Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

31/03/2009

Le film anti-islam de pro-Köln est disponible.

pro-Köln.jpg

 

Aujourd’hui avant-midi, pro Köln a présenté son film anti-islam au cours d’une conférence de presse qui a eu lieu à Cologne en présence de la plupart des chaines de télévision allemandes.

 

Aux environs de 11h30, le film de 13 minutes a été mis en ligne. Á peine une heure plus tard, un nouveau serveur devait être mis en action, car le serveur de pro Köln était surchargé de demandes.

 

Une heure après la mise en ligne de la vidéo, le portail vidéo internet Sevenload censurait la vidéo.

Le maire de Lennik reçoit Filip Dewinter.

Vlaams Belang.jpg
En Belgique, les partis patriotiques sont placés hors du jeu politique par les autres partis politiques. On appelle cela le «cordon sanitaire ». Ce cordon interdit toute collaboration entre les partis du système et le Vlaams Belang.
.

Pourtant, le maire VLD (parti libéral de droite flamand) de Lennik (une ville flamande de Belgique) a décidé de recevoir Filip Dewinter. Le maire a remis à la délégation du Vlaams Belang des produits de la région et Filip Dewinter a offert au maire de Lennik un exemplaire du livre Inch Allah? De islamisering van Europa (Inch Allah? L’islamisation de l’Europe).

Carinthie : le nationaliste Gerhard Dörfler (BZÖ) réélu au poste de gouverneur du Land.

BZÖ.jpg
 
Gerhard Dörfler (BZÖ), le successeur de Joerg Haider, a été réélu au poste de gouverneur du Land de Carinthie. Les députés du BZÖ (nationaliste) et de l'ÖVP (conservateur) ont voté en sa faveur (23 des 36 députés du Parlement du Land).
.

Les six autres membres du gouvernement du Land de Carinthie sont :

 

Uwe Scheuch (Chef du BZÖ en Carinthie - nationaliste)

Reinhart Rohr (SPÖ - social-démocrate)

Harald Dobernig (BZÖ - nationaliste)

Peter Kaiser (SPÖ - social-démocrate)

Christian Ragger (BZÖ - nationaliste)

Josef Martinz (ÖVP - conservateur)

 

Le president du Parlement de Carinthie est également nationaliste (BZÖ).

 

La coalition entre le BZÖ et l’ÖVP a été dénommée : "la coalition de lait".

ScreenShot059.jpg

Les chefs du BZÖ et de l’ÖVP en Carinthie, Uwe Scheuch et Josef Martinz, ont présenté lundi le programme de la « coalition de lait ». Au milieu, se trouve Gerhard Dörfler qui a été réélu aujourd’hui gouverneur du Land de Carinthie.

30/03/2009

Suisse : le président du Mouvement des Citoyens Genevois, lui aussi, persécuté.

ScreenShot059.jpg

Il y a peu, nous évoquions les persécutions dont est victime le président de l’UDC. Le premier parti de Suisse n’est pas le seul parti patriotique de Suisse. Parmi les autres mouvements de notre famille politique figure le Mouvement des Citoyens Genevois.

 

Le président de ce mouvement qui détient 9 sièges au Grand Conseil (Parlement) du Canton de Genève doit être entendu par la police à propos des fuites d’informations qui ont eu lieu aux Services industriels de Genève (SIG).  Le SIG est une entreprise de service public dont les activités se situent dans le domaine de l'eau, de l'énergie (électricité, gaz et chauffage à distance), du traitement des déchets et des télécommunications.

 

Eric Stauffer, président du Mouvement des Citoyens Genevois, siégeait depuis 2006 au sein du conseil d’administration du SIG, en tant que représentant politique. Il a dénoncé les salaires élevés des dirigeants du SIG et la volonté du SIG d’importer des déchets napolitains.

 

Le SIG s'est plaint auprès du Conseil d'Etat, qui a ouvert une enquête administrative à l'encontre d’Eric Stauffer pour violation de ses devoirs de fidélité et de réserve. Il y a un mois, le Conseil d’Etat a révoqué le député de son poste au conseil d'administration des SIG.

 

Eric Stauffer a déclaré : « cette convocation fait gagner à Genève le titre envié de meilleur Oscar des Républiques bananières d’Afrique de l’Ouest! A Genève, dès qu’on dérange l’ordre établi, on doit rendre des comptes au pouvoir judiciaire, c’est le comble! »

 

Voir la vidéo sur le sujet : http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=500010&vid=...

Cologne : le maire Schramma ne sera pas candidat à sa succession.

Chacun se souvient de la manifestation patriotique du 20 septembre 2008 à Cologne. Le maire conservateur de Cologne, Fritz Schramma (CDU), avait appelé à barrer la route à la manifestation organisée par les patriotes du mouvement pro-Köln contre l’édification d’une mosquée géante. Cela avait mené à des manifestations violentes d’extrême-gauche et les dirigeants de différents partis patriotiques d’Europe s’étaient retrouvés assiégés sur une péniche ( http://ndp-infos.over-blog.com/article-22969745.html ).

 

Le maire Schramma ne sera pas candidat lors des prochaines élections municipales qui ont lieu le 30 août 2009. L’effondrement, le 3 mars 2009, du bâtiment contenant les archives municipales a eu pour conséquence la mort de deux hommes. L’accident est probablement causé par les travaux de construction du métro. Suite à cet accident, Fritz Schramma a été mis sous pression, puis a fait finalement l’objet d’une ouverture d’enquête par le procureur de Cologne.

 

Le Maire de Cologne est élu directement par les électeurs de la ville. Fritz Schramma (61 ans) est maire de Cologne depuis 9 ans. Il est favorable à la construction d'une moquée géante dans le quartie d'Ehrenfeld.

29/03/2009

Silvio Berlusconi élu à la tête du parti du Peuple de la Liberté.

Le Peuple de la liberté.jpg
Voici un communiqué de l'AFP sur le congrès du Peuple de la Liberté à Rome :

"J'espère être à la hauteur, j'essaierai de ne jamais vous décevoir (...) Aujourd'hui est né un grand parti pour guider l'Italie dans le nouveau siècle", a déclaré le Cavaliere dans un discours prononcé après son élection par les quelque 6.000 délégués réunis à Rome qui ont voté à mains levées.

Le Cavaliere a fait état d'un sondage créditant le PDL de "plus de 44 %", soulignant que l'objectif était d'atteindre 51 % "car un parti comme le nôtre ne se fixe pas de limites".

Lors des élections législatives d'avril 2008, la coalition formée par le parti du Cavaliere, Forza Italia, et celui de Gianfranco Fini, Alliance Nationale (AN, droite conservatrice), dont la fusion donne naissance aujourd'hui au PDL, avait remporté 37,4 % des voix.

Gianfranco Fini (57 ans), qui caresse l'ambition de succéder au Cavaliere, n'était pas présent dimanche lors du discours de M. Berlusconi, une absence d'autant plus remarquée que la presse s'interroge sur la cohésion du futur parti.

Le Cavaliere, qui s'accommode mal du régime parlementaire, a plaidé dans un discours de plus d'une heure en faveur d'un renforcement du pouvoir du chef du gouvernement, estimant que ses pouvoirs actuels était "inexistants".

Le congrès fondateur du PDL se déroule quinze ans après la première victoire de la droite dirigée par Silvio Berlusconi, qui avait fait son entrée en politique quelques mois plus tôt.

Il a lieu à deux mois des élections européennes de juin, où la droite italienne parie sur une nouvelle défaite de la gauche.

M. Berlusconi, 72 ans, a confirmé qu'il dirigerait la liste du PDL aux européennes, mettant au défi le leader de la gauche, Dario Franceschini, "s'il existe un leader, d'en faire autant".

Pour voir la vidéo : http://fr.euronews.net/2009/03/29/berlusconi-chef-du-peup...

Finlande : un linguiste, conseiller municipal de Helsinki, poursuivi pour des écrits publiés sur son blog.

ScreenShot061.jpg

Jussi Halla-aho est un linguiste finlandais. Il a écrit plusieurs ouvrages. Il a été élu conseiller municipal d’Helsinki en 2008 sur la liste du Parti des vrais Finlandais. Il est également l’animateur d’un blog : http://www.halla-aho.com/scripta

 

Le Parti des vrais Finlandais détient cinq sièges (sur 200) au Parlement de Finlande.

 

ScreenShot062.jpg
Les 5 députés nationaux du parti.

 

Voici la description que le parti donne de lui-même :

 

Selon l'idéologie des Vrais Finlandais, tous les membres de notre société ont droit à une vie digne d'un être humain. Chaque citoyen est un être unique et sa valeur est la même que celle des autres. Nous avons tous une tâche à accomplir sur terre, c'est pourquoi nous avons besoin de la contribution de tous. Nous avons droit, dans notre pays, au logement, à la santé, au travail et à la sécurité ; choses évidentes, mais le seront-elles encore dans un avenir proche?

 

Les Vrais Finlandais sont prêts à coopérer au-delà des oppositions entre les partis politiques afin d'atteindre les objectifs susmentionnés. Nous sommes une force indépendante nationaliste, une alternative critique vis-à-vis de l'Union européenne. En nous appuyant sur un socle de valeurs sociales et chrétiennes, nous avons le courage de dénoncer les injustices et les abus et d'en débattre sans fausse pudeur.

 

Sur son blog, Jussi Halla-aho aurait assimilé l’islam et la pédophilie ainsi qu’écrit que « certains groupes ethniques disposaient de prédispositions génétiques pour le vol et le parasitage de l’argent des contribuables. » Il est poursuivi pour discrimination ethnique et transgression de la quiétude des cultes. Jussi Halla-aho est élu sur la liste du Parti des vrais Finlandais, bien que n'étant membre d'aucun parti et se disant de centre-gauche.

 

Dans les sondages, le parti est crédité de 8% des voix, soit le double du score obtenu par le parti lors des dernières élections législatives.

28/03/2009

L'Alliance Nationale vue par le mouvement Flamme tricolore.

Le Peuple de la liberté.jpg
Alliance Nationale.jpg
Flamme Tricolore.jpg
L'Alliance Nationale vue par le mouvement Flamme tricolore :
ScreenShot061.jpg
"Alliance Nationale : désolé, nous sommes fermés."

Congrès du Peuple de la Liberté.

Le Peuple de la liberté.jpg

Intervention de Gianfranco Fini, aujourdhui, lors du congrès du Peuple de la Liberté, à Rome.

Pour voir la vidéo : http://fr.euronews.net/2009/03/28/le-peuple-de-la-liberte... 

Klagenfurt (Carinthie, Autriche) : le maire conservateur, battu par les nationalistes, quitte la politique.

Le maire de Klagenfurt, battu lors des élections municipales par le candidat nationaliste du BZÖ, quitte la politique. Harald Scheucher était actif en politique depuis 25 ans et maire de Klagenfurt depuis 12 ans.

Étant en 1989 l’homme fort du parti conservateur (ÖVP) en Carinthie, il ne put (au même titre que les sociaux-démocrates) contrer la montée en puissance de Joerg Haider. Il décida, suite au succès de Joerg Haider, de conclure une coalition entre son parti (ÖVP) et celui (à l’époque, le FPÖ) de Joerg Haider. Il rendit possible l’élection de Joerg Haider au poste de gouverneur et une longue amitié naquit entre les deux hommes.

Carinthie : la municipalité de Wolfsberg sera gouvernée par une coalition sociale-démocrate-nationale (SPÖ - BZÖ).

BZÖ.jpg

Á Wolfsberg, municipalité de Carinthie (Autriche), le maire (élu directement par les électeurs) est social-démocrate. Wolfsberg sera, au cours des six prochaines années, gouvernée par une coalition entre les sociaux-démocrates (SPÖ) et les nationalistes (BZÖ) qui disposent d’une représentation équivalente au sein du conseil municipal.

27/03/2009

Traitement des ordures : une nouvelle avancée du gouvernement italien.

Le Peuple de la liberté.jpg
Mouvement pour l'Autonomie..jpg
Ligue du Nord.jpg

 

Article de Fulvio Bufi dans le Corriere della Sera :

 

« Berlusconi allume l’incinérateur : l’Etat est là »

 

« Cette fois, Berlusconi n’avait pas de casquette à poser sur sa tête. Mais pour entrer dans l’histoire en tant que premier président-incinérateur il peut faire beaucoup mieux : peu après minuit, c’est lui qui a appuyé sur le bouton lançant l’incinérateur d’Acerra. Il devrait traiter 16 000 t par an et produire de l’énergie pour environ 200 000 familles. Guido Bertolaso qui s’était vu confier la mission de résoudre la crise des déchets à Naples et en Campanie ne cache pas son enthousiasme : « nous avions un rêve : Naples propre et je crois que nous y parvenons ». Pour Berlusconi, cet incinérateur « prouve que l’Etat est présent, que l’Etat recommence à jouer son rôle et à défendre le droit, même s’il faut utiliser la force. »

Italie : les nationalistes sont majoritaires dans le pays.

Le Peuple de la liberté.jpg
Ligue du Nord.jpg
Mouvement pour l'Autonomie..jpg
ScreenShot059.jpg

La Destra.jpg

Voici les résultats d’un sondage organisé, à la veille du premier congrès national du Peuple de la Liberté, par Euromedia Research.

• Peuple de la Liberté : 43,1%
• Ligue du Nord : 10,7%
• Mouvement pour l'Autonomie, la Droite, Flamme tricolore : 2,1%
• UDC : 5%
• PD : 22,4%
• Italie des valeurs : 7,3%
• Gauche libérale : 2,4%
• Gauche européenne : 4,9%

Les partis nationalistes : Peuple de la Liberté + Ligue du Nord + Mouvement pour l'autonomie + la Droite + Flamme tricolore = 55,9%.

Le Peuple de la Liberté (Silvio Berlusconi, Gianfranco Fini, Alessandra Mussolini) et la Ligue du Nord (Umberto Bossi) gouvernent l'Italie.

Le Mouvement pour l'Autonomie est un parti qui présente des listes où la Ligue du Nord ne se présente pas. Ils ont 8 députés dans le Sud et sont associés à la coalition au pouvoir en Italie.

La Droite et Flamme tricolore sont des scissions de l'ancien parti Alliance Nationale. Ces deux formations ne font pas partie de la coalition au pouvoir.

L'UDC est un parti du centre, autrefois allié de Silvio Berlusconi.

Le PD + Italie des valeurs + Gauche libérale + Gauche européenne représentent la gauche.

26/03/2009

Le Peuple de la Liberté : premier congrès national.

Le Peuple de la liberté.jpg
ScreenShot057.jpg
Le premier congrès du Peuple de la Liberté a lieu à Rome, durant trois jours, du 27 au 29 mars. Le parti est constitué des anciens membres et dirigeants de Forza Italia (Silvio Berlusconi), Alliance Nationale (Gianfranco Fini), Action Sociale (Alessandra Mussolini) et d'autres partis.

25/03/2009

Filip Dewinter sur Foxnews.

Vlaams Belang.jpg

Hier soir, la chaîne de télévision anglophone Foxnews a diffusé un reportage sur l’islamisation de Bruxelles. Le public a pu voir l’interview du bourgmestre socialiste pro-immigré de Molenbeek, le socialiste Philippe Moureaux, et de Filip Dewinter (Vlaams Belang).

 

Le reportage a été diffusé à travers l’ensemble des États-Unis.

 

Filip Dewinter : « Dans 15 ans, Bruxelles sera la capitale de l’Eurabia.»

 

On peut remarquer que, lors de ce reportage réalisé en anglais, Filip Dewinter s’exprime très bien  en anglais, alors que le bourgmestre socialiste s’exprime en français.

 

Voir le reportage :

 

http://www.youtube.com/watch?v=KQJqiKvwI2g

 

ou

 

http://www.youtube.com/watch?v=gI6Nm75jJLI

 

Vlaams Belang : des emplois flamands pour les travailleurs flamands .

Vlaams Belang.jpg
Sous la devise « des emplois flamands pour les travailleurs flamands : Opel dans des mains flamandes », le Vlaams Belang a débuté aujourd’hui une action de soutien aux ouvriers de l’industrie automobile (distribution de tracts, affiches,…)

Filip Dewinter: “Le Vlaams Belang se profile, par cette prise de position, en tant que parti populaire social.”

En Flandre, 18.000 travailleurs sont actifs dans le secteur de l’automobile, dont 2.500 chez Opel à Anvers.
ScreenShot057 (2).jpg

24/03/2009

Autriche : une nouvelle biographie (en allemand) de Heinz-Christian Strache, le chef de file du FPÖ.

new FPO.jpg

 

ScreenShot057.jpg

 

« HC Strache. Sa montée, les hommes derrière lui, ses ennemis. »

Les auteurs sont les journalistes Nina Horaczek ("Falter") et Claudia Reiterer (ORF).

La réalisation du film anti-islamisation de pro Köln est terminée.

pro-Köln.jpg

Á l’instar du Député néerlandais Geert Wilders et de son film Fitna, pro Köln a réalisé un film anti-islamisation en vue du congrès du 9 mai à Cologne. 

(http://synthesenationale.hautetfort.com/list/samedi-9-mai...)

Une conférence de presse aura lieu mardi prochain à Cologne au cours de laquelle le film anti-islam sera présenté. Après deux mois de tournage et de montage, le film est terminé. Une diffusion massive du film à travers Internet, des emails et par DVD (10.000exemplaires) est planifiée.

23/03/2009

L'Alliance Nationale de Gianfranco Fini rejoint le parti de Silvio Berlusconi.

Le Peuple de la liberté.jpg

Voici un article du journal Le Monde qui explique la stratégie de Gianfranco Fini pour conquérir le pouvoir en Italie :

 

LE MONDE | 23.03.09 | 15h03   Mis à jour le 23.03.09 | 15h36

 

 

Cette flamme tricolore s'est éteinte, dimanche 22 mars, à Rome. Et avec elle, ce passé sulfureux. En choisissant de dissoudre Alliance nationale (AN), Gianfranco Fini, son président, parachève sa mue et celle de son parti, qu'il a arraché à ses racines mussoliniennes pour le conduire vers une formation de droite moderne, européenne et atlantiste.

 

Le Mouvement social italien (MSI) est fondé 1946 par Giorgio Almirante (1914-1988) et des vétérans de la République sociale italienne, dernier et sanglant avatar du fascisme. Rejoint dans les années 1970 par les royalistes, le MSI compte, en 1972, 56 députés et 26 sénateurs. En 1987, malade, Almirante confie sa formation à Gianfranco Fini, qui en accélère la "défascisation". Candidat à la mairie de Rome en 1993, il est battu, mais obtient 46 % des voix. Ce demi-échec le pousse à dissoudre le MSI pour fonder Alliance nationale (AN) en 1995. Un an plus tard, AN devient le troisième parti italien. M. Fini se pose en leader d'une droite moderne et réformiste. Les résultats électoraux du parti se ressentent de ce recentrage : 99 députés en 2001, contre 68 en 2008, avant qu'ils ne fusionnent dans un groupe unique avec Forza Italia, de Silvio Berlusconi. (Corresp.)

 

Dès la semaine prochaine, AN confluera avec Forza Italia (FI) dans le parti du Peuple de la liberté (PDL), que présidera Silvio Berlusconi, lors d'un congrès constitutif dans la capitale italienne. "Nous avons fait les comptes avec notre passé, a lancé M. Fini à la fin de son discours prononcé de sa voix rauque de fumeur compulsif, aujourd'hui nous devons construire le futur."

 

Cette flamme tricolore, certains des 2 000 délégués du congrès de dissolution la portaient encore en épinglette au revers de leur veste ou en foulard autour du cou. Depuis la mort du Duce et la fondation du Mouvement social italien (MSI), elle symbolise le combat de ceux qui n'acceptent pas d'avoir été rejetés du mauvais côté de l'histoire. En 1994, lorsque M. Fini donne naissance à Alliance nationale, ils redoutent la banalisation mais ils se rassurent encore : la flamme est toujours là.

 

Tout change lorsque M. Fini devient ministre en 2001. En 2000, il lançait encore : "Personne ne peut nous demander d'abjurer notre matrice fasciste." En 2004, le fascisme est devenu "le mal absolu". Ce virage pousse les éléments les plus durs du parti (Alessandra Mussolini ou Franco Storace) à le quitter. Se rêvant en Sarkozy italien (il a signé la préface de la version italienne de Témoignages, parue en 2007), il profite de sa nomination, en 2008, à la présidence de l'Assemblée pour jouer la rupture, critiquant le "césarisme" de M. Berlusconi, et "l'ouverture", condamnant les amendements les plus répressifs des lois sur la sécurité. Le centre gauche applaudit. M. Berlusconi s'inquiète : "Il me met en difficulté."

 

Dimanche, les derniers nostalgiques d'un parti fasciste sont restés les bras croisés pendant que M. Fini redescendait de l'estrade, la larme à l'oeil. Aux propos de M. Fini sur la "société multiethnique et multi-religieuse", nouvel horizon de l'Italie, ils ont préféré les sorties plus carrées du maire de Rome, Gianni Alemanno, sur "l'identité culturelle italienne", ou celles de Roberto Menia, secrétaire d'Etat à l'environnement. "Je n'ai pas envie de me dissoudre", a lancé ce dernier, craignant comme beaucoup d'autres, qu'AN, qui aura 30 % des postes de direction du PDL, n'en devienne "un actionnaire minoritaire".

 

Pourquoi cette fusion, alors que tout oppose, culturellement et politiquement, les militants post-fascistes d'AN et les sympathisants post-idéologiques de M. Berlusconi ? Le culte de l'Etat contre celui du moins d'Etat ; la centralité du pouvoir contre la décentralisation ; la loi contre les arrangements ; le principe de la laïcité contre la docilité à l'égard de l'influence de l'Eglise en Italie... Des différences dont on imagine mal qu'elles ne se transforment pas en courants.

 

M. Fini n'avait pas d'autre choix. Présente dans tous les gouvernements de M. Berlusconi depuis 1995, AN n'a jamais pu dépasser 12 % des suffrages. Assez pour compter, trop peu pour gagner. L'ancien ministre des affaires étrangères a soutenu toutes les campagnes du Cavaliere. A l'Assemblée, ses députés sont affiliés au même groupe que ceux de Forza Italia. Ses lieutenants devenus ministres, ils sont désormais les plus ardents avocats du président du conseil.

 

Restait à jouer son destin personnel contre un parti devenu inutile. Son calcul : les élections législatives, prévues en 2013, ne pourront échapper à la droite ; M. Berlusconi, qui aura 77 ans, ne se présentera pas ; la bipolarisation est acquise. Dès lors, ce choix de M. Fini, âgé de 56 ans, est à la fois un acte de soumission au Cavaliere, qui a imposé la naissance d'un grand parti capable de rassembler à lui seul la majorité, et un défi. C'est à l'intérieur du PDL que se jouera l'après-Berlusconi.

 

Philippe Ridet

pro Köln passe à la télévision.

pro-Köln.jpg

 

Vers 19h30, le magazine politique de la WDR a consacré un reportage au mouvement pro Köln. L’émission abordait la distribution de tracts par le mouvement pro Köln Jeunesse devant des dizaines d’établissements scolaires de la région.

 

On a pu voir que certaines écoles organisent des séances d’information contre le mouvement pro Köln et que d’autres n’hésitent pas à faire intervenir la police.

 

Certains enseignants et directeurs d’école, en Allemagne comme dans d’autres pays, tentent par tous les moyens de vicier la démocratie.

 

Le reportage (en allemand) : (les premières 5 minutes 45 secondes de l'émission)

http://www.wdr.de/themen/global/webmedia/webtv/getwebtvex...

 

Certaines images montrent des mouvements ultranationalistes qui n'ont rien en commun avec pro Köln. (On connaît les méthodes d'une certaine presse).

Carinthie : les nationalistes et les conservateurs forment une coalition.

BZÖ.jpg
 

Trois semaines après les élections pour le Parlement de Carinthie, les nationalistes (BZÖ) et les conservateurs (ÖVP) se sont mis d’accord.

 

Les chefs des deux partis en Carinthie : Uwe Scheuch (BZÖ) et Josef Martinz (ÖVP) ont rendu cette information publique cet après-midi.

 

Le BZÖ dispose d’une majorité absolue au sein du gouvernement de Carinthie (4 sièges sur 7) mais il ne dispose pas d’une majorité absolue au Parlement de Carinthie. Une alliance est donc nécessaire.

 

Le BZÖ conserve le domaine des finances et le poste de vice-gouverneur (premier remplacant du gouverneur), bien que l’ÖVP ait réclamé les deux postes. L’ÖVP obtient le tourisme, les relations avec les municipalités et l’économie.

 

Au sein du gouvernement du Land de Carinthie, les différents partis du Parlement du Land sont représentés (selon leurs poids respectifs) au sein du gouvernement du Land. Le Parti social-démocrate conserve donc deux sièges au sein du gouvernement.

 

Les compétences ont été redistribuées entre les partis au sein du gouvernement.

 

Gerhard Dörfler (BZÖ, successeur de Joerg Haider) doit être à nouveau gouverneur.

 

Le Parlement de Carinthie se réunira le 31 mars pour élire le gouverneur et désigner les membres du gouvernement.

22/03/2009

Italie : immigrés clandestins: 101 députés de droite contre Berlusconi (suite).

Le Peuple de la liberté.jpg
Ligue du Nord.jpg

101 députés de droite signaient une lettre dans laquelle ils réclamaient le refus du décret sur la sécurité, et la révision de la norme qui rend obligatoire la dénonciation par les médecins des patients immigrés. Berlusconi se dit prêt à modifier la loi.

Umberto Bossi, ministre des Réformes et chef de file de la Ligue du nord, a déclaré à La Repubblica :

« C’est vrai, certains au sein de la Ligue sont mécontents, mais ce qui compte c’est que la loi sur le fédéralisme soit approuvée, c’est pour cela que nous luttons. Berlusconi a dit que nous ne pouvions pas avoir tout ce que nous voulions, mais c’est parce qu’en ce moment il doit se défendre des pressions du PdL, je sais que nous trouverons un équilibre, car nous sommes amis. Les clandestins doivent être jetés dehors, sans perdre de temps avec les tribunaux : il faudrait faire comme en Israël, mettre dehors les immigrés en situation irrégulière. Sur l’obligation de dénonciation des immigrés de la part des médecins, j’obéirai au commandant Maroni, le ministère de l’Intérieur sait ce qu’il doit faire. »

Carinthie : au total, 28 municipalités sont aux mains des nationalistes.

BZÖ.jpg

19 municipalités de Carinthie sont tombées aux mains du BZÖ lors du premier tour et 9, dont Klagenfurt, lors du deuxième tour de scrutin organisé il y a une semaine. Au total, 28 maires nationalistes (BZÖ) sont à la tête de municipalités en Carinthie.

En 2003, les nationalistes (à cette époque, FPÖ) avaient obtenu 21 maires en Carinthie.

Carinthie : les négociations se poursuivent.

BZÖ.jpg

Trois semaines après le scrutin en Carinthie, les négociations pour une coalition au sein du Parlement du Land se poursuivent. (Pour rappel : le BZÖ, parti fondé par le défunt Joerg Haider, détient une majorité absolue au gouvernement du Land, mais pas au sein du Parlement du Land).

Les sociaux-démocrates (SPÖ) ont rejeté une coalition avec le BZÖ (nationaliste). Les écologistes se sont montrés très réservés, malgré le fait que le BZÖ leur a proposé de disposer de plus de droits au Parlement de Carinthie.

L’ÖVP (conservateur) reste le seul parti qui se montre disposé à entrer dans une coalition avec le BZÖ (nationaliste). Les négociations visent à la constitution d’une coalition pour cinq ans.

L’ÖVP veut limiter le pouvoir du BZÖ (qui dispose d’une majorité absolue au sein du gouvernement de Carinthie). L’ÖVP exige également un département clé au sein du gouvernement du Land. Les négociations portent aussi sur la gestion des finances du Land.

21/03/2009

L’Alliance nationale disparaît.

Alliance Nationale.jpg

 Le Peuple de la liberté.jpg

 

ScreenShot052.jpg
"Naissance du parti des Italiens"

 

Ce week-end a lieu, à Rome, le congrès de dissolution de l’Alliance Nationale. Le parti va disparaître au profit du parti Peuple de la Liberté.

 

Au Parlement européen, le Peuple de la Liberté appartiendra au groupe PPE.

 

Voici les faits qui ont mené à l’élaboration du nouveau parti :

 

(Extrait du Figaro du 13 mars 2009, L'inoxydable popularité du Cavaliere) :

 

Sa résurrection la plus spectaculaire remonte à l'automne 2007. Romano Prodi dirige le gouvernement depuis mai 2006. Silvio Berlusconi a le pressentiment que sa coalition de centre gauche ne tiendra pas. Dans l'ombre, il tente de débaucher des petites formations de la majorité pour le faire tomber. Il annonce à ses partenaires qu'il faut se préparer à des élections anticipées. Ceux-ci n'y croient pas et pensent au contraire qu'il est temps de lâcher Berlusconi. Son principal allié, Gianfranco Fini, patron du parti Alleanza nazionale, sonne la charge dans une lettre au Corriere della Sera, puis dans une interview à La Repubblica. Ses lieutenants s'en prennent à Forza Italia : le divorce semble acquis. L'entourage de Silvio Berlusconi perd espoir. Pas le Cavaliere. Le 18 novembre, 48 heures après la déclaration de guerre de Fini, il déboule avec sa Mercedes sur une place de Milan où se tient une réunion politique. Là, au milieu de la foule, il se dresse sur le seuil de la portière et annonce tout de go : «Ici, aujourd'hui, naît officiellement le parti du Peuple de la Liberté (PdL), un parti ouvert et contre les vieilles perruques de la politique.»

 

Son audace et sa prescience paieront. Romano Prodi tombera en janvier 2008, Gianfranco Fini acceptera d'inscrire ses candidats sur les listes du Popolo della Libertà (PdL) et, le 14 avril, le centre droit remportera les élections anticipées. L'épilogue de ce que la presse a baptisé la «Révolution du marchepied» se déroulera le 27 mars prochain. Ce jour-là, Alleanza nazionale disparaîtra pour se fondre dans le grand parti berlusconien... «Le Peuple de la Liberté, c'est le legs de Berlusconi à la République italienne, souligne l'écrivain-journaliste Bruno Vespa, fin connaisseur de la scène transalpine. En le fondant dans ces circonstances, il a prouvé à tous sa capacité politique.»