31/01/2009
Le 9 mai 2009 à Cologne.
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L’Italie sur le fil du rasoir de Marc Lazar.
Cet ouvrage décrit l'avènement du gouvernement nationaliste de Silvio Berlusconi en 2008.
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En 2007, la gauche fonde le Parti Démocratique qui réunit différentes tendances de la gauche. Ce parti s'allie au mouvement Italie des valeurs de l'ancien juge Di Pietro.
En réaction, Silvio Berlusconi crée, à la fin 2007, le Peuple de la Liberté (annoncé le 18 novembre 2007 et lancé le 28 février 2008) qui s'allie à la Ligue du Nord d'Umberto Bossi et au Mouvement pour l'Autonomie de la Sicile. Le Peuple de la liberté comprend divers partis dont l'ancien parti Forza Italia de Silvio Berlusconi (parti au départ néolibéral qui est devenu nationaliste), l'Alliance Nationale de Gianfranco Fini et l'Action Sociale d'Alexandra Mussolini.
Une partie des membres de l’Alliance nationale ne désire pas rejoindre le Peuple de la Liberté et fonde La Destra (La Droite).
L'auteur explique les évolutions du pays et se pose la question de savoir si l'Italie est à un tournant de son histoire ou non.
19:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
Berlusconi et la sécurité.
Silvio Berlusconi a abandonné les recettes néolibérales pour se pencher vers un programme sécuritaire. Le PDL (Peuple de la Liberté) a adopté l’idée de fédéralisme fiscal prôné par la Ligue du Nord. La religion catholique, le retour de l’Ėtat et la nation italienne sont mis en avant.
« En atteste le succès d’un livre d’un des principaux dirigeants actuels de la droite aujourd’hui ministre de l’économie, Giulio Tremonti, La paura et la speranza. Après avoir diagnostiqué la montée croissante des peurs, l’incapacité des organisations internationales et la crise profonde de la gauche social-libérale, Tremonti souligne les mérites de l’économie de marché mais prône une politique étatique, le fédéralisme, un protectionnisme européen, le retour à des valeurs fondées sur la famille, l’ordre et l’autorité, et à l’exaltation des racines judéo-chrétiennes de l’Europe. » (1)
(1) Lazar Marc, l’Italie sur le fil du rasoir, 2009, Perrin, Paris, p.80.
04:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
Ça plane pour Berlusconi.
Le Point publie un article intéressant sur le gouvernement italien, composé de formations nationalistes :
Lune de miel. Le Cavaliere peut tout se permettre. Les Italiens l'adorent...
Dominique Dunglas
« Les sondages me donnent 70,2 % d'opinions favorables. Franchement... c'est presque embarrassant. » Même s'il a tendance à arrondir à la louche et à la hausse les chiffres qu'il distille avec une joie gourmande, ça plane pour Silvio Berlusconi. L'immunité judiciaire qu'il s'est accordée à peine élu, une campagne xénophobe contre les Roms, le soutien à la Russie lors de la guerre de Géorgie, une plaisanterie douteuse sur le « bronzage » d'Obama et même la crise économique : rien n'entame la lune de miel entre le Cavaliere et les Italiens. « La politique s'est écroulée dans la péninsule, estime le politologue Nicola Piepoli. Il n'y a plus de droite ni de gauche. Les gens se déterminent en fonction de la capacité d'agir qu'ils attribuent à un leader. »
Et force est de constater que le Cavaliere a démontré un activisme que l'Italie n'avait pas connu depuis Bettino Craxi.
Pendant la campagne électorale, Silvio Berlusconi avait ainsi fait de la résolution de la crise des ordures napolitaines son cheval de bataille. Un pari risqué, tant les ingrédients du chaudron parthénopéen étaient explosifs : anarchie, corruption, Camorra. Mais, en tenant son premier conseil des ministres à Naples, le président du Conseil a montré toute sa détermination. Réquisition de nouveaux lieux de stockage, militarisation des décharges contestées par la population, reprise des convois quotidiens à destination d'incinérateurs en Allemagne : en moins de trois mois, les rues de Naples sont devenues plus propres qu'elles ne l'avaient jamais été depuis quinze ans. Certes, le problème est loin d'être réglé. Les nouvelles décharges ouvertes sont en voie de saturation et les incinérateurs promis, encore dans les cartons. La rechute est peut-être pour demain. Mais, au regard de la pitoyable impuissance du gouvernement Prodi, Berlusconi a démontré qu'il existait une autre politique que la résignation.
Autre promesse électorale tenue : le sauvetage d'Alitalia. Même si c'est au prix de douloureuses contorsions. En visite à Paris, Berlusconi privilégie Air France comme partenaire étranger d'Alitalia. A Moscou, son choix se porte sur Aeroflot. Devant Angela Merkel, il déclare sa flamme à Lufthansa... La compagnie a cessé de desservir de nombreuses destinations internationales, mais elle vivra. L'opération a consisté à privatiser les secteurs bénéficiaires et à laisser sur les bras du Trésor, donc des contribuables, les activités déficitaires. Pour le plus grand bénéfice d'Air France, qui a payé 320 millions d'euros 25 % de la compagnie, alors qu'elle offrait plus de 3 milliards pour l'acquérir en totalité il y a moins d'un an. C'est Silvio Berlusconi qui a personnellement convaincu chacun des vingt repreneurs italiens de mettre la main au portefeuille alors que l'establishment économique ne croyait pas à l'opération. Air France est en embuscade pour en prendre à terme le contrôle total, mais l'« italianité » d'Alitalia est maintenue. L'honneur du pays est, en apparence, sauf.
La guerre aux « fonctionnaires tire-au-flanc »
Certains ministres ont eux aussi atteint des résultats inespérés. Ainsi le bouillant responsable de la fonction publique, Renato Brunetta, est devenu une idole nationale pour avoir déclaré la guerre aux « fonctionnaires tire-au-flanc ». Une provocation dans un pays qui en compte 3,6 millions, pour la plupart électeurs de gauche. Mais en faisant chuter de 40 % en deux mois l'absentéisme dans l'administration, Brunetta a coupé l'herbe sous le pied des ayatollahs de la fonction publique.
La réforme de l'enseignement a fait descendre les étudiants dans la rue. En Italie comme ailleurs, on ne dégraisse pas le mammouth sans faire grincer des dents. Surtout en réduisant le nombre d'enseignants, en fermant des écoles et en mortifiant une recherche universitaire déjà exsangue. Mais en rétablissant le principe de l'autorité des instituteurs, en ouvrant les universités aux fondations privées et en introduisant un système de méritocratie dans le corps enseignant universitaire, la ministre Mariastella Gelmini a effacé des années d'immobilisme. Lors des élections des syndicats d'étudiants de l'université de la Sapienza de Rome, la plus grande d'Europe avec 140 000 étudiants, les listes de droite l'ont emporté sur celles de gauche. Du jamais-vu.
Jamais vu, non plus, le grand écart permanent du président du Conseil en matière de politique étrangère. Dévot de George W. Bush, il s'est découvert « une grande affinité » avec son successeur. Atlantiste convaincu, il a soutenu Poutine lors de la crise en Géorgie. Volte-face aussi à propos du bouclier antimissile déployé par les Américains en Pologne et en République tchèque. « Une provocation à l'égard de la Russie », juge Berlusconi, avant d'atténuer son propos.
Face à la crise économique, la meilleure arme du Cavaliere est l'optimisme : « Une chute de 2 % du PIB en 2008 ne fait que nous ramener au niveau de 2006. Ce n'est pas la catastrophe. Mais si les familles se font prendre par l'atmosphère dramatique entretenue par la gauche, alors on aura vraiment la crise. » Optimisme toujours : à 72 ans, et malgré plusieurs malaises, il se sent « dans la peau d'un homme de 35 ans » et prévoit de vivre jusqu'à... 120 ans. Pour preuve, il écume les boîtes de nuit milanaises jusqu'à 6 heures du matin. Une cure contre « la sinistrose que distille la télévision ». Après avoir critiqué le look « dark » des présentatrices des journaux de RAI 3, le président du Conseil s'en prend aux trop nombreuses émissions satiriques qui le parodient. Il oublie au passage que 50 % du paysage audiovisuel italien lui appartient et a pour le gouvernement les yeux de Chimène. « Ce n'est pas un hasard s'il attaque la RAI, explique l'ancienne porte-parole de Romano Prodi, aujourd'hui députée du PD, Sandra Zampa. Sa bataille est plus culturelle que politique. Berlusconi ne parle pas comme un homme politique, avec qui on peut être d'accord ou non, mais comme on s'exprimerait au bistrot du coin. Son langage est celui des tripes. C'est la culture de ses télévisions où un message doit être compris en 3 secondes sinon il n'a pas lieu d'être énoncé. Une culture qui s'est imposée en Italie. »
La débâcle de la gauche
Amertume d'une opposition encore sonnée par la défaite du mois d'avril 2008. L'extrême gauche n'est plus représentée au Parlement. Le Parti démocrate est paralysé par les luttes intestines opposant les courants de Walter Veltroni, Massimo D'Alema ou Francesco Rutelli. Un combat des chefs digne de la Rue de Solferino. Et une demi-douzaine de maires de grandes villes détenues par la gauche viennent d'être impliqués dans des affaires de corruption. Longtemps brandie pour dénoncer l'affairisme douteux de Berlusconi, la « question morale » revient à la face du PD tel un boomerang. Résultat : nouvelle chute de 5 points dans des sondages déjà catastrophiques.
Débâcle de l'opposition, mais aussi premiers grincements de dents dans la majorité. La Ligue du Nord était favorable à une alliance d'Alitalia avec Lufthansa et non Air France, car la compagnie allemande aurait fait de l'aéroport milanais son second hub, alors que les Français favoriseront l'aéroport de Rome Fiumicino. Umberto Bossi s'est fait flouer par Berlusconi, qui avait rejeté Air France avant les élections pour l'accepter huit mois plus tard. Jusque-là alliée modèle, la Ligue promet d'engager la bataille pour sauver Malpensa, l'aéroport de Milan, et imposer un fédéralisme dont le reste de la droite ne veut pas vraiment. Président de l'Assemblée et leader d'Alliance nationale (AN), Gianfranco Fini s'est opposé à l'utilisation excessive de l'équivalent italien de l'article 49-3 par le gouvernement, allant jusqu'à dénoncer le « césarisme » du président du Conseil. Mais, plus que le respect de la Constitution, c'est son avenir politique que Fini tente de sauvegarder. En mars prochain, Forza Italia et AN doivent en effet fusionner pour donner naissance au Peuple de la liberté (PDL). Plus qu'une fusion, c'est d'une annexion qu'il s'agira. Les secrétaires régionaux seront désignés par Berlusconi et les cadres de Forza Italia monopoliseront 75 % des candidatures. Seul concurrent potentiel de Berlusconi à droite, Fini cherche donc à conserver une parcelle d'autonomie. Mais sa marge de manoeuvre est restreinte. Il a vu l'UDC, le troisième parti de droite de la précédente législature, se faire exclure de la coalition l'hiver dernier sur un coup de téléphone, pour insubordination aux diktats du Cavaliere.
Président d'un PDL hégémonique, Berlusconi pourra alors songer à s'installer en 2013 au Quirinal, le palais de la présidence de la République. Ce serait l'aboutissement de sa carrière d'outsider longtemps marginalisé par l'establishment en raison de ses manières de nouveau riche. Le Cavaliere père noble de la nation italienne et garant de la Constitution : même si l'idée donne des cauchemars à l'intelligentsia de gauche, c'est désormais plus qu'une hypothèse.
Rien ne peut donc arrêter le patron du Milan AC ? « Berlusconi n'a qu'un seul ennemi... c'est Berlusconi lui-même », explique Marc Lazar, auteur de plusieurs ouvrages sur la vie politique transalpine.
Pugnace et provocateur
Car ceux qui avaient parié sur un Berlusconi enfin serein et capable de collaborer avec l'opposition pour rassembler au-delà de la droite ont dû se raviser. Il est plus pugnace que jamais. Le président du Conseil ne cesse de provoquer ses adversaires et a transformé la scène politique en un ring de boxe. A la tête du parti d'opposition Italie des valeurs (IDV), l'ancien magistrat Antonio Di Pietro est un « délateur » qui lui « fait horreur ». Les responsables du PD sont « des couillons avec qui il est inutile d'ouvrir un dialogue ». Le Cavaliere reçoit certains syndicats et ignore les autres dans le seul but de provoquer la zizanie. Il menace d'envoyer la police pour déloger des facultés les étudiants en grève. Il n'hésite pas à fournir des munitions à ses adversaires sur le délicat sujet du conflit d'intérêts. Il a aussi profité des mesures contre la crise économique pour doubler la TVA sur Sky, la télévision par abonnement concurrente de Mediaset. Le moindre écart de la presse indépendante provoque ses foudres, et il n'a pas hésité à demander publiquement la tête des directeurs du Corriere della Sera et de La Stampa.
Mais rien n'y fait. Le Cavaliere peut en effet tout se permettre, du moins en paroles. Et rêver, en toute quiétude, à son avenir présidentiel
04:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
30/01/2009
Je publie un livre d'histoire politique aux éditions Deterna.
Né dans la Belgique de l’Entre-deux-guerres, le rexisme a connu une trajectoire brève et fulgurante. Surgi dans la mouvance de l’Action Catholique de la Jeunesse Belge, le rexisme va progressivement évoluer vers un « poujadisme » avant la lettre. Il va ensuite s’attaquer au régime parlementaire belge et le faire trembler, avant de connaître une dérive politique et un déclin électoral à l’aube de la Seconde Guerre mondiale.
L’histoire du rexisme a été étudiée sous différentes perspectives. De nombreuses publications ont vu le jour. Différentes facettes du mouvement ont été passées au crible. Cependant, le rexisme n’a pas été envisagé sous son aspect journalistique. Il a pourtant été, avant tout, un mouvement de presse.
Cet ouvrage conte l’histoire de la presse rexiste depuis les débuts du mouvement jusqu’au 10 mai 1940, jour de l’invasion de la Belgique par l’armée allemande. Il retrace l’aventure d’un groupe d’écrivains, de dessinateurs et de journalistes dont certains sont connus en Belgique et d’autres en Europe, tel Hergé le dessinateur de Tintin.
L’homme à l’origine de ce courant politique est Léon Degrelle. Il entend rester « un homme de lettre qui fait de la politique ». Il va connaître un destin exceptionnel.
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Ce livre est disponible au prix de 23 euros
http://www.tilsafe.com/libfr/2413-DET/L%C3%A9on+Degrelle+...
ainsi qu'à la librairie Primatice à Paris (10, rue Primatice à 75013 Paris : diffusion@francephi.com).
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Je remercie Philippe Randa et les éditions Deterna pour la publication de cet ouvrage, qui fut au départ mon mémoire de fin d'étude de journalisme.
23:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
Synthese nationale n°12 sort lundi.
Au sommaire :
NI HAMAS, NI TSAHAL, cette guerre n'est pas la nôtre ! L'éditorial de Roland Hélie.
Lettre ouverte aux députés, par Patrick Parment
La 2ème journée nationale et identitaire du 23 novembre dernier. Interventions de Anne Kling, Filip Dewinter, Pieter Kerstens, Jean-Claude Rolinat, Robert Spieler...
L'UDC, premier parti de Suisse, par Lionel Baland
La désinformation autour de l'immigration, par Arnaud Raffard de Brienne
Henri Béraud, 50 ans plus tard, par Francis Bergeron
Le voile se lève sur un tabou de l'histoire contemporaine, par Jean-Marie Cojannot
et vous retrouverez des articles de Philippe Randa, Vincent Valois, Jean-Yves Rossignol, Nicolas Tandler, Ursule Minoret-Levrault, Coclès, Bernard Docteurville, François Ferrier, Pierre Legrand...
Synthèse nationale n°12 (janvier/février 2009), 12,00 euros, 118 pages
19:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le package Joerg Haider fait un carton.
TVM, chaîne de télévision qui vend différents produits par correspondance (en Allemagne, Suisse et Autriche), propose le « package Joerg Haider ».
Celui-ci est composé d’un CD, d’un DVD, d’un livre de chants et pour celui qui commande rapidement, de 3 affiches.
Ce package comprend 34 chansons, dont 3 sont chantées par Joerg Haider.
Pour voir la présentation de la chaîne TVM, cliquez sur ces liens :
http://www.youtube.com/watch?v=iEtG18dk2Mo&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=QRV5_2ke2HY&NR=1
Voici le site sur lequel le « package Joerg Haider » est présenté :
http://www.haider-singt.at/index.php?shp=2&lang=0&...
19:18 | Lien permanent | Commentaires (0)
29/01/2009
Carinthie : des inconnus dressent un monument à la gloire de Joerg Haider.
Le monument d’une valeur de 3000 euros a été placé par des inconnus le 26 janvier, jour de l’anniversaire de Joerg Haider.
Le successeur de Joerg Haider au poste de gouverneur de Carinthie, Gerhard Dörfler (BZÖ), s’est dit très ému par ce geste généreux. Il a dit qu’il s’inclinait devant ces gens, voulait faire leur connaissance et les inviter au restaurant.
Le marbre brun et rose ne sera pas le seul monument érigé sur les lieux de l’accident car le Land de Carinthie a acheté le terrain pour 30000 euros et a commandé un monument à la mémoire de Joerg Haider à l’artiste Giselbert Hoke.
21:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
28/01/2009
Autriche : Land de Salzbourg.
23:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
Suisse : victoire de l'UDC, le Conseil fédéral renonce à augmenter la T.V.A.
Voici un communiqué de l'UDC (premier parti de Suisse, 29% des voix).
(UDC) Le Conseil fédéral a décidé aujourd'hui de reporter la votation prévue pour le 17 mai sur l'augmentation de la TVA. Cela fait longtemps que l'UDC demande une baisse de la TVA d'un pour-cent. Réagissant aux pressions de l'UDC, le gouvernement fait enfin un pas dans la bonne direction. Il a fini par comprendre qu'un alourdissement de la charge fiscale ferait à l'heure actuelle un tort énorme à la consommation et à l'économie.
Le Conseil fédéral a renvoyé la votation sur l'augmentation de la TVA en faveur de l'assurance-invalidité (AI). Ce scrutin fixé au 17 mai 2009 aura probablement lieu en automne. Pour l'UDC, le simple report de la votation ne suffit pas. On peut lire ce qui suit dans le communiqué du gouvernement: "Au vu de la situation économique, des voix se sont élevées au Parlement et dans l'opinion publique pour demander un report de la date d'entrée en vigueur de l'élévation de la TVA. La date du 1er janvier 2010 est inscrite dans l'arrêté constitutionnel." Or, la seule voix, qui s'élève depuis des années pour réclamer systématiquement une baisse des impôts, est celle de l'UDC. Même les associations économiques, en tête desquelles econonomiesuisse, ont approuvé cette hausse de la TVA.
La situation économique actuelle est effectivement inquiétante. Des réductions d'horaires de travail, l'effondrement des commandes et des massives suppressions d'emplois en Suisse et à l'étranger font en permanence la une des journaux. Malgré la longue phase de haute conjoncture que nous venons de vivre, les finances de l'AI sont dans un état catastrophique. Cette institution affiche une dette de plus de 12 milliards de francs et chaque jour 5 millions viennent s'y ajouter. Pendant ce temps, le conseiller fédéral Pascal Couchepin préfère aller à la chasse aux pirates que de s'occuper des problèmes de son département et, surtout, de l'état désolant des ouvres sociales.
La première mesure à prendre est de s'attaquer à la part totalement disproportionnée que les étrangers prennent dans les rentes AI et à l'exportation croissante de prestations de cette assurance. En 2006 déjà, l'UDC a exigé une 6e révision qui devrait porter avant tout sur les charges de l'AI. Il n'est pas acceptable d'injecter des fonds supplémentaires dans ce système pourri par les abus avant d'en avoir assaini les structures par une lutte rigoureuse contre ces dysfonctionnements.
L'UDC salue le report de la votation sur l'augmentation de la TVA. Elle continuera cependant de se battre en faveur d'une réduction de la TVA d'un pour-cent pour ramener le taux maximal de cet impôt à 6,6%. En outre, le Conseil fédéral doit enfin assainir l'AI en allégeant les charges de cette assurance minée par d'innombrables abus. Voilà d'ailleurs une raison de plus de voter non le 8 février prochain, car une nouvelle progression de l'immigration aggraverait encore la situation des ouvres sociales. Un non sec et sonnant ferait aussi comprendre au Conseil fédéral qu'il doit s'occuper des problèmes de la Suisse au lieu de veiller aux intérêts de Bruxelles.
Berne, 28 janvier 2009
18:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
27/01/2009
Autriche : Land de Salzbourg.
Les deux grands partis du Land de Salzbourg, le SPÖ (sociaux-démocrates) et l'ÖVP (conservateurs) flirtent ouvertement avec le FPÖ. Les conservateurs, comme les sociaux-démocrates, n’excluent pas une coalition avec les nationalistes à l’issue du scrutin qui aura lieu le 1 mars 2009.
23:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
26/01/2009
Le 9 mai, rassemblement patriotique à Cologne.
Voici un communiqué de Robert Spieler, délégué général de la Nouvelle Droite Populaire.
Retrouvons nous, tous à Cologne le samedi 9 mai !
La résistance européenne s'organise. Chacun se souvient de la réunion anti-islamisation de Cologne à laquelle je participais, le 20 septembre dernier, où des milliers de gauchistes, encouragés par les autorités CDU (de "droite") de la ville et par le chef de la police, ont empêché la tenue de cette manifestation, attaquant violemment les participants.
J'étais à Cologne, il y a 10 jours, à l'invitation du groupe Pro-Köln, pour la cérémonie des voeux à la mairie. Markus Beisicht, le président du groupe (qui espère doubler, voire tripler le nombre de ses élus aux prochaines élections municipales de juin - aujourd'hui, ils sont cinq -) m'a invité à prendre la parole, au nom de la Nouvelle Droite Populaire lors d'une grande réunion européenne qui aura lieu le samedi 9 mai aux côtés de nombreuses délégations dont le Vlaams Belang, le Fpöe et la Lega Nord. Un procès intenté par Pro-Köln aux autorités qui n'ont pas su ou voulu assurer notre sécurité et dont les conclusions sont quasi acquises obligera nolens volens la police à garantir notre sécurité et la liberté de réunion.
Tous à Cologne, le 9 mai ! La résistance européenne est en marche.
22:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
Autriche : dernières nouvelles.
Joerg Haider aurait eu 59 ans aujourd’hui.
Ce dimanche, le pont Joerg Haider a été, comme prévu, inauguré par le gouverneur de Carinthie.
Pour les élections du Parlement du Land de Salzbourg, le BZÖ sera présent dans les 6 circonscriptions du Land. Dans les sondages les plus récents, le BZÖ ne passe pas la barre des 5% dans le Land de Salzbourg. Si tel était le cas, le parti ne serait pas représenté au Parlement du Land. En trois mois, les résultats peuvent évoluer.
La liste du FPÖ pour les élections européennes sera dirigée par Andreas Mölzer, écrivain et député européen.
20:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
25/01/2009
Italie : le gouvernement Berlusconi poursuit son travail.
La mise en œuvre du fédéralisme fiscal prôné par la Ligue du Nord avance. Le sénat vient de voter la loi cadre.
Le gouvernement, qui a déployé 3.000 militaires dans certaines zones sensibles du pays, veut décupler ce nombre. 30.000 militaires devraient maintenir l’ordre dans le pays au côté des forces de l’ordre.
Le gouvernement Berlusconi est en place depuis 8 mois. C’est la première fois, depuis la mise en place de ce gouvernement nationaliste, que la confiance en ce gouvernement baisse. Elle passe de 60% des Italiens à 56%. Lorsque l’on compare cette situation à celle des autres gouvernements qu’à connu l’Italie depuis la Seconde guerre mondiale, on peut dire que ce gouvernement est un des plus populaires et des plus stables.
Le ministre Roberto Maroni (Ligue du Nord), qui depuis des mois prône un renforcement de la sécurité publique, voit sa popularité augmenter de 2%, à 64%.
Umberto Bossi (Ligue du Nord), ministre des réformes, augmente sa popularité de 5 % et passe à 50%.
Rappelons que le mouvement Le peuple de la Liberté de Silvio Berlusconi comprend, entre autre, les mouvements Forza Italia de Silvio Berlusconi, l’Alliance Nationale de Gianfranco Fini et l’Action sociale d’Alexandra Mussolini.
Sur l’île de Lampedusa, les clandestins internés manifestent contre la décision du Ministre de l’Intérieur, Roberto Maroni, de construire un nouveau centre d’identification et d’expulsion à Lampedusa même (qui possède un aéroport) afin d’expulser directement de cette île les clandestins qui ne peuvent obtenir le statut de réfugié. Auparavant, ils étaient transférés sur le continent, puis seulement expulsés.
14:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
24/01/2009
Filip Dewinter fait la "une" d'un des plus grands hebdomadaires de Belgique.
11:35 | Lien permanent | Commentaires (0)
Carinthie : Joerg Haider.
Le BZÖ se présente, lors des élections du 1 mars, sous la dénomination : « Die Freiheitlichen in Kärnten – Liste Jörg Haider, BZÖ“ (Les libéraux en Carinthie – Liste Joerg Haider, BZÖ).
Dimanche, à Klagenfurt, le pont Lippitzbach sera rebaptisé pont Jörg Haider. La veuve de Joerg Haider ne sera pas présente car elle participe, ce même jour, à un office religieux du souvenir au Steiermark. Celui-ci a lieu à l’initiative du chef de file du BZÖ du Land de Steiermark.
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Suisse : le président de la confédération abuse de son autorité au profit de la propagande d'Etat.
Voici un communiqué de l'UDC (premier parti de Suisse, 29% des voix):
(UDC) Après les voyages de trois conseillères fédérales dans tout le pays depuis des mois pour vanter le Oui le 8 février, voici qu’aujourd’hui, Hans-Rudolf Merz, président de la Confédération, est encore apparu dans une vidéo. Il ne s’agit pas d’information mais bel et bien d’une nouvelle propagande partisane où il ment au peuple. Le Conseil fédéral abuse de son autorité et s’implique dans la campagne de votation par une propagande d’Etat inouïe. L’UDC exige de savoir combien de personnes à l’intérieur et à l’extérieur de l’appareil étatique sont payées pour assurer ce service de propagande et quel est le budget total de la communication du gouvernement pou r tromper le peuple suisse.
Il est clair qu’en cas de Non le 8 février, le Conseil fédéral n’a pas le devoir de notifier un résultat indéchiffrable à Bruxelles mais bien celui d’ajouter à l’ordre du jour du Parlement deux arrêtés fédéraux distincts. Ce scandaleux procédé antidémocratique ne doit pas devenir monnaie courante et doit être dénoncé par un refus. De fait, les peurs que le président de la Confédération, a propagé sur l’accès au marché européen ou le recrutement de personnel qualifié en affirmant que : « tous les accords bilatéraux que nous avons conclus jusqu’ici avec l’UE seraient automatiquement annulés » n’ont pas lieu d’être .
L’UDC ne peut plus tolérer cette propagande d’Etat et exige son arrêt immédiat. Il n’est pas acceptable que les citoyens suisses paient pour que les desseins europhiles du Conseil fédéral se réalisent. Trois conseillères fédérales parcourent déjà tout le pays aux frais du contribuable pour assurer le service de propagande. Voilà que même le président de la Confédération abuse de ses prérogatives en publiant une nouvelle vidéo. En conséquence, l’UDC exige de savoir combien de personnes sont payées à ne rien faire, sinon de la propagande en vue des votation du 8 février.
L’UDC veut aussi qu’un bilan des charges de cette sorte de propagande soit publié dans les plus brefs délais afin que chacun puisse se rendre compte des graves abus et des contre-vérités que le Conseil fédéral ventilent.
Berne, 23 janvier 2009
10:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
22/01/2009
Carinthie : affiches du FPÖ.
21:56 | Lien permanent | Commentaires (0)
Joerg Haider : dernières nouvelles.
Les objets consacrés à Joerg Haider prennent de la valeur. Un livre de poche de Joerg Haider "Die Freiheit, die ich meine" (La liberté, telle que je la pense) a été acheté pour 73 euros sur Internet. Les autographes de Joerg Haider se vendent 30 euros.
La veuve de Joerg Haider va obtenir une pension de veuve de la part du Land de Carinthie.
21:35 | Lien permanent | Commentaires (0)
21/01/2009
Pays-Bas : Geert Wilders, député du PVV, est poursuivi pour son film anti-islam Fitna.
Geert Wilders, 45 ans, est le fondateur et chef de file du Parti de la liberté (PVV, 9 députés sur 150). Il a mis en ligne en mars 2008 le documentaire de 17 minutes Fitna, destiné à montrer ce qu’il considère être l’islam.
La cour d'appel d'Amsterdam, saisie par plusieurs plaignants, a ordonné mercredi au parquet de poursuivre Geert Wilders alors que celui-ci avait décidé en juin 2008 que le film et les déclarations du député ne justifiaient pas de poursuites.
19:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
20/01/2009
Hesse : les deux partis du système perdent les élections au profit d’autres partis.
Des élections ont eu lieu en Hesse, un Land d’Allemagne. Les sociaux-démocrates et les conservateurs n’ont pas obtenu de bons résultats, alors que les libéraux centristes et les écologistes progressent.
Ces élections ont eu lieu suite à des tentatives des sociaux-démocrates et des verts de former une coalition avec les postcommunistes de die Linke. Si des alliances entre sociaux-démocrates et postcommunistes ont lieu dans les Länder de l’Est, de telles alliances dans l’Ouest de l’Allemagne restent difficiles.
De plus, la dirigeante des sociaux-démocrates au Parlement de Hesse avait refusé tout accord avec die Linke, avant de changer d’avis. Des élus sociaux-démocrates ont alors fait défection, ce qui a conduit à l’échec de cette alliance des gauches et à de nouvelles élections.
Résultats 2009 :
22:39 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Vlaams Belang prépare les élections régionales et européennes.
Samedi, le Vlaams Belang tenait sa réception de Nouvel An à Borgerhout (Anvers).
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19/01/2009
Autriche : le BZÖ veut acheter l’épave du véhicule de Joerg Haider.
Le BZÖ désire acheter, pour 40.000 euros, l’épave du véhicule de Joerg Haider à la société de leasing qui détient cette carcasse de voiture. Cela, dans le but de préserver cet élément d’enquête.
Le parti veut garder cette épave jusqu’à ce que toutes les enquêtes sur l’accident mortel de l’ancien gouverneur de Carinthie soient terminées. Ensuite, elle pourrait être remise à un artiste afin qu’il réalise un monument à partir de l’épave de la voiture.
23:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
18/01/2009
Pro-Köln présente ses voeux.
Ce dimanche, le mouvement pro-Köln, qui dispose d’élus au conseil municipal de Cologne organisait une séance de présentation de vœux pour l’année 2009.
La séance a eu lieu dans une salle de la mairie. La salle était comble. Les couloirs menant à la salle aussi. Les élus du mouvement pro-Köln étaient présents. Le président du mouvement, l’avocat Markus Beisicht, a prononcé un discours. L’avocate Judith Wolter, la chef de file du groupe des élus au conseil municipal, s’est également exprimée.
Deux invités d’honneur étaient présents : Hilde de Lobel, député au Parlement flamand et Robert Spieler, délégué général de la Nouvelle Droite Populaire. Ils ont prononcé un discours en allemand qui a été très apprécié dans la salle. Le public s’est levé pour applaudir les deux représentants.
Un buffet avait lieu dans les couloirs de la mairie menant à la salle de réunion. De la Kölsch, bière locale, était servie à profusion.
Nous nous sommes ensuite rendus dans un restaurant à l’invitation de pro-Köln. Robert Spieler, Hilde de Lobel et moi-même étions assis au côté des dirigeants et élus du mouvement pro-Köln.
Différents cortèges carnavalesques sillonnent la ville en cette période. (Le carnaval s’étale du 11 novembre à 11 h 11 minutes 11 secondes au mercredi des cendres).
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17/01/2009
Danemark : 25 années de vie parlementaire de Pia Merete Kjærsg.
Une fête a été organisée à Copenhague pour les 25 années de vie parlementaire de Pia Merete Kjærsgaard, la présidente du Parti du peuple danois.
Rappelons que son parti est le troisième du Parlement. Il soutient la coalition gouvernementale sans être dans le gouvernement. Il impose au gouvernement une politique restrictive en matière d'immigration.
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