristé que la liberté d'expression, que je considère comme un atout de la société britannique, soit aujourd'hui bafouée", a déclaré M. Wilders à la BBC, traitant le Premier ministre Gordon Brown de "plus grand lâche d'Europe".

"On devrait avoir un débat public et la liberté d'expression", s'est-il insurgé. "Je crois qu'une discussion vaut toujours mieux que de bloquer les gens et de les renvoyer".

Les autorités britanniques avaient fait savoir au chef du Parti de la liberté (PVV, 9 députés sur 150) qu'il n'était pas autorisé à entrer en Grande-Bretagne en raison de ses propos sur l'islam et les musulmans. Ceux ci constituent, selon elles, une "menace pour la sécurité publique".

M. Wilders, 45 ans, avait prévu d'assister à la projection de son film à la chambre des Lords, suivi d'un débat, dans le courant de l'après-midi. Lord Pearson, membre du parti nationaliste britannique UKIP à l'origine de l'invitation du député néerlandais, a indiqué que la projection et le débat auraient lieu, avec ou sans M. Wilders.

"Le gouvernement s'oppose à l'extrémisme sous toutes ses formes", s'est pour sa part justifié le ministère de l'Intérieur dans un communiqué. "Il empêchera d'entrer dans notre pays tous ceux qui veulent propager l'extrémisme, la haine et des messages de violence".

M. Wilders est poursuivi aux Pays-Bas pour incitation à la haine et à la discrimination envers les musulmans.

Son film Fitna ("discorde" en arabe) de 17 minutes, est destiné à montrer ce qu'il considère comme le caractère "fasciste" du Coran, ouvrage dont il demande l'interdiction et qu'il compare à "Mein Kampf" d'Adolf Hitler.

Le gouvernement néerlandais a pour sa part "regretté" l'arrestation de M. Wilders.

"Les Pays-Bas regrettent cette décision. Les Pays-Bas estiment que tout parlementaire néerlandais doit pouvoir circuler librement dans l'Union européenne", a déclaré à l'AFP Christof Prommersberger, un porte-parole du ministère néerlandais des Affaires étrangères.

"Le Royaume-Uni a le droit, tout comme les Pays-Bas, de refuser l'entrée à des gens pour des raisons de sécurité. Nous acceptons cela mais nous n'acceptons pas la manière dont cela se passe dans ce cas", a-t-il poursuivi.

Contre l'édification de la plus grande mosquée d'Europe !

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Contre l'édification de la plus grande mosquée d'Europe à Cologne, un grand rassemblement des patriotes d'Europe est organisé le samedi 9 mai 2009.

A l'appel de :

- Pro Köln (Allemagne)
- Vlaams belang (Flandre)
- FPö (Autriche)
- Ligue du Nord (Italie)
- Nouvelle Droite Populaire (France)
- La revue Synthèse nationale (France)
- Le réseau Les Villes contre l'Islamisation (partout en Europe)

Avec la participation de Carl Lang, député européen.

VENEZ NOMBREUX !

Contre l'édification de la plus grande mosquée d'Europe !

L’UDC, premier parti de Suisse, dit « non » aux abus.

voici l'article que j'ai publié dans Synthèse nationale n°12 de janvier - février 2009 :

 

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par Lionel Baland

 

L’UDC (Union Démocratique du Centre) est le premier parti de Suisse. 29% des électeurs du pays lui ont accordé leurs votes lors des élections fédérales d’octobre 2007. Ce score exceptionnel, l’UDC le doit au tournant politique que lui a donné le patriote Christoph Blocher. Cet homme issu du peuple, qui a réussi dans les affaires, a transformé un petit parti agrarien de centre-droit en  bélier de la politique suisse.

 

Fondé en 1971, de la fusion du Parti des paysans, artisans et bourgeois (PAB) qui participe au gouvernement depuis 1929 et de deux autres partis, l’UDC (SVP en allemand) va connaître, à partir des années 90, un essor en Suisse alémanique sous l’impulsion de Christoph Blocher. Lors des élections fédérales de 2003, l’UDC réalise une percée dans la partie francophone du pays.

 

Christoph Blocher

 

Christoph Blocher nait en 1940 dans une famille de onze enfants, à Schaffhausen, dans le Nord de la Suisse alémanique. Fils de pasteur protestant, il étudie l’agriculture, puis le droit à l’université de Zurich. Il obtient en 1971 le titre de docteur en droit. En 1969, Christoph Blocher entre dans le département juridique de l’entreprise EMS-Chemie. Entre 1972 et 2003, il dirige cette entreprise. Il la redresse et en devient finalement actionnaire majoritaire, ce qui lui permet de faire fortune.

 

Christoph Blocher est colonel de l'armée suisse et collectionne les œuvres des peintres Albert Anker et Ferdinand Hodler. Marié, il a quatre enfants et six petits-enfants.

 

En 1975, Christoph Blocher est élu au Grand Conseil zurichois. En 1977, il prend la direction de l’UDC du canton de Zurich. En 1979, il devient conseiller national (député fédéral).

 

Entre 1986 et 2003, Christoph Blocher dirige l'ASIN (Action pour une Suisse indépendante et neutre). Cette association a été fondée dans le but d’éviter l’adhésion de la Suisse à l’Organisation des Nations Unies. Elle s’oppose à l’adhésion de la Suisse à l’Union européenne.

 

Donner la parole au peuple

 

La Suisse étant un des pays les plus démocratiques au monde, le peuple est appelé à se prononcer sur des sujets divers lors de votations qui ont lieu trois ou quatre fois par an. Le résultat de ces scrutins est contraignant. La décision du peuple doit être respectée et appliquée par le pouvoir exécutif. L’UDC utilise ce système de recours au peuple afin de barrer la route aux mesures qui vont à l’encontre des intérêts de la population.

 

En 1992, le peuple suisse se prononce, lors d’une votation, sur l’adhésion à l'Espace Économique Européen. Christoph Blocher se pose en leader du « non ». Le « non » l’emporte. C’est le début d’une fulgurante ascension.

 

La formule magique

 

Depuis 1959, l’élection du Conseil fédéral (gouvernement suisse, qui comprend sept membres) par le Parlement est régie par le principe de la formule magique : les trois grands partis reçoivent deux postes de ministre et le quatrième parti en obtient un. L’UDC étant, à l’époque, le plus petit parti des quatre reçoit un des sept sièges. La formule magique est donc une règle tacite dont l’objectif est de constituer un gouvernement représentant la majeure partie de l'électorat suisse afin d’éviter le blocage de projets gouvernementaux par le peuple (via le référendum et l'initiative populaire).

 

La percée spectaculaire de l’UDC va modifier la donne. En effet, l’UDC devenue le premier parti du Parlement, ne peut plus accepter une représentation au Conseil fédéral limitée à un siège. L’UDC exige deux sièges et obtient gain de cause suite aux élections fédérales de 2003. Christoph Blocher devient conseiller fédéral (ministre) et siège à partir du 1 janvier 2004. Il prend la direction du Département fédéral de justice et police. Il fusionne l'Office fédéral de l'immigration, émigration et intégration (IMES) et l’Office des réfugiés (ODR). L’organisme issu de cette union prend le nom d’Office fédéral des migrations (ODM).

 

Intrigues contre Blocher

 

Faisant suite aux élections fédérales de 2007, le Parlement doit désigner les sept conseillers fédéraux (ministres). Le Parlement vote pour Eveline Widmer-Schlumpf (UDC) alors qu’elle n’est pas candidate. Il s’agit pour les partis de gauche de placer un membre de l’aile non-blocherienne de l’UDC à la place de Christoph Blocher.

 

Madame Eveline Widmer-Schlumpf (UDC) accepte son élection. Cette attitude, perçue comme une trahison, lui vaut d’être exclue du groupe parlementaire UDC. L’autre conseiller fédéral UDC, Samuel Schmidt, fait sécession.

 

L’UDC, ne disposant plus de ministres, adopte une stratégie d’opposition. Suite à la démission, pour raison de santé, du Conseiller fédéral Samuel Schmidt, en novembre 2008, un poste est vacant au sein du gouvernement.

 

L’UDC propose deux candidats : Christoph Blocher et Ueli Maurer. Deux hommes qui appartiennent à la même aile du parti. L’aile gauche du Parlement réitère la tactique qu’elle a utilisée lors de l’élection précédente : elle choisit de voter pour un parlementaire qui n’est pas candidat à la fonction de conseiller fédéral (ministre) : Hansjörg Walter. Celui-ci appartient à une autre aile de l’UDC. Il dit que s’il est élu, il refusera son élection.

 

À l’issue du premier tour, Hansjörg Walter arrive en tête. Christoph Blocher se retire en faveur d’Üli Maurer. Lors du deuxième tour de scrutin, Hansjörg Walter obtient 121 voix et Üli Maurer 119. Le score à atteindre pour être élu est de 122 voix. Lors du troisième tour de scrutin, Üli Maurer obtient 122 voix et Hansjörg Walter: 121. Üli Maurer accepte son élection et devient ministre. Christoph Blocher a su se sacrifier pour ouvrir la voie à un de ses proches. À moyen terme, l’UDC vise un deuxième poste de conseiller fédéral.

 

Üli Maurer

 

Ueli Maurer naît en 1950, près de Zurich, en Suisse alémanique. Entre 1978 et 1986, il est membre du gouvernement communal d'Hinwil. En 1983, Il est élu au parlement cantonal zurichois. En 1991, il le préside. En 1996, il devient président de l’UDC et contribue aux victoires du parti.

 

Toni Brunner

 

Né en 1974, Toni Brunner devient en 1995 membre du Parlement. En 2000, il est vice-président de l’UDC et en 2008 président. Il est agriculteur de profession.

 

Moutons et corbeaux

 

Le 8 février 2009, le peuple Suisse doit se prononcer, par une votation, sur le projet de libre circulation des personnes. Il concerne la poursuite de la libre circulation des personnes avec les anciens États membres de l'Union Européenne (25 pays). Le même arrêté fédéral comprend cependant aussi l'extension de cet accord à la Roumanie et la Bulgarie. Le Parlement a donc couplé deux questions différentes : le fait que des citoyens de pays riches de l’Union Européenne puissent travailler en Suisse et l’ouverture des frontières de la Suisse aux travailleurs de Roumanie et Bulgarie.

 

Le lien établi entre ces deux questions et le fait que les citoyens doivent se prononcer pour ou contre le paquet comprenant deux mesures différentes relève de la malversation. En effet, si de nombreux citoyens suisses sont, plus ou moins, favorables à la libre circulation des travailleurs venant d’Allemagne, d’Autriche, Italie ou France, ces mêmes citoyens sont nettement plus réservés quant à l’ouverture des frontières en faveur des Roumains et Bulgares.

 

Un débat a lieu au sein de l’UDC. Christoph Blocher recommande finalement de voter « non » à la question. Il dit que si le « non » l’emporte, alors les autorités devront reposer les deux questions séparément :

1/ la poursuite de la libre circulation des personnes avec les anciens États membres de l'UE.

2/ l’ouverture des frontières de la Suisse aux travailleurs de Roumanie et Bulgarie.

Dés lors, les citoyens pourront répondre « oui » à la première question et « non » à la deuxième.

 

Une affiche représentant la Suisse agressée par des corbeaux a été lancée avec le slogan « Ouvrir la porte aux abus ? Non ». Une autre affiche avait fait du bruit lors des élections de 2007. On y voit des moutons blancs sur un drapeau suisse expulsant un mouton noir, c'est-à-dire quelqu’un qui se comporte mal. (L’expression « le mouton noir » est connue).

 

Des adversaires de l’UDC, déformant complètement le message de l’affiche, ont prétendu que celle-ci était raciste. Cette fois-ci, va-t-on voir ces mêmes personnes reprocher à l’UDC l’utilisation de corbeaux noirs ? Peut-être l’UDC aurait-elle dû placer sur le dessin des corbeaux albinos ?

11/02/2009

Pays-Bas : Geert Wilders interdit d’entrée au Royaume-Uni.

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Geert Wilders, le chef de file du P.V.V., doit se rendre, demain jeudi, à Londres. Il a été invité par des membres de la Chambre des Lords à venir présenter son film anti-islam « Fitna » et à participer à un débat sur la liberté d’expression.

Les parlementaires des autres partis néerlandais ont trouvé anormal qu’un député néerlandais soit interdit d’entrée dans un pays de l’Union Européenne.

Geert Wilders a indiqué que, malgré l’opposition du gouvernement du Royaume-Uni, il voyagera, demain jeudi, vers le Royaume-Uni.

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Des cochons roses et des cochons jaunes.

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25 partisans du mouvement pro-Köln se sont réunis, aujourd’hui, devant la mairie de Cologne. Ils ont protesté contre le scandale de la Caisse d’Épargne. Des politiciens auraient touché de grosses sommes de l’institution sans lui fournir de prestations. Ils auraient perçu plusieurs centaines de milliers d’euros en tant que « conseillers ».

 

Les manifestants arboraient des cochons gonflables roses pour illustrer le slogan : « Des cochonneries à la mairie et à la Caisse d’Épargne. »

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Á Anvers, le Vlaams Belang a distribué, hier, 1.500 cochons tirelire jaunes avec l’inscription « L’argent flamand dans les mains des Flamands ».

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10/02/2009

Carinthie : nouvelle affiche du BZÖ.

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Le BZÖ de Carinthie lance une deuxième vague d’affiches pour l'élection du Parlement du Land qui aura lieu le 1 mars. Le slogan est « nous prenons soin de ta Carinthie. C’est garanti. »

 

En dessous du sigle du BZÖ a été ajouté : « le parti du gouverneur ».

 

Sur l’affiche figurent les prénoms des trois premiers de la liste, sans leurs noms de familles. Stefan Petzner, le directeur de la campagne électorale (et ex-fils spirituel de Joerg Haider), a dit que les trois personnages sont connus en tant que personnes et amis et que leurs prénoms sont suffisants.

 

Le slogan « nous prenons soin de ta Carinthie. C’est garanti. » est proche de celui que devait utiliser Joerg Haider en 1992, et qu’il n’a pu utiliser car il a été éjecté de son poste de gouverneur suite à une déclaration sur la politique de l’emploi.

Italie : tensions entre Silvio Berlusconi et le président de la République.

Voici un communiqué de Reuters :

 Silvio Berlusconi repart

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 à l'attaque

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 après la mort d'Eluana.

Le décès de cette femme de 38 ans, plongée dans le coma depuis un accident de la route en 1992, est consécutif à une décision de la Cour de cassation qui a autorisé vendredi les médecins à cesser de l'alimenter, comme le demandait son père.

Dans la presse, Silvio Berlusconi est reparti à l'attaque contre le président Giorgio Napolitano, qui avait refusé de valider un décret du président du Conseil inversant ce jugement.

"Eluana n'est pas morte de mort naturelle, elle a été tuée", affirme le dirigeant conservateur dans les colonnes du journal Libero. "Napolitano a fait une grave erreur", ajoute-t-il.

C'est la première Italienne "condamnée à mort", a encore lancé le président du Conseil dans les colonnes du quotidien romain Il Messaggero.

"Ils l'ont tuée", renchérit en Une Il Giornale, journal appartenant au frère de Berlusconi, avec une photo de la jeune femme tout sourire, avant son accident il y a 17 ans.

Silvio Berlusconi estime que la mort d'Eluana Englaro est un cas d'euthanasie, qui est illégale en Italie.

L'affaire a pris un tour politique, la droite et le centre gauche s'accusant mutuellement de chercher à exploiter ce drame. Certains dirigeants de l'opposition voient dans les déclarations de Silvio Berlusconi l'influence des cardinaux du Vatican.

"Si Eluana est morte parce qu'on lui a retiré l'eau et la nourriture, nous sommes en face d'un crime horrible", a déclaré le cardinal Javier Lozano Barragan, le ministre de la Santé du Vatican, au quotidien La Stampa.

"QU'ON ME LAISSE SEUL"

Comme c'était prévisible, les autorités judiciaires ont ordonné une autopsie. "A ce stade, rien n'indique qu'un crime ait été commis", a déclaré le procureur régional Beniamino Deidda.

Les militants catholiques opposés au droit de mourir ont demandé pourquoi Eluana Englaro était morte si rapidement alors que son propre médecin déclarait encore lundi qu'il faudrait sans doute attendre deux semaines avant son décès.

"C'est très étrange", a déclaré Gianluigi Gigli, qui dirige l'association "Pour Eluana" opposée à l'euthanasie.

Devant la clinique d'Udine, dans le nord de l'Italie, où Eluana est morte, des gens ont prié et chanté toute la nuit à la lueur de chandelles.

Ce cas rappelle celui de Terri Schiavo aux Etats-Unis, autorisée à mourir en 2005 au terme d'un long bras de fer judiciaire.

Le quotidien de gauche l'Unita a publié une première page sobre et noire, avec deux mots : "In Pace" (en paix).

Certains Italiens se sont dits soulagés pour cette femme, quelle que soit leur position dans le débat éthique.

"Je suis heureux que ses souffrances soient terminées. Elle méritait de mourir en paix", a déclaré une habitante de Rome, Laura Lichieri.

"Je veux juste qu'on me laisse seul", a pour sa part dit le père d'Eluana, après dix années de bataille judiciaire.

Suisse : l'UDC prépare la suite.

La votation de dimanche est présentée comme une défaite des patriotes. 60% de "oui" et 40% de "non". A première vue, c'est en effet une défaite. En réalité, seulement une partie de l'UDC et les Démocrates Suisses soutenaient le "non" au niveau national, plus la Ligue du Tessin dans le canton du Tessin et le Mouvement des Citoyens Genevois. Les autres partis (y compris une partie de l'UDC), les médias, les entreprises, etc... ont soutenu le "oui". Face à ce déferlement de soutiens au "oui", le résultat n'est donc pas si mauvais.

voici un article de La Liberté :

L'UDC veut faire primer le droit suisse sur le droit international.

Echaudée par sa défaite de dimanche, l'UDC repart en guerre contre le droit international. Par le biais d'interventions parlementaires, voire par une initiative populaire si nécessaire, le parti veut modifier la constitution pour faire primer le droit suisse.

La droite nationaliste n'a pas apprécié que les partisans de la libre circulation brandisse la menace d'un effrondement de l'édifice bilatéral en cas de "non". Pour le vice-président de l'UDC Christoph Blocher, la votation de dimanche était "manipulée", a-t-il déclaré devant la presse.

Le parti risque de remettre la compresse le 17 mai lors du vote sur les passeports biométriques. La Suisse a été contrainte de modifier son droit pour reprendre la législation liée à l'accord de Schengen. Celui-ci devrait être résilié en cas de non. "Une fois de plus, le Conseil fédéral a donc la possibilité de menacer le peuple".

Expertise "indépendante" à l'appui, l'UDC entend convaincre que la Suisse "délègue" de manière illimitée et incontrôlable des compétences à des organisations internationales démocratiquement peu légitimées. Les droits de l'homme "constituent aujourd'hui une porte ouverte aux idées étatistes, écologistes et collectivistes".

"Baillis étrangers", "simulacres de votations", "minage de la démocratie directe", l'UDC ne manque pas de qualificatifs dans son combat contre l'extension du droit international, voulu, selon Christoph Blocher, par une "élite" qui refuse de se soumettre à la volonté populaire.

Pour le reste, le droit fédéral devrait primer sur le droit international. En cas de contradiction entre un traité et une loi, le Tribunal fédéral serait lié par la loi. Toute norme de droit international devrait impérativement être répercutée dans une norme nationale d'application pour déployer ses effets.

Source : www.sda-ats.ch - 10.02.2009 14:16

09/02/2009

Christoph Blocher promet des lendemains noirs.

voici un article du quotidien Le Temps :

L’ancien conseiller fédéral exprime sa déception

Christoph Blocher prédit des lendemains noirs à la Suisse, dans une interview diffusée sur sa télévision privée Teleblocher dimanche soir. Et de brandir le spectre d’une «immigration de plus en plus incontrôlable, la pression sur les salaires, l’augmentation du chômage des ressortissants des pays qui profitent de la libre circulation, des loyers, de la criminalité et la mise en danger massive de nos assurances sociales».

Ces dernières ne pourront pas «surmonter cette augmentation». En raison de leur fonctionnement, le Zurichois pense qu’elles provoqueront un afflux supplémentaire. Autant de raisons qui font dire au politicien que «les Suisses vont devoir se saigner». La prochaine extension des accords aux pays des Balkans accentuera les problèmes. «Et ils sauront qu’ils peuvent tout obtenir de la Suisse», avertit-il.

Christoph Blocher a insisté sur la menace que constituait l’Union européenne pour la Suisse. «Prochainement, Bruxelles ramènera la question des impôts et du secret bancaire sur le tapis», prévient-il.

Le Zurichois n’a pas manqué de critiquer une nouvelle fois le camp du oui qui a ficelé un paquet regroupant la reconduction et l’extension des accords de libre circulation. Les autorités se sont montrées coupables d’une «manipulation», selon lui.

Elles ne se seraient posé qu’une question, selon lui: «Comment tourner la question pour que le peuple dise oui?» Cette observation lui fait dire que l’on assiste à «l’enterrement de la démocratie», qui rappellerait le Zimbabwe.

Le combat était inégal, toujours selon lui: l’UDC, dont la base était «à 90%» contre la libre circulation, était seule contre une «meute» composée d’economiesuisse, des autorités, des partis politiques et des médias.

Néanmoins, l’ancien conseiller fédéral zurichois qualifie de succès «étonnant» le fait que 40% de la population ait glissé un non dans les urnes. «C’est un formidable potentiel», pronostique-t-il. Il prétend ne jamais s’être attendu à un meilleur résultat.

08/02/2009

Suisse : le verdict du peuple ne peut pas être interprété.

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voici un communiqué de l'UDC, premier parti de Suisse, 29 % des voix.
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(UDC) Compte tenu des menaces massives proférées en Suisse et à l'étranger, le oui du peuple suisse au projet de libre circulation des personnes est relativement faible. Conséquence de la conception antidémocratique de ce "paquet", il est impossible d'affirmer aujourd'hui avec certitude si le souverain helvétique voulait de l'extension de la libre circulation des personnes à la Roumanie et à la Bulgarie ou s'il n'en voulait pas. Les pressions énormes exercées ces derniers jours par Bruxelles sur la Suisse montrent bien que la libre circulation des personnes est uniquement dans intérêt de l'UE. En effet, la Suisse peut parfaitement recruter la main-d'ouvre étrangère dont elle a besoin sa ns libre circulation des personnes, donc aussi sans conséquences sociales excessivement onéreuses pour le pays.

L'UDC s'est battue totalement seule contre une armée de défenseurs du projet mis au vote. L'acceptation de ce dernier montre que la majorité des citoyennes et des citoyens ont cru la menace qu'un non mettrait en péril la poursuite de la libre circulation. Cela dit, le résultat qui sort de l'urne illustre aussi le grand malaise que suscitent au sein du peuple suisse la libre circulation des personnes et le minage systématique de la démocratie directe. La poursuite et, surtout, l'extension de la libre circulation des personnes renforceront le chômage en Suisse et affaibliront nos institutions sociales qui sont déjà dans un état financier lamentable. La responsabilité en incombe aux partisans de ce projet.

L'ouverture complète des frontières et le libre accès au marché du travail sans possibilité de contrôle et sans condition auront des conséquences insupportables pour la Suisse. Il sera inévitable à moyen terme de durcir les règles de l'immigration, de restreindre l'octroi de permis de travail et de renforcer les exigences donnant droit au séjour et aux prestations sociales en Suisse. L'UDC est prête à lancer, en cas de besoin, une initiative populaire "pour limiter la libre circulation des personnes" afin de contraindre le Conseil fédéral et le Parlement à chercher une solution financièrement et socialement supportable pour notre pays.

Berne, 8 février 2009

Suisse : la carte des résultats.

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(sources : Le Temps).
Résultats par cantons.
Vert : "oui"
Rouge : "non"
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Seuls trois cantons alémaniques et le Tessin (canton italophone) ont dit «non». La participation a dépassé les 51%.
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L'affiche des partisans du "non" et celle des partisans du "oui".

Suisse : 59, 6 % de oui.

Voici un article de La Liberté :
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Libre circulation: les Suisses votent massivement pour le "oui".
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Les Suisses ont voté massivement par 59,6% des voix en faveur de la reconduction et de l'extension à la Bulgarie et à la Roumanie des accords de libre circulation des travailleurs entre l'UE et la Confédération. Seuls trois cantons alémaniques et le Tessin ont dit "non".
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Malgré sa netteté finale, ce résultat n'était pas acquis d'avance vu les réticences à l'égard des deux nouveaux membres de l'Union européenne (UE) et la conjoncture difficile. Un peu plus de 1,51 million de citoyens ont suivi le Conseil fédéral, l'économie et la majorité des partis. Les opposants, UDC en tête, ont obtenu environ 1,02 million de suffrages. La participation a atteint quelque 51,5%.

Vingt-deux cantons ont dit "oui", de surcroît sans rideau de rösti entre les deux côtés de la Sarine. La palme revient aux Vaudois, avec 70,2% d'avis positifs. Cela avait déjà été le cas lors du vote de 2000 sur les premières bilatérales, mais avec un taux d'acceptation de 80% à l'époque.

La deuxième place est occupée par Neuchâtel (69,4%). Suivent le Jura (66,9%) et Bâle-Ville (66,8%).

La poursuite et l'extension de la libre circulation à Bucarest et Sofia ont aussi trouvé grâce aux yeux des Fribourgeois (64,5%), des Bernois (62,9%) et des Genevois (62,4 %). A l'instar de la majorité des cantons alémaniques, le Valais (59,6%) est en dessous des 60%.

Après avoir refusé la précédente ouverture à l'Est en 2005, Nidwald, Uri et Obwald sont de nouveau dans le camp des europhiles, mais leur enthousiasme reste modéré (50,3%, 51,8% et 52,3%). La barre des 55% n'a pas non plus été franchie à Schaffhouse (54,3%).

Un "non" est sorti des urnes dans quatre cantons. Comme pour tous les scrutins européens, les Tessinois ont posé leur veto, à 65,8% des voix. Idem, mais sur des scores moins nets, de Schwyz (56,6%), Appenzelle Rhodes-Intérieures (53,4%) et Glaris (51%).
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(L’expression « sans rideau de rösti entre les deux côtés de la Sarine » signifie : sans différences entre la Suisse alémanique et romande.)

06/02/2009

Fin de grève dans la raffinerie Total de Lindsey, au Royaume-Uni.

Reuters

voici une dépêche de Reuters du 5 février 2009 :

Ils protestaient contre le recours à de la main d'oeuvre portugaise et italienne sur le site.

Les salariés britanniques ont accepté de reprendre le travail après la conclusion d'un accord soutenu par leurs syndicats qui prévoit d'offrir une centaine d'emplois à des nationaux qualifiés.

"Nous avons accepté de reprendre le travail lundi parce que notre objectif est atteint", a déclaré Tony Ryan représentant local du syndicat Unite.

Les travailleurs étrangers étaient employés par le groupe italien Irem, sous-traitant du groupe américain Jacobs qui avait lui-même obtenu un contrat de Total pour les travaux à la raffinerie de Lindsey.

Total a assuré que les étrangers avaient été embauchés conformément au droit du travail européen et britannique.

Des dirigeants syndicaux et des hommes politiques italiens ont accusé les Britanniques de protectionnisme. Les Britanniques travaillant dans d'autres pays de l'UE étaient près de 50.000 en 2006, selon des chiffres gouvernementaux.

Jeudi, Guglielmo Epifani, dirigeant de la Confédération générale des travailleurs italiens (CGIL), principale organisation syndicale italienne, avait dit craindre ce genre de mouvement qui pourrait déboucher sur du racisme.

"Je comprends cette grève, mais je pense qu'il faut être prudent, car si la crainte du chômage est utilisée contre les travailleurs étrangers, qu'ils soient Italiens ou non, cette question peut devenir très délicate", a-t-il dit à Reuters.

"Cela signifierait que les Italiens risquent de devoir travailler uniquement en Italie, les Britanniques en Grande-Bretagne et les Français en France."

Le gouvernement britannique risque d'être soumis à des pressions en faveur d'un remaniement du droit du travail qui autorise actuellement les sous-traitants étrangers à opérer en Grande-Bretagne au salaire minimum britannique au détriment des ouvriers qualifiés britanniques qui gagnent habituellement davantage.

Peu après son arrivée au pouvoir, en 2007, Gordon Brown avait promis "des emplois britanniques pour les travailleurs britanniques", un slogan inventé par la formation d'extrême droite British National Party, mais il peine aujourd'hui à concilier cette promesse avec ses appels à éviter le protectionnisme en pleine période de crise économique.

Luke Baker, version française Nicolas Delame

Suisse : chacun pourra vider son sac dans le groupe UDC

voici un article de La Liberté :
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Les divergences d'opinion et les heurts sont devenus courants au sein de l'UDC depuis l'éviction de Christoph Blocher du Conseil fédéral. Histoire que chacun puisse vider son sac, le groupe parlementaire a agendé une discussion franche entre ses membres.

Les députés UDC se rencontreront les 20 et 21 février pour préparer la session de printemps qui débute le 2 mars. Lors du premier après-midi, chacun pourra mettre sur la table ce qu'il a sur le coeur, a expliqué la secrétaire générale par interim Silvia Bär, confirmant une information de la "Berner Zeitung".

Les frictions au sein du parti, jusqu'ici réputé pour être très uni, se sont multipliées depuis que Christoph Blocher ne siège plus au gouvernement. Le dernier incident date de samedi, lorsque que le Zurichois a traité l'UDC thurgovienne de "ver dans la pomme" durant l'assemblée des délégués de cette section. En cause: le "oui" prôné par les Thurgoviens pour la votation sur la libre circulation.

A cela s'ajoute le contexte tendu entre l'ex-conseiller fédéral et le conseiller national Peter Spuhler, grand défenseur des accords bilatéraux avec l'Union européenne. Les différends entre les deux hommes ne se comptent plus. M. Spuhler est notamment celui qui a osé conseiller à Christoph Blocher de ne pas rater le bon moment pour se retirer de la politique.

Au cours de la discussion du 20 février, certains UDC pourraient aussi remettre en cause la clause d'exclusion adoptée après l'élection d'Eveline Widmer-Schlumpf. Cette nouvelle disposition prévoit qu'un membre du parti qui accepte son élection au Conseil fédéral sans être un candidat officiel serait automatiquement exclu de l'UDC.

Source : www.sda-ats.ch - 05.02.2009 16:03

05/02/2009

Suisse : augmentation massive du chômage.

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Voici un communique de l'UDC (premier parti de Suisse, 29% des voix).

(economiesuisse est la Fédération des entreprises suisses. Elle fait campagne en faveur du "oui" lors de la votation qui aura lieu ce dimanche, alors que l'aile patriotique de l'UDC fait campagne pour le "non").

Les dissimulations d'Economie suisse: la libre circulation augmente le chômage.

(UDC) Le chômage progresse rapidement en Suisse – notamment à cause de la libre circulation des personnes. Il est navrant de voir economiesuisse dépenser autant d'argent pour une campagne grossière et malhonnête alors que des milliers de personnes perdent leur emploi.

L'organisation economiesuisse fait paraître des annonces aussi grandes qu'onéreuses dans divers quotidiens de Suisse alémanique. Ces annonces affirment notamment que la douteuse page internet alémanique www.come-to-switzerland.com a un rapport avec l'UDC.

Economiesuisse sait parfaitement qu'il n'en est rien. Le seul but de son annonce est de miner la crédibilité des arguments contraires et, plus particulièrement, le constat parfaitement établi que la libre circulation des personnes fait augmenter le chômage. La question se pose dès lors: quelles entreprises dépensent de l'argent pour une campagne honteuse alors que nous vivons une crise qui entraîne la perte de milliers d'emplois?

Les chiffres actuels sur le chômage sont clairs: entre septembre et décembre 2008, le nombre de chômeurs en Suisse a augmenté de plus de 25%. Le phénomène touche tout particulièrement les salariés étrangers chez lesquels le taux de chômage atteint 6,1%. Ce sont autant de personnes qui vivent à la charge des institutions sociales suisses. Cette tendance se poursuivra sans doute en janvier comme le confirmeront les derniers chiffres sur le chômage qui paraîtront demain.

L'extension de la libre circulation des personnes aggraverait encore la situation sur le marché du travail; elle ferait augmenter le chômage et, partant, la pression sur les assurances sociales. De ce point de vue, toute autre réponse qu'un NON le 8 février 2009 est irresponsable.

04/02/2009

Royaume-uni: les grèves contre les travailleurs étrangers se poursuivent

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"Des emplois britanniques pour les Britanniques"
"Il est temps de faire à nouveau grève"
BNP (British National Parti).
"Quand nous le disons, nous le faisons"

Voici un communiqué de l'AFP.

Le ministre du Commerce et de l'Industrie, Peter Mandelson, a indiqué lundi devant le Parlement que la production n'était pas perturbée.

Plusieurs nouveaux sites ont imité lundi la vingtaine d'autres entrés dans l'action vendredi, dont les employés intérimaires de deux centrales nucléaires, Sellafield et Heysham, dans le nord-ouest.

Les syndicats ont appelé leurs membres du secteur du bâtiment à se joindre au mouvement, destiné à l'origine à protester contre l'emploi par un sous-traitant italien de Total de plusieurs centaines d'Italiens et de Portugais sur un projet d'extension de la centrale de Lindsey (est de l'Angleterre), troisième raffinerie du pays où Total emploie déjà 550 personnes et entre 200 et 1.000 intérimaires.

Les grévistes estiment qu'ils auraient pu être tout aussi qualifiés pour ce travail.

Les dirigeants de Total et des représentants des syndicats et du sous-traitant devaient se rencontrer dans la journée, autour d'un médiateur.

Le Premier ministre Gordon Brown a qualifié de "contre-productives" ces grèves, tout en disant "comprendre l'inquiétude des gens quant à leur emploi".

Le ministre du Commerce, Peter Mandelson, a insisté sur le fait que Total s'était publiquement engagé à ne faire aucune discrimination contre les travailleurs britanniques. Il a estimé que "cela devrait rassurer les gens et faire cesser ces grèves non officielles". Il a promis cependant que le gouvernement ferait appliquer la loi s'il s'avérait que celle-ci avait été bafouée.

Mais il a rappelé aussi devant le Parlement que "300.000 entreprises britanniques travaillaient en Europe hors du Royaume-Uni" et il a défendu les règles économiques d'échange en vigueur dans l'Union européenne, indiquant qu'il était "important de respecter et de garantir" ce principe.

Le ministre du Commerce du gouvernement fantôme conservateur, Kenneth Clarke, a lui aussi indiqué "comprendre que les gens soient anxieux pour leur travail". "Mais je ne pense pas que ce soit la meilleure façon de le démontrer", a-t-il dit.

Alstom, qui emploie également des ouvriers au Royaume-Uni, s'est défendu comme Total de toute discrimination envers les ouvriers britanniques.

Le syndicat Unite, derrière ce mouvement, a estimé que le gouvernement "ne comprenait pas les problèmes fondamentaux dans cette affaire".

"Il ne s'agit pas des ouvriers d'autres pays européens travaillant au Royaume-Uni ou de sous-traitants étrangers obtenant des contrats au Royaume-Uni, mais d'employeurs qui empêchent les travailleurs britanniques de postuler même à ces contrats", a-t-il indiqué.

Le Fonds monétaire international (FMI) a prédit le mois dernier que le Royaume-Uni connaîtrait la pire contraction (-2,8%) du PIB de tous les grands pays industrialisés en 2009.

AFP, Lundi 2 février, 16h59

Suisse : la votation, c'est dimanche.

Voici un article de La Liberté.
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L'INCERTITUDE EST TOTALE À QUATRE JOURS DU VOTE
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LIBRE CIRCULATION • En matière de prévisions, on nage en plein brouillard! Bien malin celui qui peut prévoir l'issue du scrutin du 8 février sur la libre circulation. Le sujet est aussi d'actualité au Royaume-Uni. Des milliers de salariés britanniques sont en grève depuis vendredi. Une colère aux airs protectionnistes: ils protestent contre l'engagement de travailleurs immigrés européens dans le secteur de l'énergie. C'est le premier mouvement social d'ampleur depuis que le pays s'est enfoncé dans la crise.
ERIK REUMANN


Côté façade, tout va bien. Le dernier sondage de la SSR donne le «oui» gagnant avec 50% contre 43% de «non» en vue de la votation sur la libre circulation de ce week-end. La campagne est restée calme et rationnelle, bien loin des émotions que suscitent en temps normal les questions européennes en Suisse.Côté coulisses, les partisans de la libre circulation et de son extension à  la Roumanie et la Bulgarie se rongent cependant les ongles. «Je suis très inquiet», avoue un responsable du PS. Le même sondage, réalisé entre le 19 et le 24 janvier dernier, montre aussi que le camp du «non» a progressé plus rapidement que celui du «oui». Un sondage précédent donnait encore 49% de «oui» contre 40% de «non», avec 11% d'indécis.

L'électorat flottant oublié

Le problème, ce ne sont pas tant les fidèles de chaque parti. «Je crois que tous tiennent bien leurs troupes», analyse le cadre socialiste interrogé. C'est d'ailleurs un reflet de la campagne: que ce soient l'UDC, le PS ou les partis centristes, tous semblent s'être avant tout adressés à  leur base, oubliant un peu l'électorat flottant. «Ce qui me fait souci, ce sont les citoyens qui gagnent entre 3000 et 5000 francs par mois et qui n'ont pas de préférence partisane. Avons-nous réussi à  les atteindre?», s'interroge notre observateur socialiste.La campagne n'a pas vraiment pris, note pour sa part Damien Cottier, responsable de communication du Parti radical. Le PRD a lancé ses annonces en décembre, dans la foulée de la dernière votation. Mais la crise financière et l'actualité internationale (transition gouvernementale américaine et crise de Gaza) ont tout relégué en arrière-plan, observe-t-il.Du côté de l'UDC, la campagne est aussi restée assez confidentielle. Certes, Christoph Blocher a fait une série d'apparitions publiques. Mais sa propre crédibilité a été malmenée par ses atermoiements sur la question. Dans un premier temps, il était opposé à  la tenue d'un référendum, avant de se voir forcer la main par les jeunes de son parti. Mais durant toute la campagne, on avait plutôt l'impression qu'il cherchait avant tout de convaincre les siens qu'il est bien resté le même et qu'il se contenterait d'une défaite honorable.«Au début je croyais aussi cela», avoue Damien Cottier. Mais depuis que l'UDC a tout récemment lancé une série d'annonces imputant l'accroissement du chômage en Suisse à  la libre circulation, il est moins convaincu par cette analyse. «Ils veulent gagner», estime-t-il désormais.Le front de l'UDC reste cependant confus: il mêle côte à  côte ceux qu'anime une hostilité totale à  la libre circulation, à  ceux qui se limitent à  la critique du paquet noué par le parlement, qui lie la poursuite des accords de libre circulation à  leur extension à  la Bulgarie et la Roumanie dans un même référendum. «C'est antidémocratique», répète Kevin Grangier, président des jeunes UDC vaudois. L'aile économique de l'UDC préconise pour sa part majoritairement le «oui», ce qui n'ajoute rien à  la clarté du message.

L'affichage tombe à  plat

Le camp du «oui» ne va pas beaucoup mieux. La campagne d'economiesuisse avec ses pommiers menacés de stérilité est tombée émotionnellement à  plat en dépit des moyens mis en œuvre, tandis que l'argument jusqu'au-boutiste du Conseil fédéral - «il n'y a pas de plan B en cas de non» - suscite plus de suspicions que de convictions dans une large frange de l'électorat. Même la traditionnelle polémique sur l'affiche de l'UDC - les Roumains et les Bulgares comparés aux corbeaux - est tombée à  plat.Les affrontements picaresques qui marquent habituellement les votations sur les questions européennes font donc totalement défaut. Les médias, pris dans le tourbillon de l'actualité de la crise financière et en partie démoralisés par les restructurations que celle-ci leur impose, n'ont pas pris le relais. «Ils se sont contentés de publier des dossiers majoritairement favorables à  la libre circulation», observe Kevin Grangier.

Prévisions difficiles

Mais n'est-ce pas là  le retour à  un certain train-train de la politique suisse observé par le passé? Il suffit de se pencher sur les courriers des lecteurs des quotidiens pour se rendre compte que sous le calme apparent, les opinions fermentent toujours. Les inquiétudes sur la présence de frontaliers à  Genève et d'Allemands de plus en plus nombreux à  Bâle et Zurich augmentent. Elles fragilisent des bastions traditionnels de la libre circulation. «S'ils deviennent trop hostiles, nous commencerons à  perdre systématiquement ce genre de votations», observe un de nos interlocuteurs. L'absence d'un débat public électrique, polarisant les citoyens de façon révélatrice, rend toute prévision sur le résultat de dimanche extrêmement difficile. Tous les camps s'accordent pour le dire: cela sera serré.

Dernières nouvelles de Cologne.

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Le local de pro-Köln, une nouvelle fois attaqué.


La première édition de 2009 du journal pro-Köln est parue. Le journal est tiré à 50.000 exemplaires. Les sujets abordés sont : la candidature de Markus Beisicht au poste de maire de la ville, la présentation des candidats du mouvement dans les différentes circonscriptions de la ville, la manifestation du samedi 14 février 2009 contre la grande mosquée et le lancement de la nouvelle campagne d’adhésion au parti.

Le local de pro-Köln a été une nouvelle fois la cible de l’extrême-gauche. Des jets de couleur ont eu lieu. Dans le passé, des pierres ont été jetées sur les vitres du local.

03/02/2009

"L'argent flamand dans les mains des Flamands"

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Le Vlaams Belang réclame l'indépendance de la Flandre. Il lance une campagne sur le thème de "L"argent flamand aux Flamands".
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Chaque année, la riche Flandre paye pour la Wallonie socialiste des sommes importantes. Si la Flandre ne payait plus, chaque citoyen flamand économiserait, selon le Vlaams Belang, 2000 euros par an.
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"L'argent flamand dans les mains des Flamands".
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2000 euros en plus pour chaque Flamand (par an), si la Flandre devient indépendante.
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VL = Vlaanderen = Flandre. Le jaune et le noir sont les couleurs de la Flandre et du Vlaams Belang, qui signifie "Intérêts flamands".

Le panneau du pont « Joerg Haider » a été volé.

Le panneau du pont « Joerg Haider » a été installé il y a une semaine et volé dans la nuit de dimanche à lundi (2 février 2009). Le dommage est évalué à 150 euros. La police se demande si c’est un chasseur de souvenir qui l’a dérobé ou un opposant à Joerg Haider.
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Il y a un peu plus d'une semaine, le pont "Lippitzbach" devenait le pont "Joerg Haider".

02/02/2009

"L'Italie sur le fil du rasoir" (suite).

Voici les passages intéressants du livre de Marc Lazar : l'Italie sur le fil du rasoir.

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Sur la campagne électorale de 2008 qui a conduit à la victoire de Silvio Berlusconi :

 

« Ensuite, le centre droit sut développer une campagne qui répondait aux préoccupations des électeurs apeurés, en particulier pour leur sécurité, inquiets notamment de la présence des immigrés et plus encore de celle des Roms, et fortement pessimistes, l’Italie étant le pays occidental actuellement le plus pessimiste pour son avenir économique et social. Le PDL et la Ligue du Nord ont critiqué sans cesse le gouvernement Prodi pour exploiter par exemple l’incapacité des autorités municipales et du centre à Naples et en Campanile à ramasser les ordures dans les rues, reportages télévisés à l’appui. Et ils ont mis en avant des thèmes porteurs comme la sécurité quotidienne, la lutte contre l’immigration clandestine, la baisse des impôts, l’emploi, la hausse des salaires et des revenus, le logement, la protection face aux effets de la mondialisation  et d’une forme de nationalisme économique, … » (1)

 

(1)   LAZAR Marc, L’Italie sur le fil du rasoir, Perrin, 2009, p. 30-31.

 

Sur l’Alliance Nationale :

 

« Les institutions de la République ont exercé leur effet classique d’intégration, de modération et de conciliation. Une preuve éclatante en a été administrée par Gianfranco Fini, le 13 septembre 2008, après que deux membres éminents de son parti, le maire de Rome, Gianni Alemanno, et le ministre de la Défense, Ignazio La Russa, eurent célébré les mérites du fascisme (tout en condamnant ses mesures antisémites) : « La droite italienne et, à plus forte raison, les jeunes doivent dire sans ambiguïté qu’ils se reconnaissent dans certaines valeurs de notre Constitution : la liberté, l’égalité et la justice sociale. Valeurs qui ont guidé la droite et qui sont à plein titre antifascistes ». Or ce mélange de polarisation intense entre deux protagonistes et de pratiques de médiation est le propre de la République sur le long terme, une République qui a été capable d’acculturer à la démocratie le plus puissant parti communiste du monde occidental. » (2)

 

      (2) Lazar Marc, l’Italie sur le fil du rasoir, 2009, Perrin, Paris, p.73.

 

Sur le fédéralisme prôné par la Ligue du Nord :

 

« …l’Italie à aller vers le fédéralisme. La pression de la Ligue du Nord, les revendications d’une majorité de maires et de gouverneurs de région poussent dans cette direction qui semble faire plus ou moins consensus entre le centre gauche et le centre droit. Le premier engage, en 1997-98, des transferts de compétences vers les régions, notamment en matière d’agriculture, de forêts, de chasse, de pêche, de transport public local, de marché du travail, de développement économique territorial et de commerce, puis en 1999, des transferts financiers, en matière fiscale notamment. Le mode de scrutin des élus régionaux a été changé en 1995. En novembre 1999, une révision constitutionnelle renforce le pouvoir des présidents des régions, appelés « gouverneurs », élus au suffrage universel. En 2001, la loi constitutionnelle indique dorénavant que la « République est constituée de communes, de provinces, de villes métropolitaines, de régions et de l’État. Son nouvel article 117 énonce que « c’est aux régions que revient le pouvoir législatif pour tout domaine non expressément réservé à la législation de l’État ». (3)

 

      (3) Lazar Marc, l’Italie sur le fil du rasoir, 2009, Perrin, Paris, p.66.

01/02/2009

De Cologne à Vienne, l’Europe des patriotes se construit.

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Pour la manifestation du 9 mai 2009 à Cologne, différentes personnalités ont annoncé leur présence : le Député européen Mario Borghezio (Lega Nord - Italie), le Député au Parlement allemand Henry Nitzsche, des dirigeants du Vlaams Belang (Belgique) et du FPÖ (Autriche), Robert Spieler (Nouvelle Droite Populaire - France) et le Député européen Carl Lang (France).

 

A l’invitation de l’institut de formation du FPÖ (Autriche), différents représentants de partis politiques européens se sont retrouvés à Vienne, de jeudi à samedi. Le thème de la rencontre était « Une Europe qui résiste au diktat de Bruxelles à propos de la Constitution européenne, une Europe fédérale des diversités et des patries. »

 

Pour le mouvement pro-Köln, ont pris part au rassemblement: le Président Markus Beisicht, le chef de file du parti au conseil municipal de Cologne Judith Wolter et le Secrétaire général Markus Wiener. Pour le FPÖ (Autriche) étaient présents : le Président Hans Christian Strache, le président d’honneur Hilmar Kabas, le Député européen Andreas Mölzer, le Secrétaire général Harald Vilimsky, ainsi que le troisième président du Parlement autrichien : Martin Graf. Pour le Parti du Peuple danois, le Vlaams Belang (Belgique) et l’UDC (Suisse), se trouvaient présents le Député européen Mogens Camre, le Député européen Philip Claeys et le Député Walter Wobmann. D’autres invités venaient des Balkans et même de Russie.

 

Au cours de cette rencontre à Vienne, le mouvement pro-Köln a noué de nouveaux contacts pour la manifestation du 9 mai à Cologne.

 

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Les dirigeant de pro-Köln et les dirigeants du FPÖ.

Marie-Rose Morel, une des figures de proue du Vlaams Belang, se bat contre le cancer.

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Marie-Rose Morel (36 ans) souffre d’un cancer de l’utérus à un stade avancé. Les médecins lui donnent 10% de chances de survie au cours des cinq années à venir.

 

Elle a déclaré au journal Het Laatste Nieuws : « Je le surmonterai. ». Elle est mère de deux enfants qui ont respectivement deux et cinq ans.

 

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