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10/02/2009

Suisse : l'UDC prépare la suite.

La votation de dimanche est présentée comme une défaite des patriotes. 60% de "oui" et 40% de "non". A première vue, c'est en effet une défaite. En réalité, seulement une partie de l'UDC et les Démocrates Suisses soutenaient le "non" au niveau national, plus la Ligue du Tessin dans le canton du Tessin et le Mouvement des Citoyens Genevois. Les autres partis (y compris une partie de l'UDC), les médias, les entreprises, etc... ont soutenu le "oui". Face à ce déferlement de soutiens au "oui", le résultat n'est donc pas si mauvais.

voici un article de La Liberté :

L'UDC veut faire primer le droit suisse sur le droit international.

Echaudée par sa défaite de dimanche, l'UDC repart en guerre contre le droit international. Par le biais d'interventions parlementaires, voire par une initiative populaire si nécessaire, le parti veut modifier la constitution pour faire primer le droit suisse.

La droite nationaliste n'a pas apprécié que les partisans de la libre circulation brandisse la menace d'un effrondement de l'édifice bilatéral en cas de "non". Pour le vice-président de l'UDC Christoph Blocher, la votation de dimanche était "manipulée", a-t-il déclaré devant la presse.

Le parti risque de remettre la compresse le 17 mai lors du vote sur les passeports biométriques. La Suisse a été contrainte de modifier son droit pour reprendre la législation liée à l'accord de Schengen. Celui-ci devrait être résilié en cas de non. "Une fois de plus, le Conseil fédéral a donc la possibilité de menacer le peuple".

Expertise "indépendante" à l'appui, l'UDC entend convaincre que la Suisse "délègue" de manière illimitée et incontrôlable des compétences à des organisations internationales démocratiquement peu légitimées. Les droits de l'homme "constituent aujourd'hui une porte ouverte aux idées étatistes, écologistes et collectivistes".

"Baillis étrangers", "simulacres de votations", "minage de la démocratie directe", l'UDC ne manque pas de qualificatifs dans son combat contre l'extension du droit international, voulu, selon Christoph Blocher, par une "élite" qui refuse de se soumettre à la volonté populaire.

Pour le reste, le droit fédéral devrait primer sur le droit international. En cas de contradiction entre un traité et une loi, le Tribunal fédéral serait lié par la loi. Toute norme de droit international devrait impérativement être répercutée dans une norme nationale d'application pour déployer ses effets.

Source : www.sda-ats.ch - 10.02.2009 14:16

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