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09/02/2009

Christoph Blocher promet des lendemains noirs.

voici un article du quotidien Le Temps :

L’ancien conseiller fédéral exprime sa déception

Christoph Blocher prédit des lendemains noirs à la Suisse, dans une interview diffusée sur sa télévision privée Teleblocher dimanche soir. Et de brandir le spectre d’une «immigration de plus en plus incontrôlable, la pression sur les salaires, l’augmentation du chômage des ressortissants des pays qui profitent de la libre circulation, des loyers, de la criminalité et la mise en danger massive de nos assurances sociales».

Ces dernières ne pourront pas «surmonter cette augmentation». En raison de leur fonctionnement, le Zurichois pense qu’elles provoqueront un afflux supplémentaire. Autant de raisons qui font dire au politicien que «les Suisses vont devoir se saigner». La prochaine extension des accords aux pays des Balkans accentuera les problèmes. «Et ils sauront qu’ils peuvent tout obtenir de la Suisse», avertit-il.

Christoph Blocher a insisté sur la menace que constituait l’Union européenne pour la Suisse. «Prochainement, Bruxelles ramènera la question des impôts et du secret bancaire sur le tapis», prévient-il.

Le Zurichois n’a pas manqué de critiquer une nouvelle fois le camp du oui qui a ficelé un paquet regroupant la reconduction et l’extension des accords de libre circulation. Les autorités se sont montrées coupables d’une «manipulation», selon lui.

Elles ne se seraient posé qu’une question, selon lui: «Comment tourner la question pour que le peuple dise oui?» Cette observation lui fait dire que l’on assiste à «l’enterrement de la démocratie», qui rappellerait le Zimbabwe.

Le combat était inégal, toujours selon lui: l’UDC, dont la base était «à 90%» contre la libre circulation, était seule contre une «meute» composée d’economiesuisse, des autorités, des partis politiques et des médias.

Néanmoins, l’ancien conseiller fédéral zurichois qualifie de succès «étonnant» le fait que 40% de la population ait glissé un non dans les urnes. «C’est un formidable potentiel», pronostique-t-il. Il prétend ne jamais s’être attendu à un meilleur résultat.

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